Figeac
Figeac est une commune française, sous-préfecture du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Célé, le Drauzou, le ruisseau de Planioles et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Figeac | |||||
Le centre-ville de Figeac. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Figeac (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté de communes Grand-Figeac (nouvelle) (siège) |
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Maire Mandat |
André Mellinger 2020-2026 |
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Code postal | 46100 | ||||
Code commune | 46102 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Figeacois | ||||
Population municipale |
9 770 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 278 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
13 376 hab. (2021 [I 1]) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 36′ 31″ nord, 2° 01′ 54″ est | ||||
Altitude | 311 m Min. 170 m Max. 451 m |
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Superficie | 35,16 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Figeac (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Figeac (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Cantons de Figeac-1 et Figeac-2 (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | ville-figeac.fr | ||||
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La commune est le centre de l'aire urbaine de Figeac, agglomération de 26 200 habitants, et de la Communauté de communes Grand-Figeac regroupant un peu plus de 43 560 habitants. C'est aussi la commune-centre de l'aire d'attraction et le chef-lieu de l'arrondissement de Figeac, ainsi que le bureau centralisateur pour les différents cantons. Figeac se classe dans les 3 communes urbaines du département avec Cahors et Pradines.
Durant l'été, la commune est une des villes les plus visitées de la région Occitanie, ce qui lui vaut le label « Grand Site d'Occitanie ». Figeac est également labellisée « French Impact » et « ville d'art et d'histoire ». La ville de Figeac a reçu la Croix de Guerre avec étoile de vermeil, et la cité est souvent classée dans Les Plus Beaux Détours de France. La commune accueille également un Institut universitaire de technologie (IUT) regroupant plusieurs grands bâtiments sur les hauteurs de la ville.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune du Lot située dans le Massif central au débouché de l'Auvergne et du Haut Quercy. Cette commune est proche de l'Aveyron et du Cantal. C'est une des deux sous-préfectures du département, elle est aussi au centre de l'unité urbaine de Figeac et de l'aire urbaine de Figeac.
Communes limitrophes
modifierGéologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 3 516 hectares ; son altitude varie de 170 à 451 mètres[2].
Hydrographie
modifierLa commune est arrosée par le Célé et ses affluents le Ruisseau de Planioles et le Drauzou.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 953 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Faycelles à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Milieux naturels et biodiversité
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[9] : les « bois de Felzins et des Rouquettes, Roc de Gor et cours du Célé attenant » (332 ha), couvrant 4 communes du département[10] et la « rivière Célé » (1 383 ha), couvrant 15 communes du département[11] et trois ZNIEFF de type 2[Note 2],[9] :
- la « basse vallée du Célé » (4 063 ha), couvrant 15 communes du département[12] ;
- la « Moyenne vallée du Lot » (7 893 ha), couvrant 36 communes dont huit dans l'Aveyron et 28 dans le Lot[13] ;
- le « Ségala lotois : bassin versant du Célé » (12 535 ha), couvrant 28 communes dont six dans le Cantal et 22 dans le Lot[14].
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Figeac est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Figeac[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[I 3],[I 4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est la commune-centre[Note 5],[I 4]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,3 %), forêts (24,9 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), zones urbanisées (9,2 %), terres arables (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
modifier- Lignes de chemin de fer
La gare de Figeac se trouve au croisement des deux lignes ferroviaires : Brive - Toulouse via Capdenac et Figeac - Arvant. À ce titre, trois liaisons du TER Occitanie y passent :
Le train de nuit Paris - Rodez (prolongé à Albi les vendredis et les dimanches) dessert la ville également.
La gare de Figeac fut construite en 1862. Dans la nuit du mercredi au jeudi , le bâtiment voyageurs est ravagé par un incendie important, provoquant l'interruption du trafic pendant plusieurs semaines[16]. Le projet de reconstruction est engagé par la région Occitanie et le , la gare est inaugurée par Carole Delga, présidente de la Région Occitanie aux côtés de Claire Raulin, préfète du Lot, de Jean-Luc Gibelin, vice-président régional délégué aux transports, de Vincent Labarthe, vice-président régional et président de la Communauté de Communes du Grand Figeac et d’André Mellinger, maire de Figeac[17].
Notons que Railcoop a son siège dans la commune[18].
- Routes
La ville de Figeac est reliée aux villes voisines par plusieurs axes routiers :
- à l'ouest par la D 802 reliant Figeac à Cahors et à l'autoroute A20 56 Labastide-Murat ;
- au nord-ouest, la D 840 en direction de Gramat ;
- au nord-est, la route nationale RN 122 (Aurillac - Massiac) ;
- au sud-est, la D 840 vers Rodez ;
- au sud, la D 822 vers Montauban et Villefranche-de-Rouergue ;
- au sud-ouest, les RD 662 en direction de Vers et D 19 vers Cajarc.
Une déviation reliant la D 840 (Rodez - Capdenac) à la D 802 (A20) par le sud de la ville a été récemment mise en service. D'une longueur totale de 7,8 km, elle a nécessité la construction de trois carrefours giratoires et sept ouvrages d'art pour un coût de 39 millions d'euros. Un premier tronçon, à l'est, d'environ deux kilomètres, a été inauguré le 7 mai 2010 entre la D 840 et la D 822 (Montauban - Villefranche-de-Rouergue), il aura coûté près de dix millions d'euros. La partie ouest a été ouverte à la circulation le [19],[20].
- Lignes aériennes
Par avion, aérodrome de Figeac-Livernon, situé sur la commune de Durbans.
- Transports en commun
En septembre 2003, Figeac s'est dotée d'un service de bus gratuits, dénommé « La navette ». Il est composé de 10 lignes et de 96 points d'arrêt. Le service est gratuit et assuré par trois minibus de 28 places et un bus de 70 places. En plus, un service à la demande est proposé sur quatre « zones » (s'éloignant légèrement plus de la ville), quatre jours par semaine[21]. La première année, 211 106 voyageurs ont été transportés. L'offre kilométrique du réseau régulier (hors service à la demande) est d'environ 200 000 kilomètres par an. La vitesse moyenne de transport de passagers est d'environ 21 km/h. Cette vitesse est plus élevée que dans la plupart des réseaux de bus (à cause de la petite taille de Figeac), ce qui a la particularité d'y rendre le bus compétitif par rapport au vélo, pour la plupart des voyageurs. Figeac est une des plus petites communes de France à s'être dotée d'un service de transport collectif.
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Figeac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Le Célé peut déborder de son lit et inonder la ville de Figeac : en septembre 1843, il atteint un niveau record de 4,65 mètres[24], pour comparaison, le pont Gambetta a été fermé et des chaussées inondées en février 2021 pour une hauteur d'eau presque 2 mètres plus basse de 2,75 mètres[25].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Célé et le Drauzou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1994, 2003, 2008 et 2018[27],[22].
