Blog de Jacques Cros
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c'est à cause de
benoît payan, grégory doucet ,
anne hidalgo, pierre hurmic, georges marsan,martine aubry,gé
Par GANJA INTERDIT EN , le 13.11.2024
super, bien dit, je vais demander à ma fille de mettre un article de ouest france qui démontre que je suis enc
Par Anonyme, le 13.03.2023
je connais très bien la dame de chaussin dans le jura qui a été maire de son village, c'est une "pieds-noirs",
Par Michel Dandelot, le 12.03.2023
bonjour oui à la paix, non à la surenchère illustrée par ces démonstration s de forces.
Par Anonyme, le 10.03.2023
encore et toujours ,merci pour le compte-rendu des idées..et des pas des participants.
Par Anonyme, le 07.03.2023
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Date de création : 13.11.2021
Dernière mise à jour :
18.03.2023
913 articles
Andromède est la galaxie la plus proche de la nôtre, la Voie lactée. Elle en est distante d’environ 2,5 millions d’années-lumière. Elle est enregistrée sous l’appellation M31 dans le catalogue de Messier. Elle fait partie d’un groupe de galaxies dans lequel on compte M32 et M110.
Elle avait été repérée dans le ciel dès l’année 964, observée au télescope en1612 et photographiée pour la première fois en 1887. Elle a été identifiée comme galaxie dans les années 1920 par Hubble. Ainsi que la Voie lactée c’est une galaxie spirale. Les deux corps célestes se rapprochent à la vitesse de 120 km/s et à terme il est prévu une fusion entre eux.
Ah, pourquoi vous parler d’Andromède aujourd’hui ? Eh bien un courriel que nous a envoyé Ciel & Espace fait état d’une observation effectuée par trois astronomes amateurs qui opéraient en Lorraine. Ils ont découvert dans la direction d’Andromède, une nébuleuse, découverte confirmée par des astronomes professionnels le 16 janvier 2023.
Il s’agit d’un arc d’émission constitué de plasma, c'est-à-dire d’un état de la matière quand les noyaux des atomes sont indépendants de leurs nuages électronique. Baptisé OIII cet arc d’émission est l’objet d’études de la part de la communauté scientifique.
Où le positionner ? Dans l’’environnement immédiat d’Andromède, entre Andromède er la Voie lactée, au sein de la Voie lactée ? Les recherches se poursuivent pour obtenir une réponse.
Quelle est la nature de cet arc d’émission qui jusqu’ici avait échappé aux investigations des professionnels de l’astronomie ? Diverses hypothèses sont envisagées. L’une d’elle est qu’il s’agit d’un rémanent de supernova mais il y en a d’autre qui sot peut-être à prendre en considération. En tout cas elles sont examinées par les chercheurs.
La collaboration entre spécialistes et amateurs a porté ses fruits. Ces astronomes lorrains ne disposaient que d’une lunette astronomique de 10 cm de diamètre mais avaient opéré dans un registre de longueur d’ondes inhabituel pour ce genre d’observation.
Eh non,, ce n’est pas évident de pouvoir participer aux différentes initiatives qui jalonnent la lutte contre la réforme des retraites et pour l’ensemble des revendications sociales telle le pouvoir d’achat, les services publics, l’emploi et diverses autres éléments de la plateforme qui est présentée. Ce mercredi 15 mars nous étions encore nombreux à la manifestation.
La situation est bloquée par le pouvoir qui refuse de prendre en compte l’avis de la population. Il tente de saborder la démocratie avec l’utilisation de l’article 49.3 L’obstacle sur lequel nous buttons est bien la logique du système qui privilégie la loi du profit au détriment de la satisfaction des hommes.
Ce mercredi 15 mars il y avait encore du monde devant la Bourse du Travail. Mais c’est vrai qu’on ne peut pas tenir à tour, grèves, rassemblements, manifestations, retraites aux flambeaux, distribution de tracts… Bref, on ne chôme pas !
Nous avons écouté les interventions des représentants syndicaux avant le départ du cortège. En queue plusieurs véhicules d’EDF ou ce que cette entreprise nationalisée est devenue, donnaient de la vois. Enfin, plus exactement du klaxon !
