Lammens Mots Français Dérivés de L'arabe
Lammens Mots Français Dérivés de L'arabe
Lammens Mots Français Dérivés de L'arabe
DRIVS DE L'ARABE
REMARQUES
SUR LES
MOTS FRANAIS
DRIVS DE L'ARABE
PAR
HENRI
LAMMENS
S. J
^^^
\^-^*
BEYROUTH
IMPRIMERIE CATHOLIQUE
1890
2.I-/6
L3
PREFACE.
Nous devons au
sur le but et la
Comme
saire
le titre l'indique,
un Glosara-
tymologique
des mots
d'origine
be.
refaire
bien
avant nous.
:
Nos
les voici
hypothses, sim-
Quant
les traces
la
mthode, nous
marcher sur
pre-
Devic Le
mier
est
travail
illustres matres,
il
de
dmontrer que
la
mot
arabe^,
dont
s'agit, a t
employ dans
mme
man
(1)
(i).
Pour cela
d'une
Engelmann.
VI,
est
bon de
puiser, mais o
il
est facile
de se noyer. Et quand
mme
prcis,
au
lieu
significations
vagues et contradictoires,
ne donne
poques
contres de langue arabe; tous renseignements indispensables qui s'occupe d'tymologie orientale. C'est
donc
eux-mmes
parses reconstituer,
comme on
Aux
sommes permis de
la suite
de Dozy
et
de certains mots,
(1)
Marcel Devic.
VII.
Supplment de Littr.
Il
semble que
la
faisant le relev
des
emprunts
faits
par le franais
en passant
dans
nous tre laiss arrter par l'autorit du regrett Marcel Devic, qui croit ce travail bien difficile et ne pouvant,
positif. (i)
si
Notre essai
au
la
vaste rudition
de nos
illustres
devanciers.
8 Dcembre 1889.
Ces lments de phontique, quoique moins prcis que pour l'espeuvent tre utiles l'tymologiste et au lecteur: l'tymologiste d'abord, qu'ils empchent de s'carter trop loin au lectem*, qui accepte plus facilement une permutation appuye sur des exemples. Quand on a vu que le ^ est transcrit f et que l'insertion de r est frquente dans les mots d'origine arabe, on est tout dispos admettre que fabrgue par
(1)
pagnol,
INTRODUCTION.
Changements subis par
en passant dans
les lettres arabes
le franais.
CONSONNES
Dans
les
(i).
lecteur
remarquera
mots
latins
en
mots
sage.
franais.
Ainsi les
eX.
brodequin
quand on
Si
sait
avec quelle
facilit
,
devient
r,
et vice versa.
(1) Notre systme de transcription pour les lettres arabes est celui de l'Imprimerie Catholique de Beyrouth, except poui' les lettres suivantes;
dj que nous reprsentons par th, ^ par kh, ^ par gh, j par ou et 2u. Nous n'appliquons pas non plus notre transcription certains noms propres trs connus et pour ainsi dire franciss. Nous avertissons aussi que pom* les
mots espagnols nous n'avions pas notre disposition certains signes orthographiques d'un emploi assez frquent.
IX,
phontique, pour
d'ailleurs si diverses,
(hamz).
franais.
La raison en
le
est bien
fait
sim-
dans
le dialecte vulgaire,
hamz ne se
lu?-
pas
sentir.
Ui>.
Le peuple
(V. Bsim
dit
le
s'^*
au lieu de Sly;
au lieu de
etc.
sit
de
S.
logue existe
mme
JL interil^U etc.
roger et
jL mme
^\j
(i)
gues principe de
simplifier
la
la
il
tend
prononciation de
alef^
lettres;
du
ham:{
il
fait
un
du th un M, du l un
dl, etc.
(1) Je vois cette mme tendance dans I-lI,o'j\' etc. Les rgles du ou changement du hamz n'en sont que l'application pratique.
X.
Dans
la transcription,
lej- et le
ce principe
fait
omettre des
fettres,
comme
Le
il
initial reste
Il
devenu
et ljJla
formes de
v dans vrin.
:
Le
^ mdial
Il
reste habituellement b
:
chebec, abricot,
,
habzli.
devient aussi v
javari^
alvarde
avicennie,
civette,
Le
[ardeb
mesure, de ^^ji
Il
est
les
dans alcve, a-
dans carouge.
(
Voy. ce mot ).
papegai) prtend que le b arabe ne et Eguilaz sont d'un autre avis.
p en roman. Dozy
XL
au commence:
ment et au milieu^
bin,
turbith.
par
tarif,
trniac.
Dans
A h fin
on
la
alancabuth.
est
Exception: caramoussal ou
trouve aussi caramoassat,
(
devenu
)
/;
mais on
Voy. ce mot.
Le
la
(
ta
langue vulgaire
surtout en
Egypte ).
est
rendu de
mme
en franais
V ferm quelquefois
calife,
comme
:
dans
ca-
matamore
phar
(2).
Dans
il
sourate
(chapitre du Coran, de
(3)
%jy^)
au contraire
en vidence.
cent
final est cens reprsenter le cj par lequel les Turcs remplamarboda; quelquefois ce dernier est transcrit eh: zaptieh. (2) De ojLi(Voy. Ousma Ibn Monqid. Edit. Hart. Drenbourg p. 59 et Ibn Hauqal. p. 18 ). (3) Et non verset du Coran, distraction chappe Devic. Voltaire a dit le sura ; la suppression du t est logique, mais non pas le masculin.
(1)
Le
le td
Il
fallait dire
avec Trvoux
siirn
ou sure^
s. f.
XI.
Celte
^ (i), est
lettre,
prononce par
le
peuple
/,
rarement
rendue de
mme
>
stellation,
de
jjll
Comp.
L>y
vl>
Z^^\ etvlj/L
etc.
ahidel,
;
ou
est
devenu
d.
On
aura dit
alu-
d'abord a/w/^/
de
JWl
a/-owMa/,
fin,
mme
sens.
Les
joints
ensemble dont on se
sert
vl>
en
chymie.
Nicol.
L'Emery).
le
Mais
jamais
le
n'est
rendu par g,
ni
comme
voudrait Dozy. Ni en
espagnol,
de cette transcription
V. Girbe).
(1) Comparez Ottoman, nom de peuple: Ottomane, grand sige sans dossier; Osmanieh, dcoration turque. Tous ces mots drivent de jLil
^othmn, fondateur de la dynastie des Ottomans. On lit t_,^taub, habit, au dans l* Histoire de Habqdr le philosophe, visir de Sanhdrh, (Manuscrit de l'Universit S. Joseph.) Cette histoire ou plutt ce conte dans le genre des 1001 Nuits est en dialecte syrien. I/inspiration est
plui*. tjLJi atidb,
videmment
Xllf.
Au commencement du mot,
par
cette lettre
:
(i)
est
rendue
g (doux)
genette, gerboise; j
dans
les
modification sensible.
l
:
Comparez encore:
(2).
hadji, redjeb;
Dans
les historiens
C
de
la
croisade
le
nom de
la ville
de Gebail
jJ?-
devient
Le
r.
mdial
devient
(doux):
almargen,
bougie,
V. ce mot.
(1)
mosque.
On sait que le ^ gim est prononc ghim au Caire et dans la BasseAu rapport de Moqaddasi, Aden ('at) on faisait du ^ un ^J kf: j Wj v^ ^r^J M:j6ir^l >U?ci^ (p. 66. 1. 13). Un autre manuscrit dit j qf, au lieu de paratrait que le Prophte lui-mme aurait quelquefois donn au ^ la valem* du i ( Ibid. ). (2) ^ et j 2 permutent dans le vulgaire encore plus que dans l'arabe crit. Dans sa remarquable Etude sur le dialecte de Damas, Mgr. David
Egypte.
:iJ
donne plusieurs exemples de ce changement. ( V. p. 12 ). (3) Comp. encore azar nom que les alchimistes donnaient
_^s^
la pierre;
de
^L>j3l
XIV,
Le rjinal
lation
devient
de
la
plus rare-
ment ch
fjj^)
(i) et c:
(3) autre-
matelas.
:
Quand on
habzeli,
veut
la
rendre, on se sert
habituellement de h
moharrem
pagnols
)
:
fellah
quelquefois de
(
fabrgue
V. ce mot), alquifoux
plus rarement
(1) Comparez chaloupe; ZJ baqcha et ^ baqga: wachch pour *>j vjagh, visage. Baim (texte gypt. ) a
^
et
et^}ii,:^j
toujoui's*
^^
Jl j
^,4+.j
nomme
ou passerage larges
mot
remde
une plante.
chatrak,
y a aussi
iiJia^
(3) De jsJQl al-kohl, poudre d'antimoine. Du noii' noii'cir, qu'ils appellent kool et qui est fort estim parce qu'on s'en sert pour noircir les
sourcils.
Lettres difiantes.
dit aussi d'une
I.
l'alcool s'est
(
XV.
malech, maleck,
les alchimistes
au
sel,
(de
^'t.
mil^j
mme
de
l'Arabie),
de
jM^
kahln, ou kohln,Y.
Dozy. Supplm.
Le f
(dur)
:
initial
c,
ck
ca-
quelquefois par
trs
gala, galan-
comme
contrat
risque
usuraire
chance
danger.
Kh
mdiat devient
c, k,
pastque.
XVI.
et
au
comme
t, c^
dans targe,
tartre.
la-Jin
elle
Cette
lettre, qui
(2),
correspond exactement au
le
des Grecs
modernes
(1)
est
prononce par
mme sens:
/
peuple
dj plus
rarement
arabe,
De
iyi\ al-^od,
initial est
un reste de
l'article
qui s'est soud au substantif Comp. lierre ( du lat. hedera ) autrefois Verre et Vhierre. Dans les mots d'origine latine d devient aussi t : Comp. dont
[deunde
(2)
),
souvent [subinde
les
etc.
empAints aux Grecs, les Ai*abes rempla^ tantt pai* ^ tantt par i . L'examen des formes les plus anciennes, celles des potes antislamiques , est plutt favorable la premire
Dans
mots
qu'ils ont
cent
le
J^
mdog,
-^jfj (Tlinoaydos
le
Mvydovla.
question
si
Appliqu d'autres
la
lettres, ce travail de
XVII.
^(i),
subit en franais
les
mmes
transformations: d,
Ldequi,
adive,
(2); ^,
muezzin, zufa-
o'lfaqr].
Exception
Cette
franaise
avives.
la
transcription
ceptions
fixer
(4), le
d comme quivalent du
peut servir
mai Dnab.
Il
a t longtemps
la
(1) Par ex: oG^ menteur. Le Syrien prononcera kaddb. Dans le texte gyptien de Bdsin le Forgeron ce mot est de mme crit oif kaddb. Mais ds que le grand-juge parle, orthographe et prononciation se relvent et oQf devient ^\jS' (V. l'dition du C. de Landberg. p. 31 ). Mme
dans
la
langue crite
le
^ et le i s'crivent
.
l'un
Ousma
ibn Monqid,
ijjiu, Aij et ijj;; jjij et JLli etc. {Man. de l'Universit). Dans une inscription coufique de l'an 155 de l'hgire (771 ap. J. M. Clermont-Ganneau lit Ja> minaret, avec un ^ dl. Rien n'empche de lire aveci, le coufique omettant les points diacritiques. Dans la
(2) C. )
,
mme
inscription le savant pigrapliiste relve l'expression y|^Il j. L'emploi de Varticle n'a ici, croyons-nous, rien de fort extraordinaire, ^^^ tant un adjectif; comme s'il y avait ^^ii _^1 j. {Jour. Asiat. Avril.
:
1887.
(3)
p.
485 ). Dans \i^LJ\ ^jUS" (manus.) je lis ^^1 J et ^^\_^. Ou plutt romane. M. de Eguilaz, pour prouver que le i est ren:
du
2,
cite
jj jjl
mzeron; l'exemple ne prouve pas, car il y a aussi la forme bien plus connue ; nos manuscrits n'en connaissent pas d'autre.
(4)
zin,
D'importation moderne. Au mot muezzin Littr renvoy mouezo le lecteiu' est de nouveau relanc muezzin, sans aucune autre
XVIIL
pagne. Les mots o
le Jii est
de
la
lecture ou de la
langage
populaire.
natre:
Un
aisment recon-
(si) ^l (permission)
^S
est constant
ralgar,
rebec
(i).
il
Mdiat
matelas,
col,
etc.
et final
calebasse,
curcuma
;
avec
/z,
dans anafin
/,
de
/z,
jiii)
an-naftr, trom-
pette).
La permutation de
:
r,
a galement lieu en
j^kL W/
et jj^jp
y-J^ ^t
et
y^
"^^j^
et
(2)
l^
et
Jl5o etc.
que jt
(1) M. Devic tire gche de jj razza, gche. Cette tymologie nous et suspecte. Ce serait l'unique exemple de j trascrit g. Cet r accidentelle-
t confondu avec un rh ( gaine ) . On verra la letpourquoi nous ne pouvons admettre cette argumentation, d'ailleui's trs hypothtique, de notre illustre devancier. (2) Comparez l'arabe moderne qui de Jj^ a fait 3^, vent chaud, Le premier seul est employ en scii'occo ; JJt, peut-tre, ( turc ) et jg^x,^
XIX.
la
phonologie de cette
;
let-
j et
;
^ permutent
ainsi
le
souvent (i)
permute
aussi
avec js
lieu
^3
\aghir au
de
j^
saghtr^ petit
et
il
30; pour
^Q)
le
Au commencement
zagaie; g^ j
satin, safran,
:
3 est
rendu par ^
Zilcad, zen,
:
jubis; (2) ^
j^
smala,
et
5* :
azrole,
azdarach,
kasdir
alchimie,
de jyj
qasdr, tain).
A
Syrie.
\ajin par ^,
s, (z)
Le
latin
intelligo
:
tiques
de sens
aris
consularis,
le
Comte
C. de
Landberg.
354. Cfr.
^^ et
et
j^
Voy. sarbacane.
(Bouillet); de
jV^I
aZ-^zVmZv,
mme
sens.
Cramoisi
.
Carmin
viennent galement de
^^^ qirmizi,
kermoisi
adjectif de j>^5
aident
faii'e
comprendre
les transformations.
XX.
En rsum, deux
du
lettres
s*
et
j^
servent
la
:
transcription
sultan,
sn,
znith, (i)
cavas, terfez,
ainsi
appele de
la ville
de
Fez, ^\i fs
).
Exception
fois
gamache, o
le
dans
le
tuent facilement le
au
un Syriacisme dont
les auteurs.
La
substitution
la lettre
J.
^ dans un
,
mme
un autre
par ex.
:
<j-
au
moins par
femmes, qui
disent,
,
^jsr
pour
^
le
soleil
colle
de
farine.
{Etude sur
dialecte de
Damas;
par Mgr.
David,
p. i2.)Et
jf-"
mme,
dira souvent
au lieu de
^
c^,
etc.
(1) vie
).
De c-l^ snt, voie, chemin, et chez les astronomes znith. (V. DeAzimuth est le mme mot augment de l'article. Il est curieux de
le
constater que
mot
sente) de la
mme
le lat.
changeant
en n. L'arabe
c\^
(2) Le terme militaire /Vci,j9A^a (kpi) est l'adject. -^13, de Fez. Dans une vieille version latine du Coran Sj^i est rendu par azoara.
1^
Pour rendre cette
cacul, sarrasin, sirosco.
le
XXI.
lettre
on emploie, au commencement
^
:
sirop, sorbet, s-
Comp. ^J
^
baisa et
,
4^^
batcha;
Minhg
crit
^ ^
et
;
J5lL-
ct de
J^
Jilli^ et
Jutl. Nos
ce dernier mot.
Au
milieu
(i),
on rend par
lascar
ch: checs,
pacha
usne,
:
assassin
x [h
l'imitation
des Espagnols)
axir-
l'arabe
la fin
on emploie ch
s
.
quelquefois
balais
rubis
La double permutation du ^^i en s n'a rien d'anormal. (1) De %iLi9. Nous n'avons contre cette drivation qu'une difficult. Moqaddas, Istakhr
etc. qui
parlent
si
l'appellation de hachch.
souvent des terribles Bathniens ne connaissent pas Il en est de mme des crivains arabes de la colibn Monqid, vivant ct des Ismaliens, ne les
I
lection des Historiens des Croisades, contemporains pourtant des faits qu'ils
racontent. L'mir
Ousma
Ceux qui veulent que le dsigne que sous les noms de JLtl..^ ou jJbU terme ait t apport en Europe par les Croiss, comment expliquent-ils
.
le silence de ces auteui'S? Avicenne dans un clbre passage, cit par de ces sectaires, ne parle Defrmery, o sont passs en revue tous les pas plus de '^s^lL^ ni de ,Aixij>. (2) Sel ammoniac. Le Minhdg (man. cit.) crit j^Li-jJ. (3) Voyez le Dictionnaire tymologique des mots d'origine orientale;
par M. Devic.
p. 3. N"^
20.
XXII.
Le
safre,
^
(?).
Initial
s (i):
sacre,
;
sandal,
soda.
devient
alezan
Sahara,
nom du
(de
jus^
on
Le js mdial devient
alizari,
c: rcif, aumusse,casba;
j^:
mozette, zain
final
(?).
Le js
reste ^
abuburs
dans albara,
il
est omis.
Dans
blanc de cruse
chimie
),
est tellement ft*avec le ( 1 ) En arabe mme la permutation du quente qu'il est inutile d'en donner des exemples. Au dire de Moqaddas. toute ville, dans le nom de laquelle entre un^, ne renferme que des sots, et ^.,r^ ^U Sr^l VI j,^ *Ulj ^U> *^ jS jT s'il y en a deux, c'est encore pire
:
|
^[>
i^ .fO/^dj
<-3--al
Ji*
UUd
(35.
1.
10).
Un autre manuscrit
ajoute
XXIII.
cheur
(i) le
final
a t modifi en
par
la
prononciation.
carnes
rapprochement ingnieux.
et turque le
(2).
J? devient quel-
zapti, azerbe,
Ramazan
i.
Le
tambour, talisman,
Mdial par
t,
th
then; par ^ et d
solin, matre,
roi.
i}\lsL.
(1) Cfr. Dozy: Supplment aux dictionnaires arabes; \wed''une vwition immense, mais pom' lequel le besoin d'un supplment se fait dj sentir.
publis, le
champ de
la
lexicographie s'tend. Aussi, la suite d'orientalistes minents, souhaitonsnous de voir enfin commencer a un dictionnaii'e arabe rdig non plus
comme une
compilation extraite des lexiques indignes, mais comme un vaste rpertoire de la littrature, aprs un dpouillement exact et rigou-
reux des autem's. {Hart. Drenbourg.) Pourquoi ne pas essayer dans nos lexiques arabes de marquer l'ge au moins approximatif des mots ? comme Chassang l'a fait pour son Dictionnaire grec, simple manuel classique. au lieu de i3-_^-,a> Je rencontre l'ex(2) Dans Bsim on lit 7^9^^ 2^3 pression isj^ _jL:> dans un de nos manuscrits chrtiens. (3) Transcriptions frquentes en Espagnol.
,
XXIV.
Cette
lettre
est toujours
transcrite par d:
h,
alhandal,
en face
de...)
(i),
Dans
rare-
bouche du peuple
,
le
J^
a la valeur d'un Ja
ment d'un j
^aifij
Syrie, par le
comte de Landberg.
De
l,
nizam.
