Over the past two decades, taphonomic and zooarchaeological studies have focused on Neanderthal s... more Over the past two decades, taphonomic and zooarchaeological studies have focused on Neanderthal settlement patterns and subsistence strategies. The south-eastern margins of the Massif Central constitute one of the regions with the most abundant archaeological evidence of Neanderthal occupations in France. The faunal record of level 5 of Abri du Maras is a unique source of information for analysing Neanderthal behaviour at the end of the MIS 5. The assemblage is divided into three levels 5.1, 5.2 and 5.3, which correspond to the three main phases of human occupation of the shelter in level 5. Through the taphonomic and zooarchaeological analysis of the faunal remains, we define the characteristics of human occupation developed in the rock shelter. In this paper, we show that Neanderthal groups used the Abri du Maras as a residential campsite for long-term occupation events during a whole season, mainly summer. The intensive exploitation of the faunal resources is typical of a residential campsite, and the selective seasonal hunting strategy of medium and large ungulates, centred on prime adults, indicates different Neanderthal subsistence patterns to the upper levels of the sequence. Here, our results document the chronological changes in occupation patterns in one of the reference sites in southeastern France and address questions related to cultural choices and environmental constraints.
Célèbre pour ses figurations pariétales de l' Aurignacien et du Gravettien ancien particulièremen... more Célèbre pour ses figurations pariétales de l' Aurignacien et du Gravettien ancien particulièrement bien préservées, la grotte Chauvet Pont d' Arc (Ardèche) renferme également de nombreux indices des fréquentations humaines et animales sur les sols dans différentes galeries. Etudiée par Michel Alain Garcia (1944-2008), l'ichnologie constitue l'autre originalité singulière de cette cavité ornée, par la reconnaissance de quelques pieds et talons d'homme anatomiquement moderne, de nombreuses pistes d'ours des cavernes (Ursus spelaeus) ainsi que par des empreintes attribuées à des grands canidés 1. Les documents ichnologiques ont souvent été signalés dans des gisements pléistocènes relatifs aux ursidés 2 , félidés, canidés 3 ou hyénidés 4. Dans de nombreuses grottes ornées, des empreintes humaines ont été identifiées sur des sols paléolithiques (Le Tuc d' Audoubert 5 , Le Mas d' Azil 6 , Niaux 7 en Ariège, Pech-Merle 8 dans le Lot, Cussac 9 en Dordogne, Aldène 10 dans l'Hérault). Des fréquentations humaines associées à des canidés (chien/loup ?) ont récemment été mises en évidence pour la fin du Paléolithique supérieur, dans la grotte
Bulletin de la Société Préhistorique française, 2019
Au nord de la commune de Vendargues, dans la plaine de Lunel-Mauguio, les fouilles menées par Pal... more Au nord de la commune de Vendargues, dans la plaine de Lunel-Mauguio, les fouilles menées par Paleotime sous la direction de l’une d’entre nous (J. R. Q.) ont mis au jour des vestiges archéologiques attestant d’activités anthropiques rapportées à ’Épipaléolithique, au Néolithique ancien et final, à l’âge du Bronze final et à l’Antiquité.
Les opérations de diagnostic menées en amont par l’Inrap avaient notamment mis en évidence une structure avec des vestiges attribués au Néolithique ancien ainsi que, dans une fosse, la présence d’os d’aurochs (Bos primigenius) dont la datation (Beta-468493 : 10200 ± 30 BP, soit 10100-9816 cal BC) (Convertini et al., 2017) situait celui-ci dans un horizon tardiglaciaire. Suite à la prescription de Bourbouissou, les fouilles menées par Paleotime ont ainsi documenté huit creusements de forme circulaire correspondant à cet horizon épipaléolithique et contenantdes vestiges de faune et des pièces lithiques confirmant cette attribution.
TRACES OF ANIMAL, AND PARTICULARLY CAVE BEAR, ACTIVITY AT POINTS CAVE
(AIGUÈZE, GARD – FRANCE). ... more TRACES OF ANIMAL, AND PARTICULARLY CAVE BEAR, ACTIVITY AT POINTS CAVE
(AIGUÈZE, GARD – FRANCE). Along with faunal remains, many traces give evidence for the frequentation of the cave by both wild and domestic fauna. Points cave was also used as a sheepfold during recent historical times. Caprids scats were found in the half-ligh part of the cave. Three cave hyena scats highlight its presence on the site while no bones or teeth from this species have been identified so far. Historical modifications of the cave floors related to the exploitation of its sediments did not allow observing neither footprints nor hibernation beds of cave bear. Nonetheless, claw marks of badger and small mustelids were identified on the walls. The most abundant bioglyphes are the polished parts of the walls resulting from repeated rubbing by cave bears, and perhaps other wild species such as ibex or even domestic animals near the entrance of the cave. All these traces bring interesting chronological data.
La grotte de l'Archaïque (ou Trou de mort n°16 de la Rouveyrolle) est une petite cavité qui s'ouv... more La grotte de l'Archaïque (ou Trou de mort n°16 de la Rouveyrolle) est une petite cavité qui s'ouvre dans les gorges de l'Ardèche, sur la frange sud-ouest du Cros de l'Aiguizier. Elle se développe à la base d'une barre rocheuse bordée par un éboulis de pente. Son entrée, en forme de « trou de serrure », débouche sur un étroit couloir , orienté nordest/sud-ouest, qui mesure environ 5 m de long. La hauteur du conduit varie entre 0,80 m et 1,80 m. Le mobilier archéologique a été découvert dans un petit élargissement de la galerie où l'on peut se tenir accroupi . Le sédiment en surface est une argile marron foncé, meuble dans la partie centrale (probablement en relation avec les fréquentations humaines et animales) mais plus indurée à proximité des parois. Au-delà de cette petite « niche », la galerie rétrécit en descendant dans le massif et son exiguïté ne permet plus de progresser très loin. La grotte de l'Archaïque a été topographiée en mars 1992 par Jean-Marie Chauvet et Eliette Brunel . Dans cette cavité, des restes humains avaient été repérés en surface pour certains, légèrement ensevelis pour d'autres. Seul, un assemblage lithique relativement pauvre accompagnait cette sépulture.
