Ouest-FrancePublié le 25/11/2019 à 06h10
Saffré. Les éoliennes leur causent destroubles de santé
Si depuis six ans, près du parc éolien des Quatre-Seigneurs, les bêtes des exploitations souffrent de différentes pathologies, c’est également le cas d’une partie des riverains.
Le docteur Dominique Tripodi, chef du service de Pathologiesprofessionnelles et environnementales au CHU de Nantes, a confirmé qu’il ne s’agit pas d’un effet nocebo. Les troubles sont réels et en rapport avec l’environnement.

Une trentaine d’entre eux s’exprime ouvertement, mais ils sont plus
nombreux à en parler, loin du public. Les riverains du parc éolien
des Quatre-Seigneurs qui compte huit éoliennes réparties entre les
communes de Nozay, Puceul, Saffré et Abbaretz, ont vu leur santé
se détériorer de manière spectaculaire depuis l’arrivée et la mise
en activité du parc
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Les anti éoliens interviennent au salon des maires
Des membres du CA et des représentants d’associations de la FED avec pancartes, slogans et sifflets ont exprimé leur colère au salon des maires qui s'est tenu à la porte de Versailles.
Ils sont intervenus lors de la conférence de marketing des promoteurs éoliens venus faire promotion de leurs machines qui détruisent la France.
Ils ont révélé « la face noire de l’éolien industriel » et encouragé les maires à résister aux de vendeurs de vent qui écument toutes les communes de France.
Vous pouvez voir un extrait de 3 minutes des vidéos qui ont été tournées
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Xavier Bertrand redit «stop aux éoliennes»
à l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron
à Nesle
Le président de la Région, Xavier Bertrand, a remis une pétition à Elisabeth Borne, ministre de la transition écologique. Ce, une petite heure avant l’arrivée d’Emmanuel Macron dans l’est de la Somme, à Nesle.

Venus à Nesle, à la fois en tant que tant que président du directoire de la société de projet du canal Seine-Nord Europe et en tant président de la Région Hauts de-France, pour y signer la convention de financement du canal, Xavier Bertrand a remis à Élisabeth Borne, ministre de la transition écologique, une pétition signée par des opposants au développement des éoliennes. «Nous avons eu 150 réactions, rien que ce matin (vendredi 22 novembre, ndlr), de personnes qui ont entendu Mme Borne dire qu’il reste de la place pour des éoliennes», explique le président de Région.
On le sait,le président des Hauts-de-France est parti dans
une croisade contre l’énergie éoliennedans la région,
estimant qu’on arrive aujourd’hui à saturation.
«Nous sommes disposés ici à remplacer les kilowatts
éoliens prévus par des kilowatts produits avec du
solaire ou de la biomasse, a indiqué Xavier Bertrand à
Élisabeth Borne.Il ne s’agit pas de vagues promesses puisque nous
sommes disposés à délibérer sur le sujet dans le cadre du SRADDET
(Schéma régional d’aménagement et de développement durable du
territoire) ce qui donnera à ces décisions un caractère
contraignant…»
Roman, Times, serif;">Aide à l’investissement dans le solaire et le biogaz…
«Trop c’est trop, nous en sommes à plus de 1000 mats,
c’est autant que partout ailleurs, et les projets
continuent à arriver, a rappelé Xavier Bertrand.Cette nouvelle
donne en matière d’énergie solaire ou de biogaz permettra
d’économiser des terres agricoles et surtout, elle nous évitera d’avoir
à gérer des situations qui se tendent sur le terrain. Il ne faudrait pas
qu’on en arrive un jour à des affrontements entre promoteurs et
riverains…»
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Nos bovins contre l'éolien et ses dérivés
Des plaintes déposées, contre l'éolien
et ses cablesde 20 000 volts

Des vaches perturbées par les lignes électriques des champs d'éoliennes. Certaines en meurent dans l'Ouest de la France. Deux avocats portent plainte et Radio France a enquêté.[Deux avocats disposent de nouveaux éléments qui tendent à incriminer les lignes électriques dans la mort de plus de 300 vaches en Loire-Atlantique]
Deux avocats disposent de nouveaux éléments qui tendent à incriminer les lignes électriques dans la mort de plus de 300 vaches en Loire-Atlantique• Crédits : LOIC VENANCE - AFPDu nouveau dans l'affaire des morts mystérieuses de bovins en Loire Atlantique, où plus de 300 vaches sont mortes à proximité d'un parc d'éoliennes en sept ans. Deux avocats vont porter plainte, selon nos informations. Ils disposent de nouveaux éléments qui tendent à incriminer les lignes électriques.
Si aucune étude n'a jamais établi scientifiquement un lien entre la mort des vaches et la proximité d’équipements électriques, plusieurs agriculteurs ont réussi à démontrer que lorsque le courant a été coupé, leurs vaches se portaient mieux et leur production de lait augmentaient. C'est le cas d'Alain Crouillebois, éleveurs de vaches dans l'Orne, dont le troupeau était malade. Après avoir fait déplacer à ses frais une ligne souterraine de 20 000 volts placée à 20 mètres de ses bâtiments, sa production a augmenté. Même chose pour Didier Potiron, éleveur à Nozay près de Nantes. Il a perdu plus de 300 vaches en sept ans depuis l'installation d'un parc éolien en 2012. Quand les éoliennes ont été en panne pendant quatre jours en mars 2017, sa production, là encore, a augmenté. Les données de son robot de traite en attestent, elles ont fait l'objet d'un étude.
L'avocat de Didier Potiron va porter plainte contre X.
Un autre avocat, maître Lafforgue, va aussi porter plainte pour une douzaine d'autres éleveurs.
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Cordialement
Jean-Louis Butré
Président
Fédération Environnement Durable
http://environnementdurable.net
contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08
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Jean Louis Doucy sur la 5 de bons arguments contre l'éolien
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Pour « sauver la planète », l’industrie tue les campagnes
Durée de lecture : 9 minutes
30 octobre 2019 / Blandine Vue
https://reporterre.net/Pour-sauver-la-planete-l-industrie-tue-les-campagnes
Blandine Vue est docteur ès lettres, diplômée en sciences du langage, lauréate de la Fondation Nicolas Hulot pour ses activités pédagogiques de terrain. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont Histoire des paysages (éd. Errance) et un roman, La Colonie (éditions L’Harmattan).
Au nom de la transition énergétique, les campagnes s’industrialisent à grande vitesse. L’autrice de cette tribune raconte la métamorphose de la Haute-Marne, autrefois vivante et dorénavant colonisée par les éoliennes, les méthaniseurs, les plantations de biomasse

