Le Tableau de Bord Prospectif
Le Tableau de Bord Prospectif
Le Tableau de Bord Prospectif
Cas de :
MARJANE HOLDING
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Dédicace
J e dédie ce travail :
- À toute ma famille,
- Mes amis
-Et mes collègues.
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Remerciement
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Avant propos
J’ai effectué mon stage entre les mois de avril et mai 2005 au sein de Marjane holding le leader
de la grande distribution au Maroc. J’ai été directement rattaché au chef de département contrôle de
gestion, ma mission consiste à mettre en place un tableau de bord prospectif (Balanced Scorecard)
afin de bien piloter au mieux l’activité de la société.
Au cours de cette réflexion Il a alors fallu trouver les moyens à utiliser pour implanter cet
outil afin de bien réussir le projet.
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SOMMAIRE :
Introduction
PREMIERE PARTIE : LES TABLEAUX DE BORD OUTIL DE PILOTAGE :
PRESENTATION GENERALE :
LE SECTEUR DE LA GRANDE DISTRIBUTION 7
A- APERÇU SUR LA GRANDE DISTRIBUTION : 7
I- EVOLUTION DE LA DISTRIBUTION AU MAROC 7
Ø forecast 27
II-LES BUDGETS 29
Ø Les engagements 30
Ø Plan d’actions 31
B- PILOTAGE DE L’ACTIVITE : 33
I-LES INVENTAIRES : 33
Ø les types d’inventaire 33
- inventaire général 34
Ø la démarque :
- démarque connue 35
- démarque inconnue 36
Ø les marges :
- mécanisme de marge 38
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Ø le suivi et le contrôle 46
- Frais 47
Ø le reporting : 48
- mécanisme de reporting 48
I- VISION ET STRATEGIE : 74
1- LA VISION DE MARJANE 74
2- LA STRATEGIE DE MARJANE 74
II- LES OBJECTIF S 75
1-DEFINIR LES OBJECTIFS STRATEGIQUES 76
Ø AXE FINANCIER 76
Ø AXE CLIENT 76
Ø AXE PROCESSUS 76
Ø AXE EMPLOYE 76
3- HIERARCHISER LES OBJECTIFS STRATEGIQUES 77
B- La mise en place :
I- LES INDICATEURS CLES : 80
1- DEFINITION DE LA RELATION CAUSE A EFFETS 80
2- LA DEFINITION DES INDICATEURS ET LES RESPONSABLES 81
II- L’IMPLANTATION :
1- TESTS 84
2- DEPLOIEMENT 85
CONCLUSION 89
BIBLIOGRAPHIE 90
ANNEXES 91
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INTRODUCTION
Un système de contrôle de gestion permet de bien gérer l’activité de la société, dans cette
mesure le contrôle de gestion dans la grande distribution est caractérisé par un certain nombre de
spécificités vu les exigences d’un secteur orienté client comme celui-ci.
C’est dans ce cadre que s’inscrit ce travail qui a pour objectif de mettre en lumière ces
spécifiés et la mission de ce service stratégique dans la vie quotidienne de la société et de mettre un
outil performant permettant le pilotage de la société.
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mettant en place les bases d'une réglementation des pratiques anticoncurrentielles : refus de vente,
les ventes discriminatoires, les ventes avec primes, etc.
Par ailleurs, la loi N° 1-73-210 du 2/02/1973 et le décret du 8/03/1973 sur la
"Marocanisation", qui avaient pour objectif de faire participer les marocains à la gestion de certaines
activités se sont traduits, à contrario, par la fermeture des grandes surfaces dont le capital était
détenu par des étrangers.
- Les années quatre vingt :
Après une décennie très marquée par l'intervention des pouvoirs publics, dans ce qui est
convenu d'appeler "l'assainissement des circuits de distribution" et plus particulièrement ceux de la
grande consommation, la décennie quatre vingt a connu un désengagement progressif de
l'administration et une certaine libéralisation des systèmes de prix ainsi que des circuits de
distribution. De ce fait on a assisté à un développement timide du commerce en libre service,
principalement dans les grandes villes du royaume : Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech et Agadir.
- Les années Quatre vingt dix à deux milles :
Il a fallut attendre le début de la décennie en cours, avant que le phénomène des grandes
surfaces ne débute effectivement. En effet, progressivement des commerces de détail se sont
développés et transformés en petites et moyennes surfaces de libre service.
De plus, avec le large programme d'implantation des enseignes Makro, Marjane, Aswak
Assalam, Acima et Label vie l'image de la distribution a complètement changé entraînant ainsi, un
remodelage des habitudes de consommation aussi bien que ceux d'approvisionnement.
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• La technologie de vente
• la forme économique
• la forme juridique.
Technologie de vente :
On entend par technologie de vente les caractéristiques techniques de la relation entre le
détaillant et l'acheteur final. Dans le but d'établir une nomenclature des formes de vente au détail
fondée sur leur spécificité, de nombreux critères ont été proposés dont :
• L'existence ou non de point de vente c'est notamment le cas de la vente à domicile, de la
vente par correspondance et de la vente électronique.
• La présence ou non de vendeurs : on distingue ainsi, les magasins traditionnels par rapport
aux magasins de libre service.
• L'étendue de l'assortiment : ce critère oppose ainsi, les magasins spécialisés aux
distributeurs de masse.
• La distance entre le point de vente et le consommateur
• Et enfin, le niveau de prix et des marges pratiquées.
La forme économique :
Selon ce critère on distingue :
• Le commerce indépendant : traite de la part la plus importante du commerce de détail au
Maroc. On compte environ 502 754 commerces indépendants, dont 9061 commerces de gros. Ce
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type de commerce regroupe l'ensemble des magasins de détail pratiquant la méthode de vente
traditionnelle caractérisée par : un assortiment étroit, un rôle important du vendeur, des petites
surfaces, la pratique du marchandage et l'absence d'affichage des prix.
• Le commerce intégré : C'est le type de commerce qui intègre toutes les fonctions de
distribution, depuis l'achat jusqu'à la vente au consommateur final. C'est le cas des grandes surfaces
disposant généralement de leurs propres services d'achat, d'exploitation et d'entreposage.
• Le commerce associé : Il s'agit d'entreprises de commerce de détail qui, tout en conservant
leur indépendance juridique, s'unissent pour réaliser des économies d'échelle sur une partie de leur
activité.
La forme juridique la plus répandue au niveau de la grande distribution au Maroc, est celle de
succursalistes, c'est notamment le cas de Makro et de Marjane.
Il ressort ainsi de ces études l'existence de quatre principaux types de commerce au Maroc :
• Les petits libres services : Ils désignent les magasins qui vendent en libre service sur une
surface ne dépassant pas 120 m2, un assortiment quasi alimentaire comprenant environ 1000
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références. Ce format de magasins représente la part la plus importante des grandes surfaces au
Maroc soit 42,7 %.
• Les supérettes : La supérette est un magasin d'une surface de vente comprise entre 120 et
400 m2, vendant en libre service des produits à forte prédominance alimentaire et comptant entre
1300 et 1800 références. Dans ce type de points de vente, le consommateur peut trouver la majorité
des produits alimentaires connus, alors que les produits non alimentaires sont en nombre très
restreint. Les supérettes présentent plusieurs avantages. De par leur proximité et de leur dimension
réduite, elles attirent la clientèle qui pour, diverses raisons (par manque temps, de moyens de
motorisation, ou tout simplement le désir d'un service personnalisé...), ne peut ou ne désire pas
fréquenter, tout au moins d'une manière habituelle, les supermarchés.
De même, la gestion des supérettes paraît plus souple. Leur succès repose en effet, sur la
rapidité de la rotation des stocks, ce qui conduit à proposer uniquement des produits d'achat courant
et de marques bien connues par les consommateurs.
• Les supermarchés : ce sont des magasins de détail qui vendent en libre service et dont la
surface de vente est comprise entre 400 et 2500 m2. Les supermarchés offrent l'ensemble des
produits alimentaires 2000 à 4000 références, ainsi qu'une part qui peut aller de 10 à 15 % du chiffre
d'affaires total de produits non alimentaires.
Le supermarché a une double vocation. Il est à la fois considéré comme un magasin de
proximité vu sa localisation dans les centres urbains, et comme un magasin d'achat occasionnel vu sa
politique de prix plus avantageux, ainsi que l'étendue du choix proposé. Les supermarchés
représentent presque 18% de l'ensemble des grandes surfaces.
• Les hypermarchés : Ce sont de grandes unités de vente qui présentent un large assortiment
en alimentation comme en marchandise générale. La surface de vente minimale est de 2500 m2. Pour
le consommateur, le pouvoir d'attraction de l'hypermarché est basé sur la variété de l'assortiment
présenté tant en profondeur (nombre de marques présentées dans une même gamme de produits)
qu'en étendue (variété d'articles allant de l'alimentaire jusqu'au mobilier). L'hypermarché est
généralement implanté dans les périphéries en raison de leur superficie importante. De ce fait, ils
sont fréquentés principalement par une clientèle motorisée.
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M
enu
GRAPHIQUE QUI REPRESENTE LA REPARTITION PAR TRANCHE
D’après le tableau c’est la surface 300 a 500 m qui présente la grande partie, après ce sont
les super marché de superficie de 501 m2 à 1000 m2, les hyper marchés représente juste 20%.
