Quand il s'agit de rendre compte, par-delà les calculs intéressés de l’homo oeconomicus, de la ma... more Quand il s'agit de rendre compte, par-delà les calculs intéressés de l’homo oeconomicus, de la manière dont tiennent les sociétés humaines, donner et reconnaître apparaissent comme deux dimensions constitutives de l’agir social. Mais du don et de la reconnaissance, il convient aussi, avant d’en appeler à leur syncrétisme, d’en interroger les proximités et les distances, ainsi que leurs consistances respectives. Par exemple, dira-t-on d’un don sans retour ou d’une reconnaissance sans réciprocité qu’ils sont encore dignes de ces noms ? Les activités de don et de reconnaissance se confrontent alors à une tierce dimension qui les taraude de l’intérieur : la domination. Cet ouvrage propose d’examiner plus précisément la façon dont se répondent et s’entremêlent les trois modèles du don, de la reconnaissance et de la domination, sur des enjeux contemporains situés au croisement de plusieurs horizons théoriques (la théorie critique, l’anthropologie, la phénoménologie sociale, la psychanalyse).
The opposition between a mechanical and an organic conception of the State was a key factor in Ge... more The opposition between a mechanical and an organic conception of the State was a key factor in German thought in the aftermath of the French Revolution. It was the result of a revolution in the natural sciences, legal-political thought and philosophy. But beyond the polarity between mechanical and organic states, German idealism also conceals profound dissimilarities. This article examines in detail the vicissitudes of political organicism in Kant, Hegel and Schiller.
Starting with the dilemma in social philosophy between "reductive naturalism" and "social constru... more Starting with the dilemma in social philosophy between "reductive naturalism" and "social constructivism", this contribution intends to escape it by way of a "genealogical" and "vitalist" account of the "nature of society". To do this it revisits the debate that once opposed Émile Durkheim and Henri Bergson on the sources of moral obligations. It appears that both authors have sketched a non-dualist conception of the relations between nature and society while insisting at the same time on the specificity of human societies.
Current debates on recognition and domination tend to be characterized by two polarized positions... more Current debates on recognition and domination tend to be characterized by two polarized positions. Where the “anti-recognition” camp views recognition as a tool for establishing and reproducing relations of power, the “pro-recognition” camp conceives it as a way for dominated individuals and social groups to lay stake to intersubjective relations that are more just. At first glance, Honneth’s normative theory of recognition and Bourdieu’s critical sociology of domination also divide along these lines. Honneth takes the pro-recognition stance, criticizing the French sociologist for adopting a “fragmented” conception of the social world that ignores the “moral consensus” underlying each claim for mutual recognition. In contrast, Bourdieu accuses the German philosopher of endorsing an “enchanted” view of the social world that misrecognizes the way that recognition perpetuates symbolic domination. However, through a close and nuanced reading of their works, this article suggests that, in spite of this difference, Honneth’s and Bourdieu’s theories nonetheless converge on the idea that recognition is neither “good” nor “bad” per se, but “structurally ambiguous” in its relations to symbolic domination.
Ernst-Wolfgang Böckenforde a dressé le constat d’un écart historique entre la conception hégelien... more Ernst-Wolfgang Böckenforde a dressé le constat d’un écart historique entre la conception hégelienne de l’État moderne comme « État chretien » et la conception contemporaine de l’État libéral comme « neutre à l’égard des religions et des conceptions du monde ». D’après lui, Hegel aurait défendu la thèse selon laquelle l’État moderne trouve son « principe spirituel » dans le christianisme. L’auteur de l’article nuance cette interprétation en montrant, tout d’abord, que le processus de modernisation ne se réduit pas chez Hegel à une simple application au monde du principe chrétien. Il revient ensuite sur la manière originale dont le philosophe berlinois conçoit, à partir de l’évènement fondateur de la Réforme, les rapports entre politique et religion à l’époque moderne. C’est à partir de la figure de « l’État protestant » que Hegel peut affirmer a la fois la separation de l’État et des Églises et l’identité spirituelle de l’État et d’une religion chrétienne « modernisée ».
