2022 - Executive Director, Masters in Applied History, Universidad Nacional
2017 - Professor, Department of History, Universidad Nacional de Costa Rica
2014 - PhD, History, Université de Bourgogne, France.
2009 - MPhil, Medieval Studies, Universiteit Utrecht, Netherlands
2006 - BA, History, Universidad de Costa Rica
Executive director, Research Masters Programme in History, Universidad Nacional de Costa Rica.
Lecturer (t) and researcher at Universidad Nacional de Costa Rica,
Associeted researcher at Université de Bourgogne, Dijon.
2017 - Professor, Department of History, Universidad Nacional de Costa Rica
2014 - PhD, History, Université de Bourgogne, France.
2009 - MPhil, Medieval Studies, Universiteit Utrecht, Netherlands
2006 - BA, History, Universidad de Costa Rica
Executive director, Research Masters Programme in History, Universidad Nacional de Costa Rica.
Lecturer (t) and researcher at Universidad Nacional de Costa Rica,
Associeted researcher at Université de Bourgogne, Dijon.
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Papers by Armando Torres Fauaz
term in a large spatial and chronological frame.
Este trabajo analiza la estructura de un juicio penal que aconteció en 1570, durante la tercera expedición para conquistar la lejana y salvaje provincia de Costa Rica. Se concentra en el procedimiento mediante el análisis comparativo de los documentos del juicio así como varias fuentes jurídicas castellanas, incluyendo manuales y tratados procedimentales, que datan desde el siglo XIII hasta el XVII. A través de este prisma, este trabajo también aborda el debate atinente a la continuidad o ruptura de las prácticas judiciales entre el reino de Castilla y las Indias, en el que entran en juego la especificidad del Derecho Indiano y la idea de un orden jurídico atlántico.
English Abstract:
This paper analyses the structure of a criminal trial which took place in 1570, during the third expedition to conquer the faraway and savage land of Costa Rica. It focuses on procedure by cross-referencing the trial’s documents and several Castilian legal sources, including procedural manuals and treatises, dating from the thirteenth to the seventeenth century. Looking through this prism, this paper also engages the debate pertaining to the continuity or disruption of legal practices between Castille and the Spanish Indies, in which the specificity of the Derecho Indiano and the idea of an Atlantic legal order come into play.
RESUMEN: El presente trabajo trata sobre los usos públicos dados a la técnica romano-canónica del mandato en el ducado de Borgoña durante el siglo XIII y principios del XIV. El artículo tiene como objetivo mostrar la centralidad de esta técnica en las prácticas de delegación de facultades y de representación, esenciales para el ejercicio del gobierno laico en el Occidente medieval. PALABRAS-LLAVES: Procuración. Delegación de Poderes. Mandato. Ducado de Borgoña. Gobierno capeto.
ABSTRACT: This paper addresses the public uses of the roman-canonical legal technique known as mandatum, as it was effected in the duchy of Burgundy during the 13th and early 14th centuries. The main objective is to show how important this technique was for the delegation of powers and for political and judicial representation, both of which are essential to lay governance in the medieval West.
los duques de Borgoña dieron al
procedimiento de pesquisa por jurados
(inquisitio carolingia) durante el siglo
XIII. Concentrándose en las formas de
efectuación de dicho procedimiento, se
estudia el proceso de transformación y
adaptación que sufre la pesquisa para
satisfacer las necesidades administrativas
de los duques. Por medio de un examen
cuidadoso de la documentación, se
analizan tres fases distintas de este
proceso, haciendo hincapié en la relación
que existe entre el mismo y ejercicio del
poder ducal, haciendo así inteligible el
fenómeno de sofisticación de los modos de
gobierno en el ducado.