Figeac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[29]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 53 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 314 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 694 sont en aléa moyen ou fort, soit 51 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2009, 2011, 2017, 2018 et 2019, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1993 et 1994[22].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic, une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 6] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[34] et 296 millions de mètres cubes[35],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[36].
Risque particulier
modifierDes gisements de plomb et de zinc ont été exploités à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle dans le bassin de Figeac. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[37].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Figeac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[38].
Toponymie
modifierLe toponyme est attesté dès le VIIe siècle sous la forme Figiacus[39]. D'après une charte attribuée à Pépin le Bref, ce lieu était nommé Fiat.[réf. nécessaire]
Une anecdote prétend qu'il aurait été déformé par la suite en Figeac à partir de l'expression latine Fige acum. Elle tente aussi, par cette façon, d'expliquer l'origine des monuments appelés aiguilles. Beaucoup de pèlerins se perdaient dans les forêts aux alentours de Figeac et l'abbé aurait répondu à ceux qui le lui faisaient observer : « Fige acum », qui se traduit par : « Plantez une aiguille »[40]. Selon la légende[41], un vol de colombes, dessinant une croix dans le ciel, sous les yeux de Pépin le Bref, décida de la fondation, en ces lieux, d'un monastère, en 753. Le roi aurait dit « Fiat là ! » (« qu'il [le monastère] soit fait là ! »), cette expression aurait donné le nom Figeac.
Ces légendes étymologiques ne sont pas validées par les travaux des toponymistes. Ils se basent sur la forme la plus ancienne du nom attestée dès le VIIe siècle sous la forme Figiacus et y voient un type toponymique gallo-roman en -acum[39], suffixe localisant et de propriété d'origine gauloise -acon (celtique *-āko) qui a généralement abouti à -ac dans le domaine linguistique occitan, parfois à -at (Auvergne, Limousin). Il est précédé de l'anthroponyme gallo-roman Fidius[39],[42] ou *Fibius, variation possible de Fabius, que l'on retrouverait dans Fiac (Tarn) et Fyé (Yonne, Fiacus, 830)[39].
En occitan, la ville se nomme Fitsat, écrit Fijac.
Histoire
modifierPréhistoire
modifierEn 2008, des sondages sont réalisés avant la construction de la déviation Ouest de Figeac. Près du lieu-dit Sabatié, au pont actuel de la D19 sur la D802, des archéologues de l'Institut national de recherches archéologiques préventives mettent au jour des vestiges d'occupation humaine datant du Néolithique moyen, du Bronze ancien et du premier âge du Fer. Ce petit habitat se situait sur un replat proche de la rive gauche du Célé. Il a révélé des fragments de céramiques, de charbons de bois ; des fosses, des trous de poteaux de palissade, des restes d'un mur à ossature bois ; des tessons d'urnes, de vases, de coupelles, de jattes et de plats ; des perles et fusaïoles. Un petit nombre des vases à cordon est décoré par des traces de doigts ou de bâtonnets. Ils se rapprochent de mobiliers découverts à la grotte de la Crouzate près de Gramat[43].
Antiquité et Haut Moyen Âge
modifierLe territoire de Figeac appartenait il y a plus de deux mille ans au peuple gaulois des Cadurques ; ces derniers seront soumis par les Romains en -51 après la reddition de la forteresse d'Uxellodunum.
Une voie romaine franchissait le Célé à gué et l'on a trouvé des restes de murailles et des sarcophages gallo-romains.
Selon la légende[41], un vol de colombes, dessinant une croix dans le ciel, sous les yeux de Pépin le Bref, décida de la fondation, en ces lieux, d'un monastère, en 753. En 755, le pape Étienne II, venu bénir l'église, vit Jésus lui-même escorté par des anges, venir consacrer le monastère. Quoi qu'il en soit, le lieu était déjà habité dans l'Antiquité.
Période féodale
modifierSelon Malte-Brun[44], une abbaye aurait été fondée dans la première moitié du VIIIe siècle. En 861, les Vikings y auraient tué soixante moines après avoir massacré les habitants réfugiés dans l'église.
Une abbaye est refondée après le passage des Vikings. Bien située sur les chemins de Compostelle et de Rocamadour, elle prospéra et entraina rapidement le développement d'une agglomération. À la suite de tensions croissantes, à partir de 1244, entre les consuls, représentants des principales familles marchandes, et l'abbé, Figeac, à l'issue d'une négociation menée par Guillaume de Nogaret et moyennant rachat par la couronne des droits abbatiaux, passa sous la dépendance directe de Philippe IV le Bel en 1302. Le roi lui accorda le rare privilège de battre la monnaie. Grâce à un artisanat prospère, la ville s'enrichit.
Selon Malte-Brun[44], en 1318, Philippe V le Long, satisfait des habitants de Figeac qui l'auraient promptement reconnu roi de France, confirma les prérogatives, libertés, franchises déjà obtenues. Il accorda une charte particulièrement favorable : sceaux, drapeaux, consuls choisis parmi les habitants. Ils possédaient les murs, tours, remparts et fossés. Ces privilèges furent confirmés par Philippe VI de Valois (1334) et Louis XI, à l'occasion de sa visite en 1463.
Les routiers au service des Anglais Bernardon de la Salle et Bertucat d'Albret s'emparent le de Figeac[45],[46],[47]. À partir de Figeac, ils mènent des raids dans la région et dans le Gévaudan et le Vivarais[45]. Ils n'acceptent de l'évacuer que presque deux ans après, le , en échange de la somme très importante de 120 000 francs[45],[47].
Les Templiers et les Hospitaliers
modifierLa commanderie de Figeac, fondée en 1187 (située au 41 rue Gambetta aujourd'hui) est classée au titre des monuments historiques en 1991.
Les guerres de religion
modifierLes guerres de Religion trouvèrent la ville divisée. Jeanne de Genouillac, fille de Galiot, seigneur d'Assier, travailla à gagner la population à la foi nouvelle. Les protestants tentèrent, à partir de Capdenac, devenue protestante en 1563, de s'emparer de Figeac à deux reprises en 1564, puis le , avant d'y parvenir finalement en 1576 lorsque les calvinistes à l'intérieur de la ville ouvrirent les portes à ceux de dehors. Les armées protestantes s'emparèrent de la ville, se livrèrent à un massacre et brûlèrent une partie de la ville. La colline du Puy fut transformée en place forte[44]. Le 10e synode national protestant se tint à Figeac le . L'édit de Nantes laissa la ville aux protestants et ce n'est qu'après la chute de Montauban, en 1622, que Louis XIII fit démanteler la citadelle.
