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Par imbecilitecrasse, le 21.08.2019
b'jour; on ne se connaît pas; gardez courage; envie de vivre. battez-vous...
Par noeldutregor, le 07.07.2019
bon retour béatrice
Par Anonyme, le 24.06.2019
gorgeous http://imbecil itecrasse.cent erblog.net
Par imbecilitecrasse, le 02.03.2019
magnifique corps
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ma gnifique femme
merci
Par noeldutregor, le 25.11.2018
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Date de création : 05.09.2006
Dernière mise à jour :
21.07.2020
456 articles
Elle savait qu'elle me narguait en allant se vautrer les jambes écartées dans l'un des deux fauteuils de mon bureau. Elle me fixa droit dans les yeux alors qu'elle commença de se caresser. Sa toison encadrée par la noirceur de son porte-jarretelle et de ses bas noirs transpirait la sensualité. Elle ne baissait pas les yeux qui continuaient de me transpercer.
A mon corps défendant, je me rendis compte par l'émoi que je ressentis dans mon bas ventre et l'humidité qui commençait à m'envahir que son manège était efficace. C'est alors que je décida de ne pas me laisser dompter et me résolu à prendre le taureau par les cornes. Mes pulsions prirent le dessus sur mes réticences et je me décidais à la rejoindre. De fait, je lui offrais ce qu'elle recherchait.
M'asseyant à côté d'elle, elle ôta sa main de son entre cuisses pour y glisser la mienne pendant que nos lèvres et nos langues s'unissaient. Je savais que j'avais autant envie d'elle qu'elle de moi et je me suis laissé aller.
Elle glissa une main sous ma jupe pour me débarrasser de mon collant et de mon slip qui finirent à mes pieds encore chaussés. La situation était inconfortable mais je m'en accommodai tant je frissonnais sous les assauts répétés de ses doigts agiles. Je ne suis pas restée longtemps passive et lui rendis ses caresses. Je sentais son plaisir grandir à l'unisson du mien. J'avais autant envie de jouir qu'elle. Ce qui ne tarda pas à arriver. Elle eut un long râle alors que je réussis à contenir le mien.
- Retiens-toi, on va t'entendre.
-Je suis heureuse
-La société n'est pas obligée de le savoir.
Mais je considéra que ni le lieu ni le temps n’étaient propices à ce genre de démonstration.
- Rhabille-toi car je pense que cette petite fantaisie n’a que trop duré.
-Dommage car c’était trop bon
Je ne pouvais lui dire que j’avais envie de la dévorer, d’explorer chaque recoin de son corps.
-La situation et le lieu sont pour le moins troublants. Ce serait la porte immédiatement si nous étions découvertes. Alors tu te dépêches de quitter mon bureau et tu n’y remets les pieds que pour venir chercher tes instructions de travail.
-Tu es en colère après moi ?
-Non, mais il faut être raisonnable. La discrétion doit nous guider. Donc, dorénavant, c’est boulot, boulot. Nous déjeunerons ensemble de temps en temps. Nous devons être invisibles et indétectables. Compris ?
Je savais que je la maltraitais mais je le devais pour notre sécurité commune.
B,
Mais j'ignorais qu'elle était constante, ce que j'aurais aimé qu'elle soit dans son travail, car elle venue dans mon bureau comme tous les matins chercher ses directives pour la journée. Elle était aussi élégante que la veille. Je n'aurais pas du l'en féliciter car elle se lança dans une violente diatribe où elle me reprocha de ne pas me rendre compte qu'elle faisait tous ces efforts pour me séduire.
-J'ai encore le droit de choisir mes amants et amantes. Je t'ai déjà dit qu'avec notre proximité de travail qu'une relation était impossible.
-Je demanderai ma mutation
-Que je refuserai car j'ai besoin de toi.
-Alors prends moi dit elle en déboutonnant sans jupe portefeuille. Elle avait encore son porte jarretelles et se débarrassa de son string qu'elle me lança à la figure.
-Sens le et tu verras que je ne te mens pas.
