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1895
Revue
79
d’Histoire
du
C i n é m a
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1895 D U
REVUE D’HISTOIRE
C I N É M A
1895 revue d’histoire du cinéma est publiée avec le soutien du
ministère de la Culture et de la Communication – Centre national
du cinéma et de l’image animée (CNC) – et du Centre national du livre
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L’AFRHC a été lauréate du Prix Jean-Mitry (Pordenone, 2008)
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ISBN : 978-2-37029–079-3
François Albera (rédacteur en chef), Laurent Guido, Laurent Le
Forestier (secrétaire d’édition), Valérie Pozner (secrétaire d’édition),
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En couverture : Mimmo Rotella, I due evasi, 1960 (remerciements à la Fondation
Rotella)
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1895 D U
REVUE D’HISTOIRE
C I N É M A
no 79
EŁ T EŁ 2 0 1 6
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SOMMAIRE
POINT DE VUE
Les identités de genre dans le cinéma des premiers temps :
problématiques d’une approche
par Jean-Marie Cherubini
9
ÉTUDES
Studios, Ligues, Societies : programmer le film scientifique dans les salles d’avant-garde
par Maria Ida Bernabei
33
Des cinémathèques au patrimoine cinématographique.
Tendances du questionnement historiographique français
par Stéphanie-Emmanuelle Louis
51
Mimmo Rotella et la cinéphilie populaire
par Vanessa Morisset
77
ARCHIVES
« L’espace »
présentation de Daniel Fairfax
95
L’espace : table ronde autour de Jacques Rivette
par Jacques Aumont, Pascal Bonitzer, Pascal Kané,
Jean Narboni, Sylvie Pierre, Jacques Rivette
105
Éric Rohmer professeur de cinéma
par Antoine de Baecque et Noël Herpe
137
Je suis cinéaste
par Éric Rohmer
145
Actua 1, « film perdu » retrouvé de la filmographie
de Philippe Garrel et de l’histoire du cinéma de Mai 68
par Émilie Vergé
153
6
CHRONIQUES
JOURNÉES D’ÉTUDES
172
« Vingt ans après le ‘‘centenaire’’ : quelle histoire pour quelles Mémoires du Cinéma ? »
Manon Billaut et Emmanuelle Champomier
172
COMPTES RENDUS
180
Jacques Detemmerman, Gilbert Stevens, Denis Marion, essai de bibliographie, précédé de
« Denis Marion, écrivain engagé » par Paul Delsemme
Laurent Le Forestier
180
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7
SOMMAIRE
David Azoulay, Hollywood, le prêtre et le Nabab. Cinéma et religion aux États-Unis de 1934
aux années 2000
Frédéric Cavé et Damien Keller
188
50 ans de cinéma de l’Huma. La Terre refleurira (1928-1981) ;
La Vie est à nous, le Temps des cerises et autres films du Front Populaire
François Albera
194
Olivier Loubes, Cannes 1939. Le festival qui n’a pas eu lieu
François Albera
198
Repenser les salles parisiennes à l’heure actuelle : regards croisés d’ici et d’ailleurs
Jean-Michel Frodon et Dina Iordanova (dir.), Cinemas of Paris
Ana Bento Ribeiro
201
René Allio, Les Carnets I 1958-1975
François Amy de la Bretèque
205
Alexandre Sokourov, Au cœur de l’océan
Michel Estève
208
DVD : Francofonia, d’Alexandre Sokourov
François Albera
213
Odile Goerg, Fantômas sous les tropiques : aller au cinéma en Afrique coloniale
Morgan Corriou
217
Dans l’atelier du philosophe
Ioulia Podoroga, Penser en durée. Bergson au fil de ses images
Stefan Kristensen
219
Javad Zeiny, Le cinéma iranien. Un cinéma national sous influences. De 1900 à 1979
Carine Bernasconi
220
DVD : Mr West au Pays des Bolchéviks de Lev Kouléchov ;
Miss Mend de Boris Barnet et Fedor Ozep
François Albera
222
Jean-Louis Comolli, Daech, le cinéma et la mort
François Albera
225
/
ABSTRACTS
2016
RÉSUMÉS
É T É
LIVRES, REVUES, DVD
79
:
o
VIENT DE PARAÎTRE
n
184
1 8 9 5 R E V U E D ’ H I S T O I R E D U C I N É M A
Nouveaux matériaux sur la critique de cinéma des années 1930
Pierre Bost, la Matière d’un grand art. Écrits sur le cinéma des années 1930.
