ÉDITIONS BEYA
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Books by ÉDITIONS BEYA
Nous espérons que cette nouvelle publication permettra à Eugène Philalèthe de trouver aujourd’hui des héritiers spirituels, et qu’elle contribuera à éclairer les coeurs des vrais amants de Dieu !
Ouvrage préparé en collaboration avec Odile Dapsens.
Lisez-y donc la foi du Créateur en sa créature, vous qui vivez en cette fin d’un monde, la fatigue et l’usure de toutes les subtilités ! Ce livre vous plaira si vous préférez la chose aux mots, le savoir qui unit à la science innombrable, la conscience au délire. C'est versets ne sont pas impénétrables: ils parlent seulement à ce qu'il y a en nous de plus essentiel, et souvent hélas ! de plus délaissé ou de plus méprisé. Voilà pourquoi peu l'apprécient.
C’est à ceux-là que le Livre s’adresse, à ceux qui sont fatigués d’un monde sans issue, d’un monde de plus en plus étranger à tout ce qui est véritablement humain, d’un monde où la sagesse ancienne paraît dérisoire et inutile. Ceux-là verront qu’il suffisait d’un seul homme…»
" Il y a une intention à la rédaction de ce psaume : c'est la prophétie du Nouveau Testament à venir, comme si le prophète voulait dire : 'Vous, enfants, et vous disciples du Nouveau Testament, prenez garde à vous-mêmes ! Faites de cette histoire des Anciens un exemple et un avertissement ; prenez-le pour vous en le comprenant comme une prédiction. Ce que je profère ici va aussi se produire chez vous dans l'avenir'".
Le coeur de ce volume étant l’enseignement de Paracelse, nous avons fait le choix de proposer une traduction des psaumes qui se rapproche au maximum de son commentaire.
On trouvera ici les pages originales en couleurs, la transcription et la traduction du texte latin, ainsi qu’un commentaire rédigé pour l’occasion, mettant l’accent sur l’unité des traditions (égyptienne, juive, païenne, orientale, chrétienne, musulmane et alchymique).
Le contenu prend de la sorte un tout autre relief : l’unique mystère, actuel et revivifié, concerne chaque homme quêtant le sens de la vie, de la divinité et de l’humanité.
Que ce soit le Chinois LAO-TSEU qui, six siècles avant J. C., disait : « Je m'applique à agir selon les pères de la tradition », ou le néoplatonicien Porphyre qui, dans son célèbre « Antre des Nymphes », affirme : « Il faut, en toute chose, considérer la sagesse antique », que ce soit Jésus venant accomplir la Torah de Moïse, lui-même formé en Égypte, réaffirmant l'existence d'une « clé de la science », tous, absolument tous, quelle que soit la valeur qu'on veuille bien leur accorder aujourd'hui, allèguent et déclarent comme un postulat, la réalité d'une SCIENCE parfaite, à laquelle ils se réfèrent comme à une pierre de touche !
Conférence donnée par le Professeur Stéphane Feye, le 8 mars 2018 en l'Aula Maior de l'école internationale Schola Nova (Belgique).
En 1995, Stéphane Feye, consterné par la décadence progressive et irréversible des Humanités classiques en Europe, et passionné par la liberté de penser et le sens critique qu'elles cultivaient, il créé (au départ pour ses enfants) l'école privée Schola Nova, où le latin parlé, notamment, est mis en valeur et pratiqué par élèves et professeurs.
C'est dans l'Aula Maior de cette école que Stéphane Feye a fait part, pour la première fois, de ses recherches personnelles et de ses hypothèses dans le domaine philosophique.
Le public francophone n'aura plus l'excuse de l'ignorance, vu qu'il accède à présent à la pensée et à l'oeuvre de Théophraste, ce qui avait été volontairement empêché par le passé.
– la première est une traduction de l’Introduction au Zohar d’Ashlag, qui éclaire judicieusement plusieurs notions propres à la philosophie lourianique ;
– la seconde est une petite étude sur la parenté absolument remarquable que l’on peut observer entre la doctrine de Louria et celle des antiques écoles chrétiennes, supplantées il y a longtemps par la Grande Église, mais dont l’enseignement s’avère avoir survécu pendant de longs siècles dans la plus grande clandestinité, avant de ressurgir triomphalement chez Isaac Louria et Haïm Vital.