Le Grand Siècle
modifierLe , un des chefs de la jacquerie des Croquants de 1624, Doüat est écartelé à Figeac, après l'échec de la révolte paysanne qui a suivi l'annulation de l'exemption de gabelle dont bénéficiait le Quercy.
Révolution française et Empire
modifierLe XVIIIe siècle fut une période de prospérité au cours de laquelle les murailles défensives ainsi que les fossés disparurent. La Révolution vit la guillotine faire tomber cinq têtes, place de la Raison. Le maréchal Ney se cacha à Figeac, peu avant son arrestation.
Époque contemporaine
modifierFigeac est reliée au chemin de fer le 10 novembre 1862, date d'inauguration de l'axe Brive-Toulouse par la gare de Figeac. En 1864, l'ouverture de la ligne de chemin de fer vers Aurillac, au titre de la concession de Clermont au Lot, permet également une liaison ferroviaire avec le Cantal. Les voies forment alors un « Y » caractéristique à la gare de Figeac[48].
Dans la nuit du 25 août 1892, les habitants de Figeac ressentirent un léger tremblement de terre, relaté dans un article de la Dépêche du Midi du [49].
Seconde Guerre mondiale
modifierRésistance à l'occupant
modifierAprès que les Allemands ont envahi la Zone libre en , la résistance s'établit dans l'arrondissement de Figeac et les lieux boisés propices situés au Nord. De nombreux jeunes réfractaires au service du travail obligatoire s'y rallient, les gendarmes se montrent indulgents voire complices[50].
Les résistants du département du Lot sont très actifs, soutenus par la population et visibles. Ils réalisent de nombreuses actions : occupation de lieux publics comme la gare de Figeac, récupération d'armes par attaque des forces de l'ordre le , exécution de collaborateurs à Cajarc le , détournement d'un wagon de riz destiné aux Allemands, raids sur les banques, postes, gros commerçants et enfin accrochage avec l'occupant à Larnagol[50]…
Le à 9 heures du soir, les habitants de Figeac entendent cinq explosions provenant des usines Ratier qui travaillaient sous la contrainte pour l'aviation du Troisième Reich. La résistance a fait exploser trois machines à reproduire les hélices, un four à cémenter et une presse de trente tonnes pour faire chuter la production destinée à l'occupant[50].
Réactions allemandes
modifierSelon Gilbert Lacan, les réactions des Allemands se répartissent sur trois périodes et ne doivent rien au hasard[50] :
- de 1942 à début , une phase de préparation, sans réaction apparente, pendant laquelle la police allemande collecte des renseignements et établit des fichiers grâce à des informateurs ;
- d'avril à fin auront lieu les déportations ;
- enfin, du débarquement à la fuite des occupants, les populations subissent des représailles.
Le , quelques soldats allemands, venus en voiture de tourisme, procèdent à l'arrestation ciblée de trois Figeacois. Les Allemands ont connaissance de parachutages d'armes qui ont eu lieu sur le plateau de Lascamps entre Béduer et Faycelles. Le , cent soldats contrôlent les carrefours avec des fusils mitrailleurs et cernent quelques maisons dont ils arrêtent les occupants. André Aigueperse, Louis Bergman et Pierre Prokusky sont abattus sans raison devant leur domicile. Beaucoup de jeunes prennent alors le maquis[50].
Dans la nuit du 10 au , une partie de la 2e division SS Das Reich traverse la ville de Figeac sans s'arrêter. La population se rassure à tort car c'est le début d'une énorme opération de police. À chaque carrefour après la côte de Planioles, la colonne se divise en deux pour ratisser tout le nord du Lot.
Le 12 mai vers 6 heures du soir, quelques voitures reviennent vers Figeac et occupent la poste, la gare et les différents carrefours. Les premières arrestations débutent et au matin quarante personnes sont regroupées à l'hôtel Tillet (place des Carmes).
Le 13 mai à 7 heures du matin, la ville est encerclée et tous les hommes de Figeac sont convoqués à la gendarmerie pour une vérification de papiers. Après un premier tri où sont écartés les plus de 60 ans et les employés des services publics, ils sont regroupés au soleil dans la cour de l'école primaire voisine et subissent des brutalités. Les Allemands chargent 800 Figeacois debout dans 32 camions qui, vers 18 heures, démarrent vers Cahors[50]. Après des interrogatoires à la caserne de dragons de Montauban, 540 d'entre eux sont déportés vers les camps de Neuengamme et de Dachau. Huit femmes de Figeac sont envoyées au camp de Ravensbrück. Le chef de gare intérimaire, René Cabibel, est arrêté lors de cette rafle à 16 heures. Son corps est retrouvé à 2,5 km de la gare, il a été exécuté d'une balle dans l’œil. Deux plaques commémoratives sont visibles sur la nouvelle esplanade de la gare[51].
Le , la 2e division SS Das Reich passe par Figeac. Ses derniers éléments sont attaqués par les maquisards dans la côte de Planioles. En représailles, des habitants sont tués et des maisons incendiées[50].
Le , un groupe de maquisards de l’Armée Secrète a saboté l'aiguillage de la bifurcation des lignes de Cahors et de Brive. Dénoncés, à leur retour, ils sont encerclés, au lieu-dit Lavayssière, par un détachement allemand qui tue quatorze des résistants, Huit autres sont fusillés le soir même à Capdenac-Gare, Un autre homme est arrêté et confié à la Sipo-SD. Le , il fera partie des trente fusillés de Sainte-Radegonde près de Rodez. Une stèle a été érigée au sud de Figeac, au niveau de l'actuel giratoire, à l'intersection de la D840 et de la D802[52],[53].
Citation de la ville de Figeac
modifierLe , la ville de Figeac a reçu la Croix de Guerre avec étoile de vermeil[54].
Fin du XXe et début du XXIe siècle
modifierLe , la gare de Figeac est ravagée par un violent incendie qui se déroule vers quatre heures du matin. Le bâtiment est partiellement détruit[55]. La piste accidentelle est privilégiée malgré le peu d'indices disponibles. Datant de 1862 et apprécié des figeacois, il ne reste de l'édifice que la façade et les murs. Il faut attendre la mi-décembre pour voir un retour à la normale de la circulation des trains[56].
Le 22 avril 2022, le président-candidat Emmanuel Macron tient sous la halle de Figeac son dernier meeting de campagne avant le second tour de l'élection présidentielle[57].
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierPolitique environnementale
modifierFinances locales
modifierCette section est consacrée aux finances locales de Figeac de 2000 à 2020[Note 7].
Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 10 000 à 20 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.
Budget général
modifierPour l'exercice 2020, le compte administratif du budget municipal de Figeac s'établit à 16 292 910 € en dépenses et 17 842 590 € en recettes :
- les dépenses se répartissent en 12 247 770 € de charges de fonctionnement et 4 045 140 € d'emplois d'investissement ;
- les recettes proviennent des 13 414 160 € de produits de fonctionnement et de 4 428 430 € de ressources d'investissement.
