HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jul 8, 2021
Le site de Vigneux-sur-Seine « Le Clos de la Regale » (Essonne) a ete fouille en 2007/2008 sur un... more Le site de Vigneux-sur-Seine « Le Clos de la Regale » (Essonne) a ete fouille en 2007/2008 sur une surface de 5,5 ha, prealablement a la realisation d’un amenagement pavillonnaire. La parcelle occupe un rebord de plateau borde par l’Oly, un ru affluent de la Seine, et presente une forte declivite nord-est. Le site est frequente depuis le Bronze final, avec une sepulture a incineration, a priori isolee. Ces occupations perennes ne concernent toutefois que La Tene C2 / D1, l’Antiquite et le Moyen-âge.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2018
Les occupations du second âge du Fer a Roissy-en-France "Les dessous de la Rayonnette" ... more Les occupations du second âge du Fer a Roissy-en-France "Les dessous de la Rayonnette" (Val d'Oise) Les sites ruraux du second âge du Fer dans le bassin versant du Crould en Val-d'Oise et ses marges
The rare discovery of a well-preserved miliarium-a water boiler-in a rural bath house in Gaul sug... more The rare discovery of a well-preserved miliarium-a water boiler-in a rural bath house in Gaul suggests that the technology of water supply had penetrated the remoter parts of the Roman world. Such boilers were frequently recycled for their valuable metal content. This example, by contrast, was buried close to where it once stood-perhaps in connection with the ritual deposit of complete animal carcasses around the bath house. The symbolic associations of the boiler are suggested by decorative elements including the mask of a bearded man, argued to represent Okeanos, a divine personification of the sea. The nearcomplete state of the boiler also provides new insight into the processes used in its manufacture from lead and copper alloys.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2020
L’opération de fouille de Mouroux « ZAC du Plateau de Voisins » a livré un total de 83 faits sur ... more L’opération de fouille de Mouroux « ZAC du Plateau de Voisins » a livré un total de 83 faits sur une superficie de 11 811 m2. A l’exception de quelques éléments se rattachant à des périodes antérieures et postérieures, l’occupation principale mise au jour et étudiée lors de cette fouille concerne une importante nécropole de la fin de l’époque gauloise caractérisée par des monuments constitués de petits enclos quadrangulaires. Ainsi, le diagnostic archéologique réalisé en 2013 sur la commune de Mouroux avait révélé la présence d’une occupation funéraire gauloise sur laquelle portait la prescription à l’origine de cette opération de fouille. Les résultats de ces investigations ont permis de mettre au jour un total de 19 enclos quadrangulaires à vocation funéraire organisés en deux noyaux distincts de concentration de vestiges, distant d’environ 250 m (13 en zone 1 et 6 en zone 2). Des fosses à incinérations ont été mises au jour au sein de six de ces petits enclos (E1, E4, E5, E6, E9, E10), dont une fouillée au moment du diagnostic (E4). A celles-ci s’ajoutent trois autres incinérations, cette fois localisées en dehors d’enclos fossoyés en zone 1 et 2 (inci 1015, 2001 et 2084), ainsi qu’une inhumation en zone 2 (2077). Le mobilier associé se compose principalement de récipients en céramiques, d’objets métalliques (fibules et chainette en fer, billes et tôle en alliage cuivreux), de restes animaux et plus marginalement de perles en verre, de pièces de tabletterie ainsi que de monnaies. Ces éléments présentent la caractéristique, pour leur grande majorité, d’avoir accompagnés le défunt sur le bûcher avant de faire l’objet d’un dépôt associé aux restes incinérés de ce dernier. Les éléments mobiliers orientent tous la chronologie des enclos vers LTC2-LTD1 avec un point de convergence davantage axé sur LTD1, soit à la seconde moitié du IIIe s. av. J.-C. L’inhumation semble, quant à elle, témoigner d’une perduration de cette occupation depuis LTC2 tandis qu’un dépôt de céramiques antiques vient, non pas poser un terminus ante quem à l’occupation, mais plutôt démontrer la connaissance de l’existence de cette nécropole par les populations gallo-romaines. Un double fossé linéaire (1017 et 1011) axé nord-sud ainsi que probablement d’autres segments (1020 et 3002), semblent participer à l’organisation générale de la nécropole en zone 1. En revanche, Il est difficile de rattacher les tronçons de fossé de la zone 2 à cette occupation. Ils n’ont pas livré de mobilier suffisamment tangible pour permettre de les dater. Enfin, deux possibles bâtiments pourraient venir compléter l’occupation gauloise en l’absence de vestiges diachroniques significatifs et notamment en raison de la présence d’une incinération dans l’un d’entre eux (incinération 2001 et possible bâtiment 2). Toutefois, la relation entre cette incinération et le bâtiment, à la structuration indéterminée, n’est pas établie. Le reste des vestiges comprends les indices ponctuels d’occupations néolithique (une fosse, outillages lithiques, restes de récipients en céramique), moderne (chemin) et contemporaine (bombardement de la seconde guerre mondiale) ainsi que quelques fosses indéterminées
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