Comme le savant Gershom Scholem (1897-1982) l’avait souligné, l’enseignement lourianique paraît souvent proche de celui des antiques écoles chrétiennes. Le même historien met aussi le doigt sur l’extrême complexité de la doctrine de Louria. Son disciple se contente souvent d’allusions ou de sous-entendus, et il conclut plus d’une fois par un lapidaire : « L’intelligent comprendra ! »
Le lecteur est tenté de retrouver, dans bien des passages, un enseignement plus ou moins abstrait. Aussi le cabaliste Emmanuel d’Hooghvorst (1914-1999) formulait-il l’avertissement suivant :
« Ces commentaires sont souvent difficiles à comprendre, même s’ils concernent toujours l’homme. »
Cependant, le lecteur patient et attentif rencontrera aussi, parmi des développements difficiles, des notions qui lui paraîtront plus accessibles.
Le philosophe belge Emmanuel d’Hooghvorst (1914-1999) a retrouvé le fil conducteur et le sens caché de l’oeuvre du poète latin. Deux de ses articles ici réédités témoignent de ce renouveau traditionnel qui se confirme aujourd’hui.
La premier traité, Les Lunatiques, montre que cette caractéristique animale intelligente est d'origine zodiacale. Si elle attire du ciel un surcroît d'influx sympathique, elle se corrompt au point de devenir enragée.
Le deuxième traité, La Génération des idiots, explique que l'idiotie est due, cette fois, non à un excès, mais à un défaut de fabrication de l'intelligence animale. Mais dans certains cas, cette faiblesse peut favoriser la prophétie.
Cet émouvant éloge de la folie, différent de celui rédigé à la même époque par Érasme, conclut nos deux textes qui, sans nul doute, passionneront le lecteur.
- Des extraits du Fascicule de médecine de Paracelse. On y hume la sagesse et la connaissance du mystérieux et génial médecin, exprimées dans un langage agréable et accessible. N’ont pas été traduites les recettes et les listes d’ingrédients.
- Le Dictionnaire des termes paracelsiques, outil ô combien précieux pour tout qui lit les ouvrages de cet auteur. Dorn y définit de manière claire les termes obscurs utilisés, voire forgés, par le maître de Hohenheim.
Un auteur est immortel par ses écrits, à condition que le lecteur (ou du moins un lecteur, assumant alors le rôle de Sibylle pour les autres) possède l’esprit de cet auteur. De nombreuses raisons amènent à penser que c’est l’esprit de Paracelse qui s’exprime à travers Gérard Dorn.
Un ouvrage qui mérite donc de figurer dans la bibliothèque de tous les chercheurs et amateurs de philosophie, de spagyrie, et de médecine hermétique.
Au deuxième livre de La Table d’or, Maïer écrivait :
« Les problèmes et énigmes échangés entre Salomon et Hiram, roi de Tyr, furent sans aucun doute empruntés aux trésors très occultes de la nature, c’est-à-dire aux choses très précieuses cachées dans la nature, qu’il n’est pas utile de divulguer. Aucune des énigmes de ce genre, telles que Salomon et Hiram en proposèrent ou résolurent entre eux, ne fut connue de la foule, et donc ne put être mise par écrit comme on le fit avec l’énigme de Samson. »
Dans La Semaine philosophique, Maïer se décide à les divulguer. Il imagine une discussion qui s’étend sur six jours, entre Salomon, Hiram et la célèbre reine de Saba.
Les protagonistes proposent et résolvent entre eux un total de 319 énigmes, réparties en six livres, chacun se rapportant à une des six étapes de la création mosaïque : le ciel et les éléments ; les météores et les mixtes imparfaits ; les fossiles de la terre ; les végétaux ; les animaux ; l’homme.
Né dans le sud de l’Allemagne vers 1200 Albert le Grand, appelé « le Docteur universel », est une des figures les plus originales, les plus savantes et les plus prolixes d’ Europe.
Saint Albert s’intéresse au grec, à l’arabe, à l’alchimie, à la magie, à la zoologie, à l’astrologie, etc. Mais il se nourrit aussi d’ Empédocle, de Platon, et des auteurs latins.
Il fut évêque pendant deux ans à Ratisbonne (Regensburg) et fut régulièrement chargé par le pape ou les autorités de Cologne de régler de nombreux différends. Tous ses voyages (à Rome, Lyon, Strasbourg, Paris, etc.), se faisaient à pied conformément à la règle de son Ordre.
