Matylda Gierszewska-Noszczyńska & Lutz Grunwald (Hrsg.), Zwischen Machtzentren und Produktionsorten. Wirtschaftsaspekte von der römischen Epoche bis in das Hochmittelalter am Rhein und in seinen Nachbarregionen. RGZM – Tagungen 45, 2021
Nach dem Ende der Römerherrschaft blieben die römischen Verwaltungsstrukturen bestehen. Andernach... more Nach dem Ende der Römerherrschaft blieben die römischen Verwaltungsstrukturen bestehen. Andernach und Mayen waren weiterhin jeweils Zentralort eines fiscus. In Mayen wurde bis in die Karolingerzeit kontinuierlich Keramik in römischer Tradition hergestellt und weithin exportiert, dann der Exportraum noch ausgeweitet. Exporte zeigen, dass der Mühlsteinabbau bei Mayen nie völlig zum Erliegen kam und gegen 700 wieder gesteigert wurde. Auch Mühlsteine scheint man zunächst in römischer Tradition produziert zu haben. Tuff wurde noch unter Valentinian I. für Zwecke des Festungsbaus und für die Herstellung von Sarkophagen bis in die erste Hälfte des 5. Jahrhunderts abgebaut. Außerhalb der Städte deuten Siedlungen wie die von Mayen-Hausen und einige Gräberfelder auf eine kontinuierliche Besiedlung zwischen Römerzeit und frühem Mittelalter. Manche Bestattungen lassen erkennen, dass einige Personen an römischen Sitten festhielten und die alte Sachkultur wertschätzten. In Andernach belegen zahlreiche Grabinschriften aus dem Gräberfeld »An der Landsegnung« eine gebildete städtische Gesellschaftsschicht, die weiterhin Latein lesen und schreiben konnte.
----------
The Industrial Area between Mayen and Andernach in Roman Times and the Early Middle Ages
After the end of Roman rule, the Roman administrative structures remained in place. Andernach and Mayen each continued to be the central location of a fiscus. In Mayen, pottery was continuously produced in the Roman tradition and widely exported until the Carolingian period, then the export area was further expanded. Exports show that millstone mining at Mayen never came to a complete standstill and was increased again around 700. Millstones also seem to have been produced initially in the Roman tradition. Tuff was still being quarried under Valentinian I for purposes of fortress construction and for the manufacture of sarcophagi until the first half of the 5th century. Outside the towns, settlements such as that of Mayen-Hausen and some burial grounds indicate continuous settlement between Roman times and the Early Middle Ages. Some burials indicate that some people adhered to Roman customs and valued the old material culture. In Andernach, numerous grave inscriptions from the cemetery »An der Landsegnung« attest to an educated urban social class that was still able to read and write Latin.
----------
La zone industrielle entre Mayen et Andernach à l’époque romaine et au Haut Moyen Âge
Après la fin de la domination romaine, les structures administratives romaines sont restées en place. Andernach et Mayen ont continué à être chacune le lieu central d’un fiscus. À Mayen, la poterie a été produite de manière continue dans la tradition romaine et largement exportée jusqu’à la période carolingienne, puis la zone d’exportation s’est encore étendue. Les exportations montrent que l’exploitation des meules à Mayen n’a jamais été complètement interrompue et qu’elle s’est encore accrue vers 700. Les meules semblent également avoir été produites initialement dans la tradition romaine. Sous Valentinian Ier, l’extraction du tuf pour la construction de forteresses et la fabrication de sarcophages se poursuit jusqu’à la première moitié du 5e siècle. En dehors des villes, des établissements tels que celui de Mayen-Hausen et certains cimetières indiquent une occupation continue entre l’époque romaine et le début du Moyen Âge. Certaines sépultures indiquent que quelques personnes adhéraient aux coutumes romaines et appréciaient l’ancienne culture matérielle. À Andernach, les nombreuses inscriptions funéraires du cimetière » An der Landsegnung « témoignent de l’existence d’une classe sociale urbaine éduquée qui savait encore lire et écrire le latin.
