Aline Wiame
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Books by Aline Wiame
En se plongeant dans" Cinéma 2. L'image-temps" ainsi que dans des films de Capra, Truffaut et Resnais et dans les séries "The Leftovers" et "Station Eleven", cet ouvrage cherche à cartographier quelques gestes de retour d'entre les morts. Comment empêcher nos vies d'être vampirisées par la catastrophe, par le désir d'apocalypse, par les circuits de la barbarie et les clichés du cerveau-monde ? Comment faire des morts que nous traversons et qui nous hantent non des dispositifs qui nous transforment en zombies, mais des forces d'affirmation pour la vie ? Une certaine politique des affects s'ébauche dans les œuvres qui portent ces questions, à même les récits et les images.
Le XXe siècle a vu s'affirmer une mise en crise profonde des figures de l'humain, menant à un paradigme post-anthropocentrique dont nous sommes aujourd'hui les héritiers. Les écritures théâtrales de Müller, Pasolini, Genet ou Beckett fourmillent de mouvements de défiguration qui dynamisent les formes figées de l'identité normative et qui explorent les zones troubles de l'humain et du non-humain. Mais la défiguration, au théâtre, n'est pas seulement une question thématique : elle affecte également les pratiques de représentation et de production de savoirs.
Se situant résolument entre théâtre et philosophie, cet ouvrage se propose d'explorer les captures qui s'opèrent entre les écritures scéniques de la défiguration et la réinvention des moyens expressifs de la philosophie contemporaine. Avec des alliés tels que Deleuze, Souriau, Foucault ou Lacoue-Labarthe, il explore la déposition de la raison dramatique, la scène conçue comme territoire philosophique, la fabrique scénique de la subjectivité ou encore l'invention conceptuelle de drames post-anthropocentriques.
Papers by Aline Wiame
En se plongeant dans" Cinéma 2. L'image-temps" ainsi que dans des films de Capra, Truffaut et Resnais et dans les séries "The Leftovers" et "Station Eleven", cet ouvrage cherche à cartographier quelques gestes de retour d'entre les morts. Comment empêcher nos vies d'être vampirisées par la catastrophe, par le désir d'apocalypse, par les circuits de la barbarie et les clichés du cerveau-monde ? Comment faire des morts que nous traversons et qui nous hantent non des dispositifs qui nous transforment en zombies, mais des forces d'affirmation pour la vie ? Une certaine politique des affects s'ébauche dans les œuvres qui portent ces questions, à même les récits et les images.
Le XXe siècle a vu s'affirmer une mise en crise profonde des figures de l'humain, menant à un paradigme post-anthropocentrique dont nous sommes aujourd'hui les héritiers. Les écritures théâtrales de Müller, Pasolini, Genet ou Beckett fourmillent de mouvements de défiguration qui dynamisent les formes figées de l'identité normative et qui explorent les zones troubles de l'humain et du non-humain. Mais la défiguration, au théâtre, n'est pas seulement une question thématique : elle affecte également les pratiques de représentation et de production de savoirs.
Se situant résolument entre théâtre et philosophie, cet ouvrage se propose d'explorer les captures qui s'opèrent entre les écritures scéniques de la défiguration et la réinvention des moyens expressifs de la philosophie contemporaine. Avec des alliés tels que Deleuze, Souriau, Foucault ou Lacoue-Labarthe, il explore la déposition de la raison dramatique, la scène conçue comme territoire philosophique, la fabrique scénique de la subjectivité ou encore l'invention conceptuelle de drames post-anthropocentriques.
JBS 5 suggests superimposing these two “media” and posing them at the center of the volume for several reasons: Politically, both theater and architecture actively engage in the life of the Polis, they effectually and factually demand the participation of collective and material actors. Poieticaly, both media manifest a comprehensive form of artistic production, that is to say they both include elements and organs (actors, designers, lighting-specialists, engineers, planners, executives, actors, dancers, etc.) that are required as collaborators in the realization of the piece. The Architect, on the one hand, and the Theater maker, on the other, both produce what could be defined as a world, or, in Badiou’s terms, a formation of a subject.
Moreover, JBS 5 explores the political aspect of the relationship between Badiou’s concept of “state” (l’état) and the architheatrical activity. Indeed in Thèses sur le théâtre (1995), Badiou writes: “La difficulté générale du théâtre, à toutes les époques, est son rapport à l’Etat” (Petit manuel d’inesthétique, 118). If one considers this paradigm with Badiou’s L’être et l’événement in mind, one could analyze the manner in which the arts work with and/or against ontology, as well as carry an ethical tenor, with their responsibility towards a Truth. Badiou, an active playwright himself, integrated into his thought from early-on dramatic and theatrical topoi. Already in Théorie du sujet, one finds the Greek theater as an active player in his architecture of the subject. The activities of construction, conditions, subtraction, installation, generation, modelling all being prominent terms in the philosophy of Badiou, should be conceived within an architheatrical framework. Present-day artistic manifestations: The art-fair, video art, installation art, site-specific arts, performance etc., could be viewed as re-generating an art “form,” the architheater in which ontology, that is to say space, is configured by reality (that is to say duration or history). Finally, the “Il y a de deux” of theater and architecture invites to rethink the role of the receptor (otherwise known as the “spectator” the “public” or the “inhabitant”) of art, an issue having to do with the Badiou-Rancière debate. Naturally, the volume tries to take advantage of Badiou’s philosophy in order to think beside rather than within the Aesthetic-regime to the best possible extent, adopting instead a generative, that is to say a poietical, productive approach to art.
Le défi des projets dits de « recherche-création » tient la plupart du temps à l’équilibre difficile à installer entre recherche fondamentale et appliquée, difficulté liée à des cloisonnements parfois excessifs entre des méthodes pensées dans un strict rapport d’hétérogénéité. On essaiera plutôt ici de continuer à se situer « dans l’entre-deux de la recherche-création », selon l’expression retenue pour le premier colloque organisé à Toulouse en avril 2022. De nombreux champs de la recherche en sciences humaines ont intégré ces dernières années des formes d’investigation et de réflexion mixtes, inventant non seulement de nouvelles manières – sensibles – de produire des savoirs, mais transformant surtout par là une normativité académique sinon trop uniforme (le champ écologique, en particulier, semblait appeler la mise en circulation de nouveaux moyens de faire de la recherche). On s’intéressera donc au potentiel épistémique et heuristique de la recherche-création sur le plan plus général des pratiques de savoir, en cherchant à faire apparaître les bougés de la normativité qu’ils ont permis (assumer les modalités idiosyncrasiques de l’écriture, produire des contre-récits, enquêter sur des problèmes écologiques avec des moyens artistiques, prendre appui sur les contingences matérielles, soigner la forme des documents et des images, ne pas négliger les ressources affectives, etc.).