Sophia Aram

humoriste, chroniqueuse et comédienne française

Sophia Aram, née le à Ris-Orangis (Essonne), est une humoriste, comédienne, chroniqueuse à la radio et animatrice de télévision française. Autrice et interprète de plusieurs spectacles humoristiques, elle reçoit le Molière de l'humour en 2024 pour Le Monde d’après. Elle anime également des chroniques à la radio, sur NRJ, Europe 2 et, depuis 2008, sur France Inter.

Sophia Aram
Sophia Aram sur scène à la Cidrerie de Beuzeville, le 11 décembre 2021.
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Le Monde d'après (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

Famille

Issue d'une fratrie de quatre filles et deux garçons[1], Sophia Aram grandit à Trappes dans les Yvelines[2]. La famille de Sophia Aram est d'origine marocaine[3]. Son père est cuisinier à Radio France[4] tandis que sa mère, Khadija Aram, née en 1949 à Casablanca au Maroc[1], a été adjointe au maire de Trappes Guy Malandain (PS), dans les années 2000.

Jeunesse et formation

Sophia Aram est scolarisée au lycée de la Plaine de Neauphle de Trappes, où elle s'initie à l'improvisation, qu'elle pratiquera ensuite avec la compagnie Déclic Théâtre d'Alain Degois[5], où elle côtoie notamment Jamel Debbouze. Elle prend part à des matches et participe à la coupe du monde d'improvisation organisée au Québec. Elle débute au théâtre avec la compagnie du théâtre du Sable. Bonne élève, elle envisage de se consacrer à l'éducation[6] ou au journalisme et étudie à l'Institut national des langues et civilisations orientales où elle obtient une maîtrise d'arabe[7],[8].

De sa jeunesse, elle évoque ses professeurs « des communistes hyper engagés, qui nous considéraient comme des citoyens en construction » » ou son père « très croyant, très pratiquant, mais qui ne nous a jamais fait chier avec la religion »[9]. Par ailleurs, avec son oncle, elle participe aux manifestations initiées par l'association SOS Racisme[2].

Scène

En 2007, elle réalise son premier « seule en scène » avec Du plomb dans la tête, qui met en scène une cellule de soutien psychologique à la suite du suicide d’une enseignante dans sa classe de maternelle[10]. Ce spectacle est joué quatre cents fois. Il est édité en DVD par Studio Canal.

En , elle présente son second spectacle, Crise de foi, un « seule en scène » mettant dos à dos les trois religions abrahamiques.

En 2015, elle joue son troisième spectacle, Le fond de l'air effraie, où elle se livre à une critique de certaines personnalités telles qu'Éric Zemmour, Valérie Trierweiler ou Emmanuel Todd. Elle y critique également l'islam radical et affirme le droit au blasphème, tout en dénonçant la récupération politique des attentats de janvier 2015 en France[11].

Audiovisuel et presse

Sophia Aram fait ses débuts à la télévision dans CIA, le club de l'info amateur et Les Enfants de la Télé, des émissions présentées par Arthur. Elle participe à l'écriture de programme pour le groupe Endemol[12].

L'humoriste intervient sur NRJ et sur Europe 2. En 2008, elle tient une chronique hebdomadaire sur France Inter dans l'émission Le Fou du Roi de Stéphane Bern. En , la station lui confie une chronique hebdomadaire les lundis matin dans la matinale. Après l'éviction de Gérald Dahan, elle passe d'une à deux chroniques hebdomadaires (lundi et mercredi). Le , elle se livre à une critique acerbe du Front national, en comparant ses électeurs à des « gros cons »[13]. Cette chronique vaut à France Inter un rappel à l'ordre de la part du CSA[14]. Le , elle épingle la station Sud Radio, en indiquant que les électeurs du Front national avaient désormais une station bien à eux pour exprimer leurs idées[15].

Depuis , ses chroniques matinales sur France Inter sont diffusées les mardis et mercredis. Dès sa chronique du , elle fait réagir Audrey Pulvar après avoir dénoncé un conflit d'intérêts entre Arnaud Montebourg, Matthieu Pigasse et la journaliste récemment nommée à la tête des Inrockuptibles[16],[17].