Jacques B. Brunius, Dans l’ombre où les regards se nouent. Écrits sur le cinéma, l’art et la
politique 1926-1963. Marcel Carné, Ciné-reporter (1929-1934)
François Albera
228
244
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Morgan Corriou
n
o
79
É T É
2016
J’aurais pu aussi intituler cette brève note de lecture « Dans le studio du philosophe », puisque
1895 est une revue d’histoire du cinéma. Quoi
qu’il en soit, Ioulia Podoroga a livré une enquête
remarquable sur la méthode et la pratique de la
philosophie dans le cas éminent de Henri Bergson.
Déjà en 1931, la jeune Jeanne Hersch consacrait
un essai (« Les images dans l’œuvre de M. Bergson », Archives de psychologie, XXIII, no 90, p. 97130) aux images chez Bergson, mais il s’agissait là
d’une étude sur l’usage des métaphores et autres
images dans l’écriture bergsonienne, et non pas sur
le statut des images dans sa pensée et leurs rapports
aux concepts.
On sait le rôle que joue la pensée de Bergson dans
la philosophie du cinéma, que ce soit parce qu’il a
été le premier philosophe à se prononcer (négativement) sur cet art qui n’en était pas encore un à
l’époque ou parce que Deleuze a repris ce qu’il dit
du mouvement pour en faire le fondement de sa
conception du cinéma. Mais l’intérêt du livre de
Podoroga est indépendant de cette histoire-là ; son
propos est en quelque sorte plus intérieur à la pensée de Bergson et, à ce titre, peut être lu comme un
guide précieux à la lecture des textes bergsoniens.
À travers quatre chapitres minutieux portant sur
les trois premiers grands livres du philosophe,
l’Essai sur les données immédiates de la conscience,
Matière et mémoire et l’Evolution créatrice, Podoroga décrit l’effort permanent de Bergson pour
accorder sa pensée à la réalité du mouvement de
la réalité. Ces trois ouvrages, qui sont autant de
1 8 9 5 R E V U E D ’ H I S T O I R E D U C I N É M A
Dans l’atelier du philosophe
Ioulia Podoroga, Penser en durée. Bergson au
fil de ses images, Lausanne, L’Âge d’Homme,
2014, 223 p.
classiques de la philosophie du (long) XXe siècle,
peuvent être lus en effet comme autant d’essais
d’articuler le plan (fixe) des concepts et le plan
(mouvant) des images. Comme elle l’écrit dans la
conclusion, « La faiblesse de cette philosophie est
sa force, elle consiste dans son mouvement, qui va
toujours en se différenciant et jamais vers une
détermination conceptuelle définitive » (p. 220).
Ce point de vue sur la pensée de Bergson permet
de mieux comprendre le concept même de durée,
qui signifie, comme le rappelle l’auteure, « le temps
en tant qu’il est changement » (p. 19), c’est-à-dire
que cette notion implique autant de continuité
que de transformation. Cette notion centrale
chez Bergson illustre parfaitement l’enjeu de
l’image dans la pratique de la pensée : rendre
compte de phénomènes paradoxaux tels que le
mouvement du changement. Cette dimension
paradoxale de la durée est spécifiée par la concomitance de la continuité et de la résistance, et
selon la forme de cette résistance, on reconnaı̂t
trois formes données au temps dans la pensée de
Bergson : la résistance face au temps, qui informe
l’Essai, la résistance à la matérialité, dans Matière et
mémoire, et la résistance comme condition de la
naissance des formes vivantes, dans l’Évolution
créatrice. À chaque fois, il s’agit d’adapter la
durée à l’objet qu’il est question de penser.
« Il ne s’agit pas de rectifier des concepts existants,
mais de se déplacer sur un autre sol conceptuel,
qui est aussi en partie autre que conceptuel, sur
lequel les constructions conceptuelles traditionnelles ne s’imposent plus, où elles sont rendues inutiles. » (p. 221). C’est-à-dire que la productivité
des images dans la pensée philosophique permet
de discuter la pertinence de certaines thèses et non
pas seulement leur vérité. En changeant le fond sur
lequel une figure conceptuelle apparaı̂t, c’est-à-dire
en traitant les concepts comme des images, on
obtient un effet de mobilisation sur la pensée
elle-même qui est, dans le cas de Bergson en raison
de la rigueur avec laquelle il appliquait sa manière
de penser, spectaculaire.
