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À la conquête des mystères
À la conquête des mystères
À la conquête des mystères
Livre électronique383 pages4 heures

À la conquête des mystères

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À propos de ce livre électronique

"À la conquête des mystères" est un voyage où vérités et légendes s’entrelacent. Il nous emmène à la découverte de lieux énigmatiques, dévoilant les secrets cachés de notre passé. En explorant des mythes, contes et récits ancestraux, il soulève des questions sur la coexistence des humains et des dinosaures, ainsi que sur la réalité de géants et de nains.

 À PROPOS DE L'AUTEUR 

Yoackim a consacré de nombreuses années à la recherche et à l’analyse des civilisations anciennes. Dans cet ouvrage, il partage les découvertes et les leçons tirées de ses expériences.
LangueFrançais
Date de sortie11 sept. 2024
ISBN9791042240004
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    À la conquête des mystères - Yoackim

    1

    Histoire d’insectes

    — Seigneur !

    — Je vais être obligé de vous réduire.

    — Arrête de me dire seigneur.

    — Oui, bien sûr, c’est normal.

    — Nous sommes un peuple remontant aux origines de la création de la planète.

    Myanmymar aresconoides est un minuscule insecte hyménoptère térébrant de la famille des Mymaridae considéré comme parasitoïdes oophage.

    Nous avions, du moins nos lointains ancêtres, cette pratique d’avoir une nourriture composée d’œufs.

    Nous sommes sur la planète Terre depuis plus de cent millions d’années.

    Nous faisons très attention à notre sécurité, et n’habitons que dans des contrées sauvages ou l’être humain n’est pas encore venu nous capturer, ou nous charger de pesticides.

    La forêt de Grand Arbre, où tu vis avec ta famille, est merveilleuse en ce genre. Il y a tout et pas de prédateurs pour notre peuple.

    Nous voici à la dimension de la fourmi, mes gardes sont là, pour nous protéger dans le cas d’une éventuelle attaque de frelons ou d’oiseaux.

    Comme vous pouvez le constater, seigneur, nous sommes de la taille d’une guêpe minuscule.

    La totalité du corps mesure environ 535 microns, soit un demi-millimètre de long.

    Notre tête fait presque cent vingt microns de largeur, composée d’yeux de bonne taille. Quant à nos antennes, elles ont huit segments, les palpes maxillaires et trois éléments.

    Le plus surprenant est que vous ne soyez pas épiant du regard, sauf votre respect, seigneur.

    — Jusqu’à ce jour, j’ai vu tellement de races et d’animaux différents, que plus rien ne m’étonne. C’est peut-être pour cela que je parle aux animaux, comme à vous qui faites partie des insectes minuscules certes, mais, hexapodes quand même.

    — Nos ailes antérieures sont étroites, avec une nervure alaire présente sur les deux tiers de l’aile.

    Les ailerons postérieurs sont également spécifiques et parallèles.

    Les pattes montrent de longues phalanges ou tarses avec cinq segments.

    Nos tibias ne sont pas très visibles, mais sont de la même longueur que les tarses.

    L’oviscapte ou ovipositeur est l’appendice abdominal, généralement long et effilé, à l’aide duquel nos femelles déposent leurs œufs dans les endroits favorables à leur incubation.

    Chez nous, il est de deux cent dix-huit microns de long.

    Plusieurs espèces partagent les mêmes et principales caractéristiques.

    Par contre, tous les mymaridés actuels possèdent des palpes maxillaires.

    Nous sommes à l’intérieur d’un tronc d’arbre assez conséquent pour que notre peuple soit en toute quiétude.

    Nous y sommes depuis cent trente ans dans cet arbre bis centenaire.

    — Je vois que vous avez d’immenses salles aménagées de technologies performantes et de tout le modernisme que nous avons.

    — Oui seigneur, nous travaillons sur l’invisibilité instantanée. Nous n’avons pas résolu le problème, il semblerait que pour vous, vous ayez dépassé cette fonction.

    — Oui, il faudra demander aux spécialistes, afin qu’ils puissent vous aider sur ce nouveau procédé, c’est un peu grâce à vous qu’ils ont acquis ce savoir.

