David Martens
Associate Professor at KULeuven
Member of the MDRN group (www.mdrn.be).
Director of the website www.litteraturesmodesdemploi.org
Editor of Interférences littéraires/Literaire interferenties. Multilingual e-journal for Literary Studies (www.interferenceslitteraires.be/en)
Member of the MDRN group (www.mdrn.be).
Director of the website www.litteraturesmodesdemploi.org
Editor of Interférences littéraires/Literaire interferenties. Multilingual e-journal for Literary Studies (www.interferenceslitteraires.be/en)
less
Related Authors
Audra Skukauskaite
University of Central Florida
Zoe Ververopoulou
Aristotle University of Thessaloniki
Benjamin Isakhan
Deakin University
Andrea Peto
Central European University
Dennis Duncan
University College London
Marc Champagne
Kwantlen Polytechnic University
David Seamon
Kansas State University
Remo Caponi
University of Cologne
Armando Marques-Guedes
UNL - New University of Lisbon
John Sutton
Macquarie University
InterestsView All (81)
Uploads
Papers by David Martens
Reprise dans une version légèrement réduite, et sous un autre titre par Bozar à Bruxelles, cette exposition n’est certes pas focalisée sur la littérature et le livre. Elle leur accorde toutefois une place, celle que leur a faite dans son parcours ce touche-à-tout résolu, dont le rapport à l’espace livresque présente des visages multiples et variés, de celui de romancier à celui d’éditeur en passant par ceux de photographe et de maquettiste, et même « commentateur », puisque Marker a publié les commentaires de ses documentaires, que l’on sait très écrits, en volume et dans des revues de cinéma. Dans son rapport à la chose imprimée, Marker est, comme dans le reste de son travail, une figure qui endosse volontiers tous les rôles avec enthousiasme.
Outre l'aperçu de 2 pages à lire ici, voir le texte intégral publié dans L'Atelier de Fabula: http://www.fabula.org/atelier.php?Photo_de_l%27auteur
Outre les 2 premières pages données à lire ici, voir l'intégralité du texte publié dans L'Atelier de Fabula: http://www.fabula.org/atelier.php?Photo_de_l%27auteur.
Reprise dans une version légèrement réduite, et sous un autre titre par Bozar à Bruxelles, cette exposition n’est certes pas focalisée sur la littérature et le livre. Elle leur accorde toutefois une place, celle que leur a faite dans son parcours ce touche-à-tout résolu, dont le rapport à l’espace livresque présente des visages multiples et variés, de celui de romancier à celui d’éditeur en passant par ceux de photographe et de maquettiste, et même « commentateur », puisque Marker a publié les commentaires de ses documentaires, que l’on sait très écrits, en volume et dans des revues de cinéma. Dans son rapport à la chose imprimée, Marker est, comme dans le reste de son travail, une figure qui endosse volontiers tous les rôles avec enthousiasme.
Outre l'aperçu de 2 pages à lire ici, voir le texte intégral publié dans L'Atelier de Fabula: http://www.fabula.org/atelier.php?Photo_de_l%27auteur
Outre les 2 premières pages données à lire ici, voir l'intégralité du texte publié dans L'Atelier de Fabula: http://www.fabula.org/atelier.php?Photo_de_l%27auteur.
Visiter l'exposition : http://www.litteraturesmodesdemploi.org/exposition/ergy-landau-a-livres-ouverts/
Cette participation périphérique peut se décliner de différentes façons, mais qui toutes ont trait à l’auctorialité et au fait que ces genres peuvent être associés, prioritairement ou non, à d’autres domaines, du journalisme au cinéma en passant par l’histoire, la critique ou encore la littérature touristique.
La finalité de ce séminaire de recherche sera de rendre compte de la façon dont, du XIXe siècle à nos jours, certains genres non foncièrement littéraires (biographie, essais, portraits de pays, scénario, anthologies, manuels d’écriture…) sont conduits à négocier leur relation d’appartenance problématique, parce que partielle et conditionnelle, à la chose littéraire.
Chaque séance du séminaire correspondra à une double session : en matinée, des chercheurs de MDRN présenteront un exposé relatif à un genre particulier et un invité spécialiste du genre en question assurera un rôle de répondant ; dans l’après-midi, le chercheur invité présentera une conférence de portée plus générale portant sur le genre faisant l’objet de la journée.