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Acima :
Acima, créée au début de l'année 2002, résulte également du partenariat entre l'ONA et
Auchan. Acima a ouvert onze supermarchés en un peu plus de deux ans, son rythme de croissance
moyen étant fixé à six grandes surfaces par an, situées plutôt en centre-ville.
Aswak Assalam :
Cette enseigne du groupe Chaâbi compte actuellement trois magasins situés à Rabat,
Marrakech et Kenitra. Elle cherche à se différencier en affirmant une forte « marocanité ». Aswak
Assalam a conclu en février 2004 un accord de franchise avec le groupe Casino.
Dans la grande distribution les métiers du commerce sont multiples, à coté des autres métiers
de gestion (contrôle de gestion, finance, informatique, technique, marketing …….) la grande surface
à d’autres métiers :
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• L’ACHETEUR :
L'acheteur recherche, choisit, négocie les produits selon des critères définis en collaboration
avec le service vente ou le service production : qualité, coût, marge, délai de livraison. Il sélectionne
les meilleurs fournisseurs et négocie les conditions d'achat et d'approvisionnement en liaison avec les
services logistiques. Il doit donc avoir une bonne connaissance du produit et des marchés. Il
sélectionne des marchandises auprès des fournisseurs ou des producteurs, négocie les conditions
(prix, délais, ristournes), gère les budgets achats.
• CHEF DE DEPARTEMENT :
Les hypermarchés ont un cadre chargé d'étudier les performances par rapport à la
concurrence, de monter des opérations d'envergure, d'optimiser la part de marché de son
département. il est responsable de plusieurs rayons représentants un secteur d’activité : textile,
bazar, produits frais…etc
Ce "Manager", il travaille en étroite collaboration avec les services Achat et Force de Vente.
Ce poste est souvent créé pour les magasins de taille importante.
Les produits sont souvent différents d’un magasin à un autre (même pour une enseigne
identique) ; c’est le chef de département, en relation avec les acheteurs et les chefs de rayon, qui
oriente les gammes de produits.
Dans les grandes surfaces, un responsable est chargé de mettre en place les actions
saisonnières, il est en relation avec les fournisseurs et les chefs de rayon. il décide de diminuer ou
d’augmenter la taille du des rayons.
Le chef de département joue plusieurs rôles :
- l’animation de son équipe (les chefs de rayon)
- appliquer et suivre la politique commerciale de l'entreprise (plans stratégiques, chiffres
d'affaires et marges …),
- participer au recrutement et à la formation des membres de l'équipe.
• CHEF DE RAYON :
Le chef de rayon encadre une équipe de vente (vendeurs et employés libre-service), et anime
l'approvisionnement et la présentation des rayons. Il veille donc à la bonne tenue de son rayon, les
produits, les étiquettes, les fiches conseils…C'est lui qui supervise la gestion des réserves afin
d'éviter les surplus et les ruptures de stocks. Le chef de rayon agit en permanence sur le terrain.
Son rôle consiste à :
- assurer la gestion administrative et financière de son rayon,
- gérer l'approvisionnement des marchandises,
- appliquer la politique commerciale de l'entreprise (plans promotionnels, chiffres d'affaires),
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Le vendeur exerce son métier, soit dans un commerce de détail spécialisé ou non, soit dans la
grande distribution. Il peut être spécialisé(e) dans un secteur comme l'alimentation, l'habillement, les
produits d'équipement courants …
Il est chargé d'accueillir la clientèle, de la conseiller, et de conclure la vente. Pour cela, il
doit bien connaître les produits qu'il vend afin de satisfaire son client.
Il contribue à la réception, à l'approvisionnement et au réassortiment des marchandises, à la
mise en place et à la présentation des produits, à l'animation du point de vente, à l'enregistrement des
ventes et au service après-vente.
• EMPLOYE LIBRE SERVICE :
L'employé commercial exerce son métier dans une petite, moyenne ou grande surface,
spécialisée ou non. Il est chargé du rechargement des rayons avant l’ouverture du magasin au public,
dans le respect des plans de rangement et de merchandising définis. Le rangement de la réserve lui
incombe. Il contribue à la gestion des stocks.
Il est souvent sollicité par les clients pour un renseignement ou un conseil. Aussi Il peut être
attaché à un rayon en particulier et est responsable, face au chef de rayon, de l’approvisionnement
des linéaires.
Il est parfois sollicité pour aider une autre équipe ou pour participer aux inventaires. Idéal
pour un débutant ne possédant pas de qualification particulière, ce poste peut permettre d’acquérir
une expérience professionnelle et d’évoluer vers un poste de vendeur-conseil.
• CAISSIER :
Le caissier ou la caissière prépare la caisse, enregistre les marchandises à l'aide d'un lecteur
optique ou sur une caisse enregistreuse. Il encaisse le montant des achats effectués (par carte
bancaire, chèque ou espèces) et rend la monnaie si nécessaire. Il établit en fin de journée une
situation de caisse.
Il travaille le plus souvent en position assise et dans un périmètre restreint. Ce métier peut
s'exercer en grande surface, dans le petit commerce.
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A- présentation siége :
1- fiche technique :
1.1 -FICHE JURIDIQUE :
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2- Les actionnaires :
2.1- ONA :
Fondé en 1919, ONA est le premier groupe privé industriel et financier marocain et la
première capitalisation à la bourse de Casablanca. Il opère dans cinq métiers stratégiques, où il a
noué des partenariats avec de grands opérateurs internationaux, contribuant ainsi à l'ouverture de
l'économie marocaine. ONA est ainsi présent dans les secteurs des mines et des matériaux de
construction, dans l'agro-alimentaire et les boissons, le tourisme et l'aménagement, la distribution et
les activités financières.
A travers ce partenariat, ONA permet à Auchan de prendre position sur un marché à fort
potentiel, à travers notamment ses 10 hypermarchés. La connaissance du marché et l'enracinement
d'ONA dans le tissu économique local sont également des apports essentiels pour la réussite de ce
partenariat.
L'alliance conclue entre ONA et Auchan procède de la volonté conjointe des deux groupes de
développer au Maroc une activité de grande distribution avec des moyens renforcés et adaptés. Ce
développement implique pour les deux groupes un effort en terme d'investissements. Il comprend
notamment pour ONA un engagement complémentaire avec le groupe Auchan dans la création d'une
chaîne de supermarchés. ONA et Auchan sont également en plein accord pour poursuivre activement
l'implantation des nouveaux hypermarchés sous l'enseigne Marjane dans tout le Maroc, avec une
vision à long terme des potentialités de croissance. C'est dans le même esprit que les deux groupes
sont convenus de développer des supermarchés avec une enseigne nouvelle créée pour le Maroc.
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2.2 - AUCHAN :
Deuxième groupe de distribution intégré de France et 24ème mondial, le groupe Auchan a été
créé à Roubaix (nord de la France) en 1961 par Gérard Mulliez, son actuel président du conseil de
surveillance. 17ème groupe de distribution dans le Monde, il a réalisé en 2002, un chiffre d’affaires
de 27,6 Milliards d’euros, un résultat net consolidé part du Groupe de 292 millions d’euros avec 895
millions de clients.
Plus de 160 000 employés dans treize pays, ce géant de la grande surface continue son
épopée mondiale en flirtant avec l’Afrique par le biais du Maroc. Ce dernier étant en effet considéré
par les conseillers de Gérard Mulliez comme étant la plate- forme adéquate dans sa campagne
Afrique .
Pour les responsables de l’ONA, sa philosophie d’entreprise en fait « un partenaire
particulièrement désigné « pour accompagner le groupe dans le développement de la grande
distribution dans le Royaume. Ils estiment en outre que cette démarche, qui témoigne de la confiance
dans le développement économique du pays, est à même d’ouvrir des perspectives supplémentaires
pour l’exportation de produits marocains. Le groupe Auchan, qui développe trois formats de
commerce (hyper, super et cyber), s’appuie en guise de nerf de guerre sur ses deux activités supports
que sont la banque Accord et la centrale immobilière Immochan. Groupe familiale détenue à 83,8 %
par l’Association Familiale Mulliez (350 actionnaires), les 16,2 % restants revenant à un actionnariat
salarial dans le cadre d’un intéressement du personnel, Auchan a entamé son aventure internationale
en 1981 en traversant les Pyrénées. C’est en effet le succès de sa filiale espagnole Alcampo qui lui
dictera d’investir le champ de la grande distribution latino-américaine et asiatique. Une expansion
qui lui donnera les moyens de réussir son OPA (19 milliards) sur Docks de France, lui permettant
ainsi de franchir en 1996 le cap des 100 milliards de francs de chiffre d’affaires. Une autre opération
d’envergure, celle de la cession en avril 2000 au groupe Casino de 407 fonds de commerce de
supérettes réalisant plus de 1.700 milliards de francs, lui ouvre, à l’instar de ses concurrents, la voie
des services financiers en lui permettant de racheter la banque Accord, spécialisée dans la monétique
et les cartes privatives. Last but not least, l’appel de la toile étant irrésistible, le groupe de Mulliez
n’a pu s’empêcher de signer en août 2000, pour 1,5 milliard de francs, un accord exclusif avec AOL
(America On Line) pour l’installation sur Intranet de son rayon. Lequel devrait lui rapporter 5 % de
son chiffre d’affaires. .
