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Connaissance du Monde

@codumofr / codumofr.tumblr.com

Faire découvrir la beauté du monde et la beauté de l'art. Je ne parle que d'art et d'histoire, mais aussi de ce qui va avec. Le monde renferme de beauté culturelle et artistique. L'histoire renferme d'incroyable anecdote et d'incroyable fait. Alors pourquoi ne pas les découvrir ensemble ? Version française d'Art du Monde.

Type de mécanisme autrefois utilisé dans les armes à feu et mis au point vers 1630 par l’Arquebusier Marin Bourgeois (avec une combinaison des deux systèmes à chenapan et à miquelet existant alors à cette époque). La platine à silex est un mécanisme où un morceau de silex est fixé sur le chien de l’arme (chaque pierre pourra être utilisable pour une quarantaine de coups.). Lors de la pression sur la détente, le silex heurte ainsi fortement la lamelle de fer (ou batterie) possédant une surface rugueuse, provoquant ainsi une forte étincelle. C’est en soulevant la batterie due au choc avec le silex que le bassinet renfermant la poudre d’allumage se découvre et permet le tir grâce aux étincelles issues du choc qui passe au travers d’un petit trou reliant ainsi le bassinet au canon (appelé La lumière) permettant ainsi d’enflammer la poudre et d'effectuer le tir. Utilisé durant tout le 18e siècle et connaîtra son apogée durant l’ère napoléonienne grâce à sa fiabilité plus grande que la platine à mèche tout en étant plus économique que le rouet. Toutefois, environ un coup sur cinq est raté lors du tir, rendant ainsi les ratés de tirs fréquent.

Plusieurs zones de productions en Europe sont connues pour être importantes et avoir eu de grandes quantités dans la production de ses armes. On peut par exemple citer les Monts Lessini près du lac de Garde dans le nord de l’Italie, en Angleterre dans la région de Brandon ou encore en Bavière. Pour la France, la production serait au début située dans la commune de Couffy dans le Loir-et-Cher avant de rapidement s’étendre aux alentours. Ainsi, du XVIIe au XIXe siècle, Meusnes en France sera vue comme la capitale de la production de la “Pierre à fusil” ayant même la citation de Diderot comme étant en même temps que Couffy “les endroits de la France qui produisent les meilleures pierres à fusil, et presque les seules bonnes. La production de la pierre à fusil atteint près de 40 millions d’unités au début du XIXe siècle tandis que la qualité de ses mêmes pierres aura une très grande renommée pour la région du Berry.

Nous avons aussi sur la photo, une technique d'orfèvrerie née avec l'avènement de l’arme à feu (renaissance en Europe et notamment en Italie). Consistant à embellir une arme en y gravant des motifs décoratifs dans le but de l’embellir et augmenter son prix. Généralement ayant comme des thèmes des motifs floraux (feuilles d’acanthe, de houx, d’olivier ou de chênes), des scènes animalières et de chasses, des chimères et monstres, mais aussi plus rarement des cheveux, voitures de course ou tout ce qui fait partie de l’imaginaire et du quotidien du commanditaire de la gravure. Pour la gravure, cela sera principalement les crosses d'armes, pièces en bois de noyer ou de poirier qui seront les plus ornées et décorées. Il existe aussi des incrustations de nacre, d’ivoire, d’os ou de métaux précieux qui iront consteller la monture des armes à feu alors que peu à peu, les pièces métalliques seront à leur tour décorées par les orfèvres. Ça ne sera qu’avec la fin du 19e siècle que naîtra la gravure sur des armes à feu moderne et que les crosses, suivront la mode anglaise, seront désormais uniquement quadrillés, sans aucune incrustation, rendant ainsi les armes plus impersonnelles et moi reconnaissable à leurs porteurs.

Le 19e siècle en médecine. C’est le début de la médecine moderne, celle qui aujourd’hui encore se développe et devient de plus en plus poussée et sophistiquée. Elle contient encore de nombreux éléments d’art dits “Ars Medica”, notamment dans le domaine de la chirurgie, mais peu à peu grâce à l’acquisition ininterrompue de connaissances et de techniques, laissera sa place à une manière plus scientifique de la pratiquer. Avec ce début d’émergence plus indépendante de “l’habileté” ou de l’expérience de ceux qui l’exerce, c’est dans ce siècle et cette façon de voir que naîtra la théorie de l’évolution. C’est notamment cette à cette époque qu’ont été développés de véritables remèdes et médicaments contre certaines maladies infectieuses endémique, mais avec le déclin de la plupart des maladies mortelles qui est davantage lié à l’amélioration de la santé publique et de la nutrition, la médecine continuera à utiliser les cautères, scarifications et autres sétons. Dans ce siècle, de nombreuses inventions auront lieu. René Laennec invente le stéthoscope en 1815 tout en permettant une vulgarisation de la méthode de l’auscultation. Il étudiera aussi les cirrhoses du foie dues à l’alcool. L’anesthésie inventée en 1846 par William Morton, dentiste de l’hôpital de Boston se développera avec l'éther, le Chloroforme et d'autres produits. Adolf Kussmaul créera en 1862 en gastroscopie en s’inspirant des exploits des avaleurs de sabres. En 1896, ça sera grâce à Scipione Riva-Rocci que la première mesure de la pression artérielle au tensiomètre sera faite tandis qu’au tout début du 20e siècle, à cheval avec le 19e siècle, Willem Einthoven mettra au point l’électrocardiographie. C’est durant cette période que naîtra une véritable évolution de la médecine, notamment avec la supplantation des concepts d'épidémiologie des maladies infectieuses par l’apparition de la bactériologie et de la virologie. C’est aussi la période ou la microbiologie avec comme père Louis Pasteur apparaîtra, avec notamment la Théorie des Germes sur la putréfaction, qui permet ainsi de faire un lien entre les maladies et les micro-organismes tout en mettant au point la pasteurisation (encore utilisée de nos jours) et le vaccin de la rage. Dès 1862, la chirurgie propre sera systématisée par Eugène Koeberlé qui sera un des premiers à le faire. Ceci par une pratique rigoureuse de l’hémostase pour laquelle il met au point toute une panoplie d’instruments et par l’innovation dans les pré- opératoires et post-opératoires qui fait donc encore plus progresser la chirurgie.

C’est ainsi que nous avons de très grands nombres de médecins et d’innovations dans la médecine au cours du 19e siècle. Adolf Kussmaul (1822-1902) avec ses solides contributions avec le prélèvement du suc gastrique, la pompe d’estomac pour traiter la sténose ou bien les essais en gastroscopie. Gaspard Vieusseux (1746-1814) qui est attaché à la neurologie avec la première description de la méningite cérébro-spinale (ou première description clinique du Syndrome de Wallenberg) ou bien encore Rudolf Virchow (1821-1902) qui est vu comme la figure médicale d’excellence à son époque grâce à ses travaux, notamment sur l’hygiène et la prévention des maladies, l’anatomie pathologique, mais aussi la médecine sociétale avec la création des premiers hôpitaux communaux en Allemagne qui visait à améliorer la vie du “prolétariat”. Il se fit aussi promoteur d’une médecine qui fut strictement orientée vers les sciences naturelles.

