annonce by Francoise Labaune
Papers by Francoise Labaune
Archeologie Medievale, 2004
Travaux De La Maison De L Orient Mediterraneen, 2000
Une fouille de sauvetage effectuée à proximité de Rennes (Bretagne) a permis de découvrir un atel... more Une fouille de sauvetage effectuée à proximité de Rennes (Bretagne) a permis de découvrir un atelier de verrier de la fin du IIIe siècle ou du début du IVE siècle ap. J.-C. Cet atelier se caractérise notamment par la présence de trois fours circulaires, contemporains, associés à diverses structures ("tranchées-foyers", aires indurées) certainement en rapport avec la production verrière.
dans LE CLECH-CHARTON S. (dir.), Les établissements hospitaliers en France du Moyen Âge au XVIe siècle : espaces, objets et populations, Dijon. p. 255-268., 2010
La fouille de l'emprise de la station de métro-VAL de la place Sainte-Anne a été l'occasion de me... more La fouille de l'emprise de la station de métro-VAL de la place Sainte-Anne a été l'occasion de mener une opération de sauvetage importante dirigée par D. Pouille (Inrap) 1 (fig. 1). Sur une emprise d'environ 1 000 mètres carrés situés au coeur de la ville actuelle, elle a révélé une forte occupation des XIV e-XVI e siècles. L'ensemble des structures mises au jour a livré des lots de mobiliers importants et variés permettant d'établir les bases d'un référentiel pour des périodes jusqu'alors inédites à Rennes 2. Au final, c'est le quotidien d'un hôpital urbain de la fin du XIV e au début du XVI e siècle qui a pu être étudié, cela notamment par les données issues d'un important dépotoir.
dans LE CLECH-CHARTON S. (dir.), Les établissements hospitaliers en France du Moyen Âge au XVIe siècle : espaces, objets et populations, Dijon. p. 255-268., 2010
Le colloque consacré aux établissements hospitaliers en France qui s'est déroulé en 2008 à Tonner... more Le colloque consacré aux établissements hospitaliers en France qui s'est déroulé en 2008 à Tonnerre (Bourgogne) a été l'occasion de faire une première présentation du très riche dépotoir mis au jour sur le site de la Place Sainte-Anne à Rennes entre 1998-2000, correspondant à l'emplacement d'un hôpital de la fin du XVe s- première moitié du XVIe s.
in LE CLECH-CHARTON S. (dir.), Les établissements hospitaliers en France du Moyen Âge au XVIe siècle : espaces, objets et populations, Dijon. p. 255-268.
Les Riédones, Vénètes, Coriosolites et Osismes occupent une région dont le caractère péninsulaire... more Les Riédones, Vénètes, Coriosolites et Osismes occupent une région dont le caractère péninsulaire et la situation géographique ont souvent été perçus comme des facteurs d'isolement et d'écartement par rapport à l'influence romaine. L'archéologie montre que cette dernière est pourtant très prégnante en révélant, toujours plus précisément, un cadre de vie parfaitement cohérent dans l'Empire. La décoration architecturale est certainement l'un des domaines qui reflète le plus précisément cette intégration et permet d'évaluer au mieux les formes prises par la romanisation à l'extrémité ouest de la province de Lyonnaise ( ).
Bien que Carhaix-Vorgium, la capitale des Osismes, soit la cité gallo-romaine la plus occidentale... more Bien que Carhaix-Vorgium, la capitale des Osismes, soit la cité gallo-romaine la plus occidentale de Gaule, la culture romaine y a déployé ses usages aussi fortement que dans le reste de l'Empire. Deux fouilles de grande ampleur et de nombreux sondages archéologiques traduisent effectivement l'adoption des techniques et des usages en vogue entre le I er et le IV e siècle de notre ère. Les découvertes d'éléments en verre participent largement à cette vision des choses par leur nombre, la multiplicité des lieux de découvertes et la qualité de certaines pièces. Quelques formes intactes proviennent d'une nécropole fouillée au nord-est de l'agglomération dans la seconde moitié du XIX e siècle, mais la majorité des verres ne sont plus représentés que par quelques tessons. (fig. 1). Certains exemplaires sont toutefois assez complets pour permettre des restitutions intégrales. Les fioles Les fioles complètes découvertes au XIX e siècle présentent des formes qui, en l'absence d'indication issue de la fouille, ne permettent pas de proposer une datation précise. Appartenant à la collection Du Chatellier, elles ont été dispersées : une d'entre elles est conservée dans les collections du musée de Carnac, une autre dans celle du musée départemental breton de Quimper, alors que le Musée des antiquités nationales détient les dernières. Elles sont de type AR 125 à 135 (Isings 6, 8 et 28), en usage durant le I er siècle de notre ère (Cotten 1986) (fig. 2). Les bouteilles prismatiques En tant qu'élément d'accompagnement du mort, les fioles sont associées à plusieurs bouteilles prismatiques (AR B u l l e t i n d e l 'A s s o c i a t i o n F r a n ç a i s e p o u r l 'A r c h é o l o g i e d u V e r r e, 2 0 0 8
In Michel E. Fuchs, Richard Sylvestre et Christophe Schmidt Heidenreich (dir.) - Inscriptions min... more In Michel E. Fuchs, Richard Sylvestre et Christophe Schmidt Heidenreich (dir.) - Inscriptions mineures : nouveautés et réflexions, Actes du premier colloque Ductus (19-20 juin 2008, Université de Lausanne), Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2012. 473 p., p. 297-302.