À partir de la rentrée 2013, elle anime un nouveau talk-show, diffusé sur France 2 du lundi au vendredi en access prime-time intitulé Jusqu'ici tout va bien[18]. L'émission subit les critiques de la presse[19],[20] et ne parvient pas à fédérer le public[21]. Elle passe à deux reprises sous la barre des 3 % d'audience durant la deuxième semaine de diffusion et la chaîne envisage de la déprogrammer[22]. Elle est pour cela rapidement remaniée, ce qui implique la fin du direct (afin de « gommer les longueurs et les hésitations ») et l'arrivée d'un coanimateur, Jean-Pierre Coffe[23]. Ce dernier quitte l'émission après deux jours. BFM TV indique que le manque à gagner en revenus publicitaires pour la chaîne, dû à la faiblesse de l'audience, s'élèverait à 30 000 euros par jour, soit 600 000 euros depuis le début de l'émission jusqu'au [24]. Le programme coûte 70 000 euros (hors frais techniques) par jour. En dépit d'un horaire avancé en , l'audience reste très basse[25]. Finalement, France 2 annonce l'arrêt de l'émission au [26]. Elle reçoit avec humour son Gérard de la télévision 2013 pour « l'émission dont les concepteurs auraient peut-être dû attendre les audiences avant de lui donner un titre ».

Au fil des années, elle change le ton de ses chroniques radiophoniques, et se concentre sur le fond du message politique en se dégageant de la pression de faire rire[9],[27].

À partir de 2023, Sophia Aram publie une chronique hebdomadaire dans le quotidien Le Parisien[9],[28].

Vie privée

Elle écrit ses spectacles avec son compagnon Benoît Cambillard, qui dirige leur société de production. Elle est fille de musulmans, lui fils de protestants ; ils ont, en 1998, un enfant auquel ils donnent un prénom juif, Chaïm[7],[29].

Personnages et imitations

  • Sa tante Fatiha est le « portrait nostalgique » d’une femme de la banlieue au sein d'une communauté solidaire quand les voisins se parlaient sans s'occuper des origines et des religions de chacun, ignorante de la « gangrène communautaire »[30],[31].
  • À la suite des manifestations anti-mariage pour tous, Ludovine de la Malbaise, qui fait directement référence à Ludovine de La Rochère, devient « un des personnages fétiches » de Sophia Aram. Elle évoque une militante « réac, homophobe et islamophobe ». Ainsi Ludovine de la Malbaise se dit très déçue par Valérie Pécresse quand celle-ci engage, en tant que présidente de Région, une campagne de communication sur la contraception et l’IVG. Par contre, Ludovine de la Malbaise a un orgasme quand elle entend Éric Zemmour indiquer qu'« appeler ses enfants Sue Ellen ou Mohammed, c’est un signe manifeste d’autoségrégation »[32],[33].
  • Marion Maréchal-Le Pen échangeant avec Marine Le Pen, jouée par François Morel, les humoristes y évoquent la mort d'Alan Kurdi, l'exclusion de Jean-Marie Le Pen du Front national ou le faux compte Twitter de la présidente du FN[34].
  • Dans son spectacle Le Monde d’après, Laurène est le personnage principal qui lui permet de caricaturer une jeune femme de culture woke. Laurène, à la voix stridente, esquisse des « cœurs avec la main » et des « vagins avec les doigts », en soutien « aux personnes racisées »[9].

Prises de positions politiques

Positionnement

Sophia Aram est de culture musulmane mais se revendique « complètement athée » et se décrit comme « avant tout française » et engagée à gauche comme « sociale-démocrate »[35],[36],[37].

En 2011, à la suite de ses chroniques critiques du Front national et de Jean-Marie Le Pen : « Entre quelqu'un qui penserait que tous ses malheurs sont dus à la présence d'étrangers en France et un gros con, j'ai du mal à faire la différence », le FN dénonce les « propos infâmes » de Sophia Aram. Celle-ci reçoit des insultes et menaces qui conduisent la préfecture de police à lui octroyer une protection policière[35],[38].

Alors que Sophia Aram critique « les électeurs de Donald Trump, les Gilets jaunes, les pro-hydroxychloroquine, les téléspectateurs des émissions de Cyril Hanouna, les islamo-gauchistes », l'association Acrimed qualifie, en 2021, ses chroniques matinales sur France Inter de « mascarade teintée de démagogie » alors que celle-ci prétend « rassembler » et lutter « contre les divisions »[39].

En 2023, le quotidien Libération la décrit comme donnant « des coups, à l’extrême droite, à l’extrême gauche, aux religieux, islamistes en particulier, aux gilets jaunes, aux antivaccins, à Raoult, à Bolloré et ses affidés »[37].

En 2024, Le quotidien l'Opinion la décrit comme « laïcarde tendance Printemps républicain »[40], et Le Monde comme très engagée pour la lutte contre l’antisémitisme et critique de la gauche, en particulier de La France insoumise. Ses critiques soulignent que Sophia Aram « épargne Emmanuel Macron et la droite », alors que ses soutiens la voient comme « l’esprit libertaire de Charlie Hebdo »[9].

En , pendant la guerre Israël-Hamas, Sophia Aram dénonce lors de la cérémonie des Molières le « silence assourdissant » du monde de la culture concernant l’attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023[41],[42]. Elle dénigre par la suite l’humoriste Blanche Gardin qui l’a accusée d’islamophobie, et s’en prend également à l’humoriste Guillaume Meurice qui a fait une blague sur le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, et au député LFI Aymeric Caron qui a critiqué son discours des Molières, les accusant de racisme[41].