La fouille, réalisée à Palaiseau entre les mois de juillet et novembre 2012, préalablement à l... more La fouille, réalisée à Palaiseau entre les mois de juillet et novembre 2012, préalablement à l'aménagement d'un bassin de rétention d'eau, au nord du centre Danone-Vitapole, a permis de mettre au jour près de 500 structures archéologiques réparties sur une parcelle de plus de 1,7 hectares. Les différents vestiges ont pu être datés du Paléolithique à l'époque Moderne/Contemporaine.Le Paléolithique est représenté par la présence d'une industrie lithique varié, comprenant un outillage de silex, retrouvé à l'état résiduel, ne permettant pas de définir clairement l'occupation, ou d'identifier un quelconque habitat. Ces vestiges provenant des phases de fouilles et du diagnostic se rattachent à la période du Paléolithique supérieur, probablement magdalénienne.La période située entre le Bronze final et le Hallstatt est attestée par la présence de quelques rares vestiges céramiques, témoignant d'une probable fréquentation du site.Retrouvés à l'état résiduel, dans quelques rares structures, ils ne permettent pas non plus de caractériser une réelle occupation.L'occupation gauloise est la plus représentée. Les vestiges de cette occupation, datés de La Tène C2 jusqu'à la période augustéenne, ont permis d'identifier un vaste établissement rural de type habitat groupé, présentant les vestiges d'un artisanat du fer conséquent.L'occupation de cet établissement couvrant plusieurs siècles, est en lien direct avec plusieurs parcelles fouillées ou diagnostiquées, situées en périphérie immédiate.A partir du Ier siècle ap. J.-C., à l'époque Gallo-romaine, on note un déclin rapide de l'occupation générale du site, bien que certaines structures fossoyées, bâties soient conservées. La présence de constructions en pierre et le comblement de plusieurs structures attestent d'une occupation plus ou moins importante jusqu'au IIIe siècle.La période médiévale semble attestée par la présence d'un réseau viaire empierré, dans la partie nord de la parcelle. Bien que plusieurs états soient notables, il est cependant difficile de proposer une datation fine. Les rares vestiges mobiliers étant situés entre le HMA et la période moderne.Enfin, d'anciens réseaux parcellaires, datés de l'époque moderne à l'époque contemporaine, ont pu être appréhendés. Ils témoignent de la mise en place du vaste réseau de drainage mis en place sur le plateau entre la fin du XVIIe et la fin du XIXe siècle
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
Le diagnostic réalisé à Dhuisy-Chamigny-Saint-Aulde, au lieu-dit "Les Effaneaux", a mis... more Le diagnostic réalisé à Dhuisy-Chamigny-Saint-Aulde, au lieu-dit "Les Effaneaux", a mis au jour des indices relatifs à des vestiges archéologiques de natures et de périodes diverses.Un paléosol incluant des concentrations de mobilier lithique a été repéré sur une vaste surface, contenant de nombreuses pièces attribuables au Paléolithique moyen.De très nombreux artefacts du Néolithique ont été trouvés lors des ouvertures et des décapages. Ils constituent un corpus diachronique mais dense, et sont en place malgré l'absence de structures afférentes clairement identifiées.Des occupations rurales atypiques, sous la forme d'unités isolées relatives à la période antique, à la fin du Moyen Âge et au début de l'époque moderne, ont été reconnues. Les éléments gallo-romains sont composés de trois zones réparties entre le Ier et le IIIe s. Un des pôles d'occupation est identifié comme un habitat. Une entité domestique des XIIIe-XIVe s. a été mise en évidence, ainsi que l'aménagement d'une zone attribuée aux XVe-XVIe s. Construite avec des éléments de démolition de bâtiment elle peut être liée à l'aménagement du cours d'eau.Enfin, la parcelle est desservie par un réseau de chemins et de fossés anciens, dont certains sont en relation avec les occupations archéologiques diagnostiquées
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
Le projet de requalification en infrastructure multimodale du tracé de la RD 36 entre les commune... more Le projet de requalification en infrastructure multimodale du tracé de la RD 36 entre les communes de Palaiseau et de Châteaufort dans les Yvelines, porté par le Conseil départemental de l'Essonne, a entraîné la prescription d'un diagnostic archéologique par le Service régional d'archéologie d'Île-de-France, sur 34 5964 m2.La première phase porte sur une superficie de 107650 m2, divisée en trois zones distinctes, qui sont situées de part et d'autre du rond-point du Christ de Saclay, et qui correspondent au tiers oriental du tracé du projet d'aménagement.L'objectif de cette opération, réalisée par l'Inrap du 9 février au 4 mars 2016, était de détecter la présence éventuelle de vestiges susceptibles de compléter la connaissance des occupations reconnues antérieurement sur le secteur, d'en caractériser la chronologie, l'étendue et l'état de conservation.Les 48 tranchées de sondages réalisées ont permis tout d'abord de documenter sur une longue section est-ouest la couverture sédimentaire du Plateau de Saclay par des sondages géomorphologiques ponctuels.Des indices d'occupation ténus des phases moyenne et finale du Néolithique ont été recueillis sous la forme de tessons de céramique découverts hors structure ou présents dans le comblement d'un fossé postérieur.Une fosse isolée, qui a livré