Archeologia, Jan 1, 2011
Résumé
L’ouest de la Gaule présente un groupe de décors particuliers : les enduits à incrustatio... more Résumé
L’ouest de la Gaule présente un groupe de décors particuliers : les enduits à incrustation de coquillages. Des décors similaires sont connus en Italie et sur d’autres sites de Gaule, mais ils apparaissent toutefois beaucoup plus nombreux en Armorique et présentent des caractéristiques stylistiques et techniques qui les distinguent et permettent de constituer un groupe régional. Tout d’abord, ils paraissent s’affranchir de la mixité de matériaux caractéristiques de l’opus musivum pour ne conserver que les seuls coquilles comme éléments d’incrustation, au détriment des tesselles, boules de bleu égyptien, pierres ponces et autres rocailles. Seuls quelques décors associent le stuc à l’incrustation de coquillages. La très grande majorité des enduits qui nous sont parvenus, utilisent les coquillages en remplissage sur des fonds souvent vivement colorés et cernés de traits noirs. Les motifs géométriques évoquent plutôt des décors à réseau. Le plus souvent, l’emploi de cette technique est réservé au décor des plafonds et presque toujours en contexte thermal.
Ce style décoratif marque aussi clairement une mode en vogue au IIIe s. ap. J.-C et la très grande majorité des découvertes provient de riches villae. La découverte récente de trois décors, la reprise d’ensembles encore inédits et le réexamen de trouvailles anciennes permettent d’établir une cartographie des découvertes et de proposer une classification des différentes mises en œuvre de ce style régional. Nous nous proposons d’analyser la manière dont sont réalisés ces décors, dans quels contextes ils sont retrouvés, et dans quelle mesure, ils constituent ou non une adaptation des décors de nymphée ou de fontaine connus dans l’Italie du Ier s.
En outre, l’analyse malacologique complète notre connaissance des processus de collecte, de sélection et de mise en œuvre des différents coquillages. Elle représente un cas inédit de détermination spécifique des coquilles composant ces décors. Par l’étude de la thanatocénose, de la taphonomie et de la biométrie, elle met en évidence des choix privilégiés dans l’emploi de certaines espèces et interroge aussi sur les lieux et modes d’approvisionnement des coquilles utilisées. Ces coquilles correspondent-elles à de la matière première locale, sont-elles utilisées pour décorer les murs des villas par des voies commerciales ou correspondent-elles au recyclage de coquillages consommés ? Ce sont autant de questions auxquelles l’archéomalacologie répond dans cet article.
Abstract
The west of Gaul presents a group of unusual decors: coatings with shells. inlays Similar decors are known in Italy and on other sites in Gaull, but they appear however much more numerous in Armorique. First, they seem different from the classic opus musivum : shells are the only elements of encrustation at the expense of the tesserae, Egyptian blue beads, pumice stone and locaille elements. Only some decors associate the stucco with shell inlays.
This decorative style marks clearly a fashion in the IIIe century AD and the very large majority of the discoveries comes from rich villae. Malacological analyses supplement our knowledge of the processes of collection, selection of shells. By the study of the thanatocenose, taphonomy and biometry, it highlights the choices of certain species and also questions on the way of acquisition of the shells used. Do these shells correspond to local raw material, to commercial goods or o they correspond to the recycling of consumed shells?