Selon Daniel Schneidermann, qui a écouté pendant deux ans ses chroniques radiophoniques, Sophia Aram invisibilise complètement les problèmes environnementaux[43],[44]. Par ailleurs, il constate que cette dernière épargne très largement le pouvoir macroniste dans ses chroniques [45].

Appel à la démission de Nadine Morano

En 2012, une chronique de Sophia Aram sur France Inter qui concluait en qualifiant de « vulgaire » la ministre chargée de l'apprentissage Nadine Morano a déclenché une réaction de défense de cette dernière. Nadine Morano a ainsi affirmé dans l'émission C à vous sur France 5, puis sur RMC avec Jean-Jacques Bourdin que le directeur de France Inter Philippe Val l'avait appelée « pour s'excuser » de la chronique de Sophia Aram qui, à son tour, a réagi en indiquant que c'est inexact « Morano ment » et en demandant la démission de la ministre[46],[47].

Publications

Essai

  • 2021 : La Question qui tue : Perfidies ordinaires, maladresses et autres micro-agressions, Denoël, Paris, 176 p.[48].

Ouvrages collectifs

Livre audio

  • 2021 : La Question qui tue, lu par l'autrice, Gallimard, « Écoutez Lire », Paris, 58 min.

Spectacles

Filmographie

Cinéma

Doublage

  • 2012 : Sammy 2 (film d'animation) de Ben Stassen et Vincent Kesteloot : le poisson chirurgien / les poissons chauve-souris / Bryn / Don (version française)
  • 2013 : Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ? (documentaire) de Véronique Kleiner : narration
  • 2020 : Josep d’Aurel : l'infirmière (version originale)