Fonctionnement
modifierPour Figeac en 2020, la section de fonctionnement[Note 8] se répartit en 12 247 770 € de charges (1 169 € par habitant) pour 13 414 160 € de produits (1 281 € par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 1 166 390 € (111 € par habitant) :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 9] pour une somme de 6 908 000 € (56 %), soit 660 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 631 € par habitant en 2016 et un maximum de 659 € par habitant en 2020. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 10] pour 23 %, des subventions versées[Note 11] pour 8 %, des charges financières[Note 12] pour des sommes négligeables et finalement celui des contingents[Note 13] pour des sommes inférieures à 1 % ;
- la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 14] pour un montant de 6 138 000 € (46 %), soit 586 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 511 € par habitant en 2017 et un maximum de 586 € par habitant en 2020. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 15] pour 7 % et des autres impôts[Note 16] pour 8 %.
La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2019.
Fiscalité communale
modifierLes taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Figeac. Ils n'ont pas varié par rapport à 2019 :
- la taxe d'habitation : 11,57 % ;
- la taxe foncière sur le bâti : 18,59 % ;
- celle sur le non bâti : 170,82 %.
Investissement
modifierLa section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette[58].
Les emplois d'investissement en 2020 comprenaient par ordre d'importance :
- des dépenses d'équipement[Note 17] pour une valeur de 3 394 000 € (84 %), soit 324 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 161 € par habitant en 2016 et un maximum de 418 € par habitant en 2019 ;
- des remboursements d'emprunts[Note 18] pour un montant de 547 000 € (14 %), soit 52 € par habitant, ratio inférieur de 39 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (85 € par habitant).
Les ressources en investissement de Figeac se répartissent principalement en :
- subventions reçues pour une somme de 1 492 000 € (34 %), soit 142 € par habitant, ratio supérieur de 109 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (68 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio augmente de façon continue de 16 € à 142 € par habitant ;
- fonds de Compensation pour la TVA pour 340 000 € (8 %), soit 32 € par habitant, ratio inférieur de 29 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (45 € par habitant).
Endettement
modifierL'endettement de Figeac au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 19], l'annuité de la dette[Note 20] et sa capacité de désendettement[Note 21] :
- l'encours de la dette pour une valeur de 4 662 000 €, soit 445 € par habitant, ratio inférieur de 47 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (846 € par habitant). En partant de 2016 et jusqu'à 2020, ce ratio fluctue et présente un minimum de 445 € par habitant en 2020 et un maximum de 568 € par habitant en 2016 ;
- l'annuité de la dette pour un montant de 669 000 €, soit 64 € par habitant, ratio inférieur de 39 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (105 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 61 € par habitant en 2019 et un maximum de 80 € par habitant en 2018 ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur de 1 856 000 €, soit 177 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 138 € par habitant en 2017 et un maximum de 180 € par habitant en 2016. La capacité de désendettement est d'environ 2 années en 2020. Sur une période de 21 années, ce ratio est constant et faible (inférieur à 4 ans)
Jumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierLes habitants de la commune sont appelés les Figeacois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[60].
En 2021, la commune comptait 9 770 habitants[Note 22], en évolution de −0,57 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[63] | 1975[63] | 1982[63] | 1990[63] | 1999[63] | 2006[64] | 2009[65] | 2013[66] |
Rang de la commune dans le département | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 |
Nombre de communes du département | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 |
Enseignement
modifierCollège-lycée Jeanne-d'Arc
modifierCet établissement est un établissement privé catholique, proposant des filières générales, technologiques et professionnelles. Ce collège-lycée est jumelé avec le lycée de Bielefeld (Allemagne). Les bâtiments sont au cœur des vieux remparts de la ville ; certains faisaient partie du pensionnat de la Sainte-Famille fondé par Émilie de Rodat. En 2015, le lycée se classe 2e sur 9 au niveau départemental quant à la qualité d'enseignement, et 462e au niveau national[67].
Collège Marcel Masbou
modifierLe collège Masbou de Figeac est un établissement public accueillant des élèves de la sixième à la troisième, notamment grâce à l'existence d'une branche de classes Segpa et Ulis (unité localisée pour l'inclusion scolaire), UPE2A et CHAM. Une multitude d'options sont proposées dont des classes bilangues, des classes d'option latin, musique (classe à horaires aménagés), et langues régionales (occitan).
Lycée Champollion
modifierLe lycée Champollion de Figeac est un établissement public proposant plusieurs enseignements : général, technologique, professionnel et en alternance. En 2009, 622 élèves sont scolarisés au lycée général[68], 291 au lycée professionnel[69] et 150 professeurs y enseignent.
En 2015, le lycée se classe 1er sur 9 au niveau départemental quant à la qualité d'enseignement, et 146e au niveau national[70]. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au baccalauréat, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)[71].
IUT
modifierAvec l'Institut universitaire de technologie de Figeac depuis 1995, grâce au soutien du président du conseil régional, Martin Malvy, la ville de Figeac dispose d'un établissement d'enseignement supérieur universitaire. Ce qui fait de Figeac la plus petite ville universitaire de France[72]. L'Institut universitaire de technologie est rattaché à l'université de Toulouse II le Mirail. À la rentrée de , 347 étudiants étaient inscrits dans l'établissement. Le département génie mécanique et productique (GMP) a été le premier à ouvrir en 1995. Il forme des étudiants appelés tout naturellement à s'intégrer dans le tissu industriel de la Mechanic Valley qui va de Rodez à Brive et dont Figeac est l'un des pivots. Beaucoup poursuivent leurs études, pour les meilleurs, en école d'ingénieur. Le département technique de commercialisation (TC) a complété l'offre de formation en 1997. Ils sont de plus en plus nombreux à poursuivre leurs études en licence professionnelle, IUT ou école d'ingénieur. Enfin, depuis la rentrée 2000, un troisième département est venu se rajouter, celui des carrières sociales (CS), option animation sociale et socioculturelle. Cette formation dispensée par quelques rares IUT (13 au total), attire un grand nombre d'étudiants de tous les coins de la France. À la suite de son succès grandissant, l'IUT de Figeac s'est agrandi en 2006, afin d'accueillir un plus grand nombre d'étudiants.
Lycée agricole « la Vinadie »
modifierLycée agricole public se situant sur la route de Villefranche de Rouergue créé en 1979 : il offre une formation agricole, services, éducateur canin et de vente en animalerie.
