Wikipédia:Oracle/semaine 52 2010

Dernier commentaire : il y a 13 ans par Seymour dans le sujet Prénaissance

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Révisionnisme

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Allégorie contre-révolutionnaire. 1799-1800. Musée de la Révolution française

Bonjour,
Je me demandais s'il existait des historiens (probablement amateurs) qui mettaient en doute l'existence de la Révolution française. Quelles preuves (solides et d'époque) a-t-on que cet événement ait réellement eu lieu ? Apokrif (d) 27 décembre 2010 à 01:09 (CET)Répondre

Première partie de la question : je ne sais. Deuxième partie : prendre un congé pour avoir le temps de lire et analyser chaque ouvrage de la section Bibliographie de Révolution française ; ne pas manquer aussi toutes les références données par les liens de l'article. Bonnes lectures, --Égoïté (d) 27 décembre 2010 à 07:37 (CET)Répondre
Le Livre noir de la Révolution française, et de Jacques Magnin historiographie de la Révolution française où est analysée la pensée contre-révolutionnaire -Mikeread (d) 27 décembre 2010 à 10:50 (CET)Répondre
Archives, iconographie, littérature... ce ne sont pas les témoins qui manquent ! Si vous allez faire un tour aux archives nationales et dépouillez les cartons de cette période, vous en aurez pour un certain temps déjà: La révolution a produit une paperasserie impressionnante. Vous pourrez trouver à cette adresse (http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/index.html) une quarantaine de documents choisis sur cette époque. Calame (d) 27 décembre 2010 à 10:55 (CET)Répondre
Une question comme Quelles preuves (solides et d'époque) a-t-on que cet événement ait réellement eu lieu ? relève plus généralement de la Théorie de la connaissance et du scepticisme (philosophie) que de la notion plus restreinte (à l'histoire) et péjorative de révisionnisme. --Epsilon0 ε0 27 décembre 2010 à 12:13 (CET)Répondre
Il y a toujours des illuminés pour nier n'importe quel événement mais puisque ta question porte le titre « Révisionnisme » tu parles donc de personnes qui auraient un discours cohérent et argumenté pour en réfuter la réalité. Cela dit, pour un tel événement le terme « négationnisme » serait plus adapté.
Pour la deuxième question, il n'y a comme preuve que ce qu'on affirme s'être passé entre 1789 et 1795 (ou jusqu'en 1799 si on inclut le Directoire dans la période) s'est bien passé que les archives, les périodiques, placards, livres, lettres privées et publiques de l'époque en France et dans l'ensemble des pays en relation diplomatique avec la France, les écrits politiques et historiques, les mémoires et souvenirs, les romans, les poèmes, les pièces de peu postérieures à ces événements, pour en faire la preuve. Bref, seulement la quasi-totalité des documents disponibles de cette période et de celle qui a suivi, y compris ceux produits par les adversaires de la Révolution.
Pour la première question, je n'ai pas connaissance d'un auteur sérieux ayant tenté de démontrer qu'elle n'ait pas eu lieu même si de nombreux auteurs, y compris des historiens, ont proposé des analyses non conventionnelle de la suite d'événements du dernier quart du XVIIIe siècle dans laquelle s'inscrit la séquence de la Révolution Française. En plus des livres et auteurs cités il y a François Furet et son école, qui part de l'hypothèse qu'il y a une solution de continuité avec une première révolution, censément modérée, une deuxième violente, à partir de 1793, même si sur la fin Furet a un peu modifié son point de vue. Mais quelle que soit l'analyse portée sur la période, comme dit aucun auteur sérieux ne nie l'événement dans sa substance. -O.--M.--H.- 27 décembre 2010 à 17:24 (CET)Répondre
Soyons précis : de quel événement parlez vous ? La révolution française n'est pas à proprement parler un événement, c'est une collection d'événements sur la période 1789-1799 qu'on regroupe a posteriori dans le cadre d'une analyse qui leur donne rétrospectivement une certaine unité (cet aspect fait consensus) et un certain sens (là, les interprétations sont déjà beaucoup plus diverses). Il est quand même difficile de nier qu'il s'est passé des choses sur cette période...
Ce cadre fixé, il me semble clair que, autant personne ne conteste la réalité d'un événement global qui serait la révolution française (avec quelques divergences de frontières selon les sources), autant certains aspects ont fait ou font encore l'objet d'un véritable négationnisme (ou, inversement, d'une sur-représentation). Les débats autour de la Guerre de Vendée par exemple, et le fait que ces débats soient si récents, sont symptomatiques. gem (d) 28 décembre 2010 à 16:30 (CET)Répondre
En lisant les réponses, je me faisais la réflexion que l'on peut toujours tout nier. Certains ont affirmé que l'homme n'est jamais allé sur la lune. La notion de preuve est toujours relative. En soi, rien n'est une preuve formelle dans la mesure où un ouvrage traitant d'un sujet précis peut être une fable, un film ou une photo peuvent être truqués, des témoins peuvent mentir ou inventer, etc. Des milliers de publications diverses relatent des évènements relatifs à l'observation d'OVNIS. Est ce pour autant une preuve de leur existence ? Bien sûr que non. Il appartient donc à chacun de se forger une opinion à partir d'un ensemble d'éléments permettant d'établir un faisceau de présomptions. Pour ma part, je pense donc que la révolution Française a réellement eu lieu. Bien sûr, ce n'est qu'un avis personnel  . --Hul Trasson (d) 30 décembre 2010 à 01:20 (CET)Répondre

Police étendue

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Bonjour et bonnes Saturnales chères pythies ;)

Je me demandais quelle était la police d’écritures la plus étendue ? Selon www.fileformat.info, Arial Unicode MS possèdent 50377 caractères et Code2000 63546 caractères. En existe-t-il de plus étendues (ou approchantes éventuellement) ?

Question bonus : quelle police possède le plus grands nombres de glyphes ?

Je vous pries, chères Pythies, d’agréez mes plus cordiales sincérations, Vigneron * discut. 27 décembre 2010 à 19:02 (CET)Répondre

Voir en:Unicode typeface. La fonte la plus prolixe serait aujourd'hui en:GNU Unifont, avec 63,446 caractères. Cordialement, Biem (d) 27 décembre 2010 à 20:53 (CET)Répondre
Les fontes Bitstream Cyberbit ont pour vocation d'être le plus complètes possibles, Une mention pour les caractères chinois rares, les fontes Han Nom. Dans la liste des fontes unicode, c'est probablement les plus complètes pour ce qui est des caractères chinois, mais il y a d'autres caractères possibles. Cordialement, Biem (d) 27 décembre 2010 à 21:11 (CET)Répondre
Merci beaucoup, je n’avais pas pensé à cherché sur en.WP mais cet article est génial.
Par contre, les chiffres diffèrent de ceux de filefomart… bizarre. Et sinon, GNU Unifont 63446 caractères pour 63,449 glyphes (WTF ?!?), ça fait un peu pauvre comme police (ceci dit la méthode de fonte semble élégante).
Mon problème n’est pas (uniquement) le chinois (le problème étant connu, il est souvent résolvable sinon résolu) mais plutôt les ſ, &, ℣ et autres Ͻ.
Cdlt, Vigneron * discut. 27 décembre 2010 à 23:31 (CET)Répondre
Dans ce cas, c'est plutôt en:Code2000 qu'il te faut (et peut-être ses compléments code2001 et code2002). Cordialement, Biem (d) 28 décembre 2010 à 08:05 (CET)Répondre
Grace à LOPPSI, la police française est bien partie comme candidate... --Serged/ 28 décembre 2010 à 13:24 (CET)Répondre
Tient donc, il manquait l'article police étendue... --CQui bla 28 décembre 2010 à 16:14 (CET)Répondre

Fréquence de la tension électricité / synchronisation

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Bonjour les pithies,

Le courant électrique est fournit par les différents générateurs à la fréquence de 50Hz en France. Lorsqu'on connecte un générateur (éolienne, centrale nucléaire après un arret...) comment fait-on pour que la tension sinusoîdale générée soit en phase avec celle du réseau? Skiff (d) 27 décembre 2010 à 19:31 (CET)Répondre

Dans le temps, j'ai fait un labo où l'on a utilisé un synchroscope (en). Je me souviens qu'il s'agissait de 3 ampoules (une par phase) mais, apparemment, il y avait aussi des transformateurs (? ;[1]). Ce bidule simple et ingénieux permettait de s'assurer que les 2*3 fils étaient à la même tension deux à deux (lorsque les ampoules étaient éteintes). Quand la fréquence n'est pas la même, elles clignotent, quand la phase n'est pas correcte, elles ne s'éteignent pas. Je suppose que c'est devenu électronique... -- Xofc [me contacter] 28 décembre 2010 à 06:08 (CET)Répondre
Il faut aussi noter qu'ils visent le 50 Hz, mais que cela fait l'objet d'une régulation constante : quand la consommation augmente, cela a tendance à freiner/ralentir les génératrices; quand la consommation baisse, elles s'emballent. On peut voir la fréquence instantanée réelle du réseau européen ici. C'est bien sûr réglé le plus précisément possible. À court terme pour éviter les consommations parasites et à long terme (#périodes par jour ou par semaine) parce que le 50 Hz est utilisé comme référence dans certaines applications (par exemple, les réveils électriques, mais j'imagine qu'il y en a d'autres plus importantes; c'est peut-être historique?). Voir aussi Réseau électrique et Fréquences des courants industriels. -- Xofc [me contacter] 28 décembre 2010 à 06:24 (CET)Répondre
--CQui bla 28 décembre 2010 à 09:49 (CET) : Y a-t-il reelement beaucoup de reveils qui utilisent la frequence du reseau comme reference ?Répondre
Probablement plus à l'heure actuelle, mais cela a sûrement été le cas. Il n'y a pas toujours eu des quartz partout. Les quartz n'ont pas une précision absolue et dérivent en fonction de la température et du vieillissement. Le 'temps synchrone' du réseau est maintenu dans des limites étroites (+/-20 secondes par rapport au temps atomique international (revoir le lien ci-dessus). C'est peut-être moins précis qu'une horloge radio-pilotée, mais à la longue, tant qu'il n'y a pas de panne de courant, c'est plus juste qu'une horloge à quartz. Par exemple, l'horloge de mon four à micro-ondes (qui fonctionne vraisemblablement avec un quartz ou un résonateur céramique) dérive de manière inacceptable, du genre plus d'une minute par mois; cela n'arriverait pas s'il était asservi sur la fréquence du réseau et, plus grave, c'est probablement la même chose avec mon magnétoscope, il vaut mieux le remettre à l'heure avant de planifier le moindre enregistrement). -- Xofc [me contacter] 28 décembre 2010 à 11:06 (CET)Répondre
Et, je dirais même plus, mon vieux radio-réveil qui date des années 1980 est sûrement asservi au 50 Hz du réseau, je ne dois jamais le remettre à l'heure (juste changer les heures deux fois par an, lors du passage été/hiver (et après une coupure de courant)) (et il est probable que mon précédent fonctionnait sans électronique du tout, avec un moteur synchrone ([2])). -- Xofc [me contacter] 28 décembre 2010 à 11:44 (CET)Répondre
(en) ici, Henry Ellis Warren, inventeur du Telechron (en) explique comment il a convaincu les compagnies électriques d'aussi fournir le temps comme service au début du XXe siècle. (Le paragraphe commençant par Several years elapsed, however, before resistance on the part of some of the managers of the electric light companies was overcome to a point where they would give this new service.). Ce qui est amusant, c'est que c'est la possibilité de mesurer la consommation très faible des horloges qui les a convaincu... (beaucoup d'horloges qui consomment 24h/24 et un investissement centralisé peu important). Cela fait un peu penser aux trucs en 'veille', comme par exemple, les téléphones IP et autres 'décodeurs' (5 (?) watts pendant un an, c'est 44 kWh...). -- Xofc [me contacter] 28 décembre 2010 à 12:24 (CET)Répondre
--CQui bla 28 décembre 2010 à 16:03 (CET) Bon, je n'ai dit qu'une betise de plus   merci pour les reponses et merci pour la question initialle...Répondre
En principe, pour un pays donné, la synchronisation entre les centrales est totale. De plus, en France du moins, si le 50Hz n'est pas parfait, tout au long d'une journée, le nombre journalier de pulsations est respecté (c'est pourquoi le radio-réveil de Xofc ne bouge pas). Par contre la synchronisation peut être différente d'un pays à l'autre, c'est pourquoi les échanges d'électricité entre pays s'effectuent en courant continu. --Serged/ 28 décembre 2010 à 17:23 (CET)Répondre
Pour les échanges transfrontaliers, ce n'est pas toujours le cas. A l'instant t, pour la France, c'est seulement le cas avec l'angleterre, pour les autres pays, les échanges se font en AC. Un projet de liaison DC entre la France et l'Espagne est en cours du coté de Perpignan, et d'ici 2-3 ans il devrait y en avoir une entre la France et l'Italie). Pour la synchro, mis à part la réponse de Xofc qui parle d'une solution qui semble dater un peu, je reste (pour le moment) sur ma faim. Personne ne travaille sur les éoliennes? Skiff (d) 28 décembre 2010 à 18:06 (CET)Répondre
Peut-être regarder du côté de 'Onduleur' mais, pour les très grosses puissances, à mon avis cela passe toujours par des machines tournantes qu'il faut amener à la bonne fréquence (vitesse de rotation de la machine synchrone) puis à la bonne phase. Et, un synchroscope pour comparer les phases, cela me paraît bien... Je ne sais pas si les éoliennes utilisent une génératrice asynchrone suivie d'un onduleur ou une génératrice synchrone précédée d'un variateur de vitesse mécanique ou d'un réducteur de vitesse. WP.en a un article en:Synchronous grid of Continental Europe qui me laisse à penser qu'une grande partie du réseau européen est synchronisée et que donc la fréquence instantanée que je lis ici, en Suisse (encore) est la même qu'à Liège. -- Xofc [me contacter] 28 décembre 2010 à 20:23 (CET)Répondre
Tiens non, on n'utilise pas des machines tournantes... HVDC (transmission d'énergie en haute tension à courant continu (pour les lignes enterrées et sous-marines)) parle de conversion DC-AC électronique. -- Xofc [me contacter] 28 décembre 2010 à 20:54 (CET)Répondre
Quoi qu'il en soit, si on désire connecter une génératrice synchrone (directement) sur le réseau, il faut d'abord l'amener (à la bonne tension,) à la bonne vitesse (pour qu'elle produise la bonne fréquence), puis à la bonne phase (le synchroscope permet de finaliser ces deux opérations). Quand tout ça est correct (le synchroscope est éteint), on la connecte au réseau et on 'enfonce la pédale d'accélérateur' pour injecter de la puissance dans le réseau (?). La vitesse reste virtuellement constante (la machine synchrone est accrochée), mais il y a transfert d'énergie vers le réseau. NB : je m'étais demandé comment on lançait le moteur de pompage en pompage-turbinage dans WP:Oracle/semaine_27_2009#Moteur et alternateur. -- Xofc [me contacter] 29 décembre 2010 à 05:58 (CET)Répondre
Remarquez qu'il y a aussi une histoire de phase entre la tension et le courant (puissance active/réactive), voir 'Puissance en régime alternatif', mais là, je ne me rappelle plus... -- Xofc [me contacter] 29 décembre 2010 à 06:42 (CET)Répondre
Pour la connexion d'un alternateur (d'une centrale de production) au réseau électrique, comme dit précédemment, il y a 3 conditions à respecter : même tension, même fréquence et même phase.
La tension est réglée par le courant d'excitation qui traverse le rotor, la fréquence avant couplage est réglée par la vitesse de rotation de l'alternateur (donc par l'admission vapeur pour les centrales nucléaires et thermiques), la phase est réglée par le synchro-coupleur. En salle de commande, un synchronoscope permet de visualiser le décalage de phase entre l'alternateur et le réseau. L'aiguille tourne lentement dans un sens ou dans l'autre pour indiquer le décalage de phase, on modifie la vitesse de rotation de l'alternateur pour réduire la vitesse de rotation de l'aiguille sur le synchronoscope (et donc réduire le décalage des phases), puis, quand celle-ci passe à "midi", les deux sont donc en phase, on ferme l'interrupteur qui nous relie au réseau. Ca y est, on est couplé au réseau.
On couple en général avec une fréquence alternateur un peu supérieure à la fréquence réseau. Ainsi, au moment du couplage, l'alternateur se remet à la fréquence du réseau en injectant l'inertie en surplus sous forme de puissance électrique dans le réseau. On prend donc immédiatement de la puissance. Cela évite le risque de transformer notre alternateur en un moteur géant, ce qui serait très dommageable. Très rapidement après le couplage, on monte en puissance, pour s'éloigner encore de ce risque.
Concernant les remarques sur la fréquence du réseau européen, nous sommes effectivement dans un réseau synchrone qui va du Portugal jusqu'à la Roumanie (à l'exception de l'Angleterre qui ne fonctionne pas à la même fréquence (la liaison avec l'Angleterre ne fait donc en courant continu). En cas de souci sur une unité de production roumaine qui amène à un découplage de l’unité, cela fait varier la fréquence de l’ensemble du réseau européen (en l’occurrence, cela produit une baisse de la fréquence). Toutes les unités participant au réglage primaire de fréquence vont alors réagir et compenser la perte de production en augmentant leur puissance. En France, les centrales nucléaires qui participent à ce réglage sont configurées avec un « statisme » de 4%. C'est-à-dire que pour chaque Hertz de décalage par rapport au 50Hz de référence, elles font varier leur puissance 50% ! Pas de panique, 1 Hz de décalage de fréquence, c’est ÉNORME ! On entrevoit ici l’interet d’avoir un réseau synchrone le plus large possible : l’impact de la défaillance d’une unité de production ou bien d’une ligne de transport, n’a qu’un impact limité sur la fréquence du réseau car cela représente une part infime du réseau global.
Pour répondre à Xofc, le déphasage entre courant et tension dans l’alternateur détermine effectivement la quantité de puissance réactive produite. La puissance réactive c’est ce qui sert, en autre, à faire tourner les moteurs. On modifie la quantité de réactif produite en modifiant, une fois couplé, le courant d’excitation du rotor. Cela est également possible sur certains types de transformateurs.--Franssoua (d) 3 janvier 2011 à 15:21 (CET)Répondre

