Infocentre Et Système D'information Décisionnel
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Infocentre Et Système D'information Décisionnel
Il faut avoir lesprit lavenir et le pass dans les actes. Talleyrand Le pass est unique, contrairement aux mille sentiers de lavenir, mais ses interprtations sont varies et partielles. Auteur inconnu
Michel Bruley
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uvre des moyens spars spcifiques pour rpondre aux besoins danalyse et daide la dcision. Ainsi sont apparus les premiers Infocentres (1980). Les premiers infocentres se sont contents de grs une copie des donnes des applications de production dans des environnements spars ddis lanalyse. Le plus souvent ils nintgraient pas les donnes de plusieurs applications, et seules les applications les plus importantes voyaient leurs donnes rgulirement dupliques dans un infocentre. Le rythme dalimentation tait habituellement mensuel, lutilisation de ces systmes ntant pas aises, des quipes dassistance ont t alors souvent mise en place. Mais malgr leur rusticit ou leur cot, ces systmes ont beaucoup apports au management des activits, et les entreprises nont ds lors pas cess de chercher les multiplier. De nombreux moyens danalyse ont t dvelopps au fil du temps en utilisant toutes les avances technologiques qui ont vu le jour dans le monde de linformatique (base de donnes, ordinateur multiprocesseurs, PC, rseaux locaux, internet, logiciels dinterrogation, de fouille de donnes, etc.). Mais au-del de la technique, ce qui a guid le dveloppement des systmes danalyse, cest lenvie des utilisateurs de mieux comprendre ce que lentreprise a vcu, pour mieux grer le futur. Dans cet esprit ils nont eu de cesse que dobtenir une vue la plus globale et la plus exhaustive possible du pass pour mieux anticiper, prparer et conduire les actions venir.
Illustration 1 Concrtement cela a conduit les responsables fonder leurs systmes dcisionnels sur des donnes historiques dtailles, de faon obtenir une vision transverse de lentreprise travers toutes les fonctions ou dpartements, et de permettre dans les phases danalyse de revenir aux vnements oprationnels de base. Ils ont aussi cherch aller au-del des tableaux de bord et du reporting, et les plus en pointe ont dvelopp des applications analytiques permettant de rpondre aux cinq questions suivantes : Que sest-il pass ? , Pourquoi cela sest-il pass ? , Que va-t-il se passer ? , Que se passe-t-il en ce moment ? , Que voudrais-je quil se passe ? . Les analyses correspondant aux questions ci-dessus sont le plus souvent effectues avec des donnes relatives des vnements plus ou moins rcents. Notamment toutes les questions
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relevant de ltude et la dfinition dune stratgie peuvent tre traites avec des donnes historiques annuelles. Pour certains suivis les rythmes budgtaires sont adquats, mais pour des suivis plus oprationnels des rythmes quotidiens sont ncessaires. Enfin pour certaines oprations, de nombreuses entreprises se sont mises intgrer de plus en plus rapidement des donnes dans leur systme dcisionnel, afin quil puisse offrir une aide la dcision et des canevas dactions aux oprationnels. Cest le cas pour le support dactions de tlvente, de traque de fraude ou de personnalisation de site web, par exemple. Aujourdhui on ne fait plus dinfocentre, mais on met en place des infrastructure dcisionnelle disponible 24h sur 24, 7 jours sur 7, 52 semaines par an, grant des gisements de donnes historiques dtailles, avec des mises jour en quasi temps rel pour certaines donnes. Ces gisements alimentent une grande varit dapplications dcisionnelles de gestion (indicateurs, tableaux de bord), daide aux dcisions oprationnelles, de fouille de donnes ou de pilotage, de faon rendre les entreprises activement intelligentes.
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Un entrept de donnes peut tre exploit selon quatre angles. En premier lvaluation des performances permet dapprhender ce qui sest pass. En second lanalyse du pourquoi cela sest il pass, conduit tablir des connaissances qui sont lune des sources des avantages concurrentiels de lentreprise. En troisime lapplication de modles analytiques, qui synthtisent des connaissances, aide la prise de dcisions. Enfin le support au fonctionnement oprationnel grce des alertes et des mises en uvre automatiques de consignes, qui suppose une matrise suffisante des processus pour industrialiser de lintelligence , apporte lentreprise une capacit de raction temps rel qui est ncessaire au rythme acclr des affaires daujourdhui. Les donnes historiques doivent permettre doptimiser les processus de lentreprise et en particulier ceux des cinq fonctions stratgiques : conception, production, marketing-vente, finance et ressources humaines. Mais elles doivent aussi tre utilises en particulier pour apprhender deux domaines cls de la vie de lentreprise, celui des marchs & des produits et celui des techniques qui fondent la cration de valeur de lentreprise. Si au niveau de lanalyse des processus les donnes extraites des systmes oprationnels de type PGI sont suffisantes, mme si des donnes de benchmarking sont indniablement un plus, pour lanalyse des marchs, il faut dautres sources qui permettent denglober ce que font les clients en dehors de la relation avec lentreprise et en particulier ce quils font avec les concurrents. Les entrepts de donnes ont donc pour vocation daccueillir toutes les donnes historiques internes ainsi que des donnes externes lentreprise, ponctuellement dans le cas de benchmarking ou dtudes occasionnelles, ou rgulirement dans le cas de statistiques de la profession ou dtudes rgulires. Le rapprochement de donnes internes et externes est un exercice difficile, qui a peu de chance daboutir si lon ne dispose pas de donnes historiques dtailles. Quelque soit le domaine de gestion, lentrept de donnes est un des moyens qui permettent de piloter lentreprise et de ladapter son environnement. Si lentreprise arrte dvoluer, elle se condamne. Lentreprise doit rgulirement revoir son portefeuille dactivit et son rle dans la chane de valeur en partant du point de vue du client. Elle doit constamment chercher dvelopper, largir, spcialiser, adapter ses lignes de produits ses marchs et des marchs nouveaux. Elle doit en permanence revoir lorganisation de ses processus et de ses comptences (intgration amont/aval, outsourcing). Enfin elle doit matriser la mise en uvre et lintgration des nouveauts technologiques de toutes natures relatives son activit, et en particulier les nouvelles technologies de linformation et des communications. Malheureusement les entrepts de donnes aujourdhui disponibles dans les entreprises franaises nont la plupart du temps pas t conus comme des supports la stratgie et la dynamique de lentreprise, ni par les donnes retenues, ni par leur niveau de granularit, ni par leur frquence de mise jour, ni par leur organisation le plus souvent en gisements cloisonns par fonction. Ds lors les rflexions sont le plus frquemment fondes sur des approches trop synthtiques, partir de donnes trop agrges, analyses selon des schmas prdfinis et tout cela conduit de pauvres rsultats. Lanalyse doit prcder la synthse. Une solide base dinformations dtailles ne contraint en aucun cas lanalyste, au contraire elle lui permet de sexprimer librement et denrichir progressivement sa faon de poser son problme. Les ides cratrices naissent dune interpellation des faits et lanalyste a besoin de vrifier ses intuitions et extrapolations par des retours aux faits. Lors de la construction dun entrept de donnes on ne doit donc pas mettre en tte des proccupations des aspects techniques, ni chercher demble une optimisation de sous
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fonctionnalits spcifiques quelques individus. Il convient de prendre en considration lensemble de lorganisation concerne, son activit, sa stratgie et de btir une solution dentreprise robuste fonde sur un gisement dtaill, qui doit permettre daffronter les alas de la vie des affaires et viter dtre obsolte peu aprs son lancement. Obsolte car la stratgie volue, lorganisation change et les indicateurs se rvlent rapidement inadquats aprs quelques temps dusage.
Entrept de donnes dentreprise pour tirer toute la valeur de son capital informationnel !