Il meurt en 1280 (âgé probablement de 87 ans) à Cologne où se trouve son tombeau, en l’église Saint-André.
Le chercheur sincère a besoin, en effet, qu’on lui indique quels écrivains il doit fréquenter de préférence à d’autres, avant de distinguer par lui-même qui est un philosophe véritable, qui tient des propos intéressants sans être philosophe-par-le-feu, et quels sont les innombrables charlatans ou ignorants gênants, inutiles sinon nuisibles à la compréhension du Grand Œuvre, qu’il lui faut s’abstenir de lire au cours de sa longue quête.
Voilà pourquoi nous rééditons cet ouvrage précieux où l’auteur laisse transparaître sa maîtrise tout en triant aussi lui-même pour nous les bons auteurs dont il a compris l’intention.
Outre les textes alchimiques qui composent le présent ouvrage (Valois, Philalèthe, Vicot, Paracelse, etc.), nous trouvons en fin de volume deux conférences, sur l’astrologie et sur le pythagorisme, ainsi qu’un texte inédit sur la Foi.
Ainsi nous savons qu’il existait aux premiers siècles de notre ère, parallèlement à ce que nous avons pris l’habitude d’appeler « la Grande Église », de nombreuses écoles chrétiennes, diverses mais parfois aussi manifestement liées entre elles, couramment qualifiées d’« hérésies » ou de « sectes ». L’emploi généralisé de ces deux termes en un sens quasi exclusivement négatif, est une belle illustration de la manière dont l’historiographie ecclésiastique s’est imposée même auprès de ceux qui se désintéressent de l’Église ou de son histoire.
« [Les] véritables gnostiques chassés de l’Église au IIIe siècle, c’est la principale clé perdue par elle […].
Il y a des saints plein l’Église, mais il n’y a plus un seul sage au sens de connaisseur et possesseur du secret de Dieu. »
En réalité, ces dix Archidoxes ne sont que neuf, car Paracelse a voulu que le dixième restât caché dans son occiput, de peur d’instruire les indignes.
Gérard Dorn (c. 1530 - 1584) l’a remplacé ici par Le Traité sur la vie longue. Ce même Dorn a non seulement traduit de l’allemand en latin ces dix chapitres dont il restitue tant l’ordre originel que le sens (qui avaient été, selon lui, falsifiés volontairement par des jaloux), mais il les commente abondamment.
Dans notre présente traduction française, nous plaçons les deux textes (de Paracelse et de Dorn) en vis-à-vis, ce qui facilite grandement la lecture et la compréhension.
Le terme d’archidoxe est probablement un néologisme de Paracelse. Il insinue que sous le couvert et le voile d’enseignements médicaux particuliers et fastidieux, le lecteur éclairé, lui seul, percevra la doctrine secrète sur les principes généraux des sages.
L’auteur insiste sur un point essentiel : on parle ici de physique et non de théologie. Mais la vraie physique expérimentale ne peut être fondée que sur la révélation du Père des lumières.
Un texte souvent ardu, certes ; mais que de perles dispersées çà et là pour celui qui recherche la santé de son prochain !
Si le prêtre Pierre Vicot (XVIe siècle) est le moins connu des « trois compagnons normands », il n’apparaît pas moins savant que Nicolas Grosparmy et Nicolas Valois.
Le Grand Olympe témoigne amplement de sa « science cabalistique » et de sa connaissance approfondie de l’alchimie.
Le Grand Olympe est une adaptation versifiée des Métamorphoses du grand poète latin Ovide (43 av. à 17 ap. J.-C.), accompagnée de commentaires et de notes, mettant en lumière le sens alchimique de ce chef-d’œuvre de la littérature mythologique :
« […] l’alchymie
Laquelle est seulement l’objet
D’Olympe et de son vrai sujet ».
Ce sens des Métamorphoses a d’ailleurs été brillamment confirmé, dans son étude consacrée à l’épisode du roi Midas, par Emmanuel d’Hooghvorst, l’auteur du Fil de Pénélope, qui avait aussi publié, il y a trente ans, le Mémorial d’alchimie et la Lettre philosophique de Pierre Vicot.
« Car il n’a point eu d’autre intence
Que cette moult noble science.
