Montanisme
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Ever since Albert Schwegler published his monumental study of Montanism, 7 the movement has been caricatured as consisting of people obsessed by a reckless desire for martyrdom and an uncompromising attitude towards the state. Whilst it... more
Ever since Albert Schwegler published his monumental study of Montanism, 7 the movement has been caricatured as consisting of people obsessed by a reckless desire for martyrdom and an uncompromising attitude towards the state. Whilst it is granted by some historians that Montanists merely developed tendencies which also existed in other sections of the church, it is claimed, repeatedly, that Montanists, unlike catholics, made martyrdom a duty binding on all Christians. Ronald Knox, for example, characterized the history of Montanism as that of a 'naked fanaticism, which tried to stampede the church into greater severity, when she had not forgotten how to be severe'. 2 He claimed that Montanists flaunted their Christianity in the face of the persecutor so as to show up the cowardice of the catholics. Frederick Klawiter, more recently, not only repeated the traditional view that their extreme emphasis on voluntary martyrdom distinguished Montanists from catholics, but argued that the value they placed on martyrdom explains why women could attain ministerial status within their ranks.·* This view of Montanism has rarely been challenged, 4 but did Montanists really value martyrdom more highly than their catholic contemporaries? Did they, consequently, differ from them on the issue of voluntary martyrdom? In order to answer these, and similar, questions it is necessary to analyse the Orthodox' attitude to martyrdom and then to compare it with such evidence as we have concerning Montanist opinion and practice.
Nos travaux de recherche dans le domaine de l'antiquité chrétienne nous ont permis qu'en partant du cas de la gestion du schisme dans l'église de Corinthe nous examinions quelques événement et textes représentatifs du conflit entre la «... more
Nos travaux de recherche dans le domaine de l'antiquité chrétienne nous ont permis qu'en partant du cas de la gestion du schisme dans l'église de Corinthe nous examinions quelques événement et textes représentatifs du conflit entre la « Grande Eglise » et les différentes hétérodoxies du christianisme primitif. Si les hérésies ont donné naissance à des groupes chrétiens schismatiques elles ont également servi d'occasion de tracer les lignes de l'« orthodoxie ». Le séminaire de décembre était consacré de manière plus particulière au conflit entre nicéens et ariens, et abordé sous deux angles : à partir de la liturgie et sur fond de théologie de l'histoire. Dans notre article nous abordons en un premier temps la querelle pneumatologique et la question de combat/communion d'après le Traité du Saint-Esprit de Basile de Césarée, puis en un second temps, en élargissant le cadre chronologique, nous examinerons comment se pose la question du rite comme support symbolique et matériel d'identification/séparation entre nicéens et ariens. Pour finir, nous regarderons comment élargit l'auteur du Panarion la question de orthodoxie/hérésie à la dimension même de l'histoire de salut. I. BASILE DE CESAREE ET LA QUERELLE PNEUMATOLOGIQUE a) L'objet du conflit des doxologies. Si la querelle pneumatologique entre Basile et ses adversaires n'est pas à proprement parler liturgique, elle est pourtant enracinée dans la liturgie. C'est la prière publique de 7 septembre 374 que Basile présida à l'honneur des martyrs qui a servit de détonateur dans la querelle pneumatologique. Au cours du chant des psaumes Basile prononça les doxologies : il rendit gloire à Dieu le Père, « tantôt avec ( ) le Fils et avec ( ) le Saint-Esprit, tantôt par ( ) le Fils, dans ) le Saint-Esprit ». Or, à la fin quelques assistants l'accusèrent d'avoir usé de mots étrangers et contradictoires, en inventant, pour glorifier le Père, à l'égal de la doxologie antique « … », une forme nouvelle de doxologie «… ». L'évêque Amphiloque d'Iconium, qui participait à cette même liturgie, a fournit alors à Basile le prétexte à se justifier. Il demanda à Basile un exposé doctrinal sur la valeur des diverses prépositions dont on se sert pour glorifier la bienheureuse Trinité. Ceci pourrait devenir utile à des gens soupçonnées d'hétérodoxie « etsi leur mal est sans remède, -pour assurer la sécurité de ceux qui les fréquentent 1 ». Toutefois il semble qu'Amphiloque ait seulement fourni à Basile un prétexte, et que l'enseignement de ce « panarion » qui est le traité sur le Saint-Esprit, soit en réalité le fruit d'une longue maturation. Si un tel conflit éclate au sujet des doxologies c'est que la doxologie, comme la liturgie en générale est en relation étroite avec le dogme, comme l'exprime l'adage lex orandi, lex credendi. La discussion autour de ces particules employées dans les doxologies trinitaires couvre donc bien plus qu'une simple querelle grammaticale. Sous l'apparence de prépositions anodines, en effet, c'est la consubstantialité de la nature divine du Saint-Esprit qui est mise en cause. Il est vrai, Basile ne déclare jamais explicitement la divinité de l'Esprit Saint, mais selon certains chercheurs ceci