Uploads
Papers by Lutz Grunwald
----------
The Industrial Area between Mayen and Andernach in Roman Times and the Early Middle Ages
After the end of Roman rule, the Roman administrative structures remained in place. Andernach and Mayen each continued to be the central location of a fiscus. In Mayen, pottery was continuously produced in the Roman tradition and widely exported until the Carolingian period, then the export area was further expanded. Exports show that millstone mining at Mayen never came to a complete standstill and was increased again around 700. Millstones also seem to have been produced initially in the Roman tradition. Tuff was still being quarried under Valentinian I for purposes of fortress construction and for the manufacture of sarcophagi until the first half of the 5th century. Outside the towns, settlements such as that of Mayen-Hausen and some burial grounds indicate continuous settlement between Roman times and the Early Middle Ages. Some burials indicate that some people adhered to Roman customs and valued the old material culture. In Andernach, numerous grave inscriptions from the cemetery »An der Landsegnung« attest to an educated urban social class that was still able to read and write Latin.
----------
La zone industrielle entre Mayen et Andernach à l’époque romaine et au Haut Moyen Âge
Après la fin de la domination romaine, les structures administratives romaines sont restées en place. Andernach et Mayen ont continué à être chacune le lieu central d’un fiscus. À Mayen, la poterie a été produite de manière continue dans la tradition romaine et largement exportée jusqu’à la période carolingienne, puis la zone d’exportation s’est encore étendue. Les exportations montrent que l’exploitation des meules à Mayen n’a jamais été complètement interrompue et qu’elle s’est encore accrue vers 700. Les meules semblent également avoir été produites initialement dans la tradition romaine. Sous Valentinian Ier, l’extraction du tuf pour la construction de forteresses et la fabrication de sarcophages se poursuit jusqu’à la première moitié du 5e siècle. En dehors des villes, des établissements tels que celui de Mayen-Hausen et certains cimetières indiquent une occupation continue entre l’époque romaine et le début du Moyen Âge. Certaines sépultures indiquent que quelques personnes adhéraient aux coutumes romaines et appréciaient l’ancienne culture matérielle. À Andernach, les nombreuses inscriptions funéraires du cimetière » An der Landsegnung « témoignent de l’existence d’une classe sociale urbaine éduquée qui savait encore lire et écrire le latin.
*****
La zone industrielle entre Andernach et Mayen, un exemple de continuité de l'époque romaine jusqu'au début du Moyen Âge
*****
Dans la région industrielle de l'Eifel de l'Est, pendant la transition entre la fin de l'Antiquité et le début du Moyen Âge, on constate une continuité dans la production de céramique en argile et de meules en lave basaltique. On peut bien saisir une production ininterrompue, bien que réduite aux 6e et 7e siècles. Dans le cas du tuf, l'extraction de pierres pour la construction a disparu à l'époque mérovingienne, tandis que la production de sarcophages s'est poursuivie. Pour les poteries, les meules et les sarcophages, on constate une continuité dans la morphologie des produits fabriqués. Comme le montre l'exemple d'Andernach, les villes ont été peuplées de manière continue et les cimetières ont été occupés sans interruption. Pour les habitations rurales, on constate une continuité - même si elle est un peu réduite en surface - par une succession sans lacune d'habitations sur un espace restreint et par l'occupation des nécropoles au-delà de la limite de l'époque. Apparemment, le fait de disposer d'une desserte routière était un avantage important pour la survie d'une habitation.