Mais, comme dit est, les auteurs,
Faute d’entendre, sont fauteurs
Et ne comprennent pas les choses
Qui dans Olympe sont encloses. »
Le poème, plutôt qu’une traduction au sens strict du terme, est une version très libre de ces mêmes Métamorphoses, et plus exactement d’un choix d’extraits de l’œuvre latine.
L’auteur suit son modèle dans l’ordre de la lecture, livre après livre, pour en relever les mythes ou passages les plus significatifs, qu’il commente selon le sens alchimique.
Les Poissons du zodiaque inférieur régissent la fin de l’hiver, et le début de la très importante dissolution des philosophes, opération sans laquelle rien ne se fait.
Dans ce traité, traduit pour la première fois en français, Luc Rodargire explique un aspect primordial de l’œuvre, en termes apparemment plus clairs que les autres. Son contenu plaira tant aux habitués du langage chymique qu’aux néophytes.
Il s’en dégage un parfum de vérité étonnant, qui guidera sans aucun doute l’honnête chercheur suppliant la Toute-Puissance de lui donner la clef du secret.
L’art de composer la pierre est certes une partie, mais bien éloignée des autres branches de la philosophie. Celles-ci s’acquièrent d’ordinaire par l’étude et le travail, de sorte que ce sont les plus diligents dans l’apprentissage qui finissent par devenir les plus expérimentés. Combien en va-t-il autrement dans l’acquisition de notre philosophie ! [...] Celui qui examine cela d’un esprit concentré, a la preuve indubitable que la pierre des philosophes est un don singulier de Dieu. C’est lui seul qui le donne généreusement en partage, à qui et quand bon lui semble. Voilà pourquoi les premiers hommes, bienheureux grâce à ce si grand don céleste, ont eu tout à fait raison d’attester par écrit à leur postérité qu’ils l’avaient gratuitement reçu de la part du Dieu unique.
Il y a un siècle, en avril 1917, on découvrit près de la Porta Maggiore à Rome une basilique souterraine datant de l’Antiquité.
« Les murs, les voûtes, l’abside et sa conque et jusqu’aux parois des pilastres sont ornés de bas-reliefs en stuc, de l’effet le plus saisissant. » (J. Hubaux)
« L’esprit reste presque partout confondu par le merveilleux état de conservation de ces œuvres fragiles. [...] Aux murs de la basilique de la Porte Majeure se déploie le triomphe des stucateurs romains. » (J. Carcopino)
Tout porte à croire que le monument fut érigé vers 25 ou 20 avant J.-C., c’est-à-dire au début du règne de l’empereur Auguste.
Or puisque tous les stucs représentent des scènes de l’Énéide de Virgile et sont contemporains de l’époque où celui-ci composait sa célèbre épopée (entre 27 et 19 avant J.-C.), il est évident que le poète était lui-même directement impliqué dans la décoration de l’hypogée, d’autant plus que chaque image colle au plus près au passage du poème qu’elle illustre. Le monument confirme d’ailleurs l’analyse de nombreux philologues qui voient dans l’Énéide une succession de véritables tableaux peints ou sculptés, réunis dans un ensemble architectural.
Le présent ouvrage cherche à montrer en quoi les scènes de l’hypogée constituent un commentaire, souvent surprenant, mais très précis, du texte de l’Énéide, commentaire d’autant plus précieux et révélateur qu’il remonte à l’auteur même de l’épopée.
Nous espérons que cette nouvelle publication permettra à Eugène Philalèthe de trouver aujourd’hui des héritiers spirituels, et qu’elle contribuera à éclairer les coeurs des vrais amants de Dieu !
Ouvrage préparé en collaboration avec Odile Dapsens.
Lisez-y donc la foi du Créateur en sa créature, vous qui vivez en cette fin d’un monde, la fatigue et l’usure de toutes les subtilités ! Ce livre vous plaira si vous préférez la chose aux mots, le savoir qui unit à la science innombrable, la conscience au délire. C'est versets ne sont pas impénétrables: ils parlent seulement à ce qu'il y a en nous de plus essentiel, et souvent hélas ! de plus délaissé ou de plus méprisé. Voilà pourquoi peu l'apprécient.
