Papers by Guillaume Sibertin-Blanc
Dans un entretien tardif au cours duquel la suggestion lui est faite de distinguer dans son parco... more Dans un entretien tardif au cours duquel la suggestion lui est faite de distinguer dans son parcours intellectuel trois périodes principales, Gilles Deleuze trouve l'occasion d'évoquer les circonstances de ses principaux engagements politiques : Ce qui m'intéressait [dans les années 1960], c'était les créations collectives plutôt que les représentations. Dans les « institutions », il y a tout un mouvement qui se distingue à la fois des lois et des contrats […]. Une sorte de passage à la politique, je l'ai fait pour mon compte, avec Mai 1968, à mesure que je prenais contact avec des problèmes précis, grâce à Guattari, grâce à Foucault, grâce à Elie Sanbar 1 .
Filmer les frontières, éds. Corinne Maury, Philippe Ragel, 2016
Distribution électronique Cairn.info pour Presses universitaires de Vincennes. Distribution élect... more Distribution électronique Cairn.info pour Presses universitaires de Vincennes. Distribution électronique Cairn.info pour Presses universitaires de Vincennes. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/filmer-les-frontieres-9782842924591-page-19.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Meta: Research in Hermeneutics, Phenomenology, and Practical Philosophy, Vol XV, no. 1, 2023
URL : https://www.metajournal.org/article_details.php?id=511
This paper aims to articulate Jud... more URL : https://www.metajournal.org/article_details.php?id=511
This paper aims to articulate Judith Butler’s thought on the “powers of grief” to some debates on the functions of theater in the political field. This articulation involves revisiting a whole section of the contemporary scene that has confronted the political institution of loss and analyzing from a Butlerian perspective the politics of theatrical representation called by the mechanisms of exclusion of certain lives outside the field of the human. But this articulation implies above all to question the theater that Butler’s reflections on the vulnerability and the springs of the ascent to extreme violence presuppose. From this point of view, the question of the powers of mourning is very closely linked to that of tragedy and the complex relationship it has with the norms by which the political community codifies narratives that deliver the dead to memory and oblivion. The first tragedy to have come down to us, The Persians is an exemplary manifestation of this complexity by the unstable division it provides between the victors and the vanquished and the impossible identifications it implements. It is therefore to Aeschylus’ play that we propose to return, opening the historical context of its creation to that of contemporary staging – those of Jean Prat in 1961 and Peter Sellars in 1993 – which accentuate its paradoxes.
Cours Licence/Master, Département de philosophie, université Paris 8, 2020-2022, 338 p., 2022
b/ Relance anthropologique, bifurcation des programmes : Homo domesticus ou Homo modernis ? 2) Re... more b/ Relance anthropologique, bifurcation des programmes : Homo domesticus ou Homo modernis ? 2) Refondation d'un paradigme de domestication généralisée : James C. Scott (G. Sibertin-Blanc, séance des 11 et 18 mars 2021) a/ Programme général de Homo domesticus b/ Le complexe de la domus : concentration, domestication réciproque, le grain et le virus c/ De la domestication à l'Etat : oscillation, latence, émergence Intervention : De la domus à l'origine de l'État : lire J. C. Scott avec Clastres Par Catherine Debas Intervention : L'humain devenu « outil » Par Raphaël Jobic 3) Déconstruction du paradigme de la domestication généralisée : Ph. Descola (G. Sibertin-Blanc, séances du 25 mars, 1 er et 8 avril 2021) a/ Provincialiser le partage domestique/sauvage : leçon de relativisme b/ Des modes d'identification aux modes de relation : leçon de Haudricourt c/ La domestication en variation : leçon d'une « histoire de structure » d/ Après-coup. De la domestication à la domination de la nature (ou l'inverse) : métaphysique néolithique ou histoire de Modernes ? (Charles Stépanoff lecteur critique de Baptiste Morizot lecteur critique de Ghassan Hage) e) Retour sur le loup, approches d'anthropologie environnementale et de philosophie politique Appendice sur « l'Etat moderne » : prédateur, échangiste, donateur, protecteur, transmetteur, producteur… Note analytique : Sur le chapitre XV de Par delà Nature et Culture de Ph. Descola Par Nathan Bouligand Intervention : « Le lieu de l'action : une île inhabitée » : une lecture de la tempête de William Shakespeare pour penser la cosmologie des modernes Par Louis Perilleux Transitions. Et la domestication des « naturalistes » ? Trouble dans le grand foutoir relationnel des modernes (G. Sibertin-Blanc, séance du 22 avril 2021) 4 TROISIÈME DOMAINE LE RAPPORT DOMESTIQUE (APPROCHES FEMINISTES-MARXISTES DE LA REPRODUCTION SOCIALE) Avant propos Dans une conjoncture où la dégradation des conditions de vie et de travail des étudiant.es, la généralisation des cours