Rythmée par l’alternance d’exposés, de moments de dialogues et de performances, cette journée s’articule autour d’ateliers (workshops) dont le but est de produire un « délivrable » à présenter en fin de processus. Chaque atelier a la possibilité d’interrompre les moments de travail collectifs, de façon à soumettre à l’ensemble des participants une question, un problème.
Rassemblant des personnalités de différentes disciplines (chercheurs, artistes, étudiants, scénographes etc.), chaque atelier dispose en outre du soutien et des compétences artistiques et techniques propres aux différentes pratiques enseignées à l’ENSAV - La Cambre pour réaliser son projet.
Se pencher sur l’hybridité des genres littéraires revient à tenter d’éclairer à nouveaux frais l’identité du discours littéraire et son fonctionnement concret, qui relève de son inscription dans un champ de discours et de pratiques plus large que la seule littérature. En effet, les genres en fonction desquels les œuvres littéraires tendent à l’hybridation ne sont pas tous littéraires, loin s’en faut. La généricité se joue dès lors non seulement dans la trame des textes eux-mêmes, mais aussi, corollairement, dans la rencontre avec d’autres types de discours, d’autres médiums que le seul espace livresque, qui fournissent à la littérature leur propres répertoires de formes et de normes génériques. Partant de ce constat, cette rencontre se concentrera sur l’étude de trois niveaux interdépendants d’hybridation générique des œuvres littéraires : Hybridations textuelles, hybridations discursives et hybridations médiatiques.
Les relations entre la littérature et la photographie suscitent depuis 2000 au moins un intérêt croissant. Outre des études transversales (Ortel, Thélot, Edwards, Grojnowski, Brunet), le champ de recherche a été cartographié notamment par le colloque de Cerisy de 2007 (Littérature et photographie). Les portraits photographiques de l’écrivain apparaissent en revanche comme l’un des aspects les moins explorés des relations entre photographie et littérature. Pourtant, si la photographie a eu un impact déterminé sur les modes de diffusion, de médiatisation et de patrimonialisation de la littérature, c’est dans la mesure où elle est devenue l’un des principaux vecteurs de son iconographie. Elle a ainsi donné de la présence aux écrivains - mais aussi fait voir leurs lieux de vie, objets familiers ou encore manuscrits -, selon de nouveaux principes esthétiques et dans des contextes de diffusion diversifiés (livres, journaux, sphère privée...).
Pour faire droit à la multiplicité des enjeux soulevés par ce type d’images, il s’agit d’étudier la façon dont la photographie s’empare du littéraire et le fait matière à représentation figurative, mais aussi, corollairement, d’examiner comment la littérature, et les écrivains en particulier, usent de ces images. De façon à rendre compte des formes et usages divers assignés aux photographies d’écrivains ainsi que de leurs enjeux, le colloque invite spécialistes de la littérature et historiens de l’art et de la photographie à envisager ensemble les problèmes théoriques et historiques qu’elles soulèvent, du milieu du XIXe siècle à nos jours.
médiatisation exponentielle des sociétés, les entretiens
d’écrivains tendent à se multiplier. Eu égard à leur lisibilité,
leur brièveté ainsi qu’à leurs lieux de diffusion, ils comptent
parmi les productions textuelles largement répandues de la
modernité récente. Si pour les écrivains du XIXe siècle,
l’entretien n’est qu’un phénomène récent, importé
d’Amérique et considéré par d’aucuns comme une mode
éphémère, pour les écrivains qui suivent au contraire, il
devient une donne en fonction de laquelle ils sont tenus de
se positionner, dans un rapport plus ou moins étroit avec
l’actualité.
Depuis près de deux siècles, les entretiens d’écrivain ont
contribué à des mutations spécifiques du champ littéraire et
de la représentation de la littérature et de la figure d’écrivain
en dehors de l’espace étroitement livresque. Pourtant, sinon
dans leurs premiers développements, les entretiens
d’écrivains ne furent que relativement peu étudiés jusqu’ici.