Facebook

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Bonjour et Bon Noël à tous,

J'ai récemment envoyer un message à quelqu'un dans lequel j'exprime mon opinion personnelle concernant cette personne en question (rien de malpolie, mon opinion tout simplement). Je n'ai pas utilisé mon nom mais un pseudonyme. La personne en question a dit qu'il ou elle allait porter plainte et que cette semaine j'allais recevoir de ses nouvelles. Je me demande où est le liberté d'expression car je suis resté poli. Je me demande si cette personne peut savoir qui je suis vraiment ? Donner mon nom à cette personne (qui dans le passé m'a fait du mal) serait lui facilité la chose pour à nouveau me pourchassé sans scrupules. J'ai tout de même droit à rendre ce que j'ai reçu injustement. Merci.

Bonjour. Voir Injure : « toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait est une injure » il n'est pas nécessaire d'être malpoli, si on dit à un écrivain français « vous semblez bien mal maîtriser notre langue, où l'avez-vous donc apprise? » c'est outrageant mais pas malpoli. Cordialement, Biem (d) 28 décembre 2010 à 13:01 (CET)Répondre
Hop, on doit avoir un bandeau quelque part pour dire que nous ne donnons pas de conseils juridiques.
De manière générale, la liberté d'expression est encadrée, les injures (ou les insultes) sont punies par la loi, surtout lorsqu'elles sont publiques. Si vous êtes français, l'article R621-2 du code pénal dit "L'injure non publique envers une personne, lorsqu'elle n'a pas été précédée de provocation, est punie de l'amende prévue pour les contraventions de la 1re classe.". En clair, vous ne risquez pas grand chose (quelques euros d'amende), même si l'injure est avérée (ce qui, selon vous, n'est pas le cas).
Pour information, "rester poli" c'est mieux, mais une parole offensante, même polie, reste une injure.
Si la plainte n'est pas classée sans suite (franchement, c'est peu probable), les enquêteurs vont demander à Facebook votre adresse IP, et votre fournisseur d'accès va donner à la police vos coordonnées: vous n'êtes évidemment pas hors d'atteinte de la justice en utilisant un pseudo, à moins d'avoir pris vos précautions (proxy anonyme, etc).
"J'ai tout de même droit à rendre ce que j'ai reçu injustement.": absolument pas, on ne peut pas se faire justice soi-même, même en rendant la pareille (par exemple, répondre à une insulte par une insulte est condamnable, mais l'existence d'une provocation est une circonstance atténuante).
Visiblement, votre interlocuteur est un con, et il est difficile de prévoir si il ou elle va réellement aller au commissariat pour porter plainte («les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait»). Dans les faits, la police a beaucoup mieux à faire que de traiter de genre d'affaires, et on lui conseillera certainement de consigner une simple main courante (c'est à dire: rien du tout), vu la banalité des faits et la trivialité des peines encourues. Arnaudus (d) 28 décembre 2010 à 13:10 (CET)Répondre
Et pour ce qui est de la partie technique (la personne peut elle savoir qui je suis vraiment ?), la réponse est oui, car les moyens d'investigations existent qui permettent de retrouver facilement l'auteur de toute intervention sur le WEB. Toutefois, ceci n'est possible qu'au départ d'une enquête de police et, comme le souligne à juste titre Arnaudus, il y a vraiment très peu de chance pour qu'il soit réellement donné suite à cette plainte. Les moyens d'investigations auxquels je fais allusion sont utilisés uniquement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les crimes, ou le trafic de drogue, et ca fait déjà pas mal de boulot pour les enquêteurs. Alors, votre petit message, vous pensez... --Hul Trasson (d) 30 décembre 2010 à 01:35 (CET)Répondre
Certes, mais quand même, Facebook est un site public. Ne jamais l'oublier. On ne peut pas présager de la réaction de celui qui va porter plainte (s'il le fait, ça arrive[1]) en particulier il peut faire appel à un avocat, ni de l'agent qui va recevoir la plainte, ni de la décision éventuelle d'un juge. Même si le risque est faible, pour donner son opinion sur quelqu'un il faut :
  • soit le faire dans un cercle reconnu privé (pas sur la voie publique), verbalement et en réponse à une provocation immédiate ;
  • soit il faut être factuel et argumenté, être capable de prouver les faits avancés. On parle d'imputation des faits. Si je reprends l'exemple de l'écrivain, il est autorisé de lui dire : "Vous semblez bien mal maîtriser notre langue car vous avez fait 18 fautes d'orthographe uniquement dans l'introduction de votre ouvrage" ;
  • soit il faut porter plainte vous-même lors de la première injustice.
En tous cas l'anonymat n'excuse rien, et même au contraire c'est aggravant de ne pas assumer. Il empêche juste de remonter jusqu'à vous avant d'avoir porté plainte, mais pas après. Une dernière digression : la liberté (d'expression) s'arrête là où commence celle du voisin. S'il se sent agressé, c'est que vous débordez sur sa liberté. Bertrouf 30 décembre 2010 à 03:32 (CET)Répondre
C'est quand même un peu plus compliqué que ça. On peut dénoncer l'incompétence ou la corruption des dirigeants d'une entreprise ou d'un pays par exemple, c'est bénéfique pour la démocratie, sans pour autant que ça soit comfortable pour ces personnes. Arnaudus (d) 30 décembre 2010 à 10:19 (CET)Répondre
certains en font même un métier ! --Hul Trasson (d) 31 décembre 2010 à 17:15 (CET)Répondre

en:Interface defeat

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Bonjour, je suis tombé sur çà dans une traduction, et j'ai du mal a trouver le terme en français pour cela. Des idées? Skiff (d) 28 décembre 2010 à 18:09 (CET)Répondre

Tu lis des drôle de trucs, toi... Le terme me semble méchamment technique, suis même pas sûr que ça existe déjà en français ; sur :en: c'est un article orphelin et très court.
On peut quand même faire des suggestions :
littéral : bloquage / arrêt / stoppage + en surface / frontal
imagé : déviation (le projectile ne pénètre pas mais il en reste bien quelque chose qui part bien quelque part)
bloquage élastique (l'énergie cinétique ne détruit pas le blindage qui reste dans son domaine de déformation élastique)
gem (d) 29 décembre 2010 à 10:12 (CET)Répondre
J'avoue j'ai de drôle de lecture, mais la technique permet de se tenir loin des conflits d'opinion. Ceci mis à part, je crois que je vais prendre une de tes propositions. Merci. Skiff (d) 29 décembre 2010 à 12:17 (CET)Répondre

Comment fabriquer son dégivrant de pare brise ?

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Bonjour chers oracliens. J'aimerais ne plus utiliser de bombes dégivrantes car elles sont onéreuses et mauvaises pour la planète. J'ai pensé à un banal pulvérisateur à main en utilisant un alcool, mais est-ce le meilleur choix ? J'ai en main une bombe aérosol qui indique comme composition : hydrocarbures aliphatiques | < 5% , mais ne dit rien sur les 95% restants.

L'alcool à brûler (90% d'éthanol + qque % de méthanol) est bon marché mais est-ce un bon choix pour cette utilisation ? Je vous remercie pour votre attention.--80.236.119.185 (d) 28 décembre 2010 à 18:37 (CET)Répondre

Au Québec, paradis des vitres gelées, on utilise des lave-vitres composés de méthanol et eau. Exemple ici Dhatier jasons-z-en 28 décembre 2010 à 19:54 (CET)Répondre
Arroser sa bagnole avec de l'alcool? Vous êtes candidats aux Darwin Awards? Y'a intérêt à bien doser le mélange pour qu'il ne soit pas inflammable... Arnaudus (d) 28 décembre 2010 à 21:20 (CET)Répondre
Une raclette ne fait pas de mal à la planète. Skiff (d) 28 décembre 2010 à 23:08 (CET)Répondre
Parmi les recettes de grand-mères : frotter le pare-brise givré avec un bas nylon rempli de gros sel, ou alors, préventivement, le frotter avec une pomme de terre crue est censé empêcher la formation du givre. J'avoue n'avoir essayé ni l'un ni l'autre… - Cymbella (répondre) - 28 décembre 2010 à 23:23 (CET)Répondre
Si je comprends bien vous ne vous inquiétez pas pour la nocivité éventuelle du dégivrant lui-même mais pour celle du gaz propulseur. Mais depuis qu'ils ne contiennent plus de chlorofluorocarbures il n'y a plus de quoi s'inquiéter outre-mesure. Si vous voulez quand même essayer tout en faisant simple, le liquide pour lave-glace, lorsqu'il est jeté par le lave-glace (et qu'il est prévu pour l'hiver évidemment), fait fondre les petites couches de glace. Je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas avec un pulvérisateur à main. Vous pouvez aussi utiliser une version concentrée que vous dilueriez moins que pour le lave-glace. --Eutvakerre (d) 29 décembre 2010 à 00:43 (CET)Répondre
… oui, mais cette technique détruit les essuie-glaces ! On (mon garagiste entre autres… ) m'a toujours dit de ne surtout pas utiliser les essuie-glaces sur un pare-brise givré, gelé ou, pire, verglacé, ça bousille la partie fine de contacte avec la vitre, quand cela ne l'arrache pas. Ou alors utiliser un pulvérisateur à main avec du liquide pour lave-glace ? Perso, je mets de l'eau chaude et un coup de raclette à vitre, vite fait, bien fait. — Hautbois [canqueter] 29 décembre 2010 à 10:20 (CET)Répondre
Malheureux surtout pas d'eau chaude, si tu veux fissurer ton pare brise y a pas mieux, tiède oui. Et sinon vive la raclette et vive la Savoie! Skiff (d) 29 décembre 2010 à 12:12 (CET)Répondre
… je serais curieux de connaître la résistance aux chocs thermiques de nos pare-brise(s?) actuels. Autrefois, oui, mais maintenant ? — Hautbois [canqueter] 29 décembre 2010 à 12:28 (CET)Répondre
Couvrir son pare-brise avec du carton, ça marche bien. Arcane17 d 29 décembre 2010 à 13:22 (CET)Répondre
Surtout pas du carton, et que ça mouille et que ça gèle, bonjour le millefeuilles. Une bâche que tu achète dans le commerce et que tu coince dans les portières. -Mikeread (d) 29 décembre 2010 à 13:28 (CET)Répondre
--CQui bla 31 décembre 2010 à 09:59 (CET) vous connaissez l'histoire des deux belges qui ont eu un accident, ils sont tous les deux a l'hopital, entre la vie et la mort, les voitures n'ont absolument rien... quand ils sortent du coma on leur demande ce qui s'est passé... ben, j'ai pas voulu grater le pare-brise, j'ai roulé en regardant par la fenetre, apres je ne sait pas.  Répondre
« Une raclette ne fait pas de mal à la planète. »... Et le coup de production de ladite raclette, il ne fait pas de mal à la planète sans doute?   Sinon, trouvé sur le net [3] Druth [At your service!] 3 janvier 2011 à 13:42 (CET)Répondre
--CQui bla 4 janvier 2011 à 15:42 (CET) : Une raclette peut etre issue du recyclage direct, pour les regions ou le risque de pare-brise givré est faible, au lieu de jeter une carte de fidelité en plastique perimée, la laisser dans la boite a gant, ca marche assez bien...Répondre
J'ai un bidon d'eau de 5 l à température ambiante. Je fait couler lentement le long des balais pour les décoller, puis après les avoir mis en marche, j'asperge doucement le pare-brise. En quelques secondes il est tout propre. Nos parebrise modernes sont collés. De fait ils acceptent plus facilement les effets de la dilatation. Ce qui compte c'est de ne pas engendre de forte variation (plus exactement de gradient) de tempéraure. Donc de l'eau pas trop chaude et en quantité faible. En tout cas, en prévention, le carton c'est bien, et on peut aussi replier les balais avant la nuit.--Ruizo (d) 5 janvier 2011 à 17:18 (CET)Répondre

vente d'épice par doigt

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safran des Indes (… ceci expliquant certainement cela. — Hautbois [canqueter])
 
Chut ! Je n'en ai pris qu'un doigt, il vous reste la main...

