Jean-Claude Zancarini
Mes travaux ont d’abord porté sur la littérature du 16e siècle et notamment le théâtre ; mes thèmes actuels de recherche concernent les liens entre histoire, langue et politique dans l’Italie du 16e siècle, notamment à propos de la pensée politique florentine, à l’époque des guerres d’Italie. Une des caractéristique de mes recherches est la présence simultanée de travaux philologiques (édition et traduction de textes) et de travaux interprétatifs.
Ces recherches ont donné lieu à la publication de traductions présentées et commentées de textes politiques italiens majeurs du 15e et du 16e siècle (Savonarole, Francesco Guicciardini, Machiavel) ; de quatre ouvrages écrits en collaboration avec Jean-Louis Fournel, en particulier La politique de l’expérience. Savonarole, Guicciardini et le républicanisme florentin, Alessandria, Edizioni dell’Orso, 2002 et La grammaire de la République. Langage de la politique chez Francesco Guicciardini (1483-1540), Genève, Droz, 2009; de plusieurs directions d’ouvrage ou numéros thématiques de revues ; et de douze livres traduits (littérature contemporaine et essais).
Mes travaux en cours portent sur la langue politique du 16e siècle, en particulier la réalisation d’un outil de comparaison de traductions : l’HyperPrince. Cet outil, réalisé en collaboration avec Séverine Gedzelman, Ingénieure informaticienne, permet la comparaison des traductions du Prince (XVIe-XVIIe siècle) et l’établissement des équivalences italien (édition Blado 1532)- français.
Je suis membre du comité scientifique des revues Mots. Les langages du politique ; Laboratoire italien. Politique et société ; Cahiers du GRM [Groupe de recherches matérialistes] ; je suis membre du comité éditorial de la revue en ligne Asterion. Philosophie, histoire des idées, pensée politique (http://asterion.revues.org) ; je suis membre du comité scientifique international des revues Lingua e stile. Rivista di storia della lingua italiana, Bologna, Il Mulino, Nuova Rivista di Letteratura italiana, Pisa, Edizioni ETS et Il Pensiero politico, Rivista di storia delle idee politiche e sociali, Firenze, Olschki. Je suis membre du comité directeur [comitato direttivo] de l’Enciclopedia machiavelliana, Rome, Istituto per la Enciclopedia italiana Treccani, 2014. Je co-dirige, avec Gilles Pollet et Laurent Dartigues, la collection « Gouvernement(s) en question », ENS éditions. Je dirige la collection « Constitution de la modernité » (liée au Labex COMOD) des Classiques Garnier.
Ces recherches ont donné lieu à la publication de traductions présentées et commentées de textes politiques italiens majeurs du 15e et du 16e siècle (Savonarole, Francesco Guicciardini, Machiavel) ; de quatre ouvrages écrits en collaboration avec Jean-Louis Fournel, en particulier La politique de l’expérience. Savonarole, Guicciardini et le républicanisme florentin, Alessandria, Edizioni dell’Orso, 2002 et La grammaire de la République. Langage de la politique chez Francesco Guicciardini (1483-1540), Genève, Droz, 2009; de plusieurs directions d’ouvrage ou numéros thématiques de revues ; et de douze livres traduits (littérature contemporaine et essais).
Mes travaux en cours portent sur la langue politique du 16e siècle, en particulier la réalisation d’un outil de comparaison de traductions : l’HyperPrince. Cet outil, réalisé en collaboration avec Séverine Gedzelman, Ingénieure informaticienne, permet la comparaison des traductions du Prince (XVIe-XVIIe siècle) et l’établissement des équivalences italien (édition Blado 1532)- français.