La complexit et le rythme des affaires dans le monde daujourdhui exigent que nous ayons un accs simple, rapide et profond notre capital informationnel. Rgulirement nous devons faire face des questions inattendues, et les rponses ne peuvent tre labores quen combinant des donnes en provenance de plusieurs sources internes ou externes lentreprise pour comprendre la situation et dclencher des actions appropries. Face lavenir, nous pouvons adopter plusieurs attitudes : tre passif, ractif, practif (se prparer aux changements attendus) ou proactif (provoquer les changements souhaits). Dans ce contexte, laugmentation de lefficacit ne viendra pas de systmes dcisionnels plus rapides, la technologie est ncessaire mais pas suffisante. Le vrai saut dans lefficacit ne peut venir que de cerveaux plus cratifs exploitant au mieux un capital informationnel consistant. La technologie nest pas la principale source dinnovation, cest seulement la plus connue, cest surtout un fabuleux moyen de rationaliser les activits. Pour assurer un dveloppement durable du chiffre daffaires et de la productivit, il faut permettre aux collaborateurs des entreprises et en premier lieu leurs analystes et stratges, dutiliser au mieux leur savoir en donnant de bonnes donnes travailler leurs neurones. Cest par une bonne matrise de linformation quune entreprise peut tre plus prs de ses clients, fournisseurs, partenaires, collaborateurs et actionnaires. La cl de lexcellence nexiste pas, elle doit tre remodele en permanence au gr de lvolution de lenvironnement. Dans ce jeu les systmes dcisionnels sont essentiels pour clairer le pass, le prsent, pour simuler le futur et le pige est de se trouver face des zones dombre. De nombreuses entreprises ont des systmes hyper performants pour explorer la vitesse de lclair un petit jeu de donnes agrges, et sont atteintes dAlzeihmer ds quelles veulent retrouver certains dtails. Le hasard ne favorise que les esprits bien prpars et le march rcompense lagilit, alors les meilleures entreprises ont compris quil faut quelles grent leur pass et leur futur, car la lumire du pass le prsent sclaire et tout le monde sait que lavenir vient de loin. Pour parfaitement exploiter ses informations, une entreprise doit dabord commencer par bien les entreposer de faon correctement les capitaliser, pour que les diffrents utilisateurs puissent en tirer toute la valeur. Outre le fait que les utilisateurs doivent tre comptents, dun point vue mtier et analyse de donnes, il convient quils puissent orienter leur travail grce une claire vision de la stratgie de leur entreprise, avec le soutien de leur direction respective et en bnficiant dune culture dentreprise ouverte aux approches factuelles et cratives. Il ne faut pas sillusionner pour la plupart des entreprises il y a un long chemin parcourir, avant quelles puissent tirer de rels avantages de leur capital informationnel.
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Continuellement gnrer les mmes rapports ne permettra jamais de faire des analyses gnratrices dinnovations. Il faut dvelopper des approches, des rflexions nouvelles pour sortir des cadres convenus et se donner des chances de trouver des alternatives cratives. Il convient de poser des questions nouvelles, inusuelles, pntrantes dont les rponses ne sont pas connues davance et peuvent tre inattendues. Dans cet optique peu importe que les utilisateurs soient particulirement pertinents sils butent sur des donnes inadquates, c'est-dire fragmentes, disperses ou agrges avec de grande difficult, voire limpossibilit de se constituer une base danalyse valable. Lexprience montre que 80 pour cent du retour sur investissement des projets dentrept de donnes provient de requtes qui portent sur des donnes dtailles, dans une approche itrative o de questions en rponses qui suggrent de nouvelles questions des opportunits sont mises jour. Les entreprises leaders obtiennent leur position sur le march parce quelles se sont construites autour de systmes dinformations oprationnels et dcisionnels plus que solides, qui leur facilitent llaboration de leur stratgie, une vision claire de leurs activits et qui permet leurs collaborateurs forms et motivs daller au bout de leurs rflexions.
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rponse courts, de prise en charge dun plus grand nombre dutilisateurs et de traitement de critres de recherche varis et plus nombreux. Tandis que les systmes statistiques conventionnels rpondent la question Que sest-il pass ? , un entrept de donnes est galement conu pour rpondre la question analytique Pourquoi est-ce que cela sest-il pass ? et la question pronostique Que va-t-il se passer ? . Dans un contexte oprationnel, il rpond galement dans le cas dun entrept de donnes actif la question Que se passe-t-il en ce moment ? , voire Que devrait-il se passer ? . Lobjectif est de fournir aux entreprises une vision jour et complte de leur activit et de permettre la mise en uvre dapplications, telles que la gestion de la chane de la demande, la gestion de la relation client, loptimisation de la chane dapprovisionnement, la gestion de la performance financire, etc.
Illustration 2 Outre la vitesse, les facteurs cls dans la prise en charge des processus daide la dcision par lentrept de donnes sont la pertinence et la prcision. Pour cela il est appropri de faire grer par lentrept de donnes un gisement intgr de donnes dtailles, provenant de lensemble des dpartements de lentreprise. Ainsi les analyses ne sont pas bases sur un petit chantillon de donnes qui pourrait induire une valuation errone du pass et du futur. Pour de nombreux secteurs, tels que la distribution, les tlcommunications, la banque, lassurance, etc. des modles de donnes standards pour entrept de donnes dentreprise ont t labors. Ces modles comprennent de 8 12 domaines thmatiques de base. Ces modles sont crs conformment aux standards, par exemple ceux qui sappliquent au secteur de lassurance (ACORD AL3, ANSI, X12). Ces modles de donnes sont disponibles en format lectronique. La dure ncessaire la mise en uvre dun entrept de donnes dentreprise est considrablement rduite grce la disponibilit de tels modles.
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forces ariennes soient toujours au top de leur puissance. AFMC est spcifiquement responsable de l'entretien des forces ariennes des tats-Unis et de la gestion des pices dtaches de tous les avions. La tche nest pas triviale si lon tient compte que l'Arme de l'Air a plus de 6000 avions, que chaque avion a des milliers de pices, et quil faut assurer une haute disponibilit de la flotte. L'Arme de l'Air dploie ses avions sur 184 bases ariennes principales rparties aux tatsUnis et dans de nombreux pays. Son inventaire inclut plus de 42 types et des centaines de variantes d'avion, du B-52 bien connu (un bombardier qui est dans la flotte depuis plusieurs dcennies) en passant par Air Force One (lavion du prsident des Etats-Unis), et beaucoup dautres avions de combat, davion spciaux pour des missions, telles que l'observation, le ravitaillement, la recherche et la scurit, aussi bien que le matriel de soutien au sol, les simulateurs, les radars et toutes sortes dautres matriels lectroniques. Non seulement chaque avion est identifi par un numro unique, mais chaque pice individuelle de chaque avion a galement un numro didentification unique. Chaque acte simple d'entretien sur chaque partie est consign. AFMC suit chaque avion, chaque moteur et chaque composant pour connatre sa viabilit, son historique d'entretien et sa localisation. Situation antrieure. Comme n'importe quelle grande organisation, l'Arme de l'Air des tats-Unis veut fonctionner aussi efficacement que possible et obtenir le plus grand usage pour ses investissements en avions, pices et divers approvisionnements. Un dfi particulier pour l'AFMC est de recueillir l'information courante sur non seulement les avions, mais galement des millions de pices, dont beaucoup ncessitent des prises en charge trs spcifiques, ou qui doivent tre disponibles de part le monde, ou tre rapatries dans certaines localisations pour rparation. Puisque les pices sont chres, une situation multi-sites des stocks doit tre tenue, et les besoins d'entretien doivent tre dynamiquement valus, de faon viter de manquer de pices et de clouer des avions au sol. Il est aussi important didentifier des tendances dans la faon dont les pices d'avion susent (par exemple, les pices de train d'atterrissage susent-elles plus rapidement sur les avions utiliss dans des rgions humides ou des rgions arides ?), car une bonne comprhension des besoins dentretien est une condition ncessaire pour mettre en place les processus les plus efficaces, les plus conomiques, pour acheter, maintenir et remplacer des pices d'avion. En outre, l'Arme de l'Air veut non seulement savoir avec prcision quand des pices devraient tre maintenues ou remplaces, mais si les pices d'un fournisseur particulier susent plus que celles d'un autre. Dans un premier temps l'Arme de l'Air a tch de relever ce dfi en crant diverses bases de donnes spcialises dans toute l'organisation pour par exemple grer les historiques dentretien des avions, les pices dtaches, et ltat actuel de disponibilit. Les escadrons maintenaient des donnes sur leurs avions, et les transactions d'approvisionnement et d'entretien taient gres dans des systmes spars. Dautre part la combinaison des donnes des escadrons pour obtenir une vision densemble de la flotte se faisait dans une application spare, et ce systme vocation oprationnelle n'tait ni accessible, ni rellement adapt pour des analyses ad hoc. Dans le domaine des approvisionnements, ceux au niveau des escadrons taient spars de ceux des dpts centraux, et il ny avait pas de moyen permettant une vue globale des stocks. Globalement il existait de multiples bases de donnes pour grer diffrents niveaux les avions, les moteurs, et les composants. Toutes ces sources spares taient relies par des centaines dinterfaces pour fournir, dans un rfrentiel commun, une vision densemble ncessaire diverses applications, mais cette