Este trabajo versa sobre la transformación del procedimiento judicial en el ducado de Borgoña y sus alrededores entre finales del siglo XI y finales del siglo XII. Se analiza de qué forma las acciones de los legados pontificales y la práctica de los agentes locales convergen para dar lugar a nuevas formas del procedimiento, las cuales se inscriben en una mutación procesual de mayor envergadura que se extiende a los decenios posteriores. Se argumenta a favor de una terminología que acentúe los caracteres multidireccional y diacrónico de este proceso, procurando así trascender el viejo esquema dicotómico que otorga necesariamente primacía ya a la norma ya a la práctica colectiva. "
Dans cette optique, l’enquête sera abordée comme un mécanisme complexe actionnant plusieurs techniques d’information et communication. Son but étant de réguler la circulation des capitaux symboliques et sociaux, mais aussi d’imposer l’autorité de ceux qui détiennent la juridiction.
Talks by Armando Torres Fauaz
Il m’a paru pertinent, cet après-midi, de partager avec vous une “incertitude” théorico-méthodologique, si vous voulez, qui fait parti du travail de ma thèse. Cette « incertitude » m’a induit à analyser à profondeur deux théories, façonnées par deux auteurs différents, qui essayent d’expliquer le processus de l’articulation de la norme juridique à l’intérieur d’une société. Je parle d’une « incertitude », même si je crois à présent y avoir trouvé une solution, parce qu’il s’avère que les « solutions » théoriques ne sont que des points de vu, des propositions susceptibles d’être faussées, qu’il faut toujours tenir pour temporaires.
Cela étant dit, je vais vous parler de ce que l’on pourrait appeler un « choix théorique » entre le concept de « normalisation » de Michel Foucault et celui de « juridicisation » de Pierre Bourdieu face à l’analyse d’un phénomène de l’histoire médiévale. Je vais commencer par décrire le phénomène. Ensuite, je vais partager avec vous quelques questions que ce phénomène peut susciter. Puis, je vais essayer d’expliquer ce que sont la normalisation chez Foucault et la juridicisation chez Bourdieu, ainsi que d’expliquer quelle relation peut être établie entre ces deux concepts et le phénomène en question. Enfin, je vais vous présenter mon choix et je vais essayer de le justifier, en rapport, notamment, avec les processus historiques que j’essaye d’expliquer.
I. Le phénomène
En 1215, lors du IVe Concile de Latran, le pape Innocent III, accompagné de ses conseillers, approuva et mit en vigueur une nouvelle procédure juridique. Cette procédure est connue par le nom d’inquisitio canonica , c.a.d. l’enquête canonique.
Jusqu’alors, il n’existait que deux manières légitimes d’ouvrir une cause contre quelqu’un, c.a.d. d’introduire une instance. Il s’agisait de l’accusation, qui était introduite par une inscriptio (c'est-à-dire, par une plainte écrite soumise au juge), et la dénonciation, qui était introduite par une caritativa correctio, (c.a.d. par une plainte orale qui devait nécessairement succéder un appel au bon sens du pêcheur, qu’il fallait d’ailleurs faire en privé). Le IVe Concile de Latran détermina en revanche qu’une troisième manière pouvait être considérée légitime, celle de la procédure per inquisitionem (par enquête), selon laquelle l’instance était introduite par une clamore insinuatio (une insinuation, une clameur). La mise en pratique de cette troisième manière devait être pourtant justifiée par le degré du méfait et par l’atteinte que celui-ci portait à l’intérêt public. En d’autres termes, on pouvait se servir de la procédure d’enquête, si le méfait en question suscite un scandale. Ainsi, si un prélat agissait de manière à ce que ses excès ne puissent plus être obviés sans que cela porte dommage au bien public, la procédure per inquisitionem était justifiée. Ce qui distinguait cette procédure des autres manières d’introduire l’instance était, en premier lieu, qu’elle ne nécessitait pas de partie plaignante (c.a.d. d’un accusateur ou d’un dénonciateur). C’était en revanche le juge lui-même qui ouvrait la cause à l’encontre de l’imputé. Cela on le connait comme une introduction ex officio de l’instance, ou comme la procédure d’office. Le juge pouvait agir de cette manière si le scandale que suscitaient les actions étant à l’origine de la rumeur était tel que le juge (le pape) ne pouvait pas les laisser passer sans que son inaction incite aux autres à agir de la même manière, sachant qu’ils ne seraient pas punis.