à distance et l'isolement à domicile, l'idéologie fanatique de l'évaluation et de la sélection permanentes, aggravent d'année en année la fragmentation de la communauté étudiante, les réflexions périodiquement remises à l'ordre du jour sur l'invention de pratiques d'apprentissage et d'appropriation créatrice des savoirs, et sur des manières de les apprécier moins puériles que la sanction arithmétique des notes, se font plus urgentes que jamais. Ce carnet met en partage quelques traces du travail réalisé par des étudiant.es du Département de Philosophie de l'université Paris 8 durant deux semestres des années académiques 2020-2021 et 2021-2022, dans le cadre d'un enseignement dispensé par Guillaume Sibertin-Blanc sous le titre « Les conditions domestiques ». En contrepoint des parties du cours initialement dactylographiées, durant la pandémie de Covid-19, pour les étudiant.e.s privé.e.s des conditions d'accès aux cours à distance, et reproduites ici, il propose une série de contributions qui, sous forme d'essais personnels, de notes de lecture, ou de traductions d'études inédites en français, prolongent, déplacent ou font bifurquer la trajectoire initialement proposée, que la brochure du département résumait par les arguments suivants : « Les conditions domestiques » (2020-2021, 2 ème semestre) Argument du cours Partant des dérivations sémantiques complexes du vieux latin domus (domesticité, domestication, domination…), ce cours en étudiera les variations dans quelques courants hétérogènes de la recherche en sciences humaines et de la pensée critique, des années 1960 à aujourd'hui : la constitution d'une catégorie polémique et polysémique de « mode de production domestique » en anthropologie économique (Cl. Meillassoux, M. Sahlins) ; l'essor des analyses féministes marxistes sur la division sexuelle du travail, sur la complexification des coupures de classe par la séparation d'une sphère de reproduction « privatisée », sur la constitution de l'institution familiale « bourgeoise » et son essaimage dans les pays du Nord depuis la fin du XIXe siècle (S. James, L. Fortunati, S. Federici) ; le développement de l'anthropologie environnementale mettant en lumière la diversité des pratiques de domestication, des montages symboliques et économiques qu'elles supposent, et des régimes d'altérité nonhumaine qu'elles révèlent (Ph. Erikson, C. Fausto, Ph. Descola). On analysera les divergences ou contrastes polémiques entre ces différents courants, mais aussi des voisinages locaux et leurs implications pour la philosophie et l'anthropologie politiques. La domestication fournit-elle un paradigme spécifique pour penser les mécanismes de domination, et comment penser alors son articulation aux rapports d'exploitation économique et d'oppression politique ? Quelles communications relient les subalternités de genre codées dans l'institution de la domesticité « moderne », et les économies de l'altérité comprises dans l'idée de domestication ? Que peuvent s'apprendre l'une l'autre l'anthropologie environnementale et l'écoféminisme ? Quels sont les rapports ambivalents reliant les pratiques de domestication aux horizons éthique et cosmopolitique de l'hospitalité ? Les conditions domestiques (II) : politiques de la reproduction (2021-2022, 1 er semestre) Argument du cours Ce cours portera sur la circulation du signifiant « domestique » entre plusieurs débats polarisant à partir des années 1968 l'étude critique des rapports d'exploitation et de domination de classe, de genre et de race. Il partira d'une lecture comparée de la catégorie de « mode de production domestique » forgée par l'anthropologue Claude Meillassoux pour penser l'histoire et l'actualité des stratégies impérialistes de mobilisation de la main d'oeuvre à l'échelle transnationale, et des analyses produites au même moment par des féministes marxistes sur le travail domestique et sa fonction dans les stratégies de reproduction et d'exploitation de la force de travail. Confrontant ces deux perspectives avec d'autres approches contemporaines des problèmes visés par la catégorie de reproduction (en particulier chez Louis Althusser, et chez Foucault), nous examinerons les éclairages que ces différentes analyses portent sur la généalogie de la formation sociale capitaliste sur la longue durée, mais aussi les remaniements auxquels elles ont été conduites pour diagnostiquer, dans ses mutations « néolibérales », la fusion d'une triple crise de reproduction, écologique, sociale, et politique. Enfin nous tenterons de mettre ces analyses en perspective d'autres approches qui, depuis l'écoféminisme, l'anthropologie environnementale, ou l'anthropologie politique, invitent à problématiser l'équivocité de la catégorie même de reproduction, à pluraliser ses modes ou ses « économies » dans la vie des collectifs, et à en interroger, peut-être, les limites : s'y indiquerait alors une quatrième crise, proprement anthropologique. (Ce cours poursuit celui consacré en 2020-2021 sur les implications philosophicopolitiques de l'anthropologie de la domestication, mais n'impose pas de l'avoir