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3- Organigramme :
Organigramme MARJANE
HOLDING
Direction Générale
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A- présentation siége :
1- Organigramme magasin :
Fonctionnel :
Directeur de
Magasin
Assistante
De Direction
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La mission :
Le secteur de la grande distribution se caractérise par un taux faible de résultats par rapport
aux chiffres d'affaire réalisés, donc pour réaliser des bonnes performances au niveau des résultats il
faut réaliser un volume important de chiffre d'affaire en dégageant des marges faibles et en
économisant les frais.
Donc le cadre général du contrôle de gestion dans ce secteur peut se présenter dans ces
mesures :
- augmenter le chiffre d'affaire.
- Contrôler les marges.
- Economiser les frais.
Le contrôle de gestion dans la grande distribution a pour mission la mesure de la
performance commerciale et le suivi des coûts et des rentabilités des produits par famille, Aussi la
première ligne de gestion est le chiffre d'affaire puis c'est la marge brute réalisée, l'objectif aussi est
maîtriser et de garantir le pilotage de l’exploitation afin de garantir la réalisation des objectifs fixés.
Aussi la maîtrise des coûts engendrés par les différentes fonctions (vente, logistique,
administration...) et par les centres de responsabilité qui les composent, ainsi que la contribution des
différents centres (rayon, département, magasin..) constitue un point essentiel du contrôle de
gestion.
D'une part le contrôle de gestion s'articule sur la collecte des informations (chiffres d'affaires,
achats, démarques, taux de TVA, stocks, …) pour réaliser sa mission, le système d'information
associé à la gestion des commandes, les stocks et les ventes doit être très puissant, les systèmes liés
au contrôle de gestion doivent se caractériser par leur fiabilité et leur rapidité.
Ça d'une part, d'une autre part le contrôle de gestion veille au respect des procédures (Manuel
de Procédures, recueil de l’ensemble des règles de gestion). Ces procédures s'appliquent à tous les
domaines de l’activité du magasin : gestion, vente, sécurité, stockage, environnement…
Ces procédures permettent au magasin de structurer la manière de travail, de fiabiliser les
résultats, et de limiter les risques quotidiens liés à l'activité. Ces règles s'appliquent à tous les
domaines et leur application n'est pas négociable.
Le secteur de la grande distribution est un secteur de service, donc le client constitue le point
de départ pour arriver à la rentabilité au niveau des résultats, le schéma suivant présente les éléments
sur lesquels devrait porter le contrôle de l'activité.
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Rentabilité
La satisfaction client dépend de l'écart entre la perception qu'il a du service et les attentes et
qu'il avait de ce service, donc la satisfaction éprouvée par le client et la valeur qu'il accorde au
service font qu'il est prêt à payer un certain prix pour l'obtenir.
Concernant l'analyse du bas de ce schéma , on voit qu'il y a pas un lien entre le service offert
et le coût pour la société, c'est dans l'amélioration du rapport entre le coût et service offert que l'on
peut situer toutes les actions destinés à accroître la productivité.
Enfin la confrontation entre le coût et le prix permettra de déboucher sur la rentabilité de la
société.
Les différentes fonctions de la société jouent un rôle primordial dans ce schéma, mais il
incombe au contrôle de gestion d'appréhender la performance dans tous les aspects que nous venons
de décrire.
Effectivement le contrôleur de gestion retrouve aujourd'hui très souvent confronté à la
nécessité de piloter des activités qui présentent certaines caractéristiques, donc il doit identifier leurs
spécifiés, mobiliser les outils et techniques de contrôle et développer un système de contrôle
permettant d'atteindre les objectifs.
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A- processus de budgétisation :
1- budgétisation
Le processus de budgétisation peut être vu avant tout comme un découpage de divers
budgets, correspondant au découpage de l’entreprise en centres de responsabilité, les budgets sont
essentiellement perçus comme imbriqué avec la mise en place d’une structure en centre de
responsabilité. Dans la logique du contrôle de gestion, le budget correspond à un engagement des
responsables, à un contrat passé entre un supérieur et son subordonné, à ce titre il est intangible. Les
conditions actuelles de fonctionnement des sociétés obligent à prendre en compte la volatilité des
conditions économique et conduisent à la reprévision budgétaire compte tenu de l’évolution du
contexte celle-ci n’est cependant pas systématiquement pratiqué par les sociétés et les objectifs
budgétaires restent, le plus souvent, la base première de l’évaluation de la performance.
Alors concernant l’établissement de forecast, il existe deux, celui de fin avril et celui de fin
septembre, le mécanisme général est celui-ci :
2- forecast
Quatre mois réalisés plus huit mois prévisionnels
Forecast 1 : janvier, février, mars et avril réalisés plus les prévisions relatives au huit mois
restants sur la base du réalisé.
Forecast 2 : juin, juillet, août et septembre réalisés plus les prévisions relatives au huit mois
qui suivent sur la base de réalisé.
Alors le forecast contient toutes les données relatives à la société donc le compte des charges
et produits prévisionnel.
Aussi il peut se présenté par cette façon :
a- Bilan et tendances
1- Les quatre mois en chiffre
2- Tendances départements
3- Actions réussies pendant la période
b- Corrections apportées au budget
c- Actions à mener sur les mois prochains
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- MARGE EN TAUX
- NOMBRE DES CLIENTS
- CADDY
- NOMBRE DES ARTICLES
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2- les budgets :
Les objectifs constituent les domaines de résultats où il est essentiel pour la société d'obtenir
un succès et de bonnes performances, l'objectif fait en général un contrat négocié servant de base à
l'évaluation des performances du responsable, ils sont aussi la déclinaison quantifiée et datée,
opérationnelle des buts généraux ou missions incombant au responsable. Leur formation doit être
claire, précise et qui situe dans le temps et qui doit pouvoir faire l'objet d'une mesure ou du moins
d'une évaluation "objective".
L'objectif par rapport à la prévision, est volontariste. Il est assorti d'un plan d'action qui
assure la mise en uvre de la volonté affichée, en détaillant les moyens qui vont être pris pour
atteindre l'objectif, ceci peut être "résumé" par l'équation suivante :
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prix, les parts de marché, les salaires …et sur les politique qui seront menées au sein de la société .le
budget définitif résultera éventuellement d'une simulation ou d'un pré-budget qui permettra de
modifier les objectifs de la société et obligera la société à préciser ses objectifs, les articulations avec
le moyen terme, il permettra également de valider la coordination entre les entités et servira de base
aux négociations entre les responsables opérationnels.
Actionnaires
Chef de département
Chef de rayon
1 2
Dans la grande distribution, la définition des budgets se fait en quatre niveaux premièrement
entre le chef de rayon et son chef de département après c'est la négociation avec le contrôleur de
gestion avant que ces budgets communiqués feront l'objet de négociation avec le contrôleur de gestion
central et le directeur général, après la fixation des budgets ils seront communiqués et engagés envers
les actionnaires.
Dans la définition des budgets on part des budgets des ventes (chiffre d'affaire, marge brute,
marge en taux..), pour aller vers les budgets d'approvisionnement (les achats) puis celui des
investissements. Pour les services fonctionnels, il faut par ailleurs définir des plans d'actions très
spécifiques.
Le contrôleur de gestion assure la coordination de l'ensemble du processus budgétaire, la
consolidation des données e le test de comptabilités avec l'équilibre financier à court terme (budget de
trésorerie) et l'équilibre financier à moyen et long terme (le compte de résultat et le CPC prévisionnel),
il assure la cohérence entre eux.
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Budgets administratifs
CPC prévisionnel
Non Oui
Ajustement Equilibre financier assuré Budgets définitifs
L'ARCHITECTURE BUDGETAIRE
Dans la mesure où le budget est la valorisation monétaire d'un plan d'action pour atteindre un
objectif donné à l'horizon d'un an, l'objectif précède le budget et le second ne vaut pas le premier, le
budget incorpore des prévisions économiques mais ce n'est pas non plus une prévision.
La définition des objectifs d'un processus opérationnel devrait partir du produit fini, c'est-à-
dire du client, ces objectifs devraient ensuite être déclinés pour chacune des étapes du processus.
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A- Pilotage de l’activité :
1- Inventaire :
1.1- TYPE D’INVENTAIRE
L’inventaire se fait deux fois par an, la première c’est durant le mois du juin et la deuxième
pendant le mois de décembre. C’est un inventaire général du food et non food à l’exception de
produits frais.
L’inventaire des produits frais se fait chaque quinzaine vu les spécifiés des produits vendus
dans ce département, définition de la marge, rotation stock …
Les objectifs de l’inventaire sont :
- Valorisation réelle du stock.
• le chiffre d’affaires,
• les commandes,
• la tenue du magasin,
• le service client.
L’inventaire se base sur un certains fondements :
Ø L’inventaire doit permettre de valoriser un stock sain. Ainsi aucun article à l’état « S » ne doit
exister en stock :
• il doit être repéré avant inventaire,
• et vendu en code rayon.
Ø S’ils existent toujours en stock, les articles à l’état « S » :
• Ne doivent pas être inventoriés,
• doivent être isolés et balisés « Etat S valeur zéro ».