L’ archéologue, 106, 2010
Gallia, 2012
avec la collaboration de Paul-André besombes 4 et Stéphane Jean 5 Mots-clés. Bretagne, Antiquité ... more avec la collaboration de Paul-André besombes 4 et Stéphane Jean 5 Mots-clés. Bretagne, Antiquité tardive, sépulture, enclos quadrangulaire, mobilier funéraire, verrerie. Résumé. Cette étude concerne un petit ensemble funéraire antique original pour l'ouest de la Gaule. Fouillé partiellement dans le cadre d'une opération d'archéologie préventive, il offre la particularité de présenter deux types de structures funéraires juxtaposées (enclos quadrangulaires et fosses) probablement contemporaines. En dépit du caractère lacunaire des données (fouille partielle, structures arasées et absence de vestiges osseux…), les éléments recueillis permettent de comprendre l'organisation et le statut de cet ensemble et de le comparer à d'autres exemples septentrionaux et orientaux, voire en Angleterre. Si les sépultures et les mobiliers associés trouvent des équivalents dans la chronologie, les enclos carrés, formant des unités jointives s'imbriquant entre les tombes, semblent totalement inédits dans le paysage funéraire de l'Antiquité tardive. Abstract. This article concerns a small Roman funerary complex, unique in Western Gaul. It has been partly excavated during a salvage investigation and has the particularity of showing the juxtaposition of two kinds of funerary structures (quadrangular enclosures and pits), probably contemporary. Despite the lack of data (limited excavation, eroded structures and absence of bone remains…), it is possible with the collected information to understand the organization and status of this complex and to compare it with other northern and eastern sites in Gaul, even in Britain. If burials and associated material find chronological equivalents, the square enclosures which form joint units fitting in between tombs, seem totally unknown in the funerary landscape of Late Antiquity. Translation: Isabelle Fauduet 1. Inrap Bretagne,
in Norbert Zimmemann (dir.) - Antike Malerei zwischen Lokalstil und Zeitstil, Akten des XI. internationalen Kolloquiums der AIPMA (Association internationale pour la peinture murale antique) - 13/17 september 2010 in Ephesos. , 2015
Bulletin de l'AFAV, p. 90-98, 2014
Aremorica, 6, Brest, p. 145-173, 2014
Revue Aremorica, 6, Brest, 2014, p. 89-113, 2014
Bulletin de l'AFAV, p. 32-36, 2012
avec la collab. de J. Le Gall et Fr. Arnaud, Aemorica, vol. 5, CRBC, Brest, 2012
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Papers by Francoise Labaune
in LE CLECH-CHARTON S. (dir.), Les établissements hospitaliers en France du Moyen Âge au XVIe siècle : espaces, objets et populations, Dijon. p. 255-268.
L’ouest de la Gaule présente un groupe de décors particuliers : les enduits à incrustation de coquillages. Des décors similaires sont connus en Italie et sur d’autres sites de Gaule, mais ils apparaissent toutefois beaucoup plus nombreux en Armorique et présentent des caractéristiques stylistiques et techniques qui les distinguent et permettent de constituer un groupe régional. Tout d’abord, ils paraissent s’affranchir de la mixité de matériaux caractéristiques de l’opus musivum pour ne conserver que les seuls coquilles comme éléments d’incrustation, au détriment des tesselles, boules de bleu égyptien, pierres ponces et autres rocailles. Seuls quelques décors associent le stuc à l’incrustation de coquillages. La très grande majorité des enduits qui nous sont parvenus, utilisent les coquillages en remplissage sur des fonds souvent vivement colorés et cernés de traits noirs. Les motifs géométriques évoquent plutôt des décors à réseau. Le plus souvent, l’emploi de cette technique est réservé au décor des plafonds et presque toujours en contexte thermal.
Ce style décoratif marque aussi clairement une mode en vogue au IIIe s. ap. J.-C et la très grande majorité des découvertes provient de riches villae. La découverte récente de trois décors, la reprise d’ensembles encore inédits et le réexamen de trouvailles anciennes permettent d’établir une cartographie des découvertes et de proposer une classification des différentes mises en œuvre de ce style régional. Nous nous proposons d’analyser la manière dont sont réalisés ces décors, dans quels contextes ils sont retrouvés, et dans quelle mesure, ils constituent ou non une adaptation des décors de nymphée ou de fontaine connus dans l’Italie du Ier s.