L’étude des collections archéologiques issues des recherches de l’abbé Paul-Jean Roux à la baume ... more L’étude des collections archéologiques issues des recherches de l’abbé Paul-Jean Roux à la baume de Ronze dans les années 1950 vient de révéler la présence d’indices inédits qui témoignent d’une ou plusieurs fréquentations/ occupations paléolithiques sur ce site. D’après les datations radiocarbones, celles-ci sont contemporaines du Dernier Maximum Glaciaire et se positionnent dans le contexte régional Solutréen ou Salpêtrien, voire magdalénien ancien. Par ailleurs, la présence d’ossements de grands carnivores (hyène, lion, ours, loup) suggéreraient que la baume de Ronze pourrait aussi avoir fonctionné comme abri et/ou repaire pour ces animaux.
Situé à proximité des gorges de la Cèze, l’aven de la Licorne vient de faire l’objet d’une premiè... more Situé à proximité des gorges de la Cèze, l’aven de la Licorne vient de faire l’objet d’une première étude paléontologique qui révèle son âge paléolithique, compris entre 27 650 ans et 23 950 ans avant le présent. Les restes d’espèces glaciaires que ce piège naturel renferme apportent donc de nouveaux éléments pour approfondir notre connaissance de l’environnement des groupes de chasseurs-cueilleurs de l’époque gravettienne et notamment de ceux qui ont fréquenté la grott e Chauvet.
FORAGING BEHAVIORS AND HOMININ CARNIVORES INTERACTIONS AT POINTS CAVE (AIGUÈZE, GARD) THROUGH ARC... more FORAGING BEHAVIORS AND HOMININ CARNIVORES INTERACTIONS AT POINTS CAVE (AIGUÈZE, GARD) THROUGH ARCHAEOZOOLOGICAL AND TAPHONOMICAL STUDIES OF FAUNAL REMAINS. Faunal remains from la grotte aux Points deposits highlight a long and complicated story including historical modifications related to modern soil extractions and bear hibernation levels. The archaeozoological studies reveal faunal exploitation (hunting and butchering activities) by palaeolithic
hunter-gatherers. In the meantime, the presence of carnivores is noticeable by their
remains (teeth, bones, coprolites) and the marks they left on the bone assemblage.
Thus la grotte aux Points appears to be a key-site to grasp palaeolithic foraging
behaviors in the Ardeche river canyon and to approach Hominin-Carnivore interactions
during the Late Pleistocene.
Monospecific exploitation of reindeer by Neanderthals is a common behaviour in the Upper Pleistoc... more Monospecific exploitation of reindeer by Neanderthals is a common behaviour in the Upper Pleistocene of Western Europe.
However, reindeer-dominated assemblages have largely been reported from regions of northern Germany and south-western
France, with few examples noted in south-eastern France,where faunal assemblages yield most of the time a variety of other large
ungulates such as red deer, horse and diverse bovids. Here, we present multi-strand (bio- and eco-) archaeological datasets from
the site of Abri du Maras (level 4.1), situated at the mouth of the Ardèche and Rhône rivers, a new example of a reindeerdominated
Neanderthal site in south-eastern France. Dated to the beginning of the MIS 3, the zooarchaeological assemblage is
dominated by reindeer (88% of the NISP, representing 16 individuals) but also includes horse, bison, giant deer (Megaloceros
giganteus), red deer, ibex and lagomorphs. The combination of zooarchaeological, cementochronological and tooth microwear analyses evidence a single species-dominated spectrum, with catastrophic mortality and repeated autumnal deaths. This integrated approach provides an extensive picture of human subsistence behaviour, ointing to short-term hunting episodes of reindeer herds in an exceptional context of a quasi-exclusive Neanderthal accumulation. The high number of individuals and elective butchery may correspond with a cooperative and planned mass hunting strategy. The multidisciplinary approach undertaken here also incorporating paleontological, charcoal, ecological and isotopic analyses places the archaeological nd zooarchaeological data within a broader regional palaeoenvironmental framework, providing valuable landscape-contextual information. The zooarchaeological data suggest a subsistence behaviour different from other Neanderthal reindeer-dominated assemblages often connected with specialised butchery or hunting sites.
