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European Scientific Journal March 2016 edition vol.12, No.

9 ISSN: 1857 – 7881 (Print) e - ISSN 1857- 7431

Quantification Et Evolution Du Bilan De La Nappe


Karstique De Saida (Nord-Ouest De l’Algerie)

Medjber Abdellah
Université Dr Moulay Tahar de Saida (Algérie)
Faculté de Technologie, département de génie civil et hydraulique laboratoire
des ressources hydriques et environnement, Hai Nasr, Saida, Algérie
Berkane Fatiha
Ingénieur Hydraulique, Direction de L’hydraulique, Saida, Algérie

doi: 10.19044/esj.2016.v12n9p296 URL:http://dx.doi.org/10.19044/esj.2016.v12n9p296

Abstract
The Northwest of Algeria, characterized by a semi-arid climate has
seen in recent decades its surface and ground water potential decrease due to
the scarcity of rainfall. Demographic pressure has increased the difficulties
in the management of water resources, leading to problems of water scarcity
in several areas of the country, especially in low-rainfall areas. From the
hydrogeological point of view, the study area contains many karstic springs
with great importance, which flows can exceed 50 l /s during flood periods.
Aquifer recharge occurs primarily by rainwater.The main objective of this
study was to evaluate the water balance of the karst aquifer situated near the
city of Saida (North-West of Algeria) and to follow its evolution on several
decades. In this region, the karst groundwater is important for drinking
water supply, irrigation and industrial units.This approach to assessment will
be based on the water balance equation by involving precipitation,
evapotranspiration, infiltration and groundwater flow. The total volume of
the groundwater reserves obtained from the balance method represent 45
million m3. These reserves have decreased with time.

Keywords: Water balance, karst groundwater, precipitation, groundwater


flow, watershed .

Résumé
Le Nord-Ouest Algérien caractérisé par un climat semi-aride a vu ces
dernières décennies ses potentialités en eau superficielles et souterraines
diminuer du fait de la rareté des précipitations. La pression démographique a
augmenté les difficultés dans la gestion des ressources en eau, raison pour
laquelle les problèmes de pénurie d’eau apparaissent dans plusieurs secteurs

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du pays, surtout ceux qui connaissent des apports pluviométriques très bas.
Du point de vue hydrogéologique, la région étudiée renferme des sources
karstiques de grande importance, avec des débits qui dépassent 50 l/s en
périodes de crue. La recharge de la nappe se fait essentiellement par les eaux
de pluie. L’objectif principal de l’étude est d’évaluer le bilan hydrique de la
nappe karstique de la région de Saida (Nord-Ouest de l’Algérie) et de suivre
son évolution au cours des dernières décennies, nappe qui est utilisée pour
l’alimentation en eau potable de la ville de Saida mais aussi pour l’irrigation
et les unités industrielles. Cette approche du bilan sera basée sur l’équation
du bilan hydrique en faisant intervenir les précipitations,
l’évapotranspiration, l’infiltration et les écoulements souterrains. Le volume
total des réserves obtenu à partir de cette méthode du bilan nous donne une
valeur de 45 millions de m3. Ces réserves ont diminuées avec le temps.

Mots clés : Bilan, nappe karstique, précipitations, écoulements souterrains,


bassin versant

Situation Geographique De La Region


La zone étudiée se situe au Nord-Ouest de l’Algérie, Elle se trouve à
environ 180 Km au Sud d’Oran dans la zone des Hauts plateaux, l’altitude
moyenne de cette région est de 900m .
Cette région se caractérise par un climat de type semi aride avec de
très rares oueds pérennes.
Cette position lui donne un rôle de relais entre les régions steppiques
au Sud et celles telliennes au Nord.
Ce territoire s’étend sur deux domaines naturels bien distincts, l’un
est atlasique Tellien au Nord et l’autre est celui des hautes plaines steppiques
au Sud.
Elle est limitée naturellement au Sud par le chott Chergui, au nord
par la wilaya de Mascara, au sud par celle d’El Bayadh, à l’est par la wilaya
de Tiaret et à l’ouest par la wilaya de Sidi- bel -Abbès (figure 1).