Il est minuit, ma maison vrombit, mon cœur est écrasé, mon crâne résonne. Les fenêtres fermées, les boules Quies ne font qu’empirer les choses. Où aller ? Au fond des bois ? Les infrasons des éoliennes industrielles ne connaissent pas les frontières. Elles sont partout. Mon corps est à bout.
Seules deux vallées ne sont pas encore attaquées à proximité de chez moi. Les mâts des éoliennes et les méthaniseurs poussent aussi vite que tombent les forêts ! Il n’y a plus de refuge. La campagne s’industrialise.
J’ai passé le week-end chez moi, face aux collines, dans mon village de 70 habitants, la maison dans laquelle mes enfants ont grandi, qu’on a restaurée ensemble. J’avais beaucoup à faire, je n’ai rien fait ou presque, je n’ai pas eu besoin de regarder la météo pour savoir d’où venait le vent. Mon corps n’avait qu’une tension, fuir ce lieu inondé par un poison vibratoire. Du sud au nord, en passant par l’ouest, plus de 70 éoliennes industrielles de 150 mètres. À l’Est, six, 183 m de haut, diamètre 150 m, bientôt 29. Partout, des centaines en projet ou prêtes à sortir de terre. Du haut de la colline, j’ai dit adieu aux couchers de soleil il y a neuf ans, et récemment aux levers. Adieu à la nuit pure. Les promenades sur le plateau rendent fou.
Les bois qui n’ont pas encore été rasés sont dépouillés depuis qu’on ne parle plus de forêts, mais de biomasse
À 200 m de la maison, deux fermes, « normales » il y a peu, incarcèrent désormais douze mois sur douze quelques centaines de vaches sous les tôles. Ventilateurs, tanks à lait, robots de traite, engins qui désilent, mélangent, transportent, paillent, distribuent, curent, et retransportent. Les bruits de moteur sont incessants. Vaches à méthane ou vaches à lait, toutes ont le même sort, les riverains aussi !
Marie, une riveraine, est à bout, sur sa petite route de campagne. Sept jours sur sept, les tracteurs passent pour alimenter le méthaniseur voisin en fumier collecté dans un rayon de 60 km, les prés ont été retournés pour planter le maïs qui servira à nourrir le méthaniseur et les vaches prisonnières qui fournissent la manne. La paille aussi voyage. Sous la canicule, les vaches enfermées hurlent, tapent nuit et jour dans la ferraille qui les enferme, l’ensilage pue.
Où aller ? Au fond des bois ? Quels bois ? Ceux qui n’ont pas encore été rasés sont dépouillés depuis qu’on ne parle plus de forêts, mais de biomasse. De mes fenêtres, je vois clair au travers des collines. Plus de sous-bois, des champs de troncs. Le long des chemins, les arbres trop jeunes, condamnés à ne pas devenir des chênes centenaires, s’alignent, en attendant d’être déchiquetés avec beaucoup d’énergie, recollés en pellets, voire transformés en carburant ! Il y a quelque temps, un bûcheron s’inquiétait : « Dans dix ans, il n’y aura plus rien ! » Sur les photos aériennes, une bande boisée au bord des routes, pour tromper le peuple, mais c’est une coquille vide. Dix ans, c’était optimiste. Qui ose encore signer les pétitions contre la déforestation de la forêt amazonienne ? Le poumon vert de la France, ça ne compte pas ?
Officiellement, on n’a plus le droit de retourner les prairies [pas pour leur flore et leur faune, on s’en moque, mais comme pièges à carbone, fixateurs de sol…] Jamais on n’en a retourné autant que depuis les débuts de la « transition énergétique » ! Pour le maïs des méthaniseurs, le colza des carburants… Qui ose encore signer les pétitions contre l’huile de palme ?
« C’est une violence inouïe ! » m’a dit ce citadin reconverti à l’agriculture bio. Pour moi, c’est un viol. Un viol de ce pays qui m’a vue grandir, que mes ancêtres paysans ont soigné, que j’ai parcouru jusque dans ses moindres recoins… Un viol de mon droit au silence, ce bien le plus précieux. Depuis bientôt dix ans, hormis quelques nuits glaciales sans vent, pas une heure sans bourdonnement de moteur ou d’éolienne, dans ma maison dont les murs tremblent de cette maladie galopante.
Je bondis en lisant une phrase de l’association NégaWatt : « Nous avons également de vastes zones peu peuplées qui permettent l’installation [d’éoliennes]. » Ben voyons ! Nos élus comptent aussi remplir ainsi la « diagonale du vide ». Mais le vide n’est pas vide, nous y vivons, la nature y vit. Nous ne sommes pas un territoire à coloniser ! Pour eux, nous sommes une poignée de sauvages qui empêchent l’expansion de projets, qu’ils n’osent plus appeler « progrès », mais ont rebaptisé « transition énergétique », et font passer pour une « reconversion écologique ». Nous préférions être abandonnés : au moins, on nous laissait tranquilles !
On n’a pas le droit d’avouer que quelque chose cloche dans ce qui est présenté comme la seule issue
L’écologie, c’est ce que nous avions, avant. Du silence, de vraies nuits, des forêts gérées avec sagesse en mode cueillette, avec respect pour leurs bêtes, grandes et petites. Celles qui ne peuvent pas fuir crèvent désormais au soleil de vastes étendues rasées, les autres ne savent plus où aller. L’écologie, ce n’est pas ce monde industriel qui se cache derrière des noms aguicheurs.
Ce monde, on nous l’impose sans démocratie, avec le plus profond déni de notre citoyenneté, des enquêtes publiques, qui sont des mascarades, les rares refus préfectoraux étant cassés par les tribunaux administratifs. Les enquêtes surviennent sans annonce claire, il faut surveiller les sites préfectoraux, qui ont changé de page sans l’annoncer clairement, supprimé les dates, lieux, natures d’activité ; certains se retrouvent avec des éoliennes derrière chez eux sans jamais en avoir entendu parler. Lors des plaintes, les promoteurs sont juge et partie, seules leurs conclusions sont retenues. La notion de conflit d’intérêts disparaît, les directives régionales sont piétinées, les lois faites sur mesure pour faciliter l’invasion…
Nous sommes dépossédés de notre territoire, sans droit à la parole, sans droit de nous défendre, la proie de lobbies qui manipulent le pouvoir. On nous accuse de « retarder la transition énergétique » avec nos vaines rébellions ; retarder, c’est tout, on se défend, mais on se fait quand même dévorer ! La démocratie est bafouée.
Ceux qui pleurent à cause du bruit, des acouphènes, du cœur qui s’emballe au rythme des pales osent rarement témoigner. Ils ont honte, ce ne serait pas politiquement correct, il faut accepter de souffrir pour « le bien de la planète ». On n’a pas le droit d’avouer que quelque chose cloche dans ce qui est présenté comme la seule issue. Ils ont peur, aussi. Alors que l’électrosensibilité peine à se faire reconnaître, on se gausse de la sensibilité aux infrasons, trop méconnue, qu’on fait passer pour une maladie psychique.
On assiste à un parfait écocide, discret, se cachant sous de pseudo « bonnes intentions »
« Les opposants retardent la transition énergétique. » Mais qui se penche sur nos vies brisées, nos investissements et nos projets tués ? Les vergers que nous ne plantons plus, la maison devenue invivable et invendable, nos promenades quotidiennes, les circuits de randonnée, le panorama d’une ville touristique… L’âme de nos campagnes, notre silence, notre sommeil, notre santé, notre capacité de concentration et celle des enfants des écoles, notre efficacité au travail, les étoiles, le noir de la nuit, nos forêts, nos prairies, la liberté des vaches, le relief, écrasé, ce qu’on n’a plus la force de faire. Tout est tué brutalement ou à petit feu.
Et les ressources ! Que de pétrole pour nourrir avec l’ensilage et l’enrubanné de l’an dernier des vaches qui il y a peu broutaient dehors, là où on cultive le maïs qu’elles ingurgiteront l’an prochain ; pour ériger ces monstres blancs trois fois plus hauts que nos collines, qui, ici, ne fonctionnent qu’à 18 % de leur capacité, de façon intermittente et aléatoire ; pour couper, transporter, déchiqueter nos trop jeunes arbres, cultiver le maïs et le colza. Pour fuir ! Que de sols détruits ! Nous sommes assez près de notre terre pour constater au quotidien cette tromperie que les citadins ne voient pas !
Si au moins tout cela servait à autre chose qu’engraisser sur nos deniers des lobbies et ceux qui leur ouvrent grand les portes. Nous sommes sacrifiés sur l’autel d’une idéologie capitaliste qui veut vendre les engins nécessaires à son accomplissement. Jamais nous n’avons vu autant de machines, entendu autant de moteurs dans nos campagnes, nos forêts, planer sur nos têtes… La « croissance verte » tue l’idée de décroissance, autant que nos territoires, pour justifier ses objectifs.
On assiste à un parfait écocide, discret, se cachant sous de pseudo « bonnes intentions », ou pire, sous une injonction de « sauver la planète ». Mais on s’est trompé de ministère, la production d’énergie pour le confort humain, ce n’est jamais de l’écologie, c’est de l’industrie !
Comme chaque fois que le vent vient du nord-ouest, ma maison vrombit plus que les autres jours. Mon corps ne sait où aller, je pleure. Dans quelques mois, le vent d’est sera lui aussi un poison. Arrêtez la torture ! Laissez-nous vivre ! VIVRE !
Cordialement
Jean-Louis Butré
Président
Fédération Environnement Durable
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contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08
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Publié le 22 octobre 2019
17 ???? éoliennes prévues dans ces 4 communes :
Laigny , Voulpaix, Haution, la vallée au Blé
Suite au renseignement pris, il est mathématiquement impossible de poser les 17 éoliennes dont certaines se chevaucheraient
Il y à bien 2 projets en cour, mais l'ancien projet accordé en 2013 qui est en court de procédure judiciaire n'a pas été retiré ce qui semble autorisé par la loi, la procédure n'étant pas finie.
Attention deux enquétes sont menées une par la société
:EOLIENNES DE LA VALLEE
Pour 7 éoliennes
Voir ci dessous
Possibilité d'agrandir en faisant Ctrl + roulette
ou un clic sur l'image l'ouvre sur une autre page et re-cliquer pour agrandir

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Et une par la sociéte VALOREM
Pour 10 ? éoliénnes
voir ci dessous