    — Nous leur avons communiqué les bases.

    (L’esprit humain est trop petit pour être compris par un sage, car le coquillage ne peut contenir l’Océan. Y.)

    Voilà seigneur, vous savez tout de notre peuple qui vit dans cet arbre, et d’autres suivant leurs longévités, cela représente plusieurs siècles de vos années terrestres.

    Nos pères nous transmettent génétiquement tous leur savoir avant de mourir.

    Donc, à la saison prochaine, mon fils sera moi.

    Je vous propose de m’occuper de votre repas de ce soir par un excellent bar aux fines herbes telles que vous et votre famille l’aimiez.

    — Je n’en suis pas si sûre que toi mon frère (Marcel, frère d’adoption) !

    — Tu es là mon ami, alors il faudra plus de poisson.

    — Qui est ce peuple avec qui tu converses depuis un temps infini et que je ne vois pas ?

    — Nous sommes du dessous et du dessus, nous avons beaucoup de possibilités pour avoir des habitacles sécurisés.

    Lorsque vos gens sont en danger pour avoir mal étayé une galerie, un tunnel, nous le consolidons sans que vous ne le remarquiez !

    — Vous… Oui, je vous vois, et comment vivez-vous à nos côtés, sans que nous le sachions ?

    — Sans être visible, mais à ce jour, depuis que nous vous avons aidé, nous pouvons être en phase avec vous, car ensemble, nous combattrons le problème que j’ai exposé.

    — Avant toute chose, nous devons nous restaurer et repartir sur…

    — Nous savons tout cela, mais vous ne savez pas que nous sommes les peuples de l’infiniment petit sur cette planète qu’est la terre.

    Ceci n’est qu’un petit rappel de notre bien-être, entre la terre et le système où nous vivons.

    Je vous propose donc de tous nous réunir et trouver une solution à ce problème de dressage de plan ou de rapprochement des planètes, pour que tout rentre dans l’ordre.

    (Une part de la vie doit être minime, l’autre doit être réservée aux activités. Y.)

    2

    Histoire infiniment petite

    Nous appartenons à la famille des Mymaridés.

    Nous sommes des Hyménoptères Apocrite Térébrant.

    Nous sommes pourvus d’ailes, ce qui nous confère un certain confort pour nos déplacements.

    Nous sommes aptères et contrairement à cette variété d’insectes, nous ne sommes pas aveugles et avons l’apparence humaine.

    Parfois, nous nous transformons, depuis que nous avons acquis ces pouvoirs, il y a plus de trente-cinq mille ans.

    À l’origine, nous faisions la bagatelle de cent trente microns de long.

    Nous avons opté pour la taille de douze centimètres, mais pouvons revenir à notre taille d’origine ou simplement à votre taille pour faciliter les contacts.

    — Je crois que ce serait mieux pour tout le monde.

    — Zic ! Cela, vous convient-il, seigneur ?

    — Oui, passons à table.

    — Nous avons prévu un festin pour tous, mes amis vont faire le service, cela nous aidera à trouver des solutions en parlant de ce grand problème.

    Toutes les planètes de notre système solaire tournent autour de notre Soleil.

    Ce mouvement est appelé révolution.

    Sur Terre, la période de ce mouvement est de 365 jours, soit une année.

    À la révolution autour du Soleil s’ajoute la rotation des planètes sur elle-même.

    La période de rotation sur Terre est d’environ 24 heures, soit la durée d’une journée.

    Supposons maintenant que l’on puisse geler le mouvement de rotation de la Terre.

    C’est alors la révolution des autres planètes qui gravitent autour du Soleil qui provoque des déplacements visibles.

    La position des planètes dans le ciel va changer au cours du temps.

    Ce changement est léger, mais tout de même visible.

    Pour expliquer le mouvement rétrograde des planètes, prenons un exemple.

    Levez un doigt devant vous et bougez-le lentement vers la droite.

    Déplacez alors rapidement votre tête dans le même sens.

    Par un effet de projection, votre doigt semble se déplacer vers la gauche.

    En effet, le mouvement rétrograde est le contraire de son déplacement de base.

    Sur Terre, nous observons le système solaire et les informations que chacune d’entre elles contient.