Effectivement, il sentait l'odeur âpre de sa cyprine. Cette sensation me fit partager un sentiment de colère et de compassion. Colère car je n'aime être mise devant le fait accompli et compassion car je comprenais sa détresse.
-Chaque soir lorsque je me couche après avoir endormie la petite, je pense à toi et me caresse jusqu'à l'extase. Ne me rejette pas, je t'en supplie ne me repousse pas..
A suivre...........
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque Virginie entra dans mon bureau ce Lundi. Elle, qui d'habitude est en pantalon à l’exception des recommandations que je lui fait pour des réunions importantes ,était en tailleur gris et chemisier vieux rose.
Je ne pus m'empêcher de lui en faire la réflexion.
-Eh bien, dis donc tu as le chic pour me surprendre. Il n'y a rien de prévu dans notre agenda que je sache.
Non, je voulais juste te faire plaisir car je sais que tu aimes les femmes féminines. Ferme la porte de ton bureau et je te dévoile tout.
Ce que je fis et me tournant , je découvris qu'elle avait laissé glisser sa jupe le long de ses cuisses pour constater qu'elle avait un porte-jarretelles. Pour une surprise, elle était de taille.
-Oui, je veux te plaire même si cette expérience est une première. Je dois reconnaître que j'ai été troublée ce matin lorsque je l'ai porté. Les élastiques qui se tendent à chaque pas, l'air qui se faufile entre les cuisses m'ont excités. J'ai découvert une sensation sensuelle nouvelle.
-C'est vrai que ça fait un peu vieux jeu mais c'est tellement adorable. J'en porte aussi mais le seul problème est que ça impose des jupes un peu longues. En tout cas, je t'adore et ta féminité redécouverte.
-Adieu les pantalons et alors que je n'aimais pas les oreilles percées te promets que demain j'aurais de grandes créoles.
-Mais pourquoi tout cela ?
-Parce que je t'aime et que j'ai envie de te plaire.
-Ne recommençons pas la discussion de l'autre soir où tu avais un peu bu.
-In vino veritas. Il faut que je te dise ce que je n'ai jamais avoué. Lorsque j'étais en fac, j'ai eu des attirances pour certaines camarades de classe. J'ai un peu culpabilisé et je me suis tournée, car il fallait faire comme tout le monde, vers les hommes. C'est ainsi que j'ai rencontré celui qui allait être le père de ma petite. Je lui ai donné ma virginité mais le résultat ne fut guère concluant. Nous avions des étreintes fréquentes où j'avais plutôt l'impression de le subir. Je l'ai abandonné lorsque j'ai su que j'étais enceinte. J'étais heureuse de devenir mère mais aussi d'avoir pris la décision de quitter cet abruti. Ma petite sait qu'elle n'a pas de père et ne s'en porte pas plus mal d'autant qu'elle n'est pas la seule dans son école. Voilà, tu sais tout. Je suis à toi si tu veux de moi.
-Tu me troubles car je ne m'attendais pas à cette déclaration. J'y suis sensible. Mais sache que je ne suis pas lesbienne à 100%, j'aime tous les sexes et que si je succombe à tes charmes que je ne pourrai pas me laisser tenter par d'autres.
-Je m'en moque. J'ai envie de toi depuis notre unique expérience.
Ça va être compliqué. Rhabille toi et va travailler dans ton bureau.
-Tu es dure
-Non, je suis réaliste.
Je l'ai laissé repartir en me posant la question sur l'attitude que je devais adopter envers elle. Et en même temps, que faire avec quelqu'un qui était ma plus proche collaboratrice ?
B,
Ma relation avec Florence m'avait laissé un goût amer dans la bouche. Je ne reviendrai pas sur les détails de cette aventure traumatisante puisque je me suis décidée à ne la voir que dans endroits neutres genre restaurants ou salles de spectacles et m'interdire toute intimité avec elle.
Je savais que ma décision lui ferait mal car je connais son affection pour moi. Mais plus fort que moi, je ne pouvais accepter d’avoir une relation charnelle avec celle qui fut « il ». D'autant qu'une fois son identité modifiée qu'elle se précipitera pour vivre une vie conforme à ses désirs.