L
Le 9^an
articulation
n'a pas d'quivalent
l'intrieur
de
de
la
En
turc le
son de cette
lettre est
comte C. de Landberg,
faible
final serait
galement trs
V.Youssouf. Dictionnaire Turc-Franais. Introduction.-M. le Comte Landberg dans le manuscrit de Bsitn le forgeron a, not ^.^^ au Le manuscrit de l'Universit S. Joseph de Beyi'outh a lieu de s^li> partout la dernire leon. Mais les exemples de cette prononciation ne maur^uent pas ..rui., ji^U (lunette), job- , au lieu de Sjn^ j^u Dans
(1)
C. de
gyptienne de Bdsim on trouve encore _,4^,ju> ^,-ap etc.. pour^^,jji,^^. Le manuscrit de Haiqr le Philosophe a ja^ CJji)^Ltf|,
la rdaction
,
et celui de
Minhdg ad-dokkn
j.^:*. poui*
jk:>
XXV.
regarde
pas,
les citadins;
?-
ne disparat
mme
avec
quefois
aussi
avec
le
Proverb.
Arab. 82 et 407.
(i) et surtout
et
\\,
en Syrie
en Egypte.
alhaiot,
mahonne^ alhabor
(3),
par h
final est
devenu
r.
il
Un
lettr,
ou mme un
visir, si j'ai
bonne mmoire,
odrot, au lieu
J^l
donc
de oJl
o^'oJ.
Les deux
lettres auraient
dans
la
M. CL.
Sj_^t^
Huart
cite la
La confusion entre
la
f^
et le
femmes di/ont
Jv^ji
mahom, au
lieu
^^^^ ma'-hom, avec eux. D'aprs Mgr. David, le savant archevque syrien de Damas, lorsque le i vient aprs un ^ quiescent ces deux lettres
de
sont changes Damas sans la prononciation en ^ . Ainsi L*^..- 14*,;-? sont prononces smahhd et thhh. Le changement de ^ en ^ se remarque encore pour }J\ vois Le Turc a d\JSCv pour j-Sp. dans (2) V. Dictionnaire de Trvoux; le mot s'crit plus communment sans h, (3) L'toile Sirius, appele j^l ^s^;^Jii^ ach-chi'-ra al-^abor, sirius passant, (Devic) ou simplement al-'abor. ( 'Abdurrahmn as-sf p. 220 ).
,
XXVI.
L
Cette
garbin^,
lettre est toujours
rendue par ^, gh
papegai,
est
fagarier.
[i): goule,
ghazel,
almagra,
La seule
moder-
ra^ia,
mot
il
trs
En Espagnol,
est
le
j-
galement
soit tran-
pas
p.
place de
et
57).
pourtant
le
de
grassey avec
V. Dict.
phontique gnrale,
point entreux
(
de
lettres
ne permutent
Brachet. XCIII
pour
le
ghan arabe.
(1) Qui est la transcription la plus approchante. (V. la note de la p. 121 ). C'tait l'avis de nos aeux; et sui* ce point toutes les langues romanes sont
d'accord.
grassey. Le
yafLiia
des Grecs la rendrait parfaitement. Aussi les Arabes mettaient-ils habituellement un ^ la place de la lettre grecque : ^ i^ fc Augustus; ,_,>jitLi/i
^
liayi^rjTr/g,
^j^[ti FIv&ayoQag
j,
etc.
Rciproquement
les Maui'es
d'Espa-
gnes remplaaient g par et ils crivaient U-^ut hangh poui* l'esp. hanef/a. (V. Fangue; et Dozy. Supplment). Dans la Haute-Egypte le est prononc ghm. Les Arabes modernes transcrivent de mme notre g par
j,
j,
Cfr.
ol>0
XXVIL
Le f dvient
p
(
dans paturon,
)
;
et
pnides;
(?).
V. ces mots
b dans cabas
La prononciation de cette
les pays
lettre varie
beaucoup dans
de langue arabe.
les
villes
Dans
la
districts
de
Msopotamie
dans certaines
parties
du
Liban,
paysans de
la
Palestine donnent au
J la
valeur d'un
ment
s^i. Le Minhg d'Ibn 'Gazla (manusc. dj cit) indique claireprovenance du fghara j;^l )UJ^>J (V. Fagarier). Voici la cui'ieuse remarque du Juif Abo Mena dans le olSaJl ^\4> I4V S^l c.ji
(1)
De
la
(man. dj
cit.)
425). Il est trs vrai que le gens du Kesrouan affectionnent les dsinences en ch. Mais le Jj me parat ici simplement parasite et non pas mis la place du J
et
{Prov. 73.
(2) Le j permute avec le Jjn dit M. le Comte de Landberg, qui cite l'appui l'expression Kesrouanienne ^i'^ JS au lieu de ;5> 'J'^
XXVIII.
j-;
comme 31 jp au
lieu
dej^ j
(i).
Au Maroc
)
(et
il
en
tait
de
mme
le fJ et le
J ne
se
Dans
la
Haute-Egypte, Bag-
gdad
(2) le
Msola pro-
tamie tantt
tantt
^. La Basse-Egypte garde
nonciation syrienne.
De
ais
I
;
par
son k et par
k, c, ch,
:
le
son
(dur).
son
/:
q caf,
le, quintal,
axirnach.
2^ par le son
(gue)
gabelle,
est
:
devenu
j^.
le
fonde, abri-
de
Jyjjll
qo (Voy. abricot).
il
la transcrit
par k, kh,
c,
le
mme
V. Ibn
Kaml Bdid
^\j
JaUJI
lilt
Je
4^1
.
p.
31. (Leiden).
(2) Quelquefois aussi il y est assimil au marmite, prononc qarih prononc ; ySi
^ gm.
yj^
^^
Jj^
^^
(3) Esp.
borrax,
(manus.
cit.)
XXIX,
Au commencement
par
c,
/:,
ch
bule(i), (myrobolan, de
"jiiT'
kholt).
c, q,
sequin,
A hjn
Le
par ch,
c,
d'une ancienne
M/ la valeur
persiste encore
Bagdad,
Syrie et en Palestine.
suivant
:
M.
Cl.
^^'^S^, ^^j
^y^^
<S^y,
bidd djenns
(1)
"U^if jtUUl
court
ol?JUL43l
A>}^\ "dit le manuscrit de Soyot. C'est donc un adjectif de jjif Khol, ville produisant du myrobolan.
j-al
le latin
negotium
de nec otiurn
),
negli-
go
de
etc.
XXX.
J
Les permutations
consonnes de
des, surtout
mme
avec
liqui-
j et
0*
initial est
mamelouck, maha-
r,
rarement avec n
brodequin, bellric
et
(i).
Comp.
;
Cx^
(leon de nos
et
manusc)
M^J
/
:
<i^l et ojfJ>\
^^j^
(JS^-
final reste
marfil, ghazel.
Il
de J^l
Gebal
(1)
Ou
Le
belliric,
mme
sens.
bellric est
manuscrits. i> ^ju^bi iJi vi ,pjL>.Vi fJ^\ ^^Ji jrdLlJI ( Minhg al~bayn), Comp. aussi Mosserinss comme on appelait souvent les marchands de Mossoul, dajis les principauts franques d'Orient. Le mme changement
s'observe
de M"" Jeannier, Chancelier du consulat de France Bagdad. Journ. Asiat. Octobre 1888. (2) Comp. JisCc? tinkdl ou jiSCj tinkr\ d'o le finanais Tincal, borax
brut, crit aussi Tinkal et Tiukar
:
'Gazla). CfiTc
^ ^ U-VI ^^
4v
\>\
XXXI.
crit aussi Jlf^ Jingl, et
prononc par
le
vulgaire
^-^ manh,
il
de
J.iil
al-fl l'l-
phant
(2).
Le vieux
aufjn et dauphin^
syncopes de
doum
etc.
Au
mot
elle
permute souvent
Ou alfa; espce de jonc; de La> half ou <il>, jonc. La pice en question a chez le Orientaux la figure
dire
fi,l^
d'un lphant.
On a d
le
peuple ayant une tendance naturelle a altrer les mots trangers pour
Nous donnons plus loin un exemple de ce procd aux mots Berheth, Alchimlech, Typhon, Epinard etc. L'arabe \^^ altr en "Cf^ en est une
autre preuve. V. Molequin.
Dans le prononciation vulgaire de Syiie le ^ des pronoms pluriels ou j^a> se change invariablement en ^ . Ainsi on dira ^.iiTl ^,4^ akalton, ^alahom,M\\Q\x de ^,4Jic,>i5'l akaltom, 'alahom, ^^is. pour ^^CiP pluriel vulgaire de J2t esprit. Comparez encore dL5 et iuj tabac pour le narghil, u^l pour v^i et le classique ^J^ ^J^ V. The TwentyFirst volume ofthe kitb al-Aghdni. Edit. R. Briinnow. p. 65, 1. 23. jjT,
(3)
J-<al>
,
^jjT parallallement
^j^
et
^ j^f.
XXXII.
zaccon, slan. Cette
permutation est
trop
frquente
dans
les
langues
romanes pour
le
qu'il soit
ncessaire
:
d'insister.
En Espagnol
;
initial
peut devenir b
bodo-
jen^ detlrJC^
baraa de
^^ Le
Voy.
lettre
-; )
(i),
J;
{2)Mdiale\.jnal\\ permute
avec/:gengli(deO>^
(vieille
forme de ga-
La langue portu-
(1)
scrits.
que
la
Ce mot est crit tantt ^y^ tantt ^jJJ dans nos meilleurs manuLe Minh'J d'Ibn'Gazla et le Minhdg ad-dokkn n'emploient gure premire forme. Le livre des Merveilles de Damas (manusc.) crit
habituellement
^^
potiques, o le
mot
est orthographi
ce qui ne l'empche pas de citer plus de dix passages ^jLJ . C'est l sans doute un de ces
cas de mtathse, que l'on rencontre souvent. A moins que Ton ne prfre y voir la permutation non moins fi'quente de Idm et de 7ion.
(2) Except dans orange, o o n'est pas rendu. Dans les manuscrits arabes on rencontre souvent j^ et Zj^ au lieu de ^^ et *i^ Comp.
.
le fr. aller
de adnare.
En grec
aussi v s'assimile X
av).Xiy(o de avV'Xyro
etc.
XXXIII.
gaisea horreur de n (i) et vite l'usage de cette
(
lettre.
Dozy
).
Comme
exemple de
la
permutation de
et
de
^al-
ci^j
^alakht,
devenu
Minhg
ad-dokkn [man,
sies,
Ojr"l
JU^^ et U^..
C/j^^
Dans
les
anciennes po;
on trouve dj
etc.
chl,
ide
(yii'^rjjp)
et JjJu-
J^*c*^
et
Faut-il
admettre l'existence
d'une
?
forme
(^b
parallle <iLl
Cela ap)
puierait la conjecture
de l'arabe chall
challr
(
( ? ),
jJb
IV. 107
),
),
(1)
Il
M. Dozy que
les
Portugais ont
Egnilaz).
et
l'ital.
laranja de naranja
De
arancia.
Le
initial,
mme
que
Voy. Corvette
p.
90.
Table des matires des voyages d'Ibn Ratota. Que mot ,;^ ? Il ne peut se rattacher aucune racine arabe. Quant a gale, crit galie dans la chanson de Roland et Villehar(4)
dit la
Comme
faut-il
penser de ce
douin,
il est surtout frquent depuis les Croisades. Pour la transcription de Jj par g, on trouvera des exemples dans Dozy. Gloss. espag.
XXXIV.
comme la douce
la trans-
de
r-
h.
Quand
/^;
elle est
crire
de
sur
l^
;
Littr.
Sup-
plm,)
serait
devenu
de faucon, de Jy^t
frique
(i).
thortt, adjectif
de Thort,
ville
d'A-
Le
plus
souvent
le
<
achernar,
mange
(2).
Lettres faibles.
I
Dans
En
v-jI
comme
un simple
Gloss. 346. A propos de faucon, notons encore faucon tartaou faucon sahin, de cjaL. chd'dn, faucon blanc, gerfaut; et faucon zafar, potitus est, ou . zapliar qu'il faut sans doute rattacher ongle. Le tagarot venait de la cte d'Egypte, d'aprs Trvoux; de l'Afrique, s'il faut en croire d'autres crivains. Pour que 'a conjecture de Dozy ait un fondement srieux, il faudrait trouver dans les gogr. arabes trace des faucons de o^M" Or Yaqot. Moqaddas, Ibn Hauqal, etc. parlent avec loge des Jj-jk^ de Thort, miis ne soufdent mot de ses faucons. (2) Dans la prononciation populaire le tombe souvent aussi. ( V. Proverbes arabes, XL VII et 449). ^S^,^^\^ au lieu de 4r'l3,*^ly se rencontrent frquemment dans nos manuscrits de rdaction vulgaii'e.
rot
^^
XXXV.
bb devenait btb
nonciation;
(i).
Bagdad
la fin
(2).
En
(?
Syrie on donne
(3), trs ouvert
valeur d'un
la
il
dans
le
cte et mesure
se rapproche de
qu'on descend
notre a.
aigu
(4),
Au Caire
comme
aussi
Damas
(5)
Ces
trois
sons a,
e^ i
la
transcription franaise.
A E
/
:
mahonne,
:
girafe, calaf,
Chewal.
cubbe, chebec, chalef,
ben
de \
),
civette,
aubergine, abit^
0.
alfier.
Dans
devenu
(1)
etc. p.
26. Comp.
jl3 et
^,
(2) Ainsi iSjL>- hohr, outarde devient hdbri. Comp. ^^jjj et ^j;^ formes anciennes de ^Ijuj (Mu^arrab. 32 ). (3)
Rciproquement
ou
s est
MaXno^,
a^^^^j^jK Gaodoaiog,
etc.
I.
(4) Voyez poui'tant Critica arabica par M. le Comte C. de Landberg. 1887. p. 59. L'imal n'a pas lieu avec les lettres emphatiques.
Ainsi
le
moucre
le
plus endurci
)
(c'est
dans cette
corporation
que
j^i; ntor, ^Jay^ kkals, iajU? zhet; voil poui'quoi l'a est conserv dans zapti. (5) A Damas Vimal persiste dans quelques mots.
fleurit surtout l'imal
prononcera
^U,
tlb,
XXXVI.
soche: o s'est assourdi en ou et u.
(
en espagnol :{oinaiV\j)
:{oquete (
UL
),
etc.
Cette
par w:
lettre
est
rendue au commencement
et au milieu
par v (prononciation
carvi, divan (2); b:
(i),
mot
Les transcriptions
tions,
que
la lettre
1 )
le
v, JiiU)
de
mme
he
Arabes emploient j
^i
ou
uj
(2) De Tarabe-persan o\ji^ dlwdn, qui se dit d'un recueil de posies, du conseil de l'empire, d'un sofa et d'un salon (Belot). De l, les divers sens
du mot franais.
(3) De ^jiii-^; le Minhg' n'a que J^_^ et jpiii.^, formes releves par Dozy d'aprs d'autres sources. Devic rencontrant J^as-jl^ dans Rz se retrouve s'crie videmment (!) il faut lire o^Li^^. La forme galement dans d'autres de nos manuscrits.
:
J^^
XXXVII.
Le
y: jasmin,
il
janissaire
/,
(mot
i:
d'origine turque),
yed
(i).
Mdiat
devient
/,
de
^J^ Itfa,
mme
sens). Final,
hadji,
mlochie.
fois la fin
^ja*l
ou d-
L'article arabe.
Ordinairement
solaire,
le
lm de
le
l'article
s'assimile la lettre
:
commenant
mot
suivant; except
aide, aid-
(1) Etoile de la constellation de Pgase; de ju yad, main, bras; (V. Btelgeuse) elle est ainsi appele cause de sa position.
(2)
Comp.
ou
^^\j
de
tfilj
droite et gauche des valles sans eau, des ivadis dessest dans Bescherelle.
(Je
Janv. 107.)
Wadi
dans le Supplment de Littr, qui a accueilli tant de vocables purement arabes comme debab, nom arabe du taon de ^J^^^ dobb pour ^j^'^
,
mouche
cliri, loi
musulmane; de
Tj^tCs c/iar^a.,
mme
sens.
XXXVIIl,
baran,
altair, crit aussi
atair^ habalzli.
(
Ce
sont haloin
).
Voy. plus
minemment
franais:
V.
hoqueton
auferant
V.
haras
),
aufin
et
vieilles
formes pour
al-fil (3);
mme
:
ar
(?);
arquebuse, argoussin,
arzegaie,
arsenal
ou
ol
oliban, olinde,
dnbola(?); ou or
quelquefois
abit,
comme
:
syncop
(4).
abricot, amarel,
amoise
Ualef de
ment du mot,
l'article est
rendu par a ou
e.
Au commence-
( 1 ) Le vulgaire en Syrie traite le ^ comme une lettre solaire, et consquemment lui assimile le lm de l'article. Peut-tre avons-nous dans
les
comme
vation
p.
J. Ferrette, missionnaire
est juste,
Damas. Journ. Asiat.Oct. 1859. p. 3 15. L'obsermalgr son nonc trop absolu. [\. aldharan aide,
et 9.)
(3) V. la lettre J. p.
(4) Vieille
veille.
(
XXX.
;
forme de moise. Con>p. le vulgaire 9.jU^I pour -jUI, la Bdsim le Forgeron manuscrit de l'Universit S. Joseph.)
XXXIX.
valu
:
almagra
llxir.
(i),
alcve etc.
Il
pour
Au
frquent
abelmosc,
le
Dans dnbola
damma
n.
comprendre
la
il
est
propos d'tablir
populaire.
la lettre
Toutes
dans
la
bouche du
se-
car
il
pro-
nonce
J::^
et Jr^)
presque exactement de
mme ma-
(1) Substance
rouge. Moqaddas la
rouge employe en peinture; de s^) al-maghra, ocre nomme parmi les articles exports d'Alep. (181.1. 2.).
Et plus
loin
sj^
;^i>
,j^j (184.
1.
3).
(2) C'est d'ailleurs la rgle gnrale en ^j\^ (vulgaire); ainsi on entendra continuellement J-fj,-'-r^ quand il faut comprendre vj3-^J^^* Voyez l'explication qu'en donne l'auteur des Proverles et dictons du peuple
arabe
p.
264.
XL.
nire. (i)
ralit
il
a [ouhve).
Mais
la
et
/,
perdant insensible-
ment
n naissance k e ;
reille la
L'o-
une
valeur
intermdiaire
des deux
la fois.
trait
de
la
phontique romane,
voyelles sont
la
du mot
que
Ces
Celles-ci ont
mme
sur les
latines
un
notable
sont
abandonnes aux
mille caprices
de
la
(1) Nouveau systme de typographie arabe; par le Rv. missionnaii'e Damas. Journ. Asiat. Octob. 1859. p. 301.
J.
Ferrette,
XLI.
luxe de transcriptions que rclament ces voyelles, surtout le fatha (i) et le plus
damma. Dans
la
phontique arabe,
les
que partout
ailleurs,
Diphtongues.
y a en arabe deux diphtongues, ai
diphtongues
sont
Il
^_) et
et k
au i^^)
Ces
prononces
Bagdad,
Mossoul, Alep,
Damas, Lataqui,
tandis
que
elles
dans
le
reste de
la
Maroc
larit
et
nonc daum
haul et hoCd\
dom, Oj^a
baraun et bardon^
et
JjA
o^^ kholangn
et
khaulangn
jji^ et
(1) Si le fatha devient quelquefois i ou o, la voyelle a du latin subit en franais les mmes modifications Voy. Chassang. Grammaire franaise. 1882. p. 20.