    Dicopomorpha echmepterygis : le plus petit insecte du monde avec une taille comprise entre 0.139 et 0,240 mm.

    Megaphragma caribea : la plus petite guêpe du monde avec une taille comprise entre 0,181 et 0,224 mm.

    Scydosella musawasensis : le plus petit coléoptère du monde avec une taille de 0,338 mm.

    Euryplatea nanaknihali : la plus petite mouche du monde avec une taille de 0.4 mm.

    Curculionidés : avec une taille de 0,5 mm.

    Wasmannia auropunctata : petite fourmi de feu ou fourmi électrique, plus petite fourmi du monde avec une taille de 1,5 mm.

    (Le monde qui nous entoure est plein de mystères que nous admettons, pourquoi repousser les vérités sublimes d’une exception. Y.)

    Culex pipiens : moustique commun, plus petit moustique du monde d’une taille de 3 à 7 mm.

    Puces : avec une taille comprise entre 1.5 et 3,3 mm.

    Boreidae : avec une taille de 6 mm.

    Brephidium exilis : bleu pygmée de l’Ouest, le plus petit papillon du monde avec une taille comprise de 12 à 20 mm.

    (Si tu es embrassé de choses matérielles, tu seras agité de soucis continuels. Y.)

    3

    Histoire de la loi de la gravitation

    C’est là, le plus important, découvert par Isaac Newton, il décrit la gravitation comme une force responsable de la chute des corps, et celui du mouvement des corps célestes.

    L’attraction entre des corps, ayant une masse, comme, les planètes, les satellites naturels ou artificiels.

    Si on applique cette loi dans le cas qui nous intéresse, il y a une cassure dans le système reposant sur la loi.

    La révolution synodique est définie par le temps nécessaire, pour qu’une planète revienne dans le même alignement que la Terre et le Soleil.

    Pour la calculer, on applique la formule suivante :

    Sois S, la révolution sidérale d’une planète, O sa révolution synodique et T celle de la Terre :

    2πO/T-2πO/S = 2π

    On peut aussi utiliser :

    (1/O) = (1/T) – (1/S).

    — Pour moi, c’est du charabia, mais poursuivez mon ami qui se nomme comment ?

    — Maiz, je poursuis donc…

    Le fait que l’on soit en mouvement n’a aucune sensation particulière.

    La seule chose que nous pouvons physiquement ressentir, c’est l’effet de force d’accélération ou d’une réduction de cette force.

    Lorsque nous sommes dans une voiture qui roule à vive allure, nous ne ressentons rien sauf, si celle-ci se met à freiner brusquement, nous serions projetées vers l’avant et, si nous accélérons tout aussi brutalement que pour le freinage, nous serions attirés sur le siège.

    Sur la surface de notre Terre, notre déplacement n’est pas linéaire, droit ou en ligne, mais circulaire autour d’un axe de rotation.

    Nous ressentons cette force que l’on appelle la pesanteur.

    Elle correspond à la somme de deux forces distinctes.

    La force qui attire le corps, dite gravitationnelle, et la force centrifuge (celle qui éjecte le corps).

    La Terre n’est pas une sphère, alors la force gravitationnelle n’est pas la même partout.

    — Ne compliquez pas mon ami, c’est déjà difficile à comprendre !

    — Aux pôles, nous serons plus attirés qu’à l’Équateur, car nous sommes plus proches du centre.

    La force centrifuge ne dépend pas de l’endroit où l’on se trouve.

    La différence de force centrifuge à l’Équateur et aux pôles n’est que de 0,5 %.

    C’est pour cela que nous ressentons la force centrifuge, plus que la force gravitationnelle.

    — Il faudra que vous transmettiez tout cela à mon cerveau, je ne capte pas tout ce que vous me dites, si vous l’imprimez, peut-être le comprendrai-je mieux ?

    (Les génies se sont saisis par la profondeur et se sont inclinés devant l’intelligence faite à un hommage à la bêtise humaine. Y.)

    4

    Histoire de la révolution des planètes

    Dans notre système, certaines sont de plusieurs jours, mais aussi de plusieurs années pour d’autres.

    Mercure/87,969 132 jours.

    Vénus/224,701 jours.

