Theorie de L'entreprise
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Theorie de L'entreprise
Bernard Biedermann
Thories de lentreprise, incertitude et management. Septembre 06
Mots cls : Gestion, thorie dentreprise, no-classique, contrats, comportement, structures fonctionnelles, Taylor, keynes, management,
organisation, Fayol, entrepreneur, patron, medef,
Nous passons en revue quelques thories de lentreprise vues sous langle de ces diffrents
points de vue et proposons une typologie. Les thories de lentreprise envisages regroupe
aussi bien les thories constituant les fondements des modles conomiques globaux que les
techniques de gestion dans leur aspects essentiels.
Lentreprise no-classique
Dans lentreprise no-classique qui constitue le socle des thories de lquilibre
conomique globale, lentrepreneur a pour objectif loptimisation du profit en organisant au
mieux les ressources du capital et du travail. Lentreprise opre dans un environnement de
concurrence parfaite avec comme hypothses, la perfection et la gratuit de linformation et
ce qui en dcoule : le fait que les prix soient imposs par le march. Lentrepreneur agit avec
ce que lon appelle une rationalit complte dans un environnement certain. Le temps
nexiste donc pas. Lactivit de lentrepreneur se rsume alors un calcul doptimisation
concernant les niveaux de production et de ressources ; lentrepreneur tant un price taker on
peut donc dire que son activit est plutt centre vers lintrieur de son entreprise en se
focalisant sur la connaissance et la gestion de ses cots. Il doit bien entendu tre informe de
llasticit de la demande de son produit mais il ne peut la modifier.
Pour sortir de lhypothse de certitude et de perfection de linformation, on a alors introduit
le calcul des probabilits en relation avec le niveau de got du risque de lentrepreneur. Il est
fait lhypothse que les probabilits sont mesurables sans erreurs ce qui implique que lon ne
peut pas vraiment parler dincertitude. Il en est de mme pour ce qui concerne lintroduction
du temps qui nest en fait quune suite de maximisation de variables sur des priodes
rparties dans le temps.
Nous classons donc la thorie de lentreprise noclassique dans la zone rationalit et certitude.
La conception organisationnelle
Il sagit ici dune conception et moins dune thorie car les crits sont surtout des
recommandations. Les rflexions sur la structure organisationnelle portent sur les circuits de
dcisions en relation avec leurs objectifs.
Pour Fayol, un employ ou une entit ne doit recevoir dordre que dune seule hirarchie ; il y
a une structure hirarchique linaire. Au fur et mesure quelle se dveloppe, lentreprise
fait face la complexit en crant six fonctions de bases organises sur le mme modle
hirarchique linaire. Ces fonctions sont : technique, commerciale, financire, administrative
et comptable.
La conception de Fayol , aujourdhui bien dmode, repose sur la ncessit dune
information parfaite car lorganisation linaire ne contribue pas une bonne ractivit face
lincertitude extrieure.
La conception organisationnelle se classe donc dans les thories dentreprise fonde sur la
certitude et lorganisation interne.
Le management la japonaise
Dans ses recommandations, Aoki, privilgie la coordination horizontale au dpend de la
structure verticale. Le fonctionnement repose sur un systme dincitation des employs dont
le niveau de comptence est lev. Lactivit de contrle nest videmment pas exclue, bien
au contraire, elle est en partie transfre auprs des actionnaires et des banques. Le principe
de base consiste en une grande rapidit dadaptabilit au march ; implicitement lentreprise
japonaise fait donc lhypothse que lon ne peut anticiper les volutions du march. La
solution face lincertitude est la souplesse de raction des entits les plus concernes par la
production avec parfois linconvnient dun manque de productivit
lentrepreneur est certain quil y a un march important mais il ne sait pas qui sont les
acheteurs potentiels et quels prix ils sont prts payer, ni quand,
- il a du mal mesurer le march,
- la concurrence est importante et prte,
- lentrepreneur ne perdra pas de temps essayer de le mesurer le march
(pas
dinvestissement dans des tudes de march, pas de marketing)
- la stratgie commerciale fonctionne en temps rel sur la base des retours des
informations commerciales,
En rsume il y a certitude sur lexistence dun march, incertitude relative aux clients
potentiels, et ncessits dattaquer le march trs vite sans perdre de temps.
Lapproche systmique
Lobjectif premier de la mthode systmique est de traiter la complexit. Lentreprise est
prsente comme un ensemble de flux agissant entre des blocs de ractions. Le but est de
contrler et de matriser lvolution dans le temps. Le systme est ouvert sur son
environnement quil ne contrle quen partie (un objectif commercial est une intention de
contrle). Lhypothse fondamentale est que les fonctions sont linaires ; ceci ne permet
quun suivi quantitatif de lvolution de lentreprise et limite les aspects stratgiques.
Lincertitude lie aux changements des prfrences des consommateurs est ainsi escamote
mais lapport de la mthode systmique est considrable pour une gestion optimise et
complexe.
Lentreprise Keynsienne
Le chef dentreprise dcrit par Keynes baigne dans lincertitude et son comportement dcoule
de cette situation. Il a lil riv sur lavenir et laisse en second plan les calculs de
minimisation des cots. Le principe de la demande effective et le concept defficacit
marginal du capital intgrent bien entendu le calcul des cots mais il ny a pas lobsession
de la maximisation du profit. Voir en fin de document des extraits du livre Les patrons
sont-ils des mous ?.....
Rationalit
pure
incertitude
Staff and line
Entreprise noclassique
Structure
fonctionnelle
Conception organisationnelle
Optimisation interne
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Extraits de Les patrons sont-ils des mous ? Question pose J.-M. Keynes
Bernard Biedermann
Le Publieur
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Mots cls : Gestion, thorie dentreprise, no-classique, contrats, comportement, structures fonctionnelles, Taylor, keynes, management, organisation, Fayol, entrepreneur, patron, medef,