Ø L’inventaire doit permettre de valoriser un stock sain. Ainsi, les gratuités :
• référencées et vendables : sont inventoriées normalement et valorisées au dernier prix
d’achat,
• non référencées (lot pour tombola) :
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Le rétro planning doit être respecté par tous les intervenants (magasin et siège).
2004/2005 34 ENCG-Agadir
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Ø Avant de commencer l’inventaire réserve, les chefs de rayon doivent prévoir le réassort de la
marchandise magasin (à forte rotation).
Ø Ce stock de réassort :
• doit être isolé en réserve,
• ne doit pas être compté avec le stock de la réserve,
• doit être inventorié en premier, le soir de l’inventaire magasin.
Ø Si le stock de réassort est insuffisant (besoin constaté en cours de journée J), le chef de
département autorise le réassort.
Ø Le top départ de l’inventaire est donné par le Directeur du Magasin ou le contrôleur de gestion.
Ø Le Directeur du Magasin et le contrôleur de gestion sont les seuls à déclarer l’inventaire fini.
Après, et lorsque l’inventaire est déclaré terminé, une valorisation se fait au niveau du
système informatique selon la méthode valorisation au dernier prix de revient :
1.2- DEMARQUE
Démarque connue :
C’est la casse enregistrée lors de la manutention, soit dans les réserves ou les rayons, par les
employés ou par les clients, elle est collecté par les employés chaque jour et intégrée dans les stocks
par le chef département réception marchandises car c’est lui le responsable sur la sortie de
marchandises non vendues.
Une application est mise en uvre pour faciliter la gestion de la démarque, chaque jour il y
des enregistrements de la démarque de tous les rayons et en fin de la journée une intégration se faite
par le chef de département réception pour que le GOLD pris en considération cette perte et pour la
déduire dans le stock afin de fiabiliser les données et mettre en évidence un outil performant pour la
gestion des stocks.
Démarque inconnue :
= Démarque totale
- Démarque connue
= Démarque Inconnue
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DI (31/12) = DI + provision DI
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Sur- marque
Démarque
Résultat
démarque
inconnue
Erreur de valorisation :
- Codes Inconnus
- Vol
- Erreur de valorisation
- Codes Inconnus
- Gratuités
1.3- LA MARGE :
Mécanisme de marge :
Apres la valorisation de stock final, il reste de calculer la marge réalisé pour chaque rayon, la
marge réalisé ne constitue pas le bénéfice du rayon mais le montant d’argent qui permettra de couvrir
les dépenses et de réaliser un bon résultat .
La marge est :
- Éditée tous les mois.
- Calculée pour chaque rayon.
Il permet de déterminer combien le rayon a gagné comme bénéfice.
2004/2005 38 ENCG-Agadir
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MARGE HEBDOMADAIRE
RAYON REAL Tx REAL ECART
OBJ ECART Tx OBJ% tx sté
kdh MAG MAG % Pts
*Les chiffres communiqués dans le tableau ne sont pas réels vu la confidentialité des données.
Donc une comparaison se fait entre le réalisé, le budget est le réalisé moyen au niveau de la
société à fin de dégager les tendances du magasin et analyser l’évolution de la marge.
2004/2005 39 ENCG-Agadir
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MOIS :
% CA
RUBRIQUE REALISE % CA BUDGET R-B R-B (%) historique % CA Hist. R/H
Budget
C.A. T.T.C 34 387 114,13% 31 038 113,97% 1 349 4,35% 36 449 114,39% -11,14%
C.A. H.T 28 777 100,00% 27 234 100,00% 1 143 4,20% 31 864 100,00% -10,94%
MARGE SUR VENTES 2 780 9,80% 3 192 11,72% -412 -12,92% 4 065 12,76% -31,62%
DEMARQUE CONNUE 192 0,60% 176 0,65% -4 -2,49% 168 0,53% 2,15%
DEMARQUE INCONNUE 299 0,70% 191 0,70% 8 4,20% 223 0,70% -10,94%
DEPRECIATION 0 0,00% 0 0,00% 0 0 0,00%
SURMARQUE 18 0,03% 8 0,03% 0 0,00% 1 0,00% 700,00%
MARGE AVANT COOP COM 2 418 8,52% 2 834 10,41% -416 -14,68% 3 675 11,53% -34,22%
PRESTATION ACIMA 0 0,00% 0 0,00% 0,00%
COOP.COMM NATIONALES ET REFERENCEMENT 899 2,82% 781 2,87% 18 2,30% 824 2,59% -3,01%
COOP.COMMERCIALES LOCALES 0 0,00% 8 0,03% -8 -100,00% 7 0,02% -100,00%
BUDGET OUVERTURE / AGRANDISSEMENT 0 0,00% 0 0,00% 0 0 0,00%
RFA 731 2,22% 589 2,16% 42 7,13% 837 2,63% -24,62%
COMMISSIONS TELEPHONIE 76 0,23% 10 0,04% 56 560,00% 8 0,03% 725,00%
LOCATION ESPACES 5 0,02% 3 0,01% 2 66,67% 8 0,03% -40,00%
REMISE FORCE DE VENTE 56 0,16% 45 0,17% 1 2,22% 44 0,14% 5,52%
MARGE AVANT FRAIS DIRECTS 4 965 13,97% 4 270 15,68% -305 -7,14% 5 403 16,96% -26,62%
* Les chiffres donnés au tableau sont donnés à titre indicatif vu la confidentialité des chiffres originaux.
- Les coopérations commerciales et le référencement : sont des frais payés par le fournisseur pour son référencement qui est nécessaire pour
accéder et vendre ses produits dans l’hypermarché.
2004/2005 40 ENCG-Agadir
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- les coopérations commerciales locales s’agissent des montants versés par des fournisseurs
locaux.
- le budget d’ouverture est des montants versés par les fournisseurs pour participer au
financement de l’ouverture ou l’agrandissement du magasin.
- les remises fin d’année sont des remises accordées par les fournisseurs en fonction de chiffre
d’affaire réalisé durant l’année.
- les commissions téléphoniques sont des commissions accordées par les opérateurs de Télécom
en fonction de nombre d’abonnement téléphonique vendu à l’hypermarché.
- location espace signifie les locations de TG (tête de gondole).
- remise force de vente est une commission versée par le fournisseur pour participer au
financement des charges salariales des employés qui s’occupe de leurs produits (la plupart des
employés ont été des marchandisers de ces sociétés puis ils ont été embauchés par Marjane).
M
enu
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PA 60 50 unités
PA = 60 Dh
PA 50 100 unités
PA = 50 Dh
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CA HT = 30 x 70 = 2 100 DH
Marge hebdomadaire:
30 x ( PV HT - PA HT 1ere Livraison)
30 x ( 70 - 60 ) = 300 Dh
Stock Ventes
PA 60
PA 60
Vente de 30 unités à 70 dh
PA 50
2004/2005 43 ENCG-Agadir
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Vous trouverez ci-dessous un arrêt bimensuel des marges des tous les rayons du
département « produits frais », cet arrêt est communiqué au siège.
2004/2005 44 ENCG-Agadir
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Code rayon 81 82 83 84 85 86 87 88 89 91 92
FRUITS
PRODUITS
LIBELLE CHARCUTERIE STAND CREMERIE SURGELEE BOUCHERIE VOLAILLE BOULANGERIE PATISSERIE POISSONNERIE ET
VRACS
LEGUMES
STOCK INITIAL 194 678 138 955 464 607 247 241 29 746 567 38 123 64 956 6 016 17 705 177 357
TOTAL ACHATS 108 062 104 721 957 408 110 432 232 038 169 467 65 773 117 797 84 116 293 925 141 767
COMPTABILITE 50 425 17 187 26 856 29 588 19 608 30 227 8 781 33 465 27 034 70 533
INSTANCES 62 768 65 844 940 986 84 159 188 063 171 974 46 808 82 067 57 400 294 878 96 327
RETOURS -5 131 -854 -5 115 -26 600 -372 -589
BON CESSION 22 545 -5 319 -3 314 -5 633 -6 134 10 556 2 264 -318 -953 -4 505
RACHAT DE STOCK
PATACHOU
AVOIRS
STOCK FINAL 179 110 107 049 275 682 273 851 26 044 3 199 33 106 84 788 12 358 21 138 136 394
CONSOMMATION 118 630 136 627 1 146 333 88 822 205 740 186 834 68 791 97 964 77 774 290 491 282 730
CHIFFRE D'AFFAIRES 161 055 148 272 1 591 106 103 829 223 725 186 550 171 934 191 380 89 295 399 036 186 934
MARGES BRUTES 47 426 11 645 -55 227 20 006 17 985 19 716 53 144 63 416 11 522 108 545 4 203
TX MARGE /VTE 29,45% 17,85% 15,06% 19,27% 12,04% 10,57% 43,58% 39,30% 12,90% 27,20% 2,25%
DEMARQUE
2 695 1 447 4 723 841 1 555 2 055 5 763 1 838 502,97 12 400 1 012
COMPTABILISEE
% TAUX DE DEMARQUE 1,67% 0,98% 0,43% 0,71% 0,69% 1,10% 3,09% 1,14% 0,56% 3,11% 0,54%
TX DE MGE BRUTE 31,12% 8,83% -4,63% 19,98% 8,73% 11,67% 46,67% 40,43% 13,47% 30,31% 2,79%
CONTROLE DE
50 121 13 092 -50 504 20 747 19 540 21 772 56 907 65 254 12 025 120 945 5 215
GESTION
Marges rayons « produits frais «
2004/2005 45 ENCG-Agadir
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2- Suivi et reporting :
2.1- SUIVI ET CONTROLE :
Le contrôle de gestion peut être vu comme un processus, une boucle qui suppose
l'enrichissement et l'apprentissage progressifs. Il s'agit en fait d'un cycle constitué de quatre étapes
essentielles.