L’objet de ce colloque sera d’analyser ces textes et prises de
parole mixtes, au croisement de divers champs du savoir,
dans leur diversité de formes et de pratiques, leur évolution
mais aussi leurs enjeux – d’une langue-culture à une autre et
d’une époque dépourvue de techniques d’enregistrement au
multimédia contemporain, en passant par un siècle qui fut
celui de la radio et de la télévision.
From the end of the 19th century up to the present day, due
to the substantial increase in media coverage in society, the
number of interviews with writers has shown a marked
tendency to rise. Because they read easily, are usually brief
and are disseminated over a great variety of publishing
sites, interviews rank amongst the most widespread forms
of text in the last two centuries. Whilst for the writers of
the 19th century the interview was but a recent
phenomenon, imported from America and considered by
some to be merely a passing fad, for the writers of later
generations, on the other hand, it became a starting-point
in relation to which they felt obliged to take a position, in a
way that was fairly closely connected with the events of
their time.
For over two centuries, interviews with writers have
contributed to a number of specific transformations in the
field of literature. They have challenged the ways literature
and (the images of the) writers are represented outside of
the narrow confines of books. Yet, hitherto relatively little
research has been done on interviews with writers, except
with regard to the earliest developments of this type of text.
The aim of this conference will be to analyse the literary
interview – this combination of texts in diverse forms and
practices, situated at the intersection of various fields of
knowledge. In particular we want to examine the evolution
and the transmission of the interview, not only from one
language-and-culture to another, but also from one
medium - in periods devoid of recording technology – to
the contemporary age of multimedia, examining along the
way the intervening century of radio and television?
Le présent colloque a pour objectif de cartographier les enjeux de la pratique pseudonymique dans la littérature française, depuis la première modernité (XVIe-XVIIe siècles) jusqu’à la période contemporaine. Il vise à interroger la diversité de stratégies pseudonymiques mises en oeuvre au cours d’une période durant laquelle la figure de l’écrivain et le champ littéraire acquièrent progressivement leur autonomie. Il s’agit en conséquence d’étudier les interactions entre les usages et les enjeux de la pseudonymie littéraire et la transformation au cours des derniers siècles de ce discours particulier que constitue la littérature.
Ce colloque visera à éclairer ce qui sous-tend les modalités et les enjeux de la figuration de l’écrivain, compris comme l’auteur de textes, littéraires en particulier, mais également comme le produit d’une construction socio-culturelle historiquement et médiatiquement déterminée.
La pratique de l’entretien fait son apparition sur les ondes dès les années 1920 ; les Radio-Dialogues de Frédéric Lefèvre sur Radio-Paris de 1930 à 1940, dérivés de sa célèbre série Une heure avec… publiée dans Les Nouvelles littéraires, lui donnent son premier lustre. Le genre est particulièrement florissant dans les années 1950, qui voient naître à la fois le phénomène médiatiquement majeur des entretiens-feuilletons et l’entrée en scène de la télévision en noir et blanc, associant les écrivains dans son grand rendez-vous littéraire Lectures pour tous (1953-1968). Dans les années 1970-1980, radio et télévision se partagent les deux séries d’entretiens culturels les plus populaires : Radioscopie de Jacques Chancel sur France Inter (1968-1982, 1988-1990) et Apostrophes de Bernard Pivot sur Antenne 2 (1975-1990). Les années 1980 marquent un tournant majeur dans cette histoire à épisodes : si les écrivains continuent de répondre aux sollicitations de ces deux médias « historiques », les émissions culturelles grand public leur font indéniablement moins de place, tandis que les émissions purement littéraires se raréfient hors de France Culture, transformée malgré elle en radio de niche. Une page se tourne alors.
Ce dossier a choisi de s’intéresser à l’étape qui suit celle de l’après-guerre et que, en considérant comme indicateur l’évolution institutionnelle du format le plus original et spécifique du médium, l’entretien-feuilleton, on peut identifier aux années 1960-1985. Deux dates en marquent symboliquement le début et la fin : la naissance de France Culture à la toute fin de 1963, la réforme de la chaîne à la rentrée 1984.