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PUBLIE LE 12 AOUT 2019
L'Union du 9 août 2019 : " Ils en ont marre des éoliennes "
Posted: 10 Aug 2019 07:36 AM PDT
La route droite comme un « I » qui file entre Clermont-les-Fermes et Montigny-le-Franc jouit d’un privilège de moins en moins rare dans l’Aisne. D’un seul coup, le regard embrasse près d’une centaine d’éoliennes, des plus proches aux plus éloignées. Là où Google Street visualisait hier des étendues plates comme la main, les mâts blancs de la transition énergétique ont poussé comme des champignons. Beaucoup trop au goût des associations et collectifs de riverains qui, de l’ouest du département à la Thiérache, tentent de mobiliser les résistances. « Pas facile », constate Élisabeth Gautier, porte-parole de Stop Éolien 02. À Sainte-Preuve, la jolie maison de cette agricultrice retraitée a échappé de peu, en 2017, au point de vue imprenable sur un parc d’éoliennes géantes plantées à flanc de coteaux. « Avec un restaurateur local, on a fait comprendre à l’opérateur (l’Allemand WPD) qu’on avait les moyens de mener une bataille longue et coûteuse. Ils ont fini par renoncer », assure-t-elle.
“ Comment promouvoir le tourisme vert et en même temps développer l’éolien ?”
En revanche, le secteur n’a pas échappé la même année aux 23 mâts de la « Champagne picarde » installés non loin de là par Énergies nouvelles, filiale d’Enedis. « Lors de l’enquête publique, 600 personnes et plusieurs communes s’étaient pourtant prononcées contre mais les enjeux financiers sont trop importants. Les enquêtes publiques soulèvent parfois beaucoup d’espoir mais en réalité, elles ne servent à rien ». Vaines démarches aussi, les dizaines de plaintes déposées par le collectif pour « prises illégales d’intérêt » à l’encontre d’élus locaux soupçonnés de confondre intérêt collectif et personnel, les propriétaires des terrains d’implantation étant gratifiés annuellement de 3 000 euros par mégawatt (selon les modèles, une éolienne produit de 1 à 3 MW). « J’avais même envoyé tous les dossiers au parquet national financier. Je n’ai jamais eu de réponse. »
À Fontaine-lès-Vervins et Laigny, les membres du collectif « SOS Thiérache » n’ont pas eu plus de chance. Vingt-deux des 24 communes du secteur s’étaient pourtant opposées, début 2017, au projet d’implantation de sept éoliennes dans les parages des deux communes et d’Étréaupont. Mieux, consultés par référendum en mars suivant, 83 % des habitants de Fontaine avaient voté contre et le commissaire enquêteur s’était fendu d’un avis « très défavorable » en vertu de l’impact du projet sur le paysage et de la présence à Fontaine d’une église fortifiée, dont le clocher est inscrit aux monuments historiques. Rien de tout cela n’y a fait.
À la surprise générale, le préfet de l’Aisne vient finalement d’autoriser, le 4 juin, l’édification de 5 des 7 éoliennes envisagées, non sans avoir différé sa décision à quatre reprises. « Je n’ai rien contre l’éolien mais son développement devient trop anarchique. Il défigure le paysage et contredit la volonté des élus locaux de promouvoir le tourisme vert », regrette Jean-Marc Lamotte, le responsable du collectif, alors que l’AOP Maroilles s’inquiéterait aussi de l’impact de l’invasion éolienne sur l’image du bocage thiérachien. Le collectif ne compte pas en rester là. Il a décidé de déposer un recours auprès de la cour d’appel d’Amiens. « On sait qu’on est parti pour un long combat », prévoit M. Lamotte.
À Saint-Gobert, à 10 kilomètres de là, Guy Froissard et son collectif « Thiérache à contre vent » bataille, lui, depuis douze ans pour faire capoter un projet de sept éoliennes sur Saint-Gobert, Voharies, Lugny et Hary. Un temps refusé, il avait finalement été autorisé en 2009 par le préfet de Région. Depuis, trois procès sont en cours contre les permis de construire et les droits d’exploiter délivrés à l’opérateur Nordex. L’affaire en est là mais en attendant son issue, d’autres demandes de création de parcs ont été déposées dans le secteur. « C’est tous les jours. On prépare un massacre environnemental », se désole le sexagénaire qui avait trouvé à Saint-Gobert un havre de paix pour sa retraite. « Si ça continue, on sera encerclé ». Le bocage thiérachien vaut-il moins que les vallonnements du Sedanais, où a été retoqué, en début d’année, le projet de parc des Monts-Jumeaux ? Raison invoquée : l’impact sur le paysage.
Hauts-de-France et Grand Est, toujours devant
Les Hauts-de-France et le Grand Est sont (et de loin) les deux premières régions éoliennes de France. Elles le doivent en grande partie à la Champagne-Ardenne et à la Picardie qui se partageaient déjà, avant la réforme territoriale, les deux premières places nationales. Actuellement, 960 mâts sont en fonctionnement dans la Somme, 540 dans l’Aisne, 504 dans le Pas-de-Calais, 271 dans l’Oise et 131 dans le Nord. Ce total ne tient pas compte des éoliennes autorisées mais non construites (800) et des 733 projets en cours d’instruction. Les quelque 1 500 éoliennes en fonctionnement dans cette région produisent 3 600 mégawatts (MW).( Note : ici le rédacteur confond capacité et production celle ci étant en moyenne equivalente à 20% de la capacité) Le rythme des installations n’est pas près de ralentir puisque la production autorisée approche les 6 000 MW, soit une augmentation de 50 % de la production actuelle.
Dans le Grand Est, la Marne, l’Aube et la Meuse ont l’honneur de décrocher les trois premières places en puissance installée (respectivement 844 MW, 797 et 470). Cette région produit actuellement 3 373 MW, soit 22 % de la production nationale (23 % pour les Hauts-de-France). Dans le Grand Est, les éoliennes se concentrent surtout entre Châlons et Troyes et dans le sud-ouest des Ardennes. Il y en a peu, en revanche, dans les Vosges, en Meurthe-et-Moselle et dans les deux départements alsaciens.
Les vaches ne sont pas dans le vent
Troubles du sommeil, acouphènes, nausées, fatigue inexpliquée… Les éoliennes sont-elles néfastes pour la santé humaine ? Les opposants le croient qui invoquent une étude de l’Académie de médecine qui reconnaissait, en 2017, « un risque de traumatisme sonore chronique » en fonction de la distance entre les éoliennes et les habitations. En l’absence d’études probantes, l’Académie avait tout de même inspiré la décision des députés de porter de 500 à 1 500 mètres la distance entre éoliennes et habitations.
De même, le tournoiement des pales finirait-il par taper sur le système des vaches au point de les tuer ? Depuis la mort énigmatique, en 2017, d’un troupeau de 250 vaches en Loire-Atlantique, la question trouble le monde agricole. Experts, vétérinaires, géobiologues s’étaient penchés sur le mystère, pour l’instant sans l’élucider. Des éleveurs estiment que l’origine de ces décès résiderait dans la liaison entre les éoliennes, via le circuit électrique, qui créerait un champ magnétique indésirable. « Il y a deux ans, un éleveur de la Somme était venu témoigner de la mort de tout son troupeau dans ces conditions », rappelle Jean-Marc Lamotte. « Ce témoignage, tous ceux qui l’ont entendu s’en souviennent. Personne n’a envie de vivre ça. »
Isabelle Ittelet, conseillère régionale des Hauts-de-France : « Il faut entendre les protestations ! »
Mme Ittelet est conseillère régionale des Hauts-de-France et vice-présidente du conseil départemental de l’Aisne (canton de Marle).
Comment jugez-vous le développement de l’éolien dans les Hauts-de-France et l’Aisne en particulier ?
Il a atteint ses limites en termes d’occupation de l’espace et de saturation des paysages. Les Hauts-de-France ont déjà dépassé leurs objectifs de développement fixé en 2012 par le schéma régional Air Énergie. Beaucoup de voix s’élèvent contre ce développement et il faut les entendre. Près de 70 % des nouveaux projets éoliens sont contestés devant les tribunaux.
Pourtant, l’éolien serait bon pour l’emploi. Vous le contestez ?
Aujourd’hui, les Hauts-de-France sont la première région en matière de production éolienne mais la 7e en termes d’emplois. En clair, nous avons les nuisances mais pas les emplois qui devraient aller avec. Je précise qu’un rapport sur « Les enjeux énergétiques et l’emploi en Hauts-de-France », coproduit par l’Ademe en 2018, indique que l’éolien est l’énergie renouvelable la moins pourvoyeuse d’emplois. Les projections prévoient 2 000 emplois dans l’éolien régional en 2050, mais 5 000 dans le solaire et 15 000 dans la méthanisation.
Que peut faire la Région pour freiner ce développement ?
Le président Xavier Bertrand a été clair. Il faut développer d’autres énergies renouvelables. En outre, chaque fois que la Région est saisie dans le cadre d’une enquête publique, elle rend un avis défavorable. Mais la décision finale appartient au préfet. La Région ne peut porter de recours, la jurisprudence considérant qu’elle n’a pas intérêt à agir, sauf si ses intérêts directs en tant que collectivité – et pas au nom des habitants – sont lésés.
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PUBLIE LE 12 AOUT 2019
Voici la comparaison entre
la capacité installée et la
production réelle d'énergie
éolienne quotidienne en
Europe.
Pendant les mois de juin, juillet, août et septembre 2018, la production moyenne était de 20 GW et la capacité installée de 178 GW.
Vraiment ridicule.

Publié le 06 octobre 2019
Tiré du livre de Fabien BOUGLÉ
A-on suffisamment de recul à propos des dégâts sur le santé? si la question fait consensus, pourquoi les pouvoirs publics ne réagissent-ils pas?
La question des impacts des éoliennes sur la santé est un véritable tabou et constitue ce que j’appelle le scandale du «vent contaminé». Une omerta, comme on en a déjà connu sur d’autres sujets médicaux, s’est progressivement mise en place. Pourtant, à l’échelle mondiale, de nombreuses études sérieuses ont été publiées sur le syndrome éolien, avec des troubles bien identifiés: maux de tête, tachycardie, vertige, cancers notamment. Au Canada, les médecins ont identifié plusieurs origines des problèmes de santé liées aux éoliennes: électricité sale, bruit, courant tellurique et effet stroboscopique. D’autres études, dont celle de la Nasa, soulignent que ces problèmes de santé proviennent pour une certaine part des infrasons produits par les éoliennes, qui se propagent jusqu’à 20 km. Certains pays utilisent d’ailleurs les infrasons comme armes de guerre…
Sait-on combien cette énergie coûte réellement aux Français?
Pour les six parcs éoliens en mer prévus sur le littoral français, les subventions aux promoteurs sont de 30 milliards d’euros. Si on ajoute les subventions de l’éolien sur terre, de l’ordre de 50 milliards d’euros, ainsi que les sommes que la France doit à EDF au titre des rachats d’électricité subventionnée, l’éolien représente une dépense située entre 80 et 100 milliards d’euros minimum, pour quelques pourcents de la production. Financée par l’augmentation de la facture d’électricité et par la taxe carbone sur les carburants, cette dépense est d’ailleurs intimement liée à la crise des «gilets jaunes».
« Ce gaspillage d’argent public empêche enfin l’État de réaliser les investissements novateurs réellement écologiques qui s’imposent »
Pour mettre cela en perspective, il faut aussi rappeler que la production électrique française est excédentaire. Nous subventionnons donc de l’électricité qui est ensuite revendue en Allemagne, au prix du marché. C’est donc de l’argent des Français dépensé à fonds perdu et qui sert à fournir des pays limitrophes… Ce gaspillage d’argent public empêche enfin l’État de réaliser les investissements novateurs réellement écologiques qui s’imposent
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Publié le 14 septembre 2019
Un vent de révolte se développe partout
cliquez sur le lien en bas du texte
Plus de 80 % de projets sont contestés devant les tribunaux si le gouvernement ne se rend pas compte que l'on va droit dans le mur , les prochaines élections seront peut être décisives
Pour les municipales c'est à chacun de juger si le maire profite plus de l'apport d'argent que du bien êttre de ses administrés pensez-y le jour des élections
Cliquez sur le lien
https://www.bvoltaire.fr/eoliennes-le-vent-de-la-colere/
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PUBLIE LE 11 SEPTEMBRE 2019
A voir le reportage dans la Somme sur l'éolien
la révolte gronde partout
cliquez sur le lien
https://www.lci.fr/population/eoliennes-pour-ou-contre-2131307.html
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PUBLIE LE 08 SEPTEMBRE 2019
En faillite, le fabricant allemand d’éoliennes Senvion sera vendu à la découpe
L’entreprise n’a pas trouvé d’acquéreur pour la sauver du démantèlement. Quelque 4 000 emplois sont menacés.
Après plusieurs mois d’incertitudes et de rumeurs, la mauvaise nouvelle est finalement tombée, mercredi 28 août : Senvion n’a pas trouvé de repreneur désireux de racheter l’entreprise dans sa totalité. Le numéro quatre de l’éolien outre-Rhin, déclaré en faillite en avril, sera donc vendu à la découpe dans les toutes prochaines semaines. « Nous sommes sur le point de trouver une solution pour une grande part de nos activités de cœur de métier », a déclaré Yves Rannou, le patron français du groupe installé dans la région de Hambourg.
Le dénouement est attendu le 10 septembre : mardi prochain, un comité de créanciers se réunira pour décider du sort de Senvion. Des acquéreurs potentiels – concurrents directs ou investisseurs financiers – auraient manifesté leur intérêt pour une partie des activités, notamment la division de services. Les autres divisions seront liquidées, le personnel, licencié. Le coup est rude pour les 4 000 salariés du groupe, dont 1 800 outre-Rhin, mais aussi pour Yves Rannou, arrivé aux commandes en janvier après une longue carrière chez Alstom, puis chez General Electric.
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PUBLIE LE 27 AOUT 2019
Communiqué de presse de la Fédération Environnement Durable |
Paris le 26 août 2019 à 10h Les huit mille éoliennes françaises ne fournissent plus d'électricité
Le 26 août à 10h , les éoliennes de toute la France destinées à produire de l’électricité au réseau n’ont fourni que 588 MW soit moins de 1% du total de la fabrication d'électricité . (*) Ce sont les centrales à gaz qui comme d'habitude ont pris le relais avec 4337 MW
Ces chiffres montrent l’inutilité de ces éoliennes, des machines pharaoniques incapables de produire de l'électricité lorsque les consommateurs en ont besoin.
La production intermittente des éoliennes dépend uniquement du bon vouloir du vent et non pas de leur gigantisme ou de leur nombre. Elles ne peuvent faire face ni aux vagues de froid, ni aux vagues de chaleur, c’est-à-dire au moment critique ou l’électricité d’un pays devient vitale. Un blackout est considéré comme une catastrophe potentielle nationale mettant en danger la sécurité des citoyens.
L’obstination du gouvernement qui a accéléré le programme d'implantation d'éoliennes, en supprimant toutes les lois qui protégeaient les citoyens, était suspecte. Il privilégiait ainsi des intérêts privés de promoteurs par rapport à l’intérêt général.
La Fédération Environnement Durable d'arrêter le programme éolien qui met en danger la France.
Contact presse Jean-Louis Butré contact@environnementdurable.net 06 80 99 38 08 (*) Production d'électricité par filière https://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique 26aout2019 10 h RTE Eco2mix Total production 57818 MW