Planification
Budget
Mise en ouvre
2004/2005 46 ENCG-Agadir
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Donc le chiffre d’affaire et la marge doivent atteindre un tel seuil déjà fixé comme objectif
et les frais ne doivent pas dépasser un tel montant correspondant au chiffre d’affaire réalisé.
A titre d’exemple : les charges sociales ne doivent pas dépasser 5% du chiffre d’affaire
réalisé pour cela le suivi et le contrôle permettra de dégager les points à rectifier en analysant
l’architecture des frais et les dépenses d’une part et pour accompagner le budget de la société
d’une autre part.
2004/2005 47 ENCG-Agadir
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2.2 LE REPORTING :
Le reporting en particulier est tout a fait symptomatique de ce type de management par les
chiffres, puisqu'il s'agit de "reporter " combien de marge par exemple a été généré au niveau d'un
centre de responsabilité et de mettre en ouvre la consolidation interne par addition.
L'ensemble de ce que est "reporté" a un niveau est synthétiser ce que est "reporté" diminue
au fur à mesure que l'on remonte de niveau, la reporting consiste à estimer, en tout état de cause,
qu'il est possible de consolider le résultat des opérations d'un niveau donné au niveau suivant.
Le résultat de chaque niveau est constitué de la somme des résultats des niveaux précédents
plus le résultat propre à ce niveau.
Compte résultat
2004/2005 48 ENCG-Agadir
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Cpc économique :
2005 JANVIER
Montant %CA PROG / N-1
C.A. T.T.C
C.A. H.T
MARGE BRUTE
CONSOMMATION
DEMARQUE CONNUE
DEMARQUE INCONNUE
DEPRECIATION
DEMARQUE
PRESTATION ACIMA
COOP COMM. NATIONALES ET
REFERENCEMENT
COOPERATIONS COMMERCIALES LOCALES
R.F.A
COMMISSIONS TELEPHONIE
2004/2005 49 ENCG-Agadir
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LOCATION ESPACES
BUDGET OUVERTURE / AGRANDISSEMENT
REMISE FORCE DE VENTE
COOPERATIONS COMMERCIALES
SURMARQUE
FRAIS DE PERSONNEL
PRIME DE PROGRES
PRESTATION ONA INTERNATIONAL
PRESTATION ONA
PRESTATION AUCHAN
CONTRIBUTION
LOYERS MAGASINS
PAS DE PORTE
LOYERS BOUTIQUES
TOTAL PORODUITS IMMOBILIERS
IMPOTS & TAXES
* Patente
* Taxes d'édilité
* Vignettes + Autres
ACHATS CONSOMMES DE M.F.
* Eau
* Eléctricité
* Fournitures de bureau+AUTRES
* Fournitures d'exploitation
* Fourn. Informatiques d'exploit.
* Fournitures Informatiques
PRESTATION O.I.A.
AUTRES CHARGES EXTERNES
* Loyer
* Autres locations
* Location protection magasin
* Etiquettes magnetique
* Crédit bail
* Entretien
* maintenance Technique
* maintenance informatique
* Assistance informatique
* Honoraires
* Propreté & hygiène
* Gardiennage
* Assurances
* Carburant
* Transport personnel + F.Dep
* Transport sur achats & ventes
* Déplacement étranger
* Mission réception
* Affranchissement et Tél.
* Coût Telecom
* Cotisation et dons
2004/2005 50 ENCG-Agadir
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2004/2005 51 ENCG-Agadir
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A- Système d'information :
Le contrôle de gestion considère l'information et le système d'information comme des données et
des moyens modelables au gré des besoins, le système d'information constitue une préoccupation
spécifique, en particulier du fait de l'impact des nouvelles technologies de l'information et de la
communication.
Le contrôle de gestion envisage ses rapports avec le système d'information (le système
informatique) dans une logique de moyen : le système d'information offre les informations
nécessaires à la mise en ouvre du processus de contrôle et il effectue les traitements qui lui sont
demandés, la collecte et les traitements constituent le système d'information de gestion.
Les procédures et les raisonnements du contrôle de gestion sont bâtis sur des informations
physiques, économiques et comptables qui sont collecté et traités à tous les niveaux de la société
par le système d'information.
Objectif Réalisation
Décisions correctives
Ecart
Information Décision
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55 947 627 8,23 Californie 1 950 071,45 13,27 366,49 7,83 366,49 5 324 5,09 183 049 10,69 7 610 1,52 157 081 22,8
44 561 507 5,84 Hay Riad 1 576 429,17 25,38 395,79 18,65 395,79 3 985 5,7 166 351 12,04 7 097 6,37 129 084 23,27
44 199 082 13,21 Marrakech 1 525 011,86 16,43 308,83 6,05 308,83 4 940 9,8 165 867 12,42 7 605 5,51 98 483 10,65
35 960 618 7,42 Bouregreg 1 505 657,19 22,05 300,47 12,75 300,47 5 012 8,25 139 503 10,67 6 101 1,9 114 485 16,38
36 476 286 11,19 Agadir 1 237 073,63 11,56 225,62 -1,84 225,62 5 485 13,63 130 823 12,27 6 396 4,7 90 485 7,2
32 481 462 6,8 Ain Sebaa 1 172 609,69 16,77 259,03 11,85 259,03 4 530 4,45 97 495 9,47 5 467 4,49 108 242 18,49
31 831 723 9,34 Tanger 1 112 586,46 5,6 294,34 -0,88 294,34 3 781 6,54 92 514 9,45 5 231 -0,27 101 185 9,67
29 595 122 3,09 Fes 1 076 337,06 7,01 258,61 6,36 258,61 4 164 0,63 95 624 10,21 5 149 -1,36 86 950 11,57
22 232 870 N.D Meknes 1 001 449,90 N.D 214,67 N.D 214,67 4 666 N.D 103 117 11,86 4 903 N.D 82 453 N.D
21 348 697 16,07 Mohammedia 724 720,24 44,89 241,01 33,32 241,01 3 009 8,75 67 565 10,61 4 562 14,31 67 563 63,07
15 184 673 N.D Tetouan 504 082,86 N.D 201,55 N.D 201,55 2 502 N.D 45 965 10,35 3 397 N.D 54 526 N.D
369 819 666 20,96 13 386 029,51 31,3 282,54 4,13 282,54 47 398 26,12 1 287 874 11,01 5 774 19,48 1 090 536 35,07
Le Scam montre l’évolution par rapport à l’historique (n-1), un classement décroissant se fait au niveau de chiffre d’affaire réalisé par
chaque magasin. Comme ça une comparaison se fait par rapport aux autres magasins afin de dégager la situation globale et pour mesurer la
croissance du marché.
2004/2005 54 ENCG-Agadir
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Gestion démarque :
Une application liée au GOLD, son rôle consiste à l’intégration de la démarque dans les
stocks, les employés déchargent leurs portables qui contient la démarque puis c’est le chef de
département réception marchandises qui fait l’intégration après la vérification de la démarque et
sa sortie effective et sa vérification.
Etat de la démarque :
DEPARTE RAYON QUANTITE ACHAT HT VENTE TTC VENTE HT %MARGE
11 10 617 3 758,49 5 196,79 4 330,55 13,21
11 11 335 5 765,40 7 664,10 6 596,41 12,6
11 12 2 722,00 21 038,69 28 520,14 23 946,92 12,14
11 13 166 1 825,93 2 648,10 2 206,76 17,26
11 14 297 7 864,92 12 116,97 10 097,49 22,11
New spécif :
C’est application qui permet d’extraire un nombre très important des requêtes relatives au :
- les Réceptions marchandises
- Les Stocks
- Etat extrait en GOLD
- Les Ventes
- ….
L’utilisation de cette application est quotidienne soit par le contrôleur de gestion ou les
autres départements.
Gestion litige :
Application qui permettra de consulter les achats qui sont en litige avec les fournisseurs.
Cahier d’entrées :
Pour bien consulter les détails des achats, leur rapprochement au niveau
du siège, utilisée spécialement par le contrôleur de gestion afin de vérifier toutes les données
relatives aux achats.
2004/2005 55 ENCG-Agadir
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Le thème de la conception des tableaux de bord tend à occuper une place prédominante
assez représentative des attentes insatisfaites des entreprises en matière de pilotage.
Jusqu'à ces dernières décennies, la question de l’aide au pilotage était en effet moins
présente, lorsque le contexte était stable et la concurrence particulièrement faible, rechercher
l’augmentation continue de la productivité, ainsi que la diminution des coûts de revient, était
encore la meilleure des stratégies. Les tableaux de bord de cette époque limités à des mesures
exclusivement économique et productivistes, étaient tout à fait adaptés.
