Date de création : 17.01.2009
Dernière mise à jour :
31.08.2022
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Le Café racer (traduction littérale : coureur de café – également prononcé « caff »), est un type de moto aussi bien qu'un type de motocycliste. Il désigne généralement une moto monoplace au style rétro, possédant un guidon bas, et très peu de carénage.
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Les deux significations prennent leurs racines dans la contreculture britannique des années 1960, dans des groupes tels que the Rockers ou the Ton Up Club, bien que ce mouvement apparait aussi bien en Italie, parmi des fabricants de moto italiens et d'autres pays européens. Les Rockers étaient une contreculture du Rock'n'roll, jeune et indocile, qui a voulu une moto rapide, personnalisée et originale pour voyager de café en café le long des autoroutes nouvellement construite en Angleterre et autour des villes britanniques.
Le but de la plupart d’entre eux était d'être capable d'atteindre 100 milles par heure (soit environ 160km/h, également appelé « the ton ») le long d'un itinéraire où le motard partirait d'un café, roulant jusqu’à un point prédéterminé et revenant en arrière au café de départ avant qu'une chanson ne puisse être jouée sur le juke-box. Ce type de course est également appelé « record-race » . Ces motards ont été associé à la musique Rockabilly et leur image reste aujourd’hui attachée à cette même culture.
Ce mouvement est né dès lors que les motards ont rejeté les motos orientées pour le transport en enlevant toutes les parties inutiles selon eux. Les motos avaient une apparence brute, déshabillée et utilitariste tandis que les moteurs étaient préparé pour atteindre leur puissance maximale.
Parce que la vitesse primait sur le confort, les motos recevaient des selles monoplace et des guidons bas et droits, montés directement sur la fourche, pour un contrôle plus précis mais aussi pour échapper au vent. La moitié ou parfois la totalité des carénages et les réservoirs, faits-main, d'aluminium, étaient fréquemment laissés non peints.
Ces motos étaient fines, légères et maniables. Les machines qui définissent le mieux cette catégorie sont sans doute celles qui mélangent les Norton Motorcycle Company et les Triumph (aussi appelée « Triton »). Elles utilisaient le moteur le plus commun et le plus rapide combiné avec le meilleur cadre de son époque, le cadre Norton Featherbed et le moteur de la Bonneville. Ceux qui avaient moins d'argent pouvaient opter pour un "Tribsa" - moteur de Triumph dans un cadre de BSA.
Le café racer a beaucoup en commun avec la scène chopper ou bobber aux États-Unis et tous deux ont leurs racines avec des vétérans de la seconde guerre mondiale . Tandis que les GIs américains prenaient des motos militaires, Harley Davidson et coupaient tout ce qu’ils jugeaient inutile pour améliorer les performances, les vétérans européens prirent des mesures semblables avec leurs motos.
Tous cherchaient à rendre les motos standard d'usine plus rapides et plus légères, bien que seuls les Européens cherchaient à les rendre plus maniables et rapide. Le facteur distinctif était la différence de nature entre les routes Américaines et le réseau routier Européen, les Américains favorisant un modèle lourd et bas taillé pour le confort linéaire, les Européens préférant une moto plus haute, et plus maniable, adaptée aux routes sinueuses d’Europe.
On doit rappeler que le style café racer s’est construit dans une Europe pauvre, en pleine reconstruction d’après-guerre, et non dans le style « customisation » américain.
Les Café Racers ont été également appelés «Street Fighters» en référence aux avions des vétérans de la seconde guerre mondiale.
La culture Café Racer [modifier]Le terme café racer est toujours utilisé pour décrire les motos et motards d’un certain style. Un café racer est une moto qui a été modifiée pour la vitesse et la maniabilité au détriment du confort.
Aujourd’hui digne de la mention « culture café racer », le terme « Café Racer » existe depuis les années 1950 en référence aux motos utilisées pour les courses anglaises allant d’un café à un autre café ; mais le terme prend aujourd’hui une nouvelle ampleur en regroupant tous les amateurs de motos japonaise, italienne, anglaise allant des années 1950, jusqu’à la fin des années 1970. Le mouvement se distingue ainsi des motards ayant choisis une Harley ou une japonaise moderne.
Ces motard ne suivent pas la mode et la musique du mouvement initial des « Rockers », anciens ou nouveaux, mais s’habille dans un style plus moderne et confortable avec quelques aspects rappelant les « Rockers ». Jeans, veste de moto en cuir noir ou marron, bottes ou chaussures, casque au norme ; les café racer modernes se distinguent ainsi du mouvement de base qui allait jusqu’à dicter les marques à porter ou non. Ils empruntent leur références aux Greaser américains , au rock britannique et au motard moderne, pour créer un style unique à part entière.