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PUBLIE LE 25 AOUT 2019
 Communiqué de presse |
Saint-Aulaye le 24 août 2019 Succès du rassemblement à Saint-Aulaye en Dordogne contre le massacre de la France rurale par les éoliennes Cet évènement avait été organisé par une quarantaine d’associations à Saint-Aulaye, en Dordogne pour refuser un projet éolien contesté depuis plusieurs années. Plus de 500 personnes ont manifesté avec force leur détermination Il démontre encore une fois le rejet total de l’éolien terrestre sur le territoire français.
De nombreux élus, députés, conseillers régionaux, départementaux et maires de Dordogne, Gironde et Charente, étaient présents ainsi que la Fédération Environnement Durable (FED) qui regroupe 1387 associations de toute la France. Les Présidents des Fédérations départementales des chasseurs participaient aussi à ce rassemblement (1)
Les Français se rendent compte de la prolifération des éoliennes. Ils découvrent qu’elles deviennent de plus en plus hautes, ne respectent ni la nature, ni les forêts, ni les parcs naturels, ni les paysages, ni même les lieux de mémoire. Des arbres centenaires sont arrachés quotidiennement, des haies sont détruites, des chemins creux, l’âme de nos campagnes, sont rasés au bulldozer pour être élargis et remplacés par des routes destinées à construire et entretenir ces usines électriques plantées dans les champs. Des petits hameaux aux maisons rurales remarquables sont défigurés, banalisés, condamnés à mourir, dépouillés de leur écrin naturel.
Pour preuve, il suffit de lire les déclarations publiques récentes de Xavier Bertrand (3) président de la région des Hauts de France, « Foutez- nous la paix avec les éoliennes, ça coûte les yeux de la tête, ça ne crée pas d'emplois et ça détruit nos paysages », ou encore de Dominique Bussereau (4) Président du Conseil départemental de la Charente-Maritime et de l’Assemblée des départements de France qui exprime « son ras le bol » blâmant les « promoteurs éoliens qui sont des gens sans foi ni loi » et demande lui aussi un moratoire sur l’éolien terrestre par le « risque sur nos paysages que fait courir la foultitude de projets éoliens,... le département de la Charente maritime est en danger de mort touristique. » L’argent : la seule raison Profitant d’un effet d’aubaine issu d’un cadre juridique incitatif, l’objectif premier des projets éoliens est de faire de l’argent sous couvert de fabriquer de l’électricité renouvelable. Réaliser des profits est l’objectif essentiel des vendeurs de vent, un objectif très éloigné de la visée écologique relayée par les médias.
Un mécanisme pervers Une usine électrique éolienne raccordée au réseau électrique a un rendement annuel de moins de 25%. Elle produit donc de l’électricité intermittente invendable. EDF a l’obligation de racheter cette électricité à un prix surfacturé, soit 2 à 3 fois le prix du marché, ce qui permet à ceux qui la produisent d’engranger artificiellement d’importants bénéfices. En résumé, EDF achète de l’électricité dont elle n’a pas besoin et la revend à perte. Le consommateur d’électricité paye la différence Les tarifs de l’électricité montent en flèche, une première hausse de 6% a eu lieu en juillet. Ils vont doubler, conséquence du programme annoncé par le président de la République Emmanuel Macron qui veut tripler le nombre d’éoliennes sur le territoire, de 8.000 actuellement à plus de 20.000.
Seuls des fonds financiers et des hommes d’affaire profitent de l’aubaine « Une toile d’araignée économique internationale légale » aspire de l’argent sur la facture d’électricité des consommateurs français et distribue les bénéfices principalement à des sociétés étrangères ou à des hommes d’affaires utilisant souvent des fonds financiers dont on ne connait ni l’origine ni les destinations. Ce sont des milliards d’euros dilapidés chaque année au détriment du pouvoir d’achat des Français et de la compétitivité des entreprises. Ce programme qui est le socle de la « Transition énergétique » entraine de fait, la perte indirecte de centaines de milliers d’emplois. Des méthodes commerciales « sans foi ni loi » La maîtrise du foncier est essentielle pour le promoteur. Pratiquant un démarchage intense et insistant, les multiples prospecteurs commerciaux utilisent des éléments de langage bien marketés : « sauvetage de la planète », « gratuité du vent », « création d’emplois », « financement participatif », et autres noms enjôleurs donnés aux usines électriques présentées comme des « parcs », alors que les réalités énergétiques, environnementales et financières de ces usines s’avèrent désastreuses. Les nombreux cas de corruption auxquels s’ajoutent des centaines d’affaires de prises illégales d’intérêts, font hélas partie des moteurs de cette machine à planter des éoliennes. La technique d’approche des municipalités par les promoteurs éoliens repose sur un discours idéalisé et des promesses de retombées économiques. Avec une méthode bien rodée, les négociateurs mettent en avant les atouts de leur projet pour la commune en termes d’image : contribution à la transition énergétique, dynamisme économique, et en termes financiers : loyers des terrains communaux, rentrées fiscales. Confrontées aux restrictions budgétaires actuelles, les municipalités sont inévitablement tentées de répondre favorablement, du moins dans une logique de court terme. Rien ne justifie de détruire le patrimoine rural, ni d’empoisonner la vie de centaines de milliers de personnes pour le profit de quelques-uns. Une majorité refuse aujourd’hui cette duperie. Afin d’imposer à marche forcée ce programme, le Ministère de la Transition écologique et solidaire, a publié des décrets instituant un régime d’exception juridique. Cette décision inique montre que, face à l’exaspération de victimes de ces machines, le gouvernement tente de les museler plutôt que de les écouter. Comment peut-on espérer instituer une « Société de confiance et de solidarité » en réduisant les droits des associations et des citoyens sur des projets ayant une incidence sur leur vie quotidienne et leur environnement ?
La Fédération Environnement Durable (FED), est une association reconnue d’Intérêt général. Elle est uniquement composée de bénévoles, ne reçoit aucune subvention. Elle est totalement indépendante de tout lobby. Elle dépose régulièrement des recours devant les juridictions locales, nationales, européennes pour faire arrêter le programme actuel. Elle ne cèdera jamais à ces chantages indignes d’un état démocratique et continuera par tous les moyens légaux à lutter contre ce scandale d’état. Contacts presse
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PUBLIE LE 20 AOUT 2019
Le gouvernement ment aux Français, l'énergie éolienne pollue et nous coûte trop cher!
suivre le lien ci dessous
https://m.huffingtonpost.fr/nicolas-dupont-aignan/le-gouvernement-ment-aux-francais-lenergie-eolienne-pollue-et-nous-coute-trop-cher_a_23532575/?utm_hp_ref=fr-eolienne
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Et si nous parvenions à réduire la durée de vie des déchets nucléaires d’un million d’années à... 30 minutes

Gérard Mourou, professeur émérite à l’École polytechnique et récompensé du prix Nobel de physique 2018 pour ses travaux sur les lasers.
© École polytechnique - J.Barande
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Et si nous parvenions à réduire la durée de vie des déchets nucléaires d’un million d’années à... 30 minutes? C’est la promesse incroyable formulée par Gérard Mourou, professeur émérite à l’École polytechnique.
Le mardi 2 octobre, il a reçu le prix Nobel de physique 2018 pour ses travaux sur les lasers avec le physicien américain Arthur Ashkin et la chercheuse canadienne Donna Strickland.
Le coup de sabre laser dans la poubelle radioactive serait bienvenu. La gestion des déchets nucléaires est un sujet explosif. Cet automne, en France, un débat public doit ouvrir sur le plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR). En parallèle, le projet Cigéo (Centre industriel de stockage géologique) situé à Bure (Meuse) suscite des débats houleux.
Une idée pour les déchets nucléaires
Celle qui me tient particulièrement à cœur est le traitement des déchets radioactifs avec nos techniques lasers. Je m’explique : prenez un noyau atomique : il est composé de protons et de neutrons, si on met un neutron en plus ou si on enlève un, ça change absolument tout. Ce n’est plus le même atome, ses propriétés vont alors totalement changer. La durée de vie de ces déchets est changée fondamentalement : on peut la réduire d’un million d’années à 30 minutes !
On est déjà capable d’irradier avec un laser à grand flux beaucoup de matière d’un seul coup, la technique est donc parfaitement applicable et théoriquement rien ne s’oppose à une utilisation à échelle industrielle. C’est le projet que je suis en train de lancer en collaboration avec le CEA. Nous pensons que d’ici 10 ou 15 ans nous pourrons vous montrer quelque chose.
C’est vraiment ce qui continue à me faire rêver : toutes les applications futures de notre invention. Lorsqu’on travaille, c’est la passion qui nous anime, pas les espoirs de Prix Nobel.
C’est notre curiosité qu’il nous faut assouvir. Après mon prix, je vais continuer !
Benoît Tonson, Éditeur Science + Technologie, The Conversation
La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.
Publié le 12/12/2019 à 11:22 par tierache
L'article COMPLET
La campagne anti-éolien de Xavier Bertrand

Parc éoliens de Fruges dans le Pas-de-Calais. PHOTO /VOIX DU NORD
cliquez sur le lien ci dessous
puis cliquez sur le lien rouge pour ouvrir le fichier complet
https://www.cjoint.com/c/IAvp5iYuKOP
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Il y a quelque chose de pourri au royaume des éoliennes
24 Janvier 2019 à 17h45
Alors que la publication du projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie est imminente, les «anti-éolien» sont en colère et les «pro» sont très inquiets. Ces sentiments contrastés secouent fortement la filière qui doit en principe atteindre des objectifs ambitieux en matière de mix énergétique d’ici à 2028