du mobilier céramique attribuable à la Protohistoire (Bronze final), constitue le témoin unique d'une occupation dont l'étendue échappe à l'auteur du présent rapport.L'apport principal de cette opération réside dans la découverte de deux occupations du second âge du Fer. La première prend la forme d'un système complexe de cinq fossés qui forment probablement un enclos quadrangulaire dans un espace situé entre les tranchées 4 et 5. L'examen des céramiques rejetées dans ces fossés permet d'attribuer leur phase de comblement à La Tène finale.La seconde regroupe deux bas-fourneaux à scorie piégée et à réutilisation multiple, deux fosses d'extraction, dont une polylobée, et un trou de poteau. Ces structures ont livré plus d'une soixantaine de kg de scories, parois de fours et déchets métalliques. Les datations radiocarbones obtenues permettent d'affirmer qu'il s'agit du plus ancien atelier sidérurgique de ce type connu en Île-de-France pour la période de La Tène ancienne.Des vestiges du réseau viaire et parcellaire moderne, sous la forme de chemins et fossés mentionnés sur le cadastre napoléonien et les plans anciens ont également été documentés
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
Réau est une des communes de l'aménagement de Melun-Sénart situé à une trentaine de km au sud... more Réau est une des communes de l'aménagement de Melun-Sénart situé à une trentaine de km au sud-est des portes de Paris.La fouille de la zone 6 du lot 3a du parc d'activité de l'A5, a été réalisée sur une surface de 4,2 hectares répartie en deux secteurs. Cette fouille est la suite de la dizaine de diagnostics effectués sur le parc sur une surface de plus de 120 hectares et de la fouille qui vient d'être menée en zone 5, lot 4.Les périodes représentées concernent l'âge du Bronze, le Hallstatt moyen et la période médiévale. D'autres occupations de moindre importance concernent le Paléolithique, le Néolithique et la période moderne. L'occupation du Bronze final est dispersée sur une surface d'environ deux hectares. Cette occupation très lâche présente plusieurs pôles d'activité diverses : structures de combustion, fosses polylobées, un grenier à six poteaux, fosses isolées. L'interprétation de ces données demeure délicate à l'échelle du diagnostic et même d'une fouille. En prenant en compte les divers types d'occupations à l'échelle du parc d'activité, il est probable que plusieurs unités d'habitations et de leurs structures connexes agro-pastorales s'étendent sur les 190 hectares sondés.La fouille a permis d'entrevoir un type d'implantation agro-pastoral de l'âge du Bronze.Le mobilier est réduit à la céramique qui appartient aux productions de la culture du Rhin-Suisse-France orientale.Une occupation du Hallstatt moyen occupe environ 1,5 hectare.L'occupation ainsi mise en évidence se caractérise par la présence de bâtiments associés à des fosses ainsi qu'une fosse d'extraction de limon. La répartition spatiale en arc de cercles des bâtiments autour d'un espace vide forme une vaste cour. La céramique culinaire à usage domestique, rejetée de manière privilégiée dans la zone d'extraction, atteste la fonction d'habitat.L'étude de l'assemblage céramique permet de proposer une attribution chronologique au Hallstatt D1.L'occupation la plus dense correspond au premier Moyen Âge. Elle s'inscrit dans un réseau parcellaire nord/sud qui semble remonter à l'Antiquité. Aucun élément de ce réseau ne s'est transmis dans le cadastre napoléonien.Entre les périodes mérovingiennes et carolingiennes, un important atelier de forge, sans doute principalement dédié à l'épuration du fer, est en activité. La production serait destinée sous forme de produits finis, ou semi-finis pour des ateliers complémentaires, ou bien l'activité se serait déplacée de l'un à l'autre dans le cas d'un décalage chronologique. L'activité artisanale, source possible de nuisance, pourrait avoir été mise à l'écart du noyau d'habitat contemporain plus important.Sur trois secteurs, répartis régulièrement au long d'un axe est/ouest, des constructions à ossature bois peuvent avoir été édifiées dès la période mérovingienne. Il reste difficile de leur attribuer une fonction bien que la vocation agricole soit marquée. Deux de ces secteurs sont étoffés à la période carolingienne, avec en particulier un grand bâtiment cerné de deux fossés qui pourrait avoir un statut particulier.La destination des constructions carolingiennes semble avoir été plus domestique.Le secteur précédemment consacré à la forge se tourne à l'époque carolingienne vers une activité différente nécessitant l'usage de nombreux fours culinaires.Aux Xe et XIe siècles, l'occupation revêt un caractère plus domestique, avec deux ou trois unités regroupées, accompagnées de petits espaces d'activités apparemment plus diversifiées. Parmi celles-ci, il faut noter le retour de la métallurgie avec un nouvel atelier de forge.Le site cesse d'être occupé à l'aube du XIIe siècle, en même temps que le réseau paroissial semble prendre de l'ampleur. Il est alors possible que l'habitat soit déplacé vers les actuels villages d'Ourdy, ou mieux, de Réau
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
