Papers by Adam Stéphane
Texte issu de la présentation à la conférence sur la Nordicité en 2007 à l'Université de Rouen
This excavation was carried out during winter 2013, on a plot of 1.30 ha, located on the towns of... more This excavation was carried out during winter 2013, on a plot of 1.30 ha, located on the towns of Flamanville and Motteville upstream of the A150 motorway construction project. The "L" shaped plot has left traces of discontinuous occupations ranging from the old/middle Bronze transition to the end of the High Empire. Among the oldest remains, we note the presence of four ovens called "in 8", attributed via radiocarbon dating to the transition period of old / middle Bronze Age. The protohistoric period is also marked, although in a tenuous way, by the presence of four small pits scattered on the ground. They all date from the 1st-Second Iron Age transition. The remains attributed to the period of Antiquity cover the period from La Tène finale to the end of the High Empire. A network of ditches is dug in the plot. It has the particularity of forming long corridors, sometimes with entrances. To the west of the plot is a star system that serves seven pens. It is preserved throughout the High Empire with however some modifications. Developed at the very beginning of the first century, this system seems to have been implemented to channel domesticated animals. For example, some ditches at the end of pens take the form of containment corridors to close the rows of animals in transit. The system was modified throughout the first century of our era via certain installations such as openings or closures of certain enclosures or the digging of ditches still improving the passage of animals from one parcel to another. The early High Empire ditch system has a large rectangular structure measuring 33 x 19.40 m, surrounded by shallow ditches. This structure is divided into three bays of different sizes, separated by corridors. Pole holes dug in specific places (in the middle or at the end of corridors) evoke the presence of a device made of perishable materials to block these passages. The latter measure between 1.60 and 2.70 m wide. The hypothesis currently used to determine this structure, consisting of airlocks and baffles, is that of a division zone or herd sorting. We note the presence to the south of the right-of-way of a pond and a half-timbered building probably dating from the same period. Although the pond appears to have been backfilled during the 2nd century AD, it was not possible to determine when the building was abandoned. Also at this time, the system changes and becomes even simpler. Some corridors, including the baffled network, are abandoned and other ditches are dug slightly staggered, slightly altering the general appearance of the plots. The vast grave complex seems dedicated to a large-scale agro-pastoral activity. Although the size of the plots receiving the livestock is not known, the system of baffles and restraints demonstrates the importance attached to this management. Although this system seems to be designed for large animals (cattle, cows, steers), there is currently no evidence to confirm this. Stéphane Adam, archaeological operations manager and scientific director, Éveha
Résumé publié dans le bilan scientifique régional de Haute-Normandie en 2013. Présence de vestige... more Résumé publié dans le bilan scientifique régional de Haute-Normandie en 2013. Présence de vestiges gallo-romains d'un système pastoral datant du premier siècle de notre ère.
Stéphane Adam et Alexandra Mondoloni, 2012
Etudes Spécialisées by Adam Stéphane
The discovery of multiple fossils of lenticular form in an ancient urban context, where were exhu... more The discovery of multiple fossils of lenticular form in an ancient urban context, where were exhumed other bone, ceramic or glass tokens, allowed us to question their use. Their presence is not coincidental and the commercial context associated with them seems to indicate a possible use as calculi. We will first develop the description of the context, then evoke the geological origin of these objects before examine these fossils as artifacts.
Rapport final d'opération. Fouilles préventives. Le quartier Sainte-Anne, 10 rue Bellon à Senlis : une occupation urbaine depuis le 1e siècle.
Rapports by Adam Stéphane
Le site du Buisson Pouilleux, Chemin aux Piats, est localisé sur la commune de Souppes-sur-Loing,... more Le site du Buisson Pouilleux, Chemin aux Piats, est localisé sur la commune de Souppes-sur-Loing, en Seine-et-Marne. L'emprise est située sur le relief surplombant le Loing. La fouille constitue l'une des quelques opérations menées sur la commune. Elle précède la construction d'une zone commerciale (boutiques indépendantes et parkings gravitant autour d'un supermarché). Dix-huit hectares ont été diagnostiqués et seul 1,8 hectare a été prescrit suite à la découverte de deux établissements ruraux, un protohistorique et un antique, se chevauchant partiellement. Le site est découpé en deux zones distinctes en raison de la présence d'un chemin vicinal, orienté nord-sud. On note la présence à l'ouest de vestiges mobiliers datant de la période Néolithique.