Sports
modifier- Cercle des Nageurs Figeacois
- Figeac Athlétisme Club
- AROC Pays de Figeac
- Centre d'aïkido quercynois
- Aveyron Lot Basket Association
- Club de Badminton Figeacois
- La Boule Figeacoise
- École de Bushido
- Ring Figeacois
- Groupe Sportif Figeacois
- Figeac Eau Vive
- Boxe Française Canne de combat Figeac
- Figeac Nature Orientation
- Tai Chi Chuan
- Vélo Club Figeacois
- Association Cyclotourisme Figeacois
- Danse Passion
- Centre des Ateliers de Danse d'Enseignement Pédagogique et Chorégraphique du Quercy de Rouergue
- Association Entre-Chats
- Association Modern'Jazz
- Rythme Danse
- Atout Danse
- Salsa Caliente
- Texas Country Célé
- Cheval Sport Figeac
- Club Figeacois du Poney et du Cheval
- Club Alpin Français de Figeac
- Figeac Speleo Club
- Figeac Quercy Foot
- Bleuets Figeac Gym
- Figeac Forme
- Gymnastique et Détente
- Retraite Sportive Figeac
- Haltéro Club Figeacois
- Figeac Judo
- École de Judo Figeacoise
- Karaté Club Figeac
- Figeac Padel
- AAPPMA Figeac
- Pétanque Figeacoise
- Randopattes
- Groupe Sportif Figeacois[73].
Activités et références culturelles
modifierLe film de Louis Malle intitulé Lacombe Lucien, a été tourné à Figeac (dont une partie à l'hôtel du Viguier du Roi). Il traite de la résistance et de la collaboration en 1944. Le film Nés en 68 a également été tourné à Figeac et dans ses environs.
Des festivals ont lieu chaque année, le Chaînon manquant festival « pluridisciplinaire d’artistes en découverte » qui a lieu au printemps, puis le Festival théâtral de Figeac dirigé par Marcel Maréchal en juillet, et les Rencontres musicales de Figeac au mois d’août.
Santé
modifierLa ville de Figeac dispose d’un centre hospitalier, doté d’un service d’urgences, d’un SMUR, d’un bloc opératoire avec une chirurgie complète et ambulatoire, deux services de médecine (gériatrie, soins palliatifs, gastro-entérologie, cardiologie, médecine polyvalente), un centre périnatal de proximité avec gynécologue et sages femmes, une unité de surveillance continue, un plateau de consultations médicales (cardiologie, gastro-entérologie, gériatrie, endocrinologie, néphrologie, rhumatologie, anesthésie, plaie et cicatrisation) et chirurgicale (orthopédie, viscérale, urologie), un service d’imagerie avec scanner, échographie et imagerie conventionnelle.
La Clinique Font Redonde complète ces activités par un service de Soins de Suite et Réadaptation, un service d’Hospitalisation à Domicile, un hôpital de jour de chimiothérapie.
Cultes
modifierTrois églises catholiques sont recensées à Figeac : L'église Saint Sauveur, l'église du Puy, l'église des Carmes. Il existe également un carmel accueillant les pèlerins de Saint-Jacques.
Un temple protestant est situé rue du 11-Novembre.
Une salle de prière dédiée aux musulmans est située impasse Thomfort.
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018, la commune compte 4 681 ménages fiscaux[Note 23], regroupant 8 753 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 240 €[I 7] (20 740 € dans le département[I 8]). 48 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 24] (44,9 % dans le département).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 7,2 % | 8,3 % | 9,6 % |
Département[I 10] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 926 personnes, parmi lesquelles on compte 70,2 % d'actifs (60,7 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 29,8 % d'inactifs[Note 25],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Figeac[Carte 3],[I 12]. Elle compte 8 374 emplois en 2018, contre 7 694 en 2013 et 7 429 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 638, soit un indicateur de concentration d'emploi de 230,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,1 %[I 13].
Sur ces 3 638 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 829 travaillent dans la commune, soit 78 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 75,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5 % les transports en commun, 15 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier1 088 établissements[Note 26] sont implantés à Figeac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 27],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 1 088 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
95 | 8,7 % | (14 %) |
Construction | 77 | 7,1 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
362 | 33,3 % | (29,9 %) |
Information et communication | 24 | 2,2 % | (1,8 %) |
Activités financières et d'assurance | 39 | 3,6 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 41 | 3,8 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
150 | 13,8 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
207 | 19 % | (12 %) |
Autres activités de services | 93 | 8,5 % | (8,7 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (362 sur les 1 088 entreprises implantées à Figeac), contre 29,9 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
modifierLes cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2024 sont[74] :
- Ratier-Figeac, construction aéronautique et spatiale (640 m€)
- Figeac Aero, mécanique industrielle (390 m€)
- Fermes de Figeac, coopérative agricole (28 m€)
- Soc Location Materiel Comptable, conseil en systèmes et logiciels informatiques (22 m€)
- Loxit, location et location-bail de machines de bureau et de matériel informatique (21 m€)
Agriculture
modifierLa commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant la frange est du département du Lot[75]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 28] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 91 | 50 | 24 | 20 |
SAU[Note 29] (ha) | 1 332 | 1 306 | 907 | 819 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 91 lors du recensement agricole de 1988[Note 30] à 50 en 2000 puis à 24 en 2010[77] et enfin à 20 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 78 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[78],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1332 ha en 1988 à 819 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 15 à 41 ha[77].
Industrie aéronautique
modifierÀ Figeac sont implantés deux sous-traitants aéronautiques de rang international : Ratier-Figeac et Figeac Aero.
- Ratier-Figeac
Fondée en 1904, fabrique des hélices depuis 1908 et est devenue le premier hélicier mondial, grâce notamment au transfert de fabrications réalisées aux États-Unis par Hamilton Sundstrand (ancien actionnaire à 100 %) et destinées entre autres à l'US Navy, et à sa sélection pour la conception et la fabrication de l'hélice de l'Airbus A400M Atlas. L'activité hélice connaît une forte croissance depuis quelques années à la suite de l'augmentation du prix du kérosène, ce type de moteurs étant plus économe. Elle représente environ 40 % du chiffre d'affaires.
Depuis le rachat de l'équipementier Goodrich par UTC (United Technologies), l'organigramme du groupe, et, par conséquent, l'actionnariat ont changé. Hamilton Sundstrand a été fusionné avec Goodrich, la nouvelle entité prenant le nom de Collins Aerospace (Utas), nouvel actionnaire majoritaire de Ratier Figeac[79].
Ratier-Figeac fabrique aussi des actionneurs de plan horizontal arrière, des vérins de portes et des équipements de cockpit (mini-manches pilote et copilote) pour divers avions de la gamme Airbus Commercial Aircraft (A300/A310, A320, A330/A340, A380) et Bombardier (CRJ-200, CRJ-700…), ainsi que des pièces d'hélicoptères. En 2012, elle employait directement plus de 1 000 salariés pour un chiffre d'affaires de 222 millions d'euros[80].