"
Todo sistema jurídico contiene y opera sobre elementos irracionales.
Tal afirmación es tan contundente como controversial. Si deseáramos justificarla, estaríamos obligados a escoger uno entre varios caminos. Podríamos, por ejemplo, proceder valiéndonos de la filosofía jurídica; o podríamos, en cambio, apelar a los métodos de la historia del derecho. En esta ocasión, no obstante, hemos decidido basarnos en los aspectos metodológicos que comparten la antropología y la sociología jurídica con el fin de realizar un análisis retrospectivo. Nuestro espacio será la Edad Media, entre los siglos XII y XIII. Sin embargo, una parte central de nuestro análisis consistirá en establecer un vínculo entre ese contexto, aparentemente tan lejano, y el contexto jurídico de la Costa Rica actual.
A lo largo de esta ponencia, exploraremos las transformaciones suscitadas por el abandono de un procedimiento jurídico extensamente aplicado en la Edad Media, a saber: la ORDALÍA. Nos concentraremos en sus aspectos procedimentales, en sus implicaciones procesuales y, sobre todo, en su significado social. Con ese fin, debemos desplazarnos hasta el siglo el siglo XII, a una extensión de terreno atravesada por el intercambio: intercambio comercial, social y cultural, pero también intercambio de estrategias de administración, de formas gubernamentales y de procedimientos jurídicos, en breve: todo aquello que Michel Foucault llamaba mecanismos de regulación del poder y de construcción de la soberanía.
Antes de emprender ese viaje, que nos hará aterrizar en algún lugar entre una Normandía y una Roma donde el gótico abriga la revolución de los juristas, debemos empero retornar a la base conceptual.
La frase con la que hemos comenzado esta conferencia contiene dos conceptos elementales. El primero es el de “SISTEMA JURÍDICO” y el segundo es el de “IRRACIONALIDAD”. Por “sistema jurídico” vamos a entender el conjunto de mecanismos de fijación, modulación y aplicación de normas presente en una sociedad. Esta definición, empero, no es reductible al aparato institucional coercitivo que en nuestra concepción moderna conocemos con el nombre de “poder judicial” y que requiere de la existencia de un Estado. Al contrario, cuando hablamos de “sistema jurídico”, es para nosotros esencial la noción y el espacio de la PRÁCTICA. Esto implica que, en nuestra concepción, todas las formas normadas de intercambio conflictual, jerarquizadas o no, institucionalizadas o no, forman parte de este “sistema jurídico”.
En lo que viene al concepto de “irracionalidad”, la tarea de definición es algo más difícil y requiere de la explicitación de varios precedentes, pues este concepto atraviesa múltiples áreas de las ciencias sociales y en él concurren las teorías más diversas, no pocas de las cuales son prácticamente antitéticas .
Al hablar de racionalidad o irracionalidad nos implicamos necesariamente en un debate que ocupa desde hace siglos a las disciplinas que estudian a la sociedad: desde las nociones “racionalistas” de la filosofía clásica, constatables en Hobbes, Locke, Rousseau o Kant, hasta los debates entre estructuralismo y “postestructuralismo” del siglo anterior, que aún impregnan las ciencias sociales hoy día. No obstante, ya que este no es el espacio para retomar esa discusión en su conjunto, nos limitaremos a problematizar la no-racionalidad o la “irracionalidad” en la acción judiciaria oponiendo las nociones de automatismo, decisión egoísta, obligación y estrategia, características de la antropología y de la sociología.