*****
The industrial area between Andernach and Mayen as an example of continuity from the Roman era to the early Middle Ages
*****
In the antique and early medieval industrial area in the Eastern Eifel, continuity in the production of pottery from clay and millstones from basalt lava is evident at the transition from Late Antiquity to the Early Middle Ages. A continuous, albeit slightly reduced export of both product groups in the 6th century can be seen clearly. In the case of tuff, the extraction of building stone ceased in the Merovingian period while the production of sarcophagi continued. Continuity can also be seen for pottery, millstones and sarcophagi in the design of the manufactured products. As the case of Andernach shows, the towns were continuously inhabited and cemeteries were used without interruption. For rural settlements, continuity – somewhat reduced in terms of area – can be discerned in the form of an unbroken succession of settlements in a confined area and the continued use of cemeteries beyond the boundaries of the epoch. It appears that the accessibility of a road was an important locational advantage for the continued existence of a settlement.
können folgendermaßen zusammengefasst
werden: Die Zusammenstellung der angewandten
Technologie zur Konstruktion der Brennanlagen
zeigt zunächst deutlich, dass alles andere als eine
homogene oder klar lineare Entwicklung, ausgehend
von stehenden Öfen hin zu liegenden Öfen,
existiert. Für Mayen als Standort von Großtöpfereien,
deren Exportradius je nach Epoche variierte,
zeichnet sich ein ähnliches Bild wie an anderen
Standorten ab. Eine eindeutige technologische Entwicklung der
Töpferöfen ist nicht zu postulieren. Existierten in Mayen bis zum
8. Jahrhundert ausschließlich stehende Öfen, so ist mit dem Einsetzen
der ersten liegenden Öfen um 800/1. Hälfte 9. Jahrhundert kein
abruptes Ende der stehenden Öfen zu verzeichnen. Wohl noch bis
in das 11. Jahrhundert bleiben stehende Öfen Teil der angewandten
Ofentechnologie. Parallel sind liegende Öfen mit dem Verständnis
der ‘Feuerungsarchitektur’ stehender Öfen konstruiert und eingesetzt
worden, bis in Mayen im 12. Jahrhundert wohl nur noch
liegende Öfen vorherrschten. Ob der Auslöser bei der Konstruktion
liegender Öfen nun die immer wieder formulierte Temperatursteigerung
und höhere Brennendtemperatur auf dem Weg zum
Steinzeug gewesen ist, kann aus ofentechnologischer Sicht so nicht
behauptet werden. In stehenden Öfen können ebenfalls hohe Temperaturen
erzeugt werden, wenn auch nachweislich zu Lasten der
Brennanlage. Die Temperaturnutzung und thermische Auslastung
der Brennanlage ist bei liegenden Öfen im Hinblick auf eine stete
Keramikproduktion mit höheren Temperaturen aber wohl deutlich
besser. Es wird aber nicht nur ein Einzelaspekt ausschlaggebend
gewesen sein, um eine Änderung des Ofenbauprinzips begründen
zu können. Allein über die überlieferten und teils schlecht erhaltenen
Ofengrundrisse, die nur Teil eines technischen Systems der
Keramikherstellung sind, wird man sich dieser Problematik nicht
nähern können. Brennanlagen sind eher komplexer Natur. Es bedarf
zukünftig sowohl eines genauen Blickes auf die Waren- und
Produktspektren der jeweiligen Zeithorizonte, als auch auf die Rohbzw.
Werkstoffressourcen und auf belastbare Daten aus experimentalarchäologischen
Versuchsreihen zu Brennanlagen, um die sich
abzeichnenden Fragestellungen zu klären.
Mayener Töpfereien hat ein reger Austausch stattgefunden.
Unmittelbar ist dies an den Glashäfen aus Mayener
Ware festzustellen, die in den Kölner Glaswerkstätten
gefunden wurden. Sie lassen sich dort besonders mit
der am deutlichsten vertretenen Produktionsperiode
der 2. Hälfte des 5. und des 6. Jahrhunderts n. Chr.
verbinden. Der wirtschaftliche Kontakt bestand somit
trotz der politischen Umwälzungen dieser Zeit unvermindert
fort. Eine Herstellung von „technischer Keramik“
für den Gebrauch als Glashäfen ist für Mayen
sowohl in der Spätantike als auch im Frühmittelalter
durch Gefäße aus den Glasproduktionsstätten nachgewiesen.