Je suis membre du comité scientifique des revues Mots. Les langages du politique ; Laboratoire italien. Politique et société ; Cahiers du GRM [Groupe de recherches matérialistes] ; je suis membre du comité éditorial de la revue en ligne Asterion. Philosophie, histoire des idées, pensée politique (http://asterion.revues.org) ; je suis membre du comité scientifique international des revues Lingua e stile. Rivista di storia della lingua italiana, Bologna, Il Mulino, Nuova Rivista di Letteratura italiana, Pisa, Edizioni ETS et Il Pensiero politico, Rivista di storia delle idee politiche e sociali, Firenze, Olschki. Je suis membre du comité directeur [comitato direttivo] de l’Enciclopedia machiavelliana, Rome, Istituto per la Enciclopedia italiana Treccani, 2014. Je co-dirige, avec Gilles Pollet et Laurent Dartigues, la collection « Gouvernement(s) en question », ENS éditions. Je dirige la collection « Constitution de la modernité » (liée au Labex COMOD) des Classiques Garnier.
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Machiavelli, Guicciardini... by Jean-Claude Zancarini
Le sac de Rome relaté par Luigi et Francesco Guicciardini:
lecture providentialiste et lecture politique
La période des guerres d'Italie du 16e siècle a souvent été désignée comme une tragédie. Il est vrai que la métaphore vient facilement à l'esprit : une situation de départ que les contemporains décrivent comme un âge d'or, le surgissement d'ennemis d'outre-monts, les Français du roi Charles VIII, qui en 1494 viennent bouleverser cette situation bienheureuse, les actes successifs qui voient s'introduire sur la scène de l'histoire d'autres protagonistes (les Espagnols, les Allemands, les Suisses), les renversements successifs et brutaux des rapports de force entre les belligérants et, enfin, la catastrophe finale, le sac de Rome de mai 1527, qui entraîne la soumission de l'Italie aux Espagnols, pendant de longues décennies. C’est sur cette catastrophe finale que la communication se focalise, en analysant la façon dont les deux frères Guicciardini, Luigi et Francesco, en rendent compte, le premier dans son Sacco di Roma, le second dans la Storia d’Italia et la Consolatoria. On envisagera aussi la façon dont les Florentins (au premier chef Machiavel et Francesco Guicciardini) donnent sens aux "signes extraordinaires" et aux "grands événements". L’hypothèse de lecture est que l’on est en train de passer d’une conception “ providentielle ” des événements voulus par “ la fortune ” ou par Dieu à une analyse qui met l’accent sur leur sens essentiellement historico-politique.
Studi teatrali by Jean-Claude Zancarini
Le sac de Rome relaté par Luigi et Francesco Guicciardini:
lecture providentialiste et lecture politique
La période des guerres d'Italie du 16e siècle a souvent été désignée comme une tragédie. Il est vrai que la métaphore vient facilement à l'esprit : une situation de départ que les contemporains décrivent comme un âge d'or, le surgissement d'ennemis d'outre-monts, les Français du roi Charles VIII, qui en 1494 viennent bouleverser cette situation bienheureuse, les actes successifs qui voient s'introduire sur la scène de l'histoire d'autres protagonistes (les Espagnols, les Allemands, les Suisses), les renversements successifs et brutaux des rapports de force entre les belligérants et, enfin, la catastrophe finale, le sac de Rome de mai 1527, qui entraîne la soumission de l'Italie aux Espagnols, pendant de longues décennies. C’est sur cette catastrophe finale que la communication se focalise, en analysant la façon dont les deux frères Guicciardini, Luigi et Francesco, en rendent compte, le premier dans son Sacco di Roma, le second dans la Storia d’Italia et la Consolatoria. On envisagera aussi la façon dont les Florentins (au premier chef Machiavel et Francesco Guicciardini) donnent sens aux "signes extraordinaires" et aux "grands événements". L’hypothèse de lecture est que l’on est en train de passer d’une conception “ providentielle ” des événements voulus par “ la fortune ” ou par Dieu à une analyse qui met l’accent sur leur sens essentiellement historico-politique.
In this paper we are going to reflect on how these authors thought the act of translation of Machiavelli (prefaces of these editions can give indications) but also on how they translated: HyperMachiavel allows you to understand the differences in approach between the translators and highlight their lexical and syntactic choices. We can therefore think about a description of how each translator translates, allowing to see what's playing at every moment in this or that choice.