"
Lorsqu’on parle de la norme, on évoque un concept qui a été largement discuté au sein des sciences humaines et des sciences-juridiques. La norme, en tant que telle, est constituée par la totalité des actions, des comportements, des apparences, etc., qui sont acceptées et même régulées à l’intérieur d’une société. La norme est en effet extensible à plusieurs domaines ; on peut parler de norme morale, de norme religieuse, culturelle, de norme physionomique, et de norme du goût, parmi d’autres. Pour autant, cette communication traitera essentiellement de deux types de normes, à savoir : de la norme juridique et de la norme sociale.
La norme sociale, ou les normes sociales, on été l’objet de nombreuses définitions, parfois contradictoires dans certains aspects. Cependant, la plupart de ces définitions partage une notion élémentaire de la norme sociale. Elle constitue, d’après cette notion, l’ensemble des paramètres à l’intérieur desquels toute pratique (toute action) est acceptable pour les autres membres de la société.
Dans son acception juridique, d’ailleurs, la « norme » définit l’ensemble des actions et des comportements permis à l’intérieur d’une société. On parle de permission parce que, du moins en théorie, les actions qui ne sont pas en accord avec la norme juridique sont punissables. C’est-à-dire, la norme qualifie d’acceptable tout ce qui ne mérite pas la punition. Autrement dit, la norme juridique est imposée par la coercition. Cela signifie, par conséquent, que la norme juridique est soutenue par un corpus légal applicable et par une institution capable d’exercer la coercition, à savoir : un État.
Cependant, la norme juridique ne concerne pas seulement l’action individuelle ou collective dans la vie quotidienne. Elle régule aussi les actions en justice, plus spécifiquement le comportement de l’ensemble des agents à l’intérieur du système judiciaire. Autrement dit, elle détermine la procédure. De ce fait, un procès quelconque qui ne suit pas la procédure établie et régulée par l’ensemble des normes n’est pas valable aux yeux de la loi ; il est nul.
Pour autant, cette définition si étroite de la norme juridique est valable seulement pour les sociétés dites « modernes », c’est-à-dire celles qui ont un système légal établi et un État qui le fait valoir. Néanmoins, bien que la Norme juridique, avec un grand N, ne soit pas facilement concevable dans d’autres types de société, cela ne signifie pas, pour autant, qu’il n’y ait pas du tout de norme juridique. Disons-le autrement. Le fait qu’il n’existe pas un code (ou des codes) qui régule les actions et la procédure ne veut pas dire qu’il n’y ait pas une notion claire (parfois même explicite) de ce qui est correct et, par conséquent, de ce qui mérite de faire appel aux instances régulatrices du comportement social pour que les méfaits soient corrigés, voire punis. Dans ce cas-là, certes, la norme juridique et la norme sociale se rapprochent considérablement. Or, on doit se garder de confondre l’une avec l’autre lors de leur étude.
Il n’est pas plausible, à mon avis, de réduire tout le comportement judiciaire des sociétés sans-État à la notion de rituel, comme le font quelques anthropologues ou quelques historiens inspirés de l’anthropologie. À moins de considérer, comme le fait M. Foucault, que dans toute société, la notre aussi, le droit est la ritualisation de la guerre et de la vengeance, il est nécessaire d’accorder une place spécifique au judiciaire, distincte du rituel. Cela est vrai spécialement si l’on étudie le Moyen Âge central en France, quand, en absence d’un État, les normes juridiques furent préservées et reproduites par d’autres mécanismes que leur codification et leur soumission à un appareil institutionnel qui les mette en vigueur.
C’est dès ce point de vue que nous discuterons aujourd’hui quelques exemples tirés de la documentation bourguignonne entre le XIIe siècle et le XIIIe qui permettront de mieux comprendre comment, par le biais de la pratique, la norme qui régulait le judiciaire se perpétua et s’imposa, ou, au contraire, comment a été opérée sa modification. Il importe de montrer, en premier lieu, comment quelques notions procédurales contenues dans les codes romains survécurent dans la pratique judiciaire bourguignonne pendant le XIe, XIIe et XIIIe siècle, et comment, lorsque la procédure fut à nouveau codifiée sous la forme de la Coutume, au XIVe siècle, la ‘normalisation’ de ces notions ne contredisait pas les régularités attestées dans la pratique. Bien au contraire, elle les renforçait.