Figure 1. Carte de situation de la région d’étude

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Geologie de la region
La zone d’étude est caractérisée par une géologie complexe et
diversifiée, représentée par des terrains allant du Primaire au Plio-
Quaternaire.
Elle constituée principalement de formations du Jurassique
(dolomies, argiles gréseuses, marnes, calcaires …) avec quelques roches
éruptives et des formations d’âge primaire; les dépressions sont constituées
par des alluvions du Quaternaire.
Les roches (principalement des dolomies et des calcaires) sont très
karstifiées d’après Decamps (1973).
Elles sont recouvertes par l’épaisse formation « argilo gréseuse » du
Callovo-Oxfordien au niveau de la vallée de l’Oued Saïda, et par endroits,
par des formations non consolidées plus récentes (Quaternaire et Plio-
Quaternaire).

Figure 2. Carte géologique de la région de Saida

Les formations anciennes sont affectées par une tectonique de type


alpine caractérisée par de grands plis donnant naissance aux Monts de Saïda,
et de grandes failles de direction générale Sud-ouest et Nord-est dont les plus
importantes limitant la ville de Saïda vers le côté Nord-Ouest (failles de
Zeboudj) et le côté Sud-est. On trouve successivement du Nord au Sud : une
chaîne alpine (Tell Occidental), une zone tabulaire (Haute plaine Oranaise),
une chaîne tertiaire (Atlas Saharien) limitée au Sud par l’accident atlasique
qui la sépare du bouclier Saharien.
Le karst de surface est représenté surtout par des dolomies et
calcaires, (plateau de Tidernatine). Les dolomies sont nombreuses sur ce
plateau et donnent naissance à des entonnoirs qui sont pénétrables et
spectaculaires (Ghar Ouled - Amira, Ghar Slouguia ...).

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Le karst le plus profond de la région, le plus connu par les


spéléologues est celui d’Ain -Zerga drainé par les rivières souterraine de
Bir- Hamama et de Ghar Ouled - Amira (Est de la ville de Saida ). Ces
rivières pourraient constituer le collecteur principal du système karstique du
causse de Tidernatine.
Enfin, dans les dépressions ainsi que les vallées et lits d’Oueds, on
trouve des terrains d’origine continentale (fluviatiles et éoliens) d’âge
tertiaire souvent indifférenciés : Mio-Pliocène et Quaternaire. Le continental
est également caractérisé par la présence de tufs et travertins plus ou moins
récents et correspondants à d’anciens griffons de sources, Decamps (1973).
La lithostratigraphie de la région est présentée en figure 3.

Figure 3. Log- stratigraphique de la région d’étude

Cadre hydrogeologique de la region et de la nappe karstique de saida


Les études effectuées pour évaluer les ressources en eaux

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souterraines de la région ont pu mettre en évidence les nappes souterraines


suivantes: (Figure 4).

Figure 4. Répartition des nappes aquifères dans la région.

- Une nappe superficielle de la vallée de l’oued Saida généralement


libre, située dans les horizons supérieurs de la formation de Saïda et les
dépôts plio-quaternaires (sables argileux, argiles calcaires et conglomérats).
D’une épaisseur de 10 à 15 mètres, la nappe renferme un potentiel de l’ordre
de 5 hm3/an et couvre une superficie de 228 km2.
Elle est contenue dans les terrains détritiques du Callovo-
Oxfordien et du Plio-Quaternaire.
Cette nappe est bien répartie dans la vallée de l'Oued Saïda, dont
l'aquifère est formé par les couches les plus supérieures de la couverture
plio-quaternaire et la formation argilo-gréseuse du callovo-oxfordien,
constituant un réservoir commun, peu profond drainé par plusieurs exutoires
sous forme de source (Ain -Tebouda, Ain S Cet aquifère superficiel
couvrant toute la vallée de l'Oued Saïda, est alimenté par sa surface. idi Ali,
Ain -Bourached ).
Selon Pitaud (1973), la nature argileuse de l'ensemble de ces terrains
rendrait difficile toute tentative de mobilisation de cette eau.
- La nappe karstique de Saida contenue dans les sédiments
carbonatés du jurassique inférieur et moyen. Ce réservoir karstique, constitué
souvent de dolomies, renferme un potentiel en eau de l’ordre de 38,50 à 50
hm3/an couvrant une superficie de 1253 km2. La nappe karstique est libre,
alors que dans les compartiments effondrés de la vallée de Saïda, elle est
captive.
Cette nappe karstique étudiée est localisée dans les formations