Bonjour,

Je suis à la recherche de l'épice qui se commercialise par doigt. Pouvez-vous m'aider?

Merci par avance

le safran des Indes se commercialise en doigts, en ampoules et en poudre… — Hautbois [canqueter] 29 décembre 2010 à 12:06 (CET)Répondre
<confie doigts> Contrepèterie or not ? Meme si ça ne répond pas directement : Du Coriandre en feuilles fraîches que l'on froisse avec les doigts? -Mikeread (d) 29 décembre 2010 à 12:09 (CET) C'est juste pour aider ..Répondre
J'ai repéré aussi l'emploi du terme pour le clou de girofle et le gingembre. -O.--M.--H.- 29 décembre 2010 à 12:25 (CET)Répondre
J'ignore de quel sorte de "doigt" on parle, mais je sais que le doigt peut être une unité de longueur : voir Doigt (unité) pour la version occidentale et anglaise, version qui a peut-être cours pour le commerce des épices indiennes (mais il est fort possible que là-bas le même nom désigne une unité de valeur toute différente). Et une unité de longueur donne une unité de quantité (Cf. l'expression "un doigt de ..."), quantité mesurée selon le contexte simplement par la longueur, une hauteur d'un contenant conventionnel, un poids... La traduction d'un "doigt" en une mesure suffisamment précise (nécessaire pour le commerce) dépendra du contexte (traduction évidente pour les uns, incompréhensible pour autres -- et là, question doigts d'épices, je fais partie des "autres"). gem (d) 29 décembre 2010 à 13:16 (CET)Répondre
Les Anglo-Saxons utilisent même le pouce et le pied  . --Hul Trasson (d) 30 décembre 2010 à 01:40 (CET)Répondre
… y'a pas que les Anglais, parcours l'article Pied (unité) pour voir sa multiplicité. J'ai même découvert le Pied à main ! C'est dire. Du coup, la grande question transcendantale et métaphysique est :
« Combien y a-t-il de doigts dans un Pied à main si vous ôtez les pouces ??? »
  Voilà une question qu'elle est bonne. — Hautbois [canqueter] 30 décembre 2010 à 09:01 (CET)Répondre
Tu n'es pas honteux de nous filer une peau de banane pareille ? Pour une réponse, ne compte pas sur moi : je ne tiendrais compte que d'une main bote ou, à la rigueur, de celles de Grimod   --Égoïté (d) 30 décembre 2010 à 10:07 (CET)Répondre
N'oublions pas le pastis (deux doigts pour moi). En plus, c'est l'heure ! A votre santé et bon bout d'an. --PatSchW (d) 31 décembre 2010 à 13:17 (CET)Répondre
Tu ne veux pas un pastis avant ? Mith   (What ? You're talkin' to me ?) - Angers, le 3 janvier 2011 à 07:16 (CET)Répondre

Echange titre de film japonais contre mes meilleurs voeux

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Salut les Pythies ! (& meilleurs voeux à toutes et tous, allons-y carrément après tout...) : vous souvient-il d'un film japonais des années 60-70, dans lequel un affreux jo-jo japo. enquiquinait tout le monde dans son petit port : il tuait les macaques locaux (pas les bipèdes, mais les Macaca fuscata) à coup de fusil, coupait tous les séquoïas millénaires, empoisonnait le vivier de la communauté, roulait en moto Kawa "avec la poignée dans l'coin" (interdit parait-il au Japon ...) , et je crois bien qu'il couchait aussi avec la femme (ou la fille ? ou les 2 ? ) du maire. Si je me souviens bien , ça a fini par mal finir... Film passé sur Arte dans les années entre 60 à 90, très tard la nuit (mais je suis sûr que je ne l'ai pas rêvé !)...Merci d'avance, et M.V.A.T. Arapaima (d) 29 décembre 2010 à 13:46 (CET)Répondre

Bonnes fêtes à toi aussi. Procèdons par élimination : on oublie la piste Arte créee le 30 mai 1992. Bon ça c'est fait ;-). --Epsilon0 ε0 29 décembre 2010 à 13:54 (CET) Répondre

Pipotage et dissertation en France

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Bonjour,
d'après un commentaire sur un blog: "le concours complémentaire des conseillers de TA : deux épreuves, l’une pratique, et une dissertation… à la mode sciences po. Pourquoi la dissertation méthode sciences po serait meilleure que la dissertation juridique traditionnelle pour devenir juge administratif ?". Quelles sont les différences entre la dissert Sciences Po et la dissert juridique traditionnelle ? (j'ai posé la question sur le blog, sans obtenir de réponse). Apokrif (d) 29 décembre 2010 à 14:40 (CET)Répondre

google est ton ami
http://www2.sciencespo-lille.eu/enseignants/fichier/799-Methodologie_Dissertation.pdf pour la dissert juridique
http://blog.letudiant.fr/concours-sciences-po-iep/2010/12/26/l%E2%80%99epreuve-d%E2%80%99ordre-general-a-sciences-po-paris-retour-sur-la-methode-la-dissertation/ pour la dissert IEP
avis personnel : la "dissertation méthode sciences po" ça n'existe pas. L'exposé en 2 x 2 (= dissert juridique tradi) est très pratiqué par les énarques, arrivés là par l'IEP.
gem (d) 29 décembre 2010 à 16:55 (CET)Répondre
Les liens que vous donnez comparent la dissert juridique d'un IEP à la dissert de culture G des épreuves d'entrée dans un IEP, or ma question portait sur la comparaison avec la dissert juridique traditionelle comme l'appelle la personne que je citais. Apokrif (d) 29 décembre 2010 à 18:00 (CET)Répondre
non non, ça parle bien de la dissert juridique tradi (demandez à google "plan dissertation juridique" pour d'autres référence) gem (d) 30 décembre 2010 à 11:14 (CET)Répondre
L'"épreuve d'ordre général" est bien ce qu'on appelle usuellement "disset de culture G" (cela ne signifie pas "méthodologie générale de la dissert"). Cela est confirmé par les deux exemples de sujets donnés, qui n'ont rien de juridique. Apokrif (d) 30 décembre 2010 à 11:41 (CET)Répondre
oui, et alors ?
Pour moi la dissert IEP c'était le plan en 2 x 2 ; en cherchant des références, d'une part pour la dissert juridique tradi que je ne connais pas, d'autre part pour le plan IEP parce que des référence c'est mieux, j'ai découvert 1) que le plan juridique tradi c'était le même que le plan IEP en 2 x 2 (autre exemples que celui déjà donné : [4], [5], ... ), d'autre part que l'IEP était souple et pratiquait aussi bien le plan ternaire que le 2 x 2 (exemple : [6] ) ... Si ça ne répond pas votre question je suis bien désolé, fin de l'histoire pour ce qui me concerne.
gem (d) 30 décembre 2010 à 13:18 (CET)Répondre
J'ai reformulé ma question (singulier -> pluriel)pour que ce soit plus clair: je m'intéresse à toutes les différences entre les deux types de dissert, pas seulement au nombre de parties et sous-parties (une dissertation, c'est bien plus que cela). Apokrif (d) 30 décembre 2010 à 14:25 (CET)Répondre

famille DAUBREE

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Bonjour, Qui peut me dire qui sont les descendants célèbres de la famille DAUBREE ??

Merci par avance

Ici on a celui-là. --Epsilon0 ε0 29 décembre 2010 à 16:29 (CET)Répondre
… les autres ne sont pas célèbres.  Hautbois [canqueter] 29 décembre 2010 à 17:00 (CET) Répondre

Quelques détails supplémentaires: il s'agit de Edouard Daubrée un des fondateurs de la manufacture MICHELIN avec Aristide Barbier mais, contrairement à A Barbier Edouard Daubrée n'a pas de lien de parenté avec la famille Michelin Merci pour votre concourt

Voyez ceci et plus précisément cela, sinon tournez-vous vers des sites de généalogie. --Epsilon0 ε0 29 décembre 2010 à 17:37 (CET)Répondre
Le blog généanet ou bien généawiki -Mikeread (d) 30 décembre 2010 à 09:10 (CET)Répondre

marouflage de toile sur du bois

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Bonjour

Je désire coller une toile sur du bois, en fait de la massonite de ¼ de pouce d'épaisseur et de quelle façon je pourrais éviter l'effet "banane" à court et moyen termes, de ce matériau en collant la toile dessus. Devrais-je étendre de la maroufle sur les 2 côtés? comme on fait sur du carton pour une force égale des 2 côtés? Merci de me répondre rapidement la toile devrait être livrée dans 3 mois environ et elle mesure 48 pouces par 72 pouces Evelyne Lavallée, 29 décembre 2010

Je doute qu'une pythie puisse vous en dire plus que ce qu'on trouve sur notre article marouflage (avec un seul f). Où il est écrit qu'on met la colle (la maroufle) sur les deux cotés.
(je croyais que le Canada était passé au Système international d'unités, manifestement les pouces sont encore utilisés...)
gem (d) 30 décembre 2010 à 11:35 (CET)Répondre

Cryptonyme

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Bonjour à toutes et à tous,

qui d'entre vous pourrait me dire comment appeler un pseudonyme où se cachent en réalité les initiales de la personne, par ex. Hergé = RG pour Georges Remi, Elbée = LB pour Laurent Buquet, Jidéhem = JDM pour Jean De Mesmaeker. Je pensais éventuellement à « cryptonyme », mais ce dernier terme désigne apparemment aussi les pseudonymes anagrammes. La réponse pourrait peut-être se trouver dans l'ouvrage suivant, que je ne possède malheureusement pas : Yves Lamy, Les Anagrammes Littéraires : Pseudonymes et Cryptonymes, Belin, Collection Le Français retrouvé, 298 p.

Merci, Cymbella (répondre) - 29 décembre 2010 à 18:12 (CET)Répondre

… soit il n'y a pas de nom spécifique, soit nos spécialistes dévalent les pistes blanches… — Hautbois [canqueter] 30 décembre 2010 à 08:42 (CET)Répondre
Pour moi on appelle ça des pseudonymes formés par acronymie d'initiales. JackPotte ($) 31 décembre 2010 à 04:47 (CET)Répondre
Il ne semble pas y avoir de désignation propre à ce genre de pseudonyme. Pour « cryptonyme », le TLFi donne : « “Nom d'emprunt sous lequel un auteur fait paraître un ouvrage” (attesté ds Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19e, Lar. 20e, LITTRÉ, GUÉRIN 1892, ROB. et BACH.-DEZ. 1882). Synon. pseudonyme », bref, un « nom qui cache » ou un « nom caché » comme l'indique son étymologie. Définition similaire dans les autres dictionnaires consultés. -O.--M.--H.- 31 décembre 2010 à 12:02 (CET)Répondre
@ Hautbois, la neige commence à fondre, les pros sont de retour !
@ Merci JackPotte, Pseudonyme formé par acronymie d'initiales, c'est très clair, parfait comme nom d'une catégorie !
@ Olivier, Cryptonyme est un peu ambigu car , selon les dictionnaires c'est tout à fait synonyme de pseudonyme ou cela désigne un pseudonyme dans lequel le véritable nom est caché. On pourrait en faire le nom d'une catégorie qui regrouperait Catégorie:Pseudonyme anagramme et la catégorie à créer Catégorie:Pseudonyme formé par acronymie d'initiales, mais ça me semble superflu… - Cymbella (répondre) - 31 décembre 2010 à 22:23 (CET)Répondre

Les pneus.