Ensuite, toujours en Bourgogne, on examinera la place qu’avait la norme dans le discours et dans la pratique conflictuels au XIIe siècle et au XIIIe, spécifiquement dans le contexte de l’introduction d’une innovation procédurale: l’inquisitio canonica.
term in a large spatial and chronological frame.
Este trabajo analiza la estructura de un juicio penal que aconteció en 1570, durante la tercera expedición para conquistar la lejana y salvaje provincia de Costa Rica. Se concentra en el procedimiento mediante el análisis comparativo de los documentos del juicio así como varias fuentes jurídicas castellanas, incluyendo manuales y tratados procedimentales, que datan desde el siglo XIII hasta el XVII. A través de este prisma, este trabajo también aborda el debate atinente a la continuidad o ruptura de las prácticas judiciales entre el reino de Castilla y las Indias, en el que entran en juego la especificidad del Derecho Indiano y la idea de un orden jurídico atlántico.
English Abstract:
This paper analyses the structure of a criminal trial which took place in 1570, during the third expedition to conquer the faraway and savage land of Costa Rica. It focuses on procedure by cross-referencing the trial’s documents and several Castilian legal sources, including procedural manuals and treatises, dating from the thirteenth to the seventeenth century. Looking through this prism, this paper also engages the debate pertaining to the continuity or disruption of legal practices between Castille and the Spanish Indies, in which the specificity of the Derecho Indiano and the idea of an Atlantic legal order come into play.
RESUMEN: El presente trabajo trata sobre los usos públicos dados a la técnica romano-canónica del mandato en el ducado de Borgoña durante el siglo XIII y principios del XIV. El artículo tiene como objetivo mostrar la centralidad de esta técnica en las prácticas de delegación de facultades y de representación, esenciales para el ejercicio del gobierno laico en el Occidente medieval. PALABRAS-LLAVES: Procuración. Delegación de Poderes. Mandato. Ducado de Borgoña. Gobierno capeto.
ABSTRACT: This paper addresses the public uses of the roman-canonical legal technique known as mandatum, as it was effected in the duchy of Burgundy during the 13th and early 14th centuries. The main objective is to show how important this technique was for the delegation of powers and for political and judicial representation, both of which are essential to lay governance in the medieval West.
los duques de Borgoña dieron al
procedimiento de pesquisa por jurados
(inquisitio carolingia) durante el siglo
XIII. Concentrándose en las formas de
efectuación de dicho procedimiento, se
estudia el proceso de transformación y
adaptación que sufre la pesquisa para
satisfacer las necesidades administrativas
de los duques. Por medio de un examen
cuidadoso de la documentación, se
analizan tres fases distintas de este
proceso, haciendo hincapié en la relación
que existe entre el mismo y ejercicio del
poder ducal, haciendo así inteligible el
fenómeno de sofisticación de los modos de
gobierno en el ducado.
Este trabajo versa sobre la transformación del procedimiento judicial en el ducado de Borgoña y sus alrededores entre finales del siglo XI y finales del siglo XII. Se analiza de qué forma las acciones de los legados pontificales y la práctica de los agentes locales convergen para dar lugar a nuevas formas del procedimiento, las cuales se inscriben en una mutación procesual de mayor envergadura que se extiende a los decenios posteriores. Se argumenta a favor de una terminología que acentúe los caracteres multidireccional y diacrónico de este proceso, procurando así trascender el viejo esquema dicotómico que otorga necesariamente primacía ya a la norma ya a la práctica colectiva. "
Dans cette optique, l’enquête sera abordée comme un mécanisme complexe actionnant plusieurs techniques d’information et communication. Son but étant de réguler la circulation des capitaux symboliques et sociaux, mais aussi d’imposer l’autorité de ceux qui détiennent la juridiction.