est comme l'aspect négatif d'une hypothèse de travail à longue échéance, dont il semble que Basile eut tôt conscience et qui présida aux développements du Traité. Il voulait sans doute éviter les disputent épuisantes qui éclataient encore autour de la « consubstantialité » nicéen à propose de la divinité du Fils. « Pour ce faire, il cherchait à mettre en valeur une équivalence entre égalité d'honneur et identité de nature 2 ». C'est pour appuyer cette hypothèse qu'il avait déjà rétabli dans la liturgie de son église une doxologie trinitairesans doute déjà existant, mais tombée en désuétude. Il est très probable donc, que Basile n'innove point cette doxologie, 3 qui est d'ailleurs en cohérence parfaite avec la formule baptismale classique, qui s'accompagne par une triple question qui ne donne aucune apparence de subordination entre le Père, le Fils et l'Esprit. Le Traité devait en fournir l'entière justification. Il constitue de ce point de vue, une pièce importante du dossier attestant l'évolution homogène du Dogme de la consubstantialité des Personnes divines. D'autant que le symbole de Nicée-Constantinople, en écho des discussions du Concile de Constantinople Ier, devait professer la divinité du Saint-Esprit sous le biais de son égalité de gloire avec le Père et le Fils. Il y a là une consécration de l'équivalence discernée et prônée par Basile de Césarée, entre l'égalité d'honneur - et la consubstantialité - -divine du Père, du Fils et de l'Esprit. Bien que le cadre de notre travail ne permette pas d'approfondir 1 BASILE DE CESAREE, Traité du Saint-Esprit, I,3, Paris, Cerf, collection SC 17, 1968, p. 259 2 Ibid., p. 81 3 Cf. ibid. Anthime peut être considéré comme « adversaire » ce n'est pas sur base de rupture de communion de foi, mais en raison d'un conflit juridique. Concernant la question des adversaires dans le Traité du Saint-Esprit, nous pouvons dire qu'avec Basile nous nous trouvons devant un groupe relativement hétérogène où les distance avec l'orthodoxie et ainsi les frontières de la « Grande église » elle-même sont en évolution constante. L'ouvre de Basile de Césarée nous montre qu'il n'envisage pas la relation à l'adversaire à la manière d'un Athanase d'Alexandrie et sa stratégie est moins celui d'un combat classique que celle d'une construction d'une plus fort koinonia ecclésiastique. Le Traité et l'oeuvre de Basile est un des témoignages les plus pertinentes sur la place des « adversaires » dans l'élaboration et l'affirmation de l'orthodoxie. II. LA POLEMIQUE SUR LE BAPTEME PAR IMMERSION UNIQUE SOUS LA CRISE ARIEN Si la querelle pneumatologique de Basile avait son enracinement liturgique, elle se passait par un débat théologique, intellectuel. L'exposé de Monsieur Matthieu Smyth s'est placé encore davantage sur le niveau liturgique, car celle-ci et la ritualité touche les chrétiens dans leur vécu. Dans le conflit entre ariens et nicéens nous pouvons constater que l'argument liturgique, tout comme l'argument scripturaire revient plus souvent chez les premiers, qui explique aussi l'accusation de « novateur » qu'ils portent contre les nicéens. Les nicéens, pour justifier leurs avancées théologiques devaient recourir à une argumentation métaphysique, qui ne faisait pas partie de la « tradition », ce qui plaça les ariens dans une situation plus simple : ils continuaient se référer aux Ecritures, surtout à des textes johanniques comme Jn 14,28: « le Père est plus grand que moi ». Des textes sur l'envoie du Fils étaient leurs formules de prédilection. La référence à la liturgie tenait une place également forte chez les ariens. Or parmi toutes les querelles touchant à la liturgie il y a une qui concerne le rite lui-même. La querelle sur le baptême par triple immersion ou par immersion unique. Le rite, comme nous savons peut jouer aussi bien le rôle de l'élément fédérateur, comme l'élément marquant la séparation entre groupe. La différence des rites peut être aussi bien l'origine que la conséquence d'une prise de distance ou séparation complète entre groupes.
The aim of this research paper is to understand how the Christianisation of the Roman West developed through the Christian community of Lyon. More particularly in the context of the persecutions of 177, when the feast of the federal... more
The aim of this research paper is to understand how the Christianisation of the Roman West developed through the Christian community of Lyon. More particularly in the context of the persecutions of 177, when the feast of the federal sanctuary of the Three Gauls, bringing together 60 provinces, took place during the reign of Emperor Marcus Aurelius. The corpus revolves around the three themes of my research: the Early Church, epigraphic Sources in Asia Minor, Roman legislation. Then in appendix, the chronological frieze of books IV and V of the Ecclesiastical History of Eusebius of Caesarea, which informs us about the emperors and edicts, the primitive Church and the persecutions. The research paper is divided into two parts, and raises two issues. The first part is devoted to the Early Church of Lyon and its origins, and consists of two chapters. The first one aims at knowing the role of the first two leaders of the Church of Lyon, where Irenaeus was very active, which could embarra...