XLII,
En
franais ai
J^ )
est transcrit e
:
aide, btelgeuse,
(
altair, hak,
on crivait autre-
rendue par au
fardeau, chi-
s'est assourdi
en eu); ou,
join,
Fat ha.
les
voyelles
Le
fatha
devient
zircon,
emblique
u,
dans
de ^_^^dabb,) cause
(2),
de l'emphatique Jo d; o
rive d'un fleuve)
;
chott
encore sous
(3);
l'influence
du
J^ t, lettre
em-
phatique;
Dans
fomalhaut
bzoard, cause
de
la lettre
le droit
musulman
poux. L'tymologie du Supplm. est inexacte. (2) Littr. Supplment, a On peut dire que de Baasora Bagdad, les deux rives du C/toU (c'est le seul nom par lequel le vulgaire dsigne le
(V. Litt.) de
J>u
liall^
Tigre, Didjl est inconnu), sont bordes d'une fort ininterrompue de pal-
miers. M. Jeannier Joum. Asiat. Octobre 1888. p. 336. vient sans doute de J fom, bouche, forme employe parallle(3) ment fomm qu'il prononce habifam ; le peuple ne connat que
tuellement -j
tomm.
XLIII.
jij
au lieu
de
^y^
^oioch;
les
^biy\
au lieu de
(i).
fL ^a/-
y\ que rclament
Il
formes grammaticales
ne serait pas
e, et
facile
de dterminer quand
lui
le fatha est
rendu par
est a.
quand on
laisse
On
Le
fatha
prend
le
la
syllabe affecte
fellah,
:
slam, ar(2),
senal, bzestan.
M^ Jeannier
dit
qu'
Bagdad
damma
fortes.
de l'Orient.
Il
faut
commencement
de cet
(1)
habituelle),
notre
manuscrit de Soyot met toujours un damma sur le ddl. Nos autres manuscrits ne prcisent pas ; seul ol^l rU> ^ ^^ ^^'^^ ^jj^ (2) Toujours prononc falaq avec deux fatha nettement articuls. En Egypte on dit aussi ais falaqa . Dans Bsim le Forgeron (dialecte gyptien) il y a une scne o le hros de cette comique histoire reoit la
falaqa. (p. 33. dit. Landberg.)
XLIV.
Damma.
La
transcription de cette voyelle,
comme celle du
u,o
:
fatha,
rendue
ou^
oulma, bur-
mistic,
(
oliban
(i),
fondique, chibouque
marabout
la}
A9J
Sur ce
mot
J^^l
v-j1X
de Rz
lieu
[man.^de
des
l'Universit S. Joseph
damma
benni, felou-
(V. ce mot).
(2) tait
Aubre
gnol
:
hobero),
sera devenu a.
(1)
Da ^1^1
al-lohn.
Le damma
est
devenu
grec
Xil^avog
Mais
il
est sans
exemple que
l'article
grec
se
(
soit
Devic ).
De
fc^jlj^
signifiant outarde,
et
{Diction,
et y mol.)
semble
le faii'e
dire Dozy.
XLV.
Kasra.
Comme
latin, le
tantt
comme
/,
tantt
comme
voyelle
comme a
bien
sonore, surtout au
commencement
calebasse
y ajoute ou et
(rares)
Nunnation ou Tanwtn.
La nunnation,
tant inconnue au dialecte vulgaire (3), 'n'a
sont
le
fait
le
kasra devient a et
ici
de la prononciation vulgaire. M. de Eguilaz admet que L' il cite comme exemple adarme, (de ^ija)l).
dod'/^iiri,
nous parat
imputable au grec
(3) Elle est conserve l'accusatif seulement dans certaines expressions adverbiales, comme y(^% par exemple, Cil prcdement ( V. Bsim le
Forgeron
et
Almanacli du
Bachir,
1879,
1880,
etc..
Dialogues
XLVI.
qu'un exemple authentique dans :{daron
faut-il
(i).
Peut-tre
m.
OBSERVATIONS GNRALES SUR
la
plupart
mme frquemment
l,
dans
la
De
arquebuse, brodequin,
(
degr, cramoisi
),
Mahomtan
almne (de
Idl
Comme
liquides.
en grec
la
(1)
a de Cassiope, de ^Oo,
(
la poitrine de Cassiope.
V. Devic).
Comp. mresi,
vulgaire
Qixx
P)\^i:\.Q
^3j^\ lj et ^j.a|j; j4b. ^^ JW?* ^^^' mHena {Littv. S uppL). Et dans le dialecte
pour jj.] ahad, personne, j|j^ au lieu de jjjli |jl> had, Maronite. Dans Bdsira (manuscrit) on lit ^<j\i drakahom au lieu de
j^<'ji\
adroLkakom,
il
les atteignit.
trs franaise. Les crivains des mahomtois, mahomerois, et mahomerie (mosque). Du dernier queUpes tymologistes ont voulu tort driver le franc, momerie.
(3) Cette mitathse est ancienne et
croisades ont
XL VIL
V aphrse
marfil,
rac,
nbulasit, miramolin.
(Comp. franc,
senelle
Le peuple
patacon,
dit wj*3>.
i ).
De
le
et la variante d'abou-
quel bouquelle
peuple en Egypte
(2)
0^^
Kaml Bcha
(?).
*u7
p.
et
6.
dit.
de (iJj^Jl j^c
Leiden.)
la,
y^ j
pour yj\
yf-
Comme
en espagnol
caraque^
cende^ dnbola,
(4),
Les
lettres
/z
(5) et
s'ajoutent quelquefois la
des
Ce mme peuple donnait Bonaparte le nom de j^y,, bo farwa, pre de la pelisse, et au gnral Cafarelli celui de ,_ij. y le pre du bois cause de sa jambe de bois. Je ne sais plus quel savant de l'expdi(2)
le
,
nom
(3) Ou Kamdl Bchd Zddeh. Notre bibliothque possde une collection manuscrite de ses lettres ou opuscules, d'ailleurs assez insignifiants.
(4) Pour ce mot le Dictionnaire de Trvoux cite encore la variante Abukesb, qui est plutt une corruption, provenant d'une erreur de lecture.
(5) Cette lettre s'ajoute surtout aprs la terminaison
(
i
),
comme on
peut
le
XLVIII.
mots: bosan, camocan, caban, balzan
et peut-tre amiral.
(i),
caramoussal,
i, Js :goulC
j^Ja
Comp.
l'esp.
alcalde
^^llll), etc.
Le
francible,
de
l,
comme
dans
anciennement
cibe.
Le redoublement ou
par
le
chadda[-^),
soigneusement observ
en franais.
sofa, cavas,
chbec,
sumac,
anil,
rob, de Ijj
nuscrits,
mots de deux
marquent soigneusement
le
chadda.
phnomne
contraire, et
le capri:
fen-
Que Devic
Il
drive
Balzan).
^\jj
se dit
de la robe du cheval
JS'crtJjJ |i '\S'\h\ *j\
^j^
.
J??--"
(
c/"
*j^^^r'* r^'
j*
^.1 ) ^^3 ^c^V* ^yj ^^A^^J <^^. (<i^' *2*- V- ^8). lUM la jument de t>i' J45 J*iJlj S>)b Jc?^JI Sa 'd fils d'Ab Waqqs est clbre "(\^.9^i(^^i- ^^I- 211 et xMas'od IV.
a>
ip
-J^*^ U-^i
>
J-3 j3j
213). Dans
le
U,^CJI
^jUiT
.
(mau.
cit.)
il
est parl de
70000
cavaliers,
on disait indiffremment balzane et balsane^ o je souponne que s est mis pour c et correspond j (V. Devic). Scheler cite l'arabe blthasan (?), pounii du signe de beaut . Voil un mot arabe singulirement suspect.
sicle dernier
.
Au
XLIX.
Un
fait
important
(i)
noter
dans
la
transcription
deux
consonnes
finales.
khobe^,
akalt
enef, akalet,
au lieu
de khob^
anf
(cJ'),
les
mots
devenue
donner
quelques exemples
(3).
nif,
mahaleb, magazin,
observe dans
et
l'Iraq,
en Syrie, dans
les
baresques
en Turquie, (pour
mots emprunts
mots de
lettres, qui au
Mais on
la
longs.
(1) M. Devic (s. v. sirocco) a dj parl de ce changement qu'prouvent les mots arabes de forme analogue charq (J>i,) lorsqu'ils passent dans les langues romanes. Seulement les mots arabes ont dj prouv ce changement avant leur passage dans les langues d'Europe.
(2)
La mme chose a
lieu
que ^^12 mlek, roi, pour malk\ "l^D sfer^ livre, pom* sifr etc. V. Journ. Asiat. Dcembre. 1888. p. 503. (3) Comp. Ottomane grand sige sans dossier; matamore, camocan. On le voit, la rgle nonce plus haut, peut encore s'largir. (4) Terme de droit musulman, sorte de legs pieux; (Litt. Supp.) de
:
^j.j^
mme
On
le
phnomne
:
contraire
la
syncope
de
la
.
de \ij^ ou
Ijlj
deux leons.
Dans nabca
la
prononciation
La mot
:
lettre
du
calibre, pinard,
mu-
ltre.
Dans alfange
r est
syncop
la
(2).
prsence d'un
C
m
)
adventice
tymbale.
nasaliser,
au milieu du mot
camphre, tambour
le franais
ici,
J-L
On
sait d'ailleurs
combien
aime
surtout
quant
il
y a
comme
du
apparence d'harmonie
imitative.
Comp. tampon,
c
De
sens.
l'intercalation
Zj^ kochot,
cit.)
mme
les
Le Mlnh^
:
donne encore
formes
CjytJ^^jl^ytJ^^liy^^'^^^ ei^^*
Nos
autres
ma-
1j^
-^
Comme
(1)
dans
les
mots drivs du
les
combinaiX''
La syncope
;
Ainsi
devien-
dra
1U.I.
xIjV
<-JV
et le
la fois le cliadda
jl^
z^
le
vulgaire maintiendra
ge comparez
quinze.
,,
,-^
LI.
Alhambra
est adouci
(i),
emblique
;
(4)
:
(2) et
peut-tre
[Cfr.
gambra
(3)
st
en
les
les
mozarabe.
sont
mousselin).
plus
En espagnol
frquentes,
applications
naturellement
Le double
pastque, de
ple
fait
J^
st
estragon,
le
j^l
peu-
toujours sentir un
nergiquement redoubl.
Ousma
Ibn
Monqid
Bsim
le
Forgeron
(manuscrits cits.)
sait
Le lexicographe
t.
Richardson, on ne
(1)
les
De
^,,^\
ahmar, rouge;
l'enceinte et
tours
de ce
(Littr. Supplm.)
myrobolan; de ^^| cheveux etc. Miiihf dlbn 'Gazla), L'arabe vulgaire a une certaine prdilection pour combinaison mh. Comparez >L>. mhalcU pom* jb hal^ mais si ^jK^S nhdreh Tpour ^j[J\ al-bdreh, hier; jy.^ peut-tre, est parfois prononc nihark. Voy. Bdsim ( dialecte gyptien ) et Alma?iach du Bdchir pass. Le 6 prosthtique mis par le vulgaire avant le moddre^ a t assez
(2) Ecrit
aussi emblic
sens.
Il
et
amhlique,
sorte
de
/2/rty,
mme
'
pour
,17.
venu
(4)
SuppL) Gambra n'est-il pas hamrd, la rouge? L'espagnol a des exemples de ^ La perdrix gambra est rousse plutt que rouge.
'l^^w>.
Ou
mozarabe
tait autrefois
musarahe
et msarabe.
LU.
Enfin,
comme
cafre
drivent
caraque, bu(peut-tre de
sard
(i),
tambour,
calebasse
On
autre pluriel de
^j
employ dans
les
pharmacopes
a:{imuth
Minhg ad-dokkn. Et
est
aussi
Nous
croyons
qu'on
fond
voir
le
que
le singulier
c^^-
(1)
p. 59).
Mais
il
%\'J
houzt, plur. de
en admettant
de chasse
frquemment dans
les rcits
Abattre, de
L'tymologiste
JaJ^i
M.
Narducci(i).
italien se
contente
les
mots.
(2)
Pourquoi
demander
donne
surabondamment?
Abouquel. On se
sert
de piastres abouquels
(3)
ou
pre du chien.
[sic)^
Abou-Kelb
y a un
appellent un
(1)
(2)
Seconde saggio
Mme remarque
pour
aita, ancora,
(de^l
?)
cibura et
extraordinaii^e en ce sens,
UT
etc..
(3)
ou.
aslani assalanis,
d'Hollande,
a.
d.
monnaie o^^S ou
y^j\
lion.
ABRI
en Nubie et en Abyssinie.
le
Nil,
dit.
Panckoucke).
De
Monconys dans
Abricot. Espagnol:
coch.
albarcoque, albercoque,
aber-
Dial.
de
Valence: albercoch.
albercocca,
n'est
Jyj;dl
albarquouq ou albirquoaq.
JyjtJ)
Mais
les
aux
prcoqua
l'affirme
de
(i),
ou,
si
l'on veut, au
(I.
expressment
165):
TiQaiiAy.ia
dans sa
Dioscoride
J^jV^
(^^jjjjjL^^.Uyjl Zj)l\
il
JII3
UUjl Uij
[2)
L'abricot se
(
nomme
M.
le
Docteur Leclerc
dans sa traduction du
(1)
(2)
V. Forcellini
s.
v.
prcox.
n'est aussi qu'une lgre alt-
ration de jy^
(3) Aujoui'd'iiui
le
Maghreb,
l'abricot est
appel
^-
^^
ACHE
du
latin
prcocia
(i).
Mais
alors,
il
comme on
de cet
article.
Avicenne
dit qu'elle
(p-^)
pro-
bablement par
clerc
(2).
les fleurs,
comme
le
remarque
le
D^ Ledont
^y^.ji'
(3).
ahoutloun,
brillante situe
la
akhir an riahr, la
est
le
du fleuve,
la
(4)
j^\ an-nahr^
le
fleuve
((
nom
arabe de
constellation d'Eridan,
La 34
(1)
toile... est
de
i^
Cobarruviaz est aussi de cet avis. Forcellini ne semble pas non plus du mot arabe. En revanche, voici une explication qu'on n'acccusera pas de n'tre pas assez savante on a tir de la racine am^/^^ des drivs qui premire vue paraissent n'avoir rien de commun.... ainsi bargouq est l'abricot.... Barquous (?) est le fruit brillant au teint jaune et vermeil ( !),.. Journal Asiai, Novembre p. 534. Un peu moins de sanscrit et beaucoup plus d'arabe auraient vit cette bvue l'auteur. (2j Traduction d'Ibn el-Beithar N*^ 196. M. Edouard Gasselin dans son dictionnaire Arabe-franais (3) (arabe vulgaire, arabe grammatical) n'a pom* Abutilon d'autre traduction
se douter de l'existence
:
!
que
jy
i^Jai^,
de Ptolme.
ALAN
sur
l'astrolabe
Ton marque
mridionale,
[\).
et et
que
l'on
nomme
ji^l^^l
la fin
du Jeuve>>
Arago
(2).
beaucoup
Achour.
Nom
De
dme
(v.
Zekkat).
Adagio.
Nous
Adne
et
nom
arabe
-vo
'adan\
il
y a encore
la
est le diminutif
de -^afion,
Affion. esp
'
quoi
M. de
ez^ Jic
'ifrit.
Mais
le
Alancabuth. Partie de
'ankabot; propr. araigne
le
de 0^^idi
al-
(v.
alhancabut
essay
de
rendre
par
h le
arabe,
(1)
AbduiTahman
As-sufi.
Traduit par
Schjellerup.
1874
p.
212.
(2) C'est une de ces fantaisies orthographiques trop communes aux savants qui ne sont pas au courant des langues orientales. De l en astro-
nomie
ALBA
de
mme
dans alhansara
(S^.'A:*il
al-ansara),
la
Esp
albacora.
Ptg
albocor,
albecora,
Sjjxlll
le
P. Lerchundi.
albarazo. Ptg:
Abou-
ou
nom donn
il
la
lpre
(v.
Dict. d'Hist.
d'Orbigny
Albatros. M.
M. deEguilaz
Gloss. etimoL
s.
v.
alcatraz).
Nous sommes de
l'avis
du savant professeur
(1) Cfr. Aboukarne poisson qui signifie pre de la corne; aussi en'a-t-il une qui luy sort du liaut de la teste. Voyages du S"" de Mouconys I, 227. De mme Abou-Hannes, nom de l'ibis sacr iC. d'Orbigny), de jil^ jA abou-
hannach, compos de^^i pre, ^l. serpent, reptile, insecte. L'Ibis fut ainsi appel parce qu'on croyait qu'il dlivrait l'Egypte des serpents venimeux. Bruce l'appelle Abou-Hanns, le pre de Jean, parce ({u' l'poque de la S* Jean, ces oiseaux commencent apparatre sur les bords du Nil. C'est sans doute Abou-Hanna que l'illustre voyageur a voulu crire, car Hnnna tp" abrviation de u>jj louhanna, signifie Jean.
ALBO
M. Devic
devrait apporter plus que des rap-
assertion,
prochements
et des analogies.
Alberge ou Auberge,
(sorte
de pche), espagn
alperche,
alber-
port:
alperxe,
Jyjjil
M. Marcel Devic
admettre difficilement cette drivation. Le sens aussi proteste; car alberge dsigne une
pche
(i).
Avec M. Lop.
Tarticle
de Eguilaz
(2), je
prfre y voir un
latin
compos de
arabe Jl al et du
perslcum.
;
de
le
constater dans
la suite.
changement de J f en
exemple
j
:
b,
seul
aljico^
pour
alplco:;.
Quant caba{^ de
jsM
(V. Cabas).
Ce terme
albotan, transcription
(1)
videmment dfectueuse.
naturalistes Talberg'e
est
D'aprs quelques
Glosario eti/mol. de
s.
aussi
une
varit
d'abricot.
(2)
las
Granada. 1886.
v.
alberchigo.
ALCA
Alcade. Transcription de^lAil, alqd
Alcali.
aussi
le
juge
(v.
Cadi).
existe
De
Ql alqil ou
Jlil alqill^
mme
sens.
Il
Arabes brlent
le verre.
en font
la
cendre dont
197.
)
on
fait le
savon et
(D'Arvieux
,
II,
Alcaron.
Il
Nom
du scorpion africain
Buihas afer. L.
est difficile
de ne pas remarquer
les
la
ressemblance de
val:
alacr,
ces
mots avec
formes esp:
alacran.
videm-
faire rafrachir
,
Esp. et Ptg
alcarraza.
Basque
alcarraza
alcar-
alkoiira^,
faire rafrachir
l'eau
(i). Il
mann un
rafrachir (2)
Dozy dans
le
faut
sup-
Voyez notro Synonymie arabe. N^ 961. j^^iJl J JjVI j^JI-XaUI jJI^ Engeltnann. Glossaire des mots esp. et pti^." drivs de l'arabe Leyde 1^61, Le substantif de ne ferait pas Carrsa.
(1)
:
(2)
^^
ALDE
et qui
la
fait
rend
le
mot
tout
barbare
(Littr).
Nous aurons
l'occasion de faire
mme remarque
propos d'autres
mots d'origine
dans Cuba
Hortus
sanitatis. 98).
Il
est cit
avec celui
ses
aux navires et
2:53
).
les
rend immobiles.
I.
Alcve. Esp.
alcowa. Basq
:
et
et
Ptg :
dme,
et aussi
petite
chambre, cabinet,
mme
baldaquin,
comme
dans ce passage du
:
Sur un trne
prcieuses et de saphirs
C>!>U)lM.t
4)^ Xj^ i^
Aldbaran.
nue.
On
nomme
Je (^5^J
des Pliades.
1
\>\j^^
Ji^
j,h
^\
Wl
ojyJ (Abdurrahman.
37)
En
effet
(1)
I.
s.
v.
alcoba.
ALDE
exemples de mot o
le
/
de
l'article
d'astronomie. La
mme
:
ptg
aldebara.
Il
y a
pourtant
(i).
addebaran en
espag.
Aide. Bourgs
en Afrique
et
et villages
dans
ptg aldeia.
:
bourgade
(2).
