Publicité

Signification de skew

dévier ; éviter ; oblique

Étymologie et Histoire de skew

skew(v.)

Vers 1400, le verbe signifiait "détourner, prendre un chemin oblique, avancer de manière inclinée ou en biais," et aussi "échapper," dans des sens intransitifs qui sont aujourd'hui archaïques ou obsolètes. Il provient de l'ancien français du Nord eskiuer, qui signifie "se dérober, éviter," et de l'ancien français eschiver (voir eschew; comparer également shy (adj.)).

Le sens transitif "détourner (quelque chose), donner une direction oblique" est attesté dès les années 1570. L'idée de "représenter de manière injuste" apparaît en 1872, basée sur la notion de "donner une direction oblique," d'où l'idée de "distortion, inclinaison" (comparez bias, qui évoque également l'obliquité). Le sens statistique est documenté depuis 1929. Liés : Skewed; skewing.

Le sens adjectival "incliné, tourné sur le côté" est attesté vers 1600, dérivant du verbe. Le nom signifiant "inclinaison, déviation" apparaît dans les années 1680.

Entrées associées

Dans les années 1520, le terme désignait une "ligne oblique ou diagonale". Il provient du français biais, qui signifie "une inclinaison, une pente, un oblique", mais aussi, de manière figurée, "un expédient, un moyen" (utilisé dès le XIIIe siècle). À l'origine, en vieux français, c'était un adjectif au participe passé, signifiant "de travers, en biais, contre le grain". Son origine reste mystérieuse. On pense qu'il pourrait venir de l'ancien provençal biais, qui a des équivalents en ancien catalan et en sarde. Certains linguistes, comme Klein, suggèrent qu'il pourrait avoir été emprunté au latin vulgaire *(e)bigassius, lui-même dérivé du grec epikarsios, signifiant "de travers, en biais, à un angle". Ce mot grec se compose de epi, qui signifie "sur" (voir epi-), et de karsios, qui veut dire "oblique" (provenant de la racine indo-européenne *krs-yo-, une forme suffixée de *sker- (1), qui signifie "couper").

Dans le vieux jeu de boules, c'était un terme technique désignant des boules plus lourdes d'un côté, ce qui les faisait courber de manière oblique (dans les années 1560). De là est née l'utilisation figurée pour décrire "une tendance unilatérale de l'esprit" (années 1570), et, au départ surtout dans le domaine juridique, "une propension ou un préjugé excessif".

The bias of education, the bias of class-relationships, the bias of nationality, the political bias, the theological bias—these, added to the constitutional sympathies and antipathies, have much more influence in determining beliefs on social questions than has the small amount of evidence collected. [Herbert Spencer, "The Study of Sociology," 1873]
Le biais de l'éducation, le biais des relations de classe, le biais de la nationalité, le biais politique, le biais théologique—tous ces éléments, ajoutés aux sympathies et antipathies constitutionnelles, influencent bien plus les croyances sur les questions sociales que la maigre quantité de preuves recueillies. [Herbert Spencer, "The Study of Sociology," 1873]
For what a man had rather were true he more readily believes. Therefore he rejects difficult things from impatience of research; sober things, because they narrow hope; the deeper things of nature, from superstition; the light of experience, from arrogance and pride, lest his mind should seem to be occupied with things mean and transitory; things not commonly believed, out of deference to the opinion of the vulgar. Numberless in short are the ways, and sometimes imperceptible, in which the affections colour and infect the understanding. [Francis Bacon, "Novum Organum," 1620]
En effet, ce qu'un homme préfère croire vrai, il y croit plus facilement. Il rejette donc les choses difficiles par impatience dans la recherche, les choses sobres parce qu'elles restreignent l'espoir, les vérités profondes de la nature par superstition, la lumière de l'expérience par arrogance et fierté, de peur que son esprit ne soit occupé par des choses mesquines et éphémères, et les idées peu communes par déférence envers l'opinion du vulgaire. En résumé, il existe d'innombrables façons, parfois imperceptibles, dont les affections colorent et infectent la compréhension. [Francis Bacon, "Novum Organum," 1620]

"refuser d'utiliser ou de participer ; se tenir à l'écart ; éviter ; fuir", milieu du 14e siècle, issu du vieux français eschiver "fuir, éviter, se dérober à", provenant du francique *skiuhan "craindre, éviter, fuir", lui-même dérivé du proto-germanique *skeukhwaz (à l'origine aussi du vieux haut allemand sciuhen "éviter, échapper", allemand scheuen "craindre, fuir, reculer devant", scheu "timide, craintif") ; voir shy (adj.). Lié : Eschewed; eschewing; eschewal; eschewance. L'italien schivare "éviter, fuir, protéger de", schivo "timide, réservé" sont des mots empruntés liés au germanique. Pour e-, voir e-.

Publicité

Tendances de " skew "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

Partager "skew"

Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of skew

Publicité
Tendances
Entrées du dictionnaire près de "skew"
Publicité