Commentaire sur le mythe Lao de Khoun Bourôm

Le mythe d'Ounamir, essai d'identification générique

Cahiers de Karnak, 2015

This article deals with a reused block in the Temple of Khonsu at Karnak. The block is inscribed with two columns of hieroglyphs, giving the beginning of a ḥtr ʿȝ tp(y) n(y) ḥm=f formula and the name of a horse’s team Ptpt(w)-ḫȝs.wt. Royal horse names and their presentation in monumental scenes are discussed, as is the question of the dating of the block.

Cycle de conférences : Penser ailleurs et aujourd’hui , 2024

Depuis plusieurs décennies, l’identité culturelle et l’enracinement autochtone du savoir académique sont au cœur des questionnements en Corée du Sud. La raison en est l’histoire du XXe siècle durant lequel la Corée a subi de nombreuses vicissitudes et acculturations, la colonisation japonaise (1905-1945), la guerre coréenne (1950-1953), la division en deux nations, ensuite l’américanisation qui ont impacté la société sud-coréenne, non seulement dans la culture populaire mais aussi dans le savoir académique. La Corée du sud a été confrontée ainsi à une modernisation occidentale, ou une occidentalisation et plus précisément une américanisation rapide et inexorable. Dans ce contexte, nous pouvons légitimement nous poser la question : comment définir de nos jours l’identité coréenne ? Est-elle le produit d’une sub-culture chinoise ? Existe-t-il, par exemple, une philosophie et un imaginaire coréens ? Que signifie de parler de l’identité culturelle dans le processus de mondialisation et de globalisation que nous vivons de surcroît ? Est-il légitime de considérer ce questionnement comme expression d’un nationalisme ? Pour répondre à ces questions, on peut prendre comme témoins, le mythe ou la pensée mythique, ou encore la mythologie, parce que ce sont des récits oraux transmis de génération en génération, engageant des croyances collectives et conséquemment des représentations de l’identité collective. L’étude des mythes est donc essentielle pour esquisser une identité culturelle, et en quoi cette identité est proprement coréenne. On traitera notamment le mythe de fondation de l’État dont la permanence nous renvoie aux racines profondes de la sensibilité et de l’imagination coréennes, en rupture avec les cultures chinoises ou japonaises.

2017

Il s'agit d'un travail maçonnique sur la légende d'Hiram. Une analyse concernant sa signification pour le Compagnon qui est un Maître en devenir. Quelles sont les six sphères de cette légende qui interagissent ? Ce travail comprend aussi une recherche graphique géométrique concernant la légende d'Hiram.

2017

« ces faits sont bien connus de tous ») ; B. J. IV 496 (« tous ces faits, je me refuse à les exposer en détail, puisqu'ils sont connus de tous et ont été mis par écrit par La période antonine Un nouveau statut pour Néron La mort de Domitien, en 96 ap. J.-C., voit l'avènement d'une nouvelle dynastie : un processus de légitimation du pouvoir se met alors de nouveau en place. Et de nouveau, Néron va servir de repoussoir, aux côtés cette fois de Domitien. C'est ainsi que dans le Panégyrique de Trajan, qui se donne à lire comme une définition de l'optimus princeps, Pline le Jeune (qui avait été, comme Tacite, témoin de la terreur que Domitien fit régner parmi les sénateurs dans les dernières années de son règne) associe fréquemment, à sa condamnation sans appel du dernier Flavien, la funeste figure de Néron, dont il rappelle, reprenant là des termes chers à la propagande flavienne, l'adoption critiquable 117 , l'attitude impie envers Claude 118 , le gouvernement arbitraire 119 , à quoi il ajoute la mollesse 120 , la mégalomanie 121 , les prétentions artistiques et le goût pour la citharédie 122. Dans la Correspondance, Pline évoque d'autre part la disparition de la libertas 123 ainsi que les meurtres et exils ordonnés par Néron, thèmes là encore hérités de la période flavienne 124 ; on y voit surtout Trajan déclarer lui-même qu'il n'est pas Néron 125. C'est également en tant que contre-modèle absolu que Néron est convoqué dans les Discours sur la royauté de Dion Chrysostome, contemporain de Pline le Jeune et proche comme lui de Trajan ; c'est d'ailleurs probablement devant celui-ci que furent prononcés les Discours en question, lesquels proposent, comme le Panégyrique de Pline, une définition de l'optimus princeps, dans la lignée de la réflexion politique grecque du IV e s. av. J.-C. et de l'époque hellénistique au sujet du bon roi. Ainsi, dans le troisième de ces Discours, l'orateur oppose au modèle du bon roi, qui choisit comme distraction la pratique virile de la chasse, le mauvais exemple d'un princeps qui préférait passer ses loisirs à

Kuo Liying On Chinese Buddhist apocrypha

Histoire Urbaine, 2008

This article aims to show that in Kourouma’s novels, humour is both a writing device and a mode of perception of reality. When applied to colonial and postcolonial situations in Africa, situations that are most often painful, even unbearable for those who live on the African continent, humour allows Kourouma to articulate the political—no matter how watered down—and the cosmic. Such an articulation brings back to the History of Africa—and particularly since the colonial conquest—its hitherto overlooked connection to events. Against the die-hard tenets of the colonial ideology , Kourouma tells us that something never ceased to happen in Africa, something that concerns the world as a whole.

Le méta-discours qui sourde autour de la notion de « bruit » semble prendre la forme d'un paradoxe. Comment une notion-qui à elle seule a le pouvoir de rassembler le désordre, l'acciden-tel et l'impromptu-pourrait se targuer d'autant de vertus ? La notion de « bruit » peut-elle être encore pertinente pour l'artiste sonore d'aujourd'hui ? Il semblerait que la notion de « bruit », dans le discours esthétique comme dans la pratique artistique, ait pris la forme d'un « idéologème » : une notion qui tend plutôt à l'homéostase des discours et des expériences sensibles qu'elle engage, à la redondance massive jusqu'à la négation de l'acciden-tel lui-même. Bref, « bruit » n'aurait-il pas définitivement intégré l'axe de régulation du méta-discours artistique et esthétique ? Le groupe immune est convaincu d'avoir beaucoup de bonnes choses à dire de lui-même ; pour cela, il lui faut un baldaquin de bruit festif au-dessus de ses têtes. ...