Comments on a mandible of a pleistocene cat (Carnivora: Felidae) from Réseau Ursus (Soyons, Ardèc... more Comments on a mandible of a pleistocene cat (Carnivora: Felidae) from Réseau Ursus (Soyons, Ardèche, France): new insights on pleistocene small felids. The Pleistocene small-sized felids, mostly related to the genus Felis Linn. 1758, have been rarely studied. Their specific identification (based on morphology and metrics) as well as their phylogenic position are not so well-known. Even though the scarcity of the wild cat samples limits significantly the palaeontological studies, several pleistocene species have been defined since a century. These species are generally considered as chronoforms. The morphological and metrical variability has not been questioned yet. The Réseau Ursus (a secondary gallery of the cave named Trou du Renard) located in Soyons (South-East France) is a paleontological site almost exclusively composed of carnivores. Within this palaeontological sample, a mandible and a radius belonging to a small-sized cat are presented here. Based on the morphological characterization of these specimens as well as the comparative analyse with other wild cats from the European Pleistocene, we discuss the validity of some fossil species. The present paper supports, as previously suggested, that the various ‘chronoforms’ of pleistocene wild cats are not justified as separated species
Les interactions entre les différentes communautés animales, coexistant au sein des mêmes environ... more Les interactions entre les différentes communautés animales, coexistant au sein des mêmes environnements, sont bien connues et ce tout au long du Quaternaire. Qu'il s'agisse d'interactions de type prédateur-proie (prédation, charognage) ou prédateur-prédateur (compétition), les ensembles archéologiques et paléontologiques renferment de nombreux indices de ces relations (taphonomie sensu lato). Partageant un même fonds écologique (proie, habitat) les guildes de prédateurs entrent régulièrement en compétition. Ces phénomènes se traduisent au sein des ensembles fossiles par toute une diversité d'éléments : des modifications de surface des os (traces de dents), des morphotypes de fracturations ou encore des bioglyphes (coprolithes). Au sein des guildes de Carnivores pléistocènes, le cas des Ursidés est questionné : s'agit-il de grands prédateurs entrant en compétition avec les autres espèces prédatrices ou sommes-nous face à une espèce-proie régulièrement chassée et consommée par les autres carnivores (lion, hyène principalement) ? Le réseau Salomé (Vallon-Pont-d'Arc, Ardèche) est un nouvel exemple de ces relations et interactions entre les différentes communautés de grands carnivores (ours et hyène). À partir de l'examen paléontologique et taphonomique, ce site d'hivernation à ours des cavernes nous apporte de nouveaux éléments de discussion en vue de préciser le statut paléoécologique de l'ours des cavernes et sa position au sein des réseaux trophiques pléistocènes. Abstract: Réseau Salomé (Vallon-Pont-d'Arc, Ardèche, France): a new case of interspecific interactions between bears and hyenas. Inter-specific interactions in mammalian communities, which coexist within the same ecosystems, are well-know all along the Quaternary. Evidences of these relations between fauna (taphonomy sensu lato), including both predator-prey (e.g., hunting, scavenging) and predator-predator (e.g., competition) interactions, are regularly found in archaeological and palaeontological assemblages. Evolving in the same ecosystem, predator guilds are frequently in competition for food and habitat access. Within fossil samples, these competition phenomena are revealed by diverse aspects : bone surface modifications (e.g., tooth marks), bone morphotypes and bioglyphes (e.g., coprolithes). Within the Pleistocene carnivore guilds, Ursids' status is questioned : are they large predator which compete for food and habitat access or prey-species frequently hunted or scavenged by other carnivore species (e.g., lion, hyena). Réseau Salomé (Vallon-Pont-d'Arc, Ardèche) is a new example of these relations and interactions between various carnivore communities (bears and hyenas). Based on palaeontological and taphonomical analyses, we discuss here the cave bear's palaeoecological status and its position within the pleistocene trophic chain.
Paillet P. (dir.) Les arts de la Préhistoire : micro-analyses, mises en contextes et conservation... more Paillet P. (dir.) Les arts de la Préhistoire : micro-analyses, mises en contextes et conservation Actes du colloque « Micro-analyses et datations de l'art préhistorique dans son contexte archéologique », MADAPCA -Paris, 16-18 novembre 2011 PALEO, numéro spécial, 2014, p. 41 à 50
Paillet P. (dir.) Les arts de la Préhistoire : micro-analyses, mises en contextes et conservation... more Paillet P. (dir.) Les arts de la Préhistoire : micro-analyses, mises en contextes et conservation Actes du colloque « Micro-analyses et datations de l'art préhistorique dans son contexte archéologique », MADAPCA -Paris, 16-18 novembre 2011 PALEO, numéro spécial, 2014, p. 271 à 283
HAL - hal.archives-ouvertes.fr, CCSd - Centre pour la Communication Scientifique Direct. Accueil;... more HAL - hal.archives-ouvertes.fr, CCSd - Centre pour la Communication Scientifique Direct. Accueil; Dépôt: S'authentifier; S'inscrire. Consultation: Par domaine; Les 30 derniers dépôts; Par année de publication, rédaction, dépôt; Par type de publication; Par collection; Les portails de l'archive ouverte HAL; Par établissement (extraction automatique); ArXiv; Les Thèses (TEL). Recherche: Recherche simple; Recherche avancée; Accès par identifiant; Les Thèses ...