Je m’apprêtai donc à passer les fêtes de fin d'année dans la mélancolie et sous la couette sans vraiment avoir envie de faire la bringue.
Et, en papotant, mon assistante Virginie me demanda ce que je faisais pour Noël. Ma réponse fut tellement évasive qu'elle me proposa de passer le réveillon avec sa fille.
-Elle me parle souvent de toi. Je suppose qu'elle sera contente de te voir. Nous sommes un peu comme toi : seules
-Tu ne te décideras jamais à lui trouver un père de remplacement ?
-Elle m'en parle quelques fois mais j'élude vite la question. Je n'ai pas vraiment envie de faire entrer un homme dans notre vie.
-Tu ne vas pas vivre comme une nonne pour élever ta fille
-Non, j'ai le souvenir de nous deux à Rome et quelques fois je me dis que....
-Je t'y avais dit que c'était sans lendemain.
-Je pense que tu te trompes sur mes intentions qui ne sont pas sexuelles, bien que.. ; J'ai dans l'idée que nous pourrions vivre ensemble toutes les trois. Ma puce qui t'adore aurait une seconde maman.
-L'idée est souriante mais il faut que tu réfléchisses un instant. Nous travaillons ensemble cela voudrait dire que nous serions ensemble 24 heures sur 24. Je suppose que cette idée t'es venue car tu ne supportes plus ta solitude. Et que ce passera t'il si un homme entre dans la vie de l'une de nous ?
-Avec la nouvelle loi qui s'annonce, nous pourrions nous marier car il n'est pas obligatoire d'être homo pour l'être. Et puis, ça pourrait assurer l'avenir de la puce s'il m'arrive quelque chose.
Je ne savais que répondre. L'idée était séduisante mais un peu rapide à mon goût. Il fallait que j'y réfléchisse. Je m’empressai de changer de sujet pour finir le réveillon sans prise de tête. Je suis restée dormir en prenant soin de finir la nuit dans le canapé du living.
Le premier contact à mon retour au bureau fut de ma part assez froid au point qu'elle me demanda si je lui faisait la gueule.
-Non, mais ta proposition m'a travaillé tout le week end. J'ai mis ça sur le compte du champagne. N'en parlons plus.
-Non, j'étais sérieuse.
-Raison de plus pour ne plus en parler.
En lui disant ça, je savais qu'elle était aussi désemparée que moi. Et il fallait que je me fasse à l'idée que cette solution ne devait pas être une façon déguisée de briser nos solitudes réciproques. Ce dilemme ne cesse de me poursuivre depuis un mois d'autant que je voie Virginie tous les jours et que nous évitons d'aborder le sujet.
B,
Je n'ai pas été surprise de la sentir se glisser dans mon lit le matin venu. Elle semblait éprouver une certaine volupté à plaquer sa poitrine contre mon dos. Ma réaction fut immédiate même si je n'en fus que moyennement choquée.
-Tu as l'art de transgresser mes interdits
-C'est plus fort que moi. J'ai envie de toi
-Qui as envie de moi ? Celui que tu fus ou celle que tu es ?
-Moi, fut une réponse pour le moins énigmatique.
Ses mains ne cessèrent de m'explorer pendant ce court dialogue. Un doigt s'aventura vers mon intimité et je ne pus que constater que si elle avait encore quelques progrès à faire qu'elle était moins maladroite qu'auparavant dans sa quête du champignon magique qui ne demandait qu'à grossir sous l'effet de la rosée matinale et d'être cueilli.
J'ai fini, sans trop me forcer, à me laisser prendre au jeu en me tournant face à elle. Nous nous enlacèrent pour nous embrasser. C'est à ce moment que j’eus ce sentiment malsain de ne plus savoir dans les bras de qui j'étais car certaines caresses m'en rappelaient d'autres plus anciennes. Certes sous l'effet des hormones la peau était plus douce et les cheveux plus épais mais il n’empêche que j'avais l'impression d'être dans les bras de Maxime. Je dissimula mon trouble et me laissa porter par l'instant. Elle était très sensuelle, active et semblait à l'aise dans sa féminité au point que nous finir en extase têtes bêche.