Il y a toujours des affichettes pertinentes. Celle-ci par exemple demande à ce qu’aucune voix ne se reporte sur des élus qui voteront la réfore Macron. Elle est renforcée par un ancien ministre qui dit que cela vaut aussi pour les grands électeurs cependant qu’une banderole souligne qu’il y a des partis politiques qui soutiennent les revendications syndicales.
Dans le même est mis en cause « le larbin des USA et de l’UE, responsable de la pauvreté et de la guerre. Bien que cela ne soit pas très lisible sur ma photo j’ai tenu à la mettre. C’est qu’à mo avis on ne fait pas assez le lien entre le capitalisme et la guerre. Pourtant la situation en Ukraine est on ne peut plus éloquente !
Le féminisme est présent avec les Rosies qui affichent l’exigence d’égalité hommes- femmes. Il y a là de quoi trouer de quoi financer les caisses de retraite plutôt que de confier leur gestion à des organismes financiers privés. Comme l’indique une des affichettes « Quand tout sera privé on sera privé de tout ». Ce que dénonce en écho u retraite en colère qui réclame la solidarité
Encore une vue d’une escouade de militants de la FSU avec leurs drapeaux et la file assez impressionnante des véhicules d’Engie et se sera tout pour aujourd’hui.
Oui, il a pris connaissance de la formule qui circule et selon laquelle « Il y a pire que le bruit des bottes, c’est le silence des pantoufles ». La phrase aurait été prononcée par un nommé Max Frisch lors de la nomination d’Hitler à la fonction de Chancelier d’Allemagne en 1933.
Elle faisait référence à la passivité des citoyens allemands devant l’arrivée au pouvoir du parti nazi dont on a pu mesurer par la suite la violence. Violence contre la démocratie, le syndicalisme, les forces de progrès et débouchant finalement sur la Seconde guerre mondiale avec son cortège d’atrocités.
Ceci étant, tout en dénonçant la passivité de certains devant ce que nous supportons, tant au niveau de la politique antisociale que nous subissons et les risques d’extension à la planète entière du conflit en Ukraine, on ne peut qu’être inquiets face à la montée de l’extrême droite en France, en Europe et dans le monde. La formulation est pour le moins maladroite !
Avec en plus l’idée que l’organisation de l’action contre les effets dévastateurs d’une politique au service de l’argent oblige à prendre des dispositions qui n’ont rien de serein. Eh oui,, multiplier les initiatives, grèves, rassemblements, manifestations… n’est pas de tout repos.
Mais bon on n’a pas le choix il faut bien porter la lutte à hauteur des exigences. D’ailleurs à propos de bottes, Mouch cite volontiers « Le chat potté ». Sans se laisser aller à invoquer un sauveur suprême, il faut reconnaître que l’animal a de l’assurance et de l’efficacité. Il faut dire qu’il a derrière lui la masse des matous qui n‘en peuvent plus de ce qu’ils vivent..
On ne serait pas surpris que ce « Chat potté » soit comme lui membre du PCF, le Parti Communiste Félin. Il serait également adhérent d’un des syndicats qui animent l’action sociale pour les revendications, notamment sur les retraites, qui fait la une de l’actualité.
Nous en sommes là de nos réflexions à partir d’une phrase qui aurait été prononcée il y a 80 ans.
L’auteur
Ouf, ça y est j’ai terminé la lecture de ce livre d’Anne Nivat. Il est copieux, 363 pages ! Un travail de sociologue ai-je jugé. L’auteur n’a pas ménagé sa peine. Elle a interviewé des jeunes, des moins jeunes, des néo-ruraux, des paysans, des précaires, des gens qui ont la tête hors de l’eau, des élus… Bref c’est une panoplie du monde d’aujourd’hui.
Elle aborde de multiples problèmes, écologie, scolarité, toxicomanie, précarité, revenus, perspectives, immobilier, Covid… On côtoie ceux qui sont au chômage, ceux qui sont en formation, en reconversion, qui touchent le RSA ou guère plus… Il y a une étude assez détaillé des personnes en fin de vie.