L’alcool affectant la conduite, et étant dangereux lorsqu’il est associé à tout sport mécanique ; cela explique le choix des Café Racer qui préféraient s’arrêter pour boire un café plutôt qu’une boisson alcoolisée. Cet aspect oppose radicalement les Café Racer aux Choppers américains, l’alcool étant plutôt accepté dans la culture et l’imaginaire culturel des choppers.
Voir aussi [modifier]Des modèles de moto Café Racer:
D'autres types de motos modifiées:
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Orange County Choppers | |
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Création | 1999 |
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Personnages clés | Paul Teutul senior : fondateur & propriétaire Paul Teutul junior : co-propriétaire |
Siège social | Montgomery (New York) (États-Unis) |
Activité(s) | Constructeur de motos |
Produit(s) | Motocyclettes |
Site Web | http://www.orangecountychoppers.com/ |
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Orange County Choppers est un atelier crée par Paul Teutul senior en 1999 dans la petite ville de Montgomery dans le comté d'Orange (d'où le nom de l'entreprise) dans l'état deNew York et qui a depuis fait sa renommée grâce à la série American Chopper (diffusée sur la chaîne Discovery Channel). Cela a permis à l'atelier d'être reconnu dans tous les États-Unis grâce à leurs motos à thème et autres créations. Il y depuis quelque temps de nombreux produits dérivés des membres de l'équipe (figurines articulées, mugs, stylo, T-shirts,...) qui ont eux aussi contribué à la célébrité de l'atelier.
Personnels [modifier]L'atelier est très prolifique. Il a produit les machines suivantes :
Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Orange County Choppers. |
Le cadre d'un vélo ou d'une moto est un élément assurant la liaison entre les principaux éléments du deux-roues. Globalement, un cadre se compose de trois tubes, formant un triangle dont la pointe serait dirigée vers le bas. Une des pointes supérieures est reliée à la colonne de direction, la pointe inférieure sert d'ancrage au bras oscillant.
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Sur une moto, le cadre fait partie de la partie cycle. Généralement, il est fabriqué en acier ou dans un alliage de chrome-molybdène, il peut être en aluminium sur les motos sportives, ou en fibre de carbone sur les modèles de compétition. Il peut avoir différentes architectures.[1]
Le cadre à berceau est l'évolution du cadre des vélos.
Un cadre simple berceau ne possède qu'un tube qui relie la colonne de direction au support de bras oscillant en passant sous le moteur.
Il est dit interrompu si le tube est fixé sur le moteur.
Il est dit dédoublé s'il se partage en deux sous le moteur.
Un cadre double berceau possède deux tubes reliant la colonne et le support de bras oscillant.
L'archétype du cadre double berceau, est le célèbre cadre dit « Featherbed » (lit de plumes) fabriqué par la marque anglaise Norton à la fin des années cinquante, notamment sur la Manx ou l'Atlas.
Le treillis tubulaire se compose de plusieurs tubes, soudés entre eux pour former des triangles. Le triangle étant quasi indéformable, les cadre treillis sont d'une très grande rigidité.
On trouve ce type de cadre essentiellement sur les Ducati de la production actuelle.
Appelé Deltabox chez Yamaha ou Diamond chez Honda, le cadre périmétrique est celui qui équipe la plupart des sportives actuelles, de la 50 cm³ aux plus grosses cylindrées .
Il entoure le moteur.
Un cadre poutre se compose d'un tube rond ou rectangulaire reliant colonne et bras oscillant et passant au-dessus du moteur.
Le cadre ouvert ne possède pas de tube supérieur. Il est surtout utilisé sur les scooters, pour offrir un espace ouvert, ne nécessitant pas d'enfourcher l'engin pour s'asseoir dessus.
Le cadre omega n'a été que très peu utilisé sur une moto de série. Jusqu'à aujourd'hui, seuls Bimota, sur la Tesi et Yamaha, sur la 1000 GTS ont tenté le pari de commercialiser une moto avec ce type de cadre.
L'intérêt est d'offrir une largeur contenue, une grande rigidité et une centre de gravité abaissé. Néanmoins ce type de cadre s'accompagne d'un système de suspension et de guidage de la roue avant complexe, coûteux à créer.