La fouille a été l'occasion de mettre en place une enquête fondée sur l'interdisciplinari... more La fouille a été l'occasion de mettre en place une enquête fondée sur l'interdisciplinarité où données archéologiques, paléoenvironnementales, géoarchéologiques, archivistiques et archéogéographiques ont été mobilisées afin de livrer une analyse multiscalaire des faits sociaux et environnementaux.Les études consacrées au mobilier, aux analyses de sédiments et autres prélèvements sont présentées dans le présent volume.Celui-ci rassemble les études du mobilier céramique attribué à la phase moderne (céramiques de consommation, mais aussi pipes en terre cuite et fusées de pétard d'artillerie) ; du mobilier en verre ; des objets métalliques, monnaies et résidus de productions métalliques ; des restes d'ossements animaux liés à la consommation carnée ; du mobilier en os travaillé. L'importance des restes de poisson dans les comblements des fosses à cuire du site a incité les auteurs à réaliser une campagne de prélèvements ambitieuse (2,5 tonnes), bien que ponctuelle, en vue d'une étude ichtyologique et dont les protocoles ont été largement concertés avec le spécialiste. A contrario, les sédiments ont été testés dans un premier temps à la recherche de graines éventuellement carbonisées ou imbibées, mais la pauvreté des échantillons dans les refus de tamis testés a amené l'équipe de fouille à abandonner le projet initial d'études carpologiques et palynologiques. La nature du sédiment gravelo-sableux et l'absence de conditions adéquates ne favorisaient pas la conservation de ce type de restes.Les analyses paléoenvironnementales et géoarchéologiques sont représentées par l'analyse technique des terres crues issues de l'escarpe du premier fort, complétée d'une analyse micromorphologique. Elles ont permis de mieux caractériser la nature et les modalités de construction du parement maçonné.Ont également été menés des analyses parasitologiques sur le contenu des latrines-tonneaux et une analyse anthracologique des refus de tamis de certaines structures de combustion permettant d'affiner la réflexion sur les essences de bois de chauffage et plus largement sur la gestion des espaces forestiers à l'époque moderne. Enfin, le volume se termine par la présentation d'une méthode de photo interprétation inspirée de pratiques mises en place pour la lecture de sites rupestres et qui permit de mettre en évidence des structures non perçues à l’œil nu lors de la fouille
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jul 8, 2021
Le site de Vigneux-sur-Seine « Le Clos de la Regale » (Essonne) a ete fouille en 2007/2008 sur un... more Le site de Vigneux-sur-Seine « Le Clos de la Regale » (Essonne) a ete fouille en 2007/2008 sur une surface de 5,5 ha, prealablement a la realisation d’un amenagement pavillonnaire. La parcelle occupe un rebord de plateau borde par l’Oly, un ru affluent de la Seine, et presente une forte declivite nord-est. Le site est frequente depuis le Bronze final, avec une sepulture a incineration, a priori isolee. Ces occupations perennes ne concernent toutefois que La Tene C2 / D1, l’Antiquite et le Moyen-âge.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2018
Les occupations du second âge du Fer a Roissy-en-France "Les dessous de la Rayonnette" ... more Les occupations du second âge du Fer a Roissy-en-France "Les dessous de la Rayonnette" (Val d'Oise) Les sites ruraux du second âge du Fer dans le bassin versant du Crould en Val-d'Oise et ses marges
The rare discovery of a well-preserved miliarium-a water boiler-in a rural bath house in Gaul sug... more The rare discovery of a well-preserved miliarium-a water boiler-in a rural bath house in Gaul suggests that the technology of water supply had penetrated the remoter parts of the Roman world. Such boilers were frequently recycled for their valuable metal content. This example, by contrast, was buried close to where it once stood-perhaps in connection with the ritual deposit of complete animal carcasses around the bath house. The symbolic associations of the boiler are suggested by decorative elements including the mask of a bearded man, argued to represent Okeanos, a divine personification of the sea. The nearcomplete state of the boiler also provides new insight into the processes used in its manufacture from lead and copper alloys.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2020
L’opération de fouille de Mouroux « ZAC du Plateau de Voisins » a livré un total de 83 faits sur ... more L’opération de fouille de Mouroux « ZAC du Plateau de Voisins » a livré un total de 83 faits sur une superficie de 11 811 m2. A l’exception de quelques éléments se rattachant à des périodes antérieures et postérieures, l’occupation principale mise au jour et étudiée lors de cette fouille concerne une importante nécropole de la fin de l’époque gauloise caractérisée par des monuments constitués de petits enclos quadrangulaires. Ainsi, le diagnostic archéologique réalisé en 2013 sur la commune de Mouroux avait révélé la présence d’une occupation funéraire gauloise sur laquelle portait la prescription à l’origine de cette opération de fouille. Les résultats de ces investigations ont permis de mettre au jour un total de 19 enclos quadrangulaires à vocation funéraire organisés en deux noyaux distincts de concentration de vestiges, distant d’environ 250 m (13 en zone 1 et 6 en zone 2). Des fosses à incinérations ont été mises au jour au sein de six de ces petits enclos (E1, E4, E5, E6, E9, E10), dont une fouillée au moment du diagnostic (E4). A celles-ci s’ajoutent trois autres incinérations, cette fois localisées en dehors d’enclos fossoyés en zone 1 et 2 (inci 1015, 2001 et 2084), ainsi qu’une inhumation en zone 2 (2077). Le mobilier associé se compose principalement de récipients en céramiques, d’objets métalliques (fibules et chainette en fer, billes et tôle en alliage cuivreux), de restes animaux et plus marginalement de perles en verre, de pièces de tabletterie ainsi que de monnaies. Ces éléments présentent la caractéristique, pour leur grande majorité, d’avoir accompagnés le défunt sur le bûcher avant de faire l’objet d’un dépôt associé aux restes incinérés de ce dernier. Les éléments mobiliers orientent tous la chronologie des enclos vers LTC2-LTD1 avec un point de convergence davantage axé sur LTD1, soit à la seconde moitié du IIIe s. av. J.-C. L’inhumation semble, quant à elle, témoigner d’une perduration de cette occupation depuis LTC2 tandis qu’un dépôt de céramiques antiques vient, non pas poser un terminus ante quem à l’occupation, mais plutôt démontrer la connaissance de l’existence de cette nécropole par les populations gallo-romaines. Un double fossé linéaire (1017 et 1011) axé nord-sud ainsi que probablement d’autres segments (1020 et 3002), semblent participer à l’organisation générale de la nécropole en zone 1. En revanche, Il est difficile de rattacher les tronçons de fossé de la zone 2 à cette occupation. Ils n’ont pas livré de mobilier suffisamment tangible pour permettre de les dater. Enfin, deux possibles bâtiments pourraient venir compléter l’occupation gauloise en l’absence de vestiges diachroniques significatifs et notamment en raison de la présence d’une incinération dans l’un d’entre eux (incinération 2001 et possible bâtiment 2). Toutefois, la relation entre cette incinération et le bâtiment, à la structuration indéterminée, n’est pas établie. Le reste des vestiges comprends les indices ponctuels d’occupations néolithique (une fosse, outillages lithiques, restes de récipients en céramique), moderne (chemin) et contemporaine (bombardement de la seconde guerre mondiale) ainsi que quelques fosses indéterminées
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
La fouille, réalisée à Palaiseau entre les mois de juillet et novembre 2012, préalablement à l... more La fouille, réalisée à Palaiseau entre les mois de juillet et novembre 2012, préalablement à l'aménagement d'un bassin de rétention d'eau, au nord du centre Danone-Vitapole, a permis de mettre au jour près de 500 structures archéologiques réparties sur une parcelle de plus de 1,7 hectares. Les différents vestiges ont pu être datés du Paléolithique à l'époque Moderne/Contemporaine.Le Paléolithique est représenté par la présence d'une industrie lithique varié, comprenant un outillage de silex, retrouvé à l'état résiduel, ne permettant pas de définir clairement l'occupation, ou d'identifier un quelconque habitat. Ces vestiges provenant des phases de fouilles et du diagnostic se rattachent à la période du Paléolithique supérieur, probablement magdalénienne.La période située entre le Bronze final et le Hallstatt est attestée par la présence de quelques rares vestiges céramiques, témoignant d'une probable fréquentation du site.Retrouvés à l'état résiduel, dans quelques rares structures, ils ne permettent pas non plus de caractériser une réelle occupation.L'occupation gauloise est la plus représentée. Les vestiges de cette occupation, datés de La Tène C2 jusqu'à la période augustéenne, ont permis d'identifier un vaste établissement rural de type habitat groupé, présentant les vestiges d'un artisanat du fer conséquent.L'occupation de cet établissement couvrant plusieurs siècles, est en lien direct avec plusieurs parcelles fouillées ou diagnostiquées, situées en périphérie immédiate.A partir du Ier siècle ap. J.-C., à l'époque Gallo-romaine, on note un déclin rapide de l'occupation générale du site, bien que certaines structures fossoyées, bâties soient conservées. La présence de constructions en pierre et le comblement de plusieurs structures attestent d'une occupation plus ou moins importante jusqu'au IIIe siècle.La période médiévale semble attestée par la présence d'un réseau viaire empierré, dans la partie nord de la parcelle. Bien que plusieurs états soient notables, il est cependant difficile de proposer une datation fine. Les rares vestiges mobiliers étant situés entre le HMA et la période moderne.Enfin, d'anciens réseaux parcellaires, datés de l'époque moderne à l'époque contemporaine, ont pu être appréhendés. Ils témoignent de la mise en place du vaste réseau de drainage mis en place sur le plateau entre la fin du XVIIe et la fin du XIXe siècle
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