Formal sind die Kölner Glashäfen Wölbwandtöpfe,
die der zeitgenössischen Gebrauchskeramik entsprechen,
jedoch stark verbrannt sind. In späterer Zeit
wurden die Glashäfen eher in anderen Töpfereien wie
z. B. im Vorgebirge im Umland von Bonn hergestellt.
Eine grobe chemische Zuordnung der untersuchten
Mayener Gläser lässt zwar sowohl eine Herkunft aus
den Werkstätten des Hambacher Forstes als auch Köln
zu. Da die Glasproduktion im Hambacher Forst aber
spätestens in der Mitte des 5. Jahrhunderts endet und
die Gläser aus Mayen frühestens in die 2. Hälfte des
5. Jahrhunderts zu datieren sind, ist einer Herstellung
im Hambacher Forst auszuschließen. D. h. sie wurden
mit hoher Wahrscheinlichkeit in Köln hergestellt. Eine
detaillierte chemische Klassifizierung, auch unter Berücksichtigung
der Datierung, stützt diesen Befund.
Die Kölner Glashandwerker konnten ihre Gefäße in
Mayen absetzen. Aus der Töpfereisiedlung stammen
Glockenbecher und Schalen, die der Verwendung von
Mayener Keramik als Glashäfen zeitlich entsprechen,
während in den Gräberfeldern in Mayen und der Pellenz
die späteren Sturzbecher und Tummler dominieren.
Sturzbecher, die allgemein die zahlenmäßig größte
Gefäßform darstellen, in den Kölner Glaswerkstätten
aber weniger gefunden wurden, sind in diesen Gräberfeldern
ebenfalls in geringerer Zahl vorhanden als die
Tummler. Der 1986/87 entdeckte Tummler aus dem
Mayener Grubenhaus 2 gehört noch in dieselbe Zeit
wie die Glashäfen aus Mayener Keramik am Kölner
Hafen. Für den Glockentummler aus Grubenhaus 43
ist ein chronologischer Zusammenhang mit der Nutzung
Mayener Gefäße als Glashafen in Köln eher unwahrscheinlich,
da diese in der 2. Hälfte des 8. und im
9. Jahrhundert selten vorkommen. Für die in Mayen
entdeckten Glasgefäße ist jedoch eine Anlieferung aus
Köln über den dortigen Hafen sowie jenen von Andernach
zum Mayener Abnehmer anzunehmen. Für
Mayen bleibt die Frage nach einer lokalen Glasproduktion
letztendlich aber weiterhin ungeklärt, scheint nun
aber immer umwahrscheinlicher zu werden.
Im Jahr 2014 wurde ein Keramikbrennofen aus dem 5./6. Jh. n. Chr. unter Einbeziehung keramiktechnologischer Aspekte rekonstruiert und auf seine Leistungsfähigkeit hin erprobt. Die Studien fanden in Mayen,
am Kompetenzbereich für Experimentelle Archäologie und dem Kompetenzbereich Vulkanologie, Archäologie und Technik des Römisch-Germanischen Zentralmuseums in Kooperation mit den Fachschulen für Keramikgestaltung und Keramiktechnik in Höhr-Grenzhausen, statt. Darüber hinaus waren noch selbständige, an historischen Arbeitstechniken interessierte Töpferinnen beteiligt. Dieser Aufsatz stellt den Nachbau sowie die Ergebnisse des ersten Experimentalbrandes vor und gibt einen Ausblick auf die weiteren Forschungen: So werden u. a. Rekonstruktionsentscheidungen unter archäologischen und keramiktechnologischen Gesichtspunkten diskutiert und begründet. Ferner werden Dokumentations- und Messparameter vorgestellt. Erste Erkenntnisse über die Leistungsfähigkeit des Ofens stehen am Ende der Präsentation. Die Untersuchungen zum spätantiken Mayener Schachtofen sind Bestandteil einer Langzeitstudie: Mit den Brennversuchen zur Mayener Ofentechnologie soll erstmals in
Mitteleuropa die Technologie einer Keramikindustrie umfassend evaluiert werden.