Comme
sit
Et nullus
homo
ausus
suas aldeas
283).
Dono
Dans aide
l'attribue la
^
Mais
[Alcalde,
albayalde de ^Uil et
Js>\^\
).
si
on veut se reporter
Bien souvent l'espagnol semble ne pas tenir compte de cette assicomme dans aldub (oo!!), aldica (^;.ila!l), aldora (SjjDI), airota, (oj^l) altamia (lijijl), altramus (.^^1) etc. Actuellement encore dans le Levant cette rgle n'est pas toujours fidlement garde par le peuple surpar. ex. Pour Dozy le / dans aldebaran tout devant certaines lettres, le
(1)
milation
est
euphonique
Cfr. Edrisi. Description de l'Afrique et de
(
(2)
l'Espagne
d.
Dozy
et de
dit. de Goeje) p.
212
L. 6. p. 217.
11.
lo
ALEZ
note de Aldbaran, on verra que ce phnomne est
gnral.
et
la
plus
de
Le mot
Tadjectif arabe
ainsi
que
aie-
est
une corruption
irrigation (Eguilaz
151).
Engelmann
le fait venir
de
J;Lai-i
pulcher; Dozy, Devic et Eguilaz repoussent cette drivation parcequ'elle ne spcifie point une couleur de robe.
Cela ne parat pas premptoire. Bien des mots, en passant du latin dans les langues
restreint leur signification,
(i)
ahlas,
colorem nigrum
fait
in
ovis; qui
voit,
avec
formes ala et
aLi::;o.
(1) Cfr. j\imentam en latin, toute bte de somme, devenu en fianais jument. Caballus ( ro.=se ) a'est ennobli en devenant cheval ( V. Brachet. Dict. tymol. XXII). Voir aussi plus loin Elixir.
ALFA
M. de
pose
Eguilaz ne se dclare pas encore satisfait et
Vl, al-a^'ar, qui signifie
il
pro-
J&3
blond, alezan.
j^j\
Remarquons
d'abord que
le vritable
sens de
prl
etc.)
de
on
mme
De
la
al-az'ar
avec l'apocope de
r final.
M.
Eguilaz obtient
r
forme ala
et ala^o et par le
changement de
en n
l'espagnol ala^an.
Alfange.
alfang.
alfange.
Val:
basq
alfangea.
M. Devic
fait
remarquer que
alfange est un
mot espagnol
introduit en
Il
France par
les
vient
d'oij
de^^l,
alkhanjar,
les
sabre
(2)
dsi-^ae l'auteur d'un grand dictionnaire arabe, nomm Le P. Belot a compos le Vocabul. arabe-frau. l'usage des tudiants Beyrouth. 1883 et 1888.
(1)
Bostani,
Ii-sJlI
i2^
(2) M"" Michel Chapiro, dans ses Rvlations tymologiques (Odessa 1880), n'admet pas cette tymologie, une telle altration, dit-il, serait sans exemple (!) La, thse de l'auteur est que les noms d'armes tranchantes drivent d'un nom d'arbre L'tymologie d'alfange donne par lui, est conforme ces principes. N'oublions [>as non plus que M. Chapii*o n'est
.
pas partisan
pour
lui les
drivations
des
mots
[op. c
romans de l'arabe sont pour la plus grande partie chimriques Ce qu'il prtend, c'est l'mancipation de la langue franaise t. n 32
)
claii*.
12
ALGA
alfageme
alfange
o espada corta
dans
(Eguil.
).
Le chan-
gement de
Cfr, alfado
^ en /'est frquent
les
idiomes ibriques.
de
Jai-l
alface
de LLi
etc..
:
algar.
On s'accor-
ces mots de
SjUll
guerrire.
M. Devic
a dj donn
signification.
mme
Mais comment
form
le
s'est
form algarade}
De
algara est
verbe
rpandre
5*.
z;.
algara
).
me semble
improbable.
n'y a
mouche
(?)
qui ne repose
que sur
l'autorit
de Marcel.
i)
On
on en
SjUll
attaque
arme,
connat
cris etc.
On
commencer
la
((Escarmouche:
^i^ajl
d'o
le fr.
ar.)
ALGU
Algazelle ou Algazel. Espce du genre des antilopes
vivant en Afrique;
de
Jljii)
algha^l,
la gazelle (i).
:
algebra
les
le
mot
qui a
mme
origine.
le bras;
-xJiji^
c'est
remettre
drang.
Esp
rismo.
V. Devic et
Alguazil.
seiller.
Ce mot
vient
de
j/jjli
visir
celui d'officier
de police, voyez
mes
suivantes
aideront
comprendre comment
:
jr^jjil
agutsil. cat
agusil,
Ptg:
alvacil, alvasil,
Eguilaz).
(1)
(2)
al et
Pour plus de dtails V. Dict. d'hist. nat. I. 618. de l'arabe aldjabroun dit M. Brachet qui joint ensemble Tarticlt la nunnation, malgr les protestations de la grammaire arabe.
14
ALIC
de
que
algiia:{il
vient
(^ jUll
alghsi
soldat
"
;.
montre
que cette
voit
une corruption de
alguazil.
le
de l'Orient;
Levant
et
et toutes
le
en Egypte.
Tournefort
trouva dans
l'le
de Syra;
elle avait dj t
le botaniste
allemand
nomma
alhagi Maurorum, de
^\
a/hdgg. Avicenne,
manne
trniabin ^i-j
la
tarangabn.
Ce
dernier
dit l'alhage
:
excellente pour
j, i^li^l
poiqu'il
^[^jj^W
D'aprs
ce
les descriptions
On
crit aussi
je vois
une
cette constellation
tant habituelle-
ment nomme
la
chvre.
:
alicates, ali-
(1)
Dictionn. franais-arabe
[s.
v.).
ALLE
cames
de
Jal
(i).
M. Defrmery
le
Bocthor
et
Marcel
tra-
J^^ui^
milqt, pince.
1
Dans
(
les
(p.
94) leggate
nomm parmi
les instruments
du mar-
chal-ferrant indigne.
aussi le sens
de rgle.
lieu
delja^^
la
(2).
la
Nom
commercial de
garance, d'oij
:
sub-
alizari.
M. Devic
jus tir
d'un vg).
par compression
la
Kam-Freyt-Bost-Belot
Eguilaz
la vri-
adopte aussi
table.
mme
Allez. Interjection.
M. A.
Svillot
y voit Texclamation
(1)
Remarquons
le
comme nous am'ons l'occasion de le remarquer. rgulirement de ^k.; tracer (2) ejx^ est form
S
i6
ALMA
-il
arabe
iA\allah, allah et
le
de cette faon
il
a expliqu
comment
verbe
aller
(
s'est introduit
Quand Froissard
Addit.
128;
c.
635
214) se sert
allez!
tratre! et rappelle
il
grand meschef de
(i).
la
cit
de Limoges,
parle arail
be
faudrait
des preuves.
Un fait
ou
tamment
la
ment Dieu!
tement
-uil
qui a exac-
le
Dans Marcel
U-t.
JJill
(((2)
j^^li^
^1
l^jl5^ Jjl le
jU^l^i^l. Le
est arabe,
mme
auteur
fait
remar-
quer que
le
mot
sens de
barque
I4IP
^1
U^ \k\^z^\ J^ "^j^
En effet \j^
est for
Nous
L'on
passmes
maadie^ qui
signifie passage...
des Arabes.
Tome
II.
p.
Ahmad
ALMA
passe dans un bac par
le
qui
D'Arvieux
214.
et ait. alma-
que
les
le
r^ll (i)
almankh, endroit o
chameaux
et dans le
(2).
Ce
que
le
mot
A,wfim/a
4^
dit.
Gaisford) prcis-
ment dans
il
le
Comme
il
est question
que almanach
ait
Une
mot
compos de
arabe et du
latin
Manacus ou Mana-
chus (Vitruve)
Hinc
Itali
nempe
(1)
Comme
le
(s. v.
^y). M. de
Eguilaz
(2)
On
drive de ^ull Kalendarium en R. Martin (Glos. etimol. s. v.). a prtendu que les Ai'abes ont fait pour almanach ce qu'ils ont
pour almageste, alchimie, alambic, c'est--dire qu'ils ont accol leur article des mots grecs ou latins. Fort bien, mais cette opration aurait laiss des traces, comme dans les mots cits. Or on ne connat aucun exemple o ^uli soit employ dans le sens de calendi'ier.
fait
ALMU
manacho
praefigunt (Forcell.).
Ces
sortes de
composs
comme
almear compos
de al
et
Almarga, com:
pos de al
du
latin
marga.
l'ancienne pharmacie
Almargen. Terme de
poudre
d'almargen, corail calcin, autrefois employ en mdecine, (i) deli-jl^ almargn, le corail (2), dont
est la transcription,
almargen
musique
et
de
la
danse.
(Litt.)
En
effet 4I
U \ilma veut
admet
cette tymologie.
AlmudeouAlmoude. Esp:
driv du
les
(1) D'aprs Kazouini la poudre de corail est excellente pour les maux d'yeux ^^.J^j c3I r^y^ j Ji.jj . ^iT lil y^j i^Uj .^ J^l ( l>^i ) a;?a^l (Kazouini ob>^^l ^Si^ p. 238 dit. Wustnfeld). (2) V. Synonymes Arabes N** 1621, et Joui-n. Asiat. 1868 -Fv. p. 201.
.
Devic et Eguilaz transcrivent mordjdn, en mettant im damma sui* le ^. tablit une distinction entre ol^lr^ et c\^y distinction qui semble ignore de Teifaclii, Kazouini, Tartouchi etc.
Freytag
ALPH
Alphanette ou Alphanesse. Esp.
dit. et
et
Ptg
alfaneque.
Maj:
alfanet; faucon au
mun en
Tunisie et en Algrie.
nom
est tir
du fennec.
le
On
d'abord
dL:ll3l
b^ al-fanak,
puis pour
faucon (propre
chasse) du fennec;
le
terme b^,
faucon.
Avec M. de
il
cation, ingnieuse
purement hypothti-
noms ou
jlM^
et
son congnre
venu alphanette. Je
me
contenterai
sujet.
donc d'exposer
propose
sur le
jAi-l
,
les
hypothses mises ce
Sousa
alkhnlq, l'trangleur.
Un autre, s'appuyant
de
le
l'alphanette, le drive
^^^^
effet dl)
4iUI 4^5 (i
et le
le
synonymes de
:>yJ\
avec
M. de
me semble
plausible (Cfr.
Glos. etim.
(1) (2)
J.
U^^'
104
et
105.
dit.
Eoutsma.
20
ALQU
:>'^\
la solitaire
^^
la
fin
So-
litaire
ils
l'ont
son isolement
ressemblent
(i).
Abdurrahman
le
nom de^^l
tire
ce mot de l'arabe
l'illustre
C'est sans
que
lexicographe a prtendu
Can, L.
II.
p.
231)
(3).
Seulement ce sont
les
Arabes qui
ont emprunt leur moi iS)^ alwa, alos, aux Latins, qui
avaient aloe, es
(
dans
le
Isidore de Sville.
prouve
jvjl
S^ y^j
alwa est
la plante qui
produit
l'alos (4).
Alquifoux. Esp:
de plomb
sulfur.
Abdurrahman As-Sufi.
:
p. 236.
Ibid. p. 39.
Cfr.
Mas'oudi
le
I.
72-169-330-
341
etc.
(4)
Dans
alos.
(5)
Comp.
le
AMAL
M. Devic
a
tabli
article.
21
l'tymologie de ce mot.
Nous ren-
voyons son
on remarque que
:
r-
/en
espagnol.
(Comp
l
alfageme de
A^\
etc.
).
Altair. a de
la
Wga).
Alula. C'est
le v ei et S
de
la
le
premier
(i).
premier
albardi,
Ibn-el-Beithar, qui
fait
( s.
faire
du papier
el berdi,
S^j,
).
Le papyrus
est appel
en Egypte
mot
qui n'a
aucune
signification
en Arabe^
(
et qui
appar-
tient sans
Bruce.
Voyage en
Nubie. T. V. p. 26).
a t introIl
sicle par
les
alchimistes.
propose
comme
ou
bien4>li-^l
al-mougma'a, l'union
V. Devic.
s. v. ).
M. de
dei^^H
50.
(d. Schjellerup.) p.
22
AMAR
lieu
al-magma'a,
de runion, runion.
l'a
fait
On
peut ajouter
mA^
A'^.
Mais
comme
proposes resteront
l'tat
de conjectures.
Aman.
parole d'honneur.
Amarel.
de
la
Nom
^^1
mme
(
signification.
Le lam de
/
l'article
V.
le
mot
suivant), le
du corps
final
par mtathse.
:
Amarre. Esp.
almarr, corde, au
et
j[\
moyen de
la
nerland, marren^ attacher, amarrer, et repousse l'tymologie arabe, sous prtexte que les langues du
Nord nous
ont donn beaucoup de termes de marine. Cette argumentation pourrait tre retourne contre l'illustre auteur.
Car
on
sait
la
Mditerranne
(1)
Comp: amarrido
(jjaj^lt)
amago
le
(^Ii) etc.
L'arabe a encore
le ter-
me
sens d'amarre.
AMIR
a t un lac arabe.
23
M. de
Amiral.
Il
la
c'tait
la
terminaison
al,
qui se
du mot.
On
Engelmann que
al
ferait jf^^jj^l
am^r
al-bah.r,
commandant de
n'en a
mer.
Cette
(
expression, outre
II.
qu'on
116^
qu'un
),
exemple
Aboul-Mahasin.
p.
dit. Juynboll
gnral,
che
sp-
de troupes,
ciale,
et
non
chef maritime
d'une
faon
(i)
M. Devic,
(1)
Quand on
mar et almirante de mar. Et chez le Flamand Velthem: ammirael van der zee. Dans un Itinraire du XIIl'"^ sile, intitul les Chemins de Bahjlone, et publi par la socit de l'Orient Latin, le terme amiral revient plusieui'S fois avec un sens bien diffrent de. celui de notre amiral moderne: xxiiij, Amh'aux, chevetaines de l'ost; et chacun peut faire c chevaliers. Item encores y a Ixxx Amiraux de quoi les xl. Item encores y a xxx Amiraux.. Item il y a Ixx elmeccadens....)) Il me semble que ce terme d'amiraux en cet endroit est une altration de |_yi, oumard. pKiriel de j^\ amir, prince. Comparez pomHant ce que rapporte Niebuhr. Dans le Yrnen parmi les officiers de l'Imam, il y en a un qui porte le titre d'Emir Bahr; il a sous sa garde tous les bateaux; il doit aussi visiter toutes les marchandises qui arrivent et qui sortent par
trouve dans des textes du moyen-ge almiraje de la
la
!
24
ANAF
a/, aut, ant,
etc..
restent toujours
M. de
qui
La
flotte
maintenait les
communications
entre l'Afrique
et
l'Espagne s'appelait
"^ jiVl
J>-J1 ar-rahl
al-Andalousi ou
l'Andalousie,
^jGVI
Jclj rahl
al-Andalous, transport de
le
transport.
le
Quand
il
commandement
des escadres
un mir
(i),
ment avec
mtathse
;
ptg.
le
amiralh, o
franc,
il
avec
amiral^ le
l'ital.
ammiraglio^ ou
s'est
syncop avec
;
les
(Litt.);
de l'arabe-
mer. Ses fonctions taient plutt civiles que militaires, coname le ^j .jy Mir bahr, chez les Tiu'cs, sorte de capitaine du port. (1) V. Ibn-Khaldoun-Proleg. etEngelm. (s. v.). Du temps d'Ibn-Khaldoan, les Arabes avaient dj emprunt almirante aux Espagnols, et en avaient fait jdXjl, almiland (Prol. IL 32 Quatremre). (2) Amiraut ne doit pas faire de difficult n est une lettre qui s'intercale facilement en espagnol. Pom' plus d'explications, voyez Eguilaz XXJ et p. 225. Nous faisons pourtant une rserve, c'est lorsque le savant ty:
ARQU
25
de
^\ an-nly mme
une herbe
sens.
On sme
l (i)
en abondance
sert faire la
nomme
Nil, dont la
semence
Voyage nouveau de
le
la
Terre-Sainte p.
1679 (par
P.
Naw
S. J.).
comme
la
d'hist.
les
Arabes.
;
Maroc
jj
de
etj^jiJl
lau^ al-
amande berbre.
Il
y a aussi
la
et surtout O^^ji
avec
J[>.j\
argn par
mot espagnol de
Mais ^y}^\
uil
al-qbos, de la
:
racine
^^
accendlt.
(3)
(1)
(2)
Beysan ou Bethsan, non loin du Joui'dain. Chez Edrisi p. 765. (Dozy traduit arcan). Chez Becri on trouveli>^
^j^'
et l?tU.
(3)
ou
tr^'lT
Kabous se
dit aussi
26
ARQU
le
quoique d'ailleurs
rait assez
verbe
bien notre
al-qus, arc
).
une
arme
Or
aprs l'invention de
la
poudre,
nom de
Actuellement encore
verbe
^y,
littralement:
tirer
de de
l'arc, signifie
fusil.
dans
Le changement
de
i}\
al
espagnol
alcaduz^ arcazon de
^,
b Jji^
etc.)
Le j mdial
,
chang en
bab de i^\y
conjecture,
Mais cette
(1) (2)
Ce
que
le
(3)
Journal Asiatique. Janvier 1862 p. 92. Ajoutez ^'ijj qoum fusillade, coup de fusil (Humbert-Henry). M. Dozy ne l'admet pas et voit dans l'arquebuse, ou l'allemand ha-
kenbuchse, ou le flamand haeckbuyse, arquebuse croc. Comment expKquer alors arquebuse croc ? C'est l une tautologie que l'illustre orientaliste accepte trop facilement, (4) Ce changement se rencontre aussi dans des mots venus du latin ou
algalie, etc.
ARSE
en Colombie dans
vient
le
27
sens de arquebuser.
Or
alcauciar
mes. En esp
Arratel est
erraldea.
la
mesure qui a
beaucoup
environ
vari,
de cent Ratles
les
possessions
500
(Litt.) Es*/?, et
;
de
*ij\
Per
102.
:
cat. et
Maj
darsanale. portug
arcenal.
;
ital:
arzena,
arzenale.
De Monconys
crit
mme
sens.
M. Defrmery
jb dr)^ d'un
est
s;
Le
r d'arsenal,
selon
M. Devic,
jj^
d
ou
probablement
la
prononciation emphatique du
l
une rminiscence de
ji^
dr, mai-
(1)
416
et
28
ATHA
Peut-
devenu ar (Voyez
l'avis
de
M. Defrmery
^l^
\\achch,
driv
de JUJt^
hachich.
Il
est
deux
ch aient disparu.
vitait
En
ben-Sabah, on
nom de
foyer,
le sol
)
pour cuire
le pain; tandis
que
est
(2).
M. de Eguilaz
tire le
<:^lnl)
at~tarsana,
ou
vlB^-^l at-tarsakhna.
Mais
ces mots sont pris de l'italien auteur semble donner darsena la mme tymologie qu' atarazana. Ne serait-il pas plus naturel de driver darsena de *jua)l jb dr sa?ia^a: comme dans ce passage d'Ibn-Djobair: la ville de Messine possde un arsenal, renfermant des vaisseaux dont le nombre est incalculable. <1aZ. <k-^.j
Arabes reconnaissent eux-mmes que (V. Bostani JWl ia-at* s. v. lu-p). Le mme
>biap
(2)
l'arsenal de Tunis
Syrie,
jj> ^p Xic^ jli. Ibn Khaldoun appelle de mme <pUo jI^ (prol. IL 35). V. nos Synonymes Arabes N"^ 917. Le j^ij est d'un usage gnral en chez les gens de la campagne.