Le moment avait été agréable mais je ne pouvais dissiper le trouble qui m'envahissait au point que je rompis mon silence pour lui en faire part.
-Je vais être franche avec toi. Je ne sais pas avec qui j'ai fait l'amour. Il y a même eu un moment où j'ai attendu que tu me pénètres. Il y avait une femme qui me caressait et m'embrassait mais mon esprit ne s'empêchait de faire référence à celui que tu étais avant. Alors, je peux te dire avec toute l'affection que j'ai pour toi que cette expérience ne se reproduira pas car elle est trop traumatisante. Donc, si tu veux que nous restions amies, contente toi de jouer ton rôle de femme et ne cherche plus jamais à m'attirer sensuellement.
-J'ai fait ça parce que je t'aime beaucoup que ce soit avant ou maintenant.
-Un conseil, oublie tout ça. Essaie de construire ta nouvelle vie, de te structurer. Enfin de réaliser ton rêve d'être une femme comme les autres, lorsque tu auras ta nouvelle identité, de fonder une famille et d'adopter des enfants. En ce qui me concerne, je serai toujours à tes côtés mais il faut oublier ce qui vient de se passer car il ne reproduira pas.
Je savais que lui faisais mal mais il fallait que je me libère de ce poids qui me donnait l'impression que j'avais fait l'amour avec un hybride !
Les choses reprirent leur cours normal après le lever, le petit déjeuner et le passage dans la salle de bains. Le malaise restait palpable lorsqu'elle m'annonça qu'elle devait partir.
-C'est comme tu veux, je t'ai dis ce que j'avais à te dire. Je n'ai rien contre le fait de côtoyer Florence qui est d'une compagnie agréable. Pour le reste, n'en parlons plus.
Ce récit très cru que j'ai beaucoup édulcoré tant il était rempli de détails plus salaces les uns que les autres me bouleversa les sens au point que ma culotte était à tordre comme une vulgaire serpillière.
Florence observait en souriant le trouble qui se lisait sur mon visage. Je ne pus m'empêcher de m'absenter pour changer de culotte après un détour par les toilettes où je malmena frénétiquement un bouton dur comme du bois.
Elle avait compris mon manège lorsque je la rejoignis.
-Tu ne vas pas rester frustrée. Je peux t'aider
Sarcastiquement, je lui répondis qu'elle pouvait garder sa sollicitude pour les raisons qu'elle connaissait déjà.
-Ne parlons plus de ça si tu souhaites passer le week-end avec moi. Retire ce corsage. Habille toi d'une manière un peu plus décente et allons nous promener.
-C'était pour te faire plaisir
-C'est réussi mais je ne suis pas une adepte des boites à partouzes.
Elle s’exécuta et certainement pour me provoquer enfila un pull à col roulé.
-Voila qui est mieux lui dis je sans conviction.
L'automne commençait en pente douce avec une douceur relative pour la saison. La ballade le long du canal était agréable. Je ne lui refusa pas de me prendre par le bras lorsqu'elle me le demanda même si j'ai toujours des sentiments mitigés envers elle car je ne peux m'empêcher de voir le passé resurgir.
J'ai brouillé les cartes d'une tentative de rapprochement évidente lorsque nous sommes arrivées à hauteur du cinéma. Sans lui demander son avis, je lui proposa d'aller voir « Paperboy» que j'avais envie de voir depuis un moment pour son côté glauque. Elle rechigna un peu et finit par accepter mon choix. Fort heureusement, la petite salle n'avait pas les fameuses double banquettes qui favorisent les câlins. Je ne bouda pas mon plaisir à la vision du film sentiment qui fut loin d'être partagé. Il vrai que la description des marais louisianais que j'ai visité il y a longtemps est froide et glaciale tant la violence d'un monde peu hospitalier est parfaitement rendue. Ça m 'a fait penser à un vieux film d'horreur « Le Crocodile de la Mort » plutôt qu'à la daube de « Brume Électrique » de Tavernier.