----------
The Industrial Area between Mayen and Andernach in Roman Times and the Early Middle Ages
After the end of Roman rule, the Roman administrative structures remained in place. Andernach and Mayen each continued to be the central location of a fiscus. In Mayen, pottery was continuously produced in the Roman tradition and widely exported until the Carolingian period, then the export area was further expanded. Exports show that millstone mining at Mayen never came to a complete standstill and was increased again around 700. Millstones also seem to have been produced initially in the Roman tradition. Tuff was still being quarried under Valentinian I for purposes of fortress construction and for the manufacture of sarcophagi until the first half of the 5th century. Outside the towns, settlements such as that of Mayen-Hausen and some burial grounds indicate continuous settlement between Roman times and the Early Middle Ages. Some burials indicate that some people adhered to Roman customs and valued the old material culture. In Andernach, numerous grave inscriptions from the cemetery »An der Landsegnung« attest to an educated urban social class that was still able to read and write Latin.
----------
La zone industrielle entre Mayen et Andernach à l’époque romaine et au Haut Moyen Âge
Après la fin de la domination romaine, les structures administratives romaines sont restées en place. Andernach et Mayen ont continué à être chacune le lieu central d’un fiscus. À Mayen, la poterie a été produite de manière continue dans la tradition romaine et largement exportée jusqu’à la période carolingienne, puis la zone d’exportation s’est encore étendue. Les exportations montrent que l’exploitation des meules à Mayen n’a jamais été complètement interrompue et qu’elle s’est encore accrue vers 700. Les meules semblent également avoir été produites initialement dans la tradition romaine. Sous Valentinian Ier, l’extraction du tuf pour la construction de forteresses et la fabrication de sarcophages se poursuit jusqu’à la première moitié du 5e siècle. En dehors des villes, des établissements tels que celui de Mayen-Hausen et certains cimetières indiquent une occupation continue entre l’époque romaine et le début du Moyen Âge. Certaines sépultures indiquent que quelques personnes adhéraient aux coutumes romaines et appréciaient l’ancienne culture matérielle. À Andernach, les nombreuses inscriptions funéraires du cimetière » An der Landsegnung « témoignent de l’existence d’une classe sociale urbaine éduquée qui savait encore lire et écrire le latin.
*****
La zone industrielle entre Andernach et Mayen, un exemple de continuité de l'époque romaine jusqu'au début du Moyen Âge
*****
Dans la région industrielle de l'Eifel de l'Est, pendant la transition entre la fin de l'Antiquité et le début du Moyen Âge, on constate une continuité dans la production de céramique en argile et de meules en lave basaltique. On peut bien saisir une production ininterrompue, bien que réduite aux 6e et 7e siècles. Dans le cas du tuf, l'extraction de pierres pour la construction a disparu à l'époque mérovingienne, tandis que la production de sarcophages s'est poursuivie. Pour les poteries, les meules et les sarcophages, on constate une continuité dans la morphologie des produits fabriqués. Comme le montre l'exemple d'Andernach, les villes ont été peuplées de manière continue et les cimetières ont été occupés sans interruption. Pour les habitations rurales, on constate une continuité - même si elle est un peu réduite en surface - par une succession sans lacune d'habitations sur un espace restreint et par l'occupation des nécropoles au-delà de la limite de l'époque. Apparemment, le fait de disposer d'une desserte routière était un avantage important pour la survie d'une habitation.
