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Et si le temps...

...m'était conté, il prendrait l'arc en ciel de mes humeurs, danserait sur le fil de mes pensées et se briserait sur mes envies.

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Date de création : 08.05.2011
Dernière mise à jour : 03.08.2019
175 articles


Clara, le temps et l'autre.

Publié le 01/04/2012 à 22:31 par eve-lisa Tags : pensées

Clara avait toujours beaucoup de mal à gérer le temps. Il lui courait après elle s'en défendait.

Elle aimait le prendre ce temps qui ne pensait qu'à lui échapper. Elle paressait en pensées et lui, il passait la laissant inquiète à mesure qu'il se défilait.

Elle s'agaçait des heures puis des minutes qui s'obstinaient à glisser, le rendez-vous approchait.

Elle songeait qu'il était plus que temps mais n'arrivait pas à s' y résoudre, il lui coulait entre les draps, elle s'imaginait le dompter, elle réussit juste à le charmer.

Elle quitta son lit , un bip en mélodie lui rappela l'impatience des maîtrises temporelles, elle était confuse, ce temps qu'elle avait laissé s'étirer en pur moment.

Hors du temps, esquisse d'une liberté approchée, d'un mouvement arrêté. Un défi qu'elle s'accordait, plus souvent qu'elle ne le contrôlait.

Peut être vouloir ne pas se partager .

Clara et les sentiments

Publié le 24/03/2012 à 12:23 par eve-lisa Tags : fleur chien monde homme amour coeur fond vie sourire rose mer hiver pensées chiens oiseaux

En ce moment comme chaque matin, Clara se levait le coeur en vrac, qu'allait-elle sortir de son chapeau en se regardant dans le miroir ?

Toujours les démons la pénétraient dans ce lieu intimiste du p'tit matin entre l'eau et la crème pour adoucir le cours de la vie qui s'écoule tel le sablier. Elle le retournait sans cesse celui-là, il finirait par casser, un de ces matins troubles.

Les pensées l'assaillaient, une vraie autoroute des idées mal abouties, télécospées par des ressentis, tous plus stériles qu'une flaque de sang sur le bitum.

Elle savait pas cette relation débutante , ses démons dormants ressurgissaient, tirant à bout portant de simiesques orgies neurales.

Elle rêvait de chants d'oiseaux ensoleillés sur bord de mer à perte d'idées. Ses démons allaient ils faire la guerre aux siens ou s'accorder ? Elle reniflait le manque d'assurance de part et d'autre, des chiens, pas en faïence, tout en méfiance de l'apprentissage de l'autre.

Le peu d'amour qu'il s'octroyait, comment pourrait-il combler son manque abyssal ? 

Elle avait toujours cultivé les dépendances, une rassurance qui la maintenait dans l'enfance qu'elle aurait voulu avoir. Elle se construisait un rêve et bizarrement trouvait un public qu'elle subjuguait jusqu'à ce qu'il la lasse, les démons toujours plus forts . L'insécurité !

Une culture névrotique sur fond de narcissisme blessé, un vrai massacre. Le champ miné laissait place à des ruines sur lesquelles elle trônait en maîtresse des lieux, personne n'osant lui contester cette suprématie. Engrenage !

Elle songea ...Il lui ressemblait tellement, un frère même pas jumeau, dommage, plus de questionnement alors. Avait elle besoin de toutes ces images inversées ? Miroir ! 

Elle se voyait à travers ses errances, ça la ramenait à sa réalité, celle qu'elle s'amusait à transcender, à magnifier comme une poupée imaginée, parée en princesse, qu'elle se plaisait à devenir. Puéril !

Oui frère de coeur sûrement... pensa t-elle allongée sur le lit de ses espérances. Elle avait laissé tellement d'histoires en friche, comme des plants abandonnés sur lesquels elle jetait un oeil réprobateur qui disait - tu vois bien! ça n'a rien donné ! Risible !  

Clara accrocha son plus beau sourire sur ses atours menteurs et sortit, rose ! un printemps sur l'hiver, une journée singulière.

Dualité

Publié le 16/03/2012 à 00:23 par eve-lisa Tags : nuit monde

Circonvolutions chimériques pour émoi pas banal, en trompe l'oeil d'une fenêtre plongeante, vue sur cour.

Vacillement de la lumière douceatre des vies d'en face, un moment idéal.

 La lune au zénith habille les corps bleutés, magnifiés, telle une déesse les couve.

La duperie des sentiments prolongée par l'abîme de nos vies, où ne se rejoignent que les corps perdus.

Extase des mots pendus au ciel de l' autre, étoiles vrillées au bord des lèvres éclatantes de bulles cristallines retombées sur la peau satin.

Plaisirs malins sur des nons sens que je devine, je m' assassine au suc de tes envies, démiurge de mes démons, je m'affaiblis.

Tiraillements des instants qui ne durent qu'un espace, en vase clos du monde qui gronde ailleurs, là, à nos pieds.

Descente dans l'enfer des troubles-sentiments, perte de l'autre encore plus oppressante, minute d'avant idéalisée. Un blasphème amoureux.

 

 

Miroir

Publié le 26/02/2012 à 00:33 par eve-lisa Tags : image centerblog chien pensées animal horreur

 

http://www.esraonline.com/index.php?pagination=view_article&id=1043

 

 

Ne reste que l'eau, la terre noyée sous l 'avalanche noirâtre du geyser encore brûlant.

Il est le seul survivant de ce chaos, gisant sur la colline, face à cet arbre calciné, le chien couché à ses pieds.

Que peut il bien m'arriver de pire maintenant ?

L'horreur passée, les pensées reprennent leur suprématie, l'effroi le glace sous cette chaleur torride s'élevant du magma encore bouillonnant.