Article history: Available online xxx a b s t r a c t Investigations in four natural traps from s... more Article history: Available online xxx a b s t r a c t Investigations in four natural traps from southeastern France have provided new and extensive information on the palaeoenvironment from the Last Glacial Maximum (LGM; 21,000 to 15,075 cal BP), the Late-glacial period (15,075 to 11,490 cal BP) and the beginning of Holocene (11,490 to 2835 cal BP). Radiocarbon and U/Th dates provided precise chronological data. In the Coulet des Roches, an LGM and a near complete Late-glacial period sequence were identified. The infilling preserved skeletons of large mammals, revealing a new faunal assemblage for southeastern France. For the first time, two distinct southern expansions of Dicrostonyx torquatus have been identified, correlated firstly to the LGM and secondly to the Late-glacial period. Dicrostonyx torquatus was found to be associated with Microtus oeconemus during the Oldest Dryas (15,075 to 18,270 cal BP). Morphological adaptations to the cold climate were indicated by some mammals (Vulpes vulpes, Mustela nivalis, Mustela erminea, Equus caballus gallicus). Among the birds, Bubo scandiacus and Pyrrhocorax graculus were found to be abundant. Palynological data suggested a very open landscape as well as a cold and rather dry climate. Rangifer tarandus remains were recovered from the Oldest Dryas layers of Aven des Planes. During the Allerød, a wooded * Corresponding author. Muséum Requien,
Article history: Available online xxx a b s t r a c t Investigations in four natural traps from s... more Article history: Available online xxx a b s t r a c t Investigations in four natural traps from southeastern France have provided new and extensive information on the palaeoenvironment from the Last Glacial Maximum (LGM; 21,000 to 15,075 cal BP), the Late-glacial period (15,075 to 11,490 cal BP) and the beginning of Holocene (11,490 to 2835 cal BP). Radiocarbon and U/Th dates provided precise chronological data. In the Coulet des Roches, an LGM and a near complete Late-glacial period sequence were identified. The infilling preserved skeletons of large mammals, revealing a new faunal assemblage for southeastern France. For the first time, two distinct southern expansions of Dicrostonyx torquatus have been identified, correlated firstly to the LGM and secondly to the Late-glacial period. Dicrostonyx torquatus was found to be associated with Microtus oeconemus during the Oldest Dryas (15,075 to 18,270 cal BP). Morphological adaptations to the cold climate were indicated by some mammals (Vulpes vulpes, Mustela nivalis, Mustela erminea, Equus caballus gallicus). Among the birds, Bubo scandiacus and Pyrrhocorax graculus were found to be abundant. Palynological data suggested a very open landscape as well as a cold and rather dry climate. Rangifer tarandus remains were recovered from the Oldest Dryas layers of Aven des Planes. During the Allerød, a wooded * Corresponding author. Muséum Requien,
Over the past two decades, taphonomic and zooarchaeological studies have focused on Neanderthal s... more Over the past two decades, taphonomic and zooarchaeological studies have focused on Neanderthal settlement patterns and subsistence strategies. The south-eastern margins of the Massif Central constitute one of the regions with the most abundant archaeological evidence of Neanderthal occupations in France. The faunal record of level 5 of Abri du Maras is a unique source of information for analysing Neanderthal behaviour at the end of the MIS 5. The assemblage is divided into three levels 5.1, 5.2 and 5.3, which correspond to the three main phases of human occupation of the shelter in level 5. Through the taphonomic and zooarchaeological analysis of the faunal remains, we define the characteristics of human occupation developed in the rock shelter. In this paper, we show that Neanderthal groups used the Abri du Maras as a residential campsite for long-term occupation events during a whole season, mainly summer. The intensive exploitation of the faunal resources is typical of a residential campsite, and the selective seasonal hunting strategy of medium and large ungulates, centred on prime adults, indicates different Neanderthal subsistence patterns to the upper levels of the sequence. Here, our results document the chronological changes in occupation patterns in one of the reference sites in southeastern France and address questions related to cultural choices and environmental constraints.
Célèbre pour ses figurations pariétales de l' Aurignacien et du Gravettien ancien particulièremen... more Célèbre pour ses figurations pariétales de l' Aurignacien et du Gravettien ancien particulièrement bien préservées, la grotte Chauvet Pont d' Arc (Ardèche) renferme également de nombreux indices des fréquentations humaines et animales sur les sols dans différentes galeries. Etudiée par Michel Alain Garcia (1944-2008), l'ichnologie constitue l'autre originalité singulière de cette cavité ornée, par la reconnaissance de quelques pieds et talons d'homme anatomiquement moderne, de nombreuses pistes d'ours des cavernes (Ursus spelaeus) ainsi que par des empreintes attribuées à des grands canidés 1. Les documents ichnologiques ont souvent été signalés dans des gisements pléistocènes relatifs aux ursidés 2 , félidés, canidés 3 ou hyénidés 4. Dans de nombreuses grottes ornées, des empreintes humaines ont été identifiées sur des sols paléolithiques (Le Tuc d' Audoubert 5 , Le Mas d' Azil 6 , Niaux 7 en Ariège, Pech-Merle 8 dans le Lot, Cussac 9 en Dordogne, Aldène 10 dans l'Hérault). Des fréquentations humaines associées à des canidés (chien/loup ?) ont récemment été mises en évidence pour la fin du Paléolithique supérieur, dans la grotte
Bulletin de la Société Préhistorique française, 2019
Au nord de la commune de Vendargues, dans la plaine de Lunel-Mauguio, les fouilles menées par Pal... more Au nord de la commune de Vendargues, dans la plaine de Lunel-Mauguio, les fouilles menées par Paleotime sous la direction de l’une d’entre nous (J. R. Q.) ont mis au jour des vestiges archéologiques attestant d’activités anthropiques rapportées à ’Épipaléolithique, au Néolithique ancien et final, à l’âge du Bronze final et à l’Antiquité.
Les opérations de diagnostic menées en amont par l’Inrap avaient notamment mis en évidence une structure avec des vestiges attribués au Néolithique ancien ainsi que, dans une fosse, la présence d’os d’aurochs (Bos primigenius) dont la datation (Beta-468493 : 10200 ± 30 BP, soit 10100-9816 cal BC) (Convertini et al., 2017) situait celui-ci dans un horizon tardiglaciaire. Suite à la prescription de Bourbouissou, les fouilles menées par Paleotime ont ainsi documenté huit creusements de forme circulaire correspondant à cet horizon épipaléolithique et contenantdes vestiges de faune et des pièces lithiques confirmant cette attribution.