C’est à ceux-là que le Livre s’adresse, à ceux qui sont fatigués d’un monde sans issue, d’un monde de plus en plus étranger à tout ce qui est véritablement humain, d’un monde où la sagesse ancienne paraît dérisoire et inutile. Ceux-là verront qu’il suffisait d’un seul homme…»
" Il y a une intention à la rédaction de ce psaume : c'est la prophétie du Nouveau Testament à venir, comme si le prophète voulait dire : 'Vous, enfants, et vous disciples du Nouveau Testament, prenez garde à vous-mêmes ! Faites de cette histoire des Anciens un exemple et un avertissement ; prenez-le pour vous en le comprenant comme une prédiction. Ce que je profère ici va aussi se produire chez vous dans l'avenir'".
Le coeur de ce volume étant l’enseignement de Paracelse, nous avons fait le choix de proposer une traduction des psaumes qui se rapproche au maximum de son commentaire.
On trouvera ici les pages originales en couleurs, la transcription et la traduction du texte latin, ainsi qu’un commentaire rédigé pour l’occasion, mettant l’accent sur l’unité des traditions (égyptienne, juive, païenne, orientale, chrétienne, musulmane et alchymique).
Le contenu prend de la sorte un tout autre relief : l’unique mystère, actuel et revivifié, concerne chaque homme quêtant le sens de la vie, de la divinité et de l’humanité.
Que ce soit le Chinois LAO-TSEU qui, six siècles avant J. C., disait : « Je m'applique à agir selon les pères de la tradition », ou le néoplatonicien Porphyre qui, dans son célèbre « Antre des Nymphes », affirme : « Il faut, en toute chose, considérer la sagesse antique », que ce soit Jésus venant accomplir la Torah de Moïse, lui-même formé en Égypte, réaffirmant l'existence d'une « clé de la science », tous, absolument tous, quelle que soit la valeur qu'on veuille bien leur accorder aujourd'hui, allèguent et déclarent comme un postulat, la réalité d'une SCIENCE parfaite, à laquelle ils se réfèrent comme à une pierre de touche !
Conférence donnée par le Professeur Stéphane Feye, le 8 mars 2018 en l'Aula Maior de l'école internationale Schola Nova (Belgique).
En 1995, Stéphane Feye, consterné par la décadence progressive et irréversible des Humanités classiques en Europe, et passionné par la liberté de penser et le sens critique qu'elles cultivaient, il créé (au départ pour ses enfants) l'école privée Schola Nova, où le latin parlé, notamment, est mis en valeur et pratiqué par élèves et professeurs.
C'est dans l'Aula Maior de cette école que Stéphane Feye a fait part, pour la première fois, de ses recherches personnelles et de ses hypothèses dans le domaine philosophique.
Le public francophone n'aura plus l'excuse de l'ignorance, vu qu'il accède à présent à la pensée et à l'oeuvre de Théophraste, ce qui avait été volontairement empêché par le passé.
– la première est une traduction de l’Introduction au Zohar d’Ashlag, qui éclaire judicieusement plusieurs notions propres à la philosophie lourianique ;
– la seconde est une petite étude sur la parenté absolument remarquable que l’on peut observer entre la doctrine de Louria et celle des antiques écoles chrétiennes, supplantées il y a longtemps par la Grande Église, mais dont l’enseignement s’avère avoir survécu pendant de longs siècles dans la plus grande clandestinité, avant de ressurgir triomphalement chez Isaac Louria et Haïm Vital.
Comme le savant Gershom Scholem (1897-1982) l’avait souligné, l’enseignement lourianique paraît souvent proche de celui des antiques écoles chrétiennes. Le même historien met aussi le doigt sur l’extrême complexité de la doctrine de Louria. Son disciple se contente souvent d’allusions ou de sous-entendus, et il conclut plus d’une fois par un lapidaire : « L’intelligent comprendra ! »
Le lecteur est tenté de retrouver, dans bien des passages, un enseignement plus ou moins abstrait. Aussi le cabaliste Emmanuel d’Hooghvorst (1914-1999) formulait-il l’avertissement suivant :
« Ces commentaires sont souvent difficiles à comprendre, même s’ils concernent toujours l’homme. »
Cependant, le lecteur patient et attentif rencontrera aussi, parmi des développements difficiles, des notions qui lui paraîtront plus accessibles.
Le philosophe belge Emmanuel d’Hooghvorst (1914-1999) a retrouvé le fil conducteur et le sens caché de l’oeuvre du poète latin. Deux de ses articles ici réédités témoignent de ce renouveau traditionnel qui se confirme aujourd’hui.