Une couronne faite en alliage de cuivre et préservée dans sa position originale sur le crâne de son propriétaire et suggérant ainsi une signification spéciale quant à l’enterrement rituel de l'individu. Découverte sur le crâne de son porteur, sa date de fabrication est sujet à caution et daterait de -250 à -150 avant J.C. elle a été excavée durant l’excavation du site de Mill Hill, proche de Deal en Angleterre. Ce site à donner de nombreuses informations et objets permettant de mieux comprendre les rites funéraires de cette époque. Cette découverte offre aussi un fascinant aperçu des capacités de fabrications et des coutumes culturelles de l’époque. Elle permet de donner un rare exemple de parure personnelle d’un ancien passé tout en reflétant l’importance placée dans les rites et le statut des personnes dans la société de cette époque. Aujourd’hui, cette couronne est conservée au British Museum.

Jusqu’en 600 après J.-C. Donc, pendant la période où la couronne aurait été fabriquée, l'enterrement a été le plus souvent le recours utilisé pour s’occuper des défunts. Ceci s'explique par son faible goût en outils et en temps. Ainsi, les sépultures créées à cette époque constituent des sources précieuses pour la compréhension des sociétés antique de cette époque. La plupart du temps, c’est grâce aux sols alcalins que la bonne conservation des squelettes, ainsi que des objets a été permis, permettant même une très grande facilité et bien souvent d’identifié le sexe et l’âge des défunts, mais aussi d’obtenir des informations sur leur état de santé et le mode de vie qu’ils avaient avant d’être enterré. On note aussi une taille des tombes très variable qui peuvent allez du “Simple trou peu profond” jusqu’aux fosses aux parois rectilignes de 2 mètres de long sur plus de 1 mètre de profondeur” alors que la majeur partie des tombes n'abrite qu’un seul individu, le cas de sépultures multiples (bien que celles avec trois défunts ou plus de défunts sont bien moins courantes, mais toutefois existante.) ne sont pas rares et abritent le plus souvent un adulte et un enfant. Les archéologues ont noté différentes façons et positions d'enterrer les morts. Sur le dos, le ventre ou sur les côtés, avec les jambes allongées parallèles ou bien croisées au niveau des chevilles. Il y a aussi les jambes légèrement repliées, complètement repliées sur la poitrine ou en position fœtale. Cela dépendant généralement des croyances et de la religion de la personne.

Passons au tout début de l’histoire du Cuivre et de son utilisation. Le cuivre est avec l’or un des premiers métaux à avoir été utilisé par l’Homme, et cela, dès le 5e millénaire avant J.-C., il est un des rares métaux se trouvant naturellement en tant que minéral pur et sous sa forme native, rendant ainsi probable que l’or et le fer météorique, on était les seuls métaux utilisés par l’Homme avant sa découverte. Étudié en archéométallurgie, une pépite de cuivre polie et transformée en perle d’ornement datant du Xe millénaire av J.-C. a été trouvée sur le site de Tell Qaramel en Syrie. Elle est actuellement la plus ancienne pièce en cuivre connue des archéologues. Il reste aussi un symbole traditionnellement alchimique et lié à la planète Vénus. Utilisant le symbole féminin pour les représenter, les alchimistes l'associent donc à la féminité, la jeune et l’amour. Ce symbole se retrouve aussi avec des miroirs anciens en cuivre, symbolisant le narcissisme.

La Diesel-Electrique "British Rail Class 08". Membre des locomotives Diesel Electric, elle est construite par la British Railway et d’autre manufactures en 996 exemplaires de 1952 à 1962. Elle sera équipée d'un moteur de 350 ou 400 ch pour une vitesse oscillant entre 24 km/h à 32 km/h. Introduite en 1952 elle deviendra familière de nombreuses grandes stations de voyages et de stations de marchandises. La nature du trafic ferroviaire britannique changera considérablement avec l’apparition des trains de marchandise qui seront désormais à rames fixes tandis que les wagons de passagers seront à unité multiple. En 2020, 100 de ses locomotives ont été reconditionnées et réparées pour être utilisées à côté des rails principaux de la British Railway. Cette locomotive est mise en mouvement par un 6KT membre de la famille des English Electric diesel engines. Il utilise aussi une aspiration naturelle dans son fonctionnement et sera construit par The English Electric Company Limited (EE)

La Diesel-Electrique "SD40T-2" a été construite par General Motors Electro-Motive Division aux États-Unis en 1974 et sera produite en 321 exemplaires jusqu'en 1980. Équipée d'un moteur diesel EMD 645E3, cette locomotive est utilisée en tant que "Road Switcher". Fabriqué pour les trois chemins fer des États Unis entre Avril 1974 et Juillet 1980, ce genre de locomotives et plus généralement les SD45T-2 (Petite soeur de la SD40T-2) seront populairement surnommer “Tunnel motor” bien que EMD employera le terme de SD40-2 avec une “Modification du système de refroidissement” (Ou dans le terme original, SD40-2 with a Cooling System Modification) et cela car elle été dessiné avec un meilleurs système de refroidissement dans les zones montagneuses. La différence entre cette locomotive et ses cousins n’étant pas des Tunnel Motor réside dans le la prise d’air sur radiateur qui est situé plus bas à l’arrière de la locomotive. Cette locomotive est mise en mouvement par un EMD 645, un moteur de la famille des Diesel à deux temps qui sera d’abord vue pour une utilisation dans les engins stationnaires, la marines et les locomotives.

La EMD LWT12 utilisée pour le Jet Rocket de Rock Island du comté de Rock Island dans l'Illinois. Sur la photo, il est arrêté à Blue Island aussi dans l'Illinois, mais dans le comté de Cook. Il sera relégué à la Banlieue de Chicago avant d'être retiré en 1965. Seule trois LWT12 seront construites. La première des EMD LWT12 aura comme nombre de série le “20826” et entrera en service à Chicago, plus exactement à Rock Island avec le Pacific Railroad connu alors sous le nom de “Ligne de Rock Island” et reliera Chicago à Peoria dans l’Illinois. Cette locomotive deviendra plus tard la “Rock Island’s Locomotive Number 1”. Bien que manquant de puissance notamment dans les pentes, l’avantage d’un telle design de locomotive permettait une maintenance moindre grâce à un remplacement d’uniquement une partie superflue des pièces. Cette locomotive est mise en mouvement par un EMD 567, un imposant moteur “Medium-Speed” fonctionnant au Diesel fabriqué par General Motors Electro-Motive Division (EMD). Il succède au Winton’s 201A et sera utilisé à partir de 1938 sur les locomotives d’EMD jusqu’à son remplacement en 1966 par le EMD 645.

