Pleuger, E., Goiran, J.-P., Mazzini, I., Delile, H., Abichou, A., Gadhoum, A., Djerbi, H., Piotrowska, N., Wilson, A. I., Fentress, E., Ben Jerbania, I., and Fagel, N., QSR 220: 263–78, 2019, 2019
The progradation of the Medjerda delta has been the subject of many studies since the 19th centur... more The progradation of the Medjerda delta has been the subject of many studies since the 19th century. The scale and the rapidity of this phenomenon interested researchers in various fields early on, such as geomorphology, geology, palaeogeography, history, archaeology, or geoarchaeology. Indeed, the delta prograded by around 10 km over 3 millennia. At the time of its foundation supposedly at the end of the 12th century BC, the Phoenician city of Utica was located on a promontory bathed by the sea, but the sediments carried by the Medjerda progressively sealed the bay, leaving the tip of the Utica promontory now 10 km inland. This area is therefore an exception to the general pattern along the Tunisian coast, since as over the same period everywhere else there is a regression of the coastline, owing to a sea level rise of several decimeters. Based on multi-proxy analyses of two coring transects, this paper aims to reconstruct the palaeoenvironments and the palaeogeography of the Medjerda delta's progradation since the mid-Holocene, some aspects of which are described in ancient sources. The results highlight in particular an episode of high-intensity flooding around the 4th century AD, which is consistent with episodes of high floods and an increase in sedimentation rates recorded in the watershed at the end of the Roman period. The gradual abandonment of the city of Utica can certainly be related to the activity of the Medjerda River, but our results show that it is because of an increase of fluvial sediment contribution in connection with an erosive crisis in the headwaters, and not because of the change of course of the river, which had occurred long before.
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River deltas -Geomorphology and palaeoenvironments by Djerbi Hatem
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indicate a 7/8 m depth for the main basins. Different sedimentary behaviors were observed: Claudius’basin shows sand accretion, whereas the access channel to Trajan’s basin shows mud accumulation. Trajan built the second hexagonal basin because Claudius’ harbor did not protect the ships from the wind and swell, and not because it was prone to rapid silting. In terms of chronology, the channel between both basins worked between the end of the 2nd century and the beginning of the 5th century, when it became completely clogged. This means that, after the beginning of the 5th century, only the junction channel (canale traverso) remained to provide an access to the Tiber and to the sea.
Les fouilles menées dans le cadre du projet d'aménagement de la Rocade Sud de Strasbourg (2e phase) sur les communes de Fegersheim et Geispolsheim (Bas-Rhin) se déroulent depuis 2015, et se termineront en 2017. Elles font suite à un diagnostic sur l'ensemble du tracé du projet routier conduit par le Pôle d’Archéologie Interdépartemental Rhénan en fin d'année 2014 (Schneikert 2015). La découverte d'occupations diachroniques comprises entre le Néolithique et l'Antiquité a donné lieu à la prescription de quatre emprises de fouilles couvrant une surface totale de plus de 70 000 m². La première phase de fouille (2015) a concerné un peu moins de trois hectares (secteur 2 et 3) localisés en partie aux abords de l'Ehn, tandis que la seconde tranche (2016) a porté sur des emprises situées vers les extrémités du tracé (secteur 1 et 4), pour une surface ouverte d'environ deux hectares (voir figure).
Les formations superficielles rencontrées sont pour l'essentiel des terrasses loessiques, à l'exception des abords de l'Ehn, où elles laissent places à des limons de débordement. Une large dépression en bordure de la terrasse loessique semble également avoir conditionnée l'occupation du secteur 1.
Néolithique
Tous les secteurs ont livrés des vestiges du Néolithique. Deux zones d'habitations du Néolithique ancien Rubané ont été identifiées sur les terrasses de loess de part et d'autre des berges de l'Ehn (secteur 2). En raison de l'érosion, seules les grandes fosses latérales creusées de chaque côté des bâtiments ont été retrouvées sur le site, livrant nombreux éléments céramiques, lithiques et restes osseux.
La découverte, en limite d'emprise du secteur 2, de quelques sépultures pourrait signaler la présence d'une nouvelle nécropole Grossgartach dans le secteur.
Sur le secteur 1, des occupations domestiques du Néolithique moyen (BORS ?) et récent (Michelsberg) ont été reconnues. Elles sont principalement caractérisée par des fosses et silos, et au moins deux puits.
Enfin, il faut signaler la découverte d'une dizaine de fosses de type « fente » sur les secteurs 2, 3 et 4, dont une a livré les restes d'un chevreuil daté par radiocarbone du Néolithique final.
Protohistoire
Les occupations domestiques de l'âge du Bronze final/début du premier âge du Fer semblent se concentrer sur les berges de l'Ehn (secteur 2) où deux bâtiments sur poteaux ont été mis au jour, respectivement sur 4 et 6 poteaux. Plusieurs fosses à galets chauffés de différents modules ont également été découvertes sur les différentes emprises de fouilles, dont l'une est bien attestée du BF III/Ha C.