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Calcaro-Dolomitiques du Bajocien-Bathonien du secondaire dont l’épaisseur


totale atteint 150 m. Le substratum imperméable est représenté par les
marnes, les argiles et les calcaires du Toarcien.
La zone d’alimentation est constituée par le plateau des Hassasnas à
l’Est et le causse de Tidernatine au Sud –Est, elle est compartimentée, le
compartiment le plus important en termes de débits est celui correspondant
au fossé d’effondrement de Saïda. La nappe en général est en surcharge mais
elle comporte une partie libre là ou les dolomies affleurent.
Plusieurs sources drainent cette nappe. Les plus importantes sont :
Ain - Zerga qui est une source de trop-plein dont le débit d’étiage dans les
années 1950 et même 1970 avoisinait les 100 l/s et plus ; actuellement il est
de 45-50 l/s, Ain- Bent Soltane dont le débit était de 40 l/s actuellement il est
à 18 l/s, la source du Poirier 120 l/s nous ne disposons pas du débit actuel,
mais celui-ci a certainement diminué.
Les conditions de la circulation des eaux dépendent étroitement des
conditions tectoniques, celles-ci déterminant la densité et la répartition de la
fissuration. Les débits des forages sont variés, les plus élevés sont obtenus à
partir des forages de la région de Rebahia (Nord) ou la nappe est artésienne;
l’artésianisme atteint 80m et le débit 180 l/s au forage F.62.

Figure 5. Carte en hydro-isohypses de la nappe karstique.

La minéralisation varie de 300 à 500 mg/l sans dépasser 600 mg/l. le


faciès chimique est de type carbonaté calcique et magnésien.
Cet aquifère comporte une partie libre sur le Plateau au nord-est, et
une partie captive dans la région de la vallée de l’oued Saida sous les terrains
plus récents du Collovo-Oxfordien et du Plio-Quaternaire. Le jeu combiné
des failles à rejet et de la puissance de l’aquifère peut avoir un rôle

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important.
C’est la nappe la plus importante, dont les ressources en eau sont
vraiment intéressantes pour l'alimentation des agglomérations, de l'industrie,
ainsi que pour l'agriculture.
Cette nappe fait l’objet de la présente étude.
Les paramètres hydrodynamiques principaux : transmissivité et
coefficient d’emmagasinement de cette nappe karstique ont été déterminés
par des essais de pompage exécutés sur les forages les plus importants de la
vallée de Saïda .
L'étude des aquifères situés dans les karsts, montre que la
karstification entraîne l'apparition d'une organisation des écoulements. La
structure qui en résulte confère à cet aquifère des caractéristiques très
particulières qui le distinguent nettement des aquifères poreux et fissurés. Son
approche nécessite souvent la reconnaissance préalable du degré de
structuration des écoulements. L'aquifère karstique est particulièrement
complexe et pose le plus de problèmes à l'hydrogéologue. Cela tient au fait
que ses caractéristiques sont mal définies et que le mode d'écoulement des
eaux y est tout à fait particulier Bakalowicz (1999) et Bakalowicz (2010).
Les valeurs obtenues de la transmissivité sont très variées, traduisant
l’hétérogénéité hydrodynamique de l’aquifère. Ces valeurs sont de l’ordre de
1.10-3 m2/s en moyenne. Les fortes valeurs (1.10-2 m2/s) se rencontrent plus
souvent dans la vallée de Saïda dans certains forages et plus rarement sur le
plateau (Nord- est). Des valeurs plus faibles, de l’ordre 1.10-4 et parfois 1.10-
5
apparaissent dans certains forages au nord dans la vallée de Saïda. Ceci est
dû à la diminution dans cette région de l’épaisseur de l’aquifère. Par
conséquent toutes les valeurs peuvent être rencontrées, qui montrent une
grande hétérogénéité dans l’ensemble à l’exception de quelques zones
apparemment plus homogènes Les transmissivités doivent se répartir en
fonction de deux facteurs particuliers :
* Degré de la karstification lié à la densité des fissures et des failles,
donc à l’intensité de la tectonique.
* Epaisseur de l’aquifère suffisante en comparaison des rejets pour
que les communications hydrodynamiques entre les blocs ne soient pas
gênées malgré le désordre des masses carbonatées.
Les valeurs du coefficient d’emmagasinement sont de l’ordre de
1.10-5 au niveau de la nappe captive (vallée de Saida) et de 1.10-3 vers l’est,
là où la nappe n’est plus artésienne mais encore en charge. Les valeurs du
coefficient d’emmagasinement manquent pour la partie libre de la nappe
pour des raisons techniques. Elles devraient être de l’ordre de 1.10-3 à 1.10-2.
Ici encore, il faut noter la même hétérogénéité. Les mêmes
considérations peuvent être faites notamment en ce qui concerne la
tectonique.