Arnold Böcklin, né à Bâle (Suisse) en 1827 et mort à Fiesole (Italie) en 1901 est un peintre d’origine suisse considéré comme un des principaux représentants du Symbolisme germanique. Il sera vu comme un prédécesseur par d'importantes figures du surréalisme telles que Giorgio De Chirico, Salvador Dali ou bien Max Ernst. Il sera aussi salué comme un “Artiste génial et ironique” par ses trois grands noms de la peinture et du surréalisme. Il est le fils d’un marchand du nom de Christian Friedrich Böcklin et d’Ursula Lipp. Il passe ses études à l’académie des beaux-arts de Düsseldorf de 1845 à 1847 en devenant disciple du peintre romantique Johann Wilhelm Schirmer. C’est durant cette période qu’il rencontre également Anselm Feuerbach. Lorsqu’il sera de retour en Suisse, il fera la connaissance de Jacob Burckhardt, historien de l’Art avec qui il prépare un voyage en Italie dans le but de s’établir à Rome, ville où il épouse Angela Pascucci. Il travaille durant 7 années (de 1850 à 1857) dans cette Olympe de l’art classique, de la connaissance poétique et du pictural. En 1859, il entreprend de partir pour Munich et ça ne sera que de 1860 à 1862 qu’il enseigne comme professeur à l’École des Beaux-Arts de Weimar. Sa carrière dans l’enseignement sera de courte durée, car il retourne à Rome en 1862 et visite Naples et Pompéi dans le but d’approfondir ses inspirations artistiques. Ce n’est qu’en 1866, soit 21 ans après son départ qu’il rentre dans sa ville natale où il peint plusieurs fresques sur des sujets mythologiques, et cela, pour le salon du Kunstmuseum. C’est aussi au cours de ce salon qu’il peint plusieurs de ses tableaux. Il aura son fils, Carlo qui deviendra lui aussi peintre en 1870. Il partira quelque temps après de nouveau en Italie, mais à destination de Florence où il y rencontrera Hans von Marées et c’est la même année que fille, Béatrice meurt tragiquement peu de temps après sa naissance. En 1879, il peint la première de ses cinq versions de “l'île des morts” qui sera son tableau le plus célèbre. Il retourne en Suisse, à Zurich dû au fait qu’il ait atteint de ce qu’on appelle à l’époque une “maladie apoplectique” (qui aujourd’hui est connu comme étant un accident vasculaire cérébral ou AVC.) Il part donc se reposer près de la mer en Italie, à la Spezia, puis à Lerici et pour finir sur San Terenzo pour finir son voyage à Florence en 1893. Il aura une commande de la Galerie des Offices qui lui demandera un autoportrait pour la collection particulière du “Corridor de Vasari”. Ses commandes et ses œuvres lui permettent en 1895 d'acquérir une villa dans le quartier San Domenico de Fiesole où 6 ans plus tard, il décédera. Il sera enterré au cimetière des Allori de Florence.

Rapidement sur le Symbolisme. Mouvement artistique d’origine européen et qui se développera dans les années 1870 pour atteindre son apogée de son existence en 1890. Il est d’abord un art de poésie qui gagne plus tard la peinture, la musique et le théâtre. Né et développé en réaction au contexte social et politique de la fin du XIXe siècle en Europe, il est donc en opposition avec les cours impériales dans les pays germaniques et au modernisme de la IIIe République en France. Une génération sera fortement marquée par la défaite française de 1870, mais aussi par la sanglante répression de la Commune de Paris, ce qui permettra donc un ancrage du surréalisme dans la mélancolie et le pessimisme qui a vogué à cette époque.

Dessiné par William St.Clair (1404-1484) qui sera le troisième du nom, mais aussi le dernier des Princes Saint-Clair d’Orkney, la Chapelle de Rosslyn dont on voit l’entrée en photo à été fondée en 1446 près d’Édimbourg dans le village de Roslin. Sa construction s’étalera sur 40 ans, s’achevant ainsi en 1486, 6 ans après le décès de William St.Clair qui y sera finalement enterré. Elle fut anciennement nommée le “Collégiale de St.Matthieu”. Rattaché à L'Église épiscopalienne écossaise (nom désignant l’anglicanisme local présent en Écosse) qui existe distinguement depuis le XVIIe siècle, la Chapelle abrite un nombre important de sculpture, de gravure et de décoration qui sont tant bien à l’extérieur que à l’intérieur de cette dernière. Elle abrite assez peu de scène biblique comparé aux autres sculptures tirant leurs origines dans le Celtique, le Nordique, Païenne et même pour certaines, Islamique.

En termes d’histoire, la chapelle subit des détérioration durant la Réforme Protestante à la fin du XVIe siècle, notamment en 1571 où les prêtres durent quitter l’établissement en abandonnant tous leurs biens tandis que plusieurs statues furent dégradées et que l’autel d’origine fut détruit. Bien que épargné en 1650 par Oliver Cromwell et ses troupes, la foule populaire s’en prend à cette dernière en 1688, suivant le sillage de la Glorieuse Révolution qui fut l'avènement de la chute du Roi Catholique Jacque II d’Angleterre. Ce n’est qu’en 1736 avec l’obtention de la chapelle par le Général James Sinclair qu’elle connaîtra une période de rénovation tandis qu’une seconde phase de restauration prendra lieu en 1862 qui sera confié à l’architecte David Bryce (1803-1876). William Wordsworth, poète britannique considéré comme un des deux pères de la période romantique Britannique visitera en 1803 alors qu'une décision permettra de l'utiliser de nouveau comme une chapelle épiscopale sous l'autorité de l'évêque d'Édimbourg. Malheureusement, la chapelle est la cible d'une attaque terroriste qui a lieu en 1914 lorsqu'une bombe explose à l'intérieur du bâtiment. En 1989, le Dr. Crispen Phillips entreprend des fouilles archéologiques qui mettent à jour de nombreux murs, ainsi qu’un escalier perpendiculaire à la chapelle et pour finir, le porche d’une porte.

Les plans originaux pour la chapelle n'ont jamais été trouvés ou enregistrés, laissant ainsi une ouverture à la spéculation au fait que oui ou non la chapelle actuelle est dans son ensemble identique à celle qui est actuellement présente. Toutefois, son architecture est considérée comme une des plus magnifiques et fines de l'Écosse. À son origine, de forme cruciforme, mais qui ne fut jamais complété, seul le cœur fut construit ainsi qu'une crypte qui est aussi nommée la Basse Chapelle ou le Sacristie. La chapelle tient sur 14 piliers avec des arches. Seuls les trois piliers du fond à l'est portent un nom : le Pilier du Maître, le Pilier du compagnon et le Pilier de l'Apprenti qui est le plus connu des trois.