Notes [modifier]![]() Logo de Harley-Davidson | |
Dates clés | 1903 (Création) |
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Personnages clés | James L. Ziemer, CEO Thomas E. Bergmann, CFO James A. McCaslin, Div. President & Div. COO Donna F. Zarcone, Div. President & Div. COO |
Forme juridique | Société anonyme |
Slogan(s) | « "The Harley-Davidson makes good because it is made good" (Les Harley-Davidson marchent bien car elles sont bien faites") » |
Siège social | Milwaukee (Wisconsin), États-Unis |
Activité(s) | Constructeurs de motos |
Produit(s) | Motocyclettes (317000 unités produites en 2004) |
Filiale(s) | |
Effectif | Environ 9000 (2004) |
Site Web | http://www.harley-davidson.com |
Chiffre d’affaires | 5 015 millions de $ (2004) |
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Harley-Davidson est un fabricant de motocyclettes basé à Milwaukee (Wisconsin), États-Unis. L'entreprise a été fondée en 1903.
Ces motos ont un style, un caractère moteur et une sonorité particulière qui suscitent la fidélité chez les clients de la marque. Les motards qui ne participent pas à ce culte les trouvent dépassées car elles ont souvent un look de machine de collection mais elles sont bien plus modernes qu'on ne le pense.
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L'entreprise Harley-Davidson eut un début modeste en 1903 quand William Harley, alors âgé de 21 ans, et Arthur Davidson (20 ans) construisirent un prototype de bicyclette motorisée dans un garage minuscule.
Dans les deux premières années ils ne produisirent que trois motocyclettes. Le modèle était la « Silent Grey », un monocylindre à soupape d'admission automatique et dépourvue de boîte de vitesses. Puis ils fondèrent officiellement la société le 28 août. Le dessin du cadre fut changé et la production de cette année-là fut de trois engins.
En 1906, elle ouvrit son premier atelier avenue Juneau, qui est toujours le lieu du siège social. La production augmenta régulièrement (la Silent Grey Fellow est vendue 200 $)
En 1907 Walter Davidson devient le premier président de la Harley-Davidson Motor Company. William Harley est nommé ingénieur en chef. Arthur Davidson est en charge de la partie commerciale alors que William Davidson dirige l'atelier. La taille de l'entreprise double. Les actions sont également réparties entre les quatre fondateurs. 18 employés travaillent pour la Motor Co. Elle reçoit sa première commande d'une force de Police.
En 1908, Harley Davidson fait ses débuts en compétition : Walter Davidson, âgé de 32 ans, s'engage pour l'endurance de « New York 's Catskill Mountain » avec sa Silent Grey Fellow personnelle. Il remporte en juin la course avec le score parfait de 1 000 points devant 62 autres participants. Le week-end suivant, Walter gagne un Economic Run à Long Island en parcourant 188 miles avec un gallon d'essence. Suite à ces victoires, les concessionnaires voient les ventes s'envoler. Le monocylindre délivre 4 cv et atteint 45 mph (75 km/h environ).
Bill Harley, de retour de l'université, étudie un moteur plus puissant : au lieu de créer un tout nouveau bloc, il greffe directement sur la Silent Grey Felow un deuxième cylindre. Bill utilise une bielle en fourche qui s'associe dans le même plan à la bielle du monocylindre sur le vilebrequin. Le V Twin Harley est né !
Milwaukee inaugure un système de numérotation faisant de l'année 1904 l'année zéro de la production. Les modèles 1908 sont donc appelés "model 4".
La police de Chicago passe une commande de Harley-Davidson. (Production : 450 exemplaires)
En 1909, Harley Davidson propose à la vente son tout premier bicylindre. Il est déjà en V et calé à 45°. Il produit 7 cv Les soupapes d'admission ne sont plus poussées mais culbutées comme sur le monocylindre. Le V-Twin atteint 60 mph(96 km/h environ). C'est alors la moto la plus rapide du marché. Seulement 27 V-twin trouveront preneur, alors que 1 100 monocylindres sont vendus. Le bicylindre sera retiré de la vente car il n'est pas équipé d'un tendeur de courroie, contrairement au monocylindre. Le tendeur de courroie fait alors office d'embrayage. Privée de cette pièce, la moto est un calvaire : il faut couper le moteur à chaque arrêt puis la redémarrer en pédalant !
En 1910, la Harley-Davidson Motor Company utilise pour la première fois le fameux logo dit "Bar and Shield". Le monocylindre de 492 cm3 produit désormais 4,34 cv sous la dénomination "model 6 ". Cette moto pèse moins de 100 kg.
En 1911, le bicylindre est fiable et utilisable au quotidien. H-D propose désormais des pièces de rechange.