- Figeac Aero
Fondée en 1989, l'entreprise est spécialisée dans la fabrication de pièces usinées de structure et de moteurs, ainsi que l'assemblage de sous-ensembles pour les grands constructeurs aéronautiques. L'entreprise a connu une croissance ces dernières années en obtenant notamment des contrats outre-Atlantique. En 2012, l'entreprise employait 680 salariés pour un chiffre d'affaires de 96 millions d'euros. En décembre 2013 l'entreprise fait son entrée en bourse sur le marché Alternext. Le chiffre d'affaires progresse fortement : il a atteint 137 M€[81] en 2013 et 252 M€[82] en 2015.
- FEM Aero
Fondée en 1990, la société FEM Aero, connue aussi sous sa marque commerciale FEM Technologies, a développé un savoir-faire dans le câblage électrique, électronique et électrotechnique. Initialement axée sur le domaine aéronautique, elle s'est diversifiée et est présente sur l'ensemble des secteurs (aéronautique, ferroviaire, machine outils, médical, militaire, automobile, distribution d'énergie, transmissions....).
Numérique
modifierFondée en 1966, la société Lomaco, dont le siège se situe à Figeac, est une entreprise de services numériques, spécialiste des logiciels de gestion d'activité dans les domaines du transport sanitaire, des pompes funèbres et du matériel médical[83]. Cette dernière regroupe 105 salariés en 2014[84]. L'entreprise est détenue en majorité par le Groupe Fidéciel dont le siège est également situé à Figeac. Ce groupe détient quatre sociétés françaises principalement dans le domaine du numérique.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierFigeac est classée ville d'art et d'histoire et a été reconnue par le conseil Régional Midi-Pyrénées comme l'un des 18 Grands Sites Occitanie. La vieille ville a gardé son plan et ses ruelles tortueuses du Moyen Âge et l'on peut y voir de nombreuses maisons anciennes en grès.
Patrimoine religieux
modifier- Chapelle Notre-Dame-de-Pitié de Figeac. L'édifice, intégré à l'Église Saint-Sauveur, a été classé au titre des monuments historiques en 1840[85].
- Chapelle de l'hôpital de Figeac.
- Église Saint-Dau de Ceint-d'Eau.
- L’église Saint-Sauveur
L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1840. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[86].
Cette église[87], reste de l'abbaye qui se rattacha à Cluny à la fin du XIe siècle, fut consacrée en 1092. Saint Hugues en fut l'abbé. Bien que très modifiée au cours des siècles, soit du fait d'embellissements, soit à cause des dégâts causés par les guerres de Cent Ans ou les guerres de religion, elle conserve néanmoins fière allure.
C'est une église de pèlerinage, semblable par ses dimensions à Saint-Sernin de Toulouse ou Sainte-Foy de Conques, dotée d'une triple nef, d'un vaste transept, d'un déambulatoire et d'une abside à chapelles rayonnantes. L'ancienne salle capitulaire est décorée de bois polychrome du XVIIe siècle.
Un chapiteau, retaillé en bénitier, provenant de cette église est exposé à New York aux Cloisters (Metropolitan Museum of Art)[88].
- L'église des Carmes
L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1993. Douze tableaux des apôtres sont référencés dans la base Palissy[89].
Ancienne église Saint-Thomas, il s'agit de l'église la plus modeste en dimension de la ville. Située à proximité de l'hôpital, à l'entrée de Figeac, elle est le dernier témoin de l'ancien couvent Carmélite qui fut jadis établi à cet endroit.
- L’église Notre-Dame-du-Puy
L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1916. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[90].
La bien nommée, puisqu'elle domine tout Figeac, sur la place du Foirail. Cette église d'origine romane fut plusieurs fois remaniée, notamment aux XIVe et XVIIe siècles, lorsque les trois travées centrales furent réunies en une seule ; le chœur renferme de beaux chapiteaux romans sculptés et un grand retable en noyer sculpté, daté de 1696. C'est pourtant la plus ancienne paroisse de Figeac, née, selon la tradition, d'un miracle : La Vierge y aurait fait fleurir une aubépine en hiver.
C’était le siège d’une confrérie Saint-Jacques.
Musées
modifierLa ville abrite le musée Champollion « les écritures du monde »[91]. Plus de 40 000 visiteurs par an peuvent découvrir à travers les collections comment l'écriture est apparue dans le monde depuis 5 000 ans.
Si le musée Champollion est le musée-phare de la ville, il existe d'autres musées à Figeac : le musée Paulin-Ratier, le musée de la Résistance et enfin le musée d'histoire de Figeac. Ce dernier a été réaménagé en 2012 dans l'esprit des cabinets de curiosités, dans des salles appartenant à l'ancien séminaire, derrière l'église Notre-Dame-du-Puy.
La place des Écritures
modifierEnchâssée dans un ensemble architectural médiéval, son sol est couvert d'une reproduction monumentale de la pierre de Rosette (14 × 7 m), sculptée dans du granite noir du Zimbabwe par l'artiste conceptuel américain Joseph Kosuth. Inaugurée en , cette importante œuvre contemporaine demande également à être contemplée depuis le jardin suspendu du musée qui domine la place. Dans une courette attenante, la traduction en français des inscriptions est gravée sur une plaque de verre.
L'obélisque de Champollion
modifierLe , le conseil municipal décida d'élever un obélisque à la mémoire de Champollion. Une souscription réunit 4 000 francs et permit d'élever deux ans plus tard une aiguille en granit de 7,8 mètres de hauteur extraite du rocher de la clouque de Golinhac. Il comprend des inscriptions en hiéroglyphes signifiant « A toujours ! » et deux plaques de bronze sur le piédestal accueillant des bas-reliefs égyptiens[92].
La place Carnot
modifierAncienne place de la Halle, elle est entourée de maisons imposantes, certaines en torchis, aux balcons de fer forgé, sous les toits desquelles s'ouvrent des galeries couvertes, les soleilhos, qui servaient jadis au séchage du linge ou des peaux, ou encore de refuge pour prendre l’air pendant les chaudes soirées d’été.
Les aiguilles
modifierLes deux « aiguilles » des environs de Figeac sont de grands obélisques de pierre de forme octogonale reposant chacun sur un piédestal de quatre marches. Elles sont faites de pierres de taille cimentées. L'aiguille du Cingle, dressée au sud de la ville mesure 14,50 mètres. L'aiguille de Lissac ou de Nayrac, dressée à l'ouest, mesure 11,50 mètres.
-
L'aiguille de Lissac ou de Nayrac.
-
L'aiguille du Cingle.