En outre, l’analyse malacologique complète notre connaissance des processus de collecte, de sélection et de mise en œuvre des différents coquillages. Elle représente un cas inédit de détermination spécifique des coquilles composant ces décors. Par l’étude de la thanatocénose, de la taphonomie et de la biométrie, elle met en évidence des choix privilégiés dans l’emploi de certaines espèces et interroge aussi sur les lieux et modes d’approvisionnement des coquilles utilisées. Ces coquilles correspondent-elles à de la matière première locale, sont-elles utilisées pour décorer les murs des villas par des voies commerciales ou correspondent-elles au recyclage de coquillages consommés ? Ce sont autant de questions auxquelles l’archéomalacologie répond dans cet article.
Abstract
The west of Gaul presents a group of unusual decors: coatings with shells. inlays Similar decors are known in Italy and on other sites in Gaull, but they appear however much more numerous in Armorique. First, they seem different from the classic opus musivum : shells are the only elements of encrustation at the expense of the tesserae, Egyptian blue beads, pumice stone and locaille elements. Only some decors associate the stucco with shell inlays.
This decorative style marks clearly a fashion in the IIIe century AD and the very large majority of the discoveries comes from rich villae. Malacological analyses supplement our knowledge of the processes of collection, selection of shells. By the study of the thanatocenose, taphonomy and biometry, it highlights the choices of certain species and also questions on the way of acquisition of the shells used. Do these shells correspond to local raw material, to commercial goods or o they correspond to the recycling of consumed shells?
in LE CLECH-CHARTON S. (dir.), Les établissements hospitaliers en France du Moyen Âge au XVIe siècle : espaces, objets et populations, Dijon. p. 255-268.
L’ouest de la Gaule présente un groupe de décors particuliers : les enduits à incrustation de coquillages. Des décors similaires sont connus en Italie et sur d’autres sites de Gaule, mais ils apparaissent toutefois beaucoup plus nombreux en Armorique et présentent des caractéristiques stylistiques et techniques qui les distinguent et permettent de constituer un groupe régional. Tout d’abord, ils paraissent s’affranchir de la mixité de matériaux caractéristiques de l’opus musivum pour ne conserver que les seuls coquilles comme éléments d’incrustation, au détriment des tesselles, boules de bleu égyptien, pierres ponces et autres rocailles. Seuls quelques décors associent le stuc à l’incrustation de coquillages. La très grande majorité des enduits qui nous sont parvenus, utilisent les coquillages en remplissage sur des fonds souvent vivement colorés et cernés de traits noirs. Les motifs géométriques évoquent plutôt des décors à réseau. Le plus souvent, l’emploi de cette technique est réservé au décor des plafonds et presque toujours en contexte thermal.
Ce style décoratif marque aussi clairement une mode en vogue au IIIe s. ap. J.-C et la très grande majorité des découvertes provient de riches villae. La découverte récente de trois décors, la reprise d’ensembles encore inédits et le réexamen de trouvailles anciennes permettent d’établir une cartographie des découvertes et de proposer une classification des différentes mises en œuvre de ce style régional. Nous nous proposons d’analyser la manière dont sont réalisés ces décors, dans quels contextes ils sont retrouvés, et dans quelle mesure, ils constituent ou non une adaptation des décors de nymphée ou de fontaine connus dans l’Italie du Ier s.
En outre, l’analyse malacologique complète notre connaissance des processus de collecte, de sélection et de mise en œuvre des différents coquillages. Elle représente un cas inédit de détermination spécifique des coquilles composant ces décors. Par l’étude de la thanatocénose, de la taphonomie et de la biométrie, elle met en évidence des choix privilégiés dans l’emploi de certaines espèces et interroge aussi sur les lieux et modes d’approvisionnement des coquilles utilisées. Ces coquilles correspondent-elles à de la matière première locale, sont-elles utilisées pour décorer les murs des villas par des voies commerciales ou correspondent-elles au recyclage de coquillages consommés ? Ce sont autant de questions auxquelles l’archéomalacologie répond dans cet article.
Abstract
The west of Gaul presents a group of unusual decors: coatings with shells. inlays Similar decors are known in Italy and on other sites in Gaull, but they appear however much more numerous in Armorique. First, they seem different from the classic opus musivum : shells are the only elements of encrustation at the expense of the tesserae, Egyptian blue beads, pumice stone and locaille elements. Only some decors associate the stucco with shell inlays.
This decorative style marks clearly a fashion in the IIIe century AD and the very large majority of the discoveries comes from rich villae. Malacological analyses supplement our knowledge of the processes of collection, selection of shells. By the study of the thanatocenose, taphonomy and biometry, it highlights the choices of certain species and also questions on the way of acquisition of the shells used. Do these shells correspond to local raw material, to commercial goods or o they correspond to the recycling of consumed shells?