Le président du conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, ne veut plus d’éoliennes dans sa région.
© Sipa Press
Deux décrets publiés en fin d’année dernière suscitent de violentes critiques de ceux qui veulent limiter le développement des parcs d’éoliennes en France : Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France, parle de mépris de démocratie. Alors que l’Etat refuse jusqu’ici de réorganiser la filière.
« C’est l’overdose, je crains maintenant des oppositions physiques et je ne le veux pas. Je suis le porte-parole de gens que l’on méprise, dont l’avis ne compte pas et qui ont l’impression de passer sous un rouleau compresseur, fulmine Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France. Dans la région ce n’est pas l’open bar pour les éoliennes ».
Il vient de découvrir un décret paru le 29 décembre, qui stipule qu’à « titre expérimental », dans les Hauts-de-France et en Bretagne, les enquêtes publiques en matière environnementale vont être remplacées par une participation du public par voie électronique.
« Il n’y a eu aucune concertation sur ce décret, explique-t-il. Les éoliennes sont installées dans des milieux ruraux qui ne sont pas les mieux servis en matière d’Internet. Ce décret, c’est un mépris de démocratie ». Au conseil régional de Bretagne, le cabinet du président n’a pas encore expertisé le décret… Avant de le promulguer le 29 décembre, le ministère de l’environnement a organisé une consultation publique sur son site. Selon le Canard Enchaîné, 2 971 avis ont été postés, dont 3 seulement favorables au texte ! Chiffres non contestés par le ministère. En cette période où l’on vante les vertus du débat et de la consultation du peuple, c’est un peu raide.
Avec 1 500 mâts sortis de terre, 800 autorisés mais pas encore construits, et 767 en cours d’instruction, les Hauts-de-France sont la région la mieux pourvue en éoliennes. « Un titre de champion dont je me passerais bien », regrette le président du conseil régional. Il n’est pas le seul à protester. En France, 70 % des projets d’implantation sont contestés devant les tribunaux.
Est-ce pour limiter cette frénésie qu’un autre décret a été publié le 28 novembre 2018 ? « Les associations n’ont plus le droit d’aller devant les tribunaux administratifs, elles doivent s’adresser directement à la cour d’appel. Ce qui veut dire qu’elles ne peuvent plus se passer d’un avocat, alors que certaines n’ont pas les moyens de s’en payer un, explique Jean-Louis Butré, président de la Fédération Environnement Durable, qui regroupe 1 340 associations anti-éoliennes.
Lui aussi estime que l’acceptabilité sociale des éoliennes est désormais nulle. « Les gens sont en colère, si les politiques ne cherchent pas à diminuer la pression, ce ne sont pas des Gilets jaunes qu’ils vont avoir mais des violences beaucoup plus importantes », prévient-il. La tension ne risque pas de baisser puisque dans sa feuille de route énergétique (PPE), la France s’est fixée comme objectif detripler les capacités d’éoliennes terrestres d’ici à 2028, pour passer des 15 GW actuels à 35 GW.
« Je ne suis pas un dinosaure, réagit Xavier Bertrand. Je sais qu’il n’y a pas de retour en arrière possible sur les énergies renouvelables (ENR), mais il n’y a pas que l’éolien ! La région a déjà mis 14 millions d’euros pour développer la méthanisation et les panneaux solaires ».
Appropriation. Pour limiter les conflits, certains promoteurs se font conseiller. « Nous en accompagnons une dizaine par an, explique Céline Sanchez, senior manager chez Mazars Alter&Go. Je n’aime pas le terme d’acceptabilité sociale, je préfère parler d’appropriation de projet ». L’« accompagnement » dure entre 12 et 18 mois. « La première étape, c’est l’étude de l’humain, nous voulons savoir quelles sont les perceptions des gens. Ensuite, il faut permettre à ceux qui n’ont pas d’avis de s’en forger un. Enfin, le jour où on a réussi, c’est quand on s’en va, après que le projet a été co-construit ». Une démarche salutaire qui n’empêche pas beaucoup d’anti-éoliens d’être au bord de la crise de nerfs.
Curieusement, les « pro-éoliennes », sont aussi très inquiets. Le Conseil d’état a abrogé en décembre 2017 un décret qui donnait aux préfets régionaux la responsabilité d’accorder les permis environnementaux nécessaires à la construction de parcs d’éoliennes. « Résultat, plus personne ne décide, regrette l’avocat Arnaud Gossement. L’état aurait dû immédiatement publier un nouveau décret pour réorganiser la filière. Or, il ne s’est rien passé depuis fin 2017 ». Résultat de ce « vide juridique », le nombre de projets d’éoliennes autorisées a chuté de 22 % entre 2017 et 2018. « La filière éolienne est actuellement sinistrée, juge Arnaud Gossement. La France prend de grands engagements à Bruxelles, mais ensuite, elle fait tout à fait autre chose. En Allemagne, les dispositifs sont plus simples, il n’a pas eu de yo-yo dans la politique suivie et il existe un engouement de la classe politique ».
L’avocat regrette de voir des jeunes sortis d’écoles d’ingénieur, ayant renoncé à des carrières dans des grands groupes. « Certains se sont lancés dans le secteur il y a 7 ans, en sortant de leur école, et ils n’ont encore rien vu », explique-t-il. C’est le délai moyen pour qu’un projet de construction d’éoliennes voit le jour, après que tous les recours ont été épuisés.
Ornière. L’inaction de l’état pour sortir la filière éolienne de l’ornière fait craindre que celui-ci ait une petite préférence pour… le nucléaire. Emmanuel Macron a annoncé le développement des énergies renouvelables et le maintien à 50 % du nucléaire dans le mix énergétique de la France. Xavier Bertrand, qui veut développer en même temps le solaire et la méthanisation et souhaite remplacer la centrale de Gravelines par un nouvel EPR, est dans le même esprit. « Je ne joue pas le nucléaire contre les énergies renouvelables, mais quand Gravelines sera fermée, je préfère qu’il y ait une centrale nouvelle génération plutôt que rien ».
Ceux qui ne vouent pas le nucléaire aux gémonies ont reçu un appui de poids en la personne de Bill Gates, le fondateur de Microsoft. Engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, et président de Breakthrough Energy Ventures, un fonds qui investit dans les énergies propres, il a dit son intérêt pour le nucléaire dans sa lettre annuelle du 29 décembre 2018. « Je suis heureux de voir que les énergies solaire et éolienne deviennent moins chères mais ce sont des sources d’énergie intermittentes, et il est peu probable que nous disposions de batteries super bon marché qui nous permettraient de stocker suffisamment d’énergie pour que le soleil ne brille pas ou que le vent ne souffle pas », écrit-il. En revanche, « le nucléaire est idéal pour lutter contre le changement climatique, car il s’agit de la seule source d’énergie extensible et sans carbone disponible 24 heures sur 24. Les problèmes des réacteurs actuels, tels que le risque d’accident, peuvent être résolus grâce à l’innovation ». Disruptif.
Cordialement
Jean-Louis-Butré
Président
Fédération Environnement Durable
http://environnementdurable.net
contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08
publié le 27 Avril 2019
La mort de centaines de rapaces, de milliers d'oiseaux et insectes dont les abeilles voilà le résultat des verts qui prônent pour l'éolien