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- La région du Chott Chergui est une vaste étendue plate de 27 000


km , salée en surface et constamment humide, constituant la zone des points
2

bas généralement à moins de 1000 m, d’un immense Bassin hydrographique


fermé de l’ordre de 49 000 Km² environ portant le même nom. Il est limité,
au Nord par les Monts de Saïda et de Frenda, au Sud par les Monts des
Ksour, à l’Est par le Djebel Amour et à l’Ouest par le Chott El- Gharbi. Les
particularités visibles de cette unité hydrogéologique complexe sont ses
sources d’eau comme Ain- Skhouna et El- Kheiter, ainsi que ses paysages
caractéristiques formés par les nombreuses dayas à sa bordure Nord et qui
correspondraient à des cheminées ou des parties plus fissurées dans les
calcaires à travers lesquelles les eaux ont plus de facilité d’infiltration. La
partie centrale du Chott Chergui est très riche en ressources en eau salée,
saumâtre et thermale chaude. Ce complexe renferme trois nappes aquifères
intimement liées à savoir la nappe du Tertiaire continentale, la nappe du
Sénonien et celle du Bajocien-Bathonien. Les calcaires et calcaires
dolomitiques qui affleurent sur le flanc Sud des Monts de Saïda et dans les
Monts de Mécheria, constituent l’assise perméable la plus importante de tout
ce système hydrogéologique. Les calcaires du Sénonien, souvent altérés et
très perméables, affleurent au Nord- Est et participent à son alimentation en
donnant naissance à la source d’Ain- Skhouna.
- La région du Djebel Rémailia renferme la nappe souterraine de
Rémailia qui s’étend en grande partie dans la région de Sidi Bel- Abbes.
Cette formation calcaire, qui pénètre le coté Nord –Ouest de la région de
Saïda dans la zone de Youb, n’a pas fait l’objet d’études approfondies et
mérite donc d’être mieux connue.

Elements Du Bilan
Dans le choix du temps du bilan, c'est la périodicité qui intervient. La
périodicité quasi annuelle des phénomènes météorologiques est la plus
intéressante. La période n'est pas toujours rigoureusement de 12 mois. Le
bilan d'un an ne se ferme pas toujours, car d'une année à l'autre les
phénomènes météorologiques ne se répètent pas exactement. Cette différence
imputable aux erreurs et aux variations annuelles des phénomènes autour
d'une moyenne disparaît dans les bilans multi-annuels.
Dans sa formulation la plus générale le bilan hydrique s'écrit:
P= Q+ETr+R(u+h) (1)
Tout ce qui tombe (P) dans un espace hydrologique et dans un laps de
temps donné soit s'écoule (Q) soit repart dans l'atmosphère par
évapotranspiration (ETr), soit participe à la recharge des réserves en eau du
sol (Ru) ou du sous-sol (Rh).
Les variations de réserves peuvent être également négatives et
contribuer aux écoulements et/ou à l'évapotranspiration.

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Le bilan hydrologique se situe donc à l'échelle du bassin (quelle que


soit sa taille), considéré comme un système fermé, dont on peut résoudre
l'équation de base :
P = Q + ETr + R (2)
► surface totale du bassin topographique est de 1253 km2.
► Surface total de l’impluvium karstique : 723km2.
► Surface total de l’impluvium très peu perméable : 530 km2.

Les précipitations et l’évapotranspiration


Le réseau d’observation de la région est constitué de 31 pluviomètres
et deux pluviographes. Ces stations étaient toutes défaillantes (les séries
présentent des lacunes) sauf la station météorologique de Saida qui présente
une série continue et homogène, la moyenne des précipitations mesurée sur
une période de 25années ( 1975 – 2000) donne 335.6 mm .
Dans des études antérieures qui concernent la région, Seltzer (1946)
indique que la moyenne des précipitations annuelles pour la période 1913-
1938 est de l’ordre de 450 mm.
Cette moyenne des précipitations annuelle enregistre,
comparativement à la période de
1975- 2000, un déficit de l’ordre de 114.4 mm.
Ce déficit ainsi enregistré, a été soulevé par d’autres auteurs qui ont
aussi relevés l’aspect de fluctuations climatiques et la tendance de l’aridité
du climat de la région Meddi et Meddi (2009) ; Meddi et Hubert (2003);
Laborde (1993).
Tableau 1. Précipitations Moyennes Mensuelles à la station de Saida (1975 – 2000)
Mois Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aout Année
Précipitations 15.6 36.6 33.5 36.8 38.8 37.9 46.6 37.3 26.5 12.4 3.4 10.2 335.6
(mm)