Les problèmes soulevés par Benjamin en 1940 à propos du « concept d’histoire » sont au moins doub... more Les problèmes soulevés par Benjamin en 1940 à propos du « concept d’histoire » sont au moins double : l’un – politique – porte sur le rapport entre théorie de l’histoire et pratique révolutionnaire, l’autre – métaphysique – sur l’articulation entre un axe profane et un axe sacré (ou « messianique ») du temps historique. L’article propose de surmonter ces difficultés liées au concept d’histoire en s’aidant de la catégorie de « citation », dont Benjamin fait un usage discret mais néanmoins déterminant dans les Thèses. Un examen attentif des Thèses XIV, XV et III montre en effet que la citation comme manière d’actualiser le passé est une technique partagée aussi bien par l’historien matérialiste que par le penseur révolutionnaire, et que la « citabilité » (Zitierbarkeit) intégrale du passé constitue l’une des marques essentielles de l’âge messianique.
What is the nature of the connections between ideology and utopia? This contribution proposes to ... more What is the nature of the connections between ideology and utopia? This contribution proposes to reconsider this question starting from the work of Karl Mannheim, as well as being based on – and even improving upon – the reading of Paul Ricoeur. The objective is to trace the compact dialectic between ideology and utopia in the perspective of Mannheim's criterion of a time gap, and then to analyze his treatment of “utopian consciousness”. Such an examination allows us to demonstrate that utopia in Mannheim’s sense above all characterizes a virtuality that affects the present, and that his typology of the forms of utopian consciousness reveals itself to be an original manner of sociologically addressing the temporal structuring of consciousness. Contrary to Ricoeur’s reading, the task of the sociologist is less to definitively establish a "true" relationship with social reality than to highlight a "right" relationship with the present, one that is equidistant from both ideological backwardness and utopian advancement.
A lire la littérature la plus récente consacrée aux rapports entre Marx et la philosophie, on ne ... more A lire la littérature la plus récente consacrée aux rapports entre Marx et la philosophie, on ne peut manquer d'observer un subtil changement qui cache une transformation de plus grande ampleur. Là où jusqu'à la fin des années 70 il s'agissait avant tout de réfléchir aux rapports entre « marxisme et philosophie », l'intérêt des commentateurs semble désormais porter sur les liens entre « Marx et la philosophie ». Ce qui désignait il y a encore une trentaine d'années l'un des courants intellectuels et l'un des mouvements sociaux et politiques les plus influents et les plus importants du « long XXe siècle », le « marxisme » en ses nombreuses composantes, a laissé place au seul nom propre de « Marx ». Le déplacement du « marxisme » à « Marx » dépasse évidemment le cadre des débats interprétatifs autour de l'oeuvre de Marx. Il renvoie à une série de mutations survenues au tournant des années 80 et toujours en cours parmi les sociétés capitalistes contemporaines. Mutations pour le dire vite « néolibérales » qui ont conduit, comme on le sait, à l'éclipse du « marxisme » (ou d'un certain marxisme) de l'espace hégémonique.
In this paper, the author considers the critique that Axel Honneth has formulated against the dis... more In this paper, the author considers the critique that Axel Honneth has formulated against the distributive model of justice for which Rawls is one of the most important theoretical representatives today. After having outlined the three main limits of the " distributive paradigm " (in terms of proceduralism, atomism, and state-centrism), he then discusses Honneth's counter-model of justice. Honneth's " ethical " theory of justice consists in a " normative recognition " of the " institutions of recognition " that allows individuals to experience certain forms of " social freedom " based on mutual recognition. As a conclusion, the author deals with some of the difficulties associated with Honneth's " ethical " theory of justice.