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Bonjour. Dans l'article consacré à la fabrication des pneumatiques, il est indiqué qu'une partie de leur constitution provient du pétrole (huiles diverses et caoutchouc synthétique). Serait il concevable de fabriquer un pneu uniquement à partir de latex naturel (qui entre aussi dans sa composition) ? Si la réponse est non, quelle alternative aurions nous dans une époque (sans doute proche) de pétrole rare et cher ? La voiture électrique, c'est bien, mais il faut bien qu'elle roule sur quelque chose, de même que tous les véhicules terrestres qui ne sont pas sur rails. Merci de vos avis pour la possibilité ou non de pneus en latex ou toute autre solution.--Hul Trasson (d) 30 décembre 2010 à 00:59 (CET)Répondre

Depuis l'invention du pneu par John Boyd Dunlop en 1887, jusqu'à la première synthèse du caoutchouc en 1909, c'était le caoutchouc de latex qui était utilisé. Le problème qui empêche de remplacer actuellement le caoutchouc 'de pétrole' par le caoutchouc de latex est que ce dernier est encore plus rare et plus cher. Dhatier jasons-z-en 30 décembre 2010 à 02:23 (CET)Répondre
Donc, plus de pétrole = plus de pneus ? --Hul Trasson (d) 30 décembre 2010 à 10:54 (CET)Répondre
bizarre question. Parce que soit on arrive à remplacer le pétrole et on arrivera toujours à faire des pneus (carbochimie, Procédé Fischer-Tropsch), soit on y arrive pas et on n'aura plus besoin de pneus (quand nia plus d'essence ta bagnole peut aussi se passer de pneus ...).
gem (d) 30 décembre 2010 à 13:43 (CET)Répondre
Ah, ben non. Et les voitures électriques, alors ? Et le bio-carburant ? Et le moteur à hydrogène ? Il semble, quand on y réfléchit, que le manque de pétrole se fasse plus sentir par la disparition de la pétrochimie que par le manque d'énergie qui, elle, peut être substituée. Il existe de nombreux exemples d'énergies alternatives, mais rien ne pourra jamais remplacer tous les produits synthétiques de notre vie quotidienne et, pour moi, c'est bien là le plus inquiétant. Si tu ne peux plus faire de pneus, tu n'auras plus non plus de PC, de TV, de téléphone, et de milliers d'objets de notre vie quotidienne. La pétrochimie intervient dans la constitution d'au moins 80 % des objets dont on se sert aujourd'hui, sans compter que sans les engrais synthétiques on ne pourra plus nourrir beaucoup de monde. --Hul Trasson (d) 30 décembre 2010 à 15:13 (CET)Répondre
A ben si. Tant que tu as de l'énergie tu peux faire toute la chimie que tu veux ; si tu peux faire des bagnoles électrique, à gaz, à hydogène (arf !), à charbon ou n'importe quoi, c'est que tu as assez d'énergie pour faire de la chimie et les chausser de pneus. Car tu as bien raison, c'est bien plus important de faire de la chimie (dont les engrais, la sidérurgie, etc.) que de faire rouler les bagnoles (ce que confirme la séquence historique, où la bagnole arrive bien après la chimie), donc si il reste assez d'énergie pour faire le second c'est qu'on a déjà ce qu'il faut pour faire le premier. (tu es bien prudent avec tes 80%, je crois que c'est plutôt 99,9 %...). gem (d) 30 décembre 2010 à 18:09 (CET)Répondre
euh.. euh... il me semble que les pneus (usagés), oui les pneus ça se recycle en granulats et en poudre de caoutchouc pur à 99,9% ! Mais c'est un pneu cher à l'horizon ?   -Mikeread (d) 30 décembre 2010 à 18:51 (CET)Répondre

J'ai eu l'occasion de travailler pendant plusieurs années pour un atelier de fabrication de caoutchouc (pas des pneus, ça c'était avant). Il s'agissait d'informatiser la fabrication et optimiser la production. J'y ai passé des semaines, des mois. J'en sortais tout noir. La fabrication se composait du dosage (pesage) des matières premières, suivi du malaxage, puis d'autres opérations mécaniques et thermiques. Le dosage se faisait en 4 phases : les "bases" (caoutchouc synthétique ou latex), les "petites doses" (de quelques grammes à quelques kilogrammes, comme dans la cuisine, avec des granulés, des poudres, des choses parfois bizarres), les "charges" (suie notamment, "le noir"), puis les "huiles" (de très fluides à très visqueuses, presque solides). Eh bien je peux vous garantir que le latex c'était horrible vis-à-vis de l'odeur, au point d'aller respirer dehors. Les opérateurs redoutaient quand il fallait travailler "du singe" tellement c'était répugnant. Et parfois il fallait utiliser un masque à gaz. Les ordinateurs ("calculateurs" à l'époque) eux-mêmes n'appréciaient pas cet environnement. Bluelagoon (d) 30 décembre 2010 à 20:51 (CET)Répondre

gem, tu peux avoir plein d'énergie disponible (éoliennes, barrages, géothermie, bioénergie et tout ce que tu veux) et ne plus avoir de matière première pour les fabriquer, tes pneus. Quant au recyclage des pneus, il faudrait pouvoir récupérer toute la gomme qu'on laisse sur la route. A terme, récupérer une partie de la matière la voue à disparaître. --Hul Trasson (d) 30 décembre 2010 à 22:08 (CET)Répondre
Permettez-moi de reformuler la question : "On dit qu'il n'y a bientôt plus de pétrole. Pour le fuel et l'essence, il va falloir trouver d'autres sources d'énergies. D'accord mais pour les articles dont le pétrole entre dans la composition comme le plastique ou les pneus, par quoi le substituer ?"
Et ma réponse : actuellement, la pétrochimie représente 10% de la consommation du pétrole[1]. Donc dans un premier temps, on se concentre sur les transports (50% de la conso) en particulier des véhicules particuliers. Dans un second temps, on s'occupera du diesel des camions et du kérosène des avions, et enfin on attaquera le remplacement du plastique. « certaines alternatives (charbon, gaz naturel, chimie "verte" à base de matières organiques) ne sont pas encore assez bon marché pour entraîner une véritable substitution. »[2]
Comme toujours, quand on parle énergie et écologie, je vous conseille le site Manicore de Jean-Marc Jancovici. Bertrouf 31 décembre 2010 à 02:57 (CET)Répondre

J'avais posé une question de ce genre il y a quelques années, mais je ne parlais que des médicaments, dont nous ne saurions raisonnablement pas nous passer et qui me semblait il était encore plus utile que le reste. Sans nier l'importance de toutes les autres matières premières dérivées du pétrole (inutile d'en faire l'inventaire je n'aurai pas terminé cette année)

Je crois que l'on s'habituerai comme toujours et que l'on vivrait autrement, on mourrait plus jeunes, la terre serait moins peuplées, les ressources naturelles remises à profit. Presque certain que peu d'entre nous trouveraient la situation agréable. Mais toute une partie du monde n'en ressentirai presque pas les effets, vu qu'ils n'ont déjà pas grand chose. --Kkbs (d) 31 décembre 2010 à 09:26 (CET)Répondre

--CQui bla 31 décembre 2010 à 09:52 (CET) : J'aurais tendance a simplifier Le pétrole est issu de la transformation de matières végétales et animales, ce qui en est issu est donc issu de matières végétales, donc on devrait pouvoir produire depuis des matières végétales et animales ces produits qui sont produits par le pétroleRépondre
Oui, on peut tout imaginer, croire qu'on va tout réinventer. Le génie humain est, il est vrai, sans limite. Le problème, c'est la quantité. Sans engrais synthétiques, quatre fois moins de nourriture. Pour remplacer l'essence que la France consomme, il faudrait couvrir de plantations de colza l'équivalent de trois fois tout le territoire Français, sans même parler du diesel et du kérozène. On devra recommencer à fabriquer plus d'objets avec du bois et des métaux. Le problème, c'est qu'il n'y en a pas assez, et il s'en faut de beaucoup. Trouver des solutions théoriques sans avoir les moyens physiques de les mettre en oeuvre ne sert à rien. La solution ? Elle saute aux yeux : arrêtons de gaspiller, là, maintenant, tout de suite. Mais allez expliquer cela aux Américains, aux Chinois et aux Indiens... --Hul Trasson (d) 31 décembre 2010 à 12:27 (CET)Répondre
--CQui bla 31 décembre 2010 à 14:32 (CET) : Il ne faut pas changer de sujet en cours pour avoir raison, la question est au sujet des produits autres que le carburant ou pas? le debut meme ne concernait que les pneus apres que le petrole ne soit remplacé par d'autes vecteurs d'energie pour les vehicules, donc l'etude sur le colza est hors sujet.Répondre
Je ne change pas de sujet, je réponds comme je le pense aux autres interventions. Mais tu as raison de revenir à la question initiale pour laquelle je n'ai pas reçu de réponse claire. J'en conclus donc que rien n'est prévu pour remplacer tous les pneus issus de la pétrochimie. Ne plus pouvoir rouler à vélo par manque de pétrole, c'est un peu dingue, non ? --Hul Trasson (d) 31 décembre 2010 à 16:38 (CET)Répondre
Rien n’est prévu parce que l’urgence ça sera la source d’énergie, comme le dit gem. On manquera d’énergie bon marché bien avant de manquer de matière première pour la chimie du carbone (charbon, schistes bitumeux, etc). Il y a aussi les progrès fabuleux faits par les biotechnologies, cf par exemple ça — article sans doute beaucoup trop enthousiaste, mais à la vitesse où ça va... qui peut dire ce qui sera possible ou non dans un siècle ou deux. rv1729 2 janvier 2011 à 23:58 (CET)Répondre

Dans un siècle ou deux je ne sais pas, mais pour dans 5 ans, rien n'est prêt. Et qu'on arrête de parler du schiste bitumeux, car il n'y en a, en grande quantité, qu'au Canada, son extraction nécessite 30 m3 de gaz par baril, et les réserves de gaz du Canada seront épuisées l'an prochain. Ils ont renoncé à en importer depuis l'Alaska tellement le coût serait faramineux. Encore un bel exemple du fossé qui sépare la théorie de la pratique. --Hul Trasson (d) 3 janvier 2011 à 10:56 (CET)Répondre

Où as-tu été pêcher que les réserves de gaz du Canada seront épuisées l’an prochain ?! C’est Madame Soleil qui te l’a dit ? Pour une prospective un peu sérieuse, voir par exemple ce document touffu (pp 12 sqq). Il y aura encore du gaz en Alberta en 2019, la production sera encore 65% de la production actuelle (c’est déjà inquiétant, mais on est quand-même loin du grand zéro que tu nous annonces pour les mois à venir).
Dans 5 ans, il y aura encore du pétrole — je sens que tu vas me sortir que c’est de la théorie, mais si ta source pour prédire la fin du pétrole dans 5 ans est de même qualité que celle que tu as pour le gaz canadien, permets-moi de me taper sur les cuisses en hurlant... de manière générale, ce que dit la théorie (mais tu es libre de ne pas y croire, n’est-ce-pas, c’est pas la police de la pensée ici), c’est que la production de pétrole ne va pas s'arrêter du jour au lendemain. Le débit au robinet va baisser lentement et continûment jusqu’à épuisement des stocks ; la période du pétrole cher durera longtemps avant que ne lui succède l’ère sans pétrole. Quand les autres sources d’énergie seront devenues moins chères que le pétrole, il en restera sans doute encore beaucoup !
Mais si ta question est : que va-t-il se passer si d’ici 5 ans une horde de djinns, démons et farfadets, volatilisent par magie tout le pétrole, la réponse est sans doute : on est si gravement dans la merde que ça va nous passer l’envie de faire du vélo. rv1729 3 janvier 2011 à 12:09 (CET)Répondre
+1
On n'a pas besoin d'être prêt dans 5 cinq, l'horizon actuel des problèmes est plutôt de l'ordre de 50 ans. Suffisamment proche pour qu'on s'en préoccupe et qu'on cherche des solutions, trop loin pour paniquer compte tenu de ce qu'on sait d'ores et déjà faire (notamment capter le solaire pour produire une énergie quasiment illimitée pour environ 4 fois plus cher que le fossile, ce qui certes représente un sacré "choc pétrolier" à avaler, mais à tout prendre met approximativement l'énergie au tarif relatif du milieu XXe siècle donc c'est pas la fin du monde (Cf. manicore que, comme Bertrouf, je recommande, même si je le trouve trop alarmiste)
gem (d) 3 janvier 2011 à 12:42 (CET)Répondre
Oui, gem, sur base de la consommation actuelle, il y a encore du pétrole pour 70 ou 75 ans. Mais le problème est ailleurs : si l'on parle tellement du pic de production, c'est parce qu'on n'arrive plus à produire du brut aussi facilement lorsque la moitié des réserves sont épuisées. Ce pic est déjà dépassé depuis longtemps dans de nombreux pays producteurs, et, au niveau mondial, certains le situent en 2006, d'autres en 2008 et d'autres encore en 2010. Les plus optimistes le situent pour 2012 ou 2013. Or, sous la pression de la Chine, la demande continue de croître de 2 % par an, ce qui signifie que dans 4 ou 5 ans, l'offre ne pourra plus satisfaire la demande et les prix vont s'envoler avec toutes les conséquences économiques que cela suppose. En clair, dans quelques années, tes pneus (et tout le reste) vont te coûter peut être 10 fois plus cher qu'aujourd'hui. Si l'on s'en réfère à tous les paramètres disponibles, la "grande crise" devrait débuter en 2017, avec une marge d'erreur de +/- 2 ans. C'est la raison de ma question initiale sur la matière qui permettrait de remplacer le pétrole pour fabriquer les pneus que ma voiture me réclame régulièrement. --Hul Trasson (d) 3 janvier 2011 à 15:51 (CET)Répondre
non, 50 ans c'est bien sur la base des projections incluant une croissance raisonnable de la consommation. Le pétrole est substituable sur tous ses usages, avec à chaque fois des seuils de prix qui déclenchent un transfert massif vers un substitut (gaz, charbon, électricité) donc une réduction de la demande de pétrole en proportion. Il y a un premier seuil (vers x 2) où ça devient plus rentable de convertir du charbon en liquide, et un seuil ultime (vers x 4 avec les techniques actuellement disponible) où ça devient plus rentable de s'organiser "solaire". Imaginer du x 10 c'est donc jouer à se faire peur (même si ça peut transitoirement s'observer par exception).
Le vrai problème c'est qu'il semble qu'on percute le mur environnemental (pollution, problèmes climatiques) avant celui de la disponibilité des fossiles, ce qui veut dire qu'on aura tué la biosphère actuelle (et "quelques" humains au passage, même si notre espèce en elle-même survivra facilement) d'avant de manquer de pétrole, charbon et gaz. Pour ainsi dire, il faudrait donc interdire les pneus avant d'être obliger d'en quadrupler le prix, ou, de façon équivalente, il faudra férocement taxer l'énergie fossile pour qu'elle reste dans le sous-sol, comme si on en manquait alors qu'il en reste encore beaucoup (ce qui représente un sacré challenge : c'est quand même plus facile de sevrer un alcoolique quand les bouteilles sont vides, que quand il a un placard plein qu'il suffit d'ouvrir...).
gem (d) 3 janvier 2011 à 17:39 (CET)Répondre
Ah, ben là je te rejoins. Le problème, pour supprimer tes pneus, c'est que tu n'as pas de solution alternative. --Hul Trasson (d) 4 janvier 2011 à 03:31 (CET)Répondre
J'ai déjà eu ce débat avec Hul Trusson, ici même, et développé un point de vue semblable à celui de Gem (voir ma dernière intervention, en particulier). On tourne en rond, en un mot. gede (d) 3 janvier 2011 à 18:41 (CET)Répondre
Vu. Il n’est pire sourd, etc. rv1729 3 janvier 2011 à 22:15 (CET)Répondre
Bon, je me suis donné le temps de la réflexion pour savoir pourquoi on tourne en rond. La raison, je pense, vient du fait que la plupart des gens se fient aux chiffres officiels fournis par les compagnies pétrolières et par les pays producteurs. Or, il est clair que ces chiffres sont totalement faux. Les pays de l'OPEP gonflent artificiellement leurs réserves pour des raisons de quotas de production, et les compagnies pétrolières ne peuvent mécontenter les actionnaires. Quand Shell a été obligée d'avouer que ses réserves étaient exagérées de 30 %, son action a immédiatement fait une chute vertigineuse. Pour les pays producteurs, lors de l'introduction des quotas, leurs réserves ont mystérieusement progressé de 90 % entre 1986 et 1989 et n'ont jamais diminué depuis malgré un pompage intensif et en l'absence de découvertes majeures de nouveaux gisements. Tout ceci semble confirmer les chiffres de l'enquête effectuée par l'armée U.S. qui conclut que le pic de production doit être dépassé entre 2011 et 2015. Dés cet instant, la production mondiale devrait décliner de 5 à 10 % par an. D'autre part, en juin 2010, l'Arabie Saoudite a décidé de stopper toute prospection pour "préserver ce qui reste pour les générations à venir". En clair : ce qui reste, on se le garde. Ajoutons qu'il reste de grandes réserves de charbon dans le monde. Seulement, son extraction requiert beaucoup d'énergie et il n'est bon marché que parce que le pétrole est bon marché. Devinez la suite... Compte tenu de ces données, pourrons nous nous adapter ? La réponse est non, car si on reste objectif, on doit admettre qu'entre le moment où une nouvelle découverte est faite en laboratoire et le moment où l'on passe à la phase de production industrielle et la diffusion grand public, il s'écoule un minimum de 10 ans. On n'a pas ces 10 ans. On aurait pu les avoir, sans les mensonges des gouvernants qui, par peur de paniquer les populations, préfèrent ignorer le problème. Dans tout cela, tout est politique, beaucoup plus que technique, et l'on n'y peut rien. Avec une tasse à café de pétrole, on peut élever un poids d'une tonne sur une hauteur de mille mètres. Pas facile à remplacer... --Hul Trasson (d) 5 janvier 2011 à 23:39 (CET)Répondre

FAIRE UN DON A WIKIPÉDIA?