Le succès de l'entreprise commence à attirer l'attention et la concurrence (150 en 1911).
1912 fut une grande année dans l'évolution de la marque : Le modèle X8E de 61 ci est un succès grâce à l'embrayage placé dans le moyeu de la roue arrière par Bill Harley. Il est appelé Free Wheel control. Il est commandé de la main gauche par un imposant levier. Fin 1912, Harley-Davidson propose au choix la courroie en cuir ou une chaîne. Plus de 200 concessionnaires sont répartis dans le pays.
En 1913, l'atelier, devenu une usine mesurait 28 000 m² (300 000 pieds carrés). L'entreprise domine le marché avec une production de 12 904 machines.
En 1917, les États-Unis d'Amérique entrent en guerre. Les forces armées demandent des motos. Elles avaient déjà été utilisées dans des escarmouches avec Pancho Villa mais ce serait le premier conflit avec une utilisation massive, puisque 20 000 machines y seraient affectées.
En 1920, Harley-Davidson était officiellement le plus grand fabricant de motos au monde. Les motos de la marque étaient distribuées dans 67 pays pour un total de 28 189 machines.
En 1921, une Harley-Davidson fut la première à gagner une course à une moyenne supérieure à 160 km/h (100 miles/heure)
Dans les années 1920, plusieurs améliorations furent faites : notamment un frein sur la roue avant en 1928 et la cylindrée augmentée. Le réservoir d'essence en goutte d'eau fut introduit en 1925.
L'une des deux sociétés fabriquant des motos à avoir survécu à la grande dépression fut Harley-Davidson. La société produisit encore de grandes quantités de motos des modèles WLA/WLC, XA, UA, etc. pour les forces armées Américaines et Alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle reprit ensuite la production civile, connaissant aussi des succès en compétition.
Dans les années 1970, Harley-Davidson évolue peu et se cantonne à ses modèles, sans changer de conception durant de nombreuses années. Le coût et le prix deviennent élevés pour des performances qui étaient très inférieures à celles des nouveaux concurrents japonais. Néanmoins, en 1977, Harley-Davidson surprend tout le monde en présentant la 1000 XLCR Cafe Racer. Mais elle n'aura pas le succès attendu.
Quelques années plus tard, la firme récidivera avec le modèle XR 1000, directement dérivé de la compétition, et là encore, se sera l'échec commercial, notamment en raison d'un prix de vente prohibitif pour l'époque, plus de 6000 $.
Parallèlement, Harley-Davidson rachète l'usine italienne Aermacchi et produit des motos de petites cylindrée sous le nom Aermacchi Harley-Davidson.
Au milieu des années 1970, AMF (American Machine & Foundry) acheta la société et augmenta la production mais cette stratégie entraîna une qualité moindre. Les ventes déclinèrent et l'entreprise fut sur le point de faire faillite. Le nom lui-même devint l'objet de moqueries comme à peine capable et le titre goret (hog) devint autant affectueux que péjoratif. AMF vendit l'entreprise à un petit groupe d'investisseurs qui ralentirent la production, introduisirent des techniques de productions innovantes et améliorèrent la qualité. Plutôt que de se battre contre les Japonais sur leur terrain, cette nouvelle direction accentua le côté rétro mais apporta une excellente réputation à la firme.
AMF Harley-Davidson continue de produire ses petites cylindrées dans l'usine Aermacchi. Les locaux et l'outillage sont revendus dans les années 1970 à Claudio Castiglioni, posant la première pierre de ce que deviendra Cagiva.
Une Harley-Davidson devient alors objet de collection qui garde sa valeur si elle est bien entretenue, surtout pour un gros modèle.
La vente d'objets portant le logo et des accords de licence avec des entreprises fabriquant des camions légers à plateau (série F) comme Ford assurent une publicité forte et des revenus intéressants.
Modèles [modifier]Les modèles de châssis sont représentés par une lettre : F pour grosse cylindrée, X pour petite, FL pour grosse avec la fourche Hydraglide et FX pour la petite avec une fourche ordinaire.
La ligne Sportster (qui a débuté en 1957 pour contrer l’offensive anglaise menée principalement par Triumph) : 883, 883 Custom, 1200 Roadster (double disque avant) et 1200 Custom. Ces deux derniers ayant une puissance de 70 ch pour un couple de 109 Nm à 3 300 tr/min. Les modèles 2007 sont à présent équipés d'une injection électronique qui améliore la régularité du couple et la consommation.