The differences between the various translations also allowed us to see that the question of the text read by translators is not so obvious as it might seem. Since the first critical edition done by Lisio (1899) we are accustomed to think that all editions follow Blado (1532), with the exception of some variants (corrections or errors that are then reproduced and can affect the meaning of the text: eg Prince XXI 5 mirabile vs miserabile). The study of some cases (eg Prince XXI 24) shows that, since the thirties of the sixteenth century, some publishers introduce variants following manuscripts. A new project is therefore needed: the history of the printed editions.
L'ensemble de cette livraison de Laboratoire italien est disponible en ligne, gratuitement à l'adresse : http://laboratoireitalien.revues.org
Le corpus est le résultat de la compilation de cinq éditions du Prince mises en parallèle :
• l'édition originale de Blado parue en 1532
• la traduction de Jacques de Vintimille, datée de 1546 (suite à une transcription/édition par Nella Bianchi Bensimon, mise en ligne par l'ENS (LSH) de Lyon en 2005).
• la traduction de Guillaume Cappel parue en 1553
• la traduction de Gaspard d'Auvergne parue en 1553
• la traduction de Jacques Gohory parue en 1571
Une lecture par texte ou en parallèle des différents textes est proposée, reprenant le chapitrage d'origine (lettre de dédicace puis 26 chapitres) et utilisant la segmentation philologique de l'édition de Giorgio Inglese (De Principatibus, Roma : Istituto storico italiano per il medio evo, 1994).
C'est d'une pratique de traducteurs et de commentateurs qu'est née l'idée d'un outil permettant de comparer un texte avec ses différentes traductions, de façon à pouvoir réfléchir – avec l'aide des traductions et au-delà de l'apparente évidence d'un texte – d'une part à la complexité même du texte d'origine et aux sens multiples des mots utilisés « innocemment » par l'auteur et, d'autre part, à ce qui fait la spécificité d'un traduire en acte et aux effets qu'il produit. Le choix du Prince n'est évidemment pas le fruit du hasard mais de l'intimité que nous avions avec ce texte, traduit et commenté par nos soins (Machiavel, De Principatibus = Le Prince [traduit et commenté par J.-L. Fournel et J.-C. Zancarini], Presses universitaires de France, coll. "Fondements de la politique", 2000).
Les usages possibles partent de l'idée que les « lectures lentes » des traducteurs disent quelque chose du lexique du Prince, du sens des mots et de leur polysémie et touchent essentiellement trois aspects : l'élucidation des sens du lexique machiavélien ; la description du traduire en acte et l'analyse des effets de traduction.
Durant le projet ANR, un travail d'annotation et de mise en relation des expressions italiennes et françaises a été effectué par Laure Raffaëlli-Péraudin et Jean-Claude Zancarini en utilisant le logiciel HyperMachiavel, développé par Séverine Gedzelman.
Il s'agissait d'étudier les notions politiques chères à Machiavel circulant dans le texte du "Prince" et d'analyser leurs effets.
Outre la lecture parallèle, l'internaute pourra donc ici naviguer au sein des lexiques bilingues (italien/français, français/italien), mais aussi du texte au lexique ou du lexique au texte (dans les vues en parallèle).
A noter que la version de ce site correspond à l'export HTML du corpus encodé en XML-TEI, pour l'instant non accessible sur le site web.
Le projet d'annotation est toujours en cours dans HyperMachiavel.
Merci de contacter : jean-claude.zancarini[at]ens-lyon.fr, en cas de :
• coquilles dans les éditions
• nouveaux mots à explorer (vocabulaire politique)
• récupération du corpus ou des textes en XML
Logiciel HyperMachiavel : Séverine Gedzelman
Site Drupal et base Refshare : Cécile Laube
Autres crédits : Isabelle Allard (recherches bibliographiques, base Refshare), Peter Mepa (identité graphique et thème AHN), Samantha Saïdi (thème AHN pour Drupal)
Chaque numéro de Laboratoire italien. Politique et société comporte un dossier monographique, des articles de varia, des publications de textes et documents inédits et des lectures d’ouvrages récemment publiés.