Aujourd’hui le contexte a fortement changé, pour garantir une réelle rentabilité des
capitaux investis, il faut élaborer des stratégies bien plus conséquentes, suivre uniquement les
mesures financières n’est pas suffisant, la boucle est trop lente et ne permet pas de réagir à temps.
Le tableau de bord est l’instrument sans qui tout démarche de progrès est impensable,
comment assurer un jugement adéquat à l’effort fourni sans un instrument de mesure, sans un
tableau de bord facilitant le pilotage et limitant le risque, dés lors qu’une entreprise recherche une
amélioration significative de la valeur délivrée, elle ne peut faire l’impasse du tableau de bord de
pilotage.
1.1CARACTERISTIQUES :
Interactivité :
Dans un système client-serveur, après avoir ouvert une session et s'être identifié,
l'utilisateur peut accéder aux ressources pour lesquelles il dispose des droits : lecture, modification
et suppression.
2004/2005 56 ENCG-Agadir
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Groupeware :
Dans la logique des entreprises encore porteuses du poids taylorien, nous associons trop
facilement les termes "mesure" et "indicateurs" avec "contrôle".
A l'origine de l'entreprise taylorienne, le mot d'ordre était «on ne peut pas être bon dans
tous les domaines, il faut donc être spécialiste».On trouvait ainsi les spécialistes de l'encadrement,
les spécialistes de l'exécution et les spécialistes de la mesure pour garantir le fonctionnement
global selon un mode prédéterminé.
Dans un contexte stable, le raisonnement n'est pas réellement critiquable. Lorsque nous
travaillions à flux poussé avec très peu de perturbations, nous pouvions axer la gestion sur la
planification et les procédures. Dans ce cas, la performance pouvait être estimée en termes
exclusivement productiviste et financier. L'objectif demeurant : l'augmentation de la production et
la diminution des coûts. Aujourd'hui, bien que le contexte ne soit plus le même, de nombreuses
entreprises ne modifient pas leurs habitudes pour autant et persistent toujours dans l'application du
schéma classique :
Il est aujourd’hui parfaitement avéré que ce système est totalement inadapté à la nouvelle
configuration économique caractérisée par le changement rapide et l'imprévisibilité! Il faut passer
d'une logique de planification a priori et de constat a posteriori à une logique dynamique et
réactive :
2004/2005 57 ENCG-Agadir
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Bref, il faut piloter avec l'entreprise « réactive », le tableau de bord n'est plus un outil de
contrôle mais un instrument d'aide au pilotage pour les acteurs/responsables.
Utiliser le tableau de bord et les indicateurs comme objets de motivation est un travers
assez courant dans les entreprises. Trop souvent, on présente aux utilisateurs, des indicateurs de
performance beaucoup trop généraux et fort loin de leurs préoccupations et de leurs moyens
d'action. Les tableaux de bord ainsi construits sont purement et simplement inutiles. Si l'utilisateur
ne dispose pas du levier de commande pour agir, l'indicateur ne sert à rien. A noter : les
incontournables indicateurs mesurant la "satisfaction client" entrent généralement dans cette
catégorie
2- Choix d’indicateur :
Il n'est vraiment pas nécessaire, de disposer d'indicateurs sans relation directe avec les
orientations locales et personnelles. L'indicateur doit être en relation étroite avec les directions
sélectionnées pour canaliser aux mieux les actions.
2004/2005 58 ENCG-Agadir
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Un indicateur ne laisse pas indifférent. Mais il peut aussi indiquer que tout est sous contrôle
et que le succès est au bout du chemin. Aucune action complémentaire ne sera prise, la décision
prise sera de ne rien changer.
La rapidité est essentielle au succès. Il n'est quelquefois pas possible d'attendre des résultats
complets et exhaustifs pour décider en connaissance de causes. Il faut alors prendre un minimum
de risques en se contentant d'un résultat partiel. Mais l'intuition nous informe que ce risque sera
mineur...
Le tableau de bord doit rester un réducteur de risques.
Pour que le tableau de bord remplisse bien ce rôle de réducteur de risques, il est
important que le décideur ou le groupe de décideurs ait foi dans les indicateurs présentés. Car c'est
surtout en exploitant son intuition que l'on prend les meilleurs décisions. Les indicateurs seront
choisis par les utilisateurs.
C’est dans le contexte des nouvelles caractéristiques attendues des outils de contrôle de
gestion que s’inscrivent les tableaux de bord, cet outil déjà ancien est actualisé et opère un « retour
en force », tant dans ses principes initiaux que dans sa mise en uvre.
Il faut d’abord souligner l’ambiguïté terminologique dont les tableaux de bord font
l’objet. On parle trop souvent de tableaux de bord à propos d’outils de suivi exclusivement
financiers, bâtis sans démarche structurés à partir d’outils de suivi jugés « essentiels » par les
utilisateurs du contrôle budgétaire ou le repoting, de tels outils ne constituent pas ce que appelons
« des tableaux de bord ». Ils sont tout au mieux une vision légèrement améliorer, allégée et plus
conviviale des outils de suivi classique de la performance. Comme la comptabilité générale, la
comptabilité analytique, le contrôle budgétaire et le reporting, ils ne rendent compte que d’une
performance financière, les tableaux de bord tels que nous les préconisons au contraire se
distinguent des autres outils de suivi du contrôle de gestion à trois niveaux :
- un arbitrage cout-précision-délai de l’information qui privilégie les délais d’obtention à un
coût raisonnable, en renonçant à l’exhaustivité et à la précision.
2004/2005 59 ENCG-Agadir
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Sur le plan pratique, les nouvelles technologies de l’information est les progiciels
intégré ont ouvert la voie à des systèmes « sur mesure », flexible, au sein d’un ERP (entreprise
resource planning). Qui ont permis de concevoir des tableaux de bord dont la remonté
d’information est rapide, fiable, et partagée. Toutefois, la lourdeur de leur paramétrage peut
remettre en cause l’évolutivité de ces systèmes, qui doivent donc être conçus, autant que
possible, en laissant une marge d’évolution important aux bases de données originelles et aux
extractions possibles.
2004/2005 60 ENCG-Agadir
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A Marjane les tableau de bord utilisés sont à la fois relatifs aux données financières et
les données relatives à la gestion de l’activité (économique, humaine …).
DONNEES FINANCIERES :
- chiffre d’affaires :
Cumul Ecart r/ objectif Ecart r/h
C.A H.T
REALISE C.A H.T % C.A H.T %
rayon obj
LIQUIDE 18 778,77 18 459,03 - 419,74 - 0,02 28,65 0,00
EPICERIE 9 329,73 10 033,67 703,94 0,08 1 369,17 0,16
BISCUITERIE 10 636,00 10 570,62 - 65,38 - 0,01 - 87,38 - 0,01
ENTRETIEN 6 755,00 7 090,34 335,34 0,05 809,30 0,13
BEAUTE - SANTE 4 387,45 4 670,57 283,12 0,06 647,79 0,16
- stocks :
janvier février mars avril
LIQUIDE -6 -3 -2 -4
EPICERIE -6 -12 2 1
BISCUITERIE -4 -4 11 10
ENTRETIEN -1 -1 -1 -5
BEAUTE SANTE -16 -23 -5 -11
PGC -6 -5 2 0
- statistiques client :
janvier février
art art
rayon caddy client article differ caddy client article differ
LIQUIDE -2,94 16,32 22,39 5,91 -13,74 7,35 9,97 3,69
EPICERIE -0,78 17,54 12,73 25,12 25,65 33,81 41,45 13,42
BISCUITERIE -3,89 18,25 13,14 -2,3 9,48 19,95 22,88 -6,74
ENTRETIEN -3,71 17,74 14,37 6,53 11,63 31,8 31,9 4,29
BEAUTE SANTE 1,11 23,38 22,37 1,15 8,06 28,37 30,56 0,72
PGC -2,47 15,63 17,16 5,56 2,08 13,63 21,54 1,6
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- Etat « f » :
Les articles en état - f - sont des articles qui sont en stock et qui peuvent être vendus
mais qui ne peuvent pas être commandées.
- rayon pâtisserie :
(ACIMA+MDIA) 04 / VTES
(ACIMA+MDIA) 05 / VTES
POID AIN SEBAA05 / VTES
POID AIN SEBAA /VENTES
ACIMA 05
ACIMA 04
MDIA 04
MDIA 05
MOIS
POIDS
POIDS
53 10
327 469,95 60% 387 303,38 74% 95 987,90 18% 82 800,80 16% 120 791,65 22% 40% 26%
JANVIER 749,95 %
54 12
250 766,50 60% 330 091,54 72% 48 371,40 12% 72 688,25 16% 121 282,93 29% 40% 28%
FÉVRIER 556,80 %
Pour analyser le chiffre d’affaire réalisé par le rayon « pâtisserie » un tableau de bord
est mise en uvre pour le CA et sa composition (ventes Marjane Ain Sebaa, livraison Marjane
Mohammedia, livraison super marché Acima)
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Données opérationnelles :
- caisse :
qualité de heures
mars-05 0 1 0+1 Clt/h Art/min
planif inactives
Lundi 2 0% 28% 28% 36 13 90% 14
Mardi 3 1% 14% 15% 36 10 83% 21
Mercredi 4 0% 13% 13% 39 13 85% 17
Jeudi 5 1% 45% 46% 37 11 77% 28
Vendredi 6 1% 67% 68% 41 11 81% 22
Samedi 7 0% 59% 59% 41 12 85% 26
Dimanche 8 1% 30% 31% 38 13 86% 24
semaine 19 1% 37% 37% 153
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2004/2005 64 ENCG-Agadir
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Certains diront que la seule chose qui compte vraiment pour une entreprise ce sont ses
résultats financiers, alors que d’autres soutiendront que tout cela est dépassé et que désormais le
plus important réside dans les indicateurs opérationnels.