*****
The industrial area between Andernach and Mayen as an example of continuity from the Roman era to the early Middle Ages
*****
In the antique and early medieval industrial area in the Eastern Eifel, continuity in the production of pottery from clay and millstones from basalt lava is evident at the transition from Late Antiquity to the Early Middle Ages. A continuous, albeit slightly reduced export of both product groups in the 6th century can be seen clearly. In the case of tuff, the extraction of building stone ceased in the Merovingian period while the production of sarcophagi continued. Continuity can also be seen for pottery, millstones and sarcophagi in the design of the manufactured products. As the case of Andernach shows, the towns were continuously inhabited and cemeteries were used without interruption. For rural settlements, continuity – somewhat reduced in terms of area – can be discerned in the form of an unbroken succession of settlements in a confined area and the continued use of cemeteries beyond the boundaries of the epoch. It appears that the accessibility of a road was an important locational advantage for the continued existence of a settlement.
können folgendermaßen zusammengefasst
werden: Die Zusammenstellung der angewandten
Technologie zur Konstruktion der Brennanlagen
zeigt zunächst deutlich, dass alles andere als eine
homogene oder klar lineare Entwicklung, ausgehend
von stehenden Öfen hin zu liegenden Öfen,
existiert. Für Mayen als Standort von Großtöpfereien,
deren Exportradius je nach Epoche variierte,
zeichnet sich ein ähnliches Bild wie an anderen
Standorten ab. Eine eindeutige technologische Entwicklung der
Töpferöfen ist nicht zu postulieren. Existierten in Mayen bis zum
8. Jahrhundert ausschließlich stehende Öfen, so ist mit dem Einsetzen
der ersten liegenden Öfen um 800/1. Hälfte 9. Jahrhundert kein
abruptes Ende der stehenden Öfen zu verzeichnen. Wohl noch bis
in das 11. Jahrhundert bleiben stehende Öfen Teil der angewandten
Ofentechnologie. Parallel sind liegende Öfen mit dem Verständnis
der ‘Feuerungsarchitektur’ stehender Öfen konstruiert und eingesetzt
worden, bis in Mayen im 12. Jahrhundert wohl nur noch
liegende Öfen vorherrschten. Ob der Auslöser bei der Konstruktion
liegender Öfen nun die immer wieder formulierte Temperatursteigerung
und höhere Brennendtemperatur auf dem Weg zum
Steinzeug gewesen ist, kann aus ofentechnologischer Sicht so nicht
behauptet werden. In stehenden Öfen können ebenfalls hohe Temperaturen
erzeugt werden, wenn auch nachweislich zu Lasten der
Brennanlage. Die Temperaturnutzung und thermische Auslastung
der Brennanlage ist bei liegenden Öfen im Hinblick auf eine stete
Keramikproduktion mit höheren Temperaturen aber wohl deutlich
besser. Es wird aber nicht nur ein Einzelaspekt ausschlaggebend
gewesen sein, um eine Änderung des Ofenbauprinzips begründen
zu können. Allein über die überlieferten und teils schlecht erhaltenen
Ofengrundrisse, die nur Teil eines technischen Systems der
Keramikherstellung sind, wird man sich dieser Problematik nicht
nähern können. Brennanlagen sind eher komplexer Natur. Es bedarf
zukünftig sowohl eines genauen Blickes auf die Waren- und
Produktspektren der jeweiligen Zeithorizonte, als auch auf die Rohbzw.
Werkstoffressourcen und auf belastbare Daten aus experimentalarchäologischen
Versuchsreihen zu Brennanlagen, um die sich
abzeichnenden Fragestellungen zu klären.
Mayener Töpfereien hat ein reger Austausch stattgefunden.
Unmittelbar ist dies an den Glashäfen aus Mayener
Ware festzustellen, die in den Kölner Glaswerkstätten
gefunden wurden. Sie lassen sich dort besonders mit
der am deutlichsten vertretenen Produktionsperiode
der 2. Hälfte des 5. und des 6. Jahrhunderts n. Chr.
verbinden. Der wirtschaftliche Kontakt bestand somit
trotz der politischen Umwälzungen dieser Zeit unvermindert
fort. Eine Herstellung von „technischer Keramik“
für den Gebrauch als Glashäfen ist für Mayen
sowohl in der Spätantike als auch im Frühmittelalter
durch Gefäße aus den Glasproduktionsstätten nachgewiesen.