Le diagnostic réalisé à Dhuisy-Chamigny-Saint-Aulde, au lieu-dit "Les Effaneaux", a mis... more Le diagnostic réalisé à Dhuisy-Chamigny-Saint-Aulde, au lieu-dit "Les Effaneaux", a mis au jour des indices relatifs à des vestiges archéologiques de natures et de périodes diverses.Un paléosol incluant des concentrations de mobilier lithique a été repéré sur une vaste surface, contenant de nombreuses pièces attribuables au Paléolithique moyen.De très nombreux artefacts du Néolithique ont été trouvés lors des ouvertures et des décapages. Ils constituent un corpus diachronique mais dense, et sont en place malgré l'absence de structures afférentes clairement identifiées.Des occupations rurales atypiques, sous la forme d'unités isolées relatives à la période antique, à la fin du Moyen Âge et au début de l'époque moderne, ont été reconnues. Les éléments gallo-romains sont composés de trois zones réparties entre le Ier et le IIIe s. Un des pôles d'occupation est identifié comme un habitat. Une entité domestique des XIIIe-XIVe s. a été mise en évidence, ainsi que l'aménagement d'une zone attribuée aux XVe-XVIe s. Construite avec des éléments de démolition de bâtiment elle peut être liée à l'aménagement du cours d'eau.Enfin, la parcelle est desservie par un réseau de chemins et de fossés anciens, dont certains sont en relation avec les occupations archéologiques diagnostiquées
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
Le projet de requalification en infrastructure multimodale du tracé de la RD 36 entre les commune... more Le projet de requalification en infrastructure multimodale du tracé de la RD 36 entre les communes de Palaiseau et de Châteaufort dans les Yvelines, porté par le Conseil départemental de l'Essonne, a entraîné la prescription d'un diagnostic archéologique par le Service régional d'archéologie d'Île-de-France, sur 34 5964 m2.La première phase porte sur une superficie de 107650 m2, divisée en trois zones distinctes, qui sont situées de part et d'autre du rond-point du Christ de Saclay, et qui correspondent au tiers oriental du tracé du projet d'aménagement.L'objectif de cette opération, réalisée par l'Inrap du 9 février au 4 mars 2016, était de détecter la présence éventuelle de vestiges susceptibles de compléter la connaissance des occupations reconnues antérieurement sur le secteur, d'en caractériser la chronologie, l'étendue et l'état de conservation.Les 48 tranchées de sondages réalisées ont permis tout d'abord de documenter sur une longue section est-ouest la couverture sédimentaire du Plateau de Saclay par des sondages géomorphologiques ponctuels.Des indices d'occupation ténus des phases moyenne et finale du Néolithique ont été recueillis sous la forme de tessons de céramique découverts hors structure ou présents dans le comblement d'un fossé postérieur.Une fosse isolée, qui a livré du mobilier céramique attribuable à la Protohistoire (Bronze final), constitue le témoin unique d'une occupation dont l'étendue échappe à l'auteur du présent rapport.L'apport principal de cette opération réside dans la découverte de deux occupations du second âge du Fer. La première prend la forme d'un système complexe de cinq fossés qui forment probablement un enclos quadrangulaire dans un espace situé entre les tranchées 4 et 5. L'examen des céramiques rejetées dans ces fossés permet d'attribuer leur phase de comblement à La Tène finale.La seconde regroupe deux bas-fourneaux à scorie piégée et à réutilisation multiple, deux fosses d'extraction, dont une polylobée, et un trou de poteau. Ces structures ont livré plus d'une soixantaine de kg de scories, parois de fours et déchets métalliques. Les datations radiocarbones obtenues permettent d'affirmer qu'il s'agit du plus ancien atelier sidérurgique de ce type connu en Île-de-France pour la période de La Tène ancienne.Des vestiges du réseau viaire et parcellaire moderne, sous la forme de chemins et fossés mentionnés sur le cadastre napoléonien et les plans anciens ont également été documentés
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
Réau est une des communes de l'aménagement de Melun-Sénart situé à une trentaine de km au sud... more Réau est une des communes de l'aménagement de Melun-Sénart situé à une trentaine de km au sud-est des portes de Paris.La fouille de la zone 6 du lot 3a du parc d'activité de l'A5, a été réalisée sur une surface de 4,2 hectares répartie en deux secteurs. Cette fouille est la suite de la dizaine de diagnostics effectués sur le parc sur une surface de plus de 120 hectares et de la fouille qui vient d'être menée en zone 5, lot 4.Les périodes représentées concernent l'âge du Bronze, le Hallstatt moyen et la période médiévale. D'autres occupations de moindre importance concernent le Paléolithique, le Néolithique et la période moderne. L'occupation du Bronze final est dispersée sur une surface d'environ deux hectares. Cette occupation très lâche présente plusieurs pôles d'activité diverses : structures de combustion, fosses polylobées, un grenier à six poteaux, fosses isolées. L'interprétation de ces données demeure délicate à l'échelle du diagnostic et même d'une fouille. En prenant en compte les divers types d'occupations à l'échelle du parc d'activité, il est probable que plusieurs unités d'habitations et de leurs structures connexes agro-pastorales s'étendent sur les 190 hectares sondés.La fouille a permis d'entrevoir un type d'implantation agro-pastoral de l'âge du Bronze.Le mobilier est réduit à la céramique qui appartient aux productions de la culture du Rhin-Suisse-France orientale.Une occupation du Hallstatt moyen occupe environ 1,5 hectare.L'occupation ainsi mise en évidence se caractérise par la présence de bâtiments associés à des fosses ainsi qu'une fosse d'extraction de limon. La répartition spatiale en arc de cercles des bâtiments autour d'un espace vide forme une