suivi.) Les contributrices et contributeurs Samia Bouchemal en ème année de Licence de science politique-parcours philosophie à l'université Paris 8. Nathan Bouligand Péquériau est en 2 ème année de Master de philosophie à l'université Paris 8, et compagnon de route de la gauche No Cap. Il travaille sur la domination et l'émancipation par le langage. Anna Luz Castiglioni est en 3 ème année de Licence de philosophie à l'université Paris 8. Gilliane Coudrey est en 3 ème année de Licence de philosophie à l'université Paris 8. Catherine Debas est en 3 ème année de Licence de philosophie à l'université Paris 8 ; ses intérêts portent notamment sur l'anthropologie politique, l'anthropologie anarchiste, et les problématisations de l'origine de l'Etat. Raphaël Jobic achève en reprise d'étude, après une expérience de reporter de guerre, sa 2 ème année de Licence de philosophie à l'université Paris 8. Mischa Leclercq a achevé son Master de philosophie en 2021 en soutenant un mémoire intitulé Penser l'écologisme en temps de catastrophes. Verónica Manavella est en 3 ème année de Licence de philosophie à l'université Paris 8, et prépare un projet de recherche intitulé « Le mannequin : quel est le statut de ce corps qui gît dans la limite entre l'humain et le non-humain ? » Tiffany Matela est en 2 ème année de Master de philosophie à l'université Paris 8. Elle prépare un mémoire de recherche sur la relation entre cinéma et histoire dans les écrits de Siegfried Kracauer. Joséphine Assia Ngom Zita est en 2 ème année de Master de philosophie à l'université Paris 8, et travaille à un mémoire intitulé « L'écriture de Beauvoir : entre quête de soi et choix d'engagement ». Louis Perilleux a achevé en 2021 son Master de philosophie à Paris 8. Son mémoire de recherche s'intitule Dialectique de la lumière et de l'obscurité. Penser les tensions de la modernité avec Shakespeare. Carolina Ruiz Santos a achevé son master de philosophie en 2021 en soutenant un mémoire intitulé « Apparaître comme sujet politique : peut-on se passer de l'identité ? ». Guillaume Sibertin-Blanc est professeur de philosophie politique et philosophie contemporaine à l'université Paris 8 Loïse Tachon est en 2 ème année de Master de philosophie à l'université Paris 8. Elle prépare un mémoire de recherche sur le thème « Comment créer un imaginaire et une mémoire lesbienne à travers l'image photographique, en France ? » Indications bibliographiques :
Cours Licence/Master, Département de philosophie, université Paris 8, 302 p., 2022
Avant-propos Contributeurs et contributrices Introduction (G. Sibertin-Blanc, Séance du 29 septem... more Avant-propos Contributeurs et contributrices Introduction (G. Sibertin-Blanc, Séance du 29 septembre 2021) Les sociétés primitives, le concept de société primitive : généralité, singularisation Société contre l'État ou société pour l'autonomie Pour quoi est la société contre l'État ? Trois hypothèses Le paradoxe clastrien : sait-on ce que peut une politique d'autonomie ? Eléments sur l'ethnographie de Clastres I. « Archéologie de la violence » : De la société contre l'État à la société pour la guerre 1) Construction et progression de « Archéologie de la violence : la guerre dans les sociétés primitives » (1977) (G. Sibertin-Blanc, séance du 6 octobre 2021) a/ Structure de l'article b/ Pléthore et silence : indice d'universalité c/ Universalité guerrière et pacification épistémique : naturalisme, économisme, échangisme 2) Naturalisme et économisme (G. Sibertin-Blanc, séance du 13 octobre 2021) a/ Chasse, guerre, domestication, évolution du système de l'agression : Clastres lecteur de Leroi-Gourhan b/ Economie de la misère et misère de l'économisme : retour sur le « mode de production domestique » de Marshall Sahlins c/ La naturalisation du discours économiste : la sociobiologie en guerre contre les Yanomami Traduction : Bruce Albert, « La "violence" des Yanomami : conditionnement inclusif ou représentation de l'ethnographe ? » Traduit de l'anglais par Ernest Moret et Lison Mesnil-Perret Intervention : Lieu et place de la violence dans la réalité des Yanomami : étude de cas à partir du discours de Davi Kopenawa Par Anouk Chatellier 3) Portée et ambivalence du discours structuraliste : commerce, échange, guerre (G. Sibertin-Blanc, séances des 20 et 27 octobre 2021) a/ Structure de l'argument clastrien face au « discours échangiste » b/ Retour à Lévi-Strauss I : 1943 (la représentation refoulante) : « Guerre et commerce chez les Indiens d'Amérique du Sud » c/ Retour à Lévi-Strauss II : 1949 (le refoulé déplacé) : Le pacte de réciprocité, ou comment le fondateur de l'anthropologie structurale rencontra l'état de nature dans une guinguette du Midi de la France d/ Retour à Lévi-Strauss III : 1949 (le retour du refoulé) : « la politique étrangère » des Nambikwara et la réciprocité dans ses limites 4) Les deux tenseurs de l'état de guerre sous la logique primitive (G. Sibertin-Blanc, séance du 10 novembre 2021) a/ Groupe local et machine territoriale : le « plan effectif d'existence » de la société primitive b/ L'indivision politique (i) Le détachement