Formal sind die Kölner Glashäfen Wölbwandtöpfe,
die der zeitgenössischen Gebrauchskeramik entsprechen,
jedoch stark verbrannt sind. In späterer Zeit
wurden die Glashäfen eher in anderen Töpfereien wie
z. B. im Vorgebirge im Umland von Bonn hergestellt.
Eine grobe chemische Zuordnung der untersuchten
Mayener Gläser lässt zwar sowohl eine Herkunft aus
den Werkstätten des Hambacher Forstes als auch Köln
zu. Da die Glasproduktion im Hambacher Forst aber
spätestens in der Mitte des 5. Jahrhunderts endet und
die Gläser aus Mayen frühestens in die 2. Hälfte des
5. Jahrhunderts zu datieren sind, ist einer Herstellung
im Hambacher Forst auszuschließen. D. h. sie wurden
mit hoher Wahrscheinlichkeit in Köln hergestellt. Eine
detaillierte chemische Klassifizierung, auch unter Berücksichtigung
der Datierung, stützt diesen Befund.
Die Kölner Glashandwerker konnten ihre Gefäße in
Mayen absetzen. Aus der Töpfereisiedlung stammen
Glockenbecher und Schalen, die der Verwendung von
Mayener Keramik als Glashäfen zeitlich entsprechen,
während in den Gräberfeldern in Mayen und der Pellenz
die späteren Sturzbecher und Tummler dominieren.
Sturzbecher, die allgemein die zahlenmäßig größte
Gefäßform darstellen, in den Kölner Glaswerkstätten
aber weniger gefunden wurden, sind in diesen Gräberfeldern
ebenfalls in geringerer Zahl vorhanden als die
Tummler. Der 1986/87 entdeckte Tummler aus dem
Mayener Grubenhaus 2 gehört noch in dieselbe Zeit
wie die Glashäfen aus Mayener Keramik am Kölner
Hafen. Für den Glockentummler aus Grubenhaus 43
ist ein chronologischer Zusammenhang mit der Nutzung
Mayener Gefäße als Glashafen in Köln eher unwahrscheinlich,
da diese in der 2. Hälfte des 8. und im
9. Jahrhundert selten vorkommen. Für die in Mayen
entdeckten Glasgefäße ist jedoch eine Anlieferung aus
Köln über den dortigen Hafen sowie jenen von Andernach
zum Mayener Abnehmer anzunehmen. Für
Mayen bleibt die Frage nach einer lokalen Glasproduktion
letztendlich aber weiterhin ungeklärt, scheint nun
aber immer umwahrscheinlicher zu werden.
Im Jahr 2014 wurde ein Keramikbrennofen aus dem 5./6. Jh. n. Chr. unter Einbeziehung keramiktechnologischer Aspekte rekonstruiert und auf seine Leistungsfähigkeit hin erprobt. Die Studien fanden in Mayen,
am Kompetenzbereich für Experimentelle Archäologie und dem Kompetenzbereich Vulkanologie, Archäologie und Technik des Römisch-Germanischen Zentralmuseums in Kooperation mit den Fachschulen für Keramikgestaltung und Keramiktechnik in Höhr-Grenzhausen, statt. Darüber hinaus waren noch selbständige, an historischen Arbeitstechniken interessierte Töpferinnen beteiligt. Dieser Aufsatz stellt den Nachbau sowie die Ergebnisse des ersten Experimentalbrandes vor und gibt einen Ausblick auf die weiteren Forschungen: So werden u. a. Rekonstruktionsentscheidungen unter archäologischen und keramiktechnologischen Gesichtspunkten diskutiert und begründet. Ferner werden Dokumentations- und Messparameter vorgestellt. Erste Erkenntnisse über die Leistungsfähigkeit des Ofens stehen am Ende der Präsentation. Die Untersuchungen zum spätantiken Mayener Schachtofen sind Bestandteil einer Langzeitstudie: Mit den Brennversuchen zur Mayener Ofentechnologie soll erstmals in
Mitteleuropa die Technologie einer Keramikindustrie umfassend evaluiert werden.