Je suis seul et j'ai peur pensa t'il.

Juste avant, je me trouvais dans la multitude et j'avais peur.

Il comprit tout à coup que son esprit l'avait dupé, qu'il suffisait de le tromper à son tour.

Il se leva, fixa le rayon de lumière traversant le ciel moiré, donna une tape amicale à l'animal, regarda autour de lui et se dit j'ai tout à refaire.

Il était convaincu , son esprit le fût aussi...

Bateau ivre

Publié le 25/02/2012 à 15:09 par eve-lisa Tags : poème nuit sourire

Rimbaud

                                       .../...

Bénin, bénigne, béni.
Corps avili, mortel, morbide, sordide.
En Finir, partir et enfin mourir.

Tu flipes comme une malade, marmelade de tripes, tête éclatée.
Pas encore fini d'en voir, des véroleuses et des biens mûres.

Elles surgissent au coin de la nuit et plaquent leurs masques clownesques contre ta face vulnérable. T'es coincée, tire toi.

Trop tard, manqué, marquée. Avance encore, toujours.
Elles finiront par se lasser de ton sang, pour un plus frais, plus rouge, plus clair, tout vierge de leurs salissures, tout innocent de leurs turpitudes.

Ton corps est encore lourd mais ta tête commence à flotter.
Laisse la voguer à sa place, elle l'entraînera, lui redonnera vigueur, insufflera un souffle léger.

Pas de drame, juste une répétition, un faux pas, en attendant le final.

Plante un sourire avant l'éternité.

Tes sons

Publié le 23/02/2012 à 18:58 par eve-lisa Tags : moi vie image fleurs fleur centerblog sur coup

 

 Je dors sur les tessons d’un esprit enfiévré.

Ton âme couchée sur mon corps fatigué,  vomit, plaintive, sa sempiternelle logorrhée. Ses miasmes s'écoulent de mon ventre assailli par tes démons déchirés, se vautrent dans les bourbeux méandres de mes espoirs violés.

Je pleure les tessons d’une âme abandonnée.

Mon corps n’est plus que plaies, mon regard ensanglanté jeté sur la parure livide de tes mots. Chaque syllabe est un coup, chaque mot retenu est barbarie, chacun de tes silences me tue.

Je pleure les tessons d’une vie méprisée.

 Tes mots s’éparpillent en pépites de verre, coupantes, m'arrachent des lambeaux à chaque déchirure, tessons sortant de ta bouchcomme des lames à mes larmes en retour.

Mes sanglots ignorés m’ont  profondément entaillée. J’observe avec étonnement couler ainsi mon sang.

Je te hais pour l’amour qui me sangle,  ces coups donnés sur mes lèvres cousues,  ce poing asséné sur ma poitrine nue.

Je crache des tessons de voix inaudibles et douleurs balbutiées. Hébétée je vois une lame signer de rouge le carrelage ; hors de  moi enfin ta douleur…

…Tu t'éveilles parmi ces débris de ma vie. Seulement, et enfin, tu cries.


Du canal à la forêt de bouleaux, les âmes jumelles  d’Eve-Lisa et de Baba, ont verrouillé  leurs douleurs le temps d’un après-midi et apaisées, laissé pleurer leurs plaies.

feat http://babayaga.centerblog.net

 

 naissance d'une éternité retrouvée, étreintes mauves, parfums ennivrants, fleurs crépusculaires sur des blessures amères (je m'égare , nuits glaciales plaquées au sol de la sépulture de mes renoncements) .

 

Songes éclairés

Publié le 21/02/2012 à 00:00 par eve-lisa Tags : anime fleurs belle coeur vie pensées

Aux couleurs du temps qui passe elle s'accroche. Comme la lune parle au soleil, souriant aux étoiles puis s'étiolant chaque matin. Se berce.

Elle brode toutes ses histoires ,  point de croix vers le meilleur d'elle même .

Des mots comme des étoiles filantes en bord de lèvres, le charme des jours inexistants,  traînant dans son imaginaire.

Le rêve d'un nomand's land, emportée, aspirée par une volonté échappée.

Passe le temps, ne lui reste que le souvenir,  belle marge en chienne de garde.

Cruelle. Une fleur en plein coeur de l'autre, égratignure des sentiments retrouvés pour un bonheur perdu, pénombre des inconscients réconciliés.

Dilemne des pensées, comme autant de fleurs coupées, couchée dans le soleil de l'oeil de l'autre.

Une larme pleure dans la tête de celui qui l' anime, patine des ans éclaboussée par la lie de vies déchirées .

Une vie pour des songes en formede coeur.

en écoutant Gréco

Publié le 18/02/2012 à 11:40 par eve-lisa

j'ai pensé à Ferré

à ceux qui

Publié le 04/02/2012 à 18:51 par eve-lisa Tags : centerblog histoire image

 

Ceux là même qui vont prendre l'autre comme cible de leur incapacité à exister.

Ceux là même qu'on délaisse, faute de ne voir dans leurs yeux que la haine.

Ceux là qui foutent des coups pied à la Lune histoire de la décrocher.

Jamais vu un soleil dans l'oeil de celui qu'on noircit.

l'importance...

Publié le 04/02/2012 à 09:45 par eve-lisa Tags : jeux coeur pensée vie

....que l'on s'accorde ou que l'on accorde à l'autre.

Rester planqué ou en pleine lumière, du choix dépend...

Entr'ouvrir un coin de rideau pour respirer, bien en retrait, pour mieux observer les autres, ou se prendre les émotions en direct, sans artifice pare-coeur.

C'est selon les jeux de la vie qui perdent en gaillardise, quand les années érodent la pensée même des émois.

Perte de spontanéité pour toujours plus de conditions,

De plus en plus, selon que....