de l'Un : médiation, représentation, incarnation : détour par Ernst Kantorowicz (ii) Extériorisation mythique de la loi, sociologie et religion primitives : Gauchet, Lefort, Viveiros de Castro, divisions interprétatives (iii) La logique sauvage de la différence : Nous partiels et touts finis, complémentarité et déséquilibre dynamique 5) Le syllogisme de la guerre sauvage (G. Sibertin-Blanc, séance du 17 novembre 2021) a/ Hobbes ou Lévi-Strauss : construction d'une antinomie (i) L'hypothèse de l'amitié généraliséela volatilisation de l'étranger (ii) Humanisme fini et inhumanité de l'étranger ; humanisme infini et guerre totale (sur une remarque de Lévi-Strauss) (iii) L'hypothèse de l'hostilité généralisée (détour par le contre-Hobbes de Foucault en 1976) b/ Résolution de l'antinomie : le prix de l'alliance (i) La diplomatie de l'inconstance (ii) La guerre primitive comme fait social total : exposition syllogistique c/ Lignes de fuite (i) La conclusion du débat avec Lévi-Strauss : dédoublement de l'échange, ennemisme et naturalisme (ii) L'englobement de la distinction intériorité/extériorité par la logique du multiple Appendice I. Leçon de nawa : dénominations et catégorisations de l'altérité dans la pensée Pano (Barbara Keifenheim) Appendice II. Retour chez les Guayaki-Aché : le miel, les chatouilles, des femmes et des alliés Appendice III. De l'inconstance de l'alliance chez Clastres à « l'inconstance de l'âme sauvage » chez Viveiros de Castro : vie digne et belle mort chez les anciens Tupinamba Note analytique : Réflexions autour de l'article de F-M Renard-Casevitz, « Guerre, violence et identité à partir de sociétés du Piémont amazonien des Andes centrales » (1985) Par Gaspard David II. « Malheur du guerrier sauvage » : De la société-pour-la-guerre aux sociétés à guerriers 1) Structure et enjeux de « Malheur du guerrier sauvage » (1977) (G. Sibertin-Blanc, séances des 24 novembre, 1 er et 8 décembre 2021) a/ Problème général et bifurcation particulière de la logique de société primitive : des sociétés « à guerriers » b/ Profils historiques et ethnographiques des sociétés guerrières, du groupe des guerriers en leur sein, des guerriers vocationnels qui le composent c/ Premières problématisations des captures de guerre (RAP, pp. 221-227) (i) Les prises privilégiées du Grand Chaco : armes, chevaux, gens (ii) Capturer des enfants : la prédation guerrière, entre « être-pour-la-mort » et société-contre-la-reproduction (iii) Un risque de « glissement fonctionnel de la guerre » : de la prédation guerrière à la déprédation économique (iv) Des trophées d/ Déplacement : lecture de Patrick Menget, « De l'usage des trophées en Amérique du Sud » (1996) e/ Leçon Sioux : l'adoption contre la filiation, lecture de Emmanuel Désveaux, « Parenté, rituel, organisation sociale : le cas des Sioux » (1997) 2) La singularisation guerrière (G. Sibertin-Blanc, séance du 15 décembre 2021) a/ La construction du problème théorique b/ Procès sans fin de l'individualisation guerrière et limite impolitique de la gloire : accumulation, singularisation, disparition c/ L'« être-pour-la-mort » du guerrier sauvage selon Clastres, et son quadruple chiasme sociotemporel : mémoire/oubli, vie/mort, personne/communauté, prestige/pouvoir (RAP, pp. 227-239) d/ Leçon Jivaro : lectures de Anne-Christine Taylor, « L'oublie des morts et la mémoire des meurtres » (1997) e/ Retour à la scène originaire et, derechef, à une question de temps : festin anthropophage et logophagie, synthèse temporelle de la vengeance guerrière Tupinamba 3) Différence guerrière, ennemisme et différence des sexes [Partie du cours non dactylographiée] a/ Être-pour-la-mort et différence des sexes : le final de « Malheur du guerrier sauvage » b/ Leçon Yanomami : réclusion du guerrier homicide et réclusion pubertaire (lecture de B. Albert) d/ Autre leçon Jivaro : ce que l'ennemisme fait aux rapports de genre (lecture d'A.-C. Taylor) Argument du cours Ce cours sera consacré à l'anthropologie politique de Pierre Clastres. En repartant de son ethnographie sud-américaine, on étudiera ses différentes hypothèses avancées pour rendre compte des dynamiques conjuratoires des « sociétés contre l'État » : « chefferie sans pouvoir », « prophétisme tupi-guarani », « mécanismes guerriers ». En nous attachant en particulier à ces deniers, nous examinerons 1) les relectures philosophiques (de Hobbes explicitement, de C. Schmitt implicitement) qu'a provoquées chez Clastres l'hypothèse d'un « être-pour-la-guerre sauvage », 2) les programmes théoriques qui s'en sont emparés après-coup (la théorie de la « machine de guerre » de Deleuze et Guattari, l'anthropologie anarchiste de James C. Scott), 3) les prolongements ou bifurcations qu'elle a trouvés dans l'anthropologie américaniste contemporaine (B. Albert, A.-C. Taylor, E. Viveiros de Castro), réintégrant les mécanismes guerriers dans les économies de l'altérité de la vengeance guerrière, du cannibalisme, et du chamanisme. Ce cours poursuit celui déjà consacré à l'anthropologie politique clastrienne en 2020-2021, mais n'impose pas de l'avoir suivi.