Les ponts sur le Célé
modifierDe l'amont vers l'aval, on trouve quatre ouvrages pour franchir le Célé[93].
- Le pont du Pin : c'est un pont médiéval comprenant deux voûtes construites au XIIIe siècle et une troisième au XVe siècle. Cette dernière enjambait le bief amont du moulin de Paramelle. Ce pont devait son nom à un grand pin disparu à la Révolution. Il a été restauré en 1983-1984[94].
- Le pont Gambetta : auparavant, à cet endroit, un ouvrage médiéval s'appelait le pont du Griffoul car les sources voisines de Fonts-Redonde étaient canalisées vers une fontaine située sur un avant bec du pont. Il fut reconstruit trois fois. Le pont actuel date de 1883[94] et permet aujourd'hui le passage de la route de Villefranche-de-Rouergue et Rodez.
- La passerelle sur le Célé : cette voie piétonne, située en face du Palais de Justice, fut conçue en 2003 par l'ingénieur Marc Mimram.
- Le pont du Gua : Il doit son nom à un gué autrefois situé à cet emplacement. Un pont fut construit à cet endroit au XVe siècle par les consuls. Ce pont fut détruit et reconstruit en 1895[94]. Devenu dangereux, il est détruit à nouveau le puis reconstruit et inauguré en 2001[95]. Il mesure 46,5 mètres de long et 10 de large.
Les maisons médiévales
modifierLa mise en place d'un secteur sauvegardé a permis de mettre en valeur un riche patrimoine architectural de bâtiments civils datant du Moyen Âge, du XIIe siècle au XIVe siècle[96] :
- l'hôtel dit du Viguier du Roi ou La Viguerie, rue Delzens, édifice datant des XIVe et XVIIIe siècles, construit sous le règne de Philippe IV Le Bel. C'est l'ancienne demeure du viguier (sorte de préfet à l'époque médiévale), sa tour royale emblématique surplombe la cité médiévale. Restauré au début des années 1990, il est transformé en hôtel haut de gamme. Il a servi de lieu de tournage du film Lacombe Lucien de Louis Malle.
- la Maison du Griffon, place Champollion ; inscrite au titre des monuments historiques en 1996 ; construite entre le début du XIIe siècle et le début du XIIIe siècle selon les sources. C'est la plus vieille maison de la ville que l’on puisse dater. Elle tire son nom du griffon sculpté sur la façade au niveau du premier étage.
- l'hôtel des Monnaies (Oustal dé lo Mounédo en occitan) place Vival ; du XIVe siècle , (classé MH, 1862)[97], converti en musée. Son nom n'aurait rien à voir avec la monnaie royale selon Gaston Bazalgues, en effet Via Munita désigne en latin une voie pavée. L'expression occitane Camin de la Moneda se traduit en français par chemin de la monnaie, l'Ostal de la Moneda désignerait une maison remarquable au bord d'une voie pavée ou romaine[98]. ;
- l'hôtel de Balène ou Château Balène, rue Balène, ancienne forteresse médiévale aujourd'hui centre d'art contemporain. Il tire son nom d'une famille puissante, les seigneurs de Balène. Un membre de cette famille ayant tué un frère du roi Édouard III, ce dernier confisqua, puis vendit le château aux consuls de Figeac. Il servit de palais de justice vers 1800[40] ;
- l'hôtel de Lostanges (Maison Gironde), place Barthal
- l'hôtel Dumont de Sournac, angle des rues Clermont et Tomfort
- l'hôtel Galiot de Genouillac, rue Roquefort.
- l'hôtel d'Auglanat du XVe siècle, rue Gambetta
Sentiers de grande randonnée
modifierDeux sentier de grande randonnée passent par Figeac :
- Sentier de grande randonnée GR 6 allant de Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) à Saint-Paul-sur-Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence).
- Sentier de grande randonnée GR 65 ou Via Podensis, chemin de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, allant du Puy-en-Velay (Haute-Loire) au village basque d'Ostabat (Pyrénées-Atlantiques).
Espaces verts
modifierDomaine du Surgié
modifierLe domaine de Surgié est un village de vacances situé au bord du Célé en amont de Figeac. Composé d'une résidence et d'un camping, il offre de nombreuses activités aquatiques et un parc de loisirs. Le domaine a été restructuré au cours de l'année 2010[99].
De nombreux problèmes sont apparus dans la zone du Surgié et de son plan d'eau créé dans les années 1980 : risque de rupture du barrage sur le Célé, passe à canoës fermée par mesure de sécurité et développement de cyanobactéries empêchant la baignade. La municipalité a initié en 2020 un projet de restauration du site qui devrait démarrer en 2024. Il prévoit la suppression du barrage et la renaturation du site. Une passerelle reliera le site au centre-ville[100].
Autres
modifier- Figeac est récompensée par trois fleurs au palmarès du concours des villes et villages fleuris[101] ;
Galerie de photos
modifier-
Vieilles maisons au niveau de la rue du canal.
-
Place Carnot (anciennement place de la Halle).
-
La maison Cisteron et sa tourelle (place Carnot).
-
L'escalier du calvaire.
-
Le Célé, vue vers l'amont depuis le pont Gambetta.
-
Maison des Templiers sur la place Champollion.
-
Monument du Cingle à la mémoire des déportés et résistants de 1939-1945.
-
Gare de Figeac, photographiée en mars 2019 après son incendie.
Personnalités liées à la commune
modifier- Bertrand Lagier de Figeac (1320-1392), cardinal, membre de l'ordre des franciscains, né à Figeac.
- Louis Sirieys[102], né à Figeac en 1675, mort à Florence le 6 avril 1762, coutelier puis orfèvre du roi Louis XV, et graveur sur pierre dure officiant à Florence.
- Jean-Joseph Delfau de Pontalba (1708-1760), officier supérieur français, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, né à Figeac.
- Jean-Baptiste Brugoux (1753-?), homme politique français, né à Figeac.
- Guillaume-Joseph Boutaric (1756-?), député du tiers état aux états généraux de 1789.
- Jacques-Antoine Delpon (1778-1833), homme de lettres et archéologue.
- Jacques-Joseph Champollion, dit Champollion-Figeac (1778-1867), archéologue français, frère aîné de Jean-François Champollion.
- Joseph Servières (1781-1826), dramaturge français, né à Figeac.
- Jean-François Champollion (1790-1832), égyptologue français, à l'origine du déchiffrement des hiéroglyphes.
- Charles-Pierre Bessières (1792-1854), militaire et homme politique.
- Pierre-Célestin Roux-Lavergne (1802-1874), homme politique français, né à Figeac.
- Joseph-Martial Mouly (1807-1868), missionnaire, évêque en Chine.
- Théodore Ber (1820-1900), est un célèbre archéologue français, né à Figeac.