L’alimentation de la nappe karstique se réalise uniquement par


l’infiltration des eaux atmosphériques (apport pratiquement unique: les
précipitations).
Les zones d’alimentation de cette nappe se situent à l’Est de Saïda,
dans les causses de Tidernatine et au plateau des Hassasnas ou les dolomies
et calcaires du Bajocien-Bathonien affleurent très largement. L’infiltration
dans cette région doit-être importante et rapide.
La zone d’évaporation est réduite, l’infiltration devrait être ici bien
supérieure à 10% d’après Grandarovski (1963).
L’évaluation de l’infiltration d’un bassin à l’autre de l’Ouest vers
l’Est parait être assez bien liée à la tectonique, ou du moins à la karstification
qui en a résulté et cette karstification doit diminuer d’une façon générale
d’Ouest en Est au fur et à mesure que l’on s’éloigne du fossé d’effondrement
de la vallée de Saïda et de la zone tectonique Saïda - Tiffrit.

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La quantité d’eau qui s’infiltre dans la nappe correspond au débit


total des exutoires.
Le bilan de la nappe est pratiquement fermé c’est-à-dire : I = Qtotal .
Pour P = 335.6 mm → I = 1449 l/s qui est égal au débit total des
sources + forages
Pour P = 450.0 mm → I = 1847 l/s (Voir Tableau 6).
La surface affleurante du réservoir (Dolomies et calcaires) est égale à
723 km2.
Une pluviométrie moyenne de P = 450 mm correspond à un volume
d’eau de 325.3 hm3/an.
Une pluviométrie moyenne de P = 335.6 mm correspond à un
volume d’eau de 242.6 hm3/an.
Le coefficient d’infiltration KI = I / P
Pour un coefficient d’infiltration élevé les précipitations peuvent en
s’infiltrant plus facilement se mettre rapidement à l’abri de
l’évapotranspiration sous la tranche sèche de l’aquifère karstique.
La Région d’Oum -Djerane au Centre du plateau d’alimentation avec
la présence de nombreux « Rhar » (Cavernes) comme celui du Rhar Amira
doit relever considérablement le coefficient d’infiltration du bassin de Saïda
qui peut atteindre 25% selon le Bureau d’étude Bininal Water Engineering
(2012).
Le calcul de l’évapotranspiration a été fait par La méthode de
Thorthwaite. Les calculs ont été exécutés sur la base des données
météorologiques qui correspondent notamment à une température moyenne
annuelle de 17.9°. Pour les terrains karstiques du jurassique inférieur et
moyen (dolomies et calcaires) la réserve d’eau utile à la végétation est
estimée à 0 mm (humidité de rétention et frange capillaire inexistantes).
L’évapotranspiration réelle calculée donne une valeur égale à 273
mm qui correspond à 82% des Précipitations. L’évapotranspiration sur
l’impluvium dolomitique est considérable, ce terme est évalué par différence
entre la pluviométrie et l’écoulement souterrain, le ruissellement superficiel
étant négligeable.

Ruissellement Superficiel et Ecoulement Souterrain


L’écoulement est entièrement souterrain. Ceci est visible sur le
terrain, il n’y a pas de décomposition à exécuter Blavoux et Mudry (1983) ;
Bakalowicz (1979).
Les parties géologique et hydrogéologique montrent de façon plus
détaillée que pour les terrains carbonatés karstifiés du jurassique inférieur et
moyen le ruissellement superficiel est négligeable et le ruissellement
souterrain est important Bakalowicz (2005) ; Bakalowicz et Mangin
(1980).Ce ruissellement souterrain est à l’origine de la majorité des sources