Les résultats de la fouille sont conformes aux découvertes du diagnostic et ont permis de mettre en valeur les deux établissements ruraux et une grande partie d'un locus néolithique.
La zone néolithique, qui devait initialement se trouver à l'extérieur de l'emprise, a été en partie mise au jour suite à un problème de coordonnées GPS transmises à l'aménageur et au topographe expert mandaté pour l'implantation. La collection mise au jour comporte 503 pièces lithiques réparties sur une trentaine de mètres de diamètre. Elle comporte des pièces appartenant à toute la chaîne opératoire du débitage #à l'outil fini.
La période protohistorique est matérialisée par la présence d'un vaste enclos quadrangulaire présentant un tracé curviligne à l'est, lui conférant un plan ogival. Vers l'ouest, le fossé est dédoublé, en partie interne. Quelques structures sur poteaux plantés s'organisent au sein de l'espace interne, vers l'ouest notamment et au sud. Cet établissement rural est daté de La Tène Moyenne et du début de La Tène finale, soit une période d'occupation d'environ un siècle. Ce type d'établissement rural est assez méconnu que ce soit localement ou à l'échelle régionale.
La période Antique se subdivise en deux grandes périodes. La première débute dés la fin de La Tène finale et le début du premier siècle de notre ère et s'achève à la fin du premier siècle. Plusieurs enclos se succèdent durant un siècle, passant progressivement d'une forme trapézoïdale compartimentée à une forme rectangulaire sans compartiment. Un bâtiment (UA 1) est construit au nord de l'enclos, à l'extérieur. D'autres structures, également en périphérie, complètent le dispositif (cellier, puits) Vers le milieu du premier siècle, l'enclos est doté d'une forge se composant d'un bâtiment sur poteau planté (UA 10) doté d'une fosse de rejet, et d'une série de fours disposés alentour. Il a été estimé au regard des nombreux rejets (soies, scories, ratés) que la production, de forte capacité et donc excédentaire, devait alimenter un marché local. La durée d'exploitation est comprise entre une et deux générations.
La seconde période antique débute par l'abandon des systèmes d'enclos, par le maintien de l'unité architecturale 1 et la mise en place de structures de combustion à but de séchage/fumage de la viande et par la mise en œuvre d'une plate-forme à l'est du bâtiment 1. Les structures sont resserrées autour de cette unité. La datation de cette période est relativement difficile à cerner. Elle se situerait entre le milieu du deuxième et une partie du troisième siècle de notre ère qui marque la fin de l'établissement.
Aucun vestige postérieur à cette période n'a été mis en évidence, hormis quelques tessons intrusifs d'époque médiévale.
Cette fouille a été réalisée durant l'hiver 2013 sur une parcelle de 1,3 hectares, située sur les... more Cette fouille a été réalisée durant l'hiver 2013 sur une parcelle de 1,3 hectares, située sur les communes de Flamanville et Motteville en amont du projet de construction autoroutier A150. En forme de « L », la parcelle a livré des traces d'occupations discontinues allant de la transition Bonze ancien/moyen à la fin du Haut-Empire. Parmi les vestiges les plus anciens, on note la présence de quatre fours dits « en 8 », et attribués grâce aux datations radiocarbones à la période de transition Bronze ancien/moyen. La période protohistorique est également marquée, quoique de façon ténue, par la présence de quatre petites fosses éparpillées sur le terrain. Elles datent toutes de la transition premier/deuxième âge du Fer. Les vestiges attribués à la période antique couvrent la période de La Tène finale à la fin du Haut-Empire. Un réseau de fossés est creusé dans la parcelle. Il a la particularité de former de longs couloirs, avec parfois des entrées. À l'ouest de la parcelle se développe un système en étoile permettant de desservir sept enclos. Il est conservé tout au long du Haut-Empire avec toutefois quelques modifications. Élaboré au tout début du premier siècle, ce système semble avoir été mis en place pour canaliser des animaux domestiqués. Ainsi, certains fossés en bout d'enclos prennent la forme de couloirs de contention pour resserrer les rangs des bêtes en transit. Le système est modifié tout au long du premier siècle de notre ère via certains aménagements, tels que des ouvertures ou des fermetures de certains enclos ou encore le creusement de