TRACES OF ANIMAL, AND PARTICULARLY CAVE BEAR, ACTIVITY AT POINTS CAVE
(AIGUÈZE, GARD – FRANCE). ... more TRACES OF ANIMAL, AND PARTICULARLY CAVE BEAR, ACTIVITY AT POINTS CAVE
(AIGUÈZE, GARD – FRANCE). Along with faunal remains, many traces give evidence for the frequentation of the cave by both wild and domestic fauna. Points cave was also used as a sheepfold during recent historical times. Caprids scats were found in the half-ligh part of the cave. Three cave hyena scats highlight its presence on the site while no bones or teeth from this species have been identified so far. Historical modifications of the cave floors related to the exploitation of its sediments did not allow observing neither footprints nor hibernation beds of cave bear. Nonetheless, claw marks of badger and small mustelids were identified on the walls. The most abundant bioglyphes are the polished parts of the walls resulting from repeated rubbing by cave bears, and perhaps other wild species such as ibex or even domestic animals near the entrance of the cave. All these traces bring interesting chronological data.
La grotte de l'Archaïque (ou Trou de mort n°16 de la Rouveyrolle) est une petite cavité qui s'ouv... more La grotte de l'Archaïque (ou Trou de mort n°16 de la Rouveyrolle) est une petite cavité qui s'ouvre dans les gorges de l'Ardèche, sur la frange sud-ouest du Cros de l'Aiguizier. Elle se développe à la base d'une barre rocheuse bordée par un éboulis de pente. Son entrée, en forme de « trou de serrure », débouche sur un étroit couloir , orienté nordest/sud-ouest, qui mesure environ 5 m de long. La hauteur du conduit varie entre 0,80 m et 1,80 m. Le mobilier archéologique a été découvert dans un petit élargissement de la galerie où l'on peut se tenir accroupi . Le sédiment en surface est une argile marron foncé, meuble dans la partie centrale (probablement en relation avec les fréquentations humaines et animales) mais plus indurée à proximité des parois. Au-delà de cette petite « niche », la galerie rétrécit en descendant dans le massif et son exiguïté ne permet plus de progresser très loin. La grotte de l'Archaïque a été topographiée en mars 1992 par Jean-Marie Chauvet et Eliette Brunel . Dans cette cavité, des restes humains avaient été repérés en surface pour certains, légèrement ensevelis pour d'autres. Seul, un assemblage lithique relativement pauvre accompagnait cette sépulture.
L’étude des collections archéologiques issues des recherches de l’abbé Paul-Jean Roux à la baume ... more L’étude des collections archéologiques issues des recherches de l’abbé Paul-Jean Roux à la baume de Ronze dans les années 1950 vient de révéler la présence d’indices inédits qui témoignent d’une ou plusieurs fréquentations/ occupations paléolithiques sur ce site. D’après les datations radiocarbones, celles-ci sont contemporaines du Dernier Maximum Glaciaire et se positionnent dans le contexte régional Solutréen ou Salpêtrien, voire magdalénien ancien. Par ailleurs, la présence d’ossements de grands carnivores (hyène, lion, ours, loup) suggéreraient que la baume de Ronze pourrait aussi avoir fonctionné comme abri et/ou repaire pour ces animaux.
Situé à proximité des gorges de la Cèze, l’aven de la Licorne vient de faire l’objet d’une premiè... more Situé à proximité des gorges de la Cèze, l’aven de la Licorne vient de faire l’objet d’une première étude paléontologique qui révèle son âge paléolithique, compris entre 27 650 ans et 23 950 ans avant le présent. Les restes d’espèces glaciaires que ce piège naturel renferme apportent donc de nouveaux éléments pour approfondir notre connaissance de l’environnement des groupes de chasseurs-cueilleurs de l’époque gravettienne et notamment de ceux qui ont fréquenté la grott e Chauvet.
FORAGING BEHAVIORS AND HOMININ CARNIVORES INTERACTIONS AT POINTS CAVE (AIGUÈZE, GARD) THROUGH ARC... more FORAGING BEHAVIORS AND HOMININ CARNIVORES INTERACTIONS AT POINTS CAVE (AIGUÈZE, GARD) THROUGH ARCHAEOZOOLOGICAL AND TAPHONOMICAL STUDIES OF FAUNAL REMAINS. Faunal remains from la grotte aux Points deposits highlight a long and complicated story including historical modifications related to modern soil extractions and bear hibernation levels. The archaeozoological studies reveal faunal exploitation (hunting and butchering activities) by palaeolithic
hunter-gatherers. In the meantime, the presence of carnivores is noticeable by their
remains (teeth, bones, coprolites) and the marks they left on the bone assemblage.
Thus la grotte aux Points appears to be a key-site to grasp palaeolithic foraging
behaviors in the Ardeche river canyon and to approach Hominin-Carnivore interactions
during the Late Pleistocene.
Monospecific exploitation of reindeer by Neanderthals is a common behaviour in the Upper Pleistoc... more Monospecific exploitation of reindeer by Neanderthals is a common behaviour in the Upper Pleistocene of Western Europe.