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architecture tait complique, difficile maintenir et surtout pour certaines donnes engendrait des dlais de mise disposition. Nouvelle situation. AFMC a ralis que la consolidation de ses informations dans un entrept de donnes centralis permettrait une plus grande efficacit, une amlioration de la gestion des donnes, des gains de temps, des rductions des cots considrables, grce la rduction du nombre dinterfaces, llimination des redondances et la mise disposition dune source unique dinformation sur la situation des avions et des pices de l'Arme de l'Air. La centralisation a amen une meilleure uniformit de l'application de rgles internes, de principes conomiques, elle a en outre permis des utilisateurs et des applications daccder plus facilement des informations plus fraches et plus compltes. En mettant toutes les donnes dans un entrept central, elles deviennent immdiatement disponibles pour tre exploites dans des tableaux de bord, des analyses ad hoc, des systmes de prvisions, dalertes, pour des dcisions stratgiques et oprationnelles spcifiques par mtier (achats, logistique, maintenance, rvision, rparation, etc. ). Rsultats Sont donc disponibles des quantits substantielles de donnes d'entretien, d'achat, d'approvisionnement et de contrat, qui sont ncessaires pour grer la disponibilit de la flotte, et qui prcdemment ntaient accessibles un niveau dtaill qu travers 36 bases de donnes spares, alors quaujourdhui elles sont intgres dans un systme unique, mis jour en quasi temps rel pour certaines donnes (plus de 15% des mises jour sont en quasi temps rel pour un total de 1000 millions de nouvelles lignes par mois) et fondes sur des rgles communes lensemble du domaine d'appui tactique (Combat Support Domain). L'intgration des donnes permet dobtenir, par exemple : l'accs en temps rel tous les stocks disponibles dune pice particulire (pour valuer en une seule requte la possibilit de maintenir oprationnel un avion), la capacit de centraliser les achats de produits (tre mme de prendre des dcisions dachat avec la pleine connaissance des besoins), la possibilit de matriser dun point de vue central les oprations logistiques notamment les oprations de rapatriements et de mesurer les performances globales (lintgration des donnes des pices en rapatriement a permis didentifier pour 52 Millions de dollars de pices qui ntaient pas visibles par manque de consolidation). La base centrale est accessible par plus de 3000 utilisateurs principaux et prs de 100 000 utilisateurs secondaires, au moyen de divers outils qui offrent une large gamme de services danalyse, allant dun basique scorecard (permettant le suivi dindicateurs stratgiques de performance mais sans possibilit danalyse dtaille) ; en passant par des tableaux de bord pour diffrents responsables (permettant l'examen en ligne de l'excution au jour le jour des performances des services, avec quelques possibilits dapprofondissement), des reportings facilitant des pilotages oprationnels (par exemple l'analyse des commandes en attente), des analyse ad hoc multi dimensionnelles en ligne (permettant des analyses dtailles jusquau niveau le plus fin, pour identifier des tendances, mettre au point des modles, faire des prvisions). Il a t reconnu que toutes ces possibilits danalyse ont amlior la capacit de l'U.S. Air Force faire face plus rapidement des situations critiques. Le nouveau systme central a en outre permis de moderniser et damliorer environ 16
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applications analytiques et de planification diffrentes. La plateforme de service de donnes fournit une base en quasi temps rel pour la gestion de dpartements et de systmes dinformation critiques. Il offre des vues transverses pour permettre de piloter la disponibilit des forces, des matriels, des installations ; des vues sur les donnes intgres par domaines pour les approvisionnements, la maintenance, les contrats, la finance et enfin des vues de donnes de base en silos pour dinnombrables services. L'U.S. Air Force a chiffr que la rduction des cots dexploitation li la centralisation de son systme dinformation dcisionnel, reprsenterait un ROI de 144% sur 6 ans.
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composants multiples. Lamlioration de la qualit des donnes vient du rfrentiel unique et de la simplification de la gestion des flux, qui augmentent les performances, et permettent dalimenter lentrept de donnes dentreprise dans des dlais plus courts. Lamlioration des capacits fonctionnelles est induite par lapproche intgre et transversale qui permet aux utilisateurs daccder plus facilement linformation centralise, daugmenter la sophistication de leurs tudes (marketing, logistiques, financires, ), et de mettre en uvre plus rapidement des applications analytiques (CRM, rentabilit, ABC/ABM), qui ncessitent des donnes auparavant stockes dans divers systmes.
Illustration 3 En conclusion, il faut donc consolider et intgrer les systmes dcisionnels spcialiss indpendants (ou Data Marts indpendants), qui se limitent chacun un sujet (mtier) donn, par exemple le marketing, et sont mis la disposition exclusive des utilisateurs dun dpartement ou dun groupe de travail. Il faut crer un entrept de donnes dentreprise pour stocker et intgrer de manire centraliser toutes les donnes de lentreprise, et les mettre disposition de tous les utilisateurs dcisionnels directement ou indirectement (vue, data mart intgr, data mart dpendant aliment par lentrept de donnes central).
Impasse du data mart indpendant, des gains court terme, des cots long terme.
Si vous tes en contact avec le monde du dcisionnel, vous avez probablement souvent entendu le terme : data mart. De nombreux fournisseurs cherchent imposer de manire agressive leurs solutions de data mart comme alternative des solutions dentrept de donnes. Dun point de vue gnral, un data mart contient des informations propres des applications ou fonctions particulires, destines des groupes d'utilisateurs finaux ayant besoin daccder, pour des tches rptitives, certains sous-ensembles de donnes historiques de lentreprise.
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Dans un entrept de donnes correctement conu, le data mart est aliment et actualis par une base de donnes centralise l'chelle de l'entreprise, contenant des donnes prcises et jour. Ceci est idal, mais dans la ralit actuelle des entreprises, la stratgie des data marts revt une forme tout fait diffrente. Les data marts sont en effet dvelopps l'extrieur et indpendamment de toute architecture dentrept de donnes. Les gains de mise en uvre raliss court terme lors de la constitution de data marts "indpendants" se traduisent rapidement par des difficults qui perdurent dans le long terme. Les data marts ne posent aucun problme majeur inhrent. En termes de performances, ils prsentent mme un intrt non ngligeable pour des interrogations rptitives et bien connues. Les problmes ne surviennent en ralit que lorsqu'ils constituent l'unique moyen d'accs aux donnes pour l'utilisateur final. Dans ce type d'approche, tout l'environnement daide aux dcisions est faonn et accommod partir d'un ensemble de questions connues et de rponses prvisibles, sans tenir compte de l'volution des interrogations de l'entreprise. Les data marts indpendants n'en demeurent pas moins intressant. Leur mise en uvre tant plus limite que celle d'un entrept de donnes, ils semblent en effet plus efficaces et faciles grer, et du moins en thorie, ils peuvent tre oprationnels plus rapidement et moindres cots qu'un entrept de donnes "complet". En termes de gestion, aspect qui constitue l'un des principaux arguments de vente des data marts, la rponse n'est pas aussi simple que l'on pourrait penser. L'argument est en effet le suivant : un data mart est un ensemble rduit et concis d'informations runies en un seul et mme endroit et donc plus facile alimenter et actualiser. Cet argument qui se justifie dans le cas d'un data mart unique s'miette rapidement ds que les data marts se multiplient. La gestion de plusieurs data marts indpendants non aliments par un entrept de donnes centralis s'assortit de cots. Les charges de mise en uvre de tches de synchronisation complexes et de dveloppement de fonctions d'interrogation non limites un data mart spcifique l'emportent rapidement sur les conomies ralises lors de la mise en uvre initiale. L'objectif d'un vrai entrept de donnes est de permettre l'utilisateur final de poser n'importe quelle question sur n'importe quelle donne de l'entreprise pour prendre des dcisions. Ceci suppose de pouvoir faire des interrogations spcifiques et daccder des donnes dtailles. Or la mise en place de data marts indpendants implique gnralement un large indexage des donnes afin dassurer les performances sur les questions prvues. L'administrateur de base de donnes doit pour cela fixer le cadre des questions que les utilisateurs pourront poser. Avec la plupart des modles de data marts indpendants, les informaticiens sont mme de traiter les demandes de rapports prvus, avec une latitude limite pour de nouvelles questions conues autour des interrogations initiales. En posant des questions de plus en plus pointues ce nouvel environnement, les utilisateurs dcouvrent d'autres chemins d'analyse et formulent alors de nouvelles interrogations. Dans ce modle de data marts indpendants, incapable de rpondre aux nouveaux besoins des utilisateurs, les informaticiens crent alors de nouveaux data marts indpendants, galement gnrateurs de nouveaux problmes techniques et de gestion. Et c'est ainsi que lensemble se complexifie, devient trs onreux et rapidement frustrant quand les data marts qui se comptant par dizaine, ne permettent toujours pas de poser nimporte quelle question sur nimporte quelle donne de lentreprise.