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karstiques de la région.
Un seul oued non pérenne coule en terrain dolomitique, mais surtout
en période de crue. Il prend sa source à Ain-Foufot, dont il porte le nom et
rejoint Ain-Tiffrit la piézométrie ainsi que l’aspect relativement limpide de
l’eau montre que cet écoulement correspond entièrement au drainage de
l’aquifère karstique.Tout cet écoulement est mesuré par la station
hydrométrique de Tiffrit.
Nous rappelons que l’impluvium dolomitique pour l’ensemble de
tous les bassins est limité par les contacts avec les affleurements des terrains
détritiques d’une part et d’autre part par les lignes à la fois topographiques et
piézométriques de partage des eaux du Sud et de l’Est.
Avant la karstification les surfaces affleurantes dolomitiques étaient
soumises à un ruissellement superficiel important avec fonction de bassins
versants topographiques à la faveur de phénomènes d’érosion et de
dissolution superficiels. Ensuite une tectonique cassante a pu intervenir
compte tenu de la nature de ces terrains carbonatés. Des failles se sont
constituées de façons tout à fait indépendantes de la formation des bassins
versants topographiques encore fonctionnels. Ces failles ont favorisé une
karstification liée aux lignes de force tectoniques. Cette karstification s’est
développée de plus en plus en profondeur favorisant l’infiltration et la
constitution d’une nappe dont le sens d’écoulement est également
indépendant de la formation des bassins versants. Actuellement ces bassins
versants ne sont presque plus fonctionnels car la plus grande partie de
l’infiltration doit absorber l’eau qui ruisselait lorsque la dolomie était
compacte. Cette explication est évidemment très schématique et ne fait pas
intervenir les autres terrains plus récents et non carbonatés qui au cours de
ces phénomènes ont été décapés également par l’érosion.
La carte piézométrique présentée donne la réponse à toute une série
de questions importantes concernant la circulation et la répartition des eaux
souterraines de la nappe karstique.
L’écoulement souterrain est orienté en général Sud est – Nord ouest.
La ligne principale de partage des eaux souterraines suit
approximativement la limite topographique Sud des bassins versants ; les
hauteurs de Djebel Sidi Youssef, Djebel El Yhoudia, Djebel El Leba.
Au sud de cette ligne de partage, l’écoulement souterrain est dirigé
vers la plaine des Mâalif ; Khalfallah et la dépression du Chott Chergui plus
loin ce qui n’est pas visibles sur cette carte.
Au Nord, le flux souterrain est réparti en plusieurs bassins
hydrogéologiques délimités par des lignes de partage des eaux. Il y en a
quatre :
- Bassin hydrogéologique de Saïda avec deux sous-bassins Rebahia et
Hammam Rabi.

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- Bassin hydrogéologique de Tiffrit.


- Bassin hydrogéologique du plateau d’Ain- Soltane avec deux sous-
bassins (d’Ain Soltane et
de Sidi- Yahia).
- Bassin hydrogéologique du plateau d’Ain Balloul.

Les Sources
La vidange de la nappe karstique se réalise exclusivement par les
sources. Deux zones de décharge se distinguent :
- Zone Ouest drainant le bassin hydrogéologique de Saïda.
- Zone Nord drainant les trois autres bassins hydrogéologiques de
Tiffrit, d’Ain Soltane et de Balloul d’après Boudjemaa (2006).
Outre les sources se trouvant dans les zones citées, il existe encore
des lignes de décharge diffuses (suintement) dont le débit est mesurable
uniquement à la base des jaugeages différentiels sur le tronçon
correspondant. Dans le tableau 2 nous présentons la liste des sources
karstiques de la région.
Tableau 2. Liste des sources karstiques au niveau de la région
BASSIN HYDROGEOLOGIQUE SOURCES
Ain -Zerga , Source de Poirier, Ain -Moussoualuf , Ain
-Ben Soltane , Source Ronde , Ain -Fakhroun , Source
Tiède , Source de la Tranchée , Ain -Hadjar , Ain
Bassin Hydrogéologique
Tagourarelt, Ain -Tameshoum, Ain -beida, Ain- Said
de Saida
Fatah, Ain -Touta, Ain -Es Srhirat, Ain -Mathnia, Ain
Messaoud, Ain -Karma, Ain - Fakroun et autres petites
sources (noms inconnus).
Bassin Hydrogéologique Tiffrit, Toufout, autres petites sources (noms inconnus).
de Tiffrit
Bassin Hydrogéologique Ain -Yahia, Ain -Sultane, Ain- M’Nir, Ain -Fertas, Ain-
du Plateau d’Ain -Soltane Kerma et petites sources voisines, Station Sidi Yahia.
Ain- Bou Amar, Ain- Balloul, Ain- Seridj, Ain Souig,
Bassin Hydrogéologique
Ain- Ras Guersif, Ain -Mizraf, Ain- Tefaha, Ain El -
du Plateau d’Ain Balloul
Hadjel et d’autres sources et suintements.