Aujourd’hui, voici un article sur la Compétition Automobile. C’est en 1887 que les premières épreuves qui tenaient plus du défilé que réellement d’une course automobile, que les compétitions automobiles apparaissent. C’est donc avec le parcours de Neuilly-sur-Seine à Versailles en 1887 que s’ouvre l’épopée de la course automobile. On peut noter qu’en 1894, le quotidien parisien Le Petit Journal organise une Randonnée de Paris à Rouen. Bien que 102 participants soient inscrits, seuls 21 pourront prendre le départ tandis que le concours récompensera les véhicules sur trois critères : Sécurité, Commodité et Bon Marché Relatif. Ce n’est que l’année suivante que la première course automobile sera organisée avec un circuit faisant Paris - Bordeaux - Paris. En juillet 1896, c’est au tour de l’Automobile Club de Belgique d’organiser la première compétition automobile de Belgique avec le Meeting de Spa. Dans la foulée du développement et de l’année 1896, c’est en octobre de la même année que Paris-Marseille-Paris se trouve au programme et que la mode des raids allant de ville à ville comme à s'imposer comme un format classique du sport automobile, et ce, malgré l’accident d’Émile Levassor qui ne remettra en rien le principe du raid. Les États-Unis se lanceront dès le 7 septembre 1896 sur la course automobile sur circuit à Rhode Island au Narragansett Park. Cette course aura lieu sur un ovale de terre de 1 mile qui est habituellement utilisé pour les courses de chevaux. Le terme de “Grand Prix” qui est utilisé pour les courses de cheveux ou les épreuves cyclistes du fait de la récompense remise aux vainqueurs sera adopté en 1901 avec le Grand Prix du Sud-ouest qui sera disputé dans les alentours de Pau et qui comptera donc comme la première édition du Grand Prix de Pau. Toutefois, à la suite de très nombreux accidents qui jalonnent la course de 1903 qui ira de Paris jusqu’à Madrid qui sera arrêté avant son terme, l’ACF, ainsi que les autorités civiles, imposeront une tenue d’épreuve sur circuit. C’est ainsi que le Mans fera acte de candidature et que la ville recevra le premier Grand Prix de France en 1906 (Qui à l’époque est nommé Grand Prix de l’ACF) faisant d’elle la ville qui connaîtra la naissance de la première voiture commercialisée (celle d’Amédée Bollée) et donc aussi du premier Grand Prix de France sur un circuit de 103,16 km. La différence aux courses de villes à villes est que toute circulation est interdite sur ce secteur routier et c’est ainsi que pour contourner certains villages, les organisateurs mettront en place des déviations en bois et goudronnent “à chaud” le circuit, toutefois uniquement sur certaines portions. Les travaux s'avèrent décevants, coûtant fort cher et entraînant un bilan financier catastrophique pour le Grand Prix. Cela entraînera la délocalisation des éditions de 1907 et de 1908 sur un petit circuit de Dieppe qui est nettement moins coûteux. Ce n’est qu’en 1907 que les grands raids tels que le Pékin - Paris prennent naissance. Les courses automobile évoluent graduellement tandis qu’elles seront stoppées durant la Seconde Guerre mondiale, mais reprendront directement en 1946. Ce n’est qu’en 1953 le Championnat de Rallye d’Europe ou ERC (European Rally Championship) sera créé par la Fédération internationale de l'automobile.

Une ancienne fibule en or et d’origine romaine datant de 303. La Fibule ou “Fibula” en latin est une agrafe servant à fixer l'extrémité d'un vêtement et se trouve généralement faite en métal. Apparaissant durant l’Âge du Bronze, elle est généralement considérée comme l’ancêtre de l’épingle à nourrice.

Elle fut utilisée en 1er par les Étrusques dès leur période orientalisante (7e siècle avant J.-C.) Et elles étaient surtout destinées à attacher des vêtements ou bien certains ayant été simplement des broches décoratives. Amélioration qui permet plus de praticités que le simple nœud ou que la simple aiguille qui se perdait assez facilement lors de mouvements. La tête était alors très souvent décorée tandis que “l’Arc” ou aussi nommer “le Corps”, lui comportait souvent des décorations étant très élaborées, ainsi que dans certaines cultures, des décorations ayant comme références la symbolique de chaque peuple, tout en pouvant être associées à un rang, une profession ou bien pour différencier femmes et hommes mariés, guerriers ou chefs de clans. En exemple de cela, nous pouvons nommer la Fibule étrusque du site de Chiusi qui est datée de vers -630 tout en étant conservée au Louvre. Elle porte une inscription parlante qui dit “Je suis la fibule de Arath Velavesna, Mamurke Tursikina m’a donnée”, marquant ainsi la propriété de la fibule, mais aussi la personne qui est le donateur de cette dernière. Certaines représentaient aussi un grade dans l’armée romaine, tandis que d'autres pouvaient aussi jouer le rôle d’amulettes de conjuration du mauvais sort et certaines finissaient ainsi déposées dans des sanctuaires ou sur des autels comme offrandes. Les fouilles archéologiques entreprises ont permis de retrouver de nombreuses fibules métalliques (faite de bronze, d’argent, d’or ou de fer), mais aussi d’ivoire et dont même certaines ont été incrustées de pierres précieuses ou richement ornementées. De nos jours, les fibules aident les archéologues à dater les couches stratigraphiques (couche de la terre, permettant la datation) qu’ils fouillent. Au 1e siècle, quelques fibules pouvaient avoir leurs ressorts couverts par une extension du corps en métal, ces dernières étaient alors connues comme les fibules à ressort caché ou ouvert. C’est aussi au 1er siècle qu'apparaît un nouveau type de fibule portant une aiguille attachée par son bout à une petite charnière, ce mode de fixation sera utilisé par tous de types de fibules. Au 3e siècle av. J.-C., la charnière était placée au centre de ce qui était une longue barre créant ainsi la fameuse fibule du type “Arbalète” qui existait bien auparavant, mais était encore très rare et qui disparut vers le début du 5e siècle.

Un Colt 1851 Navy ayant été personnalisé par le Maître-Armurier, Nikolaï Goltyakov (1815-1910). Revolver conçu par Samuel Colt en 1850 et produit la même année, il fut en service dans l’armée durant la période 1850 à 1873 au sein de la Marine. Apprécié par les soldats de l’infanterie dont il fut largement répandu malgré son nom, il offrait une bonne maniabilité et un faible recul. D’un Calibre .36, il été plus léger qu’un Colt 1848 Dragoon. Après la Guerre Civile, les revolvers utilisent des cartouches métalliques, fixes se généralisent et finissent par remplacer les Revolvers du même type que le 1851 Navy. Il restera en production jusqu'en 1873 et sera finalement remplacé par une ligne de revolver Colt dont le plus célèbre viendra en 1872 avec le plus fameux de ses revolvers, le Colt Single Action Army, connu comme étant aussi le Peacemaker ou le Colt 45. Un nombre vraiment restreint de Navy Revolver furent produits en calibre .34 et furent gravés pour cela. Encore plus rare, des Navy Revolver au nombre de 5 furent produits en calibre .40 pour des tests de l'U.S Navy Bureau of Ordnance. Au total, 272'000 Navy Revolver ont été produits de 1850 à 1873. Le premier revolver pouvant tirer des cartouches métalliques fabriqué par Colt fut le Thuer-Conversion Model Revolver. D'une conception qui ne nécessite plus de cylindre à chambre afin de ne pas enfreindre le brevet de Rollin White, il fut produit en petit nombre (1'000 à 1'500 modèle environ) et un petit nombre de 1851 Navy eut la chance d'être convertis. Utilisant ainsi des cartouches se chargeant frontalement et légèrement conique pour s'adapter aux chambres du cylindre. Ce n'est que le 3 Avril 1869, après l'expiration du brevet Rollin White que les revolvers de modèle 1851 et 1861 Navy purent être convertis ou fabriqués de façon à pouvoir tirer des cartouches .38 métalliques. Cette conversion donna le Colt modèle 1851 Richards-Mason de l'usine Colt.