However, reindeer-dominated assemblages have largely been reported from regions of northern Germany and south-western
France, with few examples noted in south-eastern France,where faunal assemblages yield most of the time a variety of other large
ungulates such as red deer, horse and diverse bovids. Here, we present multi-strand (bio- and eco-) archaeological datasets from
the site of Abri du Maras (level 4.1), situated at the mouth of the Ardèche and Rhône rivers, a new example of a reindeerdominated
Neanderthal site in south-eastern France. Dated to the beginning of the MIS 3, the zooarchaeological assemblage is
dominated by reindeer (88% of the NISP, representing 16 individuals) but also includes horse, bison, giant deer (Megaloceros
giganteus), red deer, ibex and lagomorphs. The combination of zooarchaeological, cementochronological and tooth microwear analyses evidence a single species-dominated spectrum, with catastrophic mortality and repeated autumnal deaths. This integrated approach provides an extensive picture of human subsistence behaviour, ointing to short-term hunting episodes of reindeer herds in an exceptional context of a quasi-exclusive Neanderthal accumulation. The high number of individuals and elective butchery may correspond with a cooperative and planned mass hunting strategy. The multidisciplinary approach undertaken here also incorporating paleontological, charcoal, ecological and isotopic analyses places the archaeological nd zooarchaeological data within a broader regional palaeoenvironmental framework, providing valuable landscape-contextual information. The zooarchaeological data suggest a subsistence behaviour different from other Neanderthal reindeer-dominated assemblages often connected with specialised butchery or hunting sites.
Comments on a mandible of a pleistocene cat (Carnivora: Felidae) from Réseau Ursus (Soyons, Ardèc... more Comments on a mandible of a pleistocene cat (Carnivora: Felidae) from Réseau Ursus (Soyons, Ardèche, France): new insights on pleistocene small felids. The Pleistocene small-sized felids, mostly related to the genus Felis Linn. 1758, have been rarely studied. Their specific identification (based on morphology and metrics) as well as their phylogenic position are not so well-known. Even though the scarcity of the wild cat samples limits significantly the palaeontological studies, several pleistocene species have been defined since a century. These species are generally considered as chronoforms. The morphological and metrical variability has not been questioned yet. The Réseau Ursus (a secondary gallery of the cave named Trou du Renard) located in Soyons (South-East France) is a paleontological site almost exclusively composed of carnivores. Within this palaeontological sample, a mandible and a radius belonging to a small-sized cat are presented here. Based on the morphological characterization of these specimens as well as the comparative analyse with other wild cats from the European Pleistocene, we discuss the validity of some fossil species. The present paper supports, as previously suggested, that the various ‘chronoforms’ of pleistocene wild cats are not justified as separated species
Les interactions entre les différentes communautés animales, coexistant au sein des mêmes environ... more Les interactions entre les différentes communautés animales, coexistant au sein des mêmes environnements, sont bien connues et ce tout au long du Quaternaire. Qu'il s'agisse d'interactions de type prédateur-proie (prédation, charognage) ou prédateur-prédateur (compétition), les ensembles archéologiques et paléontologiques renferment de nombreux indices de ces relations (taphonomie sensu lato). Partageant un même fonds écologique (proie, habitat) les guildes de prédateurs entrent régulièrement en compétition. Ces phénomènes se traduisent au sein des ensembles fossiles par toute une diversité d'éléments : des modifications de surface des os (traces de dents), des morphotypes de fracturations ou encore des bioglyphes (coprolithes). Au sein des guildes de Carnivores pléistocènes, le cas des Ursidés est questionné : s'agit-il de grands prédateurs entrant en compétition avec les autres espèces prédatrices ou sommes-nous face à une espèce-proie régulièrement chassée et consommée par les autres carnivores (lion, hyène principalement) ? Le réseau Salomé (Vallon-Pont-d'Arc, Ardèche) est un nouvel exemple de ces relations et interactions entre les différentes communautés de grands carnivores (ours et hyène). À partir de l'examen paléontologique et taphonomique, ce site d'hivernation à ours des cavernes nous apporte de nouveaux éléments de discussion en vue de préciser le statut paléoécologique de l'ours des cavernes et sa position au sein des réseaux trophiques pléistocènes. Abstract: Réseau Salomé (Vallon-Pont-d'Arc, Ardèche, France): a new case of interspecific interactions between bears and hyenas. Inter-specific interactions in mammalian communities, which coexist within the same ecosystems, are well-know all along the Quaternary. Evidences of these relations between fauna (taphonomy sensu lato), including both predator-prey (e.g., hunting, scavenging) and predator-predator (e.g., competition) interactions, are regularly found in archaeological and palaeontological assemblages. Evolving in the same ecosystem, predator guilds are frequently in competition for food and habitat access. Within fossil samples, these competition phenomena are revealed by diverse aspects : bone surface modifications (e.g., tooth marks), bone morphotypes and bioglyphes (e.g., coprolithes). Within the Pleistocene carnivore guilds, Ursids' status is questioned : are they large predator which compete for food and habitat access or prey-species frequently hunted or scavenged by other carnivore species (e.g., lion, hyena). Réseau Salomé (Vallon-Pont-d'Arc, Ardèche) is a new example of these relations and interactions between various carnivore communities (bears and hyenas). Based on palaeontological and taphonomical analyses, we discuss here the cave bear's palaeoecological status and its position within the pleistocene trophic chain.