Quand il s'agit de rendre compte, par-delà les calculs intéressés de l’homo oeconomicus, de la ma... more Quand il s'agit de rendre compte, par-delà les calculs intéressés de l’homo oeconomicus, de la manière dont tiennent les sociétés humaines, donner et reconnaître apparaissent comme deux dimensions constitutives de l’agir social. Mais du don et de la reconnaissance, il convient aussi, avant d’en appeler à leur syncrétisme, d’en interroger les proximités et les distances, ainsi que leurs consistances respectives. Par exemple, dira-t-on d’un don sans retour ou d’une reconnaissance sans réciprocité qu’ils sont encore dignes de ces noms ? Les activités de don et de reconnaissance se confrontent alors à une tierce dimension qui les taraude de l’intérieur : la domination. Cet ouvrage propose d’examiner plus précisément la façon dont se répondent et s’entremêlent les trois modèles du don, de la reconnaissance et de la domination, sur des enjeux contemporains situés au croisement de plusieurs horizons théoriques (la théorie critique, l’anthropologie, la phénoménologie sociale, la psychanalyse).
The opposition between a mechanical and an organic conception of the State was a key factor in Ge... more The opposition between a mechanical and an organic conception of the State was a key factor in German thought in the aftermath of the French Revolution. It was the result of a revolution in the natural sciences, legal-political thought and philosophy. But beyond the polarity between mechanical and organic states, German idealism also conceals profound dissimilarities. This article examines in detail the vicissitudes of political organicism in Kant, Hegel and Schiller.
Starting with the dilemma in social philosophy between "reductive naturalism" and "social constru... more Starting with the dilemma in social philosophy between "reductive naturalism" and "social constructivism", this contribution intends to escape it by way of a "genealogical" and "vitalist" account of the "nature of society". To do this it revisits the debate that once opposed Émile Durkheim and Henri Bergson on the sources of moral obligations. It appears that both authors have sketched a non-dualist conception of the relations between nature and society while insisting at the same time on the specificity of human societies.
Current debates on recognition and domination tend to be characterized by two polarized positions... more Current debates on recognition and domination tend to be characterized by two polarized positions. Where the “anti-recognition” camp views recognition as a tool for establishing and reproducing relations of power, the “pro-recognition” camp conceives it as a way for dominated individuals and social groups to lay stake to intersubjective relations that are more just. At first glance, Honneth’s normative theory of recognition and Bourdieu’s critical sociology of domination also divide along these lines. Honneth takes the pro-recognition stance, criticizing the French sociologist for adopting a “fragmented” conception of the social world that ignores the “moral consensus” underlying each claim for mutual recognition. In contrast, Bourdieu accuses the German philosopher of endorsing an “enchanted” view of the social world that misrecognizes the way that recognition perpetuates symbolic domination. However, through a close and nuanced reading of their works, this article suggests that, in spite of this difference, Honneth’s and Bourdieu’s theories nonetheless converge on the idea that recognition is neither “good” nor “bad” per se, but “structurally ambiguous” in its relations to symbolic domination.
Ernst-Wolfgang Böckenforde a dressé le constat d’un écart historique entre la conception hégelien... more Ernst-Wolfgang Böckenforde a dressé le constat d’un écart historique entre la conception hégelienne de l’État moderne comme « État chretien » et la conception contemporaine de l’État libéral comme « neutre à l’égard des religions et des conceptions du monde ». D’après lui, Hegel aurait défendu la thèse selon laquelle l’État moderne trouve son « principe spirituel » dans le christianisme. L’auteur de l’article nuance cette interprétation en montrant, tout d’abord, que le processus de modernisation ne se réduit pas chez Hegel à une simple application au monde du principe chrétien. Il revient ensuite sur la manière originale dont le philosophe berlinois conçoit, à partir de l’évènement fondateur de la Réforme, les rapports entre politique et religion à l’époque moderne. C’est à partir de la figure de « l’État protestant » que Hegel peut affirmer a la fois la separation de l’État et des Églises et l’identité spirituelle de l’État et d’une religion chrétienne « modernisée ».