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bonjour, j'ai fais un don à wikipédia réccement et j'aimerais savoir combien Mr. Jimmy Wales et son organisation ont recu (en dollard ci possible). Merci beaucoup du temps et à l'éffort que vous attriburez à ma question.

La quantité d'argent récolté et la manière dont c'est utilisé se trouve probablement du côté de http://wikimediafoundation.org/wiki/Frequently_Asked_Questions dont je ne trouve pas l'équivalent en français (?) -- Xofc [me contacter] 30 décembre 2010 à 09:01 (CET)Répondre
La Wikimedia Foundation a reçu 12 567 190,75 $ source Pyb (d) 30 décembre 2010 à 10:25 (CET)Répondre
Pour les questions sur les dons en français, éventuellement cette page. Cordialement, --Floflo (d) 30 décembre 2010 à 10:43 (CET)Répondre
Voir aussi les réponses à cette question-ci dans le bistro d'aujourd'hui. Notamment l'adaptation du message aux cultures locales soulevé par Arnaudus et les réponses apportées. -- Xofc [me contacter] 30 décembre 2010 à 11:27 (CET)Répondre

expression

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Bonjour,

Pourriez-vous me dire si l'expression "Puis je vos demander le bénéfice de l'urgence" existe ? En effet, je l'ai utilisé lors d'un envoie d'e-mail mais le destinataire était très étonné de cette expression, je suis donc en doute.

Merci pour votre réponse

Bonne journée

Jamais vue. Ce qui ne m'étonne guère, l'urgence n'apporte aucun bénéfice, seulement des désagréments. L'expression n'existait probablement pas avant que vous l'inventiez (ou alors c'est un régionalisme ?)
Si j'ai bien choppé l'idée, j'aurai écrit un truc du genre pouvant varier de "c'est urgent, merci" jusqu'à "je vous saurai gré de tenir compte du caractère urgent de cette demande, et de lui donner suite dans les délais les plus brefs" selon la situation et le destinataire
gem (d) 30 décembre 2010 à 13:34 (CET)Répondre
On trouve une seule occurrence de l'expression, serait-ce du français de Belgique ?
AVIS CONCERNANT L'ARRÉTÉ ROYAL PORTANT EXÉCUTION DE - CONSEIL ... - 15:10
vouloir réserver le bénéfice de l'urgence à l'examen de l'avant-projet d'arrêté royal, qui, par la suite, doit être approuvé par le Conseil des Ministres et ...
www.ccecrb.fgov.be/txt/fr/doc01-912.pdf
Peut-être est-ce utilisé par analogie, ou par confusion, avec « le bénéfice du doute » ?, dans le sens Cette demande pourrait-elle bénéficier d'un traitement d'urgence ? - Cymbella (répondre) - 30 décembre 2010 à 14:16 (CET)Répondre
Je trouve beaucoup plus de résultats (vous aviez oublié les guillemets) sur "bénéfice de l'urgence", notamment, sur le site du Conseil d'Etat belge: "Le demandeur réclame l'avis sous le bénéfice de l'urgence, c'est-à-dire dans un délai de cinq jours ouvrables". Apokrif (d) 30 décembre 2010 à 14:28 (CET)Répondre
Là-dessus, « puis-je vous » passera mieux que « Puis je vos »... -O.--M.--H.- 30 décembre 2010 à 15:15 (CET)Répondre
Vos c'est du wallon ! - Cymbella (répondre) - 30 décembre 2010 à 16:00 (CET)Répondre
le bénéfice de l'urgence..., oui j'ai souvent entendu et lu cela en Belgique, et l'expression est fort claire, somme toute. Elle pointe l'urgence et l'avantage (sens premier de bénéfice) qu'un traitement rapide d'un problème ou d'un dossier peut apporter. Elle me semble parfaite, en bon français d'ici ou d'ailleurs. Amclt, --Égoïté (d) 31 décembre 2010 à 00:00 (CET)Répondre
--CQui bla 31 décembre 2010 à 09:40 (CET) : Jamais entendu avant mais tout a fait compréhensible, on cherche un traitement de faveur, le bénéfice, du fait que la chose doit être faite rapidement, l’urgence, on demande donc le bénéfice de l’urgence.Répondre

la porcelaine

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Bonjour

Depuis longtemps je cherche la réponse à cette question: Au début du 20eme siecle quelles pierres cristallisées servaient à durcir la porcelaine? J'ai lu un tas d'articles dans wikipédia ou ailleurs sur la fabrication de la porcelaine sans trouver une réponse satisfaisante. Merci d'avance à celui ou celle qui m'apportera cette réponse.

Le bandeau Concours semble s'imposer... voyez toujours porcelaine, kaolin (géologie). rv1729 30 décembre 2010 à 18:11 (CET)Répondre
Je ne suis pas sûr de comprendre la question (la porcelaine ne se durcit pas avec des pierres cristallisées, elle est dure et c'est tout) mais la réponse se trouve peut-être dans la glaçure (l'enduit appliqué à une céramique tendre pour en faire une porcelaine par une seconde cuisson, et qui contient effectivement des choses que vous pouvez appeler des "pierres cristallisées")

?

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je ne sepa ecrier je veur vour parler mercy je suis belge jai une belle isoutare je nee 1958

Bonjour ! Et Vive la Belgique ! -Mikeread (d) 30 décembre 2010 à 19:16 (CET)Répondre
Égoïté, un compatriote pour toi ! Il est wallon ou il est flamand ? Pour mon côté franchouillard, j'aimerais bien savoir…  Hautbois [canqueter] 30 décembre 2010 à 19:31 (CET)Répondre
A ce propos je me demande si le taux d'alphabétisation est meilleur en Belgique ou en France.. --Floflo (d) 30 décembre 2010 à 19:54 (CET)Répondre
Racontez-nous donc votre belle histoire (isoutare) et les questions qui s'y réfèrent--NEUROn (d) 30 décembre 2010 à 20:01 (CET)Répondre
Mais c'est lui : « C'est le Nooorrd ! » -Mikeread (d) 30 décembre 2010 à 20:55 (CET)Répondre
Voyons, voyons... Elle (née) est Belge, ce qui ne veut dire ni flamande, ni wallonne, ni bruxelloise, ni des cantons de l'est - peut-être une immigrée naturalisée ? Elle ne sait pas ou peu écrire, ce qui n'est franchement pas étonnant : une enquête internationale sur l'alphabétisation des adultes, conduite par l'OCDE et Statistics Canada en 2000, indiquait qu'une personne sur sept est illettrée et que sur les 875 millions d'analphabètes, 500 millions sont des femmes. Elle a pourtant des notions d'orthographe ancienne, mercy à elle de nous faire nous rappeler incidemment que histoire s'écrivit istore en 1265. Elle est à peine plus jeune que moi. Et à cet âge-là, quand on sait qu'on ne sait pas écrire mais qu'on a envie d'échanger et de raconter son histoire, ce ne doit pas être évident d'oser utiliser un clavier... Peut-être que je me laisse influencer par la fin d'une année, mais je le trouve émouvant ce message-là - évidemment hors de propos sur l'oracle, mais témoin, quelque part, du désir humain de communiquer. Donc je choisis de croire en la bonne foi et je vous propose, Madame, de cliquer sur ce lien bleu : vous arriverez sur ma page de discussion et vous pourrez me la raconter votre histoire... Que 2011 nous garde à tous le désir et le plaisir de communiquer. --Égoïté (d) 30 décembre 2010 à 23:50 (CET)Répondre
1958 c'est pas l'année de l'Atomium ? Gagné ! Et aussi l'année de naissance de Gaston Lagaffe il me semble. Pas loin : 1957. Pour moi, l'Atomium et Gaston ça va de paire (Souvenirs, souvenirs...) -O.--M.--H.- 31 décembre 2010 à 01:03 (CET)Répondre

Salut Egoité,meilleurs voeux pour l'an neuf. Faudrait que la personne puisse aussi lire pour comprendre ta gentille proposition, il n'y a plus qu'à espérer. --Kkbs (d) 31 décembre 2010 à 09:10 (CET)Répondre

Euh, c'est l'an neuf ou l'an onze ? J'hésite, maintenant. --Hul Trasson (d) 31 décembre 2010 à 16:46 (CET)Répondre
C'est pour empêcher la fin du monde, après 2010, on rétrograde. On va pouvoir vérifier l'Histoire. Vous croyez que c'est bien pour WP ? le sourcier [on cause ?] 31 décembre 2010 à 17:09 (CET)Répondre
Il existe bien des synthétiseurs vocaux en ligne (comme ici). Ils permetteront à notre invité de comprendre l'aimable proposition écrite d'Égoïté.--NEUROn (d) 31 décembre 2010 à 11:28 (CET)Répondre

Un film français

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Bonsoir à tous. Quand j'étais en France il y a quelques années, j'ai vu un film assez bon, mais j'ai oublié le nom - peut-être quelqu'un peux m'aider. J'essaierai de le décrire. L'intigue rappelle de celle de Comment_épouser_un_millionnaire (en anglais, "How to marry a millionaire") ; une jeune femme jolie et un peu vaniteuse ne veut pas porter des lunettes, mais elle ne voit pas bien sans elles. S'il vous plait excuser mon mauvais français ; c'est pas ma langue maternelle. Merci et bonne journée. 24.92.70.160 (d) 30 décembre 2010 à 21:58 (CET)Répondre

Un film des années 50 ? ou plutôt des années 80? 2000? Avez-vous + de détails sur le synopsis ? Mith   (What ? You're talkin' to me ?) - Angers, le 31 décembre 2010 à 14:37 (CET)Répondre

Désolé, mais je ne me souviens pas. Je l'ai vu autour de 2000, mais je ne connais pas sa date de sortie. Il me semble que je n'ai pas assez d'information pour identifier un film précis, mais je serais heureux de connaître un film qui convient aux celles criteries que j'ai donnée, i.e., un film similaire. 24.92.70.160 (d) 1 janvier 2011 à 21:43 (CET)Répondre

Combien tu m'aimes ?, Hors de prix ? Bertrouf 6 janvier 2011 à 04:15 (CET)Répondre

Allemand d'outre-mer venus s'engager durant la 2de Guerre mondiale

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Bonsoir et Bonne Année à tous ! Dans le film Das Boot (film), un officier sous-marinier explique qu'il est allemand, mais vit avec ses parents en Amérique du Sud et qu'il est venu s'engager. Etait-ce un cas isolé ? Où pourrait-on trouver des textes sur ce sujet. Merci. Philippe Nusbaumer (d) 31 décembre 2010 à 17:18 (CET)Répondre

Je ne m'étais jamais posé la question, mais je viens de trouver en:German Argentine. Il y a sûrement moyen d'en trouver d'autres comme en:German Chilean en tournant autour (catégories & liens bleus). -- Xofc [me contacter] 31 décembre 2010 à 18:13 (CET) Oups!, c'est vrai que cela ne répond pas à la question... La diaspora allemande ne s'est pas forcément engagée aux côtés des Nazis. Désolé. -- Xofc [me contacter] 31 décembre 2010 à 18:45 (CET)Répondre
Peut-être aussi regarder du côté de 'Réseaux d’exfiltration nazis'? La diaspora allemande a-t-elle participé? (Vae Victis; il serait logique que (/'une partie de) la communauté protège les siens quels que soient les crimes commis) -- Xofc [me contacter] 1 janvier 2011 à 07:15 (CET)Répondre

grand officier de la legion d'honneur

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Madame,Monsieur;Bonjour J'aimerais savoir pourquoi mon grand pere ne figure pas dans la liste de grand officier de la legion d'onneur En attente de reponce ,Veiller agrèe Madame ,Monsieur mes salutations respectueuses

Ben, si on ne sait pas qui sait, on ne peut pas lui donner sa médaille au papi... Sinon, peut-être qu'il l'a refusée, ou qu'on lui a retiré ? Regardez bien dans la Catégorie:Grand officier de la Légion d'honneur (en cliquant sur ce lien) au cas où il y serait. Cobra Bubbles°°° Dire et médire 31 décembre 2010 à 19:38 (CET)Répondre
Sauf erreur de ma part, il n'y a pas de liste des grands officiers de la Légion d'honneur, mais seulement une catégorie. Il n'a peut-être pas (encore) d'article à son nom sur Wikipédia, ce qui expliquerait qu'il ne s'y trouve pas ; s'il a un article, il suffit de lui ajouter la catégorie. Cymbella (répondre) - 31 décembre 2010 à 21:58 (CET)Répondre

Recherche d'informations sur la Zunie

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Bonjour, j'ai souhaité savoir "qu'est ce que la Zunie ?" en entendant parler d'un jeune homme somalo-zunien soupçonné par le FBI d'un attentat dans l'Oregon. Et là, je ne trouve rien, aucune carte géographique situant par exemple les 909 bases militaires zuniennes ! En avez-vous entendu parlé ? Merci d'avance pour vos recherches. Mes meilleures voeux pour 2011. Sincères salutations. ValTara