Cours Licence/Master, Département de philosophie, université Paris 8, 2020-2021, 373 p., 2021
Intervention : L'omertà mafieuse en territoire sicilien comme agencement collectif de (non-)énonc... more Intervention : L'omertà mafieuse en territoire sicilien comme agencement collectif de (non-)énonciation Par Adèle Beuchot-Costet DEUXIEME TERRITOIRE COLONISATION ET (DÉ)TERRITORIALISATIONS TOPONYMIQUES 1) Anthropologie sémiotique 2 : une conversation apache (lecture de Keith Basso) (G. Sibertin-Blanc, séances des 22 février et 1 er mars 2021) a/ Les toponymes-images et la territorialisation de la mémoire b/ Les toponymes-flèches et la géologie de la morale apache c/ « Parler avec les noms » : éthique de la conversation, parler en territoire indirect libre 2) Colonisation, ethnocide et toponymocide (G. Sibertin-Blanc, séances des 8 et 15 mars 2021) a/ L'in-existence des Palestiniens : entre terra nullius et « rédemption de la terre » b/ Le toponymocide, rouage d'une « machine à vider » le territoire c/ Terre perdue et « devenir-territoire » des Palestiniens 3) Indiens d'Amérique, de Palestine, et d'ailleurs (géographies d'une forclusion et inconscient colonial à ciel ouvert) (G. Sibertin-Blanc, séances des 22 et 29 mars 2021) a/ America America… La thèse sanbarienne de « l'indianisation » des Palestiniens b) Dialogue avec Arendt ; géophilosophie de la problématique minoritaire chez Deleuze c) Les Indiens d'Europe : migrations américaines du nom Juif ; et des Roms derechef 4) Deuxième commentaire de Deleuze-Guattari : délires historico-mondiaux, cartographies intensives de la jouissance, noms propres (L'Anti-OEdipe, chap. 2) (G. Sibertin-Blanc, séances du 5 et 12 avril 2021) a/ Le sujet, la jouissance et ses cartes intensives b/ Délires et inconscient racial c/ Noms-de-l'histoire, noms-de-race, usages intensifs des noms propres comme toponymes Intervention : Enclosures et guerres de subjectivités : la tabula rasa de l'accumulation primitive Par Kimon Schoinas Intervention : Les équipements collectifs comme opérateurs de reterritorialisation Par Jules Malfilâtre Intervention : Traque et fuite de la radioactivité suite à la catastrophe de Fukushima-Daichii : analyse des territorialisations de l'archipel Par Mischa Leclercq TROISIÈME TERRITOIRE TERRITORIALISATIONS APOTROPAÏQUES ET DÉTERRITORIALISATIONS CLANDESTINES 1) Anthropologie sémiotique 3 : une conversation avec un démon (lecture d'Alfred Gell) (G. Sibertin-Blanc, séances des 19 et 26 avril 2021) a/ Territoires-pièges (kolam, tatouage, labyrinthe…) b/ Territorialisations sur le fil : de la trace à la dissolution de la surface c/ Détour par les (dé)territorialisations marronnes (l'art tembé) d/ Habiter les marais : territoires de disparition (leçon Warao) Avant propos Dans une conjoncture où la dégradation des conditions de vie et de travail des étudiant.es, la généralisation des cours à distance et l'isolement à domicile, l'idéologie fanatique de l'évaluation et de la sélection permanentes, aggravent d'année en année la fragmentation de la communauté étudiante, les réflexions, périodiquement remises à l'ordre du jour, sur l'invention de pratiques d'apprentissage et d'appropriation créatrice des savoirs, et sur des manières de les apprécier moins puériles que la sanction arithmétique des notes, se font plus urgentes que jamais. Ce carnet met en partage l'assemblage de quelques traces du travail réalisé au Département de Philosophie de l'université Paris 8 durant l'année académique 2020-2021, dans le cadre d'un