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publié le 26 Avril 2019
Propositions des Fédérations anti-éoliennes au Ministre de la Transition écologique et solidair
La Fédération Environnement Durable (FED) et Vent de Colère(fédérations nationales regroupant plus de 1300 associations anti-éoliennes françaises et auxquelles adhère l’APPRAI), ainsi que la Société de Protection des Paysages et de l’Esthétique en France (SPPEF) ont été reçues au Ministère de la Transition écologique et solidaire le Lundi 15 Avril 2019 pour exposer leurs propositions et demandes concernant les éoliennes terrestres.
En effet, le projet de révision de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), publié début Mars 2019 et qui fixe les objectifs de la politique énergétique française jusqu’en 2028, annonce le triplement de l’éolien terrestre à l’horizon 2030 : cet objectif est en contradiction totale avec les éléments annoncés par le Président de la République dans son discours du 27 Novembre 2018 (c’est-à-dire en plein crise des Gilets jeunes…) relatif à la stratégie et à la méthode pour la transition écologique,
en particulier :
- la volonté de concertation et le souhait que toutes les associations intéressées puissent participer ;
- l’affirmation que la transition ne devait pas se faire à n’importe quel prix et qu’elle doit prendre en compte les sensibilités et une logique paysagère ;
- le refus d’une transition écologique qui rendrait encore plus difficile la situation des habitants des zones rurales et périurbaines ;
- l’affirmation que la transition écologique doit se faire avec le souci des dépenses publiques et du pouvoir d’achat des français : « L’Europe de l’énergie, ce sont des factures allégées pour tous les Français. ».
C’est pourquoi les représentants des opposants à la politique éolienne envisagée dans le projet de PPE ont souhaité rappeler au gouvernement les demandes ci-dessous, portées par un nombre toujours plus grand de citoyens français (70% des projets d’implantation de parcs éoliens terrestres en France sont attaqués en justice) :
- Droits fondamentaux des citoyens :
Demande d’annulation des décrets Lecornu (de Décembre 2018) :
qui constituent une régression historique du droit français de l’environnement protégeant les citoyens :
- en supprimant le double degré de juridiction dans le contentieux éolien ;
- en réduisant à 15 jours le délai d’étude des projets éoliens par l’administration ;
- en remplaçant les enquêtes publiques par une simple participation par voie électronique pour toutes les Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), notamment les éoliennes.
Des requêtes ont été déposées devant le Conseil d’État par plusieurs collectifs (dont la FED, Vent de Colère, Vieilles Maisons Françaises, etc…).
Demande de suppression des avantages financiers à la filière éolienne :
Le triplement de l’éolien terrestre va conduire à une hausse considérable du tarif réglementé de l’électricité en France (déjà +5,6% annoncés par François de Rugy pour l’été 2019…) , à la faillite virtuelle de l’opérateur national EDF et à la perte de compétitivité des industries françaises, entraînant la suppression de milliers d’emplois.
Les subventions considérables et les tarifs très avantageux de rachat de l’électricité éolienne ont été dénoncés par la Cour des comptes dans son rapport de Mars 2018 ; ils permettent à des fonds d’investissement internationaux de s’enrichir au détriment de l’économie française, et ceci sur du très long terme (au-delà de 2050).
Des requêtes en Conseil d’État et des plaintes devant la Commission de Bruxelles ont été déposées sur ces sujets par plusieurs collectifs.
Demande de publication d’un décret pour augmenter la distance minimale d’implantation des éoliennes terrestres par rapport aux habitations :
Au minimum à 1000 mètres et idéalement à 10 fois la hauteur en extrémité de pale (comme c’est déjà le cas dans plusieurs länders allemands).
En effet la réglementation en vigueur actuellement, qui fixe la distance minimale à 500 mètres des habitations, date d’une époque où les éoliennes mesuraient de 70 à 90 mètres ; aujourd’hui les éoliennes installées mesurent 180, 210 voire 240 mètres et cette distance de 500 mètres n’est plus suffisante pour garantir la santé et la sécurité des biens, des personnes et des animaux (bruit, infrasons, projections de débris, chutes, incendies, etc…).
Démantèlement des éoliennes :
Demande d’annulation du décret du 26 Août 2011 relatif à la « remise en état et à la constitution des garanties financières » pour les installations éoliennes et demande d’abrogation de l’article 515-106 du code de l’environnement :
en effet ces 2 textes imposent des contraintes dérisoires aux exploitants pour le démantèlement des installations éoliennes terrestres en fin de vie (50 000 € par éolienne alors que le coût réel est évalué à plus de 400 000 €), ce qui ne garantit pas le recyclage de ces déchets industriels colossaux.
En cas d’absence de réponse satisfaisante du gouvernement, une plaintesera déposée avant l’été 2019 auprès du Tribunal de Paris pour inaction contre la pollution du territoire métropolitain par les déchets que représentent les éoliennes industrielles.
- Moralisation de la vie politique :
Audit complet et indépendant de la filière éolienne :
C’est une des missions de la Commission parlementaire en cours actuellement que de faire la lumière sur d’éventuels circuits financiers de corruption, blanchiment et prises illégales d’intérêts et sur d’éventuelles relations entre le monde des industriels de l’Éolien et des élus ou fonctionnaires de l’état.
L’APPRAI soutient le travail de veille de la FED, Vent de Colère et d’autres associations et collectifs citoyens concernant les mesures en matière d’énergie et de transition écologique, envisagées par le gouvernement dans le cadre de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie ou qui seront annoncées par le Président de la République à l’issue du Grand Débat.
Plus que jamais, restons vigilants et mobilisés contre l’implantation massive d’éoliennes sur le territoire national et celui de la communauté de communes des Vals d’Aix et d’Isable !
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publié le 31 mars 2019
Installation de parcs éoliens en France: "Un scandale paysager et écologique!"
27/03/2019 à 12h34
Des projets éoliens continuent de fleurir en France, comme en Charente-Maritime, qui a pour la première fois décidé de dire stop. Une bonne chose pour Pierre Dumont, auteur de "Éoliennes, chronique d'un naufrage" et invité des Grandes Gueules.
Le conseil départemental de Charente-Maritime, présidé par l’ancien ministre, Dominique Bussereau, a voté le principe d'un moratoire de deux ans, gelant l’implantation de toute éolienne sur son territoire.
A l’origine de la colère de l’élu: une filière d’EDF propose la construction de 40 nouveaux mâts sur l’estuaire de la Gironde. Les détracteurs du projet s’inquiètent de voir leur paysage dénaturé par des mâts éoliens.
Selon les services préfectoraux ou le département, le territoire abrite entre 71 et 81 mâts actifs, cependant on estime entre 300 et 475 mâts potentiels à venir dans les prochaines années.
"Le grand scandale de ce début de 20ème siècle"
Une fronde qui n’étonne pas Pierre Dumont, auteur de "Éoliennes, chronique d'un naufrage". Pour lui, la France n’aurait jamais dû en premier lieu, opter pour la solution de l’éolien.
"C’est un naufrage qui s’annonce dans la France entière. L'éolien est le fruit des amours coupables entre l'utopie écologiste et des spéculateurs financiers! C’est une mayonnaise qui a très bien prise. Elle repose sur un postulat qui est une immense erreur stratégique de la politique énergétique de la France. Après des années de massacre, l’éolien va très rapidement apparaître comme le grand scandale de ce début de 20ème siècle".
"140 milliards d'euros, c’est ce que les Français vont devoir payer"
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« La production d’énergie éolienne a battu un record le 14 mars dernier »
Selon RTE (Réseau de Transport d'Electricité), et grâce à une météo particulièrement ventée, la production d’énergie éolienne hexagonale a atteint la quantité record de 12 Gigawatts/heure (GWh) d’électricité de 14h à 15h le 14 mars dernier.
Le Collectif Énergie & Vérité souhaite tempérer la liesse provoquée par cette « bonne nouvelle » ; il rappelle que la France est contrainte de vendre son excédent d’électricité, impossible à stocker, lorsque les éoliennes produisent inopinément plus que ses besoins propres.
De ce fait quand le vent souffle fort, le surplus énergétique éolien doit être vendu à l’export au prix du moment d’un marché fluctuant appelé « SPOT », soit 29 €/MWh à cette date.
Or, cette électricité, l’Etat Français finance son rachat au prix contractuel minimum de 80 €/MWh.
La consultation du site de RTE, nous apprend que le 14 mars, l’éolien a produit 252 GWh de 0 à 24 h, dont 239 GWh ont été instantanément exportés.
Faut-il le rappeler ?
Par le biais des taxes appliquées sur la facture d’électricité (CSPE) et les 2 € versés aux promoteurs éoliens, à chaque fois qu’ils font le plein d’essence (TIPCE), ce sont les français qui payent la différence entre le prix d’achat (80 €) et le prix de vente (29 €).
Donc le Collectif Énergie & Vérité est bien d’accord pour dire que la date du 14 mars, est « à marquer d’une pierre blanche » ; car c’est effectivement celle d’un record :
C’est le jour ou l’éolien aura coûté plus de 11 millions d’Euros aux Français!
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Posé le 21 mars 2019
L'éolien ? Du vent !
cliquez sur le lien ci-dessous
https://rcf.fr/actualite/social/l-eolien-du-vent
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Supercherie du réchaufement climatique ??????
La terre à subit de nombreux changements climatiques depuis des millénaires comment faire un lien entre notre mode de vie et les changements climatique précédents et ceux de maintenant?
A voir en cliquant sur le lien ci-dessous
https://www.medias-presse.info/le-co-fondateur-de-greenpeace-denonce-la-supercherie-du-rechauffement-climatique-cause-par-lhomme/106260/
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Posé le 20 mars 2019
Par Michel Gay.
À quoi servent donc les énergies renouvelables ?
Cliquer sur les mots en rouge ouvre une nouvelle page un retour reviens au blog
Arrêtez de gaspiller nos sous ! » s’égosillait un Gilet jaune. « À quoi ça sert de produire de l’électricité avec de ruineux panneaux solaires et des éoliennes ? »
En voilà une bonne question… que nos élus oublient de plus en
plus de se poser : les énergies renouvelables, notamment les
éoliennes et les panneaux photovoltaïques, à quoi ça sert ?
LES ÉNERGIES RENOUVELABLES SERVIRAIENT-ELLES À :
Produire notre électricité ?
NON ! La France en produit suffisamment et elle exporte même
ses nombreux excédents vers les pays voisins (plus de 2 milliards
d’euros net en 2018).
Diminuer les rejets de gaz à effet de serre ?
NON ! La production française d’électricité n’émet pas de gaz à
effet de serre (à 95 %, record des pays industrialisés). Il est difficile
de faire mieux. Ses émissions moyennes de CO2 sont
d’environ 50 g de CO2 par kWh, soit 10 fois moins que
l’Allemagne. L’intermittence des renouvelables augmente ces
émissions à cause du soutien obligatoire de centrales thermiques à
gaz et à charbon, comme en Allemagne<
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posé le 07 / 03 / 2019
L’UNION
Aisne: des maires dénoncent le lobbying des promoteurs éoliens
JADE LEMAIRE
Pris entre la baisse des dotations d’État et les promesses des promoteurs éoliens, des maires ont dénoncé les pressions dont ils sont l’objet, lundi soir lors de la réunion anti-éolien organisée par la Région.

Le chantier du parc éolien de Champcourt, à cheval sur Marle, Berlancourt et Châtillon-lès-Sons. Ce parc s’ajoute à celui des Quatre bornes, à Marle, Berlancourt et Marcy-sous-Marle. Un autre est en cours d’instruction.
Quarante-huit éoliennes en fonctionnement, 51 en travaux, 85 en instruction et 40 refusées ou abandonnées… et ce, rien qu’en Thiérache. Ce sont les chiffres fournis par l’observatoire de l’éolien lancé en juin 2018 par la région Hauts-de-France.
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posé le 05 / 03 / 2019
Fresemer: Allemagne: texte traduit de l'allemand
La foudre frappe le moulin,
04 mars 2019 / 13 h 03 Mauvais temps dans le quartier de St. Wendel

Quand une éolienne à la hauteur de Freisener, rien ne tourne. Après un éclair, des parties d'une aile sont tombées, et une seconde semble avoir été pliée.
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Arguments contre l'éolien industriel