Il m’a paru pertinent, cet après-midi, de partager avec vous une “incertitude” théorico-méthodologique, si vous voulez, qui fait parti du travail de ma thèse. Cette « incertitude » m’a induit à analyser à profondeur deux théories, façonnées par deux auteurs différents, qui essayent d’expliquer le processus de l’articulation de la norme juridique à l’intérieur d’une société. Je parle d’une « incertitude », même si je crois à présent y avoir trouvé une solution, parce qu’il s’avère que les « solutions » théoriques ne sont que des points de vu, des propositions susceptibles d’être faussées, qu’il faut toujours tenir pour temporaires.
Cela étant dit, je vais vous parler de ce que l’on pourrait appeler un « choix théorique » entre le concept de « normalisation » de Michel Foucault et celui de « juridicisation » de Pierre Bourdieu face à l’analyse d’un phénomène de l’histoire médiévale. Je vais commencer par décrire le phénomène. Ensuite, je vais partager avec vous quelques questions que ce phénomène peut susciter. Puis, je vais essayer d’expliquer ce que sont la normalisation chez Foucault et la juridicisation chez Bourdieu, ainsi que d’expliquer quelle relation peut être établie entre ces deux concepts et le phénomène en question. Enfin, je vais vous présenter mon choix et je vais essayer de le justifier, en rapport, notamment, avec les processus historiques que j’essaye d’expliquer.
I. Le phénomène
En 1215, lors du IVe Concile de Latran, le pape Innocent III, accompagné de ses conseillers, approuva et mit en vigueur une nouvelle procédure juridique. Cette procédure est connue par le nom d’inquisitio canonica , c.a.d. l’enquête canonique.
Jusqu’alors, il n’existait que deux manières légitimes d’ouvrir une cause contre quelqu’un, c.a.d. d’introduire une instance. Il s’agisait de l’accusation, qui était introduite par une inscriptio (c'est-à-dire, par une plainte écrite soumise au juge), et la dénonciation, qui était introduite par une caritativa correctio, (c.a.d. par une plainte orale qui devait nécessairement succéder un appel au bon sens du pêcheur, qu’il fallait d’ailleurs faire en privé). Le IVe Concile de Latran détermina en revanche qu’une troisième manière pouvait être considérée légitime, celle de la procédure per inquisitionem (par enquête), selon laquelle l’instance était introduite par une clamore insinuatio (une insinuation, une clameur). La mise en pratique de cette troisième manière devait être pourtant justifiée par le degré du méfait et par l’atteinte que celui-ci portait à l’intérêt public. En d’autres termes, on pouvait se servir de la procédure d’enquête, si le méfait en question suscite un scandale. Ainsi, si un prélat agissait de manière à ce que ses excès ne puissent plus être obviés sans que cela porte dommage au bien public, la procédure per inquisitionem était justifiée. Ce qui distinguait cette procédure des autres manières d’introduire l’instance était, en premier lieu, qu’elle ne nécessitait pas de partie plaignante (c.a.d. d’un accusateur ou d’un dénonciateur). C’était en revanche le juge lui-même qui ouvrait la cause à l’encontre de l’imputé. Cela on le connait comme une introduction ex officio de l’instance, ou comme la procédure d’office. Le juge pouvait agir de cette manière si le scandale que suscitaient les actions étant à l’origine de la rumeur était tel que le juge (le pape) ne pouvait pas les laisser passer sans que son inaction incite aux autres à agir de la même manière, sachant qu’ils ne seraient pas punis.
"
Todo sistema jurídico contiene y opera sobre elementos irracionales.