enseignement dispensé par Guillaume Sibertin-Blanc sous le titre « Les sémioses politiques : politiques des territorialités ». En contrepoint des parties du cours initialement dactylographiées pour les étudiant.e.s privé.e.s des conditions d'accès aux cours à distance, et reproduites ici, il propose une série de contributions qui, sous forme d'essais personnels ou de traductions d'études inédites en français, prolongent, déplacent ou font bifurquer la trajectoire initialement proposée, que la brochure du département résumait par l'argument suivant : Argument du cours Ce cours sera consacré aux luttes qui investissent un territoire, non seulement comme le sol empirique de leur déploiement, mais comme le terme de leur revendication et le processus dynamique de sa construction. En suivant les différentes perspectives ouvertes par l'historiographie des cultures politiques subalternes dans la modernité européenne et coloniale, par l'anthropologie politique renouvelée par l'essor des acteurs « indigènes » sur la scène politique internationale à partir des années 1970, et par la documentation théorique et militante générée par les ZAD ces !dernières années, on analysera les modes de territorialisation d'éthiques dissidentes rétives à l'unification territoriale prescrite par la fonction de totalisation étatique, et aux paradigmes domestique et extractif de la « culture ». Qu'est-ce qui en résulte dans les morphologies spatiales, les usages de la terre, les socioécologies de son habitation, les économies de l'altérité entre les entités ou agents qui y corésident ? Quels problèmes soulèvent, entre conflictualité incompressible et traductibilité équivoque, les rencontres de ces territorialités de résistance ou d'autonomie avec les langages juridiques, administratifs et socioéconomiques des États-nations de référence, comme avec les langages environnementaliste et indigéniste des militants urbains et des ONG ? Sous ces différents aspects, ce séminaire s'attachera pour partie à tester l'opérativité analytique des catégories éthologicopolitiques proposées par Deleuze et Guattari (déterritorialisations, reterritorialisations…) pour analyser les luttes politiques du point de vue de leurs dynamiques sémiotiques et territoriales. Il prend de ce point de vue la suite du cours du 1 er semestre sur les « régimes collectifs de signe » de Deleuze-Guattari, mais n'impose pas de l'avoir suivi.
D'abord, nous avons choisi de parler de politiques du quotidien, évidemment, parce que l'... more D'abord, nous avons choisi de parler de politiques du quotidien, évidemment, parce que l'une des leçons foucaldiennes, l'un des thèmes majeurs de son travail c'est que certains des éléments les plus ténus, sans importance, apparemment infâmes de la vie quotidienne entrent dans le champ des préoccupations politiques, sont le vecteur et le support de relations de pouvoir multiples. Il y a un investissement politique des corps et des conduites qui concerne les régularités de la vie quotidienne, les pratiques ordinaires de l'hygiène, de l'enseignement, du travail de chaque jour, de l'alimentation, des déplacements sur le territoire, etc. Et nous avons choisi le pluriel (politiques) parce qu'il n'y a pas qu'un seul mode de politisation du quotidien, mais plusieurs, dans des relations complexes. Ce que nous nous proposons c'est donc de dégager certains de ces schèmes de politisation de la vie quotidienne (au moins deux), et d'en esquisser l&...
Cours Licence/Master, Dpt de philosophie de Paris 8, 2021. 381 p.