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Vent de panique concernant l'avenir des éoliennes usagées
Suite au communiqué de presse de la FED du 5 février 2019 annonçant une plainte de la FED en cours de constitution contre l’état, puis à notre intervention avec Bernadette Kaars administratrice de la FED , devant la commission de l'assemblée nationale, à l'émission de FranceTVinfo du 12 fevrier 2019, le pot aux rose vient d’être dévoilé:
Le démantèlement et le traitement des déchets des éoliennes est un vaste problème majeur qui a été soigneusement caché par les promoteurs, l'ADEME et les ministère de l'environnement
Voici l'article publié à l'instant par l'usine nouvelle qui montre l'acuité du problème des déchets des éoliennes , les industriels essaient de trouver des solutions
Il est en effet possible de traiter complètement ces matériaux composites mécaniquement et chimiquement , de les recycler ou de les incinérer . Mais pour le faire sans polluer la planète, c’est une autre affaire et c’est une question d’argent Qui qui va payer ???? On peut se demander pourquoi l’ADEME cache depuis des années cette question ?
A titre de simple remarque concernant les époxys. Ce sont des plastiques fabriqués à partir de bisphénol dont la réputation est de plus en plus mise en cause…et pour incinérer les centaines de milliers de tonnes ces plastiques, proprement et sans produire de dioxines, de composés toxiques divers voir des nano particules il faut des installations particulièrement fiables, ce qui veut dire probablement la construction de nouveaux incinérateurs sur notre territoire. JL Butré ___________________________________________________________________
 Et si on arrêtait d'enfouir les pales d'éoliennes? LAURENT ROUSSELLE RECYCLAGE - DÉCHETS , L'USINE DE L'ENERGIE , ENERGIES RENOUVELABLES , ENVIRONNEMENT , EOLIEN PUBLIÉ LE 20/02/2019 À 17H00  En France, la fin de vie de la première génération d’éoliennes pose la question de leur recyclage. Des solutions émergent pour les pales en composite, élément le moins bien valorisé. La demande mondiale de fibre de carbone pour l’éolien est estimée à 20 880 tonnes en 2018.© Siemens AG ; D.R. Huit cent quarante tonnes de béton, 300 tonnes d’acier et 25 tonnes de composites, c’est à peu près ce que représente une éolienne de 2 MW. Quelques dizaines seulement de ces moulins à vent ont été démantelées en France depuis l’installation du premier parc en 1996. Dans cinq ans, ils seront 1 500 à laisser la place à des modèles plus puissants. Un nombre qui va inévitablement augmenter compte tenu de l’accélération des investissements en matière d’énergie renouvelable prévus par la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). "À partir de 2020, plusieurs centaines de machines devront être démantelées chaque année", prévient Didier Evano, le président de Net-Wind, une PME spécialisée dans la maintenance éolienne située en périphérie de Nantes, à La Chevrolière (Loire-Atlantique). Un démantèlement qui pose un nouveau défi, celui de la valorisation des composants des éoliennes. Une préoccupation récente Une question dont on se préoccupe depuis peu dans l’Hexagone. "On commence juste à se saisir du sujet", indique Paul Duclos, le responsable de la filière éolienne au Syndicat des énergies renouvelables. De son côté, l’association France énergie éolienne a créé, début janvier, un groupe de travail consacré au recyclage. Dans ce paysage, le projet D3R, porté par Net-Wind, fait figure de pionnier. Son objectif est de créer une filière dédiée au recyclage et au réemploi des composants d’éoliennes. Si un marché de seconde main se met en place, c’est surtout l’avenir des matériaux qui focalise les attentions. "Quelque 90% sont recyclés dans les filières", affirme Sébastien Billeau, ingénieur à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), faisant référence au poids total. Il parle en fait du mât et des fondations. Les 10% restants, les rotors, se révèlent plus problématiques. Essentiellement conçues à partir d’un mélange de résine époxy ou de polyesters et de fibre de verre (60% à 70% des éoliennes), les pales les plus récentes intègrent aussi de la fibre de carbone, pour raidir des longueurs de plus en plus importantes. En quarante ans, le diamètre des rotors est passé de 17 à 160 mètres avec des perspectives à 250 mètres pour l’offshore. En outre, chaque pale contient de l’électronique, du fil antifoudre, du balsa, de l’adhésif… Une masse hétérogène qui représente 5 à 10 tonnes et présente pour l’instant des perspectives limitées de valorisation. Rarement brûlées en cimenterie, souvent enfouies En l’absence de marché aval, les pales terminent au mieux, valorisées énergétiquement, au pire enfouies en décharge. Dans le premier cas, elles sont déchiquetées et éventuellement broyées avant d’être introduites dans un four de cimenterie en remplacement du mazout. Les broyats peuvent entrer dans la constitution de combustibles solides de récupération (CSR), mais à un coût dissuasif. Résultat, les morceaux sont enfouis dans "la majorité des cas", affirme Delphine Garnier, la responsable ingénierie du projet D3R. À l’instar de ce qui se passe dans l’industrie nautique qui utilise, elle aussi, une grande quantité de composites en fibre de verre. "Il n’y a pas encore de filière de valorisation matière", reconnaît Ivana Lazarevic, chargée de mission pour la Fédération des industries nautiques, qui pointe un gisement éparpillé et compte sur l’union des secteurs pour massifier les flux et justifier la création d’une filière de recyclage. Peu de débouchés pour les composites L’initiative aurait du sens. "Le recyclage est freiné par des coûts de collecte et de traitement élevés", observe Mathieu Schwander, le responsable du programme smart composite à IPC, le centre de recherche de la plasturgie. Et lorsque recyclage il y a, le downcycling (dégradation de la matière) reste largement privilégié. "Une fois broyée et tamisée, la fibre de verre longue peut être réutilisée dans la composition du béton, indique Mathieu Schwander. Une réincorporation de fibres courtes ou de poudre est également possible en vue d’une reformulation plastique." Les applications restent limitées, mais on en trouve quelques-unes dans la production de mobiliers urbains (structures d’aires de jeux pour enfants, bancs, abribus), les murs antibruit ou encore des enrobés routiers. Et pour cause. "Une fois la séparation des composés effectuée, la fibre de verre recyclée perd une grande partie de ses propriétés mécaniques", précise Xavier Py, chercheur au laboratoire des procédés, matériaux et énergie solaire de l’université de Perpignan (Pyrénées-Orientales). Le carbone change la donne L’une des mutations des éoliennes qui pourrait justifier d’aller vers de l’upcycling (un retour à une matière équivalente) est la part grandissante de fibre de carbone. Ce composé fait l’objet d’une attention grandissante de la part des recycleurs. Coûteuse, cette fibre est pourtant de plus en plus utilisée. De 58 000 tonnes en 2015, la demande mondiale est passée à 78 500 tonnes en 2018 et devrait atteindre les 120 500 tonnes en 2022, selon un rapport sur le marché mondial des composites réalisé par AVK, la fédération allemande des plastiques renforcés. L’éolien en représente l’un des principaux marchés, après l’aéronautique et l’automobile. "Le recyclage d’une pale se justifie même s’il n’y a que 10 à 15% de fibre de carbone dedans", assure Franck Glowacz, expert composite de JEC Group.
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Paris le 5 février 2019 : 19h30
L’éolien terrestre programme un gigantesque préjudice écologique. La FED envisage d’attaquer le gouvernement
La Fédération Environnement Durable envisage d’attaquer le gouvernement français pour inaction contre la pollution du territoire générée par les déchets des éoliennes industrielles. La situation de l’Allemagne (1) confrontée à ses premiers démantèlements d’éoliennes, nous révèle qu’aucune précaution à la hauteur des enjeux n’a été prise par l’État français (2) pour protéger l’environnement. Selon le calendrier de la programmation pluriannuelle de l’énergie, (PPE) annoncé par le gouvernement (3), environ 14.500 éoliennes seront installées à l’horizon 2028, ce qui correspondra à une artificialisation massive des sols ruraux, puis à la constitution d’une colossale déchetterie industrielle. Le démantèlement de multiples éoliennes géantes est en effet illusoire compte tenu de son coût (plus de 400 000 euros par éolienne ce jour, hors retrait du massif en bêton, pour une consignation de seulement 50000 euros). Le territoire de la France, lorsque la perfusion de deniers publics cessera, sera couvert de friches industrielles disséminées sur tout le territoire et de lignes de très haute tension devenues inutiles. Après avoir détruit des haies, rasé des chemins ruraux historiques et construit des routes en plein champs pour acheminer des éoliennes atteignant aujourd’hui 250 mètres de haut, les industriels de l’éolien dont les structures financières sont volontairement insuffisantes, vont abandonner une quantité gigantesque de matériaux polluants non recyclables, voir non traitables : (4) - 36 millions de tonnes de béton armé pour fabriquer les socles, à tout jamais enterrés, soit l’équivalent de 1,8 millions de camions toupies représentant une file de 18.000 km.
- 435 mille tonnes de plastiques spéciaux pour les pales fabriquées à base de polymères, de fibre de verre et de carbone, très difficilement traitables voire non recyclables. Si ces pales de 55 mètres étaient mises bout à bout, elles couvriraient 2.800 km.
- 8 millions de tonnes d’acier ordinaire, d’aciers spéciaux à base de manganèse, de chrome, de nickel, de molybdène pour les mâts, les rotors etc.
- Des centaines de milliers de tonnes de cuivre, pour les génératrices d’électricité, les câbles électriques, les milliers de transformateurs constituant les postes sources, sans compter les milliers de km de nouvelles lignes à HT pour raccorder les 14 500 éoliennes au réseau et distribuer leur courant intermittent.
- 6 mille tonnes de terres rares dont principalement le néodyme, un produit chimique stratégique pour fabriquer les aimants des nouveaux alternateurs, difficilement recyclable et produit en Chine dans des conditions écologiques et humaines toxiques défrayant la chronique depuis des années (4)
- 15 mille tonnes par an d’huile de vidange dont une partie s’écoule dans les sols, polluant durablement les nappes phréatiques.
La Fédération Environnement Durable constate qu’aucune structure de dépollution, de traitement, ni de recyclage, n’a été mise en place à la hauteur de la quantité déchets industriels en cour de dissémination, dont des matériaux chimiques toxiques potentiellement dangereux pour la santé et la sécurité humaine. Elle estime que cette défaillance traduit une carence fautive de l'État à respecter son obligation de protection de l'environnement et des citoyens. En conséquence la Fédération environnement durable étudie la possibilité d’attaquer le gouvernement français en responsabilité, au motif de son incitation à la pollution du territoire de la France par des déchets industriels éoliens, les atteintes à l'environnement étant irréversibles. Si cette démarche aboutit elle en informera le Président de la République avec un document dit de « demande préalable », avant de saisir les tribunaux. Contact presse Jean-Louis Butré Président Fédération Environnement Durable contact@environnementdurable.net 06 80 99 38 08
Annexes
(1) Le (polluant) recyclage des vieilles éoliennes allemandes Article du figaro Publié le 29/01/2019 Par Luc Lenoir http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2019/01/29/29002-20190129ARTFIG00141-le-polluant-recyclage-des-vieilles-eoliennes-allemandes.php De nombreux sites, subventionnés pendant des années, ne sont plus compétitifs au prix actuel de l'électricité. Leur démantèlement implique des investissements que n'ont pas prévus les exploitants, et risque de poser de vrais problèmes écologiques…
( 2) Provisions actuelles pour démantèlement d’une éolienne : 50.000 €
(3) Renouvelables-La France vise un rythme soutenu d'appels d'offres PARIS, 25 janvier (Reuters) - La France prévoit un rythme soutenu d'appels d'offres dans l'éolien terrestre et le solaire photovoltaïque afin de doubler ses capacités de production d'électricité renouvelable en dix ans, selon le projet de programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) publié vendredi.… Selon le calendrier prévu de développement des renouvelables, des appels d'offres représentant près de deux gigawatts (GW) de capacités d'éoliennes terrestres …. seront lancés chaque année sur la période 2019-2024…. Pour multiplier par environ 2,5 les capacités installées d'éoliennes terrestres …. en dix ans, environ 14.500 mâts seraient installés sur le territoire métropolitain à horizon 2028, contre 8.000 à fin 2018,
(4) Evaluation de la quantité totale de matériaux du parc éolien français constitué de 14.500 mats Chiffre issus des brochures techniques de constructeurs allemands et danois d’éoliennes
(5) La guerre des métaux rares : La face cachée de la transition énergétique et numérique janvier 2018 de Guillaume Pitron |
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Témoignage de Yann Joly : "Les éoliennes ont décimé mon troupeau" Stress et chute de la production de lait. Yann Joly et des experts auront mis des mois à comprendre que les éoliennes en seraient la cause.