Cette parenthèse cinéphilique étant refermée, je reviens à mon sujet. Nous sommes rentrées tranquillement chez moi pour préparer le dîner qui fut fort agréable. Nous nous sommes ensuite vautrées dans le canapé en prenant soin de ne pas la laisser se rapprocher de moi car je sentais qu'elle en avait très envie. Je lui rappela mes conditions qu'elle accepta en maugréant. La soirée fila à coup de coupes de champagne. Puis vint le moment de songer à dormir. Nous nous sommes démaquillées ensemble. J'ai enfilé ma nuisette et elle la sienne qu'elle avait sortie de ses affaires. A ce moment, je remarqua qu'elle avait un soleil tatoué sur le nombril et que son piercing était une étoile.
-C'est nouveau ça ! C'est mignon mais fais attention car la décision la plus dure à prendre est de faire le premier. Ensuite, on est grisé et on en fait un et puis un autre. Je suis bien placée pour en parler. S'il n'y avait as mes obligations professionnelles, j'en aurais certainement sur les épaules.
-Enfin, c'est mon corps !
-C'est sûr après tout ce que tu lui as fait subir, il ne sera plus à ça prés. Bon, je vais me coucher
-J'arrive
-Non, toi c'est dans le canapé et moi dans mon lit. Pas ensemble.
Je lui fis comprendre que ce n'était pas la peine d'insister et elle se résigna à aller dans le living.
B,
Voici la suite du récit que me fit Béatrice. Je l'ai un peu édulcoré car trop « explicit » comme on dit chez les rappeurs.
Elle s'approcha de moi pour m'enlacer tout en me caressant la poitrine et m'embrassant. Même si j'étais un peu réticente car dans mon esprit je n'étais pas devenue femme pour subir les assauts d'une autre femme, je ne pus que lui rendre ses caresses. Très vite, un doigt furtif explora ma prairie fraîchement tondue à la recherche du champignon aphrodisiaque. Sa douceur et sa délicatesse me firent réviser mes a priori sur les relations entre femmes et je pus m'empêcher de l'imiter. Je retira brusquement mon doigt lorsque je sentis un objet métallique car à l'évidence elle n'avait pas que les tétons de percés. Constatant mon étonnement elle murmura à mon oreille
-N'ayez crainte de me faire mal. Je ne le sens plus depuis le temps que je l'ai
Cette découverte excita mes sens et je m'amusa à jouer avec l'anneau qu'elle portait. Il semblait décupler son plaisir. Une pensée fugace que cet artifice devait être bien pratique aux hommes qui ne trouve le bouton qu'avec difficulté me traversa l'esprit. J'ai ensuite senti qu'on semblait vouloir visiter mon vestibule. Un doigt s'y risqua dans les moindres recoins, la visite commencée, il invita un de ses amis à le rejoindre et j'en fus à me demander si je n'allais pas recueillir une réunion de famille. Il n'en fut rien lorsqu’elle m'indiqua que j'étais prête à recevoir son mari sur les genoux duquel je devais m'asseoir.
Il écarta délicatement les pans de ma culotte fendue et se positionna de manière à ce que je le prenne en moi. J'étais assez satisfaite de ce rôle puisque j'allais pouvoir contrôler sa progression. Il entra centimètre après centimètre dans l'étroit corridor pour enfin déboucher dans la grande salle au bout de laquelle se tenait le trône des plaisirs. Pendant ce temps ma partenaire ne s'était pas rendue inactive puisque à genoux entre mes cuisses elle broutait ma prairie. Et c'est lorsqu'elle émis un râle de satisfaction que je compris qu'elle venait de compléter l'assemblage par la levrette quelle recevait du dernier partenaire. Tout ceci semblait compliqué mais je me suis vite aperçue que je n'avais pas affaire à des amateurs. J'étais satisfaite de me rendre compte que j'étais la seule à être l'objet d'un double objet de désir. L'orgasme commun fut quasiment simultané. J'étais ivre de plaisir et de jouissance tout en me rendant compte que nous n'étions que des objets sexuels puisque toute tentative de rapprochement complice (vouvoiement obligatoire) était vaine.