La premier traité, Les Lunatiques, montre que cette caractéristique animale intelligente est d'origine zodiacale. Si elle attire du ciel un surcroît d'influx sympathique, elle se corrompt au point de devenir enragée.
Le deuxième traité, La Génération des idiots, explique que l'idiotie est due, cette fois, non à un excès, mais à un défaut de fabrication de l'intelligence animale. Mais dans certains cas, cette faiblesse peut favoriser la prophétie.
Cet émouvant éloge de la folie, différent de celui rédigé à la même époque par Érasme, conclut nos deux textes qui, sans nul doute, passionneront le lecteur.
- Des extraits du Fascicule de médecine de Paracelse. On y hume la sagesse et la connaissance du mystérieux et génial médecin, exprimées dans un langage agréable et accessible. N’ont pas été traduites les recettes et les listes d’ingrédients.
- Le Dictionnaire des termes paracelsiques, outil ô combien précieux pour tout qui lit les ouvrages de cet auteur. Dorn y définit de manière claire les termes obscurs utilisés, voire forgés, par le maître de Hohenheim.
Un auteur est immortel par ses écrits, à condition que le lecteur (ou du moins un lecteur, assumant alors le rôle de Sibylle pour les autres) possède l’esprit de cet auteur. De nombreuses raisons amènent à penser que c’est l’esprit de Paracelse qui s’exprime à travers Gérard Dorn.
Un ouvrage qui mérite donc de figurer dans la bibliothèque de tous les chercheurs et amateurs de philosophie, de spagyrie, et de médecine hermétique.
Au deuxième livre de La Table d’or, Maïer écrivait :
« Les problèmes et énigmes échangés entre Salomon et Hiram, roi de Tyr, furent sans aucun doute empruntés aux trésors très occultes de la nature, c’est-à-dire aux choses très précieuses cachées dans la nature, qu’il n’est pas utile de divulguer. Aucune des énigmes de ce genre, telles que Salomon et Hiram en proposèrent ou résolurent entre eux, ne fut connue de la foule, et donc ne put être mise par écrit comme on le fit avec l’énigme de Samson. »
Dans La Semaine philosophique, Maïer se décide à les divulguer. Il imagine une discussion qui s’étend sur six jours, entre Salomon, Hiram et la célèbre reine de Saba.
Les protagonistes proposent et résolvent entre eux un total de 319 énigmes, réparties en six livres, chacun se rapportant à une des six étapes de la création mosaïque : le ciel et les éléments ; les météores et les mixtes imparfaits ; les fossiles de la terre ; les végétaux ; les animaux ; l’homme.
Né dans le sud de l’Allemagne vers 1200 Albert le Grand, appelé « le Docteur universel », est une des figures les plus originales, les plus savantes et les plus prolixes d’ Europe.
Saint Albert s’intéresse au grec, à l’arabe, à l’alchimie, à la magie, à la zoologie, à l’astrologie, etc. Mais il se nourrit aussi d’ Empédocle, de Platon, et des auteurs latins.
Il fut évêque pendant deux ans à Ratisbonne (Regensburg) et fut régulièrement chargé par le pape ou les autorités de Cologne de régler de nombreux différends. Tous ses voyages (à Rome, Lyon, Strasbourg, Paris, etc.), se faisaient à pied conformément à la règle de son Ordre.
Il meurt en 1280 (âgé probablement de 87 ans) à Cologne où se trouve son tombeau, en l’église Saint-André.
Le chercheur sincère a besoin, en effet, qu’on lui indique quels écrivains il doit fréquenter de préférence à d’autres, avant de distinguer par lui-même qui est un philosophe véritable, qui tient des propos intéressants sans être philosophe-par-le-feu, et quels sont les innombrables charlatans ou ignorants gênants, inutiles sinon nuisibles à la compréhension du Grand Œuvre, qu’il lui faut s’abstenir de lire au cours de sa longue quête.
Voilà pourquoi nous rééditons cet ouvrage précieux où l’auteur laisse transparaître sa maîtrise tout en triant aussi lui-même pour nous les bons auteurs dont il a compris l’intention.
Outre les textes alchimiques qui composent le présent ouvrage (Valois, Philalèthe, Vicot, Paracelse, etc.), nous trouvons en fin de volume deux conférences, sur l’astrologie et sur le pythagorisme, ainsi qu’un texte inédit sur la Foi.