Paillet P. (dir.) Les arts de la Préhistoire : micro-analyses, mises en contextes et conservation... more Paillet P. (dir.) Les arts de la Préhistoire : micro-analyses, mises en contextes et conservation Actes du colloque « Micro-analyses et datations de l'art préhistorique dans son contexte archéologique », MADAPCA -Paris, 16-18 novembre 2011 PALEO, numéro spécial, 2014, p. 41 à 50
Paillet P. (dir.) Les arts de la Préhistoire : micro-analyses, mises en contextes et conservation... more Paillet P. (dir.) Les arts de la Préhistoire : micro-analyses, mises en contextes et conservation Actes du colloque « Micro-analyses et datations de l'art préhistorique dans son contexte archéologique », MADAPCA -Paris, 16-18 novembre 2011 PALEO, numéro spécial, 2014, p. 271 à 283
HAL - hal.archives-ouvertes.fr, CCSd - Centre pour la Communication Scientifique Direct. Accueil;... more HAL - hal.archives-ouvertes.fr, CCSd - Centre pour la Communication Scientifique Direct. Accueil; Dépôt: S'authentifier; S'inscrire. Consultation: Par domaine; Les 30 derniers dépôts; Par année de publication, rédaction, dépôt; Par type de publication; Par collection; Les portails de l'archive ouverte HAL; Par établissement (extraction automatique); ArXiv; Les Thèses (TEL). Recherche: Recherche simple; Recherche avancée; Accès par identifiant; Les Thèses ...
Article history: Available online xxx a b s t r a c t Investigations in four natural traps from s... more Article history: Available online xxx a b s t r a c t Investigations in four natural traps from southeastern France have provided new and extensive information on the palaeoenvironment from the Last Glacial Maximum (LGM; 21,000 to 15,075 cal BP), the Late-glacial period (15,075 to 11,490 cal BP) and the beginning of Holocene (11,490 to 2835 cal BP). Radiocarbon and U/Th dates provided precise chronological data. In the Coulet des Roches, an LGM and a near complete Late-glacial period sequence were identified. The infilling preserved skeletons of large mammals, revealing a new faunal assemblage for southeastern France. For the first time, two distinct southern expansions of Dicrostonyx torquatus have been identified, correlated firstly to the LGM and secondly to the Late-glacial period. Dicrostonyx torquatus was found to be associated with Microtus oeconemus during the Oldest Dryas (15,075 to 18,270 cal BP). Morphological adaptations to the cold climate were indicated by some mammals (Vulpes vulpes, Mustela nivalis, Mustela erminea, Equus caballus gallicus). Among the birds, Bubo scandiacus and Pyrrhocorax graculus were found to be abundant. Palynological data suggested a very open landscape as well as a cold and rather dry climate. Rangifer tarandus remains were recovered from the Oldest Dryas layers of Aven des Planes. During the Allerød, a wooded * Corresponding author. Muséum Requien,
Article history: Available online xxx a b s t r a c t Investigations in four natural traps from s... more Article history: Available online xxx a b s t r a c t Investigations in four natural traps from southeastern France have provided new and extensive information on the palaeoenvironment from the Last Glacial Maximum (LGM; 21,000 to 15,075 cal BP), the Late-glacial period (15,075 to 11,490 cal BP) and the beginning of Holocene (11,490 to 2835 cal BP). Radiocarbon and U/Th dates provided precise chronological data. In the Coulet des Roches, an LGM and a near complete Late-glacial period sequence were identified. The infilling preserved skeletons of large mammals, revealing a new faunal assemblage for southeastern France. For the first time, two distinct southern expansions of Dicrostonyx torquatus have been identified, correlated firstly to the LGM and secondly to the Late-glacial period. Dicrostonyx torquatus was found to be associated with Microtus oeconemus during the Oldest Dryas (15,075 to 18,270 cal BP). Morphological adaptations to the cold climate were indicated by some mammals (Vulpes vulpes, Mustela nivalis, Mustela erminea, Equus caballus gallicus). Among the birds, Bubo scandiacus and Pyrrhocorax graculus were found to be abundant. Palynological data suggested a very open landscape as well as a cold and rather dry climate. Rangifer tarandus remains were recovered from the Oldest Dryas layers of Aven des Planes. During the Allerød, a wooded * Corresponding author. Muséum Requien,
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Papers by Nicolas LATEUR
season, mainly summer. The intensive exploitation of the faunal resources is typical of a residential campsite, and the selective seasonal hunting strategy of medium and large ungulates, centred on prime adults, indicates different Neanderthal subsistence patterns to the upper levels of the sequence. Here, our results document the chronological changes in occupation patterns in one of the reference sites in southeastern
France and address questions related to cultural choices and environmental constraints.
Les opérations de diagnostic menées en amont par l’Inrap avaient notamment mis en évidence une structure avec des vestiges attribués au Néolithique ancien ainsi que, dans une fosse, la présence d’os d’aurochs (Bos primigenius) dont la datation (Beta-468493 : 10200 ± 30 BP, soit 10100-9816 cal BC) (Convertini et al., 2017) situait celui-ci dans un horizon tardiglaciaire. Suite à la prescription de Bourbouissou, les fouilles menées par Paleotime ont ainsi documenté huit creusements de forme circulaire correspondant à cet horizon épipaléolithique et contenantdes vestiges de faune et des pièces lithiques confirmant cette attribution.
(AIGUÈZE, GARD – FRANCE). Along with faunal remains, many traces give evidence for the frequentation of the cave by both wild and domestic fauna. Points cave was also used as a sheepfold during recent historical times. Caprids scats were found in the half-ligh part of the cave. Three cave hyena scats highlight its presence on the site while no bones or teeth from this species have been identified so far. Historical modifications of the cave floors related to the exploitation of its sediments did not allow observing neither footprints nor hibernation beds of cave bear. Nonetheless, claw marks of badger and small mustelids were identified on the walls. The most abundant bioglyphes are the polished parts of the walls resulting from repeated rubbing by cave bears, and perhaps other wild species such as ibex or even domestic animals near the entrance of the cave. All these traces bring interesting chronological data.
hunter-gatherers. In the meantime, the presence of carnivores is noticeable by their
remains (teeth, bones, coprolites) and the marks they left on the bone assemblage.