C'est, je crois, un petit pays qui a fusionné il y a peu avec son voisin le Léséta pour former un nouveau pays Léséta-Zunie. Cobra Bubbles°°° Dire et médire 31 décembre 2010 à 19:33 (CET)Répondre
Plus d'infos ici et . - Cymbella (répondre) - 31 décembre 2010 à 22:10 (CET)Répondre
Moi quand je lis Zuni(e), je pense d'abord à la peuplade amérindienne des Zuñi... Druth [At your service!] 3 janvier 2011 à 13:25 (CET)Répondre

À toutes et tous

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Bonne année 2011 ! Et que la perspicacité des Pythies s'en trouve renforcée ! --Égoïté (d) 1 janvier 2011 à 01:01 (CET)Répondre

Merci, et idem pour chez toi, Mme Elan. Et toi tu ne connaitrais pas le titre du film japonais que je cherche (cf supra) ?...Bises Arapaima (d) 1 janvier 2011 à 11:10 (CET)Répondre
Bonne et Heureuse Année Égoïté et Arapaima ! Joie, Santé et Bonheur !   Par contre pour le film japonais j'avoue avoir cherché, euh.. tu ne rappellerai pas d'un petit truc supplémentaire ? -Mikeread (d) 1 janvier 2011 à 11:27 (CET)Répondre
Bonjour Arapaima. Je ne peux t'aider mais HaguardDuNord est féru de cinéma. Tu pourrais le contacter. Bon année, --Égoïté (d) 1 janvier 2011 à 11:33 (CET)Répondre

Une bonne résolution pour commencer l'année ? Il y a beaucoup de visiteurs qui ne semblent jamais revenir pour lire les réponses à leurs questions (ni remerciements, ni réactions d'aucune sorte). Je propose de ne répondre qu'aux gens qui lisent les réponses ! rv1729 1 janvier 2011 à 16:51 (CET)Répondre

Passons-nous des questions, envoyez seulement vos réponses.--Doalex (d) 1 janvier 2011 à 21:04 (CET)Répondre
… le 28 février 2013, sans hésiter[réf. nécessaire]. — Hautbois [canqueter] 1 janvier 2011 à 22:01 (CET)Répondre

Des cotes

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Bonjour à tous. « L'altitude des entrées et des cinq salles constituant la caverne se trouve indiquée par la hauteur au-dessus du repère constitué par la Meuse, qui coule, à Engis, vers la cote 69. » Pourriez-vous m'expliquer ce qu'est la « cote » d'un fleuve. Comment établit-on une cote ? Le calcul se fait-il partout dans le monde de la même façon ? Etc. Merci déjà, --Égoïté (d) 1 janvier 2011 à 11:28 (CET)Répondre

L'altitude ? --Serged/ 1 janvier 2011 à 12:06 (CET)Répondre
(Conflit d'Édith) Bonjour (et bonne année), je regarderais du côté de 'Altitude' et pour la 'cote' de la Meuse à Engis, Altitude#En_Belgique. Le calcul se fait partout pareil, par triangulation (voir aussi Géodésie), mais chaque pays choisit sa référence. -- Xofc [me contacter] 1 janvier 2011 à 12:12 (CET)Répondre
Altitude ne ne m'aide pas beaucoup..., je vais aller voir les autres liens. Merci, --Égoïté (d) 1 janvier 2011 à 12:14 (CET)Répondre
'Cote 69', c'est 69 mètres au dessus du niveau de la mer. Maintenant, comme elle monte et elle descend, (Je suis une fois allé à marée descendante à Ostende avec une Africaine continentale qui se demandait où allait toute cette eau), on choisit plus ou moins arbitrairement un point de repère, on met une borne et on décide que c'est la 'cote 0'. L'indépendance nationale interdit bien sûr d'utiliser la borne du voisin comme référence. -- Xofc [me contacter] 1 janvier 2011 à 12:55 (CET)Répondre
Et, vu que le niveau d'eau varie, la cote est souvent désignée comme l'altitude au-dessus de laquelle le fleuve ou la rivière déborde. Donc, 69 mètres est sans doute l'altitude maximale du fleuve à cet endroit. Bonne année à tous. Gemini1980 oui ? non ? 1 janvier 2011 à 13:15 (CET)Répondre
C'est vrai que l'on parle aussi de 'cote de crue' (,'cote d'étiage'), 'cote d'alerte',... (voir aussi le cnrtl). -- Xofc [me contacter] 1 janvier 2011 à 13:38 (CET)Répondre
Un coup d'oeil à Google Maps montre qu'Engis est plutôt à 200m d'altitude...
En fait les cartes d'état major portaient des « cotes » qui étaient peut-être bien, pour finir, arbitraires. La littérature de la première guerre mondiale en est pleine... rv1729 1 janvier 2011 à 14:09 (CET) Au temps pour moi... En fait il y a de rudes côtes dans ce plat pays qui est le tien ! En regardant mieux dans Googoo maps je m'aperçois que le cours de la Meuse est bien en contrebas, en dessous de 100m d'altitude. rv1729 1 janvier 2011 à 14:19 (CET)Répondre
Heureusement que la nouvelle orthographe conserve les circonflexes sur les O : "Si tous les coureurs du Tour de France ont la côte devant eux lorsqu'il se trouvent en bas de la montée de l'Alpe d'Huez, les traînards n'ont pas la cote une fois arrivé en haut." -   - Cymbella (répondre) - 1 janvier 2011 à 14:52 (CET)Répondre
Merci à tous. Cela devient plus clair ! À rv : oui, certaines côtes sont rudes et fort « appréciées » des coureurs cyclistes, notamment les « murs » de Huy et de Grammont !   --Égoïté (d) 1 janvier 2011 à 14:54 (CET)Répondre
… moi, je préfère une côte de bœuf avec une côte de Nuits… Bonne année ! — Hautbois [canqueter] 1 janvier 2011 à 17:49 (CET)Répondre
Ne pas confondre « des cotes » et « décote »  . Bonne année les Pythies ! -O.--M.--H.- 1 janvier 2011 à 18:19 (CET)Répondre

Bonsoir,

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Bonsoir,

J'aimerais savoir que sont les petits cinémas artistiques/indépendents a Paris? Par example, pour une soirée demain...

Merci, bonne soirée,

Bonsoir, vous pouvez commencer ici Art et Essai pour arriver là [7] le reste consiste á jeter un coup d'œil sur un programme ou internet selon la salle, le quartier etc....--Doalex (d) 1 janvier 2011 à 20:51 (CET)Répondre

Les nobles de province en 1640

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Bonjour , je voulais savoir qu'elles étaient les causes de la rencoeur des nobles de province en 1640 . Et qu'elle étaient leurs situation financières ?

Merci de votre attention .

  Le sage Oracle ne fait pas les devoirs à la place des étudiants. Orthographe rectifiée, réponse assurée. Bonne chance dans ta recherche…


--Doalex (d) 2 janvier 2011 à 12:28 (CET)Répondre

Voir Fronde. --Grelot-de-Bois (d) 2 janvier 2011 à 20:43 (CET)Répondre

Ecoles d'architecture scandinaves

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Bonjour, ô Oracle. Je m'interroge en ce début janvier : Il existe en France des écoles qui accueillent des étudiants étrangers pour l'intégralité du cursus (pas un semestre ou un an comme avec Erasmus). Bien entendu, c'est soumis à des frais de scolarité et sous réserve d'admission. Un tel système existe-t-il ailleurs à l'étranger ? Ma question porte plus précisément sur les pays scandinaves (en y incluant l'Islande) où je souhaiterais aller étudier l'architecture. Un étudiant français peut-il espérer y faire ces études ? Merci d'avance, 84.5.250.73 (d) 2 janvier 2011 à 00:07 (CET)Répondre

A priori pas de problème, il existe certaines limitations dues à l'école (en particulier si les horaires doivent être aménagés pour des cours de langue), augmentées parfois de limitations dues à la politique (en Belgique par exemple il y a des quotas maxi de Français dans les facultés de kinésithérapeutes) mais le mieux est de leur demander directement. Vous pourriez commencer par l'ambassade du pays concerné, par exemple. Bon courage Bertrouf 6 janvier 2011 à 04:08 (CET)Répondre

Animaux Préhistoriques

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Bonjour, j'aimerai savoir quels sont les animaux marins prèhistoriques qui ont été decouvert vivants, de nos jours ? ( noms, dates et lieux.) Merci, bonne soirée et bonne année !!!