fossés améliorant encore le passage des animaux d'une parcelle à l'autre. Le réseau fossoyé du début du Haut-Empire est doté d'une vaste structure rectangulaire de 33 x 19,4 m, enclose de fossés peu profonds. Cette structure se subdivise en trois travées de tailles différentes, séparées par des couloirs. Des trous de poteau creusés à des endroits précis (en milieu ou au bout de couloirs) évoquent la présence d'un dispositif en matériaux périssables permettant de bloquer ces passages. Ces derniers mesurent entre 1,6 m et 2,7 m de large. L'hypothèse actuellement retenue pour la détermination de cette structure constituée de sas et de couloirs en chicanes est celle d'une zone de division ou du tri de cheptel. Nous notons la présence au sud de l'emprise d'une mare et d'un bâtiment à pans de bois datant probablement de la même période. Si la mare semble remblayée au cours du deuxième siècle de notre ère, il n'a pas été possible de déterminer la date d'abandon du bâtiment. Au cours des deuxième et troisième siècles de notre ère, le système se modifie et se simplifie encore. Certains couloirs, dont le réseau en chicanes, sont abandonnés et d'autres fossés sont creusés en léger décalé, modifiant peu l'aspect général des parcelles. Le vaste complexe fossoyé semble dédié à une activité agro-pastorale de grande ampleur. Si la taille des parcelles recevant le cheptel n'est pas connue, le dispositif en chicanes et en contentions semble démontrer l'importance accordée à cette gestion. Si ce système semble davantage orienté pour des bêtes de grandes tailles (boeufs, vaches, bouvillons), aucun indice ne permet actuellement de le confirmer.
Mots clefs : âge du Bronze, âge du Bronze ancien et moyen, transition premier et deuxième âge du Fer, La Tène, La Tène finale, Haut-Empire ; fossé, fosse, trou de poteau, silo, foyer, four, enclos, enclos de contention, mare, marnière. Céramique, métallique, silex, terre cuite (dont architecturale), monnaie.
Mise au jour d'un cimetière datant du début du Moyen Âge sur les hauteurs du Forez (carrières de ... more Mise au jour d'un cimetière datant du début du Moyen Âge sur les hauteurs du Forez (carrières de la Loire - Delage SA)
Rapport final d'opération archéologique (fouille préventive), Éveha - Études et valorisations archéologiques (Limoges, F), 2015
La fouille archéologique de Mouy-sur-Seine au lieu-dit Le Trou de la Demoiselle a été menée en am... more La fouille archéologique de Mouy-sur-Seine au lieu-dit Le Trou de la Demoiselle a été menée en amont d'une campagne d'extraction de granulats calcaires. Elle a permis de dégager un nombre conséquent de structures datant majoritairement de la période antique du Haut-Empire. Pour la période protohistorique, quelques vestiges mobiliers attribués à la période du premier âge du Fer (Hallstatt C, étape 3 de la périodisation régionale) ont été mis au jour dans une dépression naturelle (noue) au nord-ouest de l'emprise. Concernant l'Antiquité romaine, les vestiges correspondent à un établissement rural antique matérialisé par un grand enclos rectangulaire composé de trois à quatre travées. Au sein de cet espace va se développer un ensemble de bâtiments sur poteaux et de puits entre le milieu du I er siècle de notre ère et le premier quart du II e siècle qui perdure probablement jusqu'au début du III e siècle de notre ère. Une vaste dépression, sûrement d'origine anthropique, va servir de dépotoir peu avant ou peu après l'abandon du site vers le milieu du III e siècle de notre ère.
Rapport final d'opération archéologique, fouille préventive., Jul 2015
Les fouilles menées sur le site de Courcelles-lès-Lens, « ZAC de La Marlière, tranche 6 » ont été... more Les fouilles menées sur le site de Courcelles-lès-Lens, « ZAC de La Marlière, tranche 6 » ont été réalisées par le bureau d'études éveha. Elles interviennent dans le cadre du projet d'aménagement de Nexity pour la tranche 6 de l'Éco-quartier de La Marlière.
Les investigations archéologiques ont permis de mettre au jour quatre enclos circulaires de l'âge du Bronze dont l'un d'eux a livré les résidus d'une crémation sous urne inversée. Les cercles s'installent de part et d'autre d'un talweg en bas de versant. L'étude géoarchéologique des niveaux de décarbonatation des loess a permis de dresser un modèle de restitution d'un tertre central et de deux talus, l'un interne et l'autre externe, pour le cercle situé le plus au nord.