Thus la grotte aux Points appears to be a key-site to grasp palaeolithic foraging
behaviors in the Ardeche river canyon and to approach Hominin-Carnivore interactions
during the Late Pleistocene.
However, reindeer-dominated assemblages have largely been reported from regions of northern Germany and south-western
France, with few examples noted in south-eastern France,where faunal assemblages yield most of the time a variety of other large
ungulates such as red deer, horse and diverse bovids. Here, we present multi-strand (bio- and eco-) archaeological datasets from
the site of Abri du Maras (level 4.1), situated at the mouth of the Ardèche and Rhône rivers, a new example of a reindeerdominated
Neanderthal site in south-eastern France. Dated to the beginning of the MIS 3, the zooarchaeological assemblage is
dominated by reindeer (88% of the NISP, representing 16 individuals) but also includes horse, bison, giant deer (Megaloceros
giganteus), red deer, ibex and lagomorphs. The combination of zooarchaeological, cementochronological and tooth microwear analyses evidence a single species-dominated spectrum, with catastrophic mortality and repeated autumnal deaths. This integrated approach provides an extensive picture of human subsistence behaviour, ointing to short-term hunting episodes of reindeer herds in an exceptional context of a quasi-exclusive Neanderthal accumulation. The high number of individuals and elective butchery may correspond with a cooperative and planned mass hunting strategy. The multidisciplinary approach undertaken here also incorporating paleontological, charcoal, ecological and isotopic analyses places the archaeological nd zooarchaeological data within a broader regional palaeoenvironmental framework, providing valuable landscape-contextual information. The zooarchaeological data suggest a subsistence behaviour different from other Neanderthal reindeer-dominated assemblages often connected with specialised butchery or hunting sites.
season, mainly summer. The intensive exploitation of the faunal resources is typical of a residential campsite, and the selective seasonal hunting strategy of medium and large ungulates, centred on prime adults, indicates different Neanderthal subsistence patterns to the upper levels of the sequence. Here, our results document the chronological changes in occupation patterns in one of the reference sites in southeastern
France and address questions related to cultural choices and environmental constraints.
Les opérations de diagnostic menées en amont par l’Inrap avaient notamment mis en évidence une structure avec des vestiges attribués au Néolithique ancien ainsi que, dans une fosse, la présence d’os d’aurochs (Bos primigenius) dont la datation (Beta-468493 : 10200 ± 30 BP, soit 10100-9816 cal BC) (Convertini et al., 2017) situait celui-ci dans un horizon tardiglaciaire. Suite à la prescription de Bourbouissou, les fouilles menées par Paleotime ont ainsi documenté huit creusements de forme circulaire correspondant à cet horizon épipaléolithique et contenantdes vestiges de faune et des pièces lithiques confirmant cette attribution.
(AIGUÈZE, GARD – FRANCE). Along with faunal remains, many traces give evidence for the frequentation of the cave by both wild and domestic fauna. Points cave was also used as a sheepfold during recent historical times. Caprids scats were found in the half-ligh part of the cave. Three cave hyena scats highlight its presence on the site while no bones or teeth from this species have been identified so far. Historical modifications of the cave floors related to the exploitation of its sediments did not allow observing neither footprints nor hibernation beds of cave bear. Nonetheless, claw marks of badger and small mustelids were identified on the walls. The most abundant bioglyphes are the polished parts of the walls resulting from repeated rubbing by cave bears, and perhaps other wild species such as ibex or even domestic animals near the entrance of the cave. All these traces bring interesting chronological data.
hunter-gatherers. In the meantime, the presence of carnivores is noticeable by their
remains (teeth, bones, coprolites) and the marks they left on the bone assemblage.
Thus la grotte aux Points appears to be a key-site to grasp palaeolithic foraging
behaviors in the Ardeche river canyon and to approach Hominin-Carnivore interactions
during the Late Pleistocene.
However, reindeer-dominated assemblages have largely been reported from regions of northern Germany and south-western
France, with few examples noted in south-eastern France,where faunal assemblages yield most of the time a variety of other large
ungulates such as red deer, horse and diverse bovids. Here, we present multi-strand (bio- and eco-) archaeological datasets from
the site of Abri du Maras (level 4.1), situated at the mouth of the Ardèche and Rhône rivers, a new example of a reindeerdominated
Neanderthal site in south-eastern France. Dated to the beginning of the MIS 3, the zooarchaeological assemblage is
dominated by reindeer (88% of the NISP, representing 16 individuals) but also includes horse, bison, giant deer (Megaloceros
giganteus), red deer, ibex and lagomorphs. The combination of zooarchaeological, cementochronological and tooth microwear analyses evidence a single species-dominated spectrum, with catastrophic mortality and repeated autumnal deaths. This integrated approach provides an extensive picture of human subsistence behaviour, ointing to short-term hunting episodes of reindeer herds in an exceptional context of a quasi-exclusive Neanderthal accumulation. The high number of individuals and elective butchery may correspond with a cooperative and planned mass hunting strategy. The multidisciplinary approach undertaken here also incorporating paleontological, charcoal, ecological and isotopic analyses places the archaeological nd zooarchaeological data within a broader regional palaeoenvironmental framework, providing valuable landscape-contextual information. The zooarchaeological data suggest a subsistence behaviour different from other Neanderthal reindeer-dominated assemblages often connected with specialised butchery or hunting sites.