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Au final, les entreprises mal quipes narrivent pas bien apprhender leur activit et se retrouvent dans la situation des aveugles qui essaient de dcrire un lphant. Lun dentre eux touche la patte et affirme que lanimal est exactement comme un arbre. Un autre touche la queue et dit quil est semblable une corde. Un autre enfin se cogne contre le flanc de llphant et insiste en disant que cest en fait comme un mur. Aucun deux ne peut prendre du recul pour obtenir une vue densemble de la situation et ils finissent par se disputer au lieu de rassembler leurs impressions . Alors les entreprises qui ont exclusivement mis en place des data marts ne doivent pas se plaindre du peu dapports quelles obtiennent des NTIC, ni stonner de leur place sur le march.
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redondants) ; la difficult dvolution vers les nouveaux besoins dcisionnels, tels que lentrept de donnes actif (alimentation en temps rel, intgration dans les applications oprationnelles). Seule une approche de consolidation des architectures dentrepts de donnes distribus peut apporter des solutions pragmatiques ces diffrents problmes. Elle consiste rassembler et intgrer lensemble des data marts indpendants dans un entrept de donnes dentreprise centralis. A noter que cette volution peut tre plus ou moins progressive, via un lotissement projet sappuyant sur les priorits fonctionnelles et techniques. Cette consolidation des data marts indpendants dans un entrept de donnes dentreprise centralis est ncessaire, pour rpondre au besoin du pilotage dune entreprise dans un environnement conomique instable et soumis de fortes contraintes concurrentielles, qui imposent de disposer dune vision transversale (multi domaines fonctionnels) de linformation dcisionnelle. Il convient galement de manire critique de disposer des donnes historiques dans des dlais de plus en plus rduits, avec une ractivit et une souplesse de plus en plus grandes, et avec une qualit de contenu irrprochable.
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Au final les utilisateurs accdent plus facilement linformation centralise dans un seul endroit. Les applications analytiques (CRM, rentabilit, ) ncessitant des donnes auparavant stockes dans diffrents data marts, peuvent tre mises en uvre plus rapidement avec des budgets rduits. Enfin, la prsence de donnes multi domaines permet daugmenter la sophistication des tudes (marketing, logistiques, financires). La consolidation dentrepts de donnes distribus a t mise en uvre par plusieurs dizaines dentreprise dans les principaux secteurs dactivit, par exemple chez : Dell, Cingular Wireless, 3M, MatchLogic, British Airways, Verizon Wireless (Airtouch), Sears, Delta Airlines, Union Pacific Railroad, Bank of America, PCARD, SBC, Royal Bank of Canada, Capital One, Anthem Blue Cross/Blue Shield, Coca-Cola, Batelco, Lucent, Albertsons, Goodyear, J-Phone, Verizon Wireline, Echostar, Albertson,. Certaines de ces entreprises ont accept de communiquer sur les rsultats de leur projet de consolidation, par exemple Lucent Technologies a dj consolid 22 data marts indpendants, ce qui a permis de diminuer ses cots de plusieurs millions de dollars, noter quil reste 56 data marts supplmentaires migrer. Bank of America annonce aussi plusieurs millions de dollars dconomie ainsi quune augmentation de la richesse fonctionnelle des donnes, de la diminution de leurs dlais de livraison et de laugmentation de leur qualit, facilitant le dveloppements de nouveaux produits, la diminution du churn, lamlioration de la pertinence des scores de risque, lamlioration de la ractivit des utilisateurs dans le cas dvolutions des environnements mtier. La compagnie Delta Airlines a consolid 27 data marts indpendants utiliss par 1300 utilisateurs, elle sest ainsi donne la possibilit danalyser quotidiennement la profitabilit des vols, et a maintenant une infrastructure permettant dintgrer le dcisionnel dans les applications oprationnelles pour des dcisions immdiates dans le cadre des interactions avec le client.
Exemple de consolidation de data marts dans un entrept de donnes actif dans le secteur public
Dans les grandes entreprises, lanalyse des moyens de production, des stocks, des achats et de la maintenance sont des domaines de dveloppement des entrepts de donnes actifs. Ce genre dapproche devient aussi trs important pour certains organismes publics, comme par exemple pour lAronavale des Etats-Unis. LUS Naval Air Systems Command (NAVAIR), a pour tche de maintenir oprationnel les 4052 aronefs de la flotte des Etats-Unis, avec notamment leur armement, leur support et leur environnement lectronique. Navair sappuie sur un systme daide la dcision commun ses 325 escadrons, leur hirarchie, 75 sites de maintenance, ses trois dpts centraux et ses multiples fournisseurs. Avant den arriver ce systme unique, Navair utilisait 40 bases de donnes, dont certaines avaient plus de 200 G0, pour grer annuellement 36 millions de transactions de maintenance prventives ou correctives, 11 millions denregistrements de vols dtaills, les configurations des aronefs et de leurs volutions, lensemble des mouvements de stocks, etc. Les analyses portaient par exemple sur la disponibilit de la flotte, la fiabilit, les cots de maintenance, la localisation des pices, lexcution de contrats fournisseurs. Mais du fait de la multiplicit des sources, des rgles de chargement ou de transformation des donnes des bases oprationnelles vers les bases dcisionnelles et des multiples outils de restitution, les analyses navaient pas toujours la fracheur ni la qualit souhaites compte de tenu des enjeux.
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Le projet a consist mettre en place un entrept de donnes actif, remplaant toutes les bases de donnes dcisionnelles antrieures, en les intgrant dans un modle de donnes unique permettant de fixer une vision commune de qualit, qui fait autorit pour lensemble des acteurs concerns. Laccs ce systme se fait principalement par des solutions web intranet ou internet, facile utiliser qui ncessitent peu de maintenance et qui supportent lextension du nombre dutilisateurs de rapports, danalyses ad hoc et de data mining. Les donnes sont maintenant charges dans lentrept en quasi temps rel, le systme permet de naviguer des informations de synthse jusquaux faits de base, et autorise des requtes complexes. Le nouveau systme est employ par un plus grand nombre dutilisateurs, il permet de faire plus et de meilleures analyses. Dsormais il ny a plus lieu de rserver beaucoup de temps collecter ou corriger les donnes ou expliquer les informations contradictoires, les utilisateurs peuvent se consacrer lanalyse. Tout cela conduit une rsolution plus rapide des problmes travers les dpartements. Concrtement le systme permet par exemple des responsables de diffrents niveau de prendre en temps rel des dcisions relatives des missions critiques, comme planifier rapidement des oprations de combat. Il fournit aux responsables de la maintenance les donnes et les mtriques pour grer les budgets et optimiser les oprations dentretien ou de renouvellement. Tout ceci conduit viter aux avions des centaines d'heures de temps d'arrt inutile, dconomiser du temps de mcanicien, dutiliser pleinement le cycle de vie des composants, sans parler de loptimisation des stocks et de la logistique. Pour russir un tel projet qui stale sur plusieurs annes, il convient de dfinir une cible et une trajectoire. Il ne faut pas chercher aborder tous les problmes dans la premire phase et il faut sattendre ce que la demande volue en cours de route. Parmi les points cls, il faut disposer dune quipe qui intgre des reprsentants des diffrentes parties prenantes ; ne pas sous estimer les problmes lis la mauvaise qualit des donnes ; consacrer du temps aux modles de donnes ; viter leffet tunnel et apporter rapidement de premiers rsultats ; investir dans la formation des utilisateurs et ne pas se reposer sur le ct intuitif des outils. Pour Navair le premier systme mis en production intgrait des donnes de maintenance, de rparation, de mise niveau des fuselages et de llectronique embarque, il collectait des donnes de six sources et mettait disposition des utilisateurs deux cubes Olap, 6 rapports et 9 univers pour des requtes ad hoc. Dans une seconde phase des informations sur la maintenance des moteurs ont t ajoutes. Aujourdhui le systme couvre lensemble des besoins des sous domaines suivants : configuration des avions, gestion des vols, inspection, maintenance et rparation, volution et modification, reconstruction, logistique, achats et contractualisation, gestion des stocks de pices dtaches.