En fait, ces deux assertions ne sont pas réalistes. Il faut juste réussir à équilibrer leur poids
respectif dans le pilotage de l’entreprise, et c’est justement ce qu’essaye de réaliser la Balanced
Scorecard. En effet, une entreprise ne peut pas se piloter uniquement avec des données qui
reflètent le passé, elle requiert dans le même temps des informations qui permettent d’avoir une
idée sur ce qui est entrepris pour son avenir.
Par ailleurs, il est important d’avoir à disposition des indicateurs statiques et dynamiques.
Ainsi la comparaison réalisée entre le cockpit d’un avion et la Balanced Scorecard est très
révélatrice.
Il faut enfin remarquer que ce parallèle souligne l’importance que peut avoir la mise en place
d’un tableau de bord sur la bonne marche de l’entreprise et sur sa capacité à l’aider à maintenir le
cap. Cette méthodologie permet d’extrapoler des objectifs et de fournir les moyens et la façon de
les atteindre.
Au cours de l’ère industrielle, de 1850 à 1975, les dirigeants pilotaient leurs activités à l’aide
d’indicateurs financiers (retour sur investissement, bénéfice par action, …). Ces chiffres avaient un
impact sur toutes leurs décisions qu’ils pouvaient prendre pour l’entreprise en terme
d’investissement et d’actifs physiques. Cette habitude, logique à cette époque, ne peut pas être
conservée aujourd’hui au risque de voir sa société péricliter. En effet de nos jours, les
problématiques ne sont plus les mêmes. Désormais nous sommes dans une ère informationnelle où
le plus important pour survivre est de pouvoir développer des relations avec ses clients, lancer de
nouveaux produits ou services, mobiliser les compétences et le dynamisme des salariés,…
En plus, les finances n’offrent qu’une vision à court terme, et leur bonne santé peut parfois
cacher un faible investissement qui se répercutera sur les années à venir.
A ce titre, l’exemple de Xerox est flagrant. En situation de quasi monopole, dans le domaine
des photocopieurs, cette société n’a été pilotée qu’à l’aide des bénéfices qu’elle pouvait générer, et
ce au détriment de ses clients, de ses employés et de son innovation. A l’arrivée de concurrents sur
son marché elle a bien failli fermer la porte !
2004/2005 65 ENCG-Agadir
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Dans cette ère informationnelle où les actifs intangibles prennent de plus en plus de place
dans la capacité des entreprises à générer de l’argent, il ne suffit plus de faire remonter les
indicateurs financiers pour pouvoir piloter l’entreprise. En effet, il faut aussi que les managers
aient à leur disposition des informations relatives à l’innovation, aux ressources humaines, ou
encore au fonctionnement des processus,….La bonne santé d’une entreprise ne se résume plus à
son chiffre d’affaire, ou à son retour sur investissement. Il est désormais important de voir ce
qu’elle entreprend pour son avenir pour pouvoir juger si oui ou non elle est en bonne santé.
Or ces actifs intangibles ne sont pas valorisables directement dans le bilan, au contraire des
finances qui ont toujours droit à des rapports financiers trimestriels et semestriels. Il faut donc
réussir à les valoriser ou tout du moins montrer leur implication dans la bonne réalisation de la
stratégie de l’entreprise.
Pour essayer d’équilibrer le tableau de bord, l’axe financier est contre-balancé avec trois
autres axes qui concernent les clients, les processus internes et les ressources humaines. Chacun de
ses axes regroupe des objectifs stratégiques qui doivent être corrélés afin de décrire la stratégie de
l’entreprise.
Prenons un exemple simpliste pour expliciter la Balanced Scorecard (BSC). La donnée de
base est : une entreprise qui veut gagner plus d’argent. Pour cela, elle peut par exemple décider de
vendre plus de produits. Ceci implique une meilleure publicité auprès de ses clients et une
amélioration de sa productivité. Enfin, pour réussir cette « prouesse » il faut qu’elle forme ses
employés à être plus productifs.
Dans ce petit exemple nous avons défini cinq objectifs stratégiques qui se répartissent
suivant les quatre axes de ma BSC. Chacun d’eux possède une relation de causes à effets avec au
moins un des autres objectifs stratégiques. La carte regroupant l’ensemble de ces relations est
appelée arbre de causes à effets.
Cet arbre représente la carte complète de la stratégie que l’entreprise veut mettre en uvre
ainsi que les moyens pour y parvenir.
Par ailleurs, une fois que ces axes ont été identifiés, il faut définir et mettre en place des
indicateurs qui permettent de suivre leurs évolutions (Chiffre d’affaire, nombre de jours de
formation, nombre de réclamation,….). Ensuite, pour chacun de ces indicateurs, il faut extrapoler
des cibles à atteindre en fonction des objectifs, nommer des responsables pour la collecte des
données et édicter des initiatives.
2004/2005 66 ENCG-Agadir
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On peut voir ce qui fonctionne ou non dans l’application de la stratégie et déceler l’endroit
où le rouage grippe. Bien entendu cela n’est possible que si la stratégie, les objectifs, l’arbre de
causes à effets, et les indicateurs sont bons et reflètent une réalité opérationnelle.
« Pour atteindre notre but, comment devons-nous apparaître auprès de nos clients ? »
2004/2005 67 ENCG-Agadir
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L’axe client informe les managers sur les segments de marché visés et sur la manière de les
conquérir. Par ailleurs il doit apporter des informations à posteriori mais aussi des données
concernant les attentes futures des clients.
Les indicateurs types sont : la satisfaction client, la qualité, la rentabilité par segments,
l'image de marque,….
2.3 L’AXE « PROCESSUS INTERNES » :
2004/2005 68 ENCG-Agadir
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Aussi cet axe montre ce qui doit être mis en place pour réussir les objectifs des trois axes
précédents en terme des ressources humaines, de systèmes, et de procédures.
Les indicateurs types sont : satisfaction des salariés, leur fidélité, leur productivité, le nombre
de jours de formation,….
On peut présenter ces axes par ce schéma
2004/2005 69 ENCG-Agadir
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3- Un système de management :
La Balanced Scorecard est bien plus qu'un simple tableau d'indicateurs liés. Il faut vraiment
le voir comme un réel système de management qui agit sur quatre facettes :
• « Translating the vision » : En général, le plus difficile n’est pas de définir une stratégie
mais de la mettre en place. C’est en cela que la BSC apporte son aide puisqu’elle permet de
clarifier la stratégie en objectifs opérationnels compréhensibles par tous. Ainsi un
consensus peut être atteint sur la mission de l’entreprise.
• « Communicating and linking » : La BSC est en fait un formidable outil de communication
et de motivation. Des objectifs sont définis pour chacun des collaborateurs et leur rôle dans
la réussite de l’entreprise peut être objectivé.
• « Business planning » : La définition de cibles oblige l’entreprise à n’avancer que dans une
seule direction. Ainsi l’allocation des ressources, les initiatives stratégiques doivent
s’inscrire dans cette marche en avant.
• « Feedback and learning » : Souvent le temps imparti à l’étude de la stratégie d’une
entreprise est limité. On définit les grandes lignes et on ne regarde qu’un an ou six mois
après où on en est. La BSC lutte contre cet état de fait, car elle force le management à
réaliser un retour régulier sur leur stratégie et de la remettre en cause sur certains points à la
vue des résultats obtenus.
2004/2005 70 ENCG-Agadir
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Lors de la première phase il faut commencer par bien définir le périmètre d’application de la
Balanced Scorecard. Pour cela, il est important de savoir à qui s’adresse ce tableau, quels sont les
clients concernés, les processus, les ressources humaines…. Une fois cette première condition
remplie, l’équipe dirigeante définit la stratégie qu’elle entend alors mettre en place pour ce
périmètre.
A partir de là, la seconde phase peut débuter. Elle fait intervenir, au cours d’interviews, les
managers des divisions englobées dans le périmètre d’étude, Ce n’est qu’après cela qu’ils peuvent
partager leurs idées concernant ce qu’il faut mettre en uvre pour réussir dans cette voie : les
objectifs stratégiques associés, les mesures, les cibles,…..
Cette mouture initiale est alors présentée aux personnes du middle management qui
connaissent bien le métier de l’entité et ses processus. Ils doivent alors proposer des améliorations,
trouver de nouveaux indicateurs, les lier entre eux et à la stratégie, et commencer à penser à
l’implémentation de la solution et aux contraintes induites.
Ce n’est qu’après cette étape que l’équipe dirigeante mettre un point final à la BSC. La
construction du tableau de bord prospectif se déroule donc de manière itérative.
2004/2005 71 ENCG-Agadir
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Mettre en place une Balanced Scorecard est une décision stratégique. Tous les dirigeants
doivent être convaincus de sa nécessité. Il faut réussir à créer un climat propice au changement et
mettre en place l’organisation qui pourra les supporter.