La soirée se continua comme elle avait commencée et je fus grandement honorée par ces messieurs.
Je me permis de l'interrompre pour lui demander leur secret pour rester si vigoureux.
-La petite pilule bleue dont ils abusent.
La nuit était bien avancée, j'étais épuisée et fis comprendre que j'avais envie d'en rester à ce point. Mes partenaires qui devaient être dans le même état me proposèrent de me raccompagner. J’acceptais sans toutefois indiquer précisément mon adresse. Lorsqu'ils me demandèrent si je reviendrais, je répondis que je n'en savais rien.
-Et aujourd'hui, tu en penses quoi ?
-J'ai voulu aller jusqu'au bout de mes fantasmes et je me suis rendue compte que ce que j'avais vécu ne correspondait pas à mes attentes. Dans mon esprit, ce genre de rencontre se devait d'être ludique. J'ai eu l'impression de n'être qu'une bête de sexe entre leurs mains.
-C'est vrai que c'est loin de ta conception idéale du couple.
-N'en parlons plus.J'ai envie de passer à autre chose.
Comme j'étais curieuse de savoir ce qu'elle avait pu encore inventer, je me décida à l'inviter à venir passer le week-end end . Elle est donc arrivée Samedi après-midi il y a deux semaines. J’eus un choc lorsqu'elle retira sa veste car elle portait un chemisier noir si transparent qu'on pouvais voir son soutien gorge de la même couleur que rehaussaient quelques petites roses. Je ne pus que lui faire la remarque que ce n'était pas une tenue pour la journée mais plutôt pour le soir.
Je sais. Je voulais être sexy pour toi. Et puis c'est ce que je portais le soir où je me suis laissé aller.
Nous y étions. Je savais qu'elle brûlait de raconter ce qui suit.
Je n'avais plus envie d'être seule, je voulais du concret rapidement et ce n'étaient pas les soirées avec mes sœurs qui m'auraient permis de m'assouvir à moins d'accepter l’exiguïté de l’arrière d'une voiture. Je pensais aller tenter ma chance sur les réseaux sociaux lorsque je me suis souvenue de ma soirée dans un club échangiste alors que je n'étais pas encore opérée. Ce n'est donc pas d'hier. Bingo, j'avais trouvé. Même si je m'en doutais on me confirma au téléphone que les femmes seules étaient les bienvenues et que leur entrée était gratuite. J'étais décidée et me suis donc préparée : soutien gorge redresse seins, culotte fendue devant derrière, porte jarretelles et bas noirs. Une jupe portefeuille, ce corsage et des escarpins, j'étais prête à m'offrir car c'est ce que j'avais dans l'esprit lorsque je suis partie. Je me fis déposer par le taxi qui ne passa pas très loin de chez toi,deux rues avant l'endroit pour ne pas avoir à subir le regard goguenard du chauffeur.
Arrivée, je pris une grande respiration avant de sonner. La porte s'ouvrit, le physionomiste me regarda et eut l'impression de m'avoir déjà vue. Je me suis ensuite dirigée vers le vestiaire pour y déposer mon sac. On me tendit un masque en me disant que l'anonymat était de mise. On me demanda aussi si un compagnon allait me rejoindre. Je répondis par la négative et il me fut indiqué que toutes les relations étaient basées sur l'estime réciproque. J'avais compris qu'on voulait me dire que je n'étais pas dans un endroit où les rapports étaient tarifés.
Je me suis ensuite dirigée vers une table libre pour m'y installer et commander un verre. J'eus à la peine le temps de m'installer qu'une femme à la cinquantaine affirmée vêtue d'un simple string et les cheveux blonds genre garçonne vint vers moi . Je remarqua qu'elle portait des anneaux dans ses tétons. Elle me demanda si j'étais seule ou si j'attendais quelqu'un. En lui donnant ma réponse, elle m'indiqua qu'elle était avec son mari et un ami et qu'elle pensait qu'ils seraient heureux de m’accueillir.