En lisant le dernier chapitre sur « La théorie des
images ou le problème de l’expression de la
219 CHRONIQUES
absence de sources. Il reste à souhaiter que des
ouvrages comme Fantômas sous les tropiques participeront à la prise de conscience de l’importance
patrimoniale des archives encore conservées dans
quelques familles et cinémas à l’abandon et susceptibles d’être sauvées.
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220
durée », on s’aperçoit à quel point la pratique philosophique de Bergson s’apparente au cinéma, à
condition bien sûr que celle-ci ne soit pas du
divertissement. En présentant la méthode bergsonienne de l’intuition comme une capacité de saisir
des durées différentes, c’est-à-dire des formes
temporelles différentes, l’auteure suggère (implicitement) une forte analogie avec l’expérience cinématographique. À travers le montage, le
mouvement des plans et tous les autres moyens
de créer des rythmes spécifiques, le cinéma s’apparente à l’exercice de la pensée qui utilise des images
pour saisir toutes les formes temporelles (qualitativement différentes) de la réalité qu’on veut décrire.
Elle écrit : « Les déterminations de la durée qu’élabore Bergson ne se réduisent pas aux concepts de
l’un et du multiple, mais se présentent comme des
qualificatifs immanents du temps : le rythme, la
tension, la contraction et la détente, l’accélération
et le ralentissement, etc. » (p. 199). Et pour se
représenter ces différentes formes (que Maldiney,
puis Deleuze appelleront « rythmes »), il est nécessaire de se servir d’images, puisque ces formes ne
peuvent pas avoir la fixité des concepts. Et puisque
la réalité consiste essentiellement en des formes
temporelles diverses, on comprend aisément que
Deleuze a pu s’appuyer sur la pensée de Bergson
pour penser la nature du cinéma. Ces considérations sur le cinéma sont à l’horizon du livre de
Podoroga ; elle n’en parle pas elle-même, mais
elles constituent pour ainsi dire leur prolongement
le plus évident.
L’enseignement le plus frappant de cet ouvrage est
peut-être celui de l’importance de la dimension
visuelle de la pensée. À quel point la visualisation
peut, non pas simplement aider à saisir des
concepts, mais plutôt rendre possible leur saisie
en posant un cadre dans lequel les concepts font
sens. L’auteure montre comment Bergson a remis
cet ouvrage-là sur son métier de philosophe plusieurs fois à nouveau, d’abord pour penser l’expérience de la durée elle-même, puis le rôle de la
durée dans la perception et la mémoire, et enfin
la temporalité du cosmos lui-même à travers
l’image de l’élan vital. À chaque fois, il a renouvelé
le cadre visuel de la pensée pour permettre la saisie
des différentes modalités de la durée et épouser
ainsi le caractère mouvant de la réalité elle-même.
Podoroga montre parfaitement la rigueur propre
de cette démarche.
Stefan Kristensen
Javad Zeiny, Le cinéma iranien, Un cinéma
national sous influences, De 1900 à 1979,
Paris, L’Harmattan, 2015, 300 p.
Dans cette étude qu’a préfacée Jean-Luc Godard,
Javad Zeiny pose la question de l’existence ou non
d’un cinéma national iranien qu’il définit comme
suit : « Nous appelons le cinéma national iranien
un cinéma qui est capable de montrer la vie, ainsi
que la manière de vivre des Iraniens, à une période
spécifique du temps (de l’Histoire), qui est sa date
de réalisation. Ce cinéma national doit être
capable de représenter le pays aussi bien au niveau
économique que social, politique et religieux ».
Cette définition apparaı̂t d’emblée comme réductrice puisqu’elle ne concerne que les aspects intrinsèques des films, à savoir la représentation de la
société iranienne, excluant volontairement des critères tels que le lieu de production, de tournage, la
provenance des financements ou la nationalité du
réalisateur. Et bien que de telles informations
soient soigneusement mentionnées tout au long
de l’ouvrage, elles ne rentrent pas dans la définition du cinéma national.