La plupart de ces sources ont un débit moyen compris entre 1 à 10


l/s. cependant, il existe quelques unes dont le débit est très important telles
que les sources de Ain - El Zerga, Ain -Soltane, Source du Poirier, Ain -
Fakroun et Ain - Tiffrit.
Dans le Tableau 3 les débits totaux des sources des différentes zones
correspondent aux périodes ayant respectivement une pluie moyenne P =
335.6 mm et P = 450mm.

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Tableau 3. Valeurs de l’écoulement souterrain aux sources


Stations Oued Saïda à Hasna et Tiffrit –Sidi Ensemble des
Hydrométriques PK 50 Guernida Mimoune Stations
Bassin de
Bassins Bassin de Bassin de Ensemble des
Ain-
Hydrogéologiques Saida-Eaux Chaudes Tiffrit+Balloul Bassins
Soltane
Surface impluvium
*totale ( km2) 653 114 486 1253
*dolomitique (km2 ) 281 42 400 723
*détritique (km 2) 372 72 86 530
Zônes I II III IV V
Ecoulement Souterrain par les Sources (l/s)
Ensemble des
Zones
* P = 335.6 mm
61 540 59 86 424 1170
82 724 79 115 568 1568
* P = 450.0 mm

Le débit total souterrain de l’aquifère est égal au débit des sources


augmenté du débit extrait par forages et puits.

Forages et puits
Pour les prélèvements de ses ressources en eau souterraines locales,
la région de Saïda est passée de 675 points d’eau exploités en 2003 à 1166
points d’eau en 2004 comprenant :
67 forages et 3 sources pour l’alimentation en eau potable, 455 forages, 343
puits et 301 points de prélèvements pour l’irrigation (Source Direction des
ressources en eau de Saida).

Figure 6. Histogramme correspondant aux débits d’exploitation des forages de la région.

L’Aquifère du Bajocien-Bathonien est karstique et constituait le


réservoir essentiel pour l’alimentation en eau potable de la ville de Saïda. Cet
aquifère qui est libre dans les régions où les dolomies et calcaires affleurent
(plateau d’Oum- Djerane et Tidernatine, à l’Est de la ville) devient captif
lorsqu’il est surmonté par le Collovo-Oxfordien, argilo-gréseux, qui
constitue le toit de cette nappe.

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Figure 7. Courbe de l’évolution des débits d’exploitation des forages de la nappe karstique
sur la période 1975 – 2000.
Parmi les forages existants, il n’y a que 30 forages en exploitation
permanente pour notre période d’étude.
Tableau 4. Valeurs des débits d’exploitation des forages de la nappe karstique
Débit
Date de Utilisation des Eaux
N Nom du Forage d’exploitation
Réalisation AEP/IND./IRR
° (l/s)
1 F.48 10 1968 IND
2 Benadouane 5 1983 AEP
3 F.27 37 1972 AEP/IND
4 F.62 52 1972 AEP/IND
5 F.4 26 1973 AEP
6 Tamesna 1 4 1964 AEP
7 Oued Chikh (Sidi-
12 1971 AEP
Gacem)
8 Tagouraya 3 1989 AEP
9 SNMC 5 1980 IND
10 F. 112 2 1975 AEP
11 Benaouali I (Sidi-
11 1968 AEP
Ghiat)
12 Lakraa 12 1967 AEP
13 I.T.G.C. 24 1993 AEP
14 F1. Ain-El-Hadjar 25 1980 AEP/IND
15 C.S.D. 10 1980 IND
16 Sidi - Khalfallah 3 1988 AEP
17 Morghad 15 1969 AEP
18 Timetlas 10 1991 AEP
19 El-kelia 2 1969 AEP
20 Ferme Aissani 4 1985 AEP/IRR
21 F63 10 1970 AEP
22 Oum - Doude 12 1987 AEP
23 Oued Falette 12 1988 AEP
24 Ouled Djelloul 5 1990 AEP
25 Khourichfa 1 5 1984 AEP
26 Aioun- Branis 1 4 1985 AEP
27 Bouamar 11 1985 AEP
28 Touahria 5 1986 AEP
29 Taourouit 8 1993 AEP
30 Ain- Soltane 1 3 1995 AEP
Total débits 347
Source : Direction des ressources en eaux de Saida. (AEP: Alimentation en eau potable ;
IND : Industrielle ; IRR : Irrigation).