vaste cour. La céramique culinaire à usage domestique, rejetée de manière privilégiée dans la zone d'extraction, atteste la fonction d'habitat.L'étude de l'assemblage céramique permet de proposer une attribution chronologique au Hallstatt D1.L'occupation la plus dense correspond au premier Moyen Âge. Elle s'inscrit dans un réseau parcellaire nord/sud qui semble remonter à l'Antiquité. Aucun élément de ce réseau ne s'est transmis dans le cadastre napoléonien.Entre les périodes mérovingiennes et carolingiennes, un important atelier de forge, sans doute principalement dédié à l'épuration du fer, est en activité. La production serait destinée sous forme de produits finis, ou semi-finis pour des ateliers complémentaires, ou bien l'activité se serait déplacée de l'un à l'autre dans le cas d'un décalage chronologique. L'activité artisanale, source possible de nuisance, pourrait avoir été mise à l'écart du noyau d'habitat contemporain plus important.Sur trois secteurs, répartis régulièrement au long d'un axe est/ouest, des constructions à ossature bois peuvent avoir été édifiées dès la période mérovingienne. Il reste difficile de leur attribuer une fonction bien que la vocation agricole soit marquée. Deux de ces secteurs sont étoffés à la période carolingienne, avec en particulier un grand bâtiment cerné de deux fossés qui pourrait avoir un statut particulier.La destination des constructions carolingiennes semble avoir été plus domestique.Le secteur précédemment consacré à la forge se tourne à l'époque carolingienne vers une activité différente nécessitant l'usage de nombreux fours culinaires.Aux Xe et XIe siècles, l'occupation revêt un caractère plus domestique, avec deux ou trois unités regroupées, accompagnées de petits espaces d'activités apparemment plus diversifiées. Parmi celles-ci, il faut noter le retour de la métallurgie avec un nouvel atelier de forge.Le site cesse d'être occupé à l'aube du XIIe siècle, en même temps que le réseau paroissial semble prendre de l'ampleur. Il est alors possible que l'habitat soit déplacé vers les actuels villages d'Ourdy, ou mieux, de Réau
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
La fouille a été l'occasion de mettre en place une enquête fondée sur l'interdisciplinari... more La fouille a été l'occasion de mettre en place une enquête fondée sur l'interdisciplinarité où données archéologiques, paléoenvironnementales, géoarchéologiques, archivistiques et archéogéographiques ont été mobilisées afin de livrer une analyse multiscalaire des faits sociaux et environnementaux.Les études consacrées au mobilier, aux analyses de sédiments et autres prélèvements sont présentées dans le présent volume.Celui-ci rassemble les études du mobilier céramique attribué à la phase moderne (céramiques de consommation, mais aussi pipes en terre cuite et fusées de pétard d'artillerie) ; du mobilier en verre ; des objets métalliques, monnaies et résidus de productions métalliques ; des restes d'ossements animaux liés à la consommation carnée ; du mobilier en os travaillé. L'importance des restes de poisson dans les comblements des fosses à cuire du site a incité les auteurs à réaliser une campagne de prélèvements ambitieuse (2,5 tonnes), bien que ponctuelle, en vue d'une étude ichtyologique et dont les protocoles ont été largement concertés avec le spécialiste. A contrario, les sédiments ont été testés dans un premier temps à la recherche de graines éventuellement carbonisées ou imbibées, mais la pauvreté des échantillons dans les refus de tamis testés a amené l'équipe de fouille à abandonner le projet initial d'études carpologiques et palynologiques. La nature du sédiment gravelo-sableux et l'absence de conditions adéquates ne favorisaient pas la conservation de ce type de restes.Les analyses paléoenvironnementales et géoarchéologiques sont représentées par l'analyse technique des terres crues issues de l'escarpe du premier fort, complétée d'une analyse micromorphologique. Elles ont permis de mieux caractériser la nature et les modalités de construction du parement maçonné.Ont également été menés des analyses parasitologiques sur le contenu des latrines-tonneaux et une analyse anthracologique des refus de tamis de certaines structures de combustion permettant d'affiner la réflexion sur les essences de bois de chauffage et plus largement sur la gestion des espaces forestiers à l'époque moderne. Enfin, le volume se termine par la présentation d'une méthode de photo interprétation inspirée de pratiques mises en place pour la lecture de sites rupestres et qui permit de mettre en évidence des structures non perçues à l’œil nu lors de la fouille
Communication lors du colloque international Les réparations de la Préhistoire à nos jours : cult... more Communication lors du colloque international Les réparations de la Préhistoire à nos jours : cultures techniques et savoir-faire/Technical cultures of repair, from Prehistory to the Present Day. Paris, 26-28 juin 2019
Communication lors du XIIIe colloque de l'association AGER. Outillage et équipement mobilier des ... more Communication lors du XIIIe colloque de l'association AGER. Outillage et équipement mobilier des activités agropastorales en Gaule (IIe s. av.-VIe s. de n.-e.). Dijon, MSH de l’Université de Bourgogne 9-10 octobre 2018 organisé par M. Kasprzyk et N. Tisserand.