Distinctions et récompenses

Notes et références

  1. a et b « Khadija Aram »  , sur lemondefeminin.com, (consulté le ).
  2. a b et c Lauralie Margalejo, « Pour Sophia Aram : « l’extrême gauche alimente la colère que l’extrême droite recycle » », sur Public Sénat, (consulté le ).
  3. Valérie Lehoux, « Sophia Aram : « Contrairement aux apparences, je ne suis pas une petite chose fragile », Télérama, .
  4. « Les omelettes de mon père », sur France Inter, (consulté le )
  5. Alain Degois, dit « Papy » - Made in Trappes, 2013 (ISBN 978-2-36658-012-9), page 213.
  6. Le one-woman-show de l'ancienne pionne Le one-woman-show de l'ancienne pionne, leparisien.fr, 22 octobre 2005, par Anne-Cécile Juillet : « J'ai passé mon bac, puis je me suis inscrite aux Langues orientales : comme j'avais été pionne au collège Gagarine et que le contact avec les élèves me plaisait bien, je pensais devenir conseillère principale d'éducation.»
  7. a et b Macha Séry, « Sophia Aram - À l'école de l'humour noir », Le Monde, .
  8. Doan Bui, Isabelle Monnin, « Sophia Aram : la « bobo » de Trappes et les « gros cons », Nouvelobs.com, .
  9. a b c d e et f Olivier Faye, « Sophia Aram, trêve de plaisanterie », Le Monde, (consulté le )
  10. Séverine Kodjo-Grandvaux, « Vous avez dit loufoque... », Jeune Afrique, .
  11. (en) Jonathan Ervine, Humour in Contemporary France: Controversy, Consensus and Contradictions, Liverpool University Press, (ISBN 978-1-78962-464-9, lire en ligne), p. 155
  12. « Biographie de Sophia Aram », Evene.
  13. « Gros cons ? » [vidéo], sur Dailymotion (consulté le ).
  14. « Le CSA se saisit de l'affaire des « gros cons » de Sophia Aram », Le Point (consulté le ).
  15. « Sophia Aram se paye le public de Sud Radio », Le Figaro, 31 août 2011.
  16. Anthony Palou, « Sophia Aram, l'agitatrice », Le Figaro, .
  17. « Sophia Aram provoque Audrey Pulvar », Le Figaro (consulté le ).
  18. Daniel Psenny, « Sophia Aram, sans filet », Le Monde, .
  19. Sandra Lorenzo, « Sophia Aram sur France 2 : les 5 erreurs de Jusqu'ici tout va bien », Le Huffington Post, .
  20. Louis Haushalter, « On a regardé la première de Sophia Aram sur France 2 », Europe 1, .
  21. Julien Bellver, « Audiences : Sophia Aram au plus bas, une déprogrammation imminente ? », Ozap, .
  22. Alexis Delcambre, Joël Morio, Alexandre Piquard, « France 2 piégée dans la bataille de l'avant-soirée », Le Monde, .
  23. Alexandre Le Drollec, « Jean-Pierre Coffe épaule Sophia Aram », nouvelobs.com, 30 septembre 2013.
  24. Simon Tenenbaum, « Ce que le naufrage de Sophia Aram va coûter à France 2 », bfmtv.com, 22 octobre 2013.
  25. « Malgré son nouvel horaire, les audiences de Sophia Aram restent au fond du trou sur France 2 », jeanmarcmorandini.com, 19 novembre 2013.
  26. « France 2 annonce l'arrêt d'Aram », liberation.fr, 6 décembre 2013.
  27. Daniel Schneidermann, Le Charlisme, Seuil, , 139 p. (ISBN 9782021583434), p. 67
  28. « La croisade de Blanche Gardin. Dans sa chronique hebdomadaire, l’humoriste Sophia Aram s’adresse directement à Blanche Gardin », sur Le Parisien, (consulté le )
  29. Luc Le Vaillant, « Non de dieu », Libération, .
  30. Arielle Grana, « Sophia Aram et son Monde d’après un seule-en-scène hilarant et sans concessions », sur lesboomeuses.com, (consulté le ).
  31. Aurélie Raya, « Sophia Aram : « Ce n’est pas moi qui ai changé, c’est la gauche qui a changé » », sur Le Point, (consulté le ).
  32. Christophe Martet, « « Ludovine de la Malbaise », alias Sophia Aram, très déçue par Valérie Pécresse », sur Komitid, (consulté le ).
  33. Julia Tissier, « Quand Sophia Aram, aka Ludovine de la Malbaise, jouit en écoutant Zemmour », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
  34. « Sophia Aram campe Marion Maréchal-Le Pen et cette dernière prend cher », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
  35. a et b Hadrien Brachet, « Sophia Aram ne fait pas rire l'extrême droite », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  36. « Sophia Aram fait son show au Palais des glaces », France Info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. a b c d et e Quentin Girard, « Sophia Aram, sa liberté de penser », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  38. « L'humoriste Sophia Aram sous protection policière », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )
  39. Mathias Reymond, « Le combat de Sophia Aram contre les « cons » », sur Acrimed,
  40. « Guillaume Meurice contre Sophia Aram: les dessous de la guerre des rires sur France Inter », (consulté le )
  41. a et b « Nouvelle passe d’armes entre Sophia Aram et l’humoriste Blanche Gardin », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  42. « Sophia Aram, Eva Rami… Les Molières consacrent deux femmes humoristes », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  43. [vidéo] Le Média, « CHARLIE HEBDO : COMMENT LES AMIS DE SARKOZY ET DE VALLS L’ONT DÉTOURNÉ ( DANIEL SCHNEIDERMANN) » (à 37 min 41 s), sur YouTube,
  44. Daniel Schneidermann, Le Charlisme, Seuil, , 139 p. (ISBN 9782021583434), p. 115
  45. Daniel Schneidermann, Le Charlisme, Seuil, , 139 p. (ISBN 9782021583434), p. 93-95
  46. « Sophia Aram demande la démission de Nadine Morano », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le )
  47. « Excuses Val : Pour Aram, « Morano ment » (Libé) », Arrêt sur images,‎ (lire en ligne, consulté le )
  48. Pascale Vergereau, « « On n’est que dans le clash » : dans son livre, l’humoriste Sophia Aram réclame davantage de tact », Ouest France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  49. « 12 septembre. L’Amérique d’après. Enki Bilal (dessinateur), Pascal Delannoy (présenté par) », sur Radio France Édition, (consulté le ).
  50. « Sophia Aram au Palais des Glaces en 2019 avec son nouveau spectacle - Sortiraparis.com », sur www.sortiraparis.com (consulté le )
  51. En toute liberté - une radio pour la paix, AlloCine, consulté le
  52. Clarisse Fabre, « « En toute liberté, une radio pour la paix » : sur les ondes, des Irakiens prônent le vivre-ensemble », sur Le Monde, (consulté le )
  53. Ingrid Pohu, « Sophia Aram fait l'école du rire sur scène », 20minutes,‎ (lire en ligne, consulté le )
  54. « Molières 2024 : Sophia Aram dénonce « le silence assourdissant » après le 7 Octobre », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )
  55. François Aubel, #MeToo Théâtre, coupes budgétaires, Israël, Iran... Une 35e Nuit des Molières plus politique que jamais, lefigaro.fr, 7 mai 2024
  56. « Sophia Aram : « Mon message aux laïcs qui se taisent : arrêtez de nous laisser seuls et parlez ! » », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le )
  57. Hadrien Brachet, « Sophia Aram et les deux gauches irréconciliables », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )

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