Le petit salon était feutré, les deux hommes mollement étendus. Mon hotesse me présenta en leur disant qu'ils avaient désormais une nouvelle partenaire. Elle m'invita à retirer mon corsage et ma jupe mais à garder le reste. Elle me tendis une coupe tout en s’assoyant à mes côtés.
A suivre..............
Le repas se continuait gentiment lorsqu'elle me dt avoir lu mon blog et découvert mes récents soucis.
C'est terminé, je ne tiens pas à en parler. Et toi, tes amours ?
Ne m'en parle pas. Je revoyais celui dont je t'avais parlé. On se voyait tous les week-ends. Nous faisions l'amour comme des fous. Je me sentais bien, j'étais heureuse et commençait à me demander si je n'étais pas en train de tomber amoureuse de mon premier homme. Jusqu'au jour où j'ai commis une énorme bévue. Un dimanche après midi, nous nous baladions et sommes passés devant un cinéma. Nous n'y avions jamais été ensemble. J'ai donc proposé de profiter de la complicité de la salle obscure. Nous nous dirigeons vers la caisse mais lui demande de m'attendre car je devais aller aux toilettes. Il me demande mon pass pour prendre les billets pendant ce temps. Et sans réfléchir le lui donne. A peine entrée dans les toilettes, je me rends de mon erreur colossale car mon pass est à mon identité et avec une vieille photo. Lorsque je le rejoins, je prends un air détaché. Il me tends mon pass en me disant :
T'es quand même gonflée de te servir d'un pass qui n'est pas le tien
Oui, c'est celui de mon frère
Il te ressemble comme deux gouttes d'eau ton frère même s'il y a quelques détails qui changent. Je n'ose pas m'imaginer que c'est toi.
Je l’emmène à l'écart des oreilles indiscrètes pour lui avouer une vérité que je semblais évidente à avouer tant nous sommes bien ensemble. Oui, Maxime c'était moi.
Comment ça ? Tu ne vas pas me faire croire que..
Et bien si. Je suis une transsexuelle opérée. Il entra alors dans une colère folle en me disant
Si je comprends bien, ça fait trois mois que je baise un mec.
Je fus choquer par l'expression et j’eus beau lui tenter de le convaincre que je n'en étais plus un, que mon esprit avait été prisonnier d'un corps d'homme, que j'étais femme jusqu'au bout des ongles. Rien n'y fit
Quand je pense que j'étais en train de tomber amoureux de toi
La réciproque est valable. J'espérais pouvoir te le cacher jusqu'à mon changement d'identité que je devrai avoir en début d'année prochaine.
Tu ne me l'aurais jamais dit ?
Quand je vois ta réaction aujourd'hui je ne pense pas mais j'espère toutefois puisque nous sommes bien ensemble que tu sauras admettre la situation.
Tu rêves. Je ne suis pas aussi malade que toi.
Mais chéri, cesse de croire que j'ai subi tout ceci par esprit de perversité. Crois moi si je te dis que j'ai souffert dans ma chair pour obtenir le résultat que tu voies. Si j'avais été perverse, j'aurais gardé ce que je n'ai plus car il y a des hommes pour aimer les mutants hormonés.
Tu es peut être sincère mais comprends que je ne puisse admettre cette situation.
Tu penses me quitter ?
Oui, même si j'ai sous les yeux une belle femme que j'aurais pu aimer si elle avait été normale.
Normale, normale dis que je suis un monstre pendant que tu y est. Tu n'auras pas à me quitter puisque c'est moi qui le fait. Et j'ai tourné les talons en le laissant pantois au milieu du trottoir
Et tu l'as revu ?
Jamais. Cette expérience m'a servi de leçon et je me suis juré de ne plus avoir de relations durables tant que je n'aurais pas ma nouvelle identité.
C'est donc le désert affectif en ce moment ?
Affectif mais pas sexuel car j'ai trouvé un palliatif. On se fait un week-end comme avant si tu veux et je te raconte tout.