Pour faire droit à la diversité des formes d’entretien rencontrées, les études sont réparties en deux volets. Le premier revient sur l’entretien-feuilleton, Inventée par Jean Amrouche en 1949, cette forme explose au début des années 1950 grâce au succès des entretiens Léautaud/Mallet et Claudel/Amrouche, en s’ouvrant déjà à des formules variées, avant d’entrer dans une phase plus routinière… Ce qui ne l’empêche cependant pas de perdurer deux décennies encore, sur un format souvent réduit oscillant entre quatre et douze émissions, jusqu’à la stabilisation en 1985 au format d’À voix nue (cinq émissions sur une semaine). Durant la deuxième partie de son existence, à une époque, elle bénéficie désormais d’une tradition relativement bien fixée, qui conditionne les usages des écrivains aussi bien que des hommes de radio, tout en s’ouvrant à des renouvellements et à un véritable foisonnement (dont témoigne l'inventaire proposé dans le dossier). Le second volet du dossier est consacré aux émissions d’entretiens dans lesquelles les écrivains sont des intervenants potentiels, une forme sérielle d’entretien, donc, qui fait revenir non pas le couple de l’écrivain et de son intervieweur mais l’intervieweur seulement (producteur(s) de l’émission, animateur(s), chroniqueur(s)…). Ces émissions manifestent la richesse des usages et combinaisons possibles de l’entretien d’écrivain dans les médias audiovisuels, avec d’un côté des émissions exclusivement littéraires et d’autres d’ambition plus généraliste ; avec aussi des émissions uniquement constituées d’entretien(s) (avec lectures ou citations de livres), de l’autre celles qui incluent seulement, à des endroits variables, une séquence dialoguée.
De Max Jacob (Alexander Dickow) à Benjamin Jordane (David Martens) en passant par Pierre-Albert Birot (Anne Reverseau), Oscar Kokoschka et Karl Kraus (Klaus Speidel), André Breton (Noémie Suisse), Abraham Schwarz-Abrys (Anouck Cape), Maurice Gilliams et Gaston Burssens (Matthieu Sergier), et, enfin, last but not least, Roland Barthes (Magali Nachtergael), le panel proposé traverse le XXe siècle. Il se concentre en particulier sur des cas de figure qui mettent en jeu certaines des principales tensions à l’oeuvre dans le domaine des iconographies de l’écrivain, à travers le fil rouge de la reprise en main, par les auteurs eux-mêmes, de la production et de la diffusion de leurs images.
Proposals are to be sent to Myriam Boucharenc (mboucharenc@sfr.fr) Laurence Guellec (laurence.guellec@parisdescartes.fr), David Martens (david.martens@kuleuven.be) and Françoise Galle (fgalle63gmail.com) before June 15, 2015. They should contain an abstract of approximately 300 words, in addition to a short biography that indicates the institution you are affiliated to as well as your research interests. The selection of the proposals will be concluded on June 30. The final versions of the articles are to be sent, by e-mail, before September 30, 2015. Two experts will evaluate your articles. The issue is set to be published in February 2016.
L'enregistrement de cette conférence est disponible sur la forge de l'Université de Caen : http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/forge/3849
Ce volume participe d’un genre particulièrement en vogue après la Seconde Guerre mondiale. Le portrait de pays donnera lieu à plusieurs collections d’albums richement pourvus en images, essentiellement photographiques, et faisant fréquemment intervenir des écrivains. Ce type d’ouvrage, qui suppose une interaction entre le textuel et l’iconographique, implique fréquemment d’une interaction entre intervenants. Dès lors, des disparités sont susceptibles d'apparaître, sur le plan générique notamment, et de laisser des traces dans la configuration des ouvrages.
Dans le cas du Brésil de Manzon et Cendrars, si la dimension documentaire des photographies du premier paraît prégnante, le texte du second répond mal aux attentes induites par le genre. Dans ce portrait de pays quelque peu décevant du point de vue informatif, l'essentiel semble se jouer ailleurs, et notamment dans le déplacement de la fonction dévolue au photographique par le texte de Cendrars, qui non seulement préface l’album de photo, selon le principe de la collection, mais qui annote en outre ces images de façon à leur faire servir au tombeau littéraire qu’il conçoit pour son mécène et ami brésilien Paulo Prado, dédicataire de sa préface.