La marque Buell a été fondée par un ancien ingénieur de Harley-Davidson, Erik Buell. Elle se distingue par une architecture très sportive, avec amortisseur et échappement sous un moteur de sportster amélioré, notamment par l'adjonction, sur certains modèles (X1), d'une injection électronique, allant de 900 à 1 200 cm³. Le modèle le plus récent XB12S et Ss a une puissance de 100 ch.
Il est à signaler que depuis 2002, les Buell sont équipées de moteurs exclusifs à Buell : un monocylindre de 500 cm³ installés sur le modèle « Blast » et un bicylindre 900cm³ installé sur la XB9. Ce dernier à ensuite été porté à 1200cm³ sur les modèle XB12. Ces moteurs Buell conservent l'architecture originale issue du moteur du sportster mais n'ont plus grand chose de commun avec le sportster dont sont toujours équipées les Harley-Davidson.
Cette marque a été rachetée par Harley-Davidson.
Le moteur classique de la marque est à deux cylindres en V à 45º, avec des soupapes actionnées par poussoirs hydrauliques, tiges et culbuteurs (on parle de bicylindre en V culbuté). Il est protégé par plusieurs brevets et procure un son caractéristique.
Le vilebrequin a un seul maneton, et les deux pistons y sont reliés de façon particulière, une bielle étant à fourche, l'autre classique, ce qui permet aux cylindres d'être parfaitement alignés. L'angle de calage à 45° fait que les pistons n'opèrent pas à intervalles égaux.
Le fonctionnement est le suivant : le premier cylindre brûle son mélange. Puis le mélange de l'autre cylindre s'enflamme à 315° dans le cycle. Ensuite il y a un espace de 405° jusqu'à ce que le premier piston intervienne. Cela donne le son spécial pop-pop...pop-pop...pop-pop, comparable à celui des sabots d’un cheval sur des pavés.Les amateurs appellent ce son "Po-tato-Po-tato".
Avec chaque mouvement de ses pistons, le moteur et le système d'échappement tout entier basculent de l'avant à l'arrière. Toute la moto tremble comme si elle grelottait, au point que la roue avant semble sautiller au ras du sol. Les lourdes pulsations qu'il transmet au pilote au ralenti se transforment en un sourd roulement de tambour à chaque montée de régime. Le tout accompagné d'une sonorité aussi profonde que présente.Cependant, pour améliorer le confort et la fiabilité les moteurs les plus récents sont équipés d'arbres d'équilibrage ou montées sur des silent blocks (système « isolastic » développé par Buell).
En 1994, la société essaya de protéger par un brevet cette mélodie, mais elle échoua dans cette tentative.
La plupart des moteurs ont été surnommés par leurs utilisateurs (appellation officielle entre guillemets) :
Les moteurs de Sportster n'ont pas dérogé à cette règle :
En 2001, Harley-Davidson présente un tout nouveau bloc moteur. C'est toujours un bicylindre en V, mais il est, pour la première fois chez le constructeur de Milwaukee, à refroidissement liquide. D'une cylindrée de 1130 cm³, il est appelé Révolution et conçu en partenariat avec Porsche. La moto qui utilise ce moteur s'appelle la VRSCA V-Rod.
Actuellement, la boîte de vitesses est à 6 rapports sur tous les modèles 2007 à l'exception des modèles Sportster et V-Rod. L'entrainement secondaire se fait par courroie.
Le 100e anniversaire [modifier]En 2003, l'entreprise fêta son 100e anniversaire avec un rassemblement à Milwaukee, qui fut probablement le plus grand au monde. Elle organise également une grande tournée mondiale « The open road tour » dans les villes d'Atlanta, Baltimore, Los Angeles, Toronto, Dallas, Sydney, Tokyo, Barcelone et Hambourg.
Réunion annuelle [modifier]La réunion annuelle la plus célèbre des motards en Harley-Davidson est Sturgis à Sturgis dans le Dakota du Sud. Les clubs de fan de Harley sont présents dans tous les pays du monde et fédérés sous l'appellation H.O.G (Harley Owner's Group), avec environ cent mille membres participants. Le H.O.G est devenu le plus gros club motard au monde avec à ce jour plus d'un million de membres de part le monde.
Évocations [modifier]Chanson de Johnny Hallyday :
Chansons de Serge Gainsbourg :
Chanson de I Am :
Style country, par exemple de Chantal Hamel :
Style metal, comme le groupe Iris :
Neil Young, Unknown legend " She rides in Harley Davidson".
Voir aussi [modifier]Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Harley-Davidson. |