Un week-end oui, comme avant non car moi je t'ai connue avant et je n'ai pas envie de me poser la question de savoir qui est dans mes bras Maxime ou Camille car je pense qu'il y a des gestes qui ne trompent pas.
B,
Je me suis précipitée, le Lundi au réveil, dans la salle de bain pour voir la tête que j'avais. Je fus rassurée car c'était mieux que la veille. Bien maquillée à grands renforts d'anticernes et les lunettes noires, ça devrait aller. Comme nous sommes au mois d'Août, il règne dans la banque comme un air de vacances et je décide de porter une petite robe bustier à fleurs sur un push up sans bretelles que j’assortis de sandales compensées. Une fois franchie la porte de mon bureau, mes états d'âmes restent dans le couloir car j'y suis seule et dois assumer seule mon travail et celui de Virginie. Il me reste bien deux assistantes mas elles ne me sont pas d'un grand secours puisqu'elle ne sont pas décideuses.
La matinée passe à une vitesse vertigineuse et je me décide à aller déjeuner en vitesse. Je sors de mon bureau pour tomber sur Florence que je n'avais pas vue depuis son exil forcé aux archives même si je prenais régulièrement de ses nouvelles auprès de son manager.
Je ne peux lui denier le fait qu'elle soit toujours élégante. Et elle l'était particulièrement ce matin avec sa petite jupe grise volantée de dentelle qu'elle accompagnait d'un corsage sans manche dont le déboutonnage laissait découvrir la vallée qui séparait ses deux mamelons.
Avant de lui dire que j'étais contente de la voir, je ne pus n’empêcher de lui poser la question :
Vrais ou faux ?
Elle me répondit avec fierté qu'ils étaient vrais et qu'elle commençait à bien remplir ses soutien-gorge.
J'ai eu du mal au début à supporter le poids qui s’alourdissait sur ma poitrine et me suis vite rendue compte de l'utilité du soutien gorge qui moi n'était jusque là un élément décoratif pour me permettre d'avoir une allure plus féminine. Maintenant, je les adore et espère qu'ils vont grossir encore un peu.
Je remarquais qu'elle portait un minuscule piercing d'or dans une aile du nez.
C'est mignon. Ça me tente mais c'est impossible vu ma position.
Oui, c'est vrai. On déjeune ensemble ?
Si tu as le temps avant de retourner dans ton goulag
Je n'y suis plus provisoirement. Je te raconte ça à table.
Et de me dire que son ancien service était en sous effectif en Août et qu'on lui a demandé si elle acceptait d'y revenir temporairement. Son ancien manager qui était content de la revoir lui annonça que s'il n'y avait pas de problème durant le mois qu'il demanderait à la garder.
Et tu décides quoi ?
Tout pour sortir de cet enfermement. Il faut que tu saches que j'ai beaucoup changé. Je suis opérée depuis un an, hormonée depuis dix huit mois. J'ai assimilé mes transformations et je me sens entièrement femme maintenant. J'ai évacué la petite nana exubérante qui considérait que le monde lui appartenait avec son changement de sexe. J'ai modifié ma façon de m'habiller car je me suis rendue compte qu'il n'y a que les travestis qui poussent les limites de la féminité jusqu'à son paroxysme.
Pourtant aujourd'hui, tu sembles assez sexy et provocante même si je ne t'en blâme pas.
Ce soir pour prendre le métro, je reboutonne les deux du haut. Et ni vu, ni connu. Comprends que je suis fière de mes seins mais que je ne tiens pas à les montrer à tout le monde. D'ailleurs, je te tiens à te dire que je ne mélange plus vie privée et professionnelle. Mon séjour aux archives m'a ouvert les yeux et je ferai tout pour ne pas y retourner. Je veux être exemplaire. Je ne veux pas qu'on pense que j'ai accepté l'opération pour assumer tous mes fantasmes.
Je sais ton manager m'a dit que tu étais presque invisible dans ton recoin
Tu lui as demandé ?
As tu pensé un instant que je me désintéresserais de ton sort. Tu es mon amie, ne l'oublie pas.