Entretien radio : "1947, une année charnière pour la littérature", La Première (RTBF), "Un jour dans l'histoire", Laurent Dehossay, à propos de 1947. Almanach littéraire, s. dir. David Martens, Bart Van Den Bossche & MDRN, Bruxelles, Les Impressions Nouvelles, 2017.
https://www.rtbf.be/lapremiere/article/detail_1947-une-annee-charniere-pour-la-litterature?id=9744417
A écouter sur : http://www.espace-livres.be/Secrets-d-ecrivains-de-David?rtr=y
De l’essentiel qui s’impose tout de suite à l’attention (Gide, Malraux, Malaparte, Mann, Sartre…), de futurs chefs-d’œuvre qui passent inaperçus (Robert Antelme, Primo Levi), des œuvres tombées dans l’oubli, des revues et prix littéraires prestigieux à des curiosa ici redécouvertes, des événements individuels (emprisonnements, retours d’exil, polémiques…) aux grands enjeux sociaux de l’époque (mémoire de la Shoah, péril atomique, début de la guerre froide…), l’objectif de ce livre est de faire revivre dans toute sa diversité une année littéraire dont le présent était très différent de ce qu'en a retenu la postérité.
L’ouvrage se présente comme une coupe histologique dans le continuum de l’actualité littéraire et culturelle d’une année déterminante dans l’histoire de la littérature européenne. Cet almanach abondamment illustré plonge le lecteur, à travers 47 articles, au sein de l’écosystème de l’année 1947, comme si, lecteur à cette époque, il découvrait, au jour le jour, la littérature en train de se faire.
une fascination structurante sur les écrivains. Poursuivant l’interrogation conduite dans le premier tome de 'Lettres de noblesse', consacré au XIXe siècle, cet ouvrage étudie l’imaginaire nobiliaire dans la littérature française du XXe siècle.
Ceci n’est pas un simple livre d’entretiens (ces livres ne manquent pas), mais un livre d’entretiens sur les entretiens (le premier du genre à notre connaissance). Il ne s’agissait pas tant d’interroger les écrivains sur leurs livres etsur leur pratique de l’écriture, que sur l’instrument même dont ils se servent pour en parler. Afin de faire de cet ouvrage une véritable enquête, nous avons préparé deux questionnaires de base, divisés en plusieurs rubriques. Le premier de ces questionnaires était destiné aux écrivains, le second aux intervieweurs, à charge pour chaque intervieweur de s’adapter à son interlocuteur.
Entretien autour de l'ouvrage à écouter sur Espace Livres : http://www.espace-livres.be/Secrets-d-ecrivains-de-David?rtr=y
Dans cette perspective, l’écrivain n’est pas un produit uniquement littéraire : il se trouve constitué par un faisceau de discours et d’images issus d’autres domaines que la littérature, et qui lui impriment leur marque. Qu’en est-il de l’écrivain lorsqu’il fait l’objet de discours journalistiques, philosophiques, psychologiques…, ou de représentations picturales, photographiques, cinématographiques... ? À quoi un écrivain s’emploie-t-il et quels emplois lui assigne-t-on ? En fonction de quels objectifs, dans quels contextes ? À quoi se trouve-t-il employé par d’autres discours ou supports de représentations et selon quelles finalités ? Sur le plan artistique, par exemple, pourquoi peindre, sculpter, photographier ou filmer des écrivains ? Comment comprendre le recours de la philosophie ou de la psychanalyse à des textes littéraires, à des figures d’écrivains particulières ou au paradigme de « l’écrivain » ? Quelle en est la nécessité propre à la discipline ou au média ? En quoi ces productions déterminent-elles l’image de l’écrivain et interagissent-elles avec ses conditions de travail et les modalités mêmes de sa création ?
C’est ces interrogations que le présent ouvrage, qui constitue le catalogue de l'exposition Écrivains : modes d'emploi (http://www.musee-mariemont.be), aspire à répondre.
Comment donne-t-on à voir les écrivains ? Quels aspects sont-ils convoqués et à quelles fins, dans quels types de discours (politique, philosophique, psychologique, religieux...) ? Comment les arts graphiques, la photographie, le cinéma, les performances... contribuent-ils à l'appréhension des auteurs ? Dans quelle mesure et pourquoi une vision particulière d'un écrivain peut-elle, à un moment, s'imposer, disparaître, s'éloigner du discours auctorial ? Quelles sont les formes d'iddolâtrie ou d'iconoclasme que les figurations traduisent, et selon quelles axiologies ?