- Louis Joseph Jean François Isidore de Colomb, (1823, 1902), né à Figeac, général du 15e Corps d'armée, le général Lyautey donna son nom en 1903 à une oasis qui devint un centre important : Colomb-Béchard[103].
- Baptiste Descamps (1834-1898), personnalité de la Commune de Paris, né à Figeac.
- Louis Vival (1847-1906), homme politique français, né à Figeac.
- Edmond Albe (1861-1926), prêtre catholique, chanoine, historien et spéléologue, né à Figeac.
- Victor Delbos (1862-1916), philosophe historien français, né à Figeac.
- Jules Cels (1865-1938), ministre, premier édile d'Agen, conseiller général et député sous la Troisième République, né à Figeac.
- Joseph Loubet (homme politique) (1868-1942), homme politique français, né à Figeac.
- Étienne Becays (1870-1955), homme politique français, né à Figeac.
- Louis-Jean Malvy (1875-1949), homme politique radical, grand-père de Martin Malvy.
- Henri Teyssedou (1889-1967), athlète français, né à Figeac.
- Louis Derthal (1889-1968), de son vrai nom Renée Cottron Ferragu, écrivaine, née à Figeac.
- Charles Boyer (1899-1978), acteur, né à Figeac.
- Lucien Bonnafé (1912-2003), psychiatre désaliéniste, né à Figeac.
- Jean Marcenac (1913-1984), écrivain, poète, journaliste et professeur de philosophie français, né à Figeac.
- Jean Cardonnel (1921-2009), principal défenseur de la théologie de la libération en France, né à Figeac.
- Yvette Frontenac (1925-1998), poète écrivain, a habité Figeac de nombreuses années et y a situé l'action de son roman Rue des Nèfles.
- François Furet (1927-1997), historien.
- Marcel Costes (1935-2013), homme politique et sénateur du Lot, né à Figeac.
- Martin Malvy (1936), président du conseil régional Midi-Pyrénées, ancien ministre et ancien maire de Figeac.
- Jean-Claude Lugan (1939) sociologue et auteur, né à Figeac.
- Pierre Grégory (1945), membre du conseil d'administration des Universités de Paris, représentant du ministère des Finances à la Commission des Dations, vice-chancelier des universités de Paris, président du conseil d'administration de Sorbonne Universités, président du conseil d'administration d'Erasmus France, né à Figeac.
- Michel Roumégoux (1948) homme politique français, né à Figeac.
- Gilles Lades (1949), poète et écrivain français, né à Figeac.
- Daniel Boulpiquante (1950-2017), joueur de rugby à XV, né à Figeac.
- Emmanuel Delmas (1954), évêque d'Angers, né à Figeac.
- Joël Bouzou (1955), champion du monde en 1987 de pentathlon moderne, né à Figeac.
- Claude Lowitz (1962), footballeur professionnel (Paris Saint-Germain, FC Nantes, France olympique, etc..) né à Figeac.
- Jean-Luc Masbou (1963), auteur de bande dessinée français, né à Figeac.
- Christian Bos (1964), est un navigateur et un skipper professionnel français né à Figeac.
- Lolmède (1965), auteur de bandes dessinées, né à Figeac.
- Jean-Christophe Vergne (1965), dessinateur et scénariste de bande dessinée français, né à Figeac.
- Hélène Huart (1965), athlète française, née à Figeac.
- Nico Marlet (1969), animateur chez DreamWorks Animation (Madagascar, Kung Fu Panda, etc..), né à Figeac.
- Aurélien Vernhes-Lermusiaux (1980), réalisateur, né à Figeac.
- Britney Spears (1981), première exposition personnelle de ses toiles[104] (avec son accord), à Figeac.
- Clémence Grimal (1994), snowboardeuse française, née à Figeac.
- Paul Couderc (1996), sportif professionnel de VTT slopestyle et freeride français, réside à Figeac[105].
Héraldique
modifierLes armes de Figeac se blasonnent ainsi : d'azur à la croix d'argent [44] |
Pèlerinage de Compostelle
modifierFigeac a un hôpital Saint-Jacques, inscrit au patrimoine de l'UNESCO.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Louis d'Alauzier, « Les Templiers à Figeac », Bulletin de la société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, t. 100, no 4, , p. 317, lire en ligne sur Gallica[Note 31]
- A. Lefavrais-Raymond, J.G. Astruc et P.L Guillot, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Figeac, Orléans, Éditions du BRGM Service géologique national, (ISBN 2-7159-1858-5, lire en ligne)
Articles connexes
modifier- Liste des communes du Lot
- Communauté de communes Grand-Figeac (nouvelle)
- Liste de massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale
- Liste des commanderies templières en Midi-Pyrénées
- Grand prieuré de Saint-Gilles et langue de Provence de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme du pays de Figeac
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Figeac comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[33].
- Cette section est réalisée à partir des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 4.0.1 : Yin Yang Tau a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Figeac. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
- La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
- Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés.
- Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
- Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
- Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
- Les « contingents » représentent des participations obligatoires au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
- Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
- Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
- Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
- Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
- Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
- L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
- L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
- La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Figeac.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[76].
- L'auteur rectifie son point du vue sur l'absence des templiers à Figeac publié en 1950. Après avoir été dévolue aux hospitaliers, on trouve en 1342 un commandeur de la maison de Saint-Jean de Jérusalem de Figeac puis cette dernière devient un membre de Latronquière à partir de 1371.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Références
modifierSite de l'Insee
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Autres sources
modifier- Carte IGN sous Géoportail
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- « ZNIEFF le « Ségala lotois : bassin versant du Célé » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- Marie-Luce Merleau, Anne Lagarrigues, Laurent Bruxelles, Sylvie Coubray et Frédérique Durand, « Figeac Sabatié : fréquentation d'une terrasse alluviale en bordure du Célé (Lot) au Néolithique, Bronze anciens et premier âge du Fer », Actes des Rencontres Méridionales de Préhistoire Récente, 8 et 9 octobre 2010, p. 371-391 (lire en ligne [PDF]).
- Victor Adolphe Malte-Brun, Lot : Géographie - Histoire - Statistique - Administration, Les éditions du Bastion, (réimpr. 1980), 58 p., p. 41-45.
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- Nicolas Savy, « Les procédés tactiques des compagnies anglo-gasconnes entre Garonne et Loire (1350-1400) », dans Guilhem Pépin (éd.), Routiers et mercenaires pendant la guerre de Cent ans : Hommage à Jonathan Sumption, Bordeaux, Ausonius Éditions, coll. « Scripta Mediævalia » (no 28), , 358 p. (ISBN 978-2-35613-574-2, DOI 10.4000/books.ausonius.16407, lire en ligne), p. 115-131.
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- réalisés par la commune de Figeac.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
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