Ah l’intention de vote est l’objet de questions de la journaliste. Le recours à l’abstention semble dominant. Il y a ceux qui votent RN, ceux qui ne vont aux urnes que pour les municipales. Un jugement négatif semble se dessiner sur Macron. Il ne semble pas s’accompagner d’une prise de conscience qui mettrait en cause la logique du système.
Après Fégréac en Loire Atlantique notre reporter nous amène à Andernos-les-Bains en Gironde et se termine à Châlons-en-Champagne. Il y a quelques variantes mais la crise socio-économique est générale. Dans son épilogue l’auteur évoque le manque de confiance. C’est qu’au vu de l’impuissance à satisfaire les besoins recensés effectivement la confiance s’amenuise.
Et ce n’est pas le club d’échecs de Châlons-en-Champagne qui va résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Il me semble qu’on ne peut pas faire l’impasse au terme du constat accablant qui a été fait sur l’exigence d’une rupture claire et décisive avec un état de fait social, fruit du mécanisme de profit, totalement impuissant à apporter une solution..
Il y a là une dimension à prendre en compte en l’absence de laquelle on va continuer à tourner en rond avec les conséquences gravissimes que constituent les menaces d’arrivée au pouvoir de l’extrême droite ou de l’extension à la planète entière du conflit en Ukraine.
Noureddine a donne deux titres au dernier diaporama qu’il nous a envoyé. Il nous a raconté qu’ayant oublié une lampe torche lors de sa précédente visite des khalouas, ces endroits sombres favorables à une retraite spirituelle, celle-ci a été trouvée par le responsable de la zaouia du secteur. Il est donc parti la récupérer et cela nous a valu de nouvelles photos. Voici le lien permettant de les visionner :
http://steppe.doomby.com/pages/content/l-appel-mystique.html
Pour commencer nous avons une vue de la kouba d’un saint local. Il s’appelle Sis el Hadj Cheikh et c’était le père de l’actuel maître de l’école coranique. A côté c’est la tombe de son épouse, plus modeste. « Mais voit-on que le somme en perde de son prix ? » interroge une fable de La Fontaine.
On verra plus loin le même mausolée avec devant Mohamed, l’arrière-petit-fils du saint qui repose ici. Eh ou, la vie continue, ce que confirme ce nouveau né, en l’occurrence un agneau.
Naturellement, mais c’est immanquable, il y a aussi la classique scène du thé. Et peu après une photo que Noureddine appelle « Sourires croisés » ce qui correspond à une juste vision du sujet !
Ah voici un visiteur qui vient demander la baraka au cheikh. Eh non, on ne connaît pas le résultat de sa démarche !
Il y a un épisode qui rend compte des adieux que se font les gens de la zaouia et notre photographe. Ah, avant de finir son diaporama voici une herbe qui est bien verte dans son environnement. Les extrémités de ses feuilles ont dessiné des arcs de cercle sur le sable.
Ne reste plus qu’à choisir parmi les vues du marabout au coucher de soleil celle qui nous parait la mieux réussie.
C’est le titre du film documentaire qui était diffusé ce dimanche 12 mars sur France 5. Un film réalisé par Solène Chalvon-Fioriti qui décrit ce que nous pouvions penser de ce que vivent les femmes en Afghanistan avec le retour au pouvoir des Talibans le 15 août 2021.
Une situation difficile qui existait avant les Talibans et qui était due à la dimension rurale du pays, à ses traditions médiévales que maintiennent une certaine forme de la religion musulmane. Ce n’est pas la joie d’être une femme en Afghanistan.
De ce point de vue le film illustre par de nombreux exemples le sort qui est réservé aux Afghanes. Privation de travail, d’école, dépendance totale des hommes, qu’il s’agisse du mari, du père, d’un frère ou d’un oncle. Beaucoup sont réduites au confinement. En fait c’est tout un système qui est en cause puisque les belles-mères exercent aussi leur domination sur leurs brus.
