Date de création : 17.01.2009
Dernière mise à jour :
31.08.2022
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Les compositions du groupe sont dans la plus pure lignée du blues et du rock 'n' roll : mesure binaire (très appuyée chez AC/DC), gamme pentatonique (utilisée notamment[31] en blues) et solo de guitare.
Les guitares saturées (le son Marshall), la voix grinçante et la hargne des morceaux rangent AC/DC dans la catégorie hard rock.
La musique d'AC/DC est donc encore à cet égard empreinte de blues aussi bien dans les solos (Touch Too Much, ...) que dans les riffs (The Jack, Stiff Upper Lip, ...).
La plupart du temps la musique et les textes d'AC/DC sont basés sur le rock comme sur l'album Let There Be Rock (Let There Be Rock, Bad Boy Boogie, Whole Lotta Rosie) ou Dirty Deeds Done Dirt Cheap.
La palette d'accords employée par les frères Young est assez simple, les accords de Mi5, La5, Si5, Ré5 revenant le plus souvent (excepté dans certains titres de l'album Ballbreaker et dans The Razors Edge).
La discographie d'AC/DC est aussi particulièrement homogène au niveau du style. La musique du groupe a évolué depuis sa formation, mais son orientation est restée la même. Leurs deux succès majeurs resteront Highway to Hell pour la période Bon Scott et Back in Black sous Brian Johnson.
On a parfois aussi qualifié la musique d'AC/DC de heavy metal mais cette classification est sujette à controverse et à malentendu. Pour certains auteurs, il s'agit de heavy metal, tandis que d'autres nient catégoriquement cette classification.
Le DJ et chroniqueur Ian Christe, dans son livre Sound of the beast : l'histoire définitive du Heavy Metal, parle d'AC/DC comme d'un groupe de heavy metal et considère Back in Black comme l'un des cinq meilleurs albums de heavy metal au monde. Également, L'histoire illustrée du rock & roll par le magazine Rolling Stone classe AC/DC dans le heavy metal [réf. nécessaire].
En revanche, pour l'historien du rock Clinton Walker: « Dire d'AC/DC qu'ils étaient un groupe de heavy metal dans les années 1970 est aussi faux que de dire qu'ils le sont aujourd'hui. C'est un groupe de rock 'n' roll qui est juste assez heavy[32] pour le metal. »[réf. nécessaire] De leurs côtés, L'encyclopédie de toutes les musiques de Paul Du Noyer[33] et celle du Metal de Garry Sharpe-Young[34] stipulent que AC/DC ne joue pas du heavy metal mais du hard rock. Garry Sharpe-Young ajoute que le groupe lui-même rejette l'étiquette de heavy metal[34]. Le musicologue américain Robert Walser cite également Angus Young à ce sujet: « Je déteste ce terme heavy metal »[35]
Cette apparente contradiction s'explique principalement par le fait que le terme heavy metal peut être employé dans plusieurs sens distincts qui peuvent entraîner un certain nombre de confusions chez les fans, voire chez les chroniqueurs. Comme l'explique le Dictionnaire du rock de A à L[36], le terme « heavy metal », dans son sens originel, peut être employé comme un synonyme de hard rock, (c'est le sens dans lequel il est le plus souvent employé aux États-Unis par exemple[36]), mais l'emploi du terme a évolué au cours des années 1980 et est aussi souvent employé pour se référer à un autre genre plus incisif qui s'est éloigné du hard rock à la fin des années 1970[36] (à savoir le heavy metal traditionnel). D'où le malentendu constant à ce sujet.
Si on emploie le terme dans le sens originel des années 1970, en effet AC/DC peut être considéré comme du heavy metal. Mais si on emploie le terme dans l'autre sens qui se réfère plutôt à des groupes plus incisifs comme Judas Priest, Black Sabbath ou Accept, alors AC/DC ne peut être considéré comme du heavy metal à proprement parler, même pour des albums comme The Razors Edge. Le heavy metal entendu dans ce sens se caractérise par une distanciation des racines blues[36],[34], pour privilégier certaines harmonies plus froides de la modalité diatonique. Or la musique d'AC/DC au contraire reste proche de la structure commune au blues et au rock[37].
C'est donc ici un malentendu sur la terminologie qui explique le désaccord apparent entre les différents spécialistes.