Les traces fugaces d'une occupation attribuable au Néolithique ont été détectées aux abords de l'un des cercles. Un premier parcellaire est mis en place au second âge du Fer. Il vient découper le secteur en parcelles quadrangulaires dont l'une délimite l'espace de deux des quatre cercles de l'âge du Bronze. Ces derniers marquaient probablement le paysage par leur tumulus. Le parcellaire est remplacé à la fin du second âge du Fer par l'installation de trois enclos quadrangulaires emboîtés de 110 m de longueur sur 85 m de largeur présentant une seule entrée au nord. Durant la période augustéenne quelques remaniements semblent intervenir sur l'enceinte, en particulier sur l'entrée nord. À cette période, l'enceinte abrite une dizaine de petits bâtiments sur quatre ou cinq poteaux, des puits et des silos.
Plusieurs espaces funéraires ont été découverts sur l'emprise du site. Deux zones principales ont été identifiées au nord‑est et au sud. Elles livrent une cinquantaine de tombes et couvrent une chronologie étendue de la fin de la période laténienne au IIe siècle de notre ère. Trois autres espaces funéraires ont été découverts sur le site : au sud-ouest, au sud-est et au nord-ouest. Ils se composent respectivement d'une, deux et trois structures funéraires attribuables au IIe siècle de notre ère. La triple enceinte est par la suite abandonnée au profit d'un développement en aire ouverte dans le courant du IIe siècle.
Cinq « pôles » de bâtiments excavés se répartissent sur l'ensemble de l'emprise des fouilles. Plusieurs puits et des grands fours culinaires leurs sont associés. L'occupation perdure jusqu'au début du IVe siècle.
Teaching Documents by Adam Stéphane
Lorsqu'il s'agit d'aborder le sujet de la préhistoire de l'Arctique, il est loin d'être évident -... more Lorsqu'il s'agit d'aborder le sujet de la préhistoire de l'Arctique, il est loin d'être évident -du moins au début -de se familiariser avec un territoire aussi vaste. Fort heureusement, au cours du Paléolithique supérieur, la plus grande partie du cercle arctique était inaccessiblepériode de glaciation oblige -restreignant ainsi le territoire à étudier. l'Alaska et la Sibérie et une toute petite partie de l'ouest canadien constituaient alors des refuges pour le développement humain, autour d'un axe matérialisé par le détroit de Béring. La meilleure entrée en matière possible pour s'initier à la préhistoire de l'Arctique est de s'intéresser en premier lieu aux découvertes et à la construction de cette archéologie. Je vous propose ensuite de prendre connaissance des données géographiques et géologiques ainsi que de quelques sites archéologiques qui ont marqué l'histoire de cette recherche.
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Les résultats de la fouille sont conformes aux découvertes du diagnostic et ont permis de mettre en valeur les deux établissements ruraux et une grande partie d'un locus néolithique.
La zone néolithique, qui devait initialement se trouver à l'extérieur de l'emprise, a été en partie mise au jour suite à un problème de coordonnées GPS transmises à l'aménageur et au topographe expert mandaté pour l'implantation. La collection mise au jour comporte 503 pièces lithiques réparties sur une trentaine de mètres de diamètre. Elle comporte des pièces appartenant à toute la chaîne opératoire du débitage #à l'outil fini.
La période protohistorique est matérialisée par la présence d'un vaste enclos quadrangulaire présentant un tracé curviligne à l'est, lui conférant un plan ogival. Vers l'ouest, le fossé est dédoublé, en partie interne. Quelques structures sur poteaux plantés s'organisent au sein de l'espace interne, vers l'ouest notamment et au sud. Cet établissement rural est daté de La Tène Moyenne et du début de La Tène finale, soit une période d'occupation d'environ un siècle. Ce type d'établissement rural est assez méconnu que ce soit localement ou à l'échelle régionale.