Yann Joly a cessé de traire ses cent-vingt vaches en novembre 2015. Les éoliennes détraqueraient leur système nerveux. - © A. P.
Une salle de traite flambant neuf, avec une capacité de deux fois douze vaches… Un bijou à 80 000 € installé en 2010, qui permettait à Yann Joly, gérant de l’EARL.
Au Gré des roses depuis 1995, au Boisle, près d’Abbeville, de travailler dans les meilleures conditions. «On était heureux», souffle-t-il, les yeux humides. Cette utopie n’a duré que quelques mois. La «descente aux enfers» a démarré en 2011, date qui coïncide avec l’installation de douze éoliennes à 1,8 km de la ferme. «Puis les douze autres, montées en 2013, ont aggravé le cas», assure l’ex-producteur laitier.
Au départ, Yann Joly avoue qu’il était favorable à l’implantation du parc éolien, à cheval sur les communes de Brailly-Cornehotte, Noyelles-en-Chaussée et Gueschart. «Le côté énergie naturelle du projet était séduisant. Et une des éoliennes est construite dans mon champ. 1 600 € par an pendant vingt-cinq ans, pour 30 ares de terrain utilisés, c’était bon à prendre.» Mais, à cette époque, ultrasons et infrasons étaient des termes bien vaporeux pour l’exploitant. Ces ondes seraient pourtant à l’origine des maux de ses trois cents bêtes, dont cent-vingt vaches à la traite.
«De 30 l de lait en moyenne chacune, elles sont passées, en trois mois, à 6 ou 7 l de lait en moins.» Santé des vaches, problème sanitaire, qualité des aliments… Les vétérinaires et techniciens ont écarté tous ces facteurs. Et puis la cause est apparue avec le relevé d’eau. «Je ne m’étais pas aperçu qu’elles ne buvaient presque plus, car elles allaient à l’abreuvoir, mais ne faisaient en fait que jouer avec leur langue.»
Yann Joly se met alors à relever son compteur chaque jour. La consommation aurait dû s’élever à 15 m3, mais, au mieux, elle était affichée à 12 m3. Analyse de plomb, de bactéries. Là encore, rien. Et lorsque les vaches sont déplacées au pré, elle se remettent à boire normalement. «Avec les vétérinaires et un expert géobiologue, on a fini par faire le lien. Les éoliennes détraquent le système nerveux de mes vaches. Car elles ont la patte sur le fil : la rivière souterraine qui relie mon exploitation aux éoliennes fait que tout estaccentué.»
Plus les éoliennes tournent, plus les laitières du Gré des roses dépérissent, et plus les charges s’accumulent. 100 000 € de suppléments alimentaires. De 15 à 37 € les mille litres de frais de vétérinaire. Un taux de mortalité en croissance exponentielle.
Yann Joly n’avait plus le cœur à se lever le matin. En 2013, le banquier du Crédit agricole frappe à la porte. Premières menaces de mise en faillite. «On me disait que j’étais fainéant, incapable… Ou fou !» Les dernières laitières sont traitées le 23 novembre 2015. La salle de traite est revendue 20 000 Ä. Yann terminera de la rembourser en 2021.
Lettres envoyées à Stéphane Le Foll, ex-ministre de l’Agriculture, à Ségolène Royal, ex-ministre de l’Environnement, puis au préfet de la Somme… «L’administration s’efface devant les lobbying de l’éolien. Je suis le pot de terre contre le pot de fer.» La discussion avec le directeur de la société de gestion Sasu Caen Renewables Energy n’a rien donné. «Je demandais des moyens de déménager mon exploitation.»
Procès en cours
Alors, l’agriculteur dépose plainte en août 2015, et saisit un avocat, Me Boderau (installé à Arras), qui connaît bien le sujet, puisqu’il a obtenu le démantèlement du parc de Flers, à quelques kilomètres. En juillet 2016, Yann a gagné la validité de la plainte en grande instance, mais la société a fait appel. «C’est un procès de dix ans au moins. Ma crainte, c’est que la société finisse par disparaître, et la responsabilité de celle-ci avec.»
En attendant, l’agriculteur tente de se relever. Production d’œufs de plein air en vente directe, projet d’aire d’accueil de camping-cars… «Je continue à cultiver, et il me reste cinquante vaches à l’engraissement pour valoriser les prairies. Je fais aussi de la prestation de services dans les champs.» Mais l’EBE annuel de 160 000 € , grâce à un million de litres de lait et 160 hectares de cultures et prairies, a chuté à 70 000 €aujourd’hui. L’endettement, lui, reste à rembourser.
Ce qui a fait sa force : le sourire qui ne le quitte pas. «Il paraît qu’il prolonge la vie. Et je n’ai pas envie de mourir jeune», plaisante-t-il. Et puis, surtout, le soutien de sa famille. Du soutien, Yann Joly essaie d’en apporter à son tour aux agriculteurs qui le contactent, après avoir vu son témoignage dans différents médias. «Des agriculteurs de Bretagne et de Loire Atlantique vivent la même chose.» Mais à l’EARL Au Gré des roses, le lait est bel et bien terminé. Les éoliennes, elles, continueront de narguer la cinquantaine de Prim’Holstein condamnées à l’engraissement - pièces à conviction si une étude devait être réalisée pour prouver ses dires - jusqu’en 2038.
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Aude: La pale d’une éolienne chute, un parc de 28 machines à l’arrêt
INCIDENT
Une enquête est en cours sur les communes de Roquetaillade et Conilhac-de-la-Montagne dans l’Aude, après la chute de la pale d’une éolienne

La pale d'une éolienne audoise a chuté le 30 janvier 2019. Depuis, tout le parc est à l'arrêt. Illustration. — M. Fourmy / Sipa
Engie Green, constructeur et exploitant de ce parc éolien audois, doit remettre un rapport d’incident d’ici la fin du mois. Une pale de l’une des 28 machines installées sur les communes de Roquetaillade et Conilhac-de-la-Montagne a chuté de plus de 40 mètres, le 30 janvier.
Le 11 février, la préfecture de l’Aude a signé un arrêté pour suspendre l’activité du parc, dont les éoliennes avaient toutes été mises à l’arrêt une semaine plus tôt, selonL’Indépendant, qui a rapporté l’information lundi.
D’après Engie Green, aucune personne n’a été blessée lors de cet « incident exceptionnel ». Un périmètre de sécurité a été mis en place autour de l’éolienne numéro 5, celle qui a perdu l’une de ses pales.

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2 Articles posé le 30 Janvier cliquez ci dessous fichier PDF
Mr Xavier Bertrand :courrier à M. François De Rugy, Ministre de la Transition écologique et solidaire cliquez ci-dessous
https://www.pdffiller.com/jsfiller-desk20/?projectId=260396761&expId=4422&expBranch=2#ab2e1f860e1d408c98049072d0e07fb7
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ÉOLIENNES TÉMOIGNAGE MÉDICAL cliquez ci dessous fichier PDF
https://www.pdffiller.com/jsfiller-desk20/?projectId=260397303&expId=4422&expBranch=2#41c5850748b3409e913ca480e47b6538
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avis le 29 01 2019:
Dorengt : avis défavorable du commissaire enquêteur
Posted: 28 Jan 2019 09:58 AM PST
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ÉNERGIE ET MATIÈRES PREMIÈRES 1 FÉVRIER 2019
Transition énergétique : la ruineuse quête du Graal
Éoliennes (Crédits )
Pourquoi est-il nécessaire d’augmenter les tarifs d’électricité ? Ne serait-ce pas à cause du coût grandissant des «soutiens» financiers aux énergies renouvelables éoliennes et photovoltaïques ?
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Par Michel Gay.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE)a proposé le 30 janvier 2019 une forte hausse du tarif réglementé del’électricité de 5,9 % TTC(soit 7,7 % (!) sur le tarif hors taxes).
IL EST URGENT DE TEMPORISER…
Le ministère de la Transition écologique et solidaire a aussitôt annoncé que le gouvernement n’appliquera pas cette hausse… en période hivernale… Temporisons!
«Le gouvernement, comme la loi l’y autorise, n’appliquera pas ces hausses tarifaires» estimées à 85 euros par an pour un foyer qui se chauffe à l’électricité. «Il fera ainsi usage des délais prévus par la loi afin de protéger les foyers français«.
Le gouvernement dispose d’un délai légal de trois mois à compter de la proposition de la Commission.
Si le gouvernement souhaite vraiment protéger les Français «et notamment les plus modestes«, il serait bien inspiré de s’intéresser auxorigines de cette forte hausse… et de regarder du côté du financement ruineux des éoliennes et du solaire photovoltaïque, comme lerecommande la Cour des comptes.
Cette hausse «serait due principalement à une hausse des prix de marché de gros de l’électricité, ainsi qu’à une augmentation du prix des capacités électriques» a expliqué le ministère. Qu’en termes galants ces choses-là sont dites!
Et le gouvernement pourrait-il désigner ces «capacités électriques» dont le coût augmente?
Ou bien serait-ce politiquement incorrect de dire que les énergies renouvelables éoliennes et photovoltaïques sont ruineuses?
Mais pour adoucir cette annonce amère (et ce n’est pas la dernière), le ministère rappelle que «la France reste l’un des pays où la hausse est la plus contenue et où l’électricité demeure la moins chère«.
Mais à ce rythme-là des augmentations, ça ne va pas durer…
UN TARIF RÉGLEMENTÉ QUI SE DÉRÈGLE
Le tarif réglementé d’électricité est appliqué par EDF à environ 26 millions de foyers. Il prend en compte l’évolution du prix du marché de gros. La CRE propose traditionnellement en août, mais aussi parfois en début d’année, une évolution du tarif hors taxe.
En décembre, le Premier ministre Édouard Philippe s’était engagé à geler les hausses des tarifs… de l’électricité et du gaz au 1er janvier 2019 pour apaiser les Gilets jaunes. Mais la réalité des coûts non maîtrisés des subventions aux énergies renouvelables le rattrape…
Dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) publiée le 25 janvier 2019, le gouvernement souhaite réformer le marché de l’électricité, pour «faire bénéficier les consommateurs de la stabilité des coûts du parc de production français» (!?). Et il aurait pu dire «du parc de production nucléaire français».
Pourquoi est-il alors nécessaire d’augmenter les tarifs d’électricité?
Ne serait-ce pas à cause du coût grandissant des «soutiens» financiers aux énergies renouvelables éoliennes et photovoltaïques?
SURTOUT RESTER POLITIQUEMENT CORRECT!
La majorité de la presse et les prosélytes patentés des énergies renouvelables font preuve de schizophrénie. Leur propagande appelle à défendre la virginité de Gaïa contre tous les Satan industriels soupçonnés d’ambitions prométhéennes. Mais, «en même temps», ils disent vouloir maintenir le niveau de vie des Français par la sobriété recommandée. Ce qu’ils exigent en réalité, c’est la frugalité forcée par les interdictions légales, comme la loi de transition énergétique pour la croissance verte par exemple).
Contre cette forme occidentale de fatwa contre le nucléaire symbole de production durable d’une énergie abondante, la pédagogie rationnelle ne peut plus rien. Il faudra attendre que les réalités physiques et financières pèsent sur le confort de vie sociale des Français pour qu’une révolte populaire (Gilets jaunes ?) remette les pendules à l’heure…
LES LOBBIES VERTS…
Nicolas Hulotavait déclarédans une interview «Mon Graal, c’est de créer des conditions de transition irréversibles».
Ce principe qui veut ancrer l’avenir dans des technologies du passé (elles datent du XIXe siècle), et qui ne répondent pas au besoin d’une nation moderne, est aux antipodesde l’esprit de progrès.
D’où le rôle «nécessaire» de l’ADEME (Agence pour le Démantèlement Expéditif du Modèle Énergétique) auprès des ministres successifs de l’Écologie.
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