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lentreprise), ds lors il est pertinent de vouloir matriser ces multiples sources de donnes, de relier un niveau dtaill les donnes cls de lactivit, et de ne pas se contenter de rapprocher des donnes agrges dans des tableaux de bord. Lapport essentiel dun entrept de donnes dentreprise est de mettre disposition des utilisateurs des donnes historiques qui permettent une vue complte, dtaille et transverse des activits. Cette compltude est obtenue par lintgration de toutes les donnes relatives aux activits, donc concrtement par une standardisation et une organisation des donnes de tous les systmes oprationnels correspondants dans un gisement unique, comme par exemple et de faon non limitative celles relatives aux applications suivantes : Customer Relation Management, Demand Planning and Forecasting, Supplier Relation Management, Advanced Planning & Scheduling, Enterprise Resources Planning, Transportation Management System, Warehouse Management System, Distributed Controlled System, Manufacturing Execution System.
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de la qualit, des rsultats de tests, ..), la logistique, la gestion de la garantie (financire, maintenance, conception, ), etc. De plus les entreprises ne peuvent se contenter de navoir accs quaux informations relatives aux dernires oprations, il leur faut pouvoir les relativiser par rapport dautres expriences et donc pouvoir accder un historique, cest lobjet dun entrept de donnes dentreprise. Un EDW permet de capitaliser toutes les donnes de lentreprise quelques soient leur origine et si on lalimente avec des donnes trs fraches en quasi temps rel, on peut lui permettre de supporter les dcisions stratgiques et tactiques en apportant la vue unique, cohrente et homogne ncessaire pour que lentreprise puisse agir avec pertinence Alors les offreurs de PGI qui prtendent offrir une solution qui se suffise elle-mme la fois pour les aspects oprationnels et dcisionnels, et notamment prtendent couvrir avec des tableaux de bord standard tous les besoins dcisionnels des entreprises, se trompent lourdement. Comme ils sentent que le tout en un est peu crdible ils font la promotion de la notion de suite, mais ce nouveau vocabulaire ne change rien sur le fond du problme. Lentreprise ne peut viter davoir recours plusieurs solutions pour couvrir ses besoins oprationnels et dcisionnels. Dans le monde du dcisionnel il est pertinent dessayer dtre le plus intgr possible au niveau du gisement de donnes historiques dtaills, mais il ne faut pas tre dogmatique au niveau des applications analytiques et il convient de slectionner pour chaque catgorie dutilisateur la solution la plus adapte possible pour couvrir tous les besoins daide la dcision (oprationnels et stratgiques) des diffrents acteurs de lentreprise (utilisateur de base dune fonction, super utilisateur, analyste mtier, spcialiste de lanalyse de donnes, ).
Chacun son rle : progiciel pour administrer et entrept de donnes actif pour conduire les affaires
Ce qui caractrise les entreprises leaders de diffrentes industries cest leur capacit utiliser la puissance de leurs informations pour conduire efficacement leurs affaires, elles utilisent pour cela un entrept de donnes actif qui leur permet de mettre les informations oprationnelles et historiques au service du management de leurs activits. Mais force est de constater que toutes les entreprises ne sont pas ce niveau et quen dpit d'investir des millions dans lIT beaucoup ne savent pas faire circuler de faon satisfaisante des informations entre leurs clients, leurs fournisseurs et leurs collaborateurs. Les directeurs et les cadres recourent trs frquemment leurs propres documents et systmes personnels pour prendre des dcisions. Les oprationnels notamment ceux aux contacts des clients ou partenaires n'ont pas toutes les donnes oprationnelles et historiques ncessaires pour grer de faon approprie les activits dont ils ont la charge. La plupart des organismes ne peuvent pas fournir leurs collaborateurs les bonnes informations au bon moment, en consquence ils sont au mieux ractifs et trs rarement proactifs. Au final, ils ne contrlent efficacement ni leur prsent ni leur futur. Pour matriser leur destin et tre plus concurrentielles les entreprises doivent grer leurs donnes comme lun de leurs plus prcieux actifs. Il leur faut investir pour bien les grer, bien les analyser et en tirer toutes les possibilits pour tre plus cratives et plus efficaces. Grce un entrept de donnes actif les donnes oprationnelles les plus rcentes et les donnes historiques dtailles peuvent tre rapproches pour mettre en perspective le
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prsent, anticiper le futur et agir en consquence. Ainsi on peut soutenir non seulement la gestion quotidienne, prendre des dcisions stratgiques, mais aussi donner galement aux oprationnels de base les informations qui leurs permettent par exemple dentretenir les relations client, doptimiser la chane d'approvisionnements et les oprations financires. Aujourd'hui dans la plupart des grandes entreprises les dcisions sont prises par des personnes qui ne peuvent pas rapprocher dans leur systme des donnes du pass et des donnes des oprations en cours, au mieux elles peuvent le faire manuellement. De plus la plupart du temps la qualit des donnes est en question, les responsables utilisent des donnes extraites de divers systmes htrognes (multiples instances ERP, multiples progiciels spcialiss pour le CRM, le SCM, multiples bases de donnes historiques dtailles, multiples data marts, multiples systmes de reporting etc.).
Illustration 4 Inversement les entreprises leaders savent que pour rendre leurs collaborateurs plus efficaces et optimiser leurs activits, elles doivent mettre en place les meilleurs systmes dinformation et d'analyse. En utilisant des entrepts de donns actifs elles mettent l'information aux services des affaires. Ces entreprises intgrent et analysent des donnes oprationnelles et historiques issues de tous les processus pour amliorer le management de toutes les dimensions de toutes leurs activits. L'impact est norme, il se joue non seulement au niveau des grandes dcisions stratgiques prises par les dirigeants de lentreprise mais aussi tous les niveaux de la hirarchie jusquaux personnels en charge des oprations quotidiennes. Par exemple avec une telle approche, les entreprises peuvent mieux identifier les services et/ou produits que leurs clients veulent, mieux comprendre les cots et limpact de variations des prix, ou immdiatement chiffrer les effets dun retard de livraison, valuer limpact potentiel des rponses possibles cette situation, ou dialoguer avec les clients, les fournisseurs en ayant des donnes objectives, fiables pour fonder les rponses. Une telle approche permet de prendre des dcisions plus cohrentes (accs une mme information intgre), uniformment meilleures tous les niveaux et amliore les performances de tous.
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Le niveau de management des activits dcrit prcdemment ne peut tre envisag avec les approches ERP ou progiciels traditionnelles, mme si elles sont compltes de moyen de BI ou de reporting. Au-del de lhabituelle multiplication des sources de donnes dj voques ce sont les capacits techniques de ces systmes qui sont aussi en cause. En effet dans les grandes entreprises il est impratif de pouvoir prendre en charge des volumes de donnes importants tant en terme de flux, de stockage que danalyse par un nombre important de personnes (dans certaines entreprises prs de 20% des effectifs utilisent des moyens dcisionnels). Ce concept dentrept de donnes actif semble tre incontournable terme pour toutes les grandes entreprises, mme si force est de constater quaujourdhui cest principalement celles qui font la course en tte de la globalisation, qui se sont dj lances mettre en uvre une telle approche.
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les donnes historiques de faon non prvue, et grce des analyses mieux comprendre son contexte, ses activits et en tirer des enseignements, des prdictions. Nous sommes l dans les niveaux deux et trois du dcisionnel. Pour revenir aux PGI, il est certain quils constituent une solution logicielle incomparable pour harmoniser la gestion des procdures des entreprises et faciliter linteraction en temps rel entre les grandes fonctions. En terme de positionnement parmi les outils de traitement de linformation ils permettent de couvrir les besoins de gestion des oprations, mais pour les autres besoins il faut dautres moyens : coopration (groupware, workflow, ), dcisionnel (entrept de donnes, data mining, ), communication (internet, intranet, extranet, edi, ). Les entreprises ne peuvent pas se contenter pour rpondre leurs besoins dcisionnels de dployer les tableaux de bord associs leur PGI. Elles doivent mettre en place un entrept de donnes dentreprise. Ce dernier ne transformera pas automatiquement la faon de faire leurs affaires, il apportera seulement des potentialits qui devront tre exploites, et dans certains cas jusqu la mise en place dun entrept de donnes actif. Il est clair quune organisation ne peut pas passer en une seule tape de tableaux de bord PGI un entrept de donnes actif, mais par une urbanisation des systmes dcisionnels et un lotissement correct des projets, il est possible en six dix mois pour une grande entreprise de mettre en production une infrastructure et les premires applications oprationnelles dun entrept de donnes actif.