On peut remarquer que le son d'AC/DC a évolué au fil des années. On distingue trois périodes majeures :
Tout au long des années 1980 et jusqu'en 1992, on peut remarquer dans les albums une nette évolution, allant d'un son que l'on qualifierait aujourd'hui de classic rock vers un son plus heavy metal. Concrètement, en studio, AC/DC expérimente, tout comme les autres groupes les nouveaux effets (cela reste quand même discret). Les niveaux de distortion deviennent plus importants. A cette époque, Angus et Malcolm utilisaient sûrement divers overdrives et préamplis sur leurs Marshall. La plus grosse étape fut franchie avec l'utilisation de têtes d'amplis Mesa Boogie pour l'album The Razors Edge et pour l'album Live qui a suivi. Ce dernier est magistral, l'amplification utilisée donne incontestablement un son heavy metal et les effets sont omniprésents mais cela est parfaitement exploité par les deux frères qui en profitent pour améliorer la technicité de leur jeu. Cela est en partie la raison du retour en force d'AC/DC à la fin des années 1980 après une période de déclin, en plus de compositions qui franchissent un pas considérable depuis des albums tels que Fly on the Wall et Flick of the Switch. L'album Ballbreaker ne fera pas non plus dans la dentelle, à la grande joie des fans. Le son reste à peu près le même que pour le précédent album studio. La transition se fera plutôt pendant la tournée avec un retour assez surprenant vers un son plus blues rock, comme on peut le remarquer sur la vidéo du concert No Bull.
En réalité, le hard rock ne fait plus recette. C'est l'époque des "guitar heroes", du shred, de l'explosion du heavy metal. Le seul moyen pour le groupe de continuer à innover sans faire du thrash metal semble être alors un retour à un son blues rock. Stiff Upper Lip se comprend dans cet esprit. Le son se rapproche définitivement du blues, une sorte de retour aux sources. Malgré le fait que l'âge du groupe se fasse ressentir tout au long de l'album, les morceaux restent tous plus ou moins simples et efficaces.
En plus d'être l'un des groupes les plus connus du monde, AC/DC fait partie des groupes qui ont le plus d'influence. Parmi les groupes qui sont clairement influencé par AC/DC, on peut trouver Cinderella[38], Britny Fox[39], Kix[40], Jackyl[41], Dirty Looks[42], The Cult[43], Guns N' Roses[44], Megadeth[45], Rose Tattoo[46], Accept[47], Heaven, Helix[48], Quiet Riot, Warrant, Fastway, Poison[49], Great White[50], Motley Crue[51], D-A-D[52], Johnny Crash, Twisted Sister[53], Dangerous Toys, Slaughter, Nazareth, Kiss[54], Whitesnake[55], Screaming Jets, Vinnie Vincent Invasion, Smashed Gladys, Steelheart, Sleeze Beez[56], et plus récemment Jet[57], Tokyo Dragons[58], The Darkness[59], Broken Teeth, Danko Jones[60], Big Cock[61] et bien d'autres. D'autres groupes sont même considérés par certains comme des "clones" d'AC/DC, par exemple AB/CD[62] (qui est en quelque sorte une parodie d'AC/DC), Krokus[63], Rhino Bucket[64],[65] (qui comporte l'ancien batteur d'AC/DC Simon Wright), Boned[66] et Airbourne[67].
Les frères Young utilisent principalement des Marshall JTM 45 en studio et des Marshall SLP 1959 100W en concert. Angus Young a toujours été fidèle à la Gibson SG, bien qu'il en utilise 25 modèles différents, Malcolm Young, quant à lui utilise la même Gretsch Jet Firebird avec le micro chevalet raccordé directement sur la sortie jack (volume et tonalité déconnectés)
Membres et discographie [modifier]Date | Guitare rythmique | Guitare solo | Chant | Basse | Batterie | Albums et coffrets (les coffrets sont notés en gras) |
---|---|---|---|---|---|---|
1973 | Malcolm Young | Angus Young | Dave Evans | |||
1975 | Bon Scott | High Voltage | ||||
1976 | Mark Evans | Phil Rudd | T.N.T. Dirty Deeds Done Dirt Cheap | |||
1977 | Let There Be Rock | |||||
1978 | Cliff Williams | Powerage If You Want Blood (You've Got It) | ||||
1979 | Highway to Hell | |||||
1980 | Brian Johnson | Back in Black | ||||
1981 | For Those About to Rock We Salute You | |||||
1983 | Flick of the Switch | |||||
1984 | Simon Wright | '74 Jailbreak | ||||
1985 | Fly on the Wall | |||||
1986 | Who Made Who | |||||
1988 | Blow Up Your Video | |||||
1990 | Chris Slade | The Razors Edge | ||||
1992 | Live Live: 2 CD Collector's Edition | |||||
1995 | Phil Rudd | Ballbreaker | ||||
1997 | Bonfire | |||||
2000 | Stiff Upper Lip | |||||
2008 | Black Ice | |||||
2009 | Backtracks |
Mis à part les versions australiennes et le coffret Bonfire, tous les albums sont sortis en version Digipack.
Vidéographie [modifier]Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur AC/DC. |