    Terre/365,257 jours.

    Mars/686,960 jours.

    Jupiter/4 335,355 jours (11,87 années).

    Saturne/10 757,737 jours (29,45 années).

    Uranus/30 708,160 jours (84,07 années).

    Neptune/60 224,904 jours (164,89 années).

    Pluton/90 613,306 jours (248,09 années).

    Sedna/4 154 395,421 jours (11 374 années)

    — Je vous vois venir avec vos gros sabots, vous voudriez que j’aille faire un tour sur Sedna !

    Que je prenne mon vélo, et que j’y fasse un saut !

    — Oui seigneur, si vous n’en voyez pas d’inconvénient, toutefois, il faudra vous munir de scaphandre à oxygène, nous ne savons rien de cette planète ou plutôt ce gros astéroïde !

    — J’ai beau regarder, je ne vois pas vos sabots ni ma bicyclette.

    On verra, dans l’immédiat, vous féliciterez votre cuistot, ce repas, avec quelques noix fraîches concassées, est tout à fait exquis.

    Je pense avoir une solution…

    J’aimerais avoir plus de renseignements sur cette histoire de plan orbital.

    — Pour répondre à cette question, retournons à l’origine du système solaire.

    — Veuillez ne pas trop compliquer vos explications, je vous écoute.

    — Tout commence avec une nébuleuse de gaz composé d’hydrogène et d’hélium, de grains de silicates, de glaces et de matières organiques.

    La nébuleuse d’Orion, qui est la plus proche de notre système solaire, est située à environ 1500 années-lumière (1 année-lumière = 9 461 milliards de km).

    Le « diamètre » d’une nébuleuse standard mesure environ 5 à 500 années-lumière.

    Au sein de cette nébuleuse, les zones qui atteignent une masse critique vont s’effondrer sur elles-mêmes.

    Un certain nombre d’amas vont ainsi se différencier, condenser, puis évoluer en disques protoplanétaires dotés d’une étoile centrale.

    — Une étoile centrale est, ce que j’appelle un Soleil !

    — Comme vous voulez seigneur.

    On estime qu’une nébuleuse peut compter, entre 1 à 500 disques protoplanétaires.

    Si la force de gravitation intervenait sur la nébuleuse, et si son moment cinétique était exactement nul au départ, la contraction du nuage conduirait à une sphère, parce que la force de gravitation est une force radiale.

    — Donc elle est orbitale et non radiale.

    — Oui seigneur, il n’y a pas de raison pour que cette nébuleuse soit parfaitement symétrique…

    Les particules qui le composent sont animées de mouvements aléatoires.

    — … Et devienne donc orbitale.

    — D’autre part, la conservation de son moment cinétique conduit à une augmentation de la vitesse de rotation des particules du nuage, au fur et à mesure de sa contraction.

    M = masse de l’objet en rotation.

    V = vitesse de l’objet sur l’orbite.

    R = rayon de l’orbite.

    (Je les avais faites pour de grandes choses… Créées pour une destinée sublime… Pour une force ultime… Ils languissent dans les ténèbres, prisonniers de leurs passions… Leurs nobles sentiments sont écrasés sous un monde de frivolités. Y.)

    Lorsque le nuage se contracte, R diminue et la masse M reste constante donc, V augmente.

    — Je ne sais ce que tu en penses, Marcel, mais je commence à disjoncter.

    — Le patineur augmente sa vitesse de rotation sur lui-même lorsqu’il ramène ses bras contre son corps.

    Les collisions entre poussières, blocs, etc., concentrent ces éléments dans un plan se rapprochant du plan de la bissectrice de cette orbite, donc de les rassembler dans le plan du disque protosolaire.

    Plus cette contraction est forte, plus le centre du nuage devient chaud, jusqu’à ce que la température déclenche des réactions nucléaires.

    Je schématise, mais c’est à ce moment-là que tout se transforme.

    Une étoile est née !

    — Heureusement que vous schématisez mon ami, sans quoi, j’en perdrais mon latin.

    — Les fortes densités et températures du centre créent une pression de gaz élevée s’opposant aux forces de gravitation, donc à la contraction.

    Le gaz de l’étoile ne se contracte plus.