Samuel Colt est un inventeur et industriel américain à l’origine de la célèbre marque d’armes à feu portant son nom : La Colt's Manufacturing Company. Existant depuis au moins le XVIe siècle, les Revolvers furent connus à cette époque par les pistolets revolver à partir du XIXe siècle, quand le système à silex de mise à feu des armes fut remplacé par une amorce chimique. Bien que la version moderne des revolvers soit apparue dans son principe et dans son fonctionne en 1836 avec le modèle de Samuel Colt, le Colt Paterson (étant alors un revolver à simple action, devant être armée à la main et faisant tourner le barillet en même temps pour aligner la chambre en face du canon), il existait avant cela différents modèles ayant un mécanisme relativement comparable à celui du Colt Paterson. Nous pouvons noter le brevet du Français Julien Leroy en 1815, mettant ainsi sur la table un fusil à la chambre tournant avec un système de mise à feu à silex et un mécanisme de simple action. Nous avons aussi l'armurier français, Lepage en 1827 qui présente deux, un à double canon tournant et l'autre avec un seul canon. Il aura aussi présenté des pistolets à cinq coups. Ce n'est qu'en 1854 que le premier revolver à cartouche métallique furent présenté par Eugène Lefaucheux sont le nom de modèle de Lefaucheux 1854 et sur un brevet datant de 1845. Les revolvers sont le plus couramment chambrés en .22 Long Rifle, en .38 Special et en .357 Magnum. Il est aussi possible de trouver facilement des modèles en calibre 9 mm Parabellum et en .44 Magnum.

La Garde Impérial, chargée de la protection personnelle du Tsar de toutes les Russies est créée en 1700 par Pierre 1er. Composé de soldats d'élite issue de l'armée impériale Russe, les hommes étaient choisis pour leur stature et leur force au-dessus de la moyenne. Également utilisée comme réserve sur-le-champ de bataille, elle constituait donc une forme d'unité d'élite de l'Armée Impérial. Appelée en Russie "Leïb-Gvardia" en calque de l'allemand "Leib-Garde" signifiant Garde du Corps, elle rassemble des unités d'élites de différents corps professionnels de l'armée.

À l'origine, elle n'était qu'un corps dit de "Divertissement" de soldats avec lesquels Pierre 1er s'entraînant dans les années 1680 et ce n'est qu'en 1683 qu'il mit sur pieds les deux premiers régiments d'infanterie qui allait préfigurer la Garde Tsariste. Celui de Prébrajensky et de Sémionovsky qui participe à la bataille d'Azov en 1696. Ils ne formèrent officiellement la Garde Tsariste qu'en 1700 avec l'entrée en guerre de la Russie dans la Guerre du Nord qui durera pendant 21 ans. (1700 à 1721.)

Il sera ajouté au fur et à mesure, plusieurs régiments, notamment des Régiments de Dragons, de Hussards, de Cosaques, un équipage de la Garde pour l'Escadre Navale et pour finir, le Bataillon de Tireurs d'élite finlandais en 1879. Lors du déclenchement de la 1re Guerre Mondiale en 1914, elle constitue une armée à part entière dénommé “Armée de la Garde" avec trois divisions d'infanterie et deux de cavalerie.

L’Or est un des métaux précieux les plus anciens et ayant été utilisé depuis bien longtemps par l’homme. Des mines d’ors datant de plus de 5’000 ans ont été trouvées en Afrique tandis que la découverte en elle-même de ce métal daterait d’il y a environ 6 000 ans. Il était utilisé pour les mêmes usages et utilisé que l’argent, soit la fabrication de nombreux bijoux, ornements et d’objets religieux dont on peut citer les civilisations précolombiennes d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud avec leurs nombreux objets religieux et bijoux. A la fin de la Préhistoire, lors du Chalcolithique (aussi connu comme l’Énéolithique ou l’Âge de Cuivre.), les parures en or des peuples dit “atlantique” semblez être des symboles de pouvoir et mêlée en ce sens des perles hélicoïdales, des lunules, des colliers à lamelles découpées et allez des armes aux pointes de flèches. C’est durant l’Âge de bronze que la diversification des objets en or est constatée, montrant l’existence des diadèmes, des torques, de bracelets, et même de vaisselle en or. La grande partie de ses découvertes est issue de fouilles de tombes individuelles comme celle des “Princes Armoricains” et de leurs urnes de bronze où ont été retrouvés les objets. Aussi, le fait d’amasser de l’or par enfouissement peut être une offrande ou une cachette provisoire pour un trésor paraît croissante et ce sont des dépôts indépendants de l’art funéraire qui seront de plus en plus découverts. C’est lors de l’âge du bronze moyen que les dépôts d’or deviennent communs au détriment de vrais bijoux d’or qui disparaît des sépultures comme nous le prouvent les découvertes des tombes du Midi Français ou alors les Tumuli de la forêt de Haguenaub. Le Bronze final nous permet d'observer la raréfaction des dépôts d’or sur de vastes pans de territoires européens alors que les reliquats funéraires sont insignifiants, voire rares. Son utilisation semble réduite au début de l’âge du fer même si dans les Tumuli des territoires celtes issue de la période Hallstatt en Allemagne du Sud, dans l’Est de la France et de la Suisse nous permet de trouver des coupes en or, des armes à incrustation d’or de façon commune. C’est à la fin de cette période, surtout après 550 av. J.-C. que des tombes dites “princières” nous offrent parfois des chars de parades ou des coques de navire protectrices incrusté d’or, mais nous livrent aussi des objets en or placés à côté d’imposantes vaisselles de bronzes, de plaques de ceinture, de pièce également en bronze, ainsi que diverses armes en fer (des poignards et des lances). Ainsi, lors de la période de la Tène (450 av. J.-C. à 25 av. J.-C) Les tertres princiers se raréfient, mais garde toutefois des objets typiques en or, en fer et en bronze.

Les deux objets ici présents sont donc issus de cet artisanat préhistorique de l’or. Nous avons donc un ornement en or pour cheveux daté de 2300 av. J.-C. à 2000 av. J.-C. cet ornement trouvé à Orbliston Junction à Moray en Écosse est aujourd’hui exposé au National Museum of Scotland.