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consolider les donnes des diffrentes sources internes ou externes, afin de supporter les analyses voques plus haut. Dans les grandes entreprises, cette approche conjointe permet des milliers d'utilisateurs d'avoir accs en temps rel, aux historiques dtaills des donnes de lentreprise et des services analytiques de toute nature (score, analyse ad hoc, ). Ces solutions assurent une intgration certifie et permet de rutiliser les moyens d'analyse dj en place afin de donner aux utilisateurs les informations dont ils ont besoin dans un format qui leur est habituel. Elles permettent en outre de dpasser les limitations bien connues des bases de donnes optimises pour grer les transactions oprationnelles ou celles des bases multidimensionnelles. Le progiciel en conjonction avec un entrept de donnes fournit une architecture pour dvelopper des services analytiques. Avec un tel environnement, il est possible de rapidement rpondre aux nouvelles exigences des processus mtier en utilisant les actifs existants, d'accrotre la flexibilit pour refondre et amliorer l'efficacit globale. Grce cela il est possible de disposer d'une grande souplesse pour innover dans la dfinition de processus mtier amliorant l'efficacit oprationnelle de lentreprise, et dvelopper des infrastructures volutives mme de durablement supporter les avantages comptitifs. Au-del de lenrichissement des processus cls de lentreprise, ces solutions dintgration permettent en outre de dpasser les limites des moyens danalyses standardiss des progiciels. Ces limites nexistent plus ds lors que les donnes sont gres par un entrept de donnes qui augmente les possibilits en matire de volume de donnes gr, de requtes concurrentes, de complexit des requtes, de complexit des schmas et des modles de donnes supports, de libert de requtes, de fracheur de donnes, de support des charges mixtes, etc. Les spcialistes des progiciels et des entrepts de donnes sont convaincus quensemble ils rpondront mieux aux dfis que leurs clients communs ont rsoudre, et que cette alliance les renforcera dans leur cur de mtier respectif (ERP, DW, BI). Ces solutions dintgration ont dj t adoptes par de grandes entreprises comme : Coca Cola Enterprise, Metro Group, Poste Italiane, Samsung Electronics, Warner Bross, etc. Les analystes (Gartner, Forrester, ) ont remarqus les premires ralisations et salus les possibilits de valoriser les investissements dj faits, de ragir plus rapidement, de supporter les innovations mtier et de rduire les cots.
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donnes, le cot financier prohibitif et linefficacit des solutions construites sur des data marts indpendants.
Illustration 5 LAEI ne transforme pas automatiquement la faon de faire des affaires, il apporte seulement une potentialit qui doit tre exploite, il sagit l dorganisation, de formation, de crativit, dexprimentation de nouvelles voies, dvolution de la culture de lentreprise. Il est clair quune entreprise ne peut pas passer en une seule tape dun dcisionnel primaire construit sur des infocentres ou des data marts indpendants, un entrept de donnes actif ; mais par une urbanisation des systmes dcisionnels et un lotissement correct des projets, il est possible en six dix mois pour une grande entreprise de mettre en production une infrastructure et les premires applications oprationnelles dAEI.
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la comptence holistique et de lultra ractivit, en fournissant davantage dintelligence business en temps rel aux acteurs oprationnels de lentreprise, davantage dintelligence au service dactions quotidiennes en ligne avec la stratgie globale. Chaque collaborateur porte son chelle lensemble des valeurs et du business de lentreprise, il est dcisionnaire sur son domaine de comptences. Pour remplir sa mission, il a besoin doutils adapts au contexte de travail daujourdhui. Le temps de raction de lacteur de terrain peut tre rduit par la mise en uvre dalertes, danalyses guides ou de recommandations automatises. La BI doit renforcer son rle de support loprationnel et se dmocratiser pour une prise de dcision par les bonnes personnes au bon niveau. Cette dcentralisation et cette acclration de la prise de dcision permettent une ractivit accrue et lidentification instantane des risques et opportunits, grce la gestion des alertes afin de prendre les mesures adaptes au plus tt. Le raccourcissement des cycles de dcision et de raction cre de la valeur pour lentreprise, et constitue un enjeu de comptitivit. Plus la raction est rapide, plus la valeur cre ou prserve est grande. Pour faire la course en tte il convient de pouvoir tre trs actif, suivant les cas il faut tre practif, interactif ou proactif. Pour cela il ne sagit plus seulement dexploiter des donnes historiques, stockes dans un entrept de donnes, mais doprer un vritable couplage entre lentrept de donnes et les systmes oprationnels de faon tre en mesure de toujours fournir au moment voulu une analyse pour laction, sappuyant sur la confrontation de donnes immdiates et dinformations historiques : cest le concept dActive enterprise intelligence. La mise en uvre de ce concept a pour effet concret de faire passer les moyens dcisionnels de lentreprise dun rle passif un rle actif . La bonne dfinition de lActive enterprise intelligence est le juste temps , c'est--dire la bonne information au bon moment, au bon endroit et donc au bon acteur, quil sagisse dune personne ou dun systme. La mise en uvre dun systme dActive enterprise intelligence doit seffectuer dans le cadre dun schma directeur dcisionnel, sappuyant sur larchitecture dcisionnelle existante, en rationalisant cette architecture et en apportant un degr de souplesse lev aux systme oprationnels, grce la mise en uvre de services daccs aux donnes. Il sagit de prolonger larchitecture dcisionnelle classique par des possibilits de Real time BI. L'infrastructure dcisionnelle doit garantir : une disponibilit leve, un niveau de dtail fin, une fracheur maximale des donnes cls pour lactivit, une profondeur dhistorique importante, des capacits danalyse la fois rapides et approfondies, un accs simple et rapide aux donnes et indicateurs dactivit. La mise en uvre dune interaction troite entre le systme Real time BI et les systmes oprationnels est un facteur cl de succs qui implique : cohrence des rfrentiels des systmes oprationnels et BI, cohrence de la maille de donnes, intgration des interfaces utilisateurs. Concrtement, au niveau de linfrastructure dcisionnelle il convient en particulier de pouvoir tre actif dans tous les domaines, en matrisant notamment : une alimentation active (temps quasi rel & batch) ; une gestion active des vnements (analyse de lactivit oprationnelle, dclenchement automatis dactions et dalertes, services applicatifs) ; une intgration active (interoprabilit avec le reste du systme dinformation) ; un accs actif (oprationnel), interactif (IHM), automatis (via ESB) ; une gestion active de la charge (gestion dynamique des ressources, charges mixtes) ; une disponibilit active (continuit de service oprationnel, jusquau 24x7x52). Pour rpondre ces exigences, consistant supporter lactivit dcisionnelle classique tout en garantissant les performances
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des requtes oprationnelles, les composants de larchitecture et notamment la base de donnes doivent disposer de possibilits techniques spcifiques.
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stratgique du systme dinformation sur le business modle, et constitue en fait une tape cl dans la matrise du dploiement de ce business modle. Pour faire face ces dfis il convient par exemple et de faon non limitative de : Clarifier les enjeux et objectifs, dfinir les leviers daction et les indicateurs cls, Evaluer le retour sur investissement et lopportunit de mettre en uvre un projet dActive Intelligence Enterprise et de Real-Time BI, Elaborer les bons indicateurs, partir des bonnes donnes, conformment la stratgie globale de lentreprise, en sappuyant sur des rfrentiels fiabiliss et cohrents, Dans le cadre dune organisation optimum du dialogue de gestion, dfinir le bon moment et le bon acteur destinataire de cette information, Dfinir les moyens technologiques mettre en uvre pour rendre oprationnel un systme dActive enterprise intelligence rpondant aux exigences de performance, de ractivit, de tenue de la charge, tout en rationalisant larchitecture du systme dinformation dcisionnel, et en exploitant au mieux le capital fonctionnel et applicatif existant des systmes oprationnels, Accompagner la mise en uvre du projet sur le plan de la qualit, des cots et dlais, et de lappropriation par les utilisateurs. Pour russir il convient de mettre en uvre des quipes pluridisciplinaires et un mode opratoire adapt. Concrtement, il faut identifier les enjeux, laborer les tableaux de bord et les processus de gestion, matriser la gestion de la qualit des donnes et du cycle de vie de la donne, architecturer la solution, mettre en uvre une expertise des technologies des systmes temps rels, grer la qualit et la performance projet, et mesurer les rsultats.
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Services de scurit : lutte anti-terroriste, Trafic urbain : optimisation des flux de trafic, communication contextuelle, Tlcommunications : dtection de fraude, optimisation des services clients et centres dappels, Loisirs : optimisation en temps rel des files dattentes.