Tal afirmación es tan contundente como controversial. Si deseáramos justificarla, estaríamos obligados a escoger uno entre varios caminos. Podríamos, por ejemplo, proceder valiéndonos de la filosofía jurídica; o podríamos, en cambio, apelar a los métodos de la historia del derecho. En esta ocasión, no obstante, hemos decidido basarnos en los aspectos metodológicos que comparten la antropología y la sociología jurídica con el fin de realizar un análisis retrospectivo. Nuestro espacio será la Edad Media, entre los siglos XII y XIII. Sin embargo, una parte central de nuestro análisis consistirá en establecer un vínculo entre ese contexto, aparentemente tan lejano, y el contexto jurídico de la Costa Rica actual.
A lo largo de esta ponencia, exploraremos las transformaciones suscitadas por el abandono de un procedimiento jurídico extensamente aplicado en la Edad Media, a saber: la ORDALÍA. Nos concentraremos en sus aspectos procedimentales, en sus implicaciones procesuales y, sobre todo, en su significado social. Con ese fin, debemos desplazarnos hasta el siglo el siglo XII, a una extensión de terreno atravesada por el intercambio: intercambio comercial, social y cultural, pero también intercambio de estrategias de administración, de formas gubernamentales y de procedimientos jurídicos, en breve: todo aquello que Michel Foucault llamaba mecanismos de regulación del poder y de construcción de la soberanía.
Antes de emprender ese viaje, que nos hará aterrizar en algún lugar entre una Normandía y una Roma donde el gótico abriga la revolución de los juristas, debemos empero retornar a la base conceptual.
La frase con la que hemos comenzado esta conferencia contiene dos conceptos elementales. El primero es el de “SISTEMA JURÍDICO” y el segundo es el de “IRRACIONALIDAD”. Por “sistema jurídico” vamos a entender el conjunto de mecanismos de fijación, modulación y aplicación de normas presente en una sociedad. Esta definición, empero, no es reductible al aparato institucional coercitivo que en nuestra concepción moderna conocemos con el nombre de “poder judicial” y que requiere de la existencia de un Estado. Al contrario, cuando hablamos de “sistema jurídico”, es para nosotros esencial la noción y el espacio de la PRÁCTICA. Esto implica que, en nuestra concepción, todas las formas normadas de intercambio conflictual, jerarquizadas o no, institucionalizadas o no, forman parte de este “sistema jurídico”.
En lo que viene al concepto de “irracionalidad”, la tarea de definición es algo más difícil y requiere de la explicitación de varios precedentes, pues este concepto atraviesa múltiples áreas de las ciencias sociales y en él concurren las teorías más diversas, no pocas de las cuales son prácticamente antitéticas .
Al hablar de racionalidad o irracionalidad nos implicamos necesariamente en un debate que ocupa desde hace siglos a las disciplinas que estudian a la sociedad: desde las nociones “racionalistas” de la filosofía clásica, constatables en Hobbes, Locke, Rousseau o Kant, hasta los debates entre estructuralismo y “postestructuralismo” del siglo anterior, que aún impregnan las ciencias sociales hoy día. No obstante, ya que este no es el espacio para retomar esa discusión en su conjunto, nos limitaremos a problematizar la no-racionalidad o la “irracionalidad” en la acción judiciaria oponiendo las nociones de automatismo, decisión egoísta, obligación y estrategia, características de la antropología y de la sociología.
"
Lorsqu’on parle de la norme, on évoque un concept qui a été largement discuté au sein des sciences humaines et des sciences-juridiques. La norme, en tant que telle, est constituée par la totalité des actions, des comportements, des apparences, etc., qui sont acceptées et même régulées à l’intérieur d’une société. La norme est en effet extensible à plusieurs domaines ; on peut parler de norme morale, de norme religieuse, culturelle, de norme physionomique, et de norme du goût, parmi d’autres. Pour autant, cette communication traitera essentiellement de deux types de normes, à savoir : de la norme juridique et de la norme sociale.
La norme sociale, ou les normes sociales, on été l’objet de nombreuses définitions, parfois contradictoires dans certains aspects. Cependant, la plupart de ces définitions partage une notion élémentaire de la norme sociale. Elle constitue, d’après cette notion, l’ensemble des paramètres à l’intérieur desquels toute pratique (toute action) est acceptable pour les autres membres de la société.