    L’étoile, en s’allumant, émet un très fort vent de particules, qui diminue ensuite pour former ce qu’on appelle le vent solaire, qui chasse vite le gaz, puis les poussières.

    Les planètes qui se forment au sein de ce disque sont constituées de l’agglomération de poussières, d’astéroïdes planétésimaux et de gaz qui tournaient déjà.

    — C’est d’une clarté, à faire pâlir un mort.

    — Elles ont la somme de celles de leurs composants, et tournent donc autour du Soleil selon le sens de rotation de la nébuleuse initiale.

    Ce sens de rotation initial dépend du vecteur, moment cinétique de la nébuleuse initiale.

    Je ne vais pas développer plus loin, mais il est bon de savoir que cette vitesse est calculée avec la loi de Kepler.

    — Vous faites bien de ne pas trop développer mon ami, j’ai du mal à vous suivre.

    — Attention, nous ne parlons ici, que de vitesse linéaire moyenne, car il ne faut pas oublier que la vitesse d’une planète varie le long de sa trajectoire elliptique.

    Les planètes de notre système solaire, excepté Vénus et Uranus, tournent sur elles-mêmes dans le même sens.

    Sur 27 planètes et satellites majeurs, il y a donc deux exceptions (Vénus et Triton, qui ont une révolution et une rotation rétrograde), et un cas particulier (Uranus).

    — Allons bon, il y a toujours de vilains petits canards.

    — Cette démonstration est inspirée des réflexions de Newton, qui se demandait pourquoi les pommes tombaient et pas la Lune.

    Il a observé que la trajectoire d’une pomme qui tombe est d’autant plus grande, que la vitesse linéaire horizontale est élevée.

    Il avait même pensé que si la pomme était lancée assez vite, sa trajectoire aurait la courbure de la Terre et la pomme se serait mise en orbite.

    — J’ai une solution qui risque être de longue haleine, pour que les planètes suivent leur capture.

    — Tu as trouvé ?

    — Le problème reste la distance, comment aller sur place ?

    — Ce n’est qu’un infime obstacle, nous parcourons le cosmos depuis des générations, et si tu veux venir avec nous, il me sera agréable d’être dirigé par notre sauveur.

    — Ce n’est qu’une idée, mais si vous avez la possibilité de faire un ancrage dans la planète principale, et de la remorquer doucement, pour que les autres suivent, alors le plan orbital sera rétabli.

    (Leur immortalité avait reçu des ailes. Ils s’amusent à gratter la terre. Y.)

    — Magnifique, il faudra prendre le temps, mais tout rentrera dans l’ordre des choses, j’en suis sûre.

    — Mon hypothèse semble correspondre à votre demande, il est temps de rentrer sur la vedette de ravitaillement, pour que cette relève se fasse.

    — Oui, nous allons remettre les éléments à leurs places.

    Merci pour ton aide, je savais que je pouvais compter sur toi.

    Ainsi cette aventure, d’une autre dimension, fut terminée pour laisser la place à cette famille de Paea, qui est venue porter « soutien moral » à notre ami Yohan.

    — Nous voici sur le bateau et… Les nuages disparaissent, les collègues bougent, Marcel, avons-nous rêvé ?

    — Je ne pense pas Yohan, je n’étais pas à bord tout à l’heure, et je vais saluer l’équipage.

    — Où étiez-vous donc ?

    — Je dormais dans la cale.

    La relève fut faite, les gardiens prirent leurs fonctions et les amis, commencèrent à mettre en place les projets d’une balade futurs à travers le temps.

    Visiter les fontaines bleues lors de leur descente du phare.

    Nous retrouvons les compères un peu perdus dans les alentours du château où les vignes sont productrices du Pineau.

    — Je connais le château Baulon, c’est un grand fief d’une vingtaine de journaux.

    Je sais aussi qu’il y a des exsurgences bleues, ou résurgences, dans le parc du château.

    Je sais cela pour y avoir fait les vendanges en étant plus jeune.

    Il y a des souterrains et des enclaves partout autour des fontaines bleues.

    — C’est parfait, nous partons immédiatement !

    Il existe un moulin en dehors du château et de son domaine.