On a quelques images d’une période ancienne où elles avaient plus de liberté. Encore qu’il s’agissait de citadines. Dans la campagne on devait en être toujours au Moyen Age !
Il y a eu la guerre avec l’arrivée des Soviétiques. Eh non, ils ne pouvaient pas apporter le bonheur aux femmes afghanes, ce n’est pas la force militaire qui pouvait résoudre le problème et le mode de vie, fut-il ancestral, ne pouvait évoluer par ce biais.
Une guerre qui a repris après la victoire des Moudjahiddines sur les troupes russes en 1989 et qui a vu l’affrontement des Talibans contre une coalition dirigée par les USA. Même scénario qu’avec les Soviétiques, renforcement de l’opposition armée sur fond de corruption et de rivalité des différentes factions afghanes.
La vérité sort de la bouche des enfants dit-on. «Les enfants ont peur des talibans, les adultes, les animaux et même les bébés ont peur d’eux», confie Wawrina, 8 ans, dont la maman est la traductrice de Solène Chalvon-Fioriti. Il y a des fillettes vendues par leur mère, la famine menace des familles. L’adultère commis par une femme est dans les faits passible de lapidation ! La police des mœurs est dans le même registre qu’en Iran. La justice est réduite à la charia qui n’est pas pire que celle, tribale, qui est appliquée dans les campagnes.
Le débat qui a suivi n’a pas clairement donné d’espoir même si des femmes font preuve de courage et prennent des risques face aux Talibans. Là-bas, plus encore que chez nous, on n’est pas sortis de l’auberge ! Les attentats meurtriers ont d’ailleurs repris, les Talibans n’assurent pas plus la sécurité que leurs prédécesseurs et se pose une question : les divisions qui sont apparues récemment en leur sein peuvent-elles offrir une perspective ? Révélateur, un million d’Afghans ont quitté leur pays !
Oui c’est l’anniversaire de son maitre. Et comme chaque année pour le 12 mars il est occupé à organiser une petite fête. Ça devient de plus en plus compliqué. C’est qu’il faut chaque année une bougie de plus.
Et à Clermont-l’Hérault comme ailleurs elles se font rares. Avec la position de certains antinucléaires la production électrique n’est plus assurée correctement. Aussi c’est la ruée vers les marchands de bougies. Conséquences de la loi de l’offre er de la demande, les prix explosent.
Cela s’ajoute aux difficultés à s’approvisionner en farine qui résultent de la guerre en Ukraine. Oui on sait que ce pays est en quelque sorte le grenier à blé du monde. La pénurie en matière de céréales hypothèque sérieusement la confection d’une galette.
Ne parlons pas bien sûr du coût de l’énergie nécessaire à la cuisson, sans compter la question de la livraison de gaz russe, impactée par le conflit aux portes de l’Europe ! Non, décidément Le Pèque est aux abois !
D’autant que les problèmes quotidiens continuent. On se rappelle qu’il y a peu ils avaient, au cours d’une promenade de santé avec Sam, entendu des bruits de bottes. Eh bien il a appris depuis qu’il y a pire que le bruit des bottes, c’est le silence des pantoufles !
Il est en train de réfléchir à cet aspect de ce qui se passe autour de nous. Et ce alors qu’il est occupé à peaufiner le texte de la pétition qu’il doit présenter aux internautes afin d’obtenir un bureau à l’hôtel de ville de Béziers. Cela lui est nécessaire pour la liaison entre la dimension locale et la politique nationale.
Ah, il a reçu le soutien de Mouch, le chat de Palavas-les-Flots, adhérent du PCF (Parti Communiste Félin,) ainsi que d’une dame de Chaussin dans le Jura, qui a été maire de la commune. Cela l’a conforté et il a des espoirs de voir aboutie la revendication qu’il présente.
Ce sera sans commentaire sinon celui selon lequel les journalistes font correctement leur travail.