Ensuite intervient le facteur clé de succès le plus important qui est de bien impliquer tous les
acteurs de l’entreprise dans cette démarche. Il ne faut pas que la BSC reste au niveau du top
management, elle doit être présente à tous les niveaux de l’entreprise. Pour ce faire il faut réussir à
définir différentes déclinaisons de cette BSC où chacun des collaborateurs pourra trouver au moins
un indicateur auquel il contribue.
Puis lors de la mise en place de l’outil il faut que les processus s’adaptent aux nouvelles
directions prises.
Enfin il faut que la stratégie soit perçue comme un processus continu sur lequel on doit
toujours revenir et où rien n’est jamais acquis. Grâce à la BSC il faut tester des hypothèses,
s’adapter, apprendre de ses erreurs,…
La première erreur serait de réaliser une BSC trop abstraite et sans concertation, loin des
problèmes concrets de l’entreprise, empêchant ainsi les collaborateurs d’y adhérer. Par ailleurs il
n’est pas souhaitable que le nombre d’indicateurs soit trop important. En effet il faut que le tableau
de bord soit exploitable. Il serait dommage d’avoir à le synthétiser pour pouvoir en tirer des
enseignements !
Les objectifs stratégiques et les indicateurs doivent être corrélés entre eux sinon les résultats
escomptés ne pourront être atteints.
Enfin il ne faut pas attendre de la BSC qu’elle définisse la stratégie d’une entreprise, elle est
là pour aider à sa mise en action et à son pilotage.
2004/2005 72 ENCG-Agadir
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2004/2005 73 ENCG-Agadir
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A- vision et stratégie :
1. La vision de Marjane :
Marjane holding à comme vision stratégique de demeurer le leader de la grande distribution au
Maroc, ainsi que l’élargissement de la part de la grande distribution moderne.
2. La stratégie adoptée :
2.1 STRATEGIE :
Pour réaliser cette vision une stratégie est adoptée, elle s’articule sur les axes suivants :
- une gamme large de produits
- un meilleur service pour le client
2004/2005 74 ENCG-Agadir
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-Excellence Produit :
- Offrir des produits acceptables à prix imbattable.
-Excellence Opérationnelle
- procédures efficaces pour améliorer le service offert au client.
-Excellence de la Relation Clients
- meilleur service pour le client.
B- Les objectifs :
1- Objectifs stratégiques :
Les objectifs stratégiques de Marjane holding sont axés sur le volet commercial d’une part et sur le
volet organisationnel d’une autre part :
Commençant par le volet commercial, les axes sont autour de quatre départements :
-département Produits Frais :
• poursuite du développement de la part de marché,
• fidélisation,
• fraîcheur de gamme.
-département Equipement maison :
• affirmer la position de Marjane comme leader par des opérations régulières
( les opérations AID LKBIR, les offres d’été…)
- département Bazar :
• la relance de l’import et la restructuration des assortiments aussi la maîtrise des
engagements
- département Textile :
• fraîcheur permanente des stocks.
• le suivi des tendances du marché.
• Fidélisation (Soldes bi-annuel : Août, janvier)
- département Produits grande consommation :
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• positionnement prix,
• la lutte contre les ruptures de stock
• détention produit import.
- La baisse de stock se faisant sur les états F et sur les longueurs de stock inutile.
- Travailler sur les ruptures (mesure journalière en alimentaire) et sur les interdits de réserves
- amélioration et perfectionnement des procédures.
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Résultats financiers
Satisfaction clients
Performances de processus
Des employés qualifiés, créatifs et satisfaits garantissent les processus de gestion de la relation
client et permettant de bien réussir leur trvail et leur mission.
L’apprentissage et le développement des employés sont les bases des métiers de service et du
travail en équipe, la formation constitue un moyen pour les bien orienté vers les objectif de la société.
2004/2005 80 ENCG-Agadir
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Apres c’est l’identification des indicateurs les plus pertinents qui viennent contrôler la réussite d’un
objectif. Comme pour le choix des objectifs stratégiques où il faut en choisir un nombre limité, il y a un
seul indicateur par objectif et quelque fois deux au maximum .
Apres la définition des objectifs stratégique et la définition des relation cause à effets, la mise en
forme du Balanced Scorecard déclenche une appropriation immédiate.
•la vision est formulée.
•la lecture des objectifs est simple.
• les indicateurs sont clairs et compréhensible par tous
1. balanced Scorecard
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Balanced scorcard
Objectifs stratégiques Indicateurs
Elimination des produits état « F » Part des produits état F dans les stocks
Client Augmentation de la part des clients particuliers L’évolution du caddy moyen par rapport aux clients
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Direction magasin
Augmentation des clients Nombre de client
Augmentation de la part des clients L’évolution du caddy moyen par rapport aux Direction magasin
Client
particuliers clients
Département caisse
Fidélisation des clients Part de chiffre d’affaire des clients Al faiz
Evolution du chiffre d’affaire par rapport à Direction magasin
Augmentation de chiffre d’affaire
l’historique
Evolution de la marge réalise et ventes Chef de département
Finances Augmentation de la marge en valeur
Auchan
Maîtrise des charges Evolution des charges par rapport au chiffre Chefs de rayon et les chefs des
d’affaire réalisé département fonctionnels
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SECTION 2 : L’IMPLANTATION
A. Les tests :
Objectifs stratégiques Indicateurs Réalisé Budget
Amélioration de la productivité des employés Productivité par rayon 350 articles 220 articles
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B .le déploiement :
Une application informatique conçue par VBA a été mise en place pour implanter ce
tableau de bord prospectif. Elle doit permettre de récolter les informations nécessaires au calcul
de certains indicateurs, toutes les indicateurs financier et du coût (stocks , etat F , démarque ..)
qu’on peut l’extraire dans le système d’information. Les autres requièrent des données déjà
existantes dans différent support. Pour chacun d’eux un responsable a été attribué pour bien
implanté ce nouvel outil de pilotage.
Menu
RESULTAT CA ET MARGE DE LA SEMAINE Mai
Date
DU : 16/05/2005 AU : 22/05/2005 cumul 15/05/2005
LIQUIDE 100 907 807 -13,6% 5,0% 9 79 70 9,03% 8,75% 8,64% -0,28
CUMUL
Menu
mai DU 05/01/2005 AU 22/05/2005
22/05/2005
BEAUTE SANTE 260 842 323% 18,6% 10,2% 45 134 15,85% 15,95% 17,36%
PGC 1 458 8 029 550% 3,8% 9,8% 153 770 10,26% 9,59% 9,61%
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Ainsi pour faciliter l’analyse l’outil graphique est mis en uvre pour mesurer l’évolution de CA et la marge, les stocks les état « f ».
700 672
600
500
MONTANT EN KDH
400
300
227 227
195
200
104
100 76
46 56 46
36
24 15
-
PGC PF TEXTILE BAZAR EM HYPER
DEPARTEMENT
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Pour la démarque :
VENTE VENTE
RAY FAM ARTICLE LIBELLE QTE ACHAT HT TTC HT PART
3
92 17 21986628 DATTES TUNISIE 5KG 24 240 2 2 1,49%
BANANE LOCAL 1 9
91 10 2624594 CARTON AU KG..... 319 543 4 3 4,39%
DAURADE ROYALE LE
89 10 2621064 KG 11 775 16 13 0,36%
Aussi pour accompagner cette outil un rapport journalier permet de suivre les
données relatives aux client, caddy, …ce rapport est fait à l’aide de l’outil de programmation
VBA, les données sont extraites d’après le SCAM.
Vous trouver un exemple dans la partie annexe.
Pour les données opérationnelles on a gardé les mêmes tableaux de bord soit dans
les ressources humaines ou le département caisse.
Alors une analyse d’après le balanced Scorecard fait l’objet d’une réunion
hebdomadaire de regroupant la direction du magasin et les chef de département. Afin de bien
gérer l’activité et de maîtriser la situation globale.
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Conclusion
2004/2005 89 ENCG-Agadir
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Bibliographie :
Documentation interne :
- Rapport forecast 1 avril 2005
- Manuel des procédures Marjane holding
- Rapport d’activité 2004
Ouvrages :
« Le tableau de bord prospectif »,kaplan et norton, édition d’organisation 2003
« Appliquer le tableau de bord prospectif », kaplan et norton, edition d’organisation 2001
« Les nouveaux tableaux de bord » Alain fernandiz ,edition 2003
Webiographie :
- www.balancedsrorecard.org
- www.piloter.com
- www.tableaudebord.nodesway.com
2004/2005 90 ENCG-Agadir
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Annexes
2004/2005 91 ENCG-Agadir
Nom du document : RA
Répertoire : D:\rapports
Modèle : C:\Documents and Settings\kamal.NEC\Application
Data\Microsoft\Modèles\Normal.dot
Titre : LE CONTROLE DE GESTION DANS LA GRANDE
DISTRIBUTION :
Sujet :
Auteur : Boomscud
Mots clés :
Commentaires :
Date de création : 21/06/2003 19:57:00
N° de révision : 31
Dernier enregistr. le : 22/06/2005 09:26:00
Dernier enregistrement par : BELLA LAHSSEN
Temps total d'édition :341 Minutes
Dernière impression sur : 01/07/2005 19:42:00
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