C'est à ces interrogations, qui mettent en question ce qu'est la littérature et ce que sont les écrivains, que se consacrent les contributions rassemblées dans le présent ouvrage.
The historical side of the project will study the history of the collections in terms of their relation to the larger French literary scene. These illustrated biographies represent a new literary format (small size), based on the interaction between multiple genres (biography, portrait, critical essay and anthology), along with a rich iconography. Accordingly, from a more theoretical perspective then, the project will analyse the way in which these works function in terms of genres and mediological and socio-literary constraints.
The study of collections of works that have been neglected in the field of literary studies, despite having been widely diffused in the second half of the 20th century. The project will apply a diversity of methodologies, including the history of the book and history of literature, discourse analysis, mediology, iconographic analysis and sociology. As such, this project will help deepen the theory on the author in literature as well as the study of genres, particularly in their interactions and in their relationship with the medium.
The project aims at bringing to light how referring to cinema enabled literature to redefine its role and prerogatives, in opposition to the cinematographic model (autonomisation) or in rapprochement with it. It will also explore narrative and lyrical forms inspired by cinema (cine-novels, cinematographic poems), as well as the way writers became involved in cinema (from various forms of collaborations to film directing itself).
The project’s originality lies in its globalizing perspective. It will attempt to establish a system entailing various forms of positioning for literature vis-a-vis cinema. The whole range of narrative and poetical genres will be considered and their mutations taken into account. Moreover, the project will include all the writers belonging to the avant-gardes, notably modernist and surrealist writers, as well as authors deemed minor.
C’est ces interrogations qu'a tenté de répondre l'exposition dont on trouvera ici le guide du visiteur, en français et en néerlandais.
Interférences littéraires - literaire interferenties publishes two issues per year, in six different languages (German, English, French, Italian, Dutch and Spanish). It comprises thematic issues as well as single articles, all dealing with the multiple 'interferences' which have shaped and transformed literary discourse . The historical era covered by the journal is modernity in the broad sense of the term, from the 16th century to the present. The 18th century saw the emergence of the concept of literature as we know it today, yet a full understanding of this development requires a broader historical framework, which will of course be further specified or limited according to the topics addressed.
MDRN was founded in 2011 by Jan Baetens, Sascha Bru, Dirk de Geest, David Martens and Bart Van Den Bossche with a double aim: to further our understanding of literature in the modernist period, and, more generally, to develop a multidimensional and functionalist approach to change in modern Western European literature.
The lab's work and projects are supported by a variety of funding bodies. The lab annually hosts conferences, lectures and workshops, and further organizes exhibitions. This website reports on past and upcoming initiatives as well as on the team's publications.
Depuis septembre 2016, le site héberge une revue, L’Exporateur littéraire : carnet de visites, qui publie un agenda des expositions (http://litteraturesmodesdemploi.org/catalogue/veille-des-expositions) et des comptes rendus critiques d’expositions ayant trait à la littérature (http://www.litteraturesmodesdemploi.org/exposition/lexporateur-litt%C3%A9raire-carnet-de-visites), rassemblés en revue une fois par an.
L’objectif de cette nouvelle revue est d’interroger la présence de la littérature dans les expositions. Elle constitue un observatoire des pratiques d’exposition du littéraire dans le domaine muséal, physique ou virtuel, et se présente comme un espace de description et de réflexion quant à la façon dont elle est abordée et présentée au public.
Les personnes désireuses de contribuer à L’Exporateur littéraire sont invitées à prendre contact avec la rédaction. Les comptes rendus seront soumis à l’appréciation du comité de rédaction de la revue. De même, si vous souhaitez ajouter une exposition à notre agenda, merci de nous écrire à exporateurlitteraire@gmail.com.