La période Antique se subdivise en deux grandes périodes. La première débute dés la fin de La Tène finale et le début du premier siècle de notre ère et s'achève à la fin du premier siècle. Plusieurs enclos se succèdent durant un siècle, passant progressivement d'une forme trapézoïdale compartimentée à une forme rectangulaire sans compartiment. Un bâtiment (UA 1) est construit au nord de l'enclos, à l'extérieur. D'autres structures, également en périphérie, complètent le dispositif (cellier, puits) Vers le milieu du premier siècle, l'enclos est doté d'une forge se composant d'un bâtiment sur poteau planté (UA 10) doté d'une fosse de rejet, et d'une série de fours disposés alentour. Il a été estimé au regard des nombreux rejets (soies, scories, ratés) que la production, de forte capacité et donc excédentaire, devait alimenter un marché local. La durée d'exploitation est comprise entre une et deux générations.
La seconde période antique débute par l'abandon des systèmes d'enclos, par le maintien de l'unité architecturale 1 et la mise en place de structures de combustion à but de séchage/fumage de la viande et par la mise en œuvre d'une plate-forme à l'est du bâtiment 1. Les structures sont resserrées autour de cette unité. La datation de cette période est relativement difficile à cerner. Elle se situerait entre le milieu du deuxième et une partie du troisième siècle de notre ère qui marque la fin de l'établissement.
Aucun vestige postérieur à cette période n'a été mis en évidence, hormis quelques tessons intrusifs d'époque médiévale.
Mots clefs : âge du Bronze, âge du Bronze ancien et moyen, transition premier et deuxième âge du Fer, La Tène, La Tène finale, Haut-Empire ; fossé, fosse, trou de poteau, silo, foyer, four, enclos, enclos de contention, mare, marnière. Céramique, métallique, silex, terre cuite (dont architecturale), monnaie.
Les investigations archéologiques ont permis de mettre au jour quatre enclos circulaires de l'âge du Bronze dont l'un d'eux a livré les résidus d'une crémation sous urne inversée. Les cercles s'installent de part et d'autre d'un talweg en bas de versant. L'étude géoarchéologique des niveaux de décarbonatation des loess a permis de dresser un modèle de restitution d'un tertre central et de deux talus, l'un interne et l'autre externe, pour le cercle situé le plus au nord.
Les traces fugaces d'une occupation attribuable au Néolithique ont été détectées aux abords de l'un des cercles. Un premier parcellaire est mis en place au second âge du Fer. Il vient découper le secteur en parcelles quadrangulaires dont l'une délimite l'espace de deux des quatre cercles de l'âge du Bronze. Ces derniers marquaient probablement le paysage par leur tumulus. Le parcellaire est remplacé à la fin du second âge du Fer par l'installation de trois enclos quadrangulaires emboîtés de 110 m de longueur sur 85 m de largeur présentant une seule entrée au nord. Durant la période augustéenne quelques remaniements semblent intervenir sur l'enceinte, en particulier sur l'entrée nord. À cette période, l'enceinte abrite une dizaine de petits bâtiments sur quatre ou cinq poteaux, des puits et des silos.
Plusieurs espaces funéraires ont été découverts sur l'emprise du site. Deux zones principales ont été identifiées au nord‑est et au sud. Elles livrent une cinquantaine de tombes et couvrent une chronologie étendue de la fin de la période laténienne au IIe siècle de notre ère. Trois autres espaces funéraires ont été découverts sur le site : au sud-ouest, au sud-est et au nord-ouest. Ils se composent respectivement d'une, deux et trois structures funéraires attribuables au IIe siècle de notre ère. La triple enceinte est par la suite abandonnée au profit d'un développement en aire ouverte dans le courant du IIe siècle.
Cinq « pôles » de bâtiments excavés se répartissent sur l'ensemble de l'emprise des fouilles. Plusieurs puits et des grands fours culinaires leurs sont associés. L'occupation perdure jusqu'au début du IVe siècle.
Teaching Documents by Adam Stéphane
Les résultats de la fouille sont conformes aux découvertes du diagnostic et ont permis de mettre en valeur les deux établissements ruraux et une grande partie d'un locus néolithique.
La zone néolithique, qui devait initialement se trouver à l'extérieur de l'emprise, a été en partie mise au jour suite à un problème de coordonnées GPS transmises à l'aménageur et au topographe expert mandaté pour l'implantation. La collection mise au jour comporte 503 pièces lithiques réparties sur une trentaine de mètres de diamètre. Elle comporte des pièces appartenant à toute la chaîne opératoire du débitage #à l'outil fini.
