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C'est dur d'être aimé par des cons

Cabu, Charb, Tignous, Wolinski, Bernard Maris were friends of long time. Their weapons : humour, intelligence and mockery. They were part and parcel of the political scene in France. Freedom of expression lies in heart of democracy. In France, this right is guaranteed by la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 and the law of 1881 on press freedom. The stupidity of the murderers requires a worldwide humoristic answer. It happens that it has been given by Cabu in 2006, drawing, very respectfully, indeed, a Mahomet weeping and saying "It is hard to be loved by assholes." Cabu, Charb, Tignous, Wolinski, Bernard Maris étaient des amis de toujours dont les seules armes sont le rire et l'intelligence, l'humour et la dérision. Ils faisaient partie du paysage français. La liberté d'expression est le coeur de la démocratie. En France, elle est garantie par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 et la loi de 1881 sur la liberté de la presse. La bêtise de leurs assassins exige une réponse humoristique mondiale qui a été dessinée par Cabu en 2006 et qui est l'objet du présent envoi.

Les articles 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi » (article X) ; « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la loi » (article XI)1. De sorte que les critiques, même si elles sont irrespectueuses, y compris les caricatures, ne sont pas un délit du point de vue du droit commun. Si j’avais à faire cours de philo demain, je viendrais peut-être avec le « Je suis Charlie » consensuel, mais je viendrais surtout avec la une de Cabu du 8 février 2006 :