,5:094
Jp Jt^Oi\
AUGE
Aubre. Se
dit
29
le
mon-
le
la
nuance
et
particulire
de
la
que
partant
albus.
(^jlJ-
il
est inutile
le
Guadix a
le
P. de
Le plumage de
le blanc, le brun, le
la
cendr,
le noir
couleur cendre
c'est
du houbra
Jj^j-lLy^,
un oiseau au
(ijL>.
Le changement de
si
houbara en aubre,
l'on tient
compte de
l'imal.
comme
Engelmann, Devic et
Auge. Esp.
et cat
ital:
auge.
Terme
Ce mot
'^xj^
XJ^^
50
AUMU
Auge
est un
jUil 1*1:*^.
mot indien
signifiant
hauteur (i)
^\
(augoun) ne
serait-il
Aumusse. Esp:
almo-
proven
almussa.
les
/^t/:
Ce
du bas-latin almucia,
qui serait
compos de
l'article
arabe et de l'allemand
ces mots
composs sont
communs en
quand
la
espagnol,
ils
certainement de
J^
on
(Dozy
et Engel.
).
Mais almocela
tapis
pour
mme
une partie du
(V. Eguilaz
vtement
(3),
la tte.
(1) M. de Eguilaz propose ^j\ ou ^'ji.. Nous ne connaissons pas ce dernier mot, du moins avec la vocalisation donne par le savant espagnol, et
surtout
(2)
le
Engelmann
une faute d'orthographe. rem movilem lectorum; cozodras (3) Do omnia mea
et plumazos,
tape-
AVAN
S. V.
31
almocela).
De
facile, et
nous pensons
Avanie.
orientale.
laisse
Le terme
La
est
certainement
d'importation
les
Le mot
Hussein-Pacha
avait
somme
pour payer
se
la
avait
le
impo-
(T. IL p.
et pass.
).
C''est toujours
dans
sens de
mpris
ce qui exclut
0^j<^
comme
'awnia
mettre sur
le
Pour
le reste,
la vritable
tymologie du
les discutant.
mot en
question.
lire
M. Devic
article.
les
numre en
On
peut
son
alifeifes,
et manteles et encore:
et
meos
Aim-Martin,
I.
AVIV
E^/?.
Avarie.
avaria.
ital:
est d*ori-
gine arabe
et actuellement
rt se
dit
pour chaque vaisseau qui y mouille, a une origine germanique, havaria, haveria, dans la basse latinit; del
racine, d'oij est venu havre.
Il
mme
correspond au nerlandais
son
nom de
l'illustre Uju
Or
dans
la
cf}
De
Abencerrage
j^>-
Averros
jl^JI cf}
etc.
ad-iba est
le
respiration
difficile.
Qai est pourtant trop affrmatif. M. Gasselin se contente de relever mot franais et le mot arabe.
AZD
Chez Freytag
guttur jumenti
.
3j
oill est
affici
solet
Jt^l
pas
et
non
jJ^^I ach-chirnaq^
comme
crit Devic.
d'quitation nouvellement
temps
(i);
il
des fonctions
!>Ul
basses du
srail.
C'est
le
turc
garon, et de l'arabe
^ agm^
le
qui signifie
proprement
arabe
(2).
Pour expliquer
changement de
est
r:
^ en
j^,
une transcription
le
g des Turcs
par ^ (3).
(4).
Azdarac ou Azadaracht
Mallouf. Dict. Turc-franais.
Esp
acedarac, acedara-
(1)
(2)
Comme
le
(3)
(4) On trouve encore azdarach, et azdaracha ; cette dernire orthographe nous parat tout--fait vicieuse. Le nom d'azadirachta a t appliqu un arbre du genre de l'azdarac commun ( V. Diction, d'hist. natui'elle,
C. d'Orbigny).
AZER
un arbre originaire de Syrie
fleurs violettes
ou de Perse
dont
Todeur rappelle
du
lilas
(i).
a^d darakht,
d'origine
persane.
^^
la
j- 4^jUll
oljut*
dit
Ibn-Beithar.
comme
mme
tion
que tous
les
mdecins
et
bo-
pour
Kazouini (Cosmogr.
:
I.
249
dit
peu prs
mme
Jjij
Sjlocj
dit
C. d'Orbigny dans
le
Diction, univer.
jUall
naturelle.
Ce
n'est
donc pas
(
as-sibr
Freyt.
,
).
D'aprs Ibn-
Beithar:
(S^^-'^> (iJLiil
j}\
jfi>
jL^l
(1)
p. 96.
Nouvelle Flore Franaise par M. M, Gillet et Magne, 6^^ dit. 1887, L'azdarac, trs commun en Syrie, y est appel cJj-'j zanzalakht, et
en Egypte cJjj zalzalacht, deux altrations de c^j^ ^Ijl. (2) Nous croyons que les auteiu's de la Nouv. Flore Franc, exagrent, quand ils prtendent que toutes les parties de cet arbre sont vnneuses haute dose. Les feuilles du zanzalakht sont trs-recherches en Syrie com-
me
fouiTage.
AZER
rin
35
employ en mdecine
(i).
M. de
mme que
est
notre acerbe)
la dfinition
Force
M. De vie,
reprsenterait
nonc
la
persane a^-\abr.
:
de
jjj:>j^
a:{-^o^ror (3)
mme
sens.
Cet arbre
le
est
commun aux
oij
il
Liban
(4),
atteint
le laisse
pousser.
Le mot
Ul
(6)
i;^^
1;
jj^ijl
^iL
ti
M. de
une trans-
(1) Ce qui a fait penser jl^l, c'est la ressemblance '' azerbe avec les formes portug. azevre, azebre, azevar, qui d'aprs Engelmann (GIoss. p. 35)
drivent de ce
(2)
(3)
mot arabe.
{a. V.
Glosario etimol.
acerbe).
La forme jj^ej)! azza^ror est connue au Maghreb; le P. de Alcala crit aussi le mot avec a, (4) O plusieurs petites localits lui doivent leur nom. (5) Voir aussi Aramaeische Fremdwrter im Arabischen. par S.Frn:
kel.p. 142.
(6)
Al-mu'arrab
(dit.
Sachau)
p. 77.
j6
AZIM
latin
cription du
mme mot
latin
au
la
moyen de
comparai-
conversion de d en
r.
Dozy, Engelmann
et
Devic.
la
Azimech. C'est Va de
l'Epi
de
la
prminente, de
la
racine
Oy^dX^l^
AclIoV S^lc^
tre haut,
tre lev,
^J^
dit Sibawahi,
confirmant l'explication
prcdente.
toiles,
Chez
la
les
Arabes
dont
fyj\
premire
l'autre
lUcJl est
surnomm
voisine
fJlcJl
^\j\
arm d'une
s'appelle
l'tendard
est
ou
la
lance
de
le
simk
^jj
\^j.
Azimech
surnomm J>Vl
dsarm,
parce
dans sa Ti*ad. de l'ouvrage (1) C'est aussi l'avis de M. Schjellerup, d'Abd-uiTahman As-Sufi. Description des toiles fixes p. 66.-Voici ce que dit le commentaire du Majani (,_jiVI jl?*^ Imp.Cath. Beyrouth..,) l^U-JI
U-i^^^o-J ^ru-Jl; llii llru
M. Devic avoue
vre d'Albirouni:
qu'il
'j^]\i,\\
n'a
pu dcouvrir
le
li-
oj^l
^ ^oUI
jlJVl (p.
344.
BAGA
j7
B
Bagage.
bgaig.
Ei"/?
:
M.
en Europe par
l'arabe i^i
et d'habits
mme
persane
form un
empaqueter.
classique,
tela,
Ce mot
qui
n'appartient
i^"i
pas
langue
est d'origine
involucrum ex
VuUers
).
plus de dtails
l'excellent article de
M. de
Eguilaz.
bagage
le
con-
traire.
dj employ
comme
un ter-
me
Mendoza (mort en
etc.
1^73), Argote
(1) Comme dans ce passage des Mille et une nuits... j i_ |-?v j3 ISj itA et plus loin o2JI d\C Cj> .jJ^Sj etc. (V. aJj UJ wi)l H. p. 149 etc. dition du P. Salhani S. J. Beyrouth). Voir aussi les savantes notes de Quatremre. Suit. Mamelouks. T. I. l'"^ partie p. 12, 219, 253 etc.
^8
BAGA
Bagasse.
Femme
de mauvaise
vie.
On
n'entend que
:
ces mots: chienne, louve, bagasse (Molire). Esp bagassa, gavasa. yoroz^
:
de
jpl
bghi^
(i).
Improbitati
deditus
et
incumbens,
libertin,
dans
Kazim.
(2).
naires.
au
moyen de
la transcription
du f
kh par
g (Cf. port.
ganinfa de
Zl^
et
du
^Ij
th par ^. (Cf.
a^umbre de
^D
Serait-il
mme
impos-
de
la
mme
racine
^^khabath^
scortatus est,
ait
donn
naissance bagasse,
femme de mauvaise
la
forme
val.
gavasa. Pour
th par
5"
Et non hager comme crit Littr. Notre tymologie est en somme celle de Marina, appuye par Eguilaz. Voir dans ce dernier les autres tymologies proposes "Cm meretrix ou plutt ^j ou ^ij et i.>i9 ( Glosar. etim. s. v. hagasa.) (3) c^i a aussi le sens d'ordures, de dbris, de dtritus jets sur la voie publique, comme dans ce passage d'une circulaire du Ministre de l'Intrieui- en Egypte: ^)| ^^1 o^tU^Jb ^Ull lUiUI J^a^dl o-iJI Ulj
(2)
:
5.
v.
BALA
quiva
'i..2S
;
39
que
le
peuple donne
Bagatelle.
maj: bagatelle,
Esp
ital:
bagatela
bagatella.
maj
bagatel
ptg,
et
M. de Eguilaz
d'aprs
la
drive bagatela de
transcription
futilit.
jLjj
bawiil
pluriel
[baguatil
espagnole
),
de
'
^j^\
bl, vanit,
pourrait opposer
cette explication.
balax, balaxo.
nom de
cette
agi
i3l
(2):
l^-
Cj-
-4 j*->r
lt^'
qui vient
les
de Balkhachn,
Per-
Balkhale voi-
villes principales
la
Chine
-^ -^'y j^
SOcl
JitJ
Pdant brillaient Maints rubis balais tout rougissants de vin . (2) Dans jjLiJi -Ui. 5. u. Voir aussi sui' le j,^^ les notes de Quatremre dans les Sultans Mamelouks.
:
40
BARA
et
Baldaquin. Esp.
balduquin, baldoque.
cat:
baldaqui.
esp:
balanquin,
ital:
baldacchino. La
ville
de Bag-
mme
Baudrac
(2)
on y
fabriquait
de riches toffes
(3) en arabe
's/^.
des tentures.
En arabe mme
et iiji
et O'oiT
et
O'^ai)'
et
0^-^
formes
il
est
directement de
Baldac
comme
le
veut
M. Devic.
Balourd
et
subi l'influence de
Barat. Patente de
Europens des
en gnral
:
sujets
Bouill
et
exequatur d-
livr par la
Porte
il
pratiquait le
Trucheman du Cadi
uAlquifa de Meca, alquifa de Baldac, e al rey de India etc.. La V. Trvoux, s. v. de Ultr, II. ch. 88. (2) Dans un texte Provenal publi par la socit de l'Orient latin. V. Quinti Belli sacri scriptores. Ed. Rohriclit. p. 192, Dans le name recueil V. aussi Hist. Occid. Crois. GIoss. p. 152. Bagdad s'appelle Bactani. (3) V. Hist. Occid. IL GIoss.Rqj. Colo?iies Fra?ques de Syrie p. 217. (4) V. Almuarrab. p. 32. Cette divergence s'explique, le mot n'tant pas
(1)
Gran Conq.
Yaqot
(I.
p.
676.
et
677.
BARB
pour inspirer ce chef de
connatre
la justice
41
de ne point
je n'avais
me
re-
comme
la
pas
mon
JL!^
Barat de
bart,
Porte (D'Arvieux
sens, venant,
520); du turc
mme
comme beaucoup
d'autres
privilge
royal,
passe-port
etc.. (Bost.
Kazim).
On
crit
ciation turque.
et troite
pour
l'-
et
mur des
forteresses, de
la
'/j^
terminaison ane
quoi-
ne
semblables s'ajouter
mot
qui
U.
ou petite
dit-il,
(3).
C'est aussi
l'avis
de Brachet
barbacane,
(1)
(2)
Et non
ici
renvoie
alfenique (jJU)l) etc. Devic Amiral. Nous avons vu que la finale al reprsente probable-
ment un
(3)
42
BARB
. ( Litt. ).
Barboter. D'aprs Littr ce verbe viendrait du provenal barbot, lyre, driv lui-mme du
latin
il
barbitus.
aurait signifi
ou barbotement dans
pas de barbitus
mais de l'arabe
fait
Ja^:
barbait^ sorte
berbeth.
Les auteurs
com-
pltement trangers
la
ont
fait
de ce mot un
Ja
compos du persan
^att. canard, j-i^^ ^zt
j^
bar^
poitrine,
et
j*-*
de l'arabe
3^^
^\ c/M
^^
.
y^^
^^f^ ^,J^^
Le Chif
al~Ghall re-
produit
la
mme
il est vrai, au gnie de la langue arabe: commaktab-khneh, bibliothque, :[i.iijajbatrakhneh, palais patriarcal etc. Peut-tre cette terminaison ane est-elle produite par un n qui s'ajoute facilement la fin des mots. (V. amiral, note 1. pag. 24). (1) Dict. tymol. s. v. Barbacane, mot rapport de l'orient par les croiss, comme beaucoup d'autres termes militaires du moyen-ge (Ibid.). (2) Barbitus n'aurait pas donn barbot. (3) Muarrab. 30- et jju)l Ui-. p. 55. On y verra que les Arabes tiennent cette explication. F. Gnin semble admettre que la premire syllabe bar dans barboter est un pjoratif [Rcrations philologiques. I. 276. et 279)
me
<jii.
^_.dC
BARD
il
43
ajoute que le
Ja|j;
est
une lyre
cordes
:/:>
j^
Ja>j;
jfcjl
^M*
,
(i).
tone
surtout
lyres
beaucoup plus
compltes.
De
Ajoutons que
la
comparaison
avec
poitrine du cale
sens
dfinitif
;
canard domestique
bar-
mare canard
(2).
Bocthor
j'^
traduit
barboter
mains, par Ja
barbai, traduction
reproduite par
Dozy (Supplm).
:
Bardache. Esp
jr^j;
Ce mot
trs-ancien en arabe
(V. Muarrab.
vient du persan
et
barda.
La barde
est
une
selle
de grosses
le
toiles
piques et bourres.
(Litt).
C'est exactement
(
sens
de
^pSj'.
ou ^^jbarda'a, barda'a
Belot-Heury-Bocth).
Ce mot
(1)
la
finale de herbeth
(Jaj^j)
Prolegom. d'Ibn-Khal-
doun.
(2)
354 ( Quatremre ).
ferrat
(
barbotes, navires fond plat, comme le Marquis deMonten fit construii^e Tyi* pendant le sige de cette ville par Saladin 1188. ) V. Rey, Col. Franq. 150 - M. Gasselin traduit barboter par
Et peut-tre
(3) V. S.
Frnkel.
p.
104 -
).
44
BARG
la
bte
pour adoucir
le
contact du bt
Bardeau ou Bardot.
marchant en
/ifa/
:
Petit mulet
et
encore
petit
mulet
tte, et qui
brdotto.
En Berry
bardaud.
Littr drive ce
serait
mot de bardcy
semblance de sens
OjSj:^ birdaun,
et
ou
comme prononce
peuple
j^ji
(i)
somme
au pas lourd
traduit
un mulet
(2),
en
latin
burdo, onis,
comme
la
(3).
Le mot
Une
bar-
moucherons
noirs,
nomms
champ
P. Roger.
Voyage de
transcription
de JJ-x barghach,
dans
les
le
espce
i<
de
mots
(1)
(2)
Ibn
Awam
^''-^^-
H.
2'"'^
(3)
V. Moarrab. p. 72 et
p.
106.
BARQ
45
ne 1786.
Barge. Embarcation
:
Ne
procher de
l>-j\
briga
mot
qui
Qamous
signifie navire
de guerre
(i).
Un
rapproche
et
il
verbe
4.jl
de
i^^jl^;*!-
explique
par
4la^ V, c'est--dire
soit,
est certain
que
le
Qamous.
comme
dans
M. Devic
p.
114
etc.)
Mas'ud
(3),
Barque.
Mot
avant
(1)
(2)
Cfi'.
V. plus loin Ramberge. ce passage du idtb al-Aghni (lI-276-d. Salhani) sur l'arrive
le
de
Gabala
c^^ V)
yJlc Vj ^5Ci
jJ ^j
(5)
^jj
46
BAZA
par l'intermdiaire des formes espag. ou
ital.
Sville)
barca...
n'est point
venu directement du
barche
tym.).
en franais
archet)
il
aurait
donn
Dict.
<fj;
comme
Il
arca
a donn
Brachet.
est curieux
24 (hg),
oij
incendie
400 barques
la
Zj^
:a
<^j\
Jk
il
Jjb-^
et
un autre
Sjvllj
manuscrit confirme
\yj yji' 45j; la
leon
^2 (^-^^ ^if^
Jjj
mot ap-
32
)
-1.
i.)
ka{ji
1.
15
que
^fj, barkos, barque, (pi. ^J>^^\x) est plusieurs fois employ par Boh ed-din dans sa Vita Saladlnl Mais il ne
parat pas le
considrer
comme
Bazar.
Mot
aussi
d'origine persane
J\j\
employ
en arabe avec
(p.
le
sens de
J^ march.
Le
mot
comme
BEDA
un mot assez extraordinaire
,
47
et
Bedaine.
faire
On
a donn pour ce
la tte (i).
a l'arabe
tris.
jL
Le changement de
adama de
^tlall (3).
Il^y a
encore
form
badati qui
la tte,
dsigne
le
buste, tronc; et
mme
(p.
Chams
ed-dn de
Damas
M. Mehren.
M.
en gnral)
. Il
ya
de
voii*
(tambour).
(2)
le
sur deux
soukoun.
(3) Basane est crit bedana dans un arrt du parlement de Paris ( V. Ducange). Il y a encore en espagnol badeha de Xi^; baden ( ravin creus - badina (mare, flaque d'eau ) de par les eaux) de J^h M. de Eguilaz cite encore d'autres] mots dans son introduction p. XVIII. Il faudrait ajouter bandullo, bedaine, dans lequel Mller et Dozy voient une transposition de Joj^, s'il tait prouv que le mot espagnol n'est pas un driv de ventri
,
^;
culus p. ex.
48
BHE
:
fusion
J^jT ne se
1 )
dit
Bdgar, Bdgard ou Bdeguard. Excroissance produite sur les glantiers et les rosiers par la piqre d'un
insecte,
de l'arabe-persan
^jji^l
^jjj^U'
bdaward^ qu'on
la
5*/?
crit
encore
X8VY.ri
ma
alba,'^y-av&a
Z^j\l\
aS'j^I
l'pine bnie.
V. Devic et
D^
Leclerc).
et
z^ai':
badou dsert. Le
:
Roman d'Aubery
fait
mention des
Bdouins
Ne me
un Angevin.
crit Bduns.
:
On
Trvoux
Bhen.
hen blanc
Nom
et le
diffrentes
le
b-
est originaire du
^J'^
^f-Oj-^^
ja^\
Ce
sont des
le
racines sches,
.
dit
Avicenne,
y a deux espces,
blanc et le rouge
oleifera^
Il
Ben.
Nom
du Moringa
dont
le
nom
revient
constamment chez
(1)
les potes.
tait autrefois
trs-em-
Joiville
a constamment Bdun.