La Deleuziana, n° 7, 2018
Un des phénomènes des plus instructifs peut-être, en tout cas des plus intrigants pour l'interven... more Un des phénomènes des plus instructifs peut-être, en tout cas des plus intrigants pour l'intervention théorique « sous la conjoncture » de la montée du fascisme européen dans les années 1930, se trouve dans un dossier dont Ann Smock et Phyllis Zuckerman ont ouvert en 1976 l'instruction, et qu'ont repris de différentes manières Francis Marmande et Michel Surya plus récemment 1. Je voudrais y apporter une ou deux pièces supplémentaires en prenant acte de l'hypothèse que la réalisation du programme théorique ouvert par Bataille en 1933-1934 avec La Structure psychologique du fascisme-à tout croire dans ce livre qui aurait eu pour titre Le Fascisme en France et dont le tome II des OEuvres complètes a rassemblé les matériaux préparatoires 2-n'est pas restée simplement inachevée, mais a laissé place, là où se livre fait finalement défaut, à un autre qui y supplée, qui en tient lieu tout en l'interrompant, ou qui remplit paradoxalement son programme tout en transformant brusquement ses enjeux, en les déplaçant sur une « autre scène » qui est d'abord une autre écriture : dans le récit du Bleu du Ciel, que Bataille achèvera en Espagne au début de l'année 1935 (mais dont la chronologie est complexe puisqu'il incorpore des fragments vraisemblablement rédigés dès 1928, et que le livre lui-même ne sera publié que plus de vingt ans plus tard, en 1957, sous l'insistance d'André Masson et Michel Leiris). Il faut d'emblée faire droit à toutes les précautions nécessaires qu'invoquent ces différents commentateurs, refusant que l'on puisse réduire le récit du Bleu du ciel à une illustration romanesque d'une théorie politique préalablement acquise, ou qu'une telle théorie autorise sa simple application à une lecture politique de ce roman, bref, récusant que l'on puisse, entre ces deux mises en jeu de « l'hétérologie », régler suffisamment les proximités et les distances pour faire de l'un la projection fictionnelle de l'autre ou de l'autre la grille interprétative de l'un. Que le réglage d'une telle distance demeure problématique, sinon impossible, est certainement instructif pour l'écriture bataillienne elle-même. Et il serait en l'occurrence suggestif d'accentuer l'écart entre la préméditation de l'étude à faire sur le fascisme (elle-même inscrite dans le temps pressé par l'urgence de la lutte anti-fasciste) et ce que Bataille dira lui-même de l'écriture du Bleu du ciel, provoquée sans préméditation, hors de toute prévision, sous le coup
Revista Trágica: Estudos de Filosofia da Imanência, 2021
Tradução de:
SIBERTIN-BLANC, Guillaume. “Deleuze et les minorités: quelle politique?”. In: Cités,... more Tradução de:
SIBERTIN-BLANC, Guillaume. “Deleuze et les minorités: quelle politique?”. In: Cités,v. 40. Paris, PUF, 2009, pp. 39-57.
Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment ... more Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
City Practices and Urban Unconscious: Utopia Shifts to Urban Critical Discourse This article tack... more City Practices and Urban Unconscious: Utopia Shifts to Urban Critical Discourse This article tackles the critical approaches to urbanism as power/knowledge developed since the 1960-1970 based on the instruments of semiological and psychoanalytical analysis. From this viewpoint, we come back to the classic analyses of F. Choay on the mechanisms of utopia – as in the case of Thomas More’s Utopia, also a turning point – as textual fathering matrix and matrix of urban writings in terms of modernist architecture and the constitution of urban rationality. We particularly try to update the unique articulation operated between textual process and spatial projection: making the hypothesis that the impossibility to unify the graphical space of significances and the purposeful space of movements defines the place of an “urban unconscious”, we analyze the means of utopian writing to force this impossible unification and the repressing tendencies that reoccur both in the text and the city and sy...
This article deals with the programme of a “topography” of the political subject: it is an attemp... more This article deals with the programme of a “topography” of the political subject: it is an attempt at writing the politics of “modernity” and the typical aporias inherent in its discursive regimes, in order to correlate the question of political subjectivation with the unconscious. Its purpose is not an “applied psychoanalysis”, nor a political psychology, but a problematisation of what repeats itself in politics, and what constitutes a “symptom” in such a repetition. Following Etienne Balibar’s analyses of the “ proposition d’egaliberte ” and the “three concepts of politics”, I attempt to articulate three components of the political modernity: the order of repetition , of which we have to understand the logics to catch its binding effect; the equivocity of the figures of the political subject, which is the main effect of this compulsion of repetition, but yet the only way to make it politically and subjectively productive; the contradiction between the universality of political dis...
The article considers the current revival of large-scale mobilizations within the student populat... more The article considers the current revival of large-scale mobilizations within the student population in Europe. It advances the hypothesis that these waves of mobilization reactivate a process of politicization reflecting a much longer-term temporality which provides them with their foundation and which casts light on the problems and the ambivalence inherent in the phenomenon. The article thus outlines a framework for the analysis of this process that is based on the following dialectic: a) the structural integration of the university institution of advanced capitalism within a process of reproduction of the prevailing socio-economic and socio-ideological relations; b) the conjunctures of struggle which have invested the university as institution. The article goes on to focus on two factors contributing to the intensification of this antagonism: a dialectics of politicization and depoliticization of the practices of knowledge in relations within the institution; an “intrusion” of t...