Le deuxième objet est un torque (colliers notamment celtes) qui symbolise la noblesse, mais aussi un statut élevé dans la société tout en étant un attribut divin, notamment celui du dieu celte Cernunnos. Elle serait accordée aux guerriers qui ont réalisé une prouesse.

Souhait de modernisation des C-47 Skytrain et C-119 Flying Boxcar suite au blocus de Berlin et au début de la Guerre de Corée, l’USAF lança une demande pour un avion de transport d’assaut avec comme spécificité un emport de 64 parachutistes , la possibilité d’atterrir ou de décoller de pistes rudimentaires et de fonctionner avec un moteur arrêté. Ainsi, le choix de projet de l’USAF sera l'YC-130A de Lockheed qui donnera après, le C-130 Hercules. Conçu au début des années 1950, il volera pour la première fois à Burbank en Californie le 23 août 1954 et sera dès le 9 décembre 1956 mis en service au sein de l’USAF. Construit en 2700 exemplaires, il rencontre un tel succès que soixante-dix pays sont encore aujourd’hui en 2025, largement utilisés et même toujours produits dans des versions améliorées. Le prototype XC-130 a été construit en un temps record tout en intégrant des technologies de propulsion et de conception aérodynamique particulièrement avancées pour l’époque. Le premier vol historique du prototype aura lieu le 23 août 1954 à Marietta dans l'État de Géorgie et sera piloté par Stanley Belison. D’une durée de 61 minutes, le vol inaugurale permet de parfaitement démontrer les capacités exceptionnelles de l’appareil et confirme aussi sa parfaite adéquation avec les besoins opérationnels exprimés par l’USAF et permettra de convaincre immédiatement les autorités militaires, conduisant ainsi à une première commande et au lancement de la production en série dès 1955.998 Hercules ont été livrés à l’armée américaine, 433 à des gouvernements étrangers et 69 L.100, la version civile de l’AC-13 ont été livrés à des compagnies civiles. Totalisant plus de 12 millions de vols, l’appareil sera engagé dans tous les conflits depuis les années 1960 (guerre du Vietnam, Guerre des Malouines, Guerres Israélo-Arabes, Guerre du Golfe, Guerre de Bosnie ou encore la Guerre du Tigré.) et cela par presque toutes les armées qui en sont équipées. C’est ainsi que dans le contexte immédiat de l’après-guerre avec notamment la crise de Berlin et de la Guerre de Corée que le Pentagone émet en 1951 uns des cahiers de charges ambitieux visant à développer un nouveau transport militaire polyvalent. l’USAF recherche un appareil capable de remplacer les vieux Douglas C-47 Skytrain, Fairchild C-119 Flying Boxcar et les C-46 Commando qui sont encore largement utilisée, mais désormais technologiquement obsolète face à de nouveaux enjeux tactiques et stratégiques. Le programme du Pentagone exigeait un avion pouvant transporter un nombre de 92 soldats ou de 64 parachutistes tout en ayant une capacité de charge utile de 17 tonnes, pouvant faire un transport de 1800 km en aller-retour tout en pouvant opérer sur des pistes courtes et non préparées. Ainsi, cette spécification technique imposait un appareil quadrimoteur à turbopropulseur, doté d’une voilure haute permettant des performances optimales au niveau de la sustentation et de la capacité d’emport. Il est équipé du turbopropulseur mono-arbre et modulaire “Allison T56” qui après 1995 sera désigné comme le “Rolls-Royce T56” ou bien le 501D pour le marché civil est donc conçu à des fins militaires. Conçu autour d’un compresseur axial à quatorze étages entraîné par une turbine à quatre étages, il est développé dans les années 1950 par Allison Engine Company spécialement pour le Lockheed C-1301 et sa production commence en 1954. Une note intéressante est que le Rolls-Royce T56 a été décliné en une version maritime, le 501K qui sert encore de générateur électrique sur des croiseurs et destroyers américains.

La Machine à coudre, outils permettant le tissage et l'assemblage de tissus de façon mécanique et beaucoup plus facilement serait le fruit de plusieurs personnes. Toutefois, la 1re Machine à coudre fonctionnelle est du Français et Lyonnais Barthélemy Thimonnier qui obtient en 1830 le premier brevet pour une “mécanique à coudre” ou “métier à coudre” qui sera construite en bois, possédant un fil continu, en point de chaînette et cousant jusqu’à six fois plus vite qu’à la main. 80 exemplaires de sa machine seront fabriqués pour honorer une commande d’uniforme passée par l’armée. Toutefois, bien que la 1re Machine à coudre fonctionnelle soit Français, 4 personnes ont été pionnières dans le domaine : l’Américain Elias Howe, l’Allemand Balthasar Krems, l’Anglais Thomas Saint et l’Autrichien Josef Madersperger. Ces personnes comme beaucoup d'inventeurs de leurs époques misaient sur une simple reproduction du mouvement de la main, limitant la couture à une simple aiguille (Telle Madesperger qui appela sa machine “La main qui coud”).

C’est donc en 1830 que Thimonnier passe une convention avec la société de couture “Maison Germain Petit & Cie” qui se trouve Rue de Sèvre à Paris. 80 Machines de l’atelier permettront principalement de confectionner des vêtements militaires alors que les ouvriers-tailleurs, iront jusqu’à considérer la machine, non pas comme une aide, mais comme une concurrente. Cette vision entraîne donc une émeute qui détruira les machines à coudre de Thimonnier et qui iront même jusqu’à le menacer, le forçant à se retirer de la société en 1831. Malchanceux et sans argent, mais gardant toujours son courage, Thimonnier s’associe en 1845 avec Jean-Marie Magnin, un avocat qui l’aidera pour financer les brevets de perfectionnement et pour déposer ses derniers, le 19 août 1845 et le 17 octobre 1847. Jean-Marie Magnin aura principalement le rôle d’investisseur dans la fabrication des machines à coudres, faisant ainsi de lui à tort le co-inventeur de cette dernière. Nommée alors “couso-brodeur”, elle permet de coudre avec un fil continue et une aiguille, ainsi qu’une brode à une vitesse d’environ 300 points minute au lieu de 200 points minute contre la “couture mécanique”. Présentée à l’exposition universelle de Paris de 1855, elle remporte la médaille de première classe. Toutefois, son inventeur, Barthélemy Thimonnier meurt en 1857 dans la misère.

Connaissant un fort développement, la machine à coudre sera ainsi présente dans 8 foyers français sur 10 vers les années 1890. Elles seront parfois utilisées comme simple objet de décoration jusqu’à la fin de la Grande Guerre où elle sera supplantée par le Phonographe des Années Folles. Se développant avec son arrivé, le métier de couturière à domicile connaître ainsi un essor alors que le fonctionnement de la machine était encore mécanique, fonctionnant grâce à une pédale et avec une manivelle qu’on tournait à la main. Ce n’est que dans les années 1920 avec l'arrivée de l’électricité dans les maisons et avec l’apparition en 1921 des premières machines à coudre électrique de The Singer Manufacturing qu’elles seront lentement remplacées. Jusqu’à la fin des années 1940, les machines sont noires avec des ornements en or, argent et incrustées de nacre tandis que le matériau le plus utilisé reste la fonte ou l’acier qui seront parfois récupérés sur du matériel de guerre.