La question du national sera donc traitée sous un
angle unique, c’est-à-dire la manière dont les films
iraniens intègrent les influences étrangères – la
production occidentale y tient une large place
avec les cinémas américain, italien et français – et
si, malgré cela, le cinéma iranien parvient à conserver, ou même à se créer, une identité nationale
propre. En cinq chapitres, l’auteur cherche donc
à repérer, au sein de la production iranienne
d’avant 1979, l’adéquation entre les représentations dans les films et la réalité de la société iranienne de cette époque.
Consacrée à l’histoire culturelle de l’Iran, la première partie comprend des remarques précieuses
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2016
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É T É
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DERNIERS NUMÉROS
250
DE 1895 REVUE D’HISTOIRE DU CINÉMA
No 78 printemps 2016
POINT DE VUE Relire Kracauer, Edouard
Arnoldy ÉTUDES « Toute la vie et le mouvement du monde » : le cinéma au
musée dans les années 1920-1930,
Elisa Mandelli. Science et esthétique
dans la Lyrosophie de Jean Epstein, Nicolas Thys. Les aventures de M. Grand-Art
au pays des capitalistes, Virgilio Mortari.
ARCHIVES Hep ! Stein, François Albera.
20 e.
No 74 hiver 2014
PRÉSENTATION 14/44 : images de guerres.
ÉTUDES Une larme sur la joue du temps :
le Retour de Cartier-Bresson, Thomas
Tode. Les désastres de la guerre : le Six
Juin à l’aube de Grémillon, François
Albera. ARCHIVES Les images interdites
de la Section photographique de l’armée : quand l’État censure ses propres
clichés, Hélène Guillot. 20 e
No 77 hiver 2015
POINT DE VUE La critique cinématographique au Brésil et la question du sousdéveloppement économique, Eduardo
Morettin et Ismail Xavier ÉTUDES Le Brésil
et la construction problématique d’un
cinéma national, Gabriela Trujillo. Ni
dolly, ni dollar, Lilia Lustosa de Oliveira.
Le cinéma brésilien moderne et la Biennale de São Paulo, Adilson Mendes.
ARCHIVES Glauber Rocha, dessinateur,
François Albera. 20 e.
No 73 automne 2014
POINT DE VUE Quand Bergson inventa son
cinématographe, Marie Tortajada ÉTUDES
Les origines du cinématographe en Martinique (1897-1906), Jean-Claude
Seguin. Genèse d’une œuvre : Les Aventures de Till l’Espiègle, Camille Beaujeault . ARCHIVES La correspondance
Bazin-Ayfre, miroir inversé de la cinéphilie spiritualiste, Mélisande Leventopoulos.
20 e.
No 76 été 2015
POINT DE VUE Que faire des images soviétiques de la Shoah ?, Valérie Pozner,
Alexandre Sumpf, Vanessa Voisin ÉTUDES
Conan Doyle et la photographie, Bernd
Stiegler. Les spectres magnétiques de
Thomas Alva Edison, Philippe Baudouin
et Mireille Berton. L’Anti-spiritisme spectaculaire, des Spectres d’Henri Robin au
Spiritisme abracadabrant de Georges
Méliès, Frédéric Tabet et Pierre Taillefer.
ARCHIVES Les cinémas de Malraux, François Albera 20 e
No 72 printemps 2014
POINT DE VUE Charles Cros et le problème
« cinéma », Benoı̂t Turquety ÉTUDES Ballyhood, Fabrice Lyczba. L’opérette aux
débuts du parlant, Katalin Por. Rene
Clair, Alain Boillat. ARCHIVES À nous la
liberté !, François Albera . Antonioni,
Dominique Paı̈ni. 20 e.
No 75 printemps 2015
POINT DE VUE Le cinéma des premiers
temps et le « discours médiatique » du
crime, Alain Carou et Matthieu Letourneux.
ÉTUDES De 1895 à 1912 : Le cinéma forain
français, Arnaud Le Marchand. La Ligue de
l’enseignement et le cinéma éducatif dans
l’entre-deux-guerres, Nathalie Sevilla. Une
« Affaire Ivens » en Italie, Stefano Missio.
ARCHIVES Le cinéma d’Antoine. Edgar
Morin, une approche sociologique du
cinéma 20 e
No 71 hiver 2013
LE CINÉMA EN COULEURS :
USAGES ET PROCÉDÉS AVANT LA FIN
DES ANNÉES
1950
SOUS LA DIRECTION DE PRISKA
ET CÉLINE
RUIVO
DVD-Vidéo inclus.