    Je ne sais pas si ce moulin est partie intégrante du château, mais il serait bon que tu essaies de programmer ce site.

    — Ce moulin existe depuis trois générations, il était, à l’époque, le plus utilisé du département, il avait pour rôle…

    — Je ne te demande pas un historique du moulin, tu ne vas pas toi aussi, me faire le compte-rendu de l’histoire de France ou du monde avant d’arriver sur place.

    Dis-moi où nous en sommes, et laisse-toi guider par mon instinct de chasseur.

    — Je savais que je pouvais vous faire confiance !

    — Ouais ! Si on veut ! Mais bon ! Où en est la destination que j’ai demandée ?

    — Nous y voici ! Je ne connais pas le secteur, comment allez-vous procéder ?

    — La première chose à faire !

    Tu descends, et tu vas demander des renseignements aux habitants du coin, le plus de renseignements possible.

    Je poursuis ma route un peu plus loin et je te rejoins dans le moulin avant le coucher du Soleil.

    — À tout à l’heure !

    Je ne programme rien, il suffit de me laisser conduire dans ces étroits tracés par les lapins ou blaireaux, que sais-je.

    En suivant ces couloirs, je suis sûr que la direction est bonne.

    Reste à savoir si mes amis pourront visiter les donjons, douves, oubliettes ou je ne sais quelle pièce de torture.

    Les tunnels sont très humides, mais cela fera l’affaire pour ce soir.

    La journée s’achève, et la lumière va bientôt éclairer les appartements habités du château.

    Ma situation de repérage commence à payer, nous n’avons plus qu’à venir.

    Les fenêtres du dernier étage s’éclairent, je ne vois pas qui est à l’intérieur, mais…

    Il faudrait être parachuté sur le toit du château pour apercevoir les propriétaires.

    (Combien de jeunes se sont flétris, tombés, perdus parce qu’ils ont vieilli leurs enthousiasmes. Y.)

    Je comprends comment tu es arrivé sur les pattes de velours.

    Tu connaissais le vieux moulin ?

    — Oui ! Je vais te raconter l’histoire de ce château et du domaine dans lequel j’ai fait les vendanges quand j’étais jeune.

    Prochain, départ, demain matin aux aurores.

    Direction Saint-Dizant-du-Gua.

    Le camping-car est confortable pour nous quatre, je vous raconterai lors de la visite.

    Le lendemain…

    (La tranquillité, tu ne saurais avoir si tu as l’esprit de lassitude. Y.)

    5

    Visite – Le parc du château

    Il faut tout d’abord passer les lourdes grilles en fer, la haute tour Renaissance, sur notre droite et on est dans le ravissement paisible et accueillant du parc de Beaulon.

    Un chêne trois fois centenaire au début de cette allée, qui emmène au cœur du sous-bois.

    Là, se trouvent les mystérieuses « Fontaines bleues ».

    Sources naturelles des eaux profondes, calmes et sereines, colorées en bleu clair, comme par magie.

    Les chants d’oiseaux, le cadre merveilleux de ce Soleil, vous font rêver aux légendes d’un lointain passé.

    Le site est classé jardin remarquable.

    Au retour de cette balade romantique, le pigeonnier avec ses 1 500 nids (appelés cellules ou boulins) disséminés et accessibles par son échelle tournante. Son époque remonte en 1740.

    La façade nord du château bâtie en 1480 et son importante lucarne gothique.

    Résidence des évêques de Bordeaux au 17e siècle.

    Pour rythmer notre visite, nous serons accueillies dans un salon du château où vous pourrez déguster des cognacs et Pineau d’exception.

    Cognac Millésimés, cognac VS, cognac VSOP, cognac XO, Pineau des Charentes rouge, Pineau des Charentes blanc, vieux Pineau des Charentes Rouge, vieux Pineau des Charentes blanc.

    Bien entendu, nous allons prendre le temps pour visiter, scruter, admirer ces fontaines, ainsi que la beauté de ce jardin extraordinaire.

    Tout en faisant la balade dans le jardin, vous allez être surpris par les chants, expressifs de joie des oiseaux.

    Mes amis, nous sommes dans ce havre de paix, j’en ai profité pour

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