L’agriculture du Quinoa remonte à au moins dans une période datant de 7’000 à 6’000 ans avec sa domestication par une population vivant dans les alentours du lac Titicaca entre le Pérou et la Bolivie. Toutefois, le Quinoa est lui consommé depuis plus longtemps par un peuple local de chasseur-cueilleur durant l’époque Archaïque vivant au Pérou, en Argentine et au Chili. On peut retrouver des restes archéologiques qui ont été dans une première analyse datée de 5 000 ans avant Jésus-Christ à Ayapucho au Pérou, toutefois des analyses postérieures ont rectifié cela pour des dates plus tardives. Au Chili, ce sont des graines datées de 3000 avant Jésus-Christ qui ont été trouvées à Chinchorro au Chili. Ainsi, depuis plusieurs millénaires, le quinoa est cultivé dans la cordillère des Andes malgré les conditions climatiques très difficiles. Constituant avec la pomme de terre et le maïs, une part très importante de l’alimentation des communautés andines. C’est suite à la colonisation espagnole des Andes que le Quinoa fut rejeté et méprisé à cause de sa vision d’une “nourriture indienne” et ainsi, tout le savoir accumulé sur sa culture et sa consommation par des populations autochtones andines faillit être perdu à jamais. Ce n’est que lors des années 1970 que les consommateurs du Nord se sont intéressés au Quinoa et que les communautés andines, plus spécifiquement en Bolivie ont su profiter de cette demande pour se lancer dans une grande culture d’exportation. A cette même époque, des essais de cultures à grande échelle sont initié en Amérique du Nord et en Europe tout en suivant des modèles de cultures conventionnels avec le recours d’engrais chimiques et de pesticides. La FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) encourage aussi la conquête des milieux arides au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie pour la culture du Quinoa.

Depuis 2009 cette culture à été introduite en France et à grande échelle. Cette culture se situe de l’Anjou jusqu’au Poitou et même en Corrèze. Jason Abbott, ingénieur agronome américain sera le pionnier de cette culture. Poussé par l'intolérance au gluten de sa fille, il met au point la culture dans les pays du nord. En France, la production passera de 100 à 200 hectares entre 2009 et 2010 à 1 500 ha en 2015 et deux cent cinquante agriculteurs s'engagent dans cette toute première et unique filière de culture de la graine andine pour une production de 2 0000 tonnes par an. Bien supérieur au Quinoa andins, le Quinoa Français intéresse toutefois des consommateurs qui privilégient l’agriculture de proximité, donnant ainsi un débouché commercial en France. Une demande croissante du produit poussera les agriculteurs boliviens à prendre des initiatives en vue d’intensifier la production, développant les superficies au dépens d’activités comme l’élevage traditionnel du lama qui est élevé non seulement pour sa viande et sa laine, mais aussi le fumier qui sert à fertiliser les sols ou au dépens de cultures vivrières lorsque le climat le permet. Les conséquences de cela sont à la fois environnementaux avec l’appauvrissement du sol avec la réductions des jachères ou la mécanisation par la charrue à disques, mais aussi d'importantes répercussions sociales. Cette tendance freine, voire inverse partiellement l’exode rural, les revenus qui sont apportés par la culture entraîne de nombreuses tensions au sujet des terres au sein des communautés villageoises.

Photo de la première opération avec une représentation officielle sous anesthésie générale en Octobre 1846. Fait dans le General Hospital de Boston sous la supervision du Dr. John Collins Warren, elle sera réalisée grâce à de l'éther et cela sera le chirurgien Henry Jacob Bigelow qui s'occupera de l'opération. Le Chirurgien, outre sa contribution à l’anesthésie, sera aussi contribuable de l’avancée de l’orthopédie et de la médecine en règle générale, donnant ainsi des descriptions de fractures et de luxations qu’il reporte dans de nouveaux et cas et résume les techniques et instruments utilisait lors de ses opérations dans le but de soigner ses blessures. Connu pour sa description détaillée du ligament ilio-fémoral qui aujourd’hui, porte son nom, mais aussi pour sa manœuvre de réduction des luxations de hanche, il est par ailleurs reconnu dans le domaine de la lithotritie. Il fut aussi le premier à promouvoir l’anesthésie générale en chirurgie dans un article du nom de Insensibility During Surgical Operations Produced By Inhalation qui sera publié par le journal du Boston Medical and Surgical Journal (qui deviendra plus tard le NEJM). Cet article sera un des tournants majeurs dans l’histoire de la chirurgie et de l’anesthésie. Pour ses publications, 34 de ses dernières seront mentionnées dans son mémoire. 13 Parlerons des techniques d’anesthésie, disant même que “Les deux plus grands fléaux de la vie sont l’ignorance et la douleur”. Il est aujourd’hui difficile de saisir l’importance et l’incroyable avancée que cela à permis. Avant l’anesthésie à l’éther, les opérations été quelque chose de craint et redouté à cause de la douleur occasionnée et peu d’opération resté possible. C’est l’introduction de l’anesthésie qui à tout changée et permettant ainsi au chirurgien de ralentir alors qu’avant, la vitesse été le maître mot. Cette invention à ainsi permis de développer les opérations des zones dites “interdites” qui n'étaient pas opérables auparavant. L’intérieur de l’estomac, le crâne ou même encore la poitrine été ainsi opérable grâce à cela et permis donc probablement de sauver de nombreuses vies. John Collins Warren fut un des membres fondateurs du General Hospital de Boston ou aussi nommé Massachusetts General Hospital. Il est un des premiers docteurs à s'intéresser à l'anesthésie générale. Toutefois, ses hommes et cette opération n’est pas le début de l’histoire de l’anesthésie générale.

Effectivement, de nombreux manuscrits médiévaux font état de l’utilisation de boissons à base de plantes permettant de faire entrer un patient dans un état qui permettait une chirurgie sans douleur. Dans une grande partie de l’Europe, ce travail a été généralement effectué par des moines possédant de vastes jardins d’herbes dans leurs monastères. Ceci permettait ainsi de disposer d’ingrédients pouvant être cultivés puis plus tard utilisés dans ce domaine. Le rapport thérapeutique/toxicité devait être très faible à l’époque tandis que la certitude de l’efficacité des recettes entre elles reste à débattre et certaines pouvant l’être moins qu’une autre. Ainsi, de vastes corpus de manuscrits ayant été rédigés dans les cultures non occidentales existent aussi. Les textes chinois, les Védas indiens et les manuscrits chinois n’ont été que très peu explorés et uniquement par des personnes issus de ses cultures, sans pour autant aider à la diffusion de ses idées.