BETE
ploy en mdecine. Soyut dans
la
49
\ ^jj\
4^l3^
fait
dire
^:>j
^/j^^t
grand
et
(i).
On en trouve aussi
comme
dans
le lac
de Qadas
(^03) voisin de
bounn ou binnt^
species piscis, Cyprinus bynni (Freyt); carpe, dans Bocthor; dans Edrisi
trs dlicat;
on en trouve du poids de
(
10 livres. ^*\S
''C^
^^ j^-S^jAj
^j l(jj s^lj
3 ).
J5b i5^b
ne peut,
dit-il,
^!^i
(i
Le
P. Sicard en a
On
s'y
mprendre,
et
on connat sa figure
p. 532.
Btelgeuse.
(
On
crit aussi
Btelgeuse^ orthographe
Chadeux
1)
lef. Il
Un peu plus loin le mme crivain confond le oO ben avec le o^ii. n'est pas facile de voir chez les auteurs arabes la diffrence de ces
arbres. V. Garcin de Tassy. Les Oiseaux et les Fleurs, p. 142. Ce qui arriv plus souvent ( sui'tout aux voyageurs Europens ) c'est de confondre le Bhen avec le Ban, comme Hasselquist semble Tavoir fait dans ses Voyages
au Levant
p. 90.
(2) V. Bibllotheca geogr. Arabum(De Goeje) GIoss. p. 194. (3) Maghreb et Andalousie (Dozy ) p. 16. Voir aussi Bruce
Voijag.
en
dJ^*^
IjiiTACi
'UJI Jiji^
'^\ ^ij^
fo
BZE
le
nom de
Ttoile de 'premire
O^^ al^au^^
et l'toile
( i )
qui
nous occupe
Ojf
-*i
y ad al-gau^, bras
lu jo
tion.
On
aura crit ou
/ai, avec un
Bzestan
(i
Lesl Be^estains
(
{}),
dit
)
D'Arvieux en dsont
les
crivant Constantinople,
publics.
IV.
486
marchs
le
Celui
que
est
l'on
nomme
salle
par
excellence
la
Grand Be^estan
fort
une vaste
soutenue
carre dont
vote
exhausse est
par de gros
pilliers
de
comme
la
grande
salle
du palais de
Paris
C'est
la
transcription de
de JcJ\
(4) istn,
terminologie
proprement con-
(1)
^7 se dit
de tout
le
bras depuis
les
le
bout
comme nous
S y non.
(n<* 1624. etc. j.Clj -u)l) V. Description des toiles fixes de Abd ar-rahman As-Sufi. ( 204 et 205) Trad. par Schjellerup. Important ouvrage du 10"^ sicle (ap. J. C). (3) Du Loir crit Bezestin. Voyage du Levant. (4) L'a /^/ tombe en composition comme le fait remarquer laqot pro-
Arabes
(2)
pos de Tabaristn
jjbtj ^Ju
^V
ol^^V)
,y
i>i-U
Uu.^
BEZO
tre,
^i
province
comme
d.
(V. laqot
W\ fvf*.
:
Wustenfeld
p. 40).
Bzoard. Esp
Ptg. et Cat
:
bezoar.
Basq
bezarria.
Que
ces termes
varit que
dans
romanes.
On
jljj;
Le clbre Teifch
Ton
n'est pas d'ac-
Si
comme
mot de
^L
^a<i,
toxicum;
le
persan j^j
^l
Bzoard
est
de mdecine arabe
(2).
V-' j^j^^^
r<*"J^
j^\
c^JS"
cJal^) U'y- CiJ D'aprs lui ^jb serait compos de'iJu , hk, signifiant propret, et de^j, zalir, poison; le sens serait dlivi',nt le
^ vO^
^j^
J^
En passant en Ai'abe, le mot aurait perdu le iJ, kaf. Les Arabes distinguaient le bzoard animal, et le bzoard vgtal. (Journ. Asiat.'^'^ srie I. xi. p. 145) et lui attribuaient les proprits les plus merveilleuses. En voici un exemple: j>| cj,^S)I Vo^ ;^^* >*J ^M'-^?^
corps du poison.
(2)
52
BISM
Ambr. Par
raisin.
(i)
La seconde
de
t^jlj
partie vien-
d'aprs quelques-uns
r:{i,
nom du
communment
j\jj
ra^:(j
plomb. Chez
changement de a en
son de
*
/ il
faut se
le
l'i
en Espagne
(2).
Bismuth.
offrir
Ei"/)
comme
si-
gnifie
les
deux mtaux
moins
de
comprendre.
les
Ce
qui s'explique
c'est la
prsence de /dans
langues romanes et
le
damma de
mais
:
/ euphonique
(3)!;
il
fau-
nous
J>^
^\
(Album Rhazis).
dans graJid raisin (papier de luxe) il n'y a pas mie altration semblable. Littr explique autrement l'origine de cette dnomiJe
si
me demande
nation.
(3)
aprs
V. p. 346.).
JORD
ne pensons pas
qu'ils existent. Quoiqu'il
la
55
en
soit le
mot est
trs-ancien dans
langue arabe
il
aura t emprunt au
>
grec
rrrl^^c
{
I )
de
mme
Bochir. Espce
mot
racine
ji.)
bachar^
ne
rsultat.
qui parat
M. Devic
le
).
bonduc
Jjl-)
indien, qui
bonduc.
Le mot
antiquit
respectable;
des
du bonduc
ideo Pon-
dit Pline, et
nuces vocantur.
)
mQvap
persan et l'arabe.
le
(1) V.
(2)
V.
j^l
-lii p.
42.
54
BOST
que burdo qui dsigne en Espagnol une
toffe
mme mot
o^j;
fait
avec du millet
bouilli
4!^.
dans
de
Sjj
bo^a.
Le bouza de
de
lait
ou d'eau de rose et
sucre entrent
(4) le lait et le
Sjj>
turc.
L'Acadmie on ne
l'observe
trop
Comme
M.
plus corrects.
Grand Seigneur va
se
promener
(1) Devic
243 et aussi Diction, des vtetnents. p. 59. D'aprs De la Boulaye les Turcs en boivent beaucoup et c'est ce qui les rend si robustes et si forts Voyages.
(2) V. Dozy. Gloss.
(3)
- 11 y a une liqueur blanche et paisse nomme prpare avec de la farine (Niebuhr. Description de TArabie. I. 18.) Les Egyptiens dit M. de Maillet se servent d'un breuvage anciennement appel Sithus et qu'on nomme aujourd'hui Bouza qui enivre comme le vin. Il est fait avec de la farine d'orge dtrempe dans de Peau et l'on y mle quelque drogue qui entte. Description de PEgypte. Paris 1785.- Leur boisson est une espce de bire. Ils l'appellent bousa; elle est fort paisse et d'un fort mauvais got. Voici la manire dont ils la prparent: ils font rtir au feu la graine de dora ; ils la jettent ensuite dans l'eau fi'oide et aprs vingt-quatre heures ils en boivent. Relation du voyage de Ch. Poncet en Ethiopie dans les annes 1698, 1699 et 1700. Lettres difiant, et curieuses I. p. 602.
(4)
Did.
turc-franais.
Busa;
elle est
BOUR
sur le canal
55
<le la Galliotte; et
ce sont
les
il
Bostangis ou
les jardiniers
du
Quand
arrive quelqu'un
le
de ces
lui
Grand Seigneur
fait
rcompenser.
(D'Arvieux. IV.
473
).
Bostangi est
la
transcription
de ^^tu^ bostngi,
et
^ jardin
noms de
de
la
termi-
mtier.
(2) tire
du
nom de
la
de Bougie, en arabe
V^ blg/a,
mme
qu'on prononait
:
vulgairement bougae et
bougie, en esp
bugia
ptg
bugia.
{}),
Bouracan
gan, vat
:
barragan. cat
barra-
baracanus.
bouracan
on trouve encore
u^^x
<o
barnakn,
< ^===^'
j:
Ce
luxe de formes
u^
il a 4000 jardiniers (1) Ou l'intendant des jardins du Grand-Seigneur ; sous sa charge appels Boustangis Du Loir p. 94. (2) Elle est de Mnage, ce pauvTe Mnage Dont on dit tant de mal^ a du bon quelquefois.
(3)
On harracan comme on
disait autrefois.
56
BRAI
Algawaliqi.
4^^J),
dit
11
indumentum
Vullers*
Boutargue. Esp
botagra. ital:
buttagra.
ufs de
muge,
et caviar fait
De
En
rvilaT baiarikh,
mme
vulgaire on dit
^l^U batrkha,
aussitt qu'on a
On vend quelquefois
la et
du bouri (muge)...
pch on en lve
curieuses,
boutargue
P. Sicard.
Lettres difiantes
5 3
dit.
Aim-Martin. T.
I.
1.
On
crit aussi
218). Sur
l'origine
de
fjlL)
Dozy
Suppl.
:
Braise.
Esp
brasa.
ptg
braza,
Bas-lat
brasa.
M. de
l^^ bassa^
forme
les
vulgaire
de S^^^ baswa
et
signifiant
-o)
braise
tous
deux
( I )
On
Dans Belot
la
l^i
est un char-
pipe.
faut
admettre pour
qui n'a rien
r, fait
Cfr. baldres
de
^loi
Pourtant
cette
(1) Aux autorits cites par Eguil. ajoutez Heury. Marcel. Bost. et Selim Anhouri (auteur d'une compilation intitule ^'L|)l ^Ua/j ^UIJ^Tol^ Beyrouth. 1878. -p. 66.).
^^^^^
BROD
57
ltymologie nous inspire peu de confiance. Nous prfIrons chercher braise une
icrite.
Brodequin. Esp.
borcegui. esp
borzegui.
un adjectif
relatif,
^*
de
a
^jx
nom de
la ville
tijLjj; brusw.
Dozy
qu'il
faut
inconnu aux
orientaliste
auteurs espagnols ou
Le
savant
[hollandais
propose
ensuite
avec
un
luxe
incroyable
M. de
Eguilaz traite de
purement fantastique
dblay
le terrain le
(i)
Aprs
avoir
de
la
sorte
Bag-
nom
(2) bas-lat.
baldequ'mus
baude-
(1; La qualification ne paratra peut-tre pas trop forte ceux qui se donneront la peine de lire l'article de M. Dozy (p. 242.) -M. de Eguilaz traite avec la mme svrit Ttymologie de Scheler ( qui est aussi celle de Diez ) proposant le flamand brooseken dimin. de hroos parce qu'elle n'est appuye que sur une hypothse. (2) Comp. Baudac avec le nom propre Boahdile {^ii\j>^ y}^ qu'on trouve crit aussi Boaudile,
;
58
BURN
(i).
Le P. de Alcala
cite
l'espagnol a aussi
mme
signification.
Or, dans
Le
fatha s'est
le
1
chang en
damma
(2),
est
devenu
nu
la
r; (3) et
moyennant
BulbuL
bolbol^
nom du
rossignol
nom arabe
est jij*
ou
^-Up
Maj :
(V.
Comment. duMagn
:
p.
430).
:
alborno. Ptg
alber-
Basq: albernoza.
;
Au
sicle dernier
on
disait
albornoz et albornos
(4)
de
(1)
(2)
Je n'ai
pu retrouver
ailleurs cette
Comp.
pist/e (3) Ces deux li(^uides se substituent facilement l'une l'autre devenu pitre; grousser (de crocire) glonsser.Le rossignol s'appelait jadis
lossignol.
(4)
Dans
le
Dernier
des
Ahencerrages
Chateaubriand
crit
des
albui'nos .
BUSE
59
^'x
de capuchon,
^c)'
comme
<^^
'^^
A j^
cT*^.
*^'-^
(Prairies
d'or VIII.
69) et ailleurs
J^
^X
'^'-^
Le mot
^^
)
:
parat
J^X
\^ t=^\
tlr^^-J
^^^
Or-?
^j^
^^
^^*-?
Si tu le
le bras
il
d'une
femme en
bournous.
D'oii
appert que
nos,
qu'il
^x
mri-'
comme
un plaisant
prtendu;
il
drive de Bi^og
^^Lnii
Les Berbres
qu'ils
I.
1
nomades
taient
le
appels
(
^\^\ parce
:
ne quittaient pas
^x
Ibn-Khaldoun
Buse.
06 ).
lat.
On
buteo.
Ne
serait-il
comme on
b;{tj
disait
ployaient pour
chasse
(2).
Le mot
(Sj\
ne parat pas
(1 ) VIII.
(2)
284. Trad. de M. Barbier de Meynard. Synon. Arab. N" 608. M. Gasseliu traduit buse par ji,lj^
6o
CABA
;
ancien en arabe
et la plupart des
Caaba. Temple de
la
Mecque. Transcription de
En arabe
Z^
l^j^ Ly
*Ul
:
lil
[Foqh al-logha.
:
p, 304).
:
Caban. Esp
gaban. Ptg
gabaet
n. Ital: gabbano.
Manteau de
la
manches
On
gaban
(i).
Un dem-caban
mot
un caban
est
venu au 16
comme
tymole
logie
Lp ^ab.
manches
(2), Il
(1) On lit dans l'histoii*e des chrifs On fait M]uin9Z au royaume de Fez des albornoses, qui sont les Gabans de Turquie C. 65. et dans
:
le P.
Le Moyne
lia
leurs gabans et leurs manteaux sur eux. Outre Uc on a encore p et Xjt De ce dernier mot vient probablement cabaie^ longue robe dont il est question dans le Routier des ctes
(2)
.
De prendre
CABA
Bdouins
:
6i
leur
aba
(i) est
.
Dans
Levant
les
gens de
la
campagne
Lp
et les
montagnards
le
Arabes (Tr-
voux
elle
crit
M. de Eguilaz n'accepte
justifier
:
peut pourtant se
souvent pas
S^l^l
g comme
(2).
dans algarade
machine de
ici
guerre) de
L'adjonction de n n'a
rien
de
Tesp
cabacalans de ^.^U
SMJI
s\iib as-sal.
.*
Eguilaz. p. 351).
:
Cabas. Es/?
La lumire
exZa
fournit les
Alix propose
qafa^
sporta non
);
magna
(Freyt.
diffrentes terminaisons
de cabas dans
les
langues rosatisfai-
s au compte du P. J. B. Labat, Dominicain, diteur des ces mmoires. De temps en temps ce Pre admet des transcriptions orientales dont il ne faut pas rendre responsable le Chevalier fort au coui-ant de la langue arabe. (2) Mot crit i^j^lpar M. de Eguilaz c'est sans doute une erreur typo-
Dans
le
sing. J'ai retranch cette lettre qui doit tre mise sur le
graphique.
62
CABL
Ce
^5
absolument: panier
(1).
Pour
le
en espagnol, on a dj alpico^,
alfico^j
changement de / en p concombre, ct de
al-faqqos
concombre venant de
:
^j^ja!!
7 sicle
arabe.
sicle.
la
corde,
cble
(2).
Ce mot
que cble ne
soit
qu'une simple
lien solide,
cble
(3).
C'est
le
nom
constrinxit (Freyt).
(2)
(1) V. Glossaire sur le Bayan Al-Moghrib par Dozy p. 40. est un terme employ couramment par les auteui'S arabes qui
j^
le
sens de cable.
Fra Chidiac
(
rendi'e cble
dans le JuUI>*. Pour de navire ) l'arabe a encore j;^ qui signifie aussi chameau.
fait le
mme rapprochement
dans
le
Le grec
mme
sens.
a^dmXog de
to
navv
CADI
65
Ce
vers de Houdal
:
fils
de Houbaira est
ainsi traduit
par Freytag
(Hamsa, 459). Et
le
:j^J\)
Jiolj jCI*
Js^
Les historiens des croisades parlent de certaines machines de guerre des Arabes
taient
l'arabe
jS- Or
.
l'identit d'origine
de cable
et
de
cadi,
Pluriel catal
cadins. Transcription de
^^
qi ou plutt de
J^G
comme
dont
Mais
langage populaire ne
tient
pas compte.
les
Le mot ^15
l le
est
Turcs; de
ressorts de justice.
Cela rappelle le fameux texte de l'Evangile Facilius est camelum per foramen acus transire etc.. en arabe (Trad. S. J. Beyrouth) ..^l J^^-V j\ jkVI sJkj J J^) ji,jj (Mat. 19-24) o j:;^ a le sens trs naturel de cble. Le Coran a un texte assez approchant o j^ peut avoir cette mme signification de cable. ( Sourate Vil. 38. ) >_ii-Jo Vj Ji>JI '_^ j 'J4iJI hM li** ot)l. Les interprtes expliquent aussi le j;.f de ce passage par chameau. V. S y non. Arabes. N 1043. (1) Rey. Colonies Franques en Syrie, p. 38. On sait qu'au dernier sicle le mot cble tait encore prononc chble par le peuple.
:
64
CAFA
);
de
qa
mme
Il
sens.
Ce nom
le
ne
faut
pas
conet
fondre avec
la
de l'Inde
de
202.
chef de
la
magistra-
de ^CJi\
^^ qd
al-^askar^ juge
de l'arme, juge
Il
principal.
les
y en a deux
les
36).
et sigent aprs le
p.
1854
le
502).
C'est
encore
chev. d'Arvieux,
nomme
ressort
tait
VI.
^^
qd al-gond^ juge
titre
Dozy. Supplm.)
Cafard
(i).
Il
de rattacher ce mot
la
racine arabe
yS^ kafar,
logie latine de
On
caphardum
Mais quelle
(1)
CAF
est la
65
Probablement un des
de ji^kfir^ mcrant
(i),
comme
pas
la
j^ kafara.
Ce
ne serait
premire
ment d'un
plur. arabe;
nous
urons occasion de
le
remar-
remarquer que
celui, qui
ne croit pas,
est^j^lf";
quant
celui qui
ils
Synom. arabes,
n^ 1083
).
peuple dans
le
sens de cafard.
Caf, de l^^
qahwa
(3),
prononc par
les
Turcs kahv^
fruit.
Le sens
qahwa,
mot
(4).
Le
vin appel
:
enlve l'apptit
.
^jil
^1
lyfi\
4^UL
l^,,^J^^\ l^^U
D'o vient
l'esp. et le
(1)
M. GiS3elia en fait autant ( Dict. fran.-arabe ). (3) Le Cahu ou Cn/f comme nous prononons ( D'Arvieux V. 275. ). (4) Le sans primitif du mot, dit M. Devic, parait tre vin. Cela est hors de doute, comme on peut s'en convaincre par une infinit de passages d'anciens potes. V. notre Synonymie, le ^UoVI v-jlxTp. 149. it. Iloutsma. et le Kitdb al-Aghn. ( V. 174, VL 45 etc..
(2)
).'
66
CAFT
le
I.
Ymen
le
appel Bnn.
y a
fve
(i).
Le
en a parl
Orient.
1583
dans
la relation
de son voyage en
la
Ce
fut
pre-
mire
fois
en 161
le
Paris par
voyageur Thvenot
le
en 1667. Aussi
caf est
le
une eau
France, o
(
elle passerait
et
pour
une boisson de
lutins .
Terre Sainte
Sfr
/^
p. 43 6).
Le P. Nau
se croit de
m-
me
Caftan ou Cafetan.
Le
les paules
des
Roque. Voyage
de Syrie
p.
15). Esp. et
Ptg
62 ). Je
(1) Lorsque cette fve qui en arabe se nomme jB /en ( sic) est rtie, broye et rduite en boisson, cette liqueur se nomme Ca/iou, mot qui se prononce en aspirant fortement l'ii. Descript. de l'Egypte par M. de Maillet. II.
15.