Dans la grande distribution par exemple, lexploitation des donnes issues des caisses des points de vente fait dj lobjet de systmes dcisionnels consquents forte valeur ajoute, notamment capables dlaborer un compte de rsultat analytique quotidien par rfrence article / point de vente / client ou segment de clientle. Cependant ces informations analytiques sont essentiellement exploitables par des analystes de directions centrales du marketing, du contrle de gestion ou des approvisionnements. Or lextraction et lexploitation de ces donnes de caisses en temps rel peut aussi permettre de fournir aux acteurs du terrain dans chaque point de vente, une information analytique quasi-instantane, leur donnant les moyens de ragir immdiatement une rupture de stock sur un linaire, une mvente dun produit insuffisamment mis en valeur ou trop cher, un risque de rupture de stock pour un produit plus demand qu laccoutum, ou une tendance de ventes infrieure lobjectif. Pour tre plus dtaill, ci-dessous deux cas prcis dActive Intelligence Enterprise et de Real-Time BI dans le secteur de la Distribution, le premier sur le thme de la traque des ventes perdues et le second sur celui de la fraude. En matire de ventes perdues, les tudes montrent que les lorsque les clients font leurs courses, dans 40% des cas, un ou plusieurs articles de leur liste ne sont pas sur l'tagre du magasin. Larticle peut tre absent du rayon simplement parce que le rayon nest pas rapprovisionn assez vite, mais galement (dans 30% des cas) larticle est bien prsent dans le magasin, mais difficile reprer ou insuffisamment mis en valeur. En connaissant le niveau des ventes attendu par article ou famille darticles dans chaque magasin et en contrlant en permanence les ventes effectives, il est possible de dtecter immdiatement, voire danticiper ces situations et ainsi de prendre les mesures appropries. Ces informations sont collectes au fil de leau dans un entrept de donnes et un rapport rafrachit toutes les 10 minutes est mis disposition du directeur du magasin pour action. Le rsultat obtenu se dcline en accroissement de la satisfaction client, en augmentation du chiffre daffaires et en rduction du cot des stocks. Examinons maintenant la mis en uvre de lIntelligence Active Entreprise pour la dtection de fraude dans la grande distribution. Des malfaiteurs utilisant des copies de tickets de caisse, prlvent des articles dans le magasin, puis les restituent une caisse en change dun remboursement en liquide. Si les collaborateurs du service retours ne disposent pas dun accs suffisant un historique des retours, ils sont dmunis face cette escroquerie, tandis quen disposant en temps rel dinformations sur les retours ces agents peuvent tre alerts par un taux de retours anormal. Cette fonctionnalit permet galement un suivi extrmement fin des nouveaux articles ou modles et des retours associs. Pour une chane de 500 magasins, le nombre de transactions de retours quotidiens slevait 45 000. La mise en uvre de moyens dActive Intelligence Enterprise et de Real-Time BI a permis de rduire de 75 % les fraudes. Dautres types de fraudes peuvent tre galement surveilles et dtectes en temps rel, ainsi chaque remise non-conforme ou forage du prix au niveau de la caisse, peut tre analys en dtail par le systme et gnrer des alertes. Concrtement cela fonctionne de la faon
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suivante : linstant mme de la transaction de vente, les donnes du ticket de caisse sont captes et viennent alimenter en temps rel un entrept de donnes qui comporte les rfrentiels produits et articles, notamment le dtail des prix, des promotions, le stock, le dtail des transactions de vente, de retours ou dchanges, les modalits de paiement et assure une mise jour au fil de leau des indicateurs cls pour une raction immdiate. Chez Hudsons Bay la mise en uvre dun systme similaire a permis ds les premires heures de linstallation du pilote, de stopper lactivit dun rseau de malfaiteurs qui utilisaient de faon frauduleuse des copies de simples reus et ont caus plusieurs milliers de dollars de prjudice. En cinq mois un ROI de 100 % a pu tre mesur grce la rduction des pertes.
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Mais attention si nous prenons le cas dune grande banque le volume des vnements clients grer se chiffre en plusieurs centaines de millions dinteractions par an (contacts en agence, sessions aux distributeurs ou guichets automatiques, visites internet, accs au serveur vocal, contacts au centre dappels). Une bonne gestion de ces vnements permet de mieux connatre les clients, de mieux grer les actions marketing vente et notamment de mieux coordonner les contacts travers les diffrents canaux. Malgr un volume important dactivit, une grande banque peut montrer de lintelligence active par exemple avec du Cross-Selling dans le traitement des contacts initis par les clients auprs du centre dappels, sur internet, et pour les banques les plus en pointe aux guichets automatiques o de nouveaux systmes permettent de profiter de certaines occasions pour faire des propositions pertinentes. Un traitement efficace de dizaines de millions de contacts entrants peut fournir un potentiel de croissance particulirement remarquable. Aux niveaux des contacts initis par lentreprise en direction de ses clients prospects, il est possible de pallier les moindres rendements actuels de la publicit par courrier individuel, en guidant mieux les agents des centres dappels. Il sagit de pouvoir mettre en uvre des recommandations individualises d'offre en temps rel au moments des appels, davoir la capacit de faire des essais et de constamment faire des amliorations en fonction dun suivi permanent des taux de succs des propositions. Dautres domaines peuvent bnficier dune intelligence active (lattribution de prt, la gestion des risques, la lutte contre le blanchiment, la fraude, ) mais pour rpondre ces exigences, consistant supporter lactivit dcisionnelle classique tout en garantissant les performances des requtes de lintelligence active, les composants de larchitecture et notamment la base de donnes doivent disposer de possibilits techniques spcifiques. Il ne sagit pas de simplement pouvoir assumer de grands volumes de donnes ou de nombreux utilisateurs, mais de disposer dune solution pour grer la complexit engendre par lactivit dcrite plus haut. Il convient de pouvoir grer en parallle les activits dalimentation, daccs, de gnration dvnements, de requtes et de reporting, des vitesses adaptes spcifiques garantissant la qualit de services. Ceci dans le contexte des grandes entreprises nest pas la porte de nimporte quelle base de donnes.
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Illustration 6 Les industries manufacturires offrent de nombreux exemples de processus et domaines dapplication dans lesquels une telle intelligence active peut apporter des avantages significatifs pour la conduite des oprations, comme lillustrent les quelques cas rels dtaills ci-dessous : gestion des commandes, de la prise dordre la livraison ; planification de la demande ; optimisation des transports ; gestion des garanties ; gestion des pices dtaches ; consolidation et publication des rsultats financiers. Cas numro 1 : Garantir une efficacit totale du processus allant de la prise de commandes la livraison chez un fabricant darticles de sport Pour cela il fallait parvenir acclrer les sous-processus et les flux de donnes associs tout au long de la chane du processus global, du centre d'appel, la logistique, en passant par la fabrication. Le problme rencontr provenait de lexistence dun ensemble de systmes htrognes, plus ou moins intgrs, ce qui avait pour rsultat un dlai de six semaines de la commande la livraison. La solution a consist mettre en place une base commune pour traiter lensemble des donnes ncessaires la fois aux activits oprationnelles et dcisionnelles. Cette architecture a permis de ramener de 6 semaines 48 heures le traitement de 3000 commandes/jour, et doptimiser dynamiquement les stocks et la production. Cette base de donnes satisfait prs de 2 Millions de requtes par jour, ceci incluant le suivi de la situation des commandes par les clients via le web. Cas numro 2 : Optimiser la planification de production en fonction de la demande Les planifications type APS (Advanced Planning & Scheduling) sont tablies de faon mensuelle ou hebdomadaire. Dans ces conditions, trop souvent les prvisions de production ne sont pas en phase avec la demande relle, et au final il peut y avoir selon les produits trop ou pas assez de stock. Les difficults habituelles viennent du manque de fracheur des donnes prises en compte tous les niveaux de la chane, du dlai de calcul des diffrents plans, qui aboutissent un taux de 35% de prvisions errones. La solution consiste raliser des Plans plus frquents en sappuyant la fois sur des informations historiques des annes antrieures et des donnes fraches du jour sur la situation relle des commandes, des stocks, des livraisons, des plannings des promotions etc. Le systme doit tre mme de re-