Laboratoire italien Politique et société est une revue publiée par ENS Éditions et qui bénéficie du soutien de l’UMR 5206 Triangle (CNRS/ENS de Lyon/Université de Lyon) et du Dipartimento di scienze giuridiche de l’Université de Trente. Tous les numéros parus sont en ligne, en texte intégral, sur le site http://laboratoireitalien.revues.org/
Analysant en détail la correspondance, les articles militants, puis les Cahiers de prison du révolutionnaire, cette biographie intellectuelle rend ainsi compte du processus d’élaboration de sa réflexion politique et philosophique, en soulignant les leitmotive et en restituant «le rythme de la pensée en développement».
Au fil de l’écriture des Cahiers, Gramsci comprend que la «philosophie de la praxis» a besoin d’outils conceptuels nouveaux, et les invente : «hégémonie», «guerre de position», «révolution passive», «subalternes», etc. Autant de concepts qui demeurent utiles pour penser notre propre «monde grand et terrible ».
L’objectif visé par ces Lectures de Michel Foucault n’est pas de soumettre l’analyse de ce dernier à la grille d’un commentaire érudit, mais de problématiser le lien entre le discours historique de la guerre des races, aux XVIIe et XVIIIe siècles, et le racisme biologique de la fin du XIXe siècle, à travers l’hypothèse générale du développement du bio-pouvoir en Occident. Il s’agit ici avant tout, au-delà de toute volonté d’exégèse célébrative, d’ouvrir des voies nouvelles de réflexion qui prolongent parfois, mais aussi déplacent ou contestent, les pistes tracées par Foucault.
On lira dans ce livre des contributions sur la généalogie des concepts foucaldiens - notamment celui de bio-pouvoir - leur mode d’articulation et la perspective militante dans laquelle ils s’inscrivent (M. Bertani et A. Fontana) ; une interrogation sur la nature du tournant que représente ce cours dans la pensée de Foucault (D. Defert) ; une réflexion sur l’articulation du problème politique du pouvoir et de la question historique de la race qui met en évidence la nécessité, pour que cette « généalogie du racisme» puisse aboutir, de faire intervenir l’histoire de la traite des noirs et du système esclavagiste (T. C. Holt) ; enfin, parce que ces réflexions furent, à l’origine, menées dans une journée d’étude passionnée, on y trouvera les interventions d’autres chercheurs sur ces hypothèses, ces analyses et ces questions.
"
This issue of «Laboratoire italien» reports on the current state of the research on Gramsci in Italy. From the point of view of their subject matter, the contributions collected in this issue can be divided into two main areas, which ultimately feed on each other: the editions, on the one hand, and on the other, the critical studies. The first section hosts contributions on the new editions, framed in the project – started in 1990 and still in progress – of the the Edizione nazionale degli scritti di Antonio Gramsci. In particular, it gathers essays on the new editions of the Prison Notebooks, the Writings 1910-1926 and the Correspondence. These articles give an account of the innovations – both in the method and content – that these new editions have produced. The section opens with an extensive essay by Gianni Francioni who studies the way Gramsci worked through the manuscript of the Notebooks, revealing its structure and diachronic features in the light of the latest philological findings. The second section collects studies on certain issues and concepts previously neglected, and that in the last two decades are emerging as crucial: pragmatism, linguistics, the interpretation of fascism, of corporatism and post-liberal societies, the category of “translatability”, the relationship with Vico’s philosophy. The issue is concluded (third section) by Giuseppe Vacca with a comprehensive overview of the most significant interpretations of Gramsci in Italy in recent years
IT
Questo fascicolo di «Laboratoire italien» fa il punto sullo stato attuale della ricerca su Gramsci in Italia. L’insieme delle acquisizioni che costituiscono l’oggetto degli studi qui raccolti può essere distinto in due grandi aree, che del resto si alimentano reciprocamente: le edizioni e gli studi critici. La sezione Filologia ospita contributi sulle le nuove edizioni, inquadrate nel progetto – avviato nel 1990 e tuttora in corso – della Edizione nazionale degli scritti di Antonio Gramsci. In particolare, sono qui raccolti saggi sulle nuove edizioni dei Quaderni del carcere, degli scritti giornalistici e politici e dell’epistolario, nei quali si dà conto delle novità – di metodo e di contenuto – che queste edizioni comportano. La sezione è aperta da un ampio saggio di Gianni Francioni che studia il modo di lavorare di Gramsci e il manoscritto dei Quaderni, esponendone la struttura e la diacronia alla luce delle più recenti acquisizioni filologiche. La sezione Strumenti raccoglie studi su alcuni temi e concetti in precedenza trascurati, e che nella ricerca dell’ultimo ventennio sono invece emersi come cruciali, come il pragmatismo, la linguistica, l’interpretazione del fascismo, del corporativismo e delle società post-liberali, la categoria di “traducibilità”, il rapporto con la filosofia di Vico. Il fascicolo è chiuso (sezione Bilancio) da una panoramica complessiva di Giuseppe Vacca sulle più significative interpretazioni di Gramsci in Italia negli ultimi anni.