Bonjour et bonne année. La préhistoire est une période qui débute avec l'apparition de l'homme et qui a pris fin il y a seulement 5000 ans. Pratiquement tous les animaux marins actuels existaient donc à cette époque. Mais je suppose que ta question voulait faire référence à une époque plus ancienne, celle des dinosaures, par exemple. Nombreux sont les animaux marins existant encore de nos jours et vivant déjà à cette époque, dont de nombreux coquillages, des crustacés, le corail, les éponges, etc. Mais il en existe aussi de plus évolués. Le cœlacanthe par exemple ? Ou encore la tortue marine ? Il faudrait que tu situes mieux l'époque exacte à laquelle tu veux faire référence, vu que l'homme est aussi un animal préhistorique  . --Hul Trasson (d) 2 janvier 2011 à 01:27
J'ajouterais, pour compliquer le problème, qu'il faut savoir ce que l'on appelle une espèce animale. En effet, au sens strict, aucun animal de la préhistoire ne vit encore aujourd'hui : tous sont morts et ont laissé place à leur descendance (ou pas). Quant à la question "quels sont ceux qui ont laissé une descendance ?", on peut répondre "tous ceux dont descendent les animaux d'aujourd'hui". Toute créature vivante a nécessairement une ascendance. J'imagine que tu vois quelles en sont les conséquences : l'homme moderne descend d'un homme un peu moins moderne, l'homme un peu moins moderne descend d'un homme encore moins moderne, etc... jusqu'à arriver au singe, qui n'a aucune différence remarquable avec ses enfants, car la différenciation est en réalité extrêmement progressive. Donc l'homme existait bien à l'époque des dinosaures, et même à celle des premiers mollusques, d'une certaine manière.
C'est pourquoi répondre à ta question revient à répondre à celle-ci : où doit-on placer la limite entre une espèce ancienne et une espèce nouvelle qui en descend ? A vrai dire, je doute même qu'une telle limite existe. C'est le problème de la poule et de l'œuf : la définition que l'on donne d'une poule et d'un œuf est la clef. En réalité, les poules n'ont jamais cessé de changer, et les œufs non-plus. Les premières poules avaient des écailles ; les premiers œufs étaient marins. En réalité, le concept-même d'espèce est une invention de l'homme pour classer les choses qui l'entourent (c'est la taxonomie) ; il s'agit d'une totale convention qui n'a aucune réalité. Tout simplement parce que chaque être vivant possède un génome différent, et que, finalement, chaque œuf est déjà plus évolué que la poule qui l'a pondu.
Au final, il ne s'agit donc que d'une question de vocabulaire. On n'appelle un oiseau "une poule" que parce qu'il ressemble, de l'extérieur, à l'idée que l'on se fait d'un type d'oiseau apparemment fixe, uni ; mais ce type n'existe pas, puisque chaque poule est différente ; et, au final, il est impossible de placer une frontière objective entre la poule et le dinosaure, et même entre la poule et la bactérie.
On ne peut donc pas répondre à ta question en termes scientifiques. En revanche, comme l'a bien dit Hul, certains animaux ressemblent encore aujourd'hui à ce qu'ils étaient autrefois (et donc, du point de vue totalement irrationnel du commun des mortels, on a l'impression que ces animaux appartiennent bien à la même espèce). Il y a en effet le cœlacanthe, mais aussi certains requins et encore la raie manta. Cette liste n'est évidemment pas exhaustive. Mais comment réaliser une liste exhaustive, quand il n'y a aucune réalité derrière les termes manipulés ? --Grelot-de-Bois (d) 2 janvier 2011 à 21:04 (CET)Répondre
La réponse logique est : aucune. Si une espèce est vivante aujourd'hui elle n'est pas préhistorique. Autre réponse possible : toute espèce actuelle est préhistorique, puisque par nécessité ses ancêtres vivaient en des temps préhistoriques. Par commodité on parle de « fossile vivant » (le terme précis étant « espèce panchronique ») pour un animal ou végétal dont le taxon n'a pas connu d'évolution significative depuis des milliers, des dizaines ou centaines de milliers, voire des millions d'années.
Après, il y a la question de la représentation qu'on se fait d'une espèce. Comme le disent mes prédécesseurs, et comme le dit aussi l'article de Wikipédia, la notion de « fossile vivant » ou d'« espèce préhistorique vivante » est avant tout une perception et vient au départ de ce que certaines espèces semblent ne pas avoir évolué depuis très longtemps, ou (cas du cœlacanthe) parce que les premiers représentants vivants ont été découverts bien après qu'on ait observé leurs fossiles. Cela dit, il y a bien quelques êtres vivants « préhistoriques » mais seulement parmi les végétaux : certains d'entre eux ont plus de 6.000 ans, donc ont commencé à vivre à époque préhistorique.
En sens inverse, on ne considère pas certaines espèces comme préhistoriques alors que tout prouve le contraire. L'exemple le plus évident est celui de l'espèce homo sapiens qui est, comme le rappelle notre article, l'une des plus stables dans le temps et dans l'espace est demeure inchangée depuis au moins 60.000 ans, soit bien avant l'apparition de l'écriture et même bien avant la disparition massive des grands mammifères « préhistoriques » il y a 8.000 à 12.000 ans. De ce point de vue, tu peux considérer les humains comme une espèce préhistorique. -O.--M.--H.- 2 janvier 2011 à 22:09 (CET)Répondre
Ce sont des animaux marins que notre ami recherche : l'homme préhistorique était-il marin ?   - Cymbella (répondre) - 2 janvier 2011 à 22:17 (CET)Répondre
voui, voui, il était marin avec un bateau taillé dans le granit rose, une voilure en peau de bêête, un piti dinosaure génétique pour faire bousole, la grande barbe de l'homme préhistorique allait fièrement dans les embruns, bien débarassée des bonnes femmes préhistoriques qui languissaient des « Reviens Rahan ! r'viens Rahan » sur le plancher des mammouths !! Tandis que les Cachalotus Grossus attaquaient de front la frêle embarcation en granit rose de R'han !-Mikeread (d) 2 janvier 2011 à 22:26 (CET)Répondre
@Grelot-de-bois : faut se calmer un peu, le concept d’espèce est (malgré quelques paradoxes apparents) assez objectif et naturel, au moins dans une perspective synchronique, où on définit l’espèce par l’interfécondité (c’est quand-même un peu plus compliqué mais passons). Le phylum aussi est assez naturel, ce sont les catégories intermédiaires (et les catégories inférieures à l’espèce) qui le sont moins... Il est par ailleurs évident que dans une perspective diachronique le critère de l’interfécondité n’opère pas, sauf si on envisage des spéciations sur une seule génération, et là ça peut poser des problèmes. Néanmoins on est quand-même capable de dire que T. Rex et G. Gallus sont des espèces différentes ! Mais on observe dans certains cas, dans les archives fossiles, une variation clinale qui évoque les actuelles espèces en anneau — qui ne dérangent pas outre mesure les naturalistes et les évolutionnistes. Pour plus de détails, Questions sur la théorie de l’évolution de Charles Devillers et Henri Tintant est un petit bouquin qui aborde toutes ces questions avec rigueur et sans balayer ce qui dérange sous la carpette.
Bon, sérieusement : notre questionneur recherche sans doute des espèces qu’on a connues comme fossiles, cru éteintes, et dont on a découvert sinon des représentants vivants, du moins des représentants d’une espèce semblable en tout point — pour autant que les archives fossiles permettent d’en juger. Je n’ai pas jeté un œil sur espèce panchronique depuis longtemps, mais ça me semble le bon endroit où orienter la curiosité de cette personne. rv1729 2 janvier 2011 à 23:48 (CET) Oups Olivier, je ne t’avais pas bien lu, désolé : tu avais déjà donné la bonne piste...Répondre
Mais je suis très calme ;) Ce que tu dis est vrai : il y a bien une différence entre le dinosaure et l'être humain. Néanmoins, où précisément places-tu la frontière ? Cette question est sans réponse, car toute évolution est progressive. La différentiation des espèces est continue, si bien que, d'un point de vue purement naturel, toute créature différente est d'une espèce différente des autres. Bien sûr, je ne tiens pas compte en disant cela de la définition du mot espèce qui se base sur la reproductibilité : tout d'abord parce que, sur des questions chronologiques, ça n'a aucun sens (tu l'as bien dit toi-même), et en suite parce que cette définition pose de nombreux problèmes. En effet, il suffit que, pour une raison ou une autre, un être ne puisse se reproduire avec ses congénères pour qu'il soit considéré comme n'ayant aucune espèce. La taxonomie est bien pratique, mais elle manipule des concepts simplifiés, car elle est entièrement positiviste (et ne cherche pas à établir des relations réelles entre les êtres vivants). --Grelot-de-Bois (d) 3 janvier 2011 à 12:07 (CET)Répondre
L’obstacle que tu soulèves est classique... de même, deux mâles de la même espèce ne peuvent se reproduire entre eux. Bon, tout ça c’est des considérations de matheux (je sais de quoi je parle  )... c’est un peu à côté de la plaque, quand-même. Le concept est suffisamment bien défini, il faut vraiment prendre le temps d’approfondir. Pas besoin de prendre le dinosaure et l’humain, hein, les actuelles espèces en anneau sont un bon exemple du même problème ! En fait pour rester matheux, je dirais simplement qu’il faut renoncer à ce que « être de la même espèce » soit une relation transitive (merde alors). Bref, ça implique bien quelques problèmes de taxonomie (on utilisera des trinômes linéens pour esquiver), mais ils sont rares.
Si tu veux je te scanne le bouquin sus-cité. rv1729 3 janvier 2011 à 12:26 (CET)Répondre
Huhu, ta comparaison avec les maths est amusante :p Pourquoi pas, ça a l'air intéressant. --Grelot-de-Bois (d) 3 janvier 2011 à 15:33 (CET)Répondre
Eh oui, l'homme préhistorique était marin : lu aujourdh'ui dans La Libre Belgique L'Homme naviguait il y a plus de 130.000 ans ! - Cymbella (répondre) - 3 janvier 2011 à 15:57 (CET)Répondre
Attention à une erreur de raisonnement classique : il existe bel et bien une zone grise dans la définition de l'espèce, celle où deux individus sont trop proches pour être considérés comme deux espèces différentes et trop éloignés pour faire partie de la même espèce. Cependant, l'existence de cette zone grise ne relativise en rien le concept d'espèce, il est évident que le T. rex et la poule sont deux espèces différentes, et il est évident que vous et moi appartenons à la même espèce.
La définition biologique de l'espèce, celle d'E Mayr, est très précise: le critère est l'interfécondité réelle ou potentielle. Le "potentiellement interfécond" a fait couler beaucoup d'encre, mais en gros, il faut le concevoir comme une expérience de pensée. Un individu A et un individu B retrouvé dans des couches fossiles ont été en vie à un moment donné (pas forcément en même temps), et il est légitime de se demander si oui ou non ils auraient pu avoir une descendance féconde. Une telle hypothèse de descendance est réfutable au sens philosophique et constitue une hypothèse scientifique, même si actuellement nous n'avons pas forcément la technologie pour la tester. Dans les faits, on utilise d'autres définitions de l'espèce (basées sur la morphologie, sur l'ADN, etc) pour trancher ce genre de questions, mais c'est une solution pragmatique, pas un problème de fond.
Il y a juste quelque chose qui m'énerve sur ces histoires de fossiles vivants; les fossiles vivants ne sont pas une catégorie scientifique (c'est une dénomination totalement arbitraire) basée sur une stase morphologique. Les espèces en question évoluent en général au même rythme que les autres sur le plan moléculaire, et il est tout à fait concevable qu'elles aient accumulé de grosses différences physiologiques, comportementales, moléculaires etc. avec leurs ancêtres, malgré une morphologie à peu près inchangée. Arnaudus (d) 4 janvier 2011 à 13:11 (CET)Répondre
"Il est évident que le T. rex et la poule sont deux espèces différentes, et il est évident que vous et moi appartenons à la même espèce" : "Il est évident" n'est pas un bon argument. C'est entièrement anthropocentriste : c'est évident parce que nous, humains, avons cette impression. Mais au final la poule et le T. Rex descendent tous deux de la bactérie. Mes enfants subiront des mutations, et leurs enfants aussi, et ainsi de suite pendant des millénaires, de telle sorte qu'il est complètement arbitraire de dire qu'ils sont de la même espèce que moi. Cet arbitraire se situe sur le pourcentage de gènes commun : pourquoi sélectionner par exemple un pourcentage de 99,5 et pas de 98 ? Ce que désigne le mot "espèce" n'a aucune réalité, car la nature ne forme pas de "classes" d'individus ; il n'y a que des êtres vivants avec des gènes plus ou moins différents, sans aucune frontière nette entre les uns et les autres. Comment affirmer que les singes d'il y a 300 000 ans étaient d'une espèce différente des hommes d'il y a de 250 000, mais que les hommes d'il y a 250 000 ans sont de la même espèce que ceux d'aujourd'hui ? Nous avons envie, instinctivement, de croire qu'il y a des espèces, et que quelque chose unit les hommes, les poules, et les T. Rex ; mais ce mot d'espèce n'est qu'un outil positiviste (je vous invite à vous renseigner sur le positivisme, dont l'objectif n'est pas d'avoir une meilleure connaissance de la réalité mais d'être utile à l'homme). Il serait extrêmement naïf de croire que l'espèce "poule" est apparue d'un seul coup. Dès lors qu'elle est apparue progressivement, on ne peut dire que son espèce est différente de celle de ses ancêtres, qui devaient être des sauriens... --Grelot-de-Bois (d) 4 janvier 2011 à 16:59 (CET)Répondre
Tu n'as pas compris (ou pas lu) mon intervention. La définition biologique de l'espèce n'est ni arbitraire ni anthropocentrique; tu viens ici avec l'idée que le concept d'espèce est arbitraire, et tu ne lis pas les réponses. Selon la définition biologique de l'espèce, toi et moi appartenons à la même espèce car nous (ou nos descendants directs respectifs) peuvent potentiellement mélanger leurs gènes. Par contre, je ne peux échanger mes gènes avec un chien, donc le chien et l'Homme sont deux espèces différentes.
Le fait que tu parles du brassage des gènes chez les ascendants (le fait que mon chien et moi partageons un ancêtre commun) montre que tu n'as pas compris la définition biologique de l'espèce, qui ne considère que la capacité à avoir des descendants communs.
J'admet qu'il existe des biologistes qui utilisent une définiton arbitraire de l'espèce. Soit ces biologistes utilisent de telles définitions pour des raisons pragmatiques (ils supposent qu'elles se recouvrent en très grande partie, et qu'il est très difficile dans leur cas de tester l'interfécondité -- c'est par exemple le cas en paléontologie), soit ils considèrent qu'une définition arbitraire est satisfaisante dans la mesure où il ne peut en exister d'autre. Par exemple, chez les organismes asexués, la définition biologique de l'espèce n'a pas de sens (chaque organisme est une espèce), et on définit l'espèce par l'appartenance à un clade arbitraire. Quoi qu'il en soit, chez la plupart des animaux, le concept d'espèce n'a rien d'arbitraire. Arnaudus (d) 4 janvier 2011 à 18:09 (CET)Répondre
J'ai bien compris et lu ton intervention, mais je continue de ne pas être d'accord. Je connais bien entendu la définition de l'espèce en taxonomie, et je n'ai jamais prétendu qu'elle incluait des informations sur l'ascendance. C'est toi qui n'as pas compris mes arguments : j'affirme non-pas que la définition de l'espèce est arbitraire, mais que l'utilisation même de ce concept l'est, pour une raison simple : les espèces n'existent pas. Ce sont des classements imaginés par l'homme. Je ne détaille pas plus les raisons de cette pensée : elles sont déjà exposées dans mes autres messages ci-dessus. Tu as le droit de ne pas être d'accord, évidemment, mais évite de te montrer irrespectueux :/ --Grelot-de-Bois (d) 5 janvier 2011 à 16:00 (CET)Répondre
Tu n'es pas au même niveau de discussion que Arnaudus, et je ne crois pas que ton point de vue soit très enrichissant. Arnaudus s'efforce de montrer la pertinence d'un système de classification, au sein d'un certain type de savoir scientifique (la biologie). Tu lui opposes des arguments philosophiques qui valent comme réflexion d'ensemble. En l'occurrence, tu développes une forme de constructivisme (épistémologie), sur fond de nominalisme. Tu nous expliques, en gros, que les espèces sont délimitées par l'esprit humain, car, dans la nature, il n'y a que des individus singuliers. Toute frontière entre ensembles d'individus est nécessairement arbitraire. C'est l'esprit humain qui, par une activité de construction intellectuelle, postule que l'on peut en regrouper certains, selon des critères qu'il a créé, dans des ensembles qu'il nomme "espèce". Le concept même d'espèce est donc construit par l'homme, de même que l'ensemble des espèces singulières qu'il distingue. Ce type de constructivisme radical est, philosophiquement, naïf, même s'il permet d'obtenir les succès symboliques qui vont, dans certains groupes sociaux, à toute forme de radicalisme et de relativisme, notamment s'il critique la "science".
Il est parfaitement exact que la science est une entreprise humaine, et que les catégories de la science sont des constructions humaines. Le savoir scientifique partage cette propriété avec, par exemple, la littérature. Les récits fictionnels, toute comme le savoir scientifique, sont des constructions de l'esprit humain. On voit, pourtant, tout de suite ce que ces deux types de constructions humaines n'ont pas en commun. Par exemple, le comportement reproductif des individus que peut distinguer un biologiste lui échappe complètement : s'il met en présence un renard avec une poule, ils ne se livreront à aucune activité sexuelle et n'auront pas de progéniture. L'écrivain peut, lui, décider que Juliette Capulet aura, finalement, un enfant avec Roméo Montaigu, parce qu'il n'aime pas les fins tragiques. Autrement dit, le réel existe, même s'il ne nous est accessible que médiatement, à travers des catégories intellectuellement construites. Il ne se laisse pas manipuler comme les éléments d'une pure fiction, même si nous ne connaissons pas la chose en soi, pour parler comme Kant. Le travail du scientifique est précisément de trouver des catégories qui concordent avec ce que nous pouvons percevoir du réel, grâce à un dispositif probatoire complexe. De ce point de vue, la définition de l'espèce n'a rien d'arbitraire. Elle concorde avec un grand nombre d'observations. Elle a une forte valeur prédictive, etc. Qu'elle soit construite ne signifie donc pas qu'elle a été construite n'importe comment, dans un pur arbitraire, même si l'on peut penser que l'on aurait pu la construire différemment (mais pas complétement différemment). gede (d) 5 janvier 2011 à 20:30 (CET)Répondre
Merci, même si je n'ai pas tout compris :-) Je n'ai pas tout compris à la réponse de Grelot-de-Bois non plus, d'ailleurs. Une phrase telle que Toute frontière entre ensembles d'individus est nécessairement arbitraire me semble profondément fausse. La distinction entre les hommes et les femmes par exemple est tout sauf arbitraire, elle correspond à une réalité biologique indéniable, et cette classification est réfutable: on fait un groupe d'hommes et un groupe de femmes, si les considérations biologiques sous-tendant cette classification étaient fausses, alors on pourrait observer des naissances dans chacun des groupes. Or, à ma connaissance, ce n'est pas le cas. La classification hommes/femmes permet donc de classer une population d'individus en deux groupes mutuellement exclusifs sur la base de critères réfutables et répétables. Le fait qu'on puisse faire des erreurs de classification, d'ailleurs, ne remet pas en cause le bien-fondé de la classification: on assigne des classes sur la base d'informations partielles, et on peut mal classer; c'est un problème de critère de classification (on regarde tel ou tel caractère), qui n'est que superficiel, et pas un problème de fond. Arnaudus (d) 5 janvier 2011 à 21:28 (CET)Répondre
Merci gede, tu as exprimé ma pensée beaucoup mieux que moi. J'espère acquérir les mêmes facilités avec l'expérience ! Je ne contesterai pas ton avis selon lequel cette pensée est naïve, car ce serait hors-sujet ; néanmoins, bien que n'ayant pas l'orgueil de croire que j'ai raison, je trouve les arguments que tu avances contre moi discutables.
A Arnaudus : on peut tout à fait effectuer un classement entre mâles et femelles d'un groupe donné, et ce d'un point de vue morphologique (1) ou d'un point de vue génétique (2). On peut aussi tout à fait effectuer un classement entre amateurs du sexe masculin et amateurs du sexe féminin (3), un autre entre individus se considérant comme mâles et individus se considérant comme femelles (4), et un autre encore entre catégories dont les individus sont incapables de se reproduire entre eux (5). Ces 5 classements, je suppose que tu en conviendras, sont différents, ne serait-ce que parce que l'homosexualité et la stérilité existent. Cela ne change pas, je te l'accorde sans peine, que ces classements sont tous clairs, nets, et réfutables ; néanmoins, ils classent les mêmes individus du même groupe de manières toujours différentes car selon des critères toujours différents. Et je n'ai ici exprimé que 5 classements différents, mais il en existe en réalité une infinité, de telle sorte qu'il est même possible d'en inventer de suffisamment complexes pour uniquement exclure un individu précis d'une catégorie donnée. Par exemple, que penser du classement entre mâles ayant un chapeau mais pas de profession et s'appelant Bernard, et autres types d'individus ? Ce classement est, lui aussi, clair, net, précis, et réfutable : on peut dire sans risque de se tromper que tel individu porte un chapeau, est au chômage, et ne s'appelle pas Jean. Mais ce classement n'est-il pas arbitraire pour autant ? Pourquoi choisir tel classement plutôt qu'un autre pour le même groupe d'individus, lorsqu'il existe une infinité de classements possibles différents ? --Grelot-de-Bois (d) 5 janvier 2011 à 22:23 (CET)Répondre
Que cherchez vous ? Oui, on peut faire les classements qu'on veut. Oui, on peut séparer les Bernard et les Jean, mais pas quand la question est de séparer les hommes et les femmes. Les choses dans l'ordre : d'abord la définition (homme et femme) ensuite le classement ; pas l'inverse. Et les zones grises (stérilité, transgenres...) ne changent pas les définitions. C'est pareil pour les espèces. D'abord la définition (espèce, inter-fécondité) ensuite le classement. Et l'inter-fécondité théorique à travers les temps ou la distance géographique ne change pas la définition d'une espèce. Enfin bref, la question initiale a largement reçu sa réponse, Fossile vivant pour faire court. Bertrouf 6 janvier 2011 à 03:58 (CET)Répondre
Ce que tu dis est vrai mais ne change rien, Bertrouf. On peut faire les classements que l'on veut, mais, au final, ils reposent toujours sur des définitions, et ces définitions sur l'homme. Rien ne dit qu'il soit vraiment pertinent de classer les animaux sur leur sexualité, ni même de les classer tout court... --Grelot-de-Bois (d) 6 janvier 2011 à 08:31 (CET) Si ce n'est dans une optique positiviste, mais il est bien connu que celle-ci ne recherche pas la vérité, mais l'utilité aux hommes.Répondre