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planifier en quelques heures, ds que des variations importantes se produisent, grce des pr-alertes sur les drives par rapport aux plans. Dans les grandes entreprises l'amlioration du processus de planification met en jeu des millions deuros en terme de rduction des stocks et de rduction des ventes perdues, sans compter laccroissement de la satisfaction clients qui trouvent leurs produits en rayon ou sont livrs en temps et en heure. Cas numro 3 : Optimiser lutilisation des capacits de transport Une mauvaise utilisation des capacits de transport peut gnrer une perte financire non ngligeable. Dans la plupart des cas, ces pertes sont lies planification dfectueuse de lutilisation et du chargement des camions. Ces dfauts de planification proviennent dune qualit insuffisante des informations, dun automatisation trop partielle des rgles de rotation et chargement des camions, ou une faiblesse des procdures. Dans tous les cas, la connaissance instantane de la situation de chaque vhicule est ncessaire loptimisation des rotations, des trajets et des chargements. La solution consiste automatiser les plans de chargement, et grce des donnes prcises et dtailles permettant de disposer dalertes en temps rel et de plans dynamiques, les chargeurs de dock maximisent l'utilisation de la capacit de leurs camions. Cas numro 4 : Limiter les rclamations frauduleuses en matire de garantie Au niveau de la gestion des garanties les constructeurs d'automobiles veulent rduire la quantit de rclamations frauduleuses instruites et payes. Lun des principaux problmes tient au fait que 85% des donnes de garantie se prsentent sous la forme de textes non structurs et sont donc peu pris en compte dans le processus de dcision. La solution consiste intgrer dans un entrept de donnes dentreprise les textes structurs ou non structurs avec les donnes oprationnelles et historiques, et partir de cet ensemble, via du text mining et des modlisations prdictives, traquer les rclamations frauduleuses. Ce dispositif permet dtre trs ractif face aux nouvelles pratiques frauduleuses et de savoir les identifies avant quelles ne prennent de lampleur. Une telle approche permet damliorer la rentabilit en faisant baisser significativement le cot des rclamations frauduleuses. Cas numro 5 : Amliorer la distribution de pices dtaches Les clients sont insatisfaits quand les pices dtaches dont ils ont besoin ne sont pas disponibles, mais le stockage de pices qui ne sont pas demandes cote cher. En fait la satisfaction des clients dpend en grande partie de la connaissance en temps rel de ltat des stocks et des possibilits de livraison travers la chane d'approvisionnement. Ainsi grce lutilisation dun entrept de donnes dentreprise il est possible dobtenir une visibilit de bout en bout de lensemble de la chane. Et de disposer de prvisions, et dalertes proactives, ainsi que dune gestion dynamique des priorits (par exemple quels camions dcharger en premier) qui permettent une meilleure adquation des stocks aux besoins des clients. Les niveaux de services peuvent tre significativement amliors. Dans un exemple portant sur un cas rel, les dlais de livraison des pices dtachs ont t rduits de 30% et les stocks de 10%. Cas numro 6 : Acclrer le processus de clture des comptes La pression des marchs et des nouvelles exigences rglementaires poussent plus de vlocit et de transparence dans la publication priodique des rsultats financiers. Lorsque quil faut assurer la consolidation dactivits rparties sur de nombreux sites, labsence d'une vision dtaille de ces activits peut conduire des surprises et des travaux lourds en fin mois. En revanche, si les transactions gres dans le ou les ERP sont intgres toutes les heures dans un entrept de donnes dentreprise, cela permet une pr-validation virtuelle des
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comptes, ainsi quune anticipation des difficults, et donc une clture plus rapide. Dans un cas concret, une telle approche a permis de rduire les effectifs affects la consolidation, tout en ramenant le dlai de clture de 14 7 jours, en permettant dinitier des actions correctrices avant la fin du mois et en limitant srieusement les surprises.
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campagnes de publicit, de lvolution de loffre en termes de packages et de tarification. In fine lobjectif a t atteint avec 207 000 abonns acquis. Le troisime apport dintelligence a consist analyser linfluence du lancement de cette nouvelle offre sur les abonnements dautres services, et a conduit affiner des propositions doffres jointes (duo : adsl & tlvision et trio : adsl, tlvision, tlphone) avec des avantages financiers associs susceptibles davoir des impacts ngatifs en termes de marge, impacts qui ont fait lobjet dun suivi particulier. Le quatrime apport dintelligence a consist analyser, au fur mesure des lancements des services par zone gographique, lusage que les clients font de leurs services en termes de quantit, de priode notamment en matire de tlvision, de vidos la demande, de faon adapter loffre en fonction de lintrt des clients, damliorer la communication marketing et de programmer lvolution du rseau en fonction de la monte en charge prvisibles des consommations. Enfin il faut rajouter en termes dapport dintelligence les habituels suivis de gestion avec leurs kyrielles dindicateurs, de tableaux de bord pour alimenter les routines administratives des diffrentes fonctions de lentreprise. Ce que montre cet exemple, cest la varit des usages des donnes historiques faites pour supporter une action dentreprise par diffrentes parties prenantes soccupant du dploiement dun service, de sa vente, de sa communication, de sa gestion, etc. Imaginer les difficults de dialogue entre les fonctions pour le mme lancement par une organisation o chaque entit fonctionnelle a ses donnes privatives plus ou moins cohrentes (dfinition, priodicit de mise jour, ) avec celles des autres entits. Des situations oprationnelles comme celles dcrites dans ce cas sont trs frquentes dans les grandes entreprises globales qui comme celle dont il est question dans cet exemple, sont prsentes sur plusieurs continents, dans des dizaines de pays et ne peuvent se contenter de quelques cubes olap et des tableaux bord standard dun ERP.
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cls, par exemple ceux qui sont en relation quotidienne avec les partenaires de lentreprise comme les clients ou les fournisseurs. Dans la fonction Marketing Vente, il sagit de ne pas se limiter dfinir des segmentations, des tarifications, effectuer des analyses de vente ou de rentabilit, mais de supporter aussi les oprations de Marketing Direct ou de permettre un vendeur de fonder son action sur les donnes historiques concernant le client avec qui actuellement il est en discussion. Laide la dcision tactique consiste donner accs des informations historiques pour une prise de dcision immdiate sur le terrain. Si nous prenons la fonction logistique dune entreprise, qui vise, par une gestion globale, l'harmonisation, la synchronisation et l'acclration des flux physiques (matires premires, composants, en-cours, produits finis, emballages et dchets), et que nous nous centrons par exemple sur toutes les oprations lies au transport et lentreposage, les niveaux dactivit cits plus haut sont : Ractif : tat des stocks, des ordres, des capacits de transport au niveau de chaque site, Practif : visibilit et projection de la situation au niveau de lensemble des sites, dans un mode planning, Interactif : vision globale et dtaille des situations en temps rel, en prenant en compte tous les acteurs y compris les partenaires extrieurs dans un mode collaboratif, Proactif : actions doptimisation technique et financire de la prestation logistique et des niveaux de stocks. L'intelligence qu'il faut pour supporter les activits d'une grande entreprise globale, ncessite une infrastructure dcisionnelle toujours disponible, avec gisement de donnes dtailles, mises jour quasi temps rel de certaines donnes, applications dcisionnelles classiques de gestion (indicateurs, tableaux bord), aide aux dcisions oprationnelles, capacit d'analyses approfondies, libre accs aux donnes largement rpandu, moyens de pilotage des processus et bac sable pour progresser. Concrtement au niveau de linfrastructure dcisionnelle il convient en particulier de pouvoir tre actif dans tous les domaines, avec notamment : une alimentation active (temps quasi rel & batch) ; une gestion active des vnements (analyse de lactivit oprationnelle, dclenchement automatis dactions, services applicatifs) ; une intgration active (interoprabilit avec le reste du systme dinformation) ; un accs actif (oprationnel), interactif (IHM), automatis (via ESB) ; une gestion active de la charge (gestion dynamique des ressources, charges mixtes) ; une disponibilit active (continuit de service oprationnel, jusquau 24x7x52). Pour rpondre ce cahier des charges impliquant de pouvoir continuer supporter lactivit dcisionnelle classique tout en garantissant les performances des requtes oprationnelles , il faut au niveau de la base de donnes des possibilits techniques spcifiques. Il convient donc de vrifier les capacits de la base choisies lorsque lon a le projet dactiver lintelligence dune entreprise. Il ne sagit donc pas seulement que la base sache grer de grands volumes de donnes ou dutilisateurs, mais il faut quelle dispose dune solution spcifique pour grer la complexit engendre par lactivit dcrite plus haut. Il sagit en effet de savoir grer les tches avant et pendant leur excution (rpartir les ressources disponibles selon des rgles pr-tablies), de savoir prendre en compte le contexte dactivit relle, de proposer des optimisations par rapport aux engagements de qualit de service. Les activits dalimentation, daccs, de gnration dvnements, de requtes et de reporting doivent pouvoir tre gres en parallle des vitesses spcifiques garantissant la qualit de services.
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