20 e.
MORRISSEY
Revue_1895_79-16214 - 15.9.16 - page 251
251
PAULO EMÍLIO SALES GOMES
OU LA CRITIQUE À CONTRE COURANT
(une anthologie)
sous la direction d’Isabelle Marinone et Adilson I. Mendes
1 8 9 5 R E V U E D ’ H I S T O I R E D U C I N É M A
Paulo Emı́lio Sales Gomes, intellectuel, homme de lettres
et fondateur de la Cinemateca Brasileira, fait partie des
personnalités essentielles de la critique de cinéma internationale. Grand défenseur du cinéma brésilien qu’il
contribue à révéler (Cinema Novo), Sales Gomes est
un personnage à multiples facettes : militant politique,
critique, essayiste, historien et conservateur de la première cinémathèque du Brésil. Auteur de Panorama du
cinéma brésilien : 1896/1966 (1970), Humberto Mauro,
Cataguases, Cinearte (1974), ainsi que des nouvelles
littéraires Três mulheres de 3 pppês (1977 – traduit
en français sous le titre P...comme Polydore, 1986), il
reste essentiellement connu en France pour son travail
exemplaire sur Jean Vigo (Seuil, 1957) – considéré par
François Truffaut comme « le plus beau livre de cinéma
jamais écrit ». Cette anthologie de ses textes sur le
cinéma contribuera à élargir la connaissance de ce
penseur brésilien pour les lecteurs francophones.
n
o
2016
À commander directement auprès de l’AFRHC ou en ligne sur le site www.lcpdu.fr
É T É
AFRHC, 2016, 22 e
79
Paulo Emı́lio Sales Gomes ou la critique à contre courant (une anthologie) présente une soixantaine de ses courts
textes inédits sur le cinéma russe et soviétique, le néo-réalisme italien, le cinéma français, la critique selon Bazin, la
question politique ou encore le rôle des cinémathèques, articles où Sales Gomes exerce ses talents d’analyste durant
les années 1950 et 1960.
L’écriture ciselée et vive de Paulo Emı́lio Sales Gomes accompagne sa vision de chercheur engagé qui consacra sa
vie à une lutte infatigable pour la conservation des films mondiaux, et à la reconnaissance du cinéma brésilien.
L’ouvrage présente les contributions de spécialistes brésiliens et de chercheurs français reconnus : François Albera,
Fausto D. Correa Jr., Jean A. Gili, Eric Le Roy, Pierre Lherminier, José Antonio Pasta, Ismail Xavier et Rafael Morato
Zanatto.
Traduction du portugais (Brésil) de Laurent Segalini avec des contributions pour certains articles de Julien Prévotaux,
de Sheila Maria dos Santos et de Paulo Paranaguá.
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LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT ET LE CINÉMA
UNE HISTOIRE DE L’ÉDUCATION À L’IMAGE
(1945-1989)
De 1945 à 1989, la Ligue de l’enseignement a
orchestré un vaste mouvement d’éducation populaire par et au cinéma au sein de l’Union française
des œuvres laı̈ques d’éducation par l’image et
le son (UFOLEIS). Cet ouvrage interroge sa politique d’éducation artistique et culturelle, notamment les films programmés dans son réseau de
ciné-clubs, sa production éditoriale (édition
d’Image et son – la Revue du cinéma et de nombreux livres sur le cinéma et les autres médias) et
ses dispositifs d’éducation et de formation (organisation de stages et de festivals). Il est enrichi
d’une centaine d’illustrations ainsi que de la réédition d’articles qui ont marqué l’histoire de l’éducation cinématographique.
Coordination : Pascal Laborderie, maı̂tre de
conférences en Sciences de l’information et de la
communication à l’université de Reims, et Léo
Souillés-Débats, maı̂tre de conférences en Études
cinématographiques à l’université de Lorraine, en
collaboration avec Frédéric Gimello-Mesplomb,
professeur de Sciences de l’information et de la
communication à l’université d’Avignon.
AFRHC, 2016.
Prix 19 e
À commander directement auprès de l’AFRHC
ou en ligne sur le site www.lcpdu.fr
Achevé d’imprimer en août 2016. Dépôt légal : troisième trimestre 2016.