Ecrevisse -

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… un' tit' assiett' ? — Hautbois [canqueter]

Quand j'étais jeune, j'ai appris cette phrase définnissant l'écrevisse : "Narguant le poivre et le vinaigre, elle voyage à sa façon autour d'un petit rocher maigre" Qui a écrit cette phrase ? "--88.163.17.118 (d) 2 janvier 2011 à 11:22 (CET)Répondre

Bonjour aussi, allez voir par ici [8].--Doalex (d) 2 janvier 2011 à 11:43 (CET)Répondre
… (Édith):… L’Écrevisse de Maurice Rollinat… ßonne année, — Hautbois [canqueter] 2 janvier 2011 à 11:45 (CET)Répondre
On voit que c'est pas de chez nous, sur la photo, quel mauvais goût, des crevettes et des écrevisses, pincez-moi, je rêve !! --Doalex (d) 2 janvier 2011 à 12:36 (CET)Répondre
… tiens ! un xénophobe de la crevette et de l'écrevisse. J'en rougis. — Hautbois [canqueter]

asthme

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Bonjour,
que doit faire un adolescent susceptible de faire des crises d'asthmes ? merci d'avance!

… voir son médecin ! C'est bête, hein ? — Hautbois [canqueter] 2 janvier 2011 à 12:06 (CET) (… moi, j'ai toujours ma vanto à portée de main, mais je ne suis plus adolescent.)Répondre
...Vento, mais c'est bon signe de l'avoir à portée de main plutôt que sur le bout des lèvres. S.M. | D.S.M. 2 janvier 2011 à 13:02 (CET)Répondre
… je n'avais pas vu qu'il faisait chaud  Hautbois [canqueter]

Imprimante sous linux

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Bonjour! J'aimerais savoir pourquoi quand je veux imprimer quelque chose sous linux ça ne marche jamais! Question subsidiaire, est-ce que sous Mac ça va marcher? Merci d'avance. Jav--87.67.56.202 (d) 2 janvier 2011 à 15:02 (CET)Répondre

Je soupçonne un problème entre la chaise et l'ordinateur... Il y a plein de gens qui impriment des choses sous Linux tous les jours. Voir aussi CUPS. Chaque distribution propose généralement une aide, par exemple celle-ci sous Ubuntu. -- Xofc [me contacter] 2 janvier 2011 à 15:21 (CET)Répondre
Les Macintosh étant des matériels, si le problème vient bien de Linux qui est un logiciel, ça pourrait marcher si du moins le système d'exploitation de votre Mac n'est pas un Linux. Sinon, j'abonde avec Xofc et certifie que l'on peut imprimer à partir de Linux. D'ailleurs, si ça n'était pas le cas le système ne se diffuserait pas, sauf à imaginer, ce qui n'est pas le cas, que les utilisateurs des Linux n'impriment jamais. Dès lors il y a quatre causes probables : 1) cause matérielle ; 2) document coincé dans le « spool » (la file d'impression) ; 3) mauvaise configuration du gestionnaire d'impression ; 4) pilote d'imprimante incorrect ou mal configuré.
Le cas 1 est simple à vérifier à condition de disposer en double de tous les éléments (ordinateur, imprimante, connectique) pour tester chacun d'eux. Le cas 2 est assez simple aussi, il faut vérifier si ladite file d'impression n'est pas vide, si c'est le cas retirer tous les documents en attente puis tenter d'imprimer un document simple (texte sans mise en forme) pour voir si ça se passe bien. Si ces deux causes sont éliminées, le cas 3 se vérifie en récupérant chez le fabricant de l'imprimante le pilote le plus récent et en l'installant selon les recommandations de l'éditeur de ton Linux. Pour le cas 4, et bien, une seule chose à faire : lire l'aide sur le sujet pour connaître les causes possibles de dysfonctionnement et leurs remèdes. -O.--M.--H.- 3 janvier 2011 à 07:12 (CET)Répondre
Il serait plus efficace de poser la question sur un forum spécialisé (de préférence le forum de la distribution concernée). En précisant :
Précisons de plus que les Linux modernes comme Mac/OS X utilisent tous deux CUPS... --Serged/ 3 janvier 2011 à 17:44 (CET)Répondre

Prénaissance

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Salue à tous les affamés de savoir, les boulimiques de connaissances, qui érigent cette encyclopédie.

La question qui me 'hante' depuis mon enfance est : Peut-on se souvenir des quelques instants avant de naître, ce moment où l'on est 'réveillé ' juste avant le grand passage cauchemardesque.

Voir aussi 'Thérapie primale' (Cri primal). Mais apparemment, c'est plus tard quand même...  . -- Xofc [me contacter] 2 janvier 2011 à 20:52 (CET)Répondre
(conflit d'édit)
Salut, 82.231.118.93 (d · c · b). Tout d'abord une remarque, « le grand passage cauchemardesque » c'est une opinion, non un fait. Pour le reste, ça dépend de ce que tu appelles « se souvenir ». Si c'est en avoir une mémoire circonstancielle et descriptible, à la manière dont on se souvient de certains épisodes de sa vie en tant qu'événements, la réponse est non. Au moment de la naissance le cerveau n'est pas encore organisé de telle manière qu'un souvenir puisse nous rester en mémoire à la façon dont le souvenir d'une promenade, du petit déjeuner du jour ou de l'écoute d'une émission de radio s'y trouve, disponible est restituable tels à-peu-près qu'ils se sont effectués. La capacité de mémoriser, et donc de se constituer des souvenirs déterminés, n'est pas un donné mais un acquis, une capacité construite, donc on ne peut pas se souvenir de cette manière des premiers événements de sa vie extra-utérine ni des événements des premiers mois suivants, et encore moins de sa vie utérine. Autant que je sache, l'acquis de ce genre de souvenirs est largement corrélé à la maîtrise du langage articulé donc intervient au mieux au cours de sa deuxième année de vie aérienne.
Si tu parles de se souvenir d'une manière moins précise, à la manière dont la psychanalyse ou dont l'éthologie peuvent parler de souvenirs, c'est-à-dire d'imprégnation inconsciente et en partie automatique et conditionnée, la réponse est oui. Mais ça ne peut en aucun cas se transformer a posteriori en souvenirs conscients et descriptibles fiables, ça ne peut qu'être une reconstruction sans réel rapport avec la situation effective. Ce qui ne signifie pas qu'on n'est pas capable aujourd'hui de « se rappeler » cette situation, tenant compte du fait que le « souvenir » d'aujourd'hui est une simple rationalisation de l'événement passé qui n'a rien à voir avec la sensation réellement éprouvée à l'époque.
Pour t'expliquer la chose je vais te prendre le cas d'un événement que j'ai vécu quand j'avais un peu moins de 4 ans : une séance de cinéma où j'ai vu L'Émigrant. C'est ma connaissance ultérieure de ce film qui me fait savoir que c'est celui-là que j'ai vu à l'époque, et en outre que c'était un film et une séance de cinéma. Quand j'ai assisté à cette séance à l'époque, j'ai vu une série d'événements angoissants où il arrivait des choses horribles à des gens, ce qui m'a mis dans un état de nerfs tel qu'on a du me faire sortir du cinéma et passer pas mal de temps à me consoler et me calmer. J'ai vécu l'événement et j'en ai encore tout un faisceau de sensations mais le « souvenir » que j'en ai est une reconstruction largement a posteriori et n'a aucun rapport avec l'événement effectif, que je suis incapable de restituer tel que je l'ai vraiment vécu.
Bien qu'ayant une assez bonne mémoire d'événements anciens, je dirai que ce n'est pas avant mes cinq ou six ans qu'ils ont commencé à se constituer à-peu-près tels que je m'en souviens aujourd'hui, et pas avant mes sept ou huit ans que les sensations que j'en avais furent celles que je puis restituer aujourd'hui. Autant que je sache il en va de même pour tout le monde, à un ou deux ans près, donc il est improbable qu'on puisse proprement parler de « souvenirs de la vie utérine ». -O.--M.--H.- 2 janvier 2011 à 21:35 (CET)Répondre
Je me souviens assez bien d’un cauchemar affreux que j’ai eu entre 2 et 3 ans, mais c’est assez rare. Pour la petite enfance, quand je regarde les difficultés de mon fils face à des puzzles élémentaires, j’ai de curieux petits flashbacks. Pour la vie utérine, on parle plutôt de phénomènes d’empreinte, mais je ne crois pas que rien n’ait été prouvé (scientifiquement). rv1729 2 janvier 2011 à 23:32 (CET)Répondre
J'appuie totalement Olivier. Et j'ajoute. Mon premier souvenir avéré est celui d'un évènement dramatique survenu dans ma famille quand j'avais quasiment 5 ans. Les images en sont restées fortes mais ont été aussi liées, je pense, au fait que pour la première fois j'ai dû me débrouiller seule, physiquement, pour assumer une situation qui était précédemment gérée par les adultes. Cette obligation de circonstances a fixé définitivement le drame et ses implications affectives sous forme d'épisodes-flash. Si tu veux, il m'est resté des images fortes et nettes, comme des photos qui auraient été prises par moi-même et par d'autres, « de l'intérieur et de l'extérieur ». Elles constituent ma mémoire première consciente mais je pense que leur structuration chronologique a été établie ensuite, par une sorte de classement raisonné. Et je me souviens de mon étonnement ultérieur à la vue de photographies familiales où je figurais plus jeune : ce bébé, cet enfant ne pouvait être moi car rien n'en parlait à ma mémoire. Un phénomène identique s'est produit quelques années plus tard et ce n'est que par raisonnement logique que j'ai dû admettre que l'enfant manifestement aimante, sur les genoux d'un parent, avait dû aimer et être aimée... Un travail d'introspection peut aussi mettre en relation la résurgence de sensations avec des situations décrites dans des livres, des passages de films, des images qui correspondent avec du vécu ou avec les traces d'histoires familiales vécues et racontées à demi-mot, souvent, par les ascendants et qui donnent l'impression d'un vécu d'avant la naissance. Mais il s'agit d'une reconstruction. Qui peut être positive ou négative. Très amclt, --Égoïté (d) 3 janvier 2011 à 00:05 (CET) (conflit d'édition)Répondre
Ce qu'écrit rv me rappelle autre chose : pendant ma grossesse (qui fut très heureuse), j'ai écouté et réécouté à longueur de journée un Cd de musique classique, par plaisir. Et puis j'ai accouché. Quelques semaines plus tard, j'ai remis le Cd et j'ai vu mon fils, pour la première fois, pleurer. Pas de maladie, rien. Pas un cri, seulement des larmes qui coulaient silencieusement... Je n'ai pu m'empêcher d'établir un rapport avec la musique. --Égoïté (d) 3 janvier 2011 à 00:12 (CET)Répondre
PS Thérapie primale aurait sérieusement besoin d'un coupe de pouce pour développement...   --Égoïté (d) 3 janvier 2011 à 00:18 (CET)Répondre
Bien péremptoire, l'affirmation selon laquelle "on se peut pas se souvenir juste après sa naissance". Qu'en savez-vous ? Quelles sont les preuves, les références médicales ? Certains, qui ont été en couveuse, s'en souviennent parfaitement. Pour ma part, j'ai un souvenir précis, visuel et sensitif de la chambre d'hôpital où j'étais juste après ma naissance. J'ai vérifié ce souvenir détail par détail avec ma mère, elle était très impressionnée. Ce qui rend ce souvenir comme très probablement authentique à mon avis, c'est le très curieux mélange de sensations : lumière, sons, chaleur, odeur. Bien entendu, je donne ça comme un témoignage personnel dont je suis sûr, mais je n'espère pas convaincre qui que ce soit. Il faudrait enquêter parmi les gens qui ont utilisé la technique du rebirth, puisque le but est justement de revivre sa naissance. Je ne fais pas la promotion de cette technique, qui me parait médicalement et psychologiquement dangereuse. Il faut plus de modestie, on a tellement écrit et fait de conneries à propose des bébés : par exemple, il y a 20 ans, la plupart des médecins pensaient que les bébés n'étaient pas sensible à la douleur, et ne faisait rien pour l'atténuer. On sait aujourd'hui, et ça parait même évident pour tout le monde, que les enfant qui souffrent, même très jeunes, en gardent des traces à vie. --Seymour (d) 17 janvier 2011 à 20:40 (CET)Répondre

Musique Buddenbrooks

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Transféré dans l'Oracle premier de l'année nouvelle. -O.--M.--H.- 3 janvier 2011 à 05:01 (CET)Répondre