Cette communication vise a articuler la pensee de Judith Butler sur les pouvoirs du deuil a certa... more Cette communication vise a articuler la pensee de Judith Butler sur les pouvoirs du deuil a certains debats sur les fonctions du theâtre dans l’espace politique. Cette articulation implique de revisiter tout un pan de la scene contemporaine qui s’est confrontee a l’institution politique de la perte et d’analyser dans une perspective butlerienne les politiques de la representation theâtrale appelees par les mecanismes d’exclusion de certaines vies hors du champ de l’humain. Mais cette articulation implique surtout d’interroger le theâtre que presupposent les reflexions de Butler sur la vulnerabilite et les ressorts de l’ascension a l’extreme violence. De ce point de vue, la question des pouvoirs du deuil vient se nouer tres etroitement a celle de la tragedie et des rapports complexes qu’elle entretient avec les normes par lesquelles la communaute politique codifie les narrations qui livrent les morts a la memoire et a l’oubli. Premiere tragedie a nous etre parvenue, Les Perses consti...
Psychoanalysis and History, 2019
After working as a special education teacher for children labeled ‘severely retarded and ineducab... more After working as a special education teacher for children labeled ‘severely retarded and ineducable’ at the Armentières asylum (1939–43), and after his participation in La Grande Cordée (The Great Cord) – a chain of alternative ‘open hosting centers’ for juvenile delinquents (1948–62) – Deligny began the Cévennes network (1967–86) where he created an environment amenable to autistic children. The aim of this ‘attempt’ was to take into account all of the consequences of autistic children’s estrangement from the universe of language by constructing a living environment based on the positivity of this world-outside-language, rather than in any effort to compensate for alleged deficiencies. The unique nature of this attempt should not prevent us from situating it ‘in the context of his century.’ First, we contextualize this attempt within its historically concrete conditions, meaning in relation to the pedagogical and psychiatric institutions Deligny confronted, as well as, notably, Maud Mannoni’s school at Bonneuil. Then, we situate Deligny in relation to Lacanian psychoanalysis, which defined the subject’s formation through its access to the symbolic or to language, and for which autism represented the failure of this symbolic structuring. In this article, we take measure of the effects of these demarcations by examining Deligny’s complex relationship with Lacan.
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Papers by Guillaume Sibertin-Blanc
This paper aims to articulate Judith Butler’s thought on the “powers of grief” to some debates on the functions of theater in the political field. This articulation involves revisiting a whole section of the contemporary scene that has confronted the political institution of loss and analyzing from a Butlerian perspective the politics of theatrical representation called by the mechanisms of exclusion of certain lives outside the field of the human. But this articulation implies above all to question the theater that Butler’s reflections on the vulnerability and the springs of the ascent to extreme violence presuppose. From this point of view, the question of the powers of mourning is very closely linked to that of tragedy and the complex relationship it has with the norms by which the political community codifies narratives that deliver the dead to memory and oblivion. The first tragedy to have come down to us, The Persians is an exemplary manifestation of this complexity by the unstable division it provides between the victors and the vanquished and the impossible identifications it implements. It is therefore to Aeschylus’ play that we propose to return, opening the historical context of its creation to that of contemporary staging – those of Jean Prat in 1961 and Peter Sellars in 1993 – which accentuate its paradoxes.
SIBERTIN-BLANC, Guillaume. “Deleuze et les minorités: quelle politique?”. In: Cités,v. 40. Paris, PUF, 2009, pp. 39-57.
This paper aims to articulate Judith Butler’s thought on the “powers of grief” to some debates on the functions of theater in the political field. This articulation involves revisiting a whole section of the contemporary scene that has confronted the political institution of loss and analyzing from a Butlerian perspective the politics of theatrical representation called by the mechanisms of exclusion of certain lives outside the field of the human. But this articulation implies above all to question the theater that Butler’s reflections on the vulnerability and the springs of the ascent to extreme violence presuppose. From this point of view, the question of the powers of mourning is very closely linked to that of tragedy and the complex relationship it has with the norms by which the political community codifies narratives that deliver the dead to memory and oblivion. The first tragedy to have come down to us, The Persians is an exemplary manifestation of this complexity by the unstable division it provides between the victors and the vanquished and the impossible identifications it implements. It is therefore to Aeschylus’ play that we propose to return, opening the historical context of its creation to that of contemporary staging – those of Jean Prat in 1961 and Peter Sellars in 1993 – which accentuate its paradoxes.
SIBERTIN-BLANC, Guillaume. “Deleuze et les minorités: quelle politique?”. In: Cités,v. 40. Paris, PUF, 2009, pp. 39-57.
Voir le site des presses du réel : https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=11354
Lundi 18h-20h
Grands Moulins - Bâtiment C
Université Paris Diderot - Paris 7
Séances : 9 décembre 2015 (amphi Buffon), 18 janvier (785C), 22 février (789C), 7 mars (677C), 21 mars (789C) et 4 avril 2016 (695C - séance exceptionnelle de 17h à 19h)