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Comme les forages sont mis en exploitation en des dates différentes,


le calcul de la moyenne des débits d’exploitation s’impose. Cette moyenne
sur la période 1975 -2000 est égale à 279 l/s.

Débit total de l’écoulement souterrain


Le débit souterrain de toute cette région est constitué par
l’écoulement dans l’aquifère karstique, les autres aquifères ayant un
écoulement souterrain propre relativement négligeable. Le chiffre obtenu
pour le débit total des sources est calculé pour des précipitations moyennes
de 335.6 mm correspondant à la période d’étude et aussi pour des
précipitations de 450 mm. A ce débit s’ajoute le débit extrait par forages et
puits (tableau 5).
Tableau 5. Débit total de l’écoulement souterrain de la nappe karstique sur 25 années.
Pluviométrie (mm) 335.6 450
débit total des sources (l/s) 1170 1568
débit extrait par forages et puits (l/s) 279 279
Débit total souterrain (l/s) 1449 1847

Calcul du bilan de la nappe


A la base du tableau 3 pour P = 335.6 mm le chiffre 1170 l/s
représente la presque totalité du débit de l’aquifère aux sources à l’exception
du débit extrait par forages et puits qui correspond lui à un total de 279 l/s.
Sur une longue période de temps (moyenne sur plusieurs années)
l’équation du bilan peut s’écrire de la façon suivante :
Pluie (P) = Ecoulement Souterrain(Rn) + Ecoulement Superficiel (Rs) + Evapotranspiration
(ETr)
± Echanges avec la Nappe Superficielle (E) ± Variation des Réserves (Vr)

L’équation se résout après élimination des termes négligeables sur


une longue période de temps à :
P = Rn + ETr (3)
Avec Rn : débit total des sources + débit extrait par forages et
puits.
ETr = P − Rn (4)
Pour résumer et d’après le tableau récapitulatif du bilan, on remarque
que pour les deux périodes de temps 1913-1938 et 1975- 2000 les réserves
souterraines de la nappe ont diminuées de 21.6 %, une différence de 57.4 -
45 = 12.4 Hm3, chiffre assez important. Les différents éléments du bilan
sont résumés dans le tableau 6.

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Tableau 6. Eléments et bilan de la nappe Karstique

Pluie P Impluvium Ruissellement souterrain Coefficient Evapotranspira- Débit


dolomitique total Rn de tion réelle ETr souterrain
l’écoulement spécifique

mm Hm3 Km2 mm Hm3 l/s % Ki = I/P mm % de P l/s/Km2


de P
335.6 242.6 723.0 62.3 45.0 1449 18.6 0.18 273.3 81.4 2.0
450.0 325.3 723.0 79.4 57.4 1847 17.6 0.17 370.6 82.3 2.5

Conclusion
Ce travail nous a permis d’avoir une vue sur l’hydrogéologie de la
région de Saida ou est située la nappe karstique qui présente une grande
importance pour la région car elle alimente en eau la population et les unités
économiques.
La comparaison des séries pluviométriques récentes et anciennes
montre que la moyenne des précipitations a connue une baisse ces dernières
décennies (période 1913-1938 et 1975 – 2000), cette baisse avoisine les
25% pour la région de Saida qui se caractérise par un climat semi-aride.
Cette fluctuation climatique s’est répercutée négativement sur les
réserves en eau des nappes souterraines qui sont alimentées principalement
par les précipitations.
L’écoulement aux sources qui était de 1568 l/s est passé à 1170 l/s et
certaines sources se sont asséchées.
Les résultats de notre étude sur le bilan de la nappe souterraine de
Saida montrent que les réserves sont passées de 57.4 Hm3 à 45 hm3 sur les
deux périodes d’étude. Face à des ressources en eau qui deviennent de plus
en plus limitées et une demande en eau croissante par les différents secteurs
utilisateurs en plein essor et de surcroit dans une région semi-aride où la
sécheresse persiste depuis des décennies, il est nécessaire de mettre en place
un schéma d’exploitation plus efficace pour une gestion optimale et
rigoureuse à long terme des ressources en eau de cette nappe.

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