Les récents progrès de la recherche, portés par le développement de l’archéologie préventive, ont entraîné un intérêt renouvelé pour l’étude des campagnes. La multiplication des fouilles d’établissements ruraux lors de grands décapages (aéroports, carrières, etc.), couvrant un large panel allant des établissements les plus modestes aux villae les plus grandes, a apporté une quantité de données nouvelles, sur les bâtiments, les structures et les outils nécessaires aux activités et au fonctionnement des domaines d’Ile-de-France.
Dans ce contexte, l’outillage mérite une attention toute particulière en raison des informations qu’il transmet sur la variété des activités pratiquées au sein des exploitations. Pourtant, force est de reconnaître que « la caisse à outils » des domaines ruraux reste encore bien souvent délicate à définir. Si les corpus d’instruments de toutes sortes ne cessent d’augmenter avec la multiplication des fouilles et si des découvertes occasionnelles apportent parfois des éclairages remarquables sur telle ou telle activité, il est pourtant évident qu’à l’échelle d’un établissement le nombre de découvertes est souvent peu représentatif. Ce constat ne saurait toutefois demeurer en l’état et il importe de dégager aujourd’hui de nouvelles pistes de recherche tirant parti d’une approche élargie des découvertes, notamment en proposant des synthèses et en replaçant l’outil dans le processus technique des activités pratiquées dans les établissements ruraux.
À partir d’une base de données comportant plus de 50 sites et plus de 300 outils, l’objectif de cette communication est de présenter le panel d’outils découvert par l’archéologie en Ile-de-France. Une meilleure caractérisation de chaque type d’équipements mobiliers permet d’affiner la compréhension des activités et des pratiques agropastorales des domaines et d’éventuellement identifier des similitudes et des différences entre les différentes unités paysagères de cet espace (Pays de France, Hurepoix, Bassée, etc.).
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Papers by luc leconte
Paris, 26-28 juin 2019
Les récents progrès de la recherche, portés par le développement de l’archéologie préventive, ont entraîné un intérêt renouvelé pour l’étude des campagnes. La multiplication des fouilles d’établissements ruraux lors de grands décapages (aéroports, carrières, etc.), couvrant un large panel allant des établissements les plus modestes aux villae les plus grandes, a apporté une quantité de données nouvelles, sur les bâtiments, les structures et les outils nécessaires aux activités et au fonctionnement des domaines d’Ile-de-France.
Dans ce contexte, l’outillage mérite une attention toute particulière en raison des informations qu’il transmet sur la variété des activités pratiquées au sein des exploitations. Pourtant, force est de reconnaître que « la caisse à outils » des domaines ruraux reste encore bien souvent délicate à définir. Si les corpus d’instruments de toutes sortes ne cessent d’augmenter avec la multiplication des fouilles et si des découvertes occasionnelles apportent parfois des éclairages remarquables sur telle ou telle activité, il est pourtant évident qu’à l’échelle d’un établissement le nombre de découvertes est souvent peu représentatif. Ce constat ne saurait toutefois demeurer en l’état et il importe de dégager aujourd’hui de nouvelles pistes de recherche tirant parti d’une approche élargie des découvertes, notamment en proposant des synthèses et en replaçant l’outil dans le processus technique des activités pratiquées dans les établissements ruraux.
À partir d’une base de données comportant plus de 50 sites et plus de 300 outils, l’objectif de cette communication est de présenter le panel d’outils découvert par l’archéologie en Ile-de-France. Une meilleure caractérisation de chaque type d’équipements mobiliers permet d’affiner la compréhension des activités et des pratiques agropastorales des domaines et d’éventuellement identifier des similitudes et des différences entre les différentes unités paysagères de cet espace (Pays de France, Hurepoix, Bassée, etc.).