FR
Ce dossier de Laboratoire italien fait le point sur l’état actuel des recherches sur Gramsci en Italie. L’ensemble des acquis qui constituent l’objet des études que nous rassemblons ici peut être distingué en deux grands domaines, qui du reste s’alimentent l’un de l’autre : les éditions et les études critiques. La section Philologie accueille des contributions portant sur les nouvelles éditions, à l’intérieur du projet (initié dès 1990 et toujours en cours) de l’Édition nationale des écrits d’Antonio Gramsci. On y trouve des articles consacrés aux nouvelles éditions des Cahiers de prison, des écrits journalistiques et politiques et des lettres, qui rendent compte des nouveautés – de méthode et de contenu – que contiennent ces éditions. Cette section débute par une ample contribution de Gianni Francioni, qui étudie la façon dont travaille Gramsci et les manuscrits des Cahiers, exposant leur structure et leur chronologie à la lumière des acquisitions philologiques les plus récentes. La section Outils recueille des études consacrées à certains thèmes et concepts précédemment négligés, qui dans les recherches des vingt dernières années se sont à l’inverse révélés d’une importance cruciale, tels le pragmatisme, la linguistique, l’interprétation du fascisme, du corporatisme et des sociétés post-libérales, la catégorie de « traductibilité », le rapport avec la philosophie de Vico. Le dossier se conclut (section Bilan) avec un large tableau de Giuseppe Vacca consacré aux plus significatives interprétations de Gramsci parues ces dernières années en Italie.
Université Toulouse II-Jaurès dans le cadre de la question n°2
d’Agrégation [Formes de la dramaturgie italienne à la
Renaissance]
Jean-Claude Zancarini (ENS Lyon)
"Molte cose stanno bene nella penna che nella scena starebben male"
Angelo Beolco (il Ruzante) : dalla lingua alla scena»
Mercredi 17 février 2021 – 14h-16h
Participation ouverte aux agrégatifs et aux préparateurs de la question
Pour toute question et pour liste d’accès au lien zoom,
contacter avant le 10 février 2021 :
cecile.berger@univ-tlse2.fr
--- Il gruppo di ricerca «Esordio della Storia d’Italia di Francesco Guicciardini» è lieto di annunciare la messa online del prototipo di edizione, ormai liberamente accessibile all’indirizzo
https://guicciardini-storia-italia.huma-num.fr/
Il progetto riunisce ricercatori e ricercatrici che si sono concentrati sul celebre incipit guicciardiniano, il notevole risultato di un lungo lavoro di elaborazione, fatto di rimaneggiamenti e riscritture, al quale l’autore si dedicò negli ultimi cinque anni della sua vita. Questo processo creativo è accessibile agli specialisti grazie ai manoscritti originali, autografi o contenenti correzioni e annotazioni autografe, conservati nell’archivio della famiglia Guicciardini e nella biblioteca Medicea Laurenziana di Firenze.
La squadra internazionale riunita da Paola Moreno mette oggi a disposizione di tutti un’edizione sistematica e analitica di questo corpus, provvista di riproduzioni numeriche dei manoscritti. Obiettivo comune è affinare la nostra conoscenza della genesi del testo, ma anche di discernere i nodi concettuali e l’evoluzione del pensiero dell’autore, così come essi appaiono attraverso esitazioni, correzioni, rimorsi, che si succedono da una stesura all’altra.