Une tombe à incinération a priori isolée et datée du début du Bronze final, a été découverte proche des berges de l'Ehn (secteur 2). Alors qu'un ensemble funéraire d'une dizaine d'urnes à incinération du Bronze final III a été fouillé à quelques centaines de mètres plus à l'est (secteur 4).
Au cours du Premier âge du Fer, la répartition des vestiges est plus éparse, et les occupations s'étendent sur une grande partie des terrasses loessiques fouillées sans organisation apparente, à l'exception d'une occupation du Hallstatt final/Tène ancienne identifiée sur le secteur 1, matérialisée par deux fonds de cabanes et une série de fosses et silos associés.
Période gallo-romaine
L'occupation antique se concentre essentiellement à proximité de l'Ehn (secteur 2). Le site est caractérisé par un ensemble de cave, de fosses, et de puits dont la plupart ont livré des éléments de cuvelage en bois. Deux phases chronologiques ont été identifiées : un horizon milieu IIe – milieu IIIe siècle et un horizon fin IIIe – 1ère moitié IVe siècle.
Les fragments d'une borne milliaire, dont un fragment présentait une inscription, ont également été découverts sur le site, a quelques centaines de mètres de la voie romaine découverte dans le secteur 3. Orienté nord-sud, cet axe de circulation est s'est retrouvé fossilisé dans le paysage sous la forme d' une crête de labours (ackerberge). Large de 28 m et délimitée par deux fossés bordiers, la voie présente une chaussée large de 14 m, dans laquelle on pu être mises en évidence plusieurs recharges en graviers et plusieurs bandes de roulement (ornières encore visibles). Deux fossés supplémentaires en assuraient le drainage. Les différents objets trouvés sur la voie (principalement des monnaies) témoignent de son usage entre le Ier et le Ve siècle après J.-C. au moins. Quatre tombes gallo-romaines, dont une sépulture double, ont été trouvées en bord de voie.
Période contemporaine
Enfin, quelques tranchées militaires en zigzag ont été retrouvées sur le secteur 3. Elles témoignent des dispositifs mis en place place à la veille de la Première Guerre Mondiale pour assurer la défense de la ville entre les points fortifiés de la ville construit par les allemands. Elles ont livré des tiges en fer utilisées pour fixer le barbelé en bord de tranchée.
Perspectives
L’étude en cours du site et l’intervention des différents spécialistes permettront de confirmer les premiers résultats présentés ci-dessus et d’affiner les datations des différentes phases d’occupation. La dernière tranche des fouilles interviendra en 2017, sur un peu plus de deux hectares, de part et d'autre des emprises déjà fouillées sur le secteur 2.
Bibliographie
Schneikert 2015
SCHNEIKERT F. avec la collaboration de BEBIEN C., HABASQUE A., PELISSIER A., WUSCHER P. – Fegersheim-Geispolsheim (67) : Rocade sud de Strasbourg : Deux gisements d'habitat diachronique et deux ensembles funéraires du Bronze final et de l'Antiquité tardive, rapport de diagnostic, PAIR, 2015, SRA Alsace, 194 p.
Projet et résumés des communications : http://www.arar.mom.fr/recherche-et-activites/de-lousonna-a-vienna
The excavation completely uncovered a circular tumulus with a pebble enclosure, which was the main aim of the operation. However, it also brought to light ten archaeological structures, including a singular megalithic monument, composed of a monolithic slab surrounded by a pebble border, covering a chamber buried in a vast oblong pit, with a frontal entrance.
The other structures consist of six fireplaces with heated pebbles, two isolated post holes and a pit containing middle Bronze Age objects, which were plundered or heavily reworked but appear to be linked to worship rituals. All these structures are located in the central part of the excavated zone, around the tumulus, and towards the east for the hearths, including two developed in the crown of the tumulus. These remains are attributed to a period ranging from 3700 to 1400 BCE, centred around the Final Neolithic 2. They form an unprecedented monumental funerary complex in the High-Pyrenees.
the function, development, maintenance, durability and abandonment of this technology is scarce. A multiproxy
investigation (cartography, sedimentology, pedology, geochemistry, paleo-ecology and chronology) was con
ducted on a recently abandoned terraced area in Rustaq, Northern Oman. The aim was to characterize the
formation, function and management of this runoff system and the driving factors behind its success. Cycles of
cultivation were identified during the Iron Age II/III periods (specifically 750–450 BCE), the Early Pre-Islamic
Period (PIR) (specifically 350–200 BCE), the Early and Middle Islamic periods (specifically 8–10th C CE,
13th-14th C CE) and the late Islamic period (specifically 17th C CE and later). This expansion and perenniality
was possible thanks to: 1- available water (local to micro-regional orogenic precipitation despite a regional
aridification during these periods); 2- suitable soils (weathered geological outcrops, probable aeolian /dust
particles); 3- a system of production combining crops and husbandry; 4- a progressive increase in agricultural
specialization (crops grown and techniques) in parallel with a diversification in hydraulic technology. These
results are to some degree in accordance with known phases of settlement intensification and economic growth,
but also reveal the persistence of small-scale rural livelihoods during periods of harsh conditions for which
archaeological traces are very scarce.