L’Exporateur littéraire
Responsable de la rédaction : Anne Reverseau
Comité de rédaction : Sofiane Laghouati, David Martens & Anne Reverseau
13 octobre : Maison Julien Gracq, Saint-Florent-le-vieil
Il s'agit ici de s'interroger sur le rôle que joue l'autochtonie dans la constitution de l'image des auteurs en étudiant les formes de la commémoration et la constitution de communautés de lecteurs à l'échelle locale. On s'attachera dans le même temps aux usages que ces communautés peuvent faire de l'image d'auteur dans la constitution de l'image d'une ville et à la manière dont ce canon littéraire défini par l'appropriation de figures auctoriales locales informe la mémoire collective de la littérature.
Journées
Ancrage littéraire et commémoration
Jeudi 12 octobre
à la Maison des Sciences de l'Homme Ange-Guépin,
5 allée Jacques Berque, Nantes
9h00 Introduction
Mathilde Labbé (Université de Nantes)
« L’ancrage du littéraire dans les territoires : patrimoine et rôle des communautés »
09h20 Géographie littéraire et géographie de la littérature
Anne Reverseau (KU Leuven)
« La résidence comme "greffe" de l’écrivain sur un territoire »
Géraldine Molina (Université de Nantes)
« La coproduction de la ville et de la littérature : fabrique urbaine de la littérature et fabrique littéraire des espaces urbains. Une perspective de géographie de la littérature »
David Martens (KU Leuven)
« Le portrait de pays : un genre à vocation patrimoniale »
10h20 Discussion
10h50 Pause
11h00 Parcours littéraires et ressources numériques
Aurélie Adler (Université de Picardie-Jules Verne)
« Le projet Ancrages – passages : la Picardie et ses écrivains »
Irvin Raschel (Université de Nantes)
« Le projet ReNom : la carte et les territoires »
11h40 Discussion
Déjeuner
14h Usages numériques du patrimoine
Philippe Cottier (Université de Nantes)
« La conception collective de ressources pour l'enseignement et ses enjeux »
Florent Laroche(Ecole centrale de Nantes)
« L'utilisation du numérique pour comprendre le patrimoine : entre modèles 3D et modèles sémantiques »
14h30 Echange animé par Philippe Cottier, Florent Laroche et Vincent Tourre (Ecole centrale de Nantes).
16h Pause
16h15 Table ronde animée par Mathilde Labbé et Françoise Nicol (Université de Nantes) : patrimoine architectural et patrimoine littéraire
Agnès Marcetteau (Musée Jules Verne et la Bibliothèque municipale de Nantes), Emmanuelle Garcia (Mobilis), Cathie Barreau (Comité littéraire et artistique de la Maison Julien Gracq)
17h15 Discussion
Vendredi 13 octobre
à la Maison Julien Gracq,
1 rue du Grenier à sel, Saint-Florent-le-Vieil
8h15 Accueil puis visite guidée de la Maison Julien Gracq, par Étienne Brochard
9h15 Territorialisations de la fiction
Jean-Marie Privat (Université de Lorraine)
« Communautés de lecteurs ou lectures communales. Le cas de Ry/Bovary »
Marianne Duflot (Université Rennes 2)
« Claude Ponti, jardin d’enfance »
9h45 Discussion
10h15 Patrimonialisation de figures auctoriales
Emmanuelle Bousquet (Université de Nantes)
« La patrimonialisation des auteurs au sein de l’université : le cas de Michel Chaillou »
Nathalie Grande (Université de Nantes)
« Deux figures du matrimoine : patrimonialisation comparée de deux grandes autrices du XVIIe siècle, Mme de Lafayette et Mme de Sévigné »
10h45 Discussion
11h15 Pause
11h30 Questions d'échelle
Pascale Kuntz (Polytech Nantes)
« Visualisation et SHS »
Laurent Devisme (ENSA Nantes)
« Cultures territoriales, liens aux lieux et codage du territoire – ressources et pièges de l’échelle locale »
12h10 Discussion
Déjeuner
14h30 : Visite de l'exposition Mémoires enfouies d'Yves Piquet à l'Abbaye mauriste
Manifestation organisée dans le cadre du programme de recherche « Littérature et mémoire collective », soutenue par le CPER DI2L2S, le laboratoire l'Antique, le Moderne (L'AMO, Université de Nantes) et la Maison Julien Gracq
Organisation : Mathilde Labbé