Un article sur les porte-avions. Bateau militaire du siècle dernier (20e siècle), ses navires d’une taille incroyable sont aujourd’hui le fleuron de la marine. Navire de guerre permettant non seulement le lancement et la réception d'aéronefs embarqués, ils sont aussi dotés d’une puissance militaire incroyable et capable de multiple capacité grâce à leurs instruments et leur versatilité incroyable. Les premières tentatives de création de ce genre de navire datent de 1910 à 1918. Notamment grâce au Français Clément Ader qui décrit dans son livre “L’aviation militaire” une sorte de navire “porte-avions” qui servira tant à l’observation, qu’au torpillage et à la protection du territoire. Ce n’est qu’entre 1919 et 1935 que l’essor du porte-avions aura lieu avec le Traité de Washington qui limitera certains navires de guerre et ce n’est que durant la Seconde Guerre mondiale et les décennies qui suivront, que le Porte-avions deviendra l’arme de prédilection des marines du monde entier. Maintenant, passons à plusieurs porte-avions à travers le monde. Le premier porte-avions au monde sera le HMS Argus ou I 49 qui sera en service de 1918 à 1944. Initialement vu comme un paquebot transatlantique, il sera destiné à l’Italie, il fut finalement racheté par la Royal Navy et transformé en Porte-avions, le premier de son genre, mais aussi, le modèle de tous ceux qui viendront.

L’USS Dwight D.Eisenhower ou dans sa nomenclature américaine, le CVN-69. Navire de classe Nimitz d’une taille de 333 m de long, pour un effectif de 3’200 marins et de 2’480 personnels aériens, il a été mis en service en 1977 pour un lancement en 1975 et une commande en 1970. Il a une capacité en emport d’aéronef de 90 maximum, mais en possède généralement 74 lors de ses déploiements. l’Ike, de son surnom est déployé sur de multiples théâtre telle qu’au large des côtes Israélienne en 1979, dans l’océan Indien en 1980 pour avoir une révision en 1985 avant d’être déployé sur l’océan pacifique en 1987, en Méditerranée en 1988 et de nouveau en 1990 en méditerranée après une réparation. Il participe aux opérations Desert Shield et Desert Storm I notamment.

Le Charle de Gaule, de son indicatif Otan, FS Charle de Gaule ou son indicatif visuel R 91 Charle de Gaule. Porte-avions Nucléaire de la Marine National Française, il fut commandé en 1986, pour un premier lancement en 1994 et une entrée en service en 2000. Une phase d’étude de remplacement est lancée en 2018 par la Ministre des Armées Français, Florence Parly. Seul navire à propulsion nucléaire européen, le Charle de Gaule est d’une longueur de 261,50 m pour un personnel atteignant 1 200 marins, 90 personnel de l’état-major et 600 membres du groupe aériens. Il est aussi un des deux porte-avions à avoir la technologie CATOBAR, que seuls les États-Unis, la Chine et la France maîtrisent à l’heure actuelle. Le Groupe Aérien Embarqué ou GAE se compose de 30 (36 maximum) chasseurs-bombardier Rafale Marine F3-R ; 2 E-2C Standard Hawkeye 2000 ; 1 AS565F Dauphin ; 1 AS565 Panther ISR et plusieurs hélicoptères de manœuvre. Il sera déployé en Afghanistan lors de la mission Héraclès, de retour en Afghanistan en 2010 avec la mission Agapanthe, en Libye avec l’opération Harmattan, dans le nord de l’Océan Indien avec l’Opération Bois Belleau et dans la guerre contre le Terrorisme au Moyen-Orient.

Kapala du 19e siècle venant du Tibet. Utilisé lors des rituels des écoles du Tantrisme Hindou et du Bouddhisme Tantrique, le Kapala est en réalité une coupe faîte à partir d'un crâne humain et utilisé comme récipient. C'est un symbole des Kapalika, des ascètes shivaïtes errants.

Mais que sont les kapalika ? Les Ascètes de la branche Hindouisme du Shivaïsme ? Déjà, définissons ce qu’est un ascète. l’Ascète une personne qui pratique l’ascèse ou l'ascétisme, discipline volontaire du corps et de l’âme qui souhaite tendre vers la perfection. Le mot vient du grec “Askêsis” qui peut signifier en sois “Exercice” comme “Entraînement”. C’est ainsi en sois une pratique courante dans les religions, que ça soit le Christianisme, l’Islamisme, l’Hindouisme, le Bouddhisme, et même retrouvable dans la Franc-maçonnerie. Bien qu’aussi présent en Philosophie avec Platon, Xénophon, Kant ou Schopenhauer, l'ascétisme reste lié à la religion. Ainsi, un “Ascète” est une personne qui est dans sa religion, dévoué à une discipline physique comme psychique.

Maintenant, intéressons-nous aux Kapalika, ascète de l’Hindouisme Shivaïte. Mais d’abord, expliquons un peu le Shivaïsme. Basées sur les textes du Purana (Compilé par Vyasa, narrateur du Mahabharata), ces personnes considèrent Shiva, divinité Hindou comme la divinité d’élection tout en effectuant yogique (mouvement du Yoga) et discipline ascétique. Selon les historiens, cette pratique religieuse serait originaire du Cachemire tout en s’étendant en Inde au cours du 3e siècle. Aujourd’hui, il semble continuer dans le courant d'Aghori.

Un des temples les plus emblématiques du Shivaïsme est le temple de Dalavanur dans le District de Viluppuram de l'État de Tamil Nadu. Situé à 16 km de la ville de Gingee, ce temple date de l’époque de Pallava (225-888). C’est sous cette époque que le commerce maritime se développera et permettra ainsi une expansion des croyances Shivaïtes notamment dans l’Ouest, le Sud et le Sud-est de l’Inde.

Une des écoles du Shivaïsme est le Shaiva Siddhanta, originaire d’un groupe de 63 saints ayant vécu au VIe siècle. Ses saints sont nommés les Nayanar ou Nayanmar et vivent dans l'État du Tamil Nadu. Leurs doctrines sont basées sur un dualisme religieux, mais aussi sur un non-dualisme, faisant ainsi de cette école, un courant controversé et contradictoire qui offre des rituels et des initiation basé sur la rigueur dans l’optique d’atteindre la libération et ainsi l'ascension de la personne. Utilisant trois principes qui sont celui du “Maitre” qui est aussi le “Berger” et “Dieu”, celui du Bétail qui est l’homme et celui du lien tenant l’homme à la transmigration et à la dépendance physique. Pour eux, naître humain est une rare chance qu’il faut savoir utiliser à bon escient, une chance ainsi unique et qui ne doit pas être utilisé à de mauvaises fins car étant intimement lié à leurs croyances. Cette école est systématisée au XIIIe siècle par Meykandar, un philosophe et théologien de l’école du Shivaïsme Siddantha.

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