Une vue de Saint-Maixent-l’Ecole
J’ai poursuivi la lecture du livre d’Anne Nivat. Elle a été en reportage à Saint-Maixent-l’Ecole. Nous sommes dans les Deux-Sèvres et confrontés aux problèmes écologiques. Le Marais poitevin ne manque pas d’eau avec les crues des fleuves et des rivières. Mais les habitants oui avec les céréaliers qui pompent dans les nappes phréatiques pour arroser leurs cultures manquent d’eau potable. Il y a aussi la question des « bassines » dont on a parlé récemment.
La députée de la circonscription est Delphine Batho, élue Génération Ecologie. C’est aussi l’étiquette de Stéphane Baudry le nouveau maire de Saint-Maixent-l’Ecole. Ce chapitre débute avec Philippe Gautier, président de la société de pêche sportive qui a vu se réduire de manière spectaculaire le nombre d’adhérents.
Il y a au bord de la Sèvre de nouveaux arrivants qui essaient de trouver un créneau dans diverses activités, telle la restauration, le domaine artistique ou la culture des champignons, et celle en aquaponie… Bon courage ! On développe l’utilisation de matériel collectif dans différents secteurs, machines à bois, pour le métal, métiers à tisser, outils pour l’informatique… Le vocable de « tiers lieu » est cité.
Saint-Maixent-l’Ecole est comme son nom l’indique, pour son centre de formation militaire. Entre 2 500 et 3 000 futurs sous-officiers y sont accueillis en permanence. Une situation qui génère des réflexions sur les pratiques de l’armée. Le club de rugby dépend de l’école militaire.
Anne Nivat évoque les questions liées à la santé. Le nombre de médecins traitants est nettement insuffisant et on ne sait pas de quoi demain sera fait. Pour l’heure fonctionne un cabinet de quatre docteurs.
En maternelle Séverine a un profil écolo dans son activité. Il y a un jardin qui jouxte l’école et les enfants bénéficient des ressources qu’offre la nature pour mieux apprendre. Il y a cependant à gérer les conséquences de la dégradation sociale que vivent les familles.
La journaliste se rend ensuite à Fégréac, une commune de Loire atlantique. Elle y est reçue par Catherine et Claude qui élèvent des porcs. Mais je n’ai pour l’instant qu’abordé ce nouveau chapitre.
Ils contestent un podcast de Philippe Collin, homme de radio qui a déclaré que Jean-Marie Le Pen n’avait pas torturé en Algérie. Je ne suis évidemment pas compétent, ni dans le domaine historique, ni dans celui du journalisme pour me prononcer de manière qualifiée sur le sujet.
Il est toutefois certain que pendant la guerre d’Algérie chacun faisait à peu près ce qu’il voulait quand il s’agissait de répression. On ne demandait de comptes à personne. Et la torture faisait partie du paysage et était en général acceptée, que ce soit par l’institution militaire ou par l’autorité civile dont en principe elle dépendait.
D’ailleurs Jean-Marie Le Pen a estimé que cette pratique était nécessaire. Le reste, comme il l’a dit à propos des chambres à gaz ou des fours crématoires, « C’est un détail ».
Branle-bas de combat chez les spécialistes. S’expriment sur ce podcast Sylvie Thénaut qui estime que le correctif apporté par Philippe Collin n’est pas suffisant. Elle emploie le terme de « rustine » utilisé par les journalistes. Benjamin Stora juge qu’il n’y a pas de preuve écrite étayant la pratique de la torture par Jean-Marie Le Pen mais souligne qu’il a été débouté lors des procès en diffamation qu’il a engagés. Alain Ruscio reste ferme avec le dictionnaire de la guerre d’Algérie qui doit sortir le 16 mars…
Pour ce qui nous concerne nous sommes convaincus que le colonialisme était cause d’injustices flagrantes et la guerre menée par la France pour le perpétuer source de souffrances, pour le peuple algérien d’abord, pour les appelés du contingent qui ont eu le malheur d’avoir 20 ans à cette époque. La crise socio-économique insupportable que nous vivons a pour effet de faire renaitre une idéologie raciste et xénophobe qui reprend ce qui avait cours au temps de l’empire colonial qu’avait édifié la République !
C’est ce qui nous parait l’essentiel dans le débat qui s’est ouvert suite au podcast de Philippe Collin.