Les problèmes soulevés par Benjamin en 1940 à propos du « concept d’histoire » sont au moins doub... more Les problèmes soulevés par Benjamin en 1940 à propos du « concept d’histoire » sont au moins double : l’un – politique – porte sur le rapport entre théorie de l’histoire et pratique révolutionnaire, l’autre – métaphysique – sur l’articulation entre un axe profane et un axe sacré (ou « messianique ») du temps historique. L’article propose de surmonter ces difficultés liées au concept d’histoire en s’aidant de la catégorie de « citation », dont Benjamin fait un usage discret mais néanmoins déterminant dans les Thèses. Un examen attentif des Thèses XIV, XV et III montre en effet que la citation comme manière d’actualiser le passé est une technique partagée aussi bien par l’historien matérialiste que par le penseur révolutionnaire, et que la « citabilité » (Zitierbarkeit) intégrale du passé constitue l’une des marques essentielles de l’âge messianique.
What is the nature of the connections between ideology and utopia? This contribution proposes to ... more What is the nature of the connections between ideology and utopia? This contribution proposes to reconsider this question starting from the work of Karl Mannheim, as well as being based on – and even improving upon – the reading of Paul Ricoeur. The objective is to trace the compact dialectic between ideology and utopia in the perspective of Mannheim's criterion of a time gap, and then to analyze his treatment of “utopian consciousness”. Such an examination allows us to demonstrate that utopia in Mannheim’s sense above all characterizes a virtuality that affects the present, and that his typology of the forms of utopian consciousness reveals itself to be an original manner of sociologically addressing the temporal structuring of consciousness. Contrary to Ricoeur’s reading, the task of the sociologist is less to definitively establish a "true" relationship with social reality than to highlight a "right" relationship with the present, one that is equidistant from both ideological backwardness and utopian advancement.
A lire la littérature la plus récente consacrée aux rapports entre Marx et la philosophie, on ne ... more A lire la littérature la plus récente consacrée aux rapports entre Marx et la philosophie, on ne peut manquer d'observer un subtil changement qui cache une transformation de plus grande ampleur. Là où jusqu'à la fin des années 70 il s'agissait avant tout de réfléchir aux rapports entre « marxisme et philosophie », l'intérêt des commentateurs semble désormais porter sur les liens entre « Marx et la philosophie ». Ce qui désignait il y a encore une trentaine d'années l'un des courants intellectuels et l'un des mouvements sociaux et politiques les plus influents et les plus importants du « long XXe siècle », le « marxisme » en ses nombreuses composantes, a laissé place au seul nom propre de « Marx ». Le déplacement du « marxisme » à « Marx » dépasse évidemment le cadre des débats interprétatifs autour de l'oeuvre de Marx. Il renvoie à une série de mutations survenues au tournant des années 80 et toujours en cours parmi les sociétés capitalistes contemporaines. Mutations pour le dire vite « néolibérales » qui ont conduit, comme on le sait, à l'éclipse du « marxisme » (ou d'un certain marxisme) de l'espace hégémonique.
In this paper, the author considers the critique that Axel Honneth has formulated against the dis... more In this paper, the author considers the critique that Axel Honneth has formulated against the distributive model of justice for which Rawls is one of the most important theoretical representatives today. After having outlined the three main limits of the " distributive paradigm " (in terms of proceduralism, atomism, and state-centrism), he then discusses Honneth's counter-model of justice. Honneth's " ethical " theory of justice consists in a " normative recognition " of the " institutions of recognition " that allows individuals to experience certain forms of " social freedom " based on mutual recognition. As a conclusion, the author deals with some of the difficulties associated with Honneth's " ethical " theory of justice.