Ainsi nous savons qu’il existait aux premiers siècles de notre ère, parallèlement à ce que nous avons pris l’habitude d’appeler « la Grande Église », de nombreuses écoles chrétiennes, diverses mais parfois aussi manifestement liées entre elles, couramment qualifiées d’« hérésies » ou de « sectes ». L’emploi généralisé de ces deux termes en un sens quasi exclusivement négatif, est une belle illustration de la manière dont l’historiographie ecclésiastique s’est imposée même auprès de ceux qui se désintéressent de l’Église ou de son histoire.
« [Les] véritables gnostiques chassés de l’Église au IIIe siècle, c’est la principale clé perdue par elle […].
Il y a des saints plein l’Église, mais il n’y a plus un seul sage au sens de connaisseur et possesseur du secret de Dieu. »
En réalité, ces dix Archidoxes ne sont que neuf, car Paracelse a voulu que le dixième restât caché dans son occiput, de peur d’instruire les indignes.
Gérard Dorn (c. 1530 - 1584) l’a remplacé ici par Le Traité sur la vie longue. Ce même Dorn a non seulement traduit de l’allemand en latin ces dix chapitres dont il restitue tant l’ordre originel que le sens (qui avaient été, selon lui, falsifiés volontairement par des jaloux), mais il les commente abondamment.
Dans notre présente traduction française, nous plaçons les deux textes (de Paracelse et de Dorn) en vis-à-vis, ce qui facilite grandement la lecture et la compréhension.
Le terme d’archidoxe est probablement un néologisme de Paracelse. Il insinue que sous le couvert et le voile d’enseignements médicaux particuliers et fastidieux, le lecteur éclairé, lui seul, percevra la doctrine secrète sur les principes généraux des sages.
L’auteur insiste sur un point essentiel : on parle ici de physique et non de théologie. Mais la vraie physique expérimentale ne peut être fondée que sur la révélation du Père des lumières.
Un texte souvent ardu, certes ; mais que de perles dispersées çà et là pour celui qui recherche la santé de son prochain !
Si le prêtre Pierre Vicot (XVIe siècle) est le moins connu des « trois compagnons normands », il n’apparaît pas moins savant que Nicolas Grosparmy et Nicolas Valois.
Le Grand Olympe témoigne amplement de sa « science cabalistique » et de sa connaissance approfondie de l’alchimie.
Le Grand Olympe est une adaptation versifiée des Métamorphoses du grand poète latin Ovide (43 av. à 17 ap. J.-C.), accompagnée de commentaires et de notes, mettant en lumière le sens alchimique de ce chef-d’œuvre de la littérature mythologique :
« […] l’alchymie
Laquelle est seulement l’objet
D’Olympe et de son vrai sujet ».
Ce sens des Métamorphoses a d’ailleurs été brillamment confirmé, dans son étude consacrée à l’épisode du roi Midas, par Emmanuel d’Hooghvorst, l’auteur du Fil de Pénélope, qui avait aussi publié, il y a trente ans, le Mémorial d’alchimie et la Lettre philosophique de Pierre Vicot.
« Car il n’a point eu d’autre intence
Que cette moult noble science.
Mais, comme dit est, les auteurs,
Faute d’entendre, sont fauteurs
Et ne comprennent pas les choses
Qui dans Olympe sont encloses. »
Le poème, plutôt qu’une traduction au sens strict du terme, est une version très libre de ces mêmes Métamorphoses, et plus exactement d’un choix d’extraits de l’œuvre latine.
L’auteur suit son modèle dans l’ordre de la lecture, livre après livre, pour en relever les mythes ou passages les plus significatifs, qu’il commente selon le sens alchimique.
Les Poissons du zodiaque inférieur régissent la fin de l’hiver, et le début de la très importante dissolution des philosophes, opération sans laquelle rien ne se fait.
Dans ce traité, traduit pour la première fois en français, Luc Rodargire explique un aspect primordial de l’œuvre, en termes apparemment plus clairs que les autres. Son contenu plaira tant aux habitués du langage chymique qu’aux néophytes.
Il s’en dégage un parfum de vérité étonnant, qui guidera sans aucun doute l’honnête chercheur suppliant la Toute-Puissance de lui donner la clef du secret.