Dans son acception juridique, d’ailleurs, la « norme » définit l’ensemble des actions et des comportements permis à l’intérieur d’une société. On parle de permission parce que, du moins en théorie, les actions qui ne sont pas en accord avec la norme juridique sont punissables. C’est-à-dire, la norme qualifie d’acceptable tout ce qui ne mérite pas la punition. Autrement dit, la norme juridique est imposée par la coercition. Cela signifie, par conséquent, que la norme juridique est soutenue par un corpus légal applicable et par une institution capable d’exercer la coercition, à savoir : un État.
Cependant, la norme juridique ne concerne pas seulement l’action individuelle ou collective dans la vie quotidienne. Elle régule aussi les actions en justice, plus spécifiquement le comportement de l’ensemble des agents à l’intérieur du système judiciaire. Autrement dit, elle détermine la procédure. De ce fait, un procès quelconque qui ne suit pas la procédure établie et régulée par l’ensemble des normes n’est pas valable aux yeux de la loi ; il est nul.
Pour autant, cette définition si étroite de la norme juridique est valable seulement pour les sociétés dites « modernes », c’est-à-dire celles qui ont un système légal établi et un État qui le fait valoir. Néanmoins, bien que la Norme juridique, avec un grand N, ne soit pas facilement concevable dans d’autres types de société, cela ne signifie pas, pour autant, qu’il n’y ait pas du tout de norme juridique. Disons-le autrement. Le fait qu’il n’existe pas un code (ou des codes) qui régule les actions et la procédure ne veut pas dire qu’il n’y ait pas une notion claire (parfois même explicite) de ce qui est correct et, par conséquent, de ce qui mérite de faire appel aux instances régulatrices du comportement social pour que les méfaits soient corrigés, voire punis. Dans ce cas-là, certes, la norme juridique et la norme sociale se rapprochent considérablement. Or, on doit se garder de confondre l’une avec l’autre lors de leur étude.
Il n’est pas plausible, à mon avis, de réduire tout le comportement judiciaire des sociétés sans-État à la notion de rituel, comme le font quelques anthropologues ou quelques historiens inspirés de l’anthropologie. À moins de considérer, comme le fait M. Foucault, que dans toute société, la notre aussi, le droit est la ritualisation de la guerre et de la vengeance, il est nécessaire d’accorder une place spécifique au judiciaire, distincte du rituel. Cela est vrai spécialement si l’on étudie le Moyen Âge central en France, quand, en absence d’un État, les normes juridiques furent préservées et reproduites par d’autres mécanismes que leur codification et leur soumission à un appareil institutionnel qui les mette en vigueur.
C’est dès ce point de vue que nous discuterons aujourd’hui quelques exemples tirés de la documentation bourguignonne entre le XIIe siècle et le XIIIe qui permettront de mieux comprendre comment, par le biais de la pratique, la norme qui régulait le judiciaire se perpétua et s’imposa, ou, au contraire, comment a été opérée sa modification. Il importe de montrer, en premier lieu, comment quelques notions procédurales contenues dans les codes romains survécurent dans la pratique judiciaire bourguignonne pendant le XIe, XIIe et XIIIe siècle, et comment, lorsque la procédure fut à nouveau codifiée sous la forme de la Coutume, au XIVe siècle, la ‘normalisation’ de ces notions ne contredisait pas les régularités attestées dans la pratique. Bien au contraire, elle les renforçait.
Ensuite, toujours en Bourgogne, on examinera la place qu’avait la norme dans le discours et dans la pratique conflictuels au XIIe siècle et au XIIIe, spécifiquement dans le contexte de l’introduction d’une innovation procédurale: l’inquisitio canonica.
Em sua primeira edição, o evento reunirá pesquisadores da Argentina, do Brasil, do Chile, da Costa Rica e do México.