La période protohistorique est matérialisée par la présence d'un vaste enclos quadrangulaire présentant un tracé curviligne à l'est, lui conférant un plan ogival. Vers l'ouest, le fossé est dédoublé, en partie interne. Quelques structures sur poteaux plantés s'organisent au sein de l'espace interne, vers l'ouest notamment et au sud. Cet établissement rural est daté de La Tène Moyenne et du début de La Tène finale, soit une période d'occupation d'environ un siècle. Ce type d'établissement rural est assez méconnu que ce soit localement ou à l'échelle régionale.
La période Antique se subdivise en deux grandes périodes. La première débute dés la fin de La Tène finale et le début du premier siècle de notre ère et s'achève à la fin du premier siècle. Plusieurs enclos se succèdent durant un siècle, passant progressivement d'une forme trapézoïdale compartimentée à une forme rectangulaire sans compartiment. Un bâtiment (UA 1) est construit au nord de l'enclos, à l'extérieur. D'autres structures, également en périphérie, complètent le dispositif (cellier, puits) Vers le milieu du premier siècle, l'enclos est doté d'une forge se composant d'un bâtiment sur poteau planté (UA 10) doté d'une fosse de rejet, et d'une série de fours disposés alentour. Il a été estimé au regard des nombreux rejets (soies, scories, ratés) que la production, de forte capacité et donc excédentaire, devait alimenter un marché local. La durée d'exploitation est comprise entre une et deux générations.
La seconde période antique débute par l'abandon des systèmes d'enclos, par le maintien de l'unité architecturale 1 et la mise en place de structures de combustion à but de séchage/fumage de la viande et par la mise en œuvre d'une plate-forme à l'est du bâtiment 1. Les structures sont resserrées autour de cette unité. La datation de cette période est relativement difficile à cerner. Elle se situerait entre le milieu du deuxième et une partie du troisième siècle de notre ère qui marque la fin de l'établissement.
Aucun vestige postérieur à cette période n'a été mis en évidence, hormis quelques tessons intrusifs d'époque médiévale.
Mots clefs : âge du Bronze, âge du Bronze ancien et moyen, transition premier et deuxième âge du Fer, La Tène, La Tène finale, Haut-Empire ; fossé, fosse, trou de poteau, silo, foyer, four, enclos, enclos de contention, mare, marnière. Céramique, métallique, silex, terre cuite (dont architecturale), monnaie.
Les investigations archéologiques ont permis de mettre au jour quatre enclos circulaires de l'âge du Bronze dont l'un d'eux a livré les résidus d'une crémation sous urne inversée. Les cercles s'installent de part et d'autre d'un talweg en bas de versant. L'étude géoarchéologique des niveaux de décarbonatation des loess a permis de dresser un modèle de restitution d'un tertre central et de deux talus, l'un interne et l'autre externe, pour le cercle situé le plus au nord.
Les traces fugaces d'une occupation attribuable au Néolithique ont été détectées aux abords de l'un des cercles. Un premier parcellaire est mis en place au second âge du Fer. Il vient découper le secteur en parcelles quadrangulaires dont l'une délimite l'espace de deux des quatre cercles de l'âge du Bronze. Ces derniers marquaient probablement le paysage par leur tumulus. Le parcellaire est remplacé à la fin du second âge du Fer par l'installation de trois enclos quadrangulaires emboîtés de 110 m de longueur sur 85 m de largeur présentant une seule entrée au nord. Durant la période augustéenne quelques remaniements semblent intervenir sur l'enceinte, en particulier sur l'entrée nord. À cette période, l'enceinte abrite une dizaine de petits bâtiments sur quatre ou cinq poteaux, des puits et des silos.
Plusieurs espaces funéraires ont été découverts sur l'emprise du site. Deux zones principales ont été identifiées au nord‑est et au sud. Elles livrent une cinquantaine de tombes et couvrent une chronologie étendue de la fin de la période laténienne au IIe siècle de notre ère. Trois autres espaces funéraires ont été découverts sur le site : au sud-ouest, au sud-est et au nord-ouest. Ils se composent respectivement d'une, deux et trois structures funéraires attribuables au IIe siècle de notre ère. La triple enceinte est par la suite abandonnée au profit d'un développement en aire ouverte dans le courant du IIe siècle.
Cinq « pôles » de bâtiments excavés se répartissent sur l'ensemble de l'emprise des fouilles. Plusieurs puits et des grands fours culinaires leurs sont associés. L'occupation perdure jusqu'au début du IVe siècle.