The work of Giorgio Agamben has been an important piece in the ongoing debates on the “state of e... more The work of Giorgio Agamben has been an important piece in the ongoing debates on the “state of exception” and its challenges for contemporary democracies. It is rather surprising however to find in his work a reference to the notion of “biopolitics” introduced by Foucault. This paper tries to take seriously the idea of an inner connection between biopolitics and exception. By confronting Agamben’s “biosovereignty” to Foucault’s biopolitics, it appears that biopower corresponds today with two types of exception. While sharing a same suspension of the rule of law, sovereign biopolitics and governmental biopolitics are addressing therefore two very different challenges to contemporary democracies.
La Révolution est devenue notre tradition. La philosophie sociale française, explique F. Brahami,... more La Révolution est devenue notre tradition. La philosophie sociale française, explique F. Brahami, est née du traumatisme que 1789 a produit sur nos consciences. Elle a intégré les critiques formulées par les contre-révolutionnaires et s'est attachée, contre le règne de l'individu et de ses droits, à réhabiliter l'idée de société.
À l’heure de la déconstruction des « grands récits », la « philosophie de l’histoire » semble sou... more À l’heure de la déconstruction des « grands récits », la « philosophie de l’histoire » semble souffrir aujourd’hui d’une mauvaise réputation. Le présent volume vise moins à la réhabiliter en bloc qu’à en réexaminer dans le détail l’actualité – ou l’inactualité intempestive – à partir de ses sources et ressources philosophiques allemandes. Si les sources de la pensée historique moderne sont tout autant françaises et britanniques, la tradition de la Geschichtsphilosophie se caractérise à la fois par sa longévité, sa richesse, et par les multiples retournements qu’elle aura connus. De sa naissance à la fin du XVIIIe siècle, avec les Lumières et l’idéalisme, à ses tergiversations et remises en question radicales dans la première moitié du XXe siècle, la philosophie allemande de l’histoire s’est en effet déclinée au pluriel. Portée sur les fonts baptismaux par les catégories de « progrès », d’« évolution » et de « raison », la pensée classique de l’histoire s’est vue dans l’aire germanophone contestée par autant de contre-, voire d’anti-, philosophies de l’histoire, au regard du « déclin », de la « catastrophe » et de la « barbarie » qu’elle charriait avec elle. Mesurer pour notre temps la difficulté de dire définitivement « adieu à la philosophie de l’histoire » est ce à quoi invite chacune des contributions ici reprises, dans l’idée résolument ouverte que « l’histoire proclame sans cesse des vérités neuves » (Nietzsche).
Le Master de spécialisation en philosophie et théorie politiques organisé conjointement par l’ULB... more Le Master de spécialisation en philosophie et théorie politiques organisé conjointement par l’ULB, l’ULiège et l’UNamur propose une formation relevant exclusivement de la philosophie et théorie politiques. Cette formation vise au développement des capacités de recherche dans le domaine de la philosophie et de la théorie politiques. Par développement des capacités de recherche, nous entendons tout autant celles nécessaires à la production d'une recherche doctorale dans le domaine en question (et ce, aussi bien pour une recherche doctorale en philosophie orientée vers la philosophie politique que pour une recherche doctorale en sciences politiques orientée vers la théorie politique), que, plus généralement, le fait d'offrir les outils permettant de soutenir une attitude critique et réflexive dans un cadre professionnel en prise avec les enjeux politiques.
Uploads
Books by Louis Carré
Cet ouvrage propose d’examiner plus précisément la façon dont se répondent et s’entremêlent les trois modèles du don, de la reconnaissance et de la domination, sur des enjeux contemporains situés au croisement de plusieurs horizons théoriques (la théorie critique, l’anthropologie, la phénoménologie sociale, la psychanalyse).
Papers by Louis Carré
Cet ouvrage propose d’examiner plus précisément la façon dont se répondent et s’entremêlent les trois modèles du don, de la reconnaissance et de la domination, sur des enjeux contemporains situés au croisement de plusieurs horizons théoriques (la théorie critique, l’anthropologie, la phénoménologie sociale, la psychanalyse).