L’art de composer la pierre est certes une partie, mais bien éloignée des autres branches de la philosophie. Celles-ci s’acquièrent d’ordinaire par l’étude et le travail, de sorte que ce sont les plus diligents dans l’apprentissage qui finissent par devenir les plus expérimentés. Combien en va-t-il autrement dans l’acquisition de notre philosophie ! [...] Celui qui examine cela d’un esprit concentré, a la preuve indubitable que la pierre des philosophes est un don singulier de Dieu. C’est lui seul qui le donne généreusement en partage, à qui et quand bon lui semble. Voilà pourquoi les premiers hommes, bienheureux grâce à ce si grand don céleste, ont eu tout à fait raison d’attester par écrit à leur postérité qu’ils l’avaient gratuitement reçu de la part du Dieu unique.
Il y a un siècle, en avril 1917, on découvrit près de la Porta Maggiore à Rome une basilique souterraine datant de l’Antiquité.
« Les murs, les voûtes, l’abside et sa conque et jusqu’aux parois des pilastres sont ornés de bas-reliefs en stuc, de l’effet le plus saisissant. » (J. Hubaux)
« L’esprit reste presque partout confondu par le merveilleux état de conservation de ces œuvres fragiles. [...] Aux murs de la basilique de la Porte Majeure se déploie le triomphe des stucateurs romains. » (J. Carcopino)
Tout porte à croire que le monument fut érigé vers 25 ou 20 avant J.-C., c’est-à-dire au début du règne de l’empereur Auguste.
Or puisque tous les stucs représentent des scènes de l’Énéide de Virgile et sont contemporains de l’époque où celui-ci composait sa célèbre épopée (entre 27 et 19 avant J.-C.), il est évident que le poète était lui-même directement impliqué dans la décoration de l’hypogée, d’autant plus que chaque image colle au plus près au passage du poème qu’elle illustre. Le monument confirme d’ailleurs l’analyse de nombreux philologues qui voient dans l’Énéide une succession de véritables tableaux peints ou sculptés, réunis dans un ensemble architectural.
Le présent ouvrage cherche à montrer en quoi les scènes de l’hypogée constituent un commentaire, souvent surprenant, mais très précis, du texte de l’Énéide, commentaire d’autant plus précieux et révélateur qu’il remonte à l’auteur même de l’épopée.
Mais on retiendra surtout que, dans cette science des Muses, l'harmonie accouple le très aigu au très grave par l'intermédiaire du plus moyen. C'est en effet à cette conjonction et union du Haut avec le Bas que doivent tendre nos recherches hermétiques...
L’ALCHIMIE.
Dissipons d’emblée un malentendu : l’alchymie n’est pas une science médiévale ; elle remonte à la plus haute Antiquité. Il ne fait aucun doute qu’elle a été pratiquée par les Égyptiens et les Chinois. Et pour tout dire, elle remonte à un homme de plus en plus méconnu aujourd’hui : Adam. Pourquoi est-il méconnu ? Mais parce que nous en sommes très éloignés. Ne dit-on pas couramment que nous allons toujours de plus en plus loin ? Mais de plus en plus loin de quoi ? de qui ? Eh bien ! d’Adam et de l’alchymie. (...)
LE PYTHAGORISME.
Lui, est une école secrète, appelée « école italique », dont les membres sont restés d’une discrétion incroyable pendant toute l’Antiquité jusqu’à nos jours. Ce que nous voudrions montrer, c’est ce qui relie l’enseignement de cette école avec le mystère de l’alchymie et de l’hermétisme. (...)
Pythagore apparaît au VIème siècle avant Jésus-Christ, c’est-à- dire deux ou trois cents ans après Homère.
Le rayonnement de Pythagore fut absolument incroyable. Une quantité de sages et de philosophes se réclameront de lui pendant des siècles ; ses vrais disciples, très fraternels entre eux, font constamment allusion à un enseignement secret jalousement gardé en circuit fermé. De plus, on lui attribue des miracles extraordinaires, dont certains ressemblent énormément à ce qu’on lit dans les Évangiles, par exemple une pêche miraculeuse avec dénombrement exact des poissons ; la faculté de calmer une tempête ou de donner des injonctions aux animaux qui obéissent définitivement. Quand un pythagoricien transmettait un enseignement du maître, la simple mention du fameux αὺτὸϛ ἔφα, « il l’a dit », provoquait le même sentiment de valeur absolue que, chez les chrétiens, la phrase évangélique : « En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples etc.» (...)