CAIM
serais assez
67
mot
(i).
d'or (VIII.
la
ncessit de
recourir au turc
L'aMille
lieu
(2),
il
de
oiaTi
l'dition d'Ibn
faut lire
Jia^'i
est plus
que probable
qu'il
qui s'accorde
mieux avec
le
contexte.
;
moi
sorte de
^\ji\
mot compos
(3)
est
du
fait
qmaqm,
Il faudrait
crire
cammacam selon
l'tymologie (Trvoux).
(1) Bostani, je ne sais trop d'aprs quelle autorit, donne ce mot une origine persane. Eguilaz crit llai-' forme qui m'est inconnue. Le savant
Mme remarque
pour
->
(3)
On
68
CALF
et Caquilier.
le
Cakile
Le
abondance sur
particulirement
littoral
Ouest
et
Sud de
la
France,
aux
environs
de
Boulogne-sur-Mer.
,
C'est
la
qqoll^
c'est la
mme
p.
nomme
^O^l
Edit.
de Rome.
249
Ymen et
des In-
des, qui a,
comme le
mot
qui,
comme
V.
S. Fraenkel,
).
Calebasse. Esp
calabaza.
Ptg
pour
cabaza. Sicilien
l'eau.
cara-
Le
mdial est
devenu
Eguil.
r.
XX.
Calfater.
Esp\ calafatear,
calafetar.
^alctcfaisiv.
Ptg:
calafetar.
Ital: calafatare.
Grec mod
de rencontrer. Engelmann
faon admettre
(1)
et
Dozy ne
veulent en aucune
(i).
ici
Ils
ont re-
M. de Eguilaz
CALF
69
qui sont
pour
le
moins suspectes
que
le
mot en
d'abord chauffer
le
navire
le chauffeur- fut
le
en
mme temps
btiment.
Malheureusement
de
comme
l'arabe
palmse
navim (Freyt).
Il
y a
l,
croyons-nous,
et
de sens
de son. En
J^
europennes.
,
Bocthor a
luis
mot trs-moderne
JaL.
que Bostani
II
galfat
y a cepen:
Les Ara-
bes eux-mmes
signalent
comme
d'origine trangre.
le
Une
lettre
Mu'arrabii) donne
( 1 )
dit. Sachau.
49
et 50.
c'est
rpare.
70
CALI
arabes.
sont pas
(J,^ j\p
USS'\
jIa
J^Ij
Ibn Dorad
comme
le
terme emt^ill
le calfat.
^Ul J^.
y^j
1
1
^)S ^\
}j
d'^^J
'
L'existence de toutes
le
terme
trahit
De plus
d
ou
J
Ou
et auraient
bien l'introduction du
faite
confusion
entre ^iS et
JaU..
On
le voit,
l'origine
de calfater est
Calibre, de ^^15
les
qlab, qllb^
moule o
l'on verse
(III.
le
Kitb al-Agh-
163).
si
-ub
les
.
j; <i
voit
i>^i j5
Comme
hommes
mme moule
soutenu
On
que
les
significations
Le mot
employ
Aram. Frendw. 230. Voir l'intressant article de M. Devic qui rpond l'objection tire de Vaccent. M. Gasselin n'hsite pas traduire calibre par ^\3
(1)
(2)
CALO
par les Espagnols qui ont encore
l'insertion
la
71
de
r,
comp.
l'esp.
adufre de ^oll
il
Le mot Jl5
nov4 ou
drive du grec
les
Y.al6'
7iaX)7z6di()f
chaussures
forme
^ U qlab^
le
assez
trange
les
l?
qllb.
surtout avoir t
employe par
:
comme
l'indi-
que
llb.
la
mme
comprendre la formation de
calibre.
L'arabe a
le
mot
Z^ kallouta
o\x
kallata
Il
y a bien encore
qalansoua.
qallosa,
ly^'Si
il
Ce
dernier
mot
est
II.
2"" part.
70
et Dozy. Vtem,
et
Siippl. s. V.
il
(2) Do/y (Vtem.) en avait d'abord fait une calotte; depuis. L'ypithte la plus habituelle de ^y-JiS est Jj^.
s'est rtract
72
CAMP
calotte
le
dans
drive probablesicle,
ment du
Des
le
treizime
on
le
mot
calotte?
Nous
laissons
Camard
et
dit
Brachet;
En arabe
).
Jt^
aqina" signi-
Freyt.
Que
le
final ait
rendu
ble.
par
r,
c'est ce qui
me
La
lettre arabe,
Camphre. Esp
Ital: canfora;
alcanfor.
de jy>^ kdfor,
mme
signification.
On
le
mot
Le
franais a perdu
To (rest
(1)
Qu'on a
Il
lu calantiea,
leon prfrable,
si la
mot latin, Dans una thse srieuse d'ailleurs, on n'est pas peu surpris de lire: j^lTe Lat. camphora ortum est (De Vocabulis in antiquis Arabum Carminibus et in Corano pei-egrinis - S. Frnkel. p. 1 ).
fonde.
(2)
CANC
dans les autres langues romanes) conformment
la
73
rgle
de l'accent
latin.
Comp.
ancre de ancora.
mot dans
le
pression arabe
J^J^
et est
tars,
kn kan
tait,
vient au
commencement de
employe pour
signifier
.i\l
il
IV-
4)1^^.5^
cS^
mme
i)
l^
ci'-*'*^
'
^^^ ^^ ^^^
^^^
de
d'importance
(2).
mme expression
mme
(
^ J^
est signale
sens dans
^jj^ Sj^- ).
0^(V.
Le
^J
)
I.
qu'en
Ibn Khaldon
(
J^
se
compose de
quatre chair
V. Heupy
V.
lignes, hmistiches
ayant
tous la
mme
(1)
(2)
j^l
74
CAPH
le
premier chair
de chaque vers
forme
^,
que
le
la
(S
{Proleg.
45
:
2.
Tr. Reinaud
).
cadde,
Al-
gawlq
:
connu
des anciens
j^j
IjilS*
c^yi 'cL^zJ
^\ y^W
(i)
J3J
^y.
^^
^jlj
(jLull)
Caphar ou CafFar
droits
que
les
oii
passages,
y a des
officiers
pour
les recevoir.
Ces
pcher
les
(Vo/age d'Alep
1705
Il
).
H. Maundrell.
Zj\a^
p. 6. Utrecht.
Caphar
reprsente l'arabe
khafra^ protection.
le
faut ratta-
cher
la
mme
tymologie
le
(1) Le chev. d'Arvieux crit toujours Caffar. Le CafFar ou page pour passage n U. 15, le catfar ou droit de passage. Ibid. 18. Littr a donn de Caphar une dfinition inexacte, ou plutt il n'a fait que reproduire la dfinition du Diction, de Trvoux.
CAR A
et qui est d'aprs lui
75
(i).
lire
I.
i^ part. p.
208.
Caracole
qu'on
(2).
Mouvement en
rond, ou en demi-rond;
).
fait faire
un cheval (Acad.
Esp
caracol. Littr
y voit l'arabe
^ ^karkar,
:
recom1.
mencer
plusieurs
reprises
final
serait
devenu
Je ne saurais y contredire.
Carafe.
Esp
et
le
Plg
garrafa. liai
la
caraffa.
M. Dozy
mot vienne de
il
Mais quand
s'agit
de dterminer
forme arabe,
qui a
liste
donn naissance
n'a
(3).
gies
Lerchundi a
J!>\
j>
il
y a
encore
^j^
cruche. Mais
faudrait trouver
le
une forme
^1^ ou
caraffe.
au moins J\ f-
ayant
sens
de notre mot
M. de
propose
(1)
^^
,,
parafa
dont
le plur. seul
CJs\y)
paraft
Voyage en Nubie. Traduct. frap. T. I. Introduct. LXIJ. crit aussi caracol Les Thessaliens, faisant promptement caracol, revinrent la charge. Vaugelas. (3) V. Gloss. p. 274.
(2)
On
le
76
CARA
le
sens de
g ne
fait
caraffa,
mot
carafe.
Caramel.
On
mot
viendrait
chose
la
douce.
En
effet
forme de >U
\ial,
tre doux;
Caramoussal. Esp
caramuzal.
cat
caramussal.
)
Le
crit ca-
fait
un substantif masc.
plur.
D'autres
crivent caramoussat.
Le caramoussal
fort leve.
est
Il
un vaisseau
porte seule-
ment un beaupr, un
petit artimon,
et un
il
grand mt avec
n'a ni misaine, ni
. (
Trvoux ). Cara-
Caraque.
Un
il
servait la
CARA
Pig : caracora, corocora.
Ital:
-jj
caracca
(i);
de j^ J
j^\J qarqlr.
(2). Il
Ce mot
tait
employ par
les
arabes
du dsert
de Nbigha: 19, et de
XX
24.
Il,
61 (dit.
Hamsa 726.
le
Il
n'est pas
pourtant d'origine
lat,
arabe; on s'accorde
curus. Mais
il
driver de aaamvQog, en
cer-
de chercher son
de
Tiif
kharg,
impt foncier,
tout
(4).
et
non capitation
comme on
le
trouve parc'est--dire
carach
depuis l'ge de
(1)
langues, du
cien.
Tous ces mots, comme l'a observ M. Devic, sont anciens dans nos XIV sicle au moins. L'espagnol carraca est encore plus anCar on le trouve dj dans la Cronica gnerai. M. de Eguilaz le dri3l^>.
ve de
et
auquel
il
ne donne que
II
)
le
le
sens
116
78
et pass. Mille
et le Gloss.
de Dozy
s. v.
faluca,
(3)
Cornue
le
logiste a raison
quand
voudrait M. Devic. Je crois pourtant que le savant tymoil affirme que les formes portugaises coracora, cora-
cara, ainsi que le finanais coracore,vaisseau des Philippi es. viennent direc-
tement du malais
{j/y)
kora/cra,
mi
(4) V. S y non. arabes. n^ 300 et 921. En Egypte les terres kliaradjis sont des terres greves d'impositions plus fortes que les terres ouchouris.
V. Rpertoire de lgislai. gyptienne^
yS
CARQ
de plus pour
le
pubert; et demi-piastre
Collecteur
Receveur
et
Mmoires de d'Arvieux
VI. 339.
On
trouve
Caroube ou Carouge.
algarroba.
(i).
Esp
garroba
garrubia,
Ital:
(
carruba.
Le Caroubier ou
II.
250)
est un arbre
quantit de branches et de
rameaux
coup
et font un bel
est
De
com-
me on
disait autrefois.
En Languedoc on
encore
carroube.
On
de Chypre;
la
plupart des
Dozy,
etc.
il
est
terkech, car-
J^-iT/
tarkch,
(2)
et
JJ^j
(3)
tarkach^ sig-
deux carquois.
On
(3) Cette
Voir Sultans Mamelouks I. 1 13 et Dozy supplm. forme est dans le Chifa al-GhallI avec la remarque sui-
CASE
Casauba, Casba, Casbah. Forteresse, de
qui parmi ses
79
4^
gasaba,
nombreuses
significations a celle
de forte-
resse.
Le
sahe
(D'Arvieux
231).
qaisriy
(i).
Caserne, de
signifie
halle,
^jl^
V.
Ce mot
qui en Orient
ba^ar, a eu dans le
(
Nord de
).
l'Afrique le
sens de caserne
appelle Caisseries
Dozy
supplm.
En Algrie
maisons
(3).
on
(2)
de grandes
oij
et vastes
faites
comme
nos clotres,
Elles ont
y a plusieurs fon-
de manire
y a
huit
nombre d'hommes,
mme
lieu,
n'emfort
du XVII sicle.
elles taient
Au commencement du rgne de
vante
:
Louis
XVI
)
*^
y>a>j jJ^jH
<j>
>.U-JI yt^
^-^^^ J^J
(1)
Du
latin csarea,
ou
si l'on veut,
du grec Y.aLGaQ8a
(2)
ne par jU-Ad (3) Et dans la table des matires des Mmoires du cliev. d'Arvieux caisserie est expliqu par caserne. Les arabes de la Terre-Sainte nom-
ment
Kans
et des
Caravanseras.
Trvoux.
8o
CASS
encore chez
les habitants.
Casse. Polon,
grande
cuiller.
cao. Ital
cazza.
M.
M. de
l^^
dfinitive
Freyt.
la nourri-
lo personnes. Cette
.*
mme
capacit
(2)
S^l Jl 4.Jl
*J^
^^
Le mme
comme
<^^^
^ ^^
f;|-^j
Brachet).
En arabe ^-JT'
(3).
remarque que
M. Devic ne trouve ce mot pour la l^'^'^fois que dans le J\Us, s^^^, srat Or le Kitdb al-Aghni en parle dj," de mme Tha'^abi (mort en 1038) dans son bel ouvrage lexicographique iUI *29. foqli al-lougha, (La Jurisprudence ou la Critique du langage page 15). Il y tablit d'aprs Abo-'Obida ( 733-826 ) la synonymie de ^^JS'Ks et ^-v^
(1)
Zougng,
verre.
(
^_^lf
'Alqama
13-38)
et
par Yqout
II.
538
).
J.
Beyrouth.
(3)
On
lit
vin, mme avant les prohibitions de l'Islam; leurs orgies consistaient d'ordinaire se gorger de lait p. 213. Cette assertion dj mise par Ibn Khaldon dans ses Prolgomnes ne tient pas devant la
CEND
quelques personnes prononcent Ts
qu'il n'a
final
,
8i
de cassis usage
une trace de son
garde d'approuver. Et
si
c'tait
origine arabe?
janissaire
ou gendarme
signifiant
:
proprement archer.
cendal.
Ptg
sendal. Engel-
mann
avait
fait
par
aussi affir-
mt! f; J-u^
il
est vrai,
ne
me semble pas
nom
dit Edrisi,
Un
article
des assises de Jrusalem obligeait les fabricants de cende la vie des anciens Arabes. D'o viendraient les innombrables noms donns au vin par les Arabes ? Que signifie le serment si familier aux vieux guerriers du dsert: Je ne boirai du vin qu'aprs m'tre vemg'^ [Aghan.
I.
Le
158 etc.. d. Salliani). Les Mohalhils n'taient pas rares ou marchand de vin, paraissent dans les moindres petits campements. L'histoire raconte au 1^"^ I. d'Aghani (p. 255) est rellement topique; elle prouve que l'usage du vin tait gnral dans la Pninsule.
207.
vin,
II.
53.
.84.
le^U
On
Aram. Fremdw.
p.
154).
orthographe est de Littr. ( SuppL). F. Michel. EisL de la soie. T. I. 83. et Rey. Colon. Franq. 215.
82
CHC
ou syndous prsenter leurs pices en blanc
(i).
des, cendal
l'examen
(jivdcv
,
je
Censal. Courtier.
m-
me
sens. Bocthor
donne
,
jU^
smsr;
Marcel a
jl^c^^ etc.
mme Jl^
(186). L'tablissement
1 5
99 on y comp-
dj
8 censaux
il
la
(3)
dont
on entoure
k^\
:
le
tarbouche ou bonnet,
comme
>
le dit
al-KhaC
jAj Ua^-
^^
> -
^1 j^ij
^j.\J\
Je
lii^ J-jj^
J.b
^j^l
^1 ^A
Jyi
nom de
tur(4)
Le mot
est
emprunt
la
langue
indienne
(1)
Assises de Jrusalem T.
II.
36.
Arabes avaient dj fait ^li;J, ( V. Syn. Ar.) '^o^ cr-i-i- a-b J^J (3) Comme dans ce passage des Mille et une nuits (II. 370. dit. Salhani) et cet autre de Soyot: crUx5CJI jvKJ^jh i> ^P^3 (4) D'aprs cette remarque de Fauteur du jjii]) ^LLi, ne serait-il pas permis de conjecturer que liLi est un adjectif form du nom de la ville de jiLi Chch o cette toffe aui'ait t fabrique (V. Yaqout III. p. 233).
(2)
les
:
j^
CHAL
(
lJii;il
85
*it ).
Dans Niebuhr
C
le
la
(^ij)
et sach
(i).
^\t
)est
couvre
(2),
de
Du
La
lune de chah-
pendant lesquelles
les
Mosques
Temgld ou
la
prire de minuit
On
mme
chuan
Cha-
ban
tait ainsi
et
pour
piller))(Mas'od.
m.p. 418).
:
Chaland. Bas
lat
Ce mot
se rencontre dj dans la
chanson de Roland.
M. Devic
hsite
On
'(3 ).
Ibn-Hau-
Au moyen ge on
disait
encore
bien
salandre^ calandre et
V. de Sacy Chrest. ar. I. p. 199. Et non pas troisime mois comme crivent Trvoux et Gasselin. (3) Deux fois M. Paulin Paris a trouv chaland crit charlan. On trouve aussi chalan. Mais les plus anciens textes ont un t. (4) Rey. Colon Franq. 160.
(2)
84
CHAL
et Calaf.
Chalef
Le Calaf
est
un
ne
ovale, faite
comme
Il
une lancette et
l'eau
que Ton
tire
de
ses fleurs...
Il
nom
qu'ils
donnent cette
l'ap-
considre
comme
trs-probable que
les
mme
ma
al-khalf eau de
,
l'essence
fleurs
Chaloupe. Esp
chalupa.
It
scialuppa.
On
considre
comme
Avec M. de
de
planches
un sudorifique
voux
(2)
Y. Glossar. Geograph. Arab. d. de Goeje p. 37 l'eau de Calaffe est et un cordial excellent qui se tire par distillation des fleui's de Tarbre qui porte ce nom . Descriptmi de l'Egypte par M. de Maillet. Trcrit
machalaf mais
il
calaf.
frquemment dans
CHAR
jointes
85
avec des
fibres
II.
58).
Ce mot
rz
Maq-
Basq: algarabi.
Pig:
On
(i)
l
s'accorde gnrale-
de
^^fjil
al'araba
la
langue arabe.
De
mot
franais peut
c ^ ^
4^.jil)
oii
un c dur.
(2)
M.
A. Sdillot
dit
que charabia
simplement
effet
le
ou jar arabiah
En
Mais
il
faudrait,
comme
(4)
de cette conjecture.
ne sont autre chose qu'une transcription de sjii* 1 52 du Voyage en Arabie. T. II. (1) Pour les formes espagn. le doute n'est plus permis. Comp. ce texte: palabras que se dicen en algarabia non hay otro sinon Dios, Mahomad es su mensagero (Castigos e docum. del rey D, Sancho p. 135). (2) Comp. le texte d'Ambroise Par o Tarabe est qualifi de baragouin (V. Bzoard).
la Description de l'Arabie
(3)
I.
423.
trop souvent de les donner. Ce qui est encore dsesprant dans les innombrables tymologies orientales qu'il propose, c'est que les mots ne sont jamais transcrits en arabe. Voici d'ailleurs
(4)
Sdillot oublie
M.
M.
abadoun
(?).
86
CHEI
la
Sans cela
la
voie
a eu tant de
Chebec. Btiment
mts de
la
Mditerrane. Ancien
franc: chabek. Esp: jabeque; javeque, xabeque, euxabeque. Val: jabech. Ptg: xabeca. Cat: xabech, xavega.
Ital:
turc
(^-
sounbakt,
(i) et
choub-
bk ou chabbk^
mme
moins du
^yme
gi^^g^
(^
Lorsquc
1861. p. 66.
J^
vieillard.
propos du
titre
de vieux de
la
montagne
des
donn par
les
bassa, la 4^
militaii'es
gardien des forteresses ou du camp. De mme caporal, snchal (seich-alcazar ) conntable ( connetioun ? ) gnral etc.... (V. Hist. gn. des Arabes. Append. I.) Pour tre exact ajoutons que dans plusieurs de ces tonnantes tymologies M. Sdillot suit Narducci, guide souvent dangereux. Comme historien M. Sdillot n'inspire gure plus de confiance que comme tymolo!
p. 78.
Comme
le
(SuppL) L'tymologie
accepte par Littr dans son Supplem.. ne semble pas non plus admissible. (2) Gographes Arabes. III. Vol. p. 32. L. 2. (dit. de Goeje).
CHIA
Assassins, on
87
lit
Nos
vieux
signifie aussi
Seigneur.
Il
que
pour
prince le
le
plus
ancien
la
de
la
nation;
((
il
fallait
donc traduire
Seigneur de
montagne.
Chrif.
On
de Mahomet ou Muhamed...
il
n'est permis
(i)
turban.
tre,
C'est
de ^^j^
charf,
illus-
noble.
Le prince de
Mecque ne porte
le titre
de
mme
descendance.
Jl^t.
chawwl^
le
mariage pen-
dant ce mois
Chiaoux ou Chaoux.
pris
De J^jb
chawoch
Gasselin)
mot
d'infanterie, chiaoux.
On
anciennes relations.
tuyau de pipe ou
les Chrifs
p.
dans
les diff-
16.
Mas'odi
111.
419
et
Chams
88
>
CIVE
crit
>
formes
Jj^
De a^
l Stdy
de
monsieur
:
^s^
du
htm c/ma
Pour
et
nous
dit Littr.
ma
Z^^
de rapprocher cime de
la
montagne etc..
).
Cimeterre.
turc a le
Du persan >!.-!- chlmchtr, mme sens. Le mme mot. M. Mie. Schapiro le drive du grec
tymol. n^ 38) et ne conoit pas
s'est
com-
ment
terre
le
.
persan schimschlr
mtamorphos en cime-
Le mot
3I j
,
civette (i)
(2)
ne date que du
dsigne
la
16"^ sicle.
Il
vient
de
^abd
qui
mme nom,
Ange de
(1)
^att
a;^-
Joseph. L'auteur du
Qmos
veut absolument
Ou
civeta de sjoj, zebeda, muscum. Nous ne connaissons pas ce sens sjj^ zouhcla. Ce mot signifiant crme de lait, cume, beurre frais. Aux Indes outre les chats ordinaires, il y en a d'autres entirement semblables eux, qui produisent cette matire odorifrante
(2)
M. deEguil. drive
que nous appelions en France Civette et que (R. P. Philippe, p. 374) de Ju)I.
les
Portugais nomment
algalia.>
COIF
que ce
soit le chat vulgaire.
la
89
Le Chrif el-Edrs
dit positi-
vement que
2.
l^ ^\j
li.
de l'archipel Indien.
Ce nom impos
l'ori-
Voici
comment Mas'oudi
-uil
dcrit cette
espce indienne:
cjiL
^jWLJlS^^l jl
JsJ\
(O CJy^j
^^L-Vi
cJjj!^ ..^Jall
...Jall
l^cj^
lifcj
^ -n^ U Jo
^IJl
.
Ij
jy^ls^
sjr* Sj^i^
s^^
^ wJl
le
Parmi
les petites
le zibeth
;
espces de
il
quadrupdes de
l'Inde
on trouve
est aussi
il
commun que
pelage
tigr.
comme
lui,
a le
tire
lepr57)
III.
abyssinienne
que
l'espce
indienne,
j^
^.Ixi-l ^ijjj
Coiffe.
Esp
cufia. //
cuffia. Mijller
a propos de d-
river coiffe
de Zi^kofija^
coiffure arabe
bien connue.
(1) Pour le sens de ci\^-^ que Freytag semble confondre avec ^jyknouB renvoyons nos Synonymes Arabes N** 1 540. (2) jy^]j j^\ ^'bfcP. Edit. Mehren p. 159.
90
CORV
a montr que cela n'tait pas srieux,
Dozy
o^est
un
mot arabe
Tpoque
de Maqrz.
Corve. Pihan
sollicitude, sens
le fait venir
deZ'^^
korba^ tristesse,
croyons l'tymologie
n'est pas pourtant la
pense de M. A. Sdillot
Au mot
magne on
qui a la
aurait
pu indiquer
signification.
le
(i)
mme
la
Les
Musulmans
qui
oc-
cupaient
sicle
221
).
Accord!
Mais
tant
qu'on n'aura
que
'^f
corbeta. Ptg
corveta.
Ce mot ne
(1)
propose
comme
A quel
mot
fait-il
qariv, vase
quo canis bibere solet (Freyt.), est-ce j"^}, qir, repas donn un hte, du verbe ^j^j auquel Bocthor donne le sens de dvorer (au figur ) ? U y a en,
core
ja^
soit, les
M.
CRAV
viendrait-il pas
91
duit
de ^\ J- ghorb^ corvette, comme traM. Amari (Bibl. Arab. Sic. ). Dans un manuscrit
:
"^^juLil
cjijill ^^^-*-ij.
Quant
la galre,
elle est
mise en
des combattants
(V. Quatremre.
Suit,
mamel.
I.
i^
loin
Gabarre
(i).
Couscous
et
Couscoussou.
De ^j^Z^
kouskous et
j-*$Cl^(2)A'ow5'^oi/5'0^,mme sens,
de ^^^i^5'>^a^^a5', broyer
chose que de
la farine
menu.
Le couscoussou
n'est autre
forme en
petits
grains
la
comme
Ils
l'apprtent avec
viande et
beurre
peu prs
comme
le ris.
me
origine au
mot espagnol
,
riv du turc ri j5
qorbch.
Il
que tous
(1)
joue sur
n.
Croisades
1^^" part. p.
242.
(2)
Forme
92
CURC
:
(i).
:
cropa. Cat
gropa. Esp
garuppa.
drive
It:
Narducci
qui
l'ital
groppa de equo
et
J^
ghorb
caudam est.
Freyt.
Du Cange
drive croupe de
Cubbe. Esp
de
^,15^,
kabba^
mme
signification
(2).
M. Devic obla
voyelle w,
pour
la
la
Ital:
commerce
safran des
Indes.
Aux
Indes
le
curcuma remplaait
/^A-*^
le safran, dit
Ibn
Batota
\jis.'j\
j9^
y^
(III.
103).
On
trouve culcu-
ma
^f
(1)
(2)
CURC
"
9j
J-K.
^
kourkoum^ ou
iS^y
kourkouma^
Il
<^5^Sa^!^l (Mu'arrab).
nine en
le
fait
parat
que
On
Le
lit
dans un hadth:
^S^iif'jiU
^^>- ^y^j)>-
4:>.j
jC
vi-
la
couleur du safran.
,
L'Avicenne de
que
Rome
donne
la
leon U.y^
qourqouma',
pas
selon nous. C'est l sans doute une des nombreuses fautes dont fourmille le texte
imprim d'Avicenne
(i).
Tout comme un manuscrit du "Ui* du grand Philosophe arabe que les yeux. - Cfr. Journal Asiat, ( Janv. 1867. - p. 22 ) une excellente remarque du D"^ Leclerc. Dans ce mme article le savant mdecin relve une foules d'erreurs. Nous ne voyons pas pourtant pourquoi il donne le nom de hims au pois chiche, l'Arabe ne possdant que les formes ^t*
(1)
m'mmas,
hommos-
et ^_,fli>,
Le peuple prononce
94
DAME
Dalle. Esp
adala.
Terme de Marine.
combustibles
l'eau
Trvoux ). Tuyau
hors du vaisseau.
de
la
pompe
On
a dj
fait
remar
Vi
La
Rvlations tymologiques,
ajouter dalots,
Aux mots
cits
il
peut
et disposs
en
pente
le
long du
pompes
et
des gout-
Dame-Jeanne. Esp :
damajuana.
Ce
introduit par le
commerce avec
le
Levant.
(Litt.)
Voici
comment Bostani
U^Alt
^^jS ^JLisCL;^
(
ou de jonc. Et ct de
)
(^b
dmigna
qu'il
prfre
et
il
cite
les
formes vulgaires
oVi
damagna,
Z\f^^ damangna.
Le mme
auteur
DENA
prtend que
le
95
mot
Heury
traduit
dame-jeanne par
^1^^
(i)
:
damangna.
danique.
Cest
la
sixime par-
d'arsena. Cat
jl^
etMaj: drassana,
^clji^jb
darsena; de 4*:^
dr-san'a^ ou
dr-san'a
(2).
Ce
que sur
le
littoral
mditerranen au
lieu
de darse on
Degr. Esp
Ptg darga.
:
Les
formes
,
ibriques
,
drivent videmment
,
de
a>-j^
daraga
degr
chelle
gradin
avec
l'article ^jol
ad-
venu de ^j^
l'esp
:
rabe
^j^ daraga a
C'est
Denab.
l'a
du Cygne de w^
;
^ da/za/^,
signale
P. Belot
comme
arabe par
le
vulgaire. Le nouveau dictionnaire frmiais(en prparation), ouvi'age trs complet, donne les
mmes
(2)
formes.
Voii'
<i.l^b
et *io
C/i-Jlj
jU
Arsenal et comp. ce passage d'Edrisi; Edit. Dozy. p. 90. Les deux formes tUo j\:> ^\J.\j JJ^UVI U.iV tUo jli U^j sont employs indiffremment par Ibn Batota. IV. 356, 357,
359.
96
DENE
la constellation, (i)
On
z
sait
que
la
;
vritable prononciation
le
du
S est
entre le
et le
le
d pur
S
du grec moderne
reprsente exactement
pays
de
langue
arabe
le
peuple
donne presque
Le grammairien
Al-laith (2)
remar-
que qu'elle
tait
la tribu
de Rab'a.
et Bescherelle) Alt(
V.
On
dit
il
y a plus
le chevalier
d'Arvieux.
pour laquelle
donn ce nom au
Chef de
Grandla
Seigneur
comme
le
pre,
la
Rpublique
comme
et par
mre
Day comme
le frre
de
la
Rpublique
cons-
(1)
V. les planches qui terminent la C osmogi^aphie de C hems-ed-din (d. Mehren). Voir aussi Les Etoiles fixes d'Abdurrahman
s'appelait Aboul-Harith Al-laith-ben-Sa^d al-Fahm, et vcut de
l're chrtienne. Ce personnage n'tait pas moins clbre par son rudition que par ses immenses richesses. Il jouissait d'un revenu annuel de 80 000 diiiars, soit environ 12 00000 de francs.
694 782 de
DJR
quent
97
comme
l'oncle maternel
(i).
sa domination
d'L,
Ce
n'est
(ib d ou (^U d
oncle maternel
(3
).
se sparent en deux
croupe de
celui
contre
lui
dardent sur
(4).
:
le
dos
la
le
la
main
droite
Djrid est
transcription
de
jo
y^ gard^
feuilles,
de
les
^^ dpouiller;
Meidan
le
et
joutes ou Djrid.
(5),
Le
Levant.
Le meidan ou
de
dans les
villes
de \^jS
(1)
249.
(2) (3)
Ou encore
Jll
tdii
Bianchi).
1862.
(4) []
V. les judicieuses remarques de M. Defrmery. Joimi. Asiat. Janv. p. 85-et 1867-p. 180.
D'Arvieux. II. 325. Op. cit. II. 325. - Ils n'ont ici que le meidan c--d. la coui'se des chevaux; les cavaliers se lanant des btons etc. La Syrie et la Terre Sainte au XVII^^ sicle par le P. Besson.
98
DJIN
en turc avec
la
mme
sigffification.
Beaucoup de
l
villages
que
les
mirs
la
aux divertissements de
fantasia et
du djrid.
Djinn. Transcription de
djinn
Par ce mot
les
les
les
tres invisibles,
mmes
en
classes:
J:-^
sens du mot.
Dans une
signifi-
assez mal dfinis, sur lesquels nous n'avons que des notions
vagues.
Ils
ils
y en a de bons
et
de
mauvais;
il
y en a qui se convertissent,
(2).
et d'autres qui
mort
(3).
mons
dans
(1)
mal.
dans ce vers d'Antar, o l'Achille arabe dclare
:
Comme
qu'il .ne
^li-l 'cl* ^y\ ^r**^ ^'-^d (2) Le Coran ( sourate LXXIl ) parle de gnies musulmans et d'autres qui sont infidles V. aussi Qazwn. Cosmogr, I. 368. et Damr. I. 229.
C>>j CJl
(3)
craint personne
Dvn
167.
d'a-
le
P. de Coppier. V. note de
la p.
DOUA
Doronic. Esp
:
99
doronica. Ptg
doronico. Plantes de
la
/j^
for-
/ \j^
celle
darnag,
me
est
de
l'dition
Leclerc
lit
/ j^
dans
le
Liban
(i).
:
(2).
En
et
Dar
Douar au
Ainsi
fait
un un
Adouar
(3) est
village portatif et
III.
235).
j\:>
dr, maison
a parmi ses
nombreux
pluriels j\j^\
le
comme
au plur.
tymologie de douar
jljil
mot
j\j^
)
douwwr
et jj^j^
qui
fait
(Bocth.)
etc.
).
jjljji
(Paulmier
(Cher-
bon.- Gasselin
Plus loin il rpte encore qu'elle se rencontre surtout dans les mon( 1 ) tagnes de Beyrouth. Ibn el-Beithar avait explor le Liban o il avait dcouvert plusieurs plantes nouvelles.
(2) L'esp. aduar peut reprsenter le plur.jlj^l oue sing. j\j'j^\ . (3) Leui's tentes qui composent leurs Adoards (sic) ou Villages ambulants etc.. ( D'Ai'vieux 'IV. 28). Ils dressent leurs tentes les unes proches
un
douar
y>
P. Dan.
loo
7"^
1
DOUM
sicle
Douane. Au
o^yji
Mnage
drivait dj ce
mot de
de
TAndalousie, a
ne.
(
Voir
les
nombreuses
).
autorits
le
Dozy
Dans
Livre
des Merveilles de
est
traduit
l'Inde (X"^
ojs:-^
ap. J.
C)
douane
par
il
ou
l>
oj:^
^Ui^\
^^ Ja^l
le
Il
y a sur
le
rivage un bureau de
les
douane,
011
l'on peroit
marchandises.
la
Doum
Voici
Haute Egypte
comment
l'on
tirant vers la
visant et se fourchant en
chacune de
mme
Le
fi*uit,
qui est
de
la
couleur de
comme
peut y ajouter le passage du Collier de perles de Badr ad-dn Alest parl de droits de douane 'Cj\yji\ J^!l (V. Historiens des Croisades. II. 1""^ pratie. p. 223).
'An
On
il
DROG
est
si
loi
affile
ne l'entame qu'avec
peine
bout.
(2)
Doum
est la transcription
de
^j^
daum ou
Poncet dans sa
I,
Bruce (Nubie.
II.
228
et
V. 60) crit
216).
:
Drogman
:
ou Dragoman. Esp
//
truchiman. Ptg
turge-
drogmano, dragomano,
Il
y a encore
i->-J'
targamrij ce que
les Historiens
Durgeman V.
(
Hlst. Occid.
II.
Drogman
Tinfiuence
n'est
et surtout
Dragoman
moderne
ont
certainement
subi
du
grec
ayoiavo^, (4)
Truchement
ment trucheman.
On en
fait
encore une grande consommation au Caire. V. Missions -Ce qu'on mange au Caire^ article du P. Jullien.
la collect.
des Lettres
dif,
(d.
Martin
T.
I.
473.
(3) Lettres, dif. I. 604. (4) V. le substantiel article du Dict. de Trvoux au mot drogman. F. Gnin ( Rcrai. Pkilol.) raille souvent les Rvrends Pres. C'est peut-tre
pour
leui'
faire
payer l'honneur
d'avoir
enregistr
mainte tymologie
102
BLI de
Dubh.
toile
;
appartenant
la
constellation
la
les
bahir.
au
1
Il
y a en Rouchi
h
tait
le participe ^aA/,
tonnant;
Tout
donnes
jusqu' ce jour,
penser c*^
bah'ita^ s'bahir,
comme
traduisent Bocthor,
ner,
^'Z^aA/r (i),
Heury
etc.
comme
conviennent mieux
embar, faire
illusion,
baire, tonner.
iblts,
altration
de
de
de
la
la vraie origine
si
le
mot
tait
(1)
Dans
CHE
arabe
il
105
se dclinerait
^^\ j^lj b
c^j*.
^J^ ^^^^-i
cJ^
i:
l^/^l
:
Mu'arrab, 17.)
It
:
checs. P/gl'arabe
escaques.
scacchi. -
On
a propos
^1
ach-cheikh] mais la
prsence de Va dans
ollil
form de
qui
l'article
le roi
arabe et du persan
le
chah., roi.
Le joueur
met
sous
avertit
roi! (Devic).
la
La prsence du
dont
les
manire
ils lui
Arabes
faisaient sentir le
la
final;
donnaient habituellement
valeur
d'un J, d'un (^ ou
(i).
L'expression chec
ech-chh
roi est
mt.,
et
mat
est
une altration de
oU
11)1
que M, Dozy
mort
prenant
oU
mt.,
il
pour
le
verbe arabe
oU
e\t
mt
serait tout
signifiant
tonn, surpris
(j^
On
dit
indiffremment
l'ital:
CX^
scacco matto;
(1) Compar. .^fdJJ (d'o le franc: Bellric, sorte de myrobolan ) venant de persan JjiJ-et Emblic de ,jd/.i amlag, du persan ^Jl-T, amleh. On crit encore Emblique et Amblique. Poui* le changement du y en J comp. Jaj^ du persan oj^^^ et du pers. <i>U. ( Muarrah. 42 ) etc. (2)" Sur les observations de M"^ Gildemeister et de Mirza Kasem-Bey.
,
ja^
04
LIX
ou bien
oU
oLlil
et
mat
et l'espagn
xaquey
La prsence de
la. particu(o)
le conjonctive
me semble due
l'aspiration mdiale
de
OUaL^l ech-chhmt,
devient ech-chahmat.
lixir. Esp.
Ptg :
elixir.
It
elisire.
pour
les
changer en or
sophais La formation en
et
une Nuits.
[\\\,
r^ C-^*
^/oII
V:^"^^
^ftJi^a)
^^^ i^ -^^-^
l^:
cT^"*''^
<y crjf
1
J^*
.
*-^jf^
l^
j^Li lju5
jwijj ejl^
^5^
Les
fleurs
de cette
le
dessches par
le vent.
le soleil
tombent
et sont
em-
portes par
oii elles
se changent en
(i)
fait l'or.
Khafg rapporte
JJUil ^U^
qu'on l'aple
*iJ^^
pelle encore
^f^
Il
est parl
de iksir dans
i7(>oV,
sec. (2)
le
mot ne se
(2)
dit plus
que de liqueurs
(3)
rsultant d'un
III.
Mnage rattachait
,J^^\ a la l'acine
briser, l'lixir
(3) Cette drivation de sens avait dj eu lieu en arabe, car l aussi se disait de prparations liquides (Dozy. Suppl. ).
MIR
mlange de certains sirops avec
Devic).
105
des
alcoolats
(M.
mir.
Prince; de ju\
amtr,
commandant, prince.
Croisades ce mot est
:
Dans
les
historiens latins
la
des
varie
transcrit
de
faon
la plus
^
amirarius, ammirams,
^
amiratus, admi^
amiralius,
admiralius
(i),
admiralis
amiraldus.
surtout de
dformes?
(2)
premier
I.
visir (3)
1"^
des
34,
Vol. des
ou bien de
*\j^\j.a\
amtr alanalogues
titres
Sultans
Mamlouks,
...
JU^l
amr
(1)
a/... (4)
Comp.
le
(2) Toutes n'ont pas t releves ici. Qu'on n'oublie pas que clans tous les passages aux quels nous avons emprunt ces formes (V. Tables et Gloss.
il
commandant
les
troupes de terre.
(3) Avec qui les croiss eurent tant affaii'e. (4) aEmin ou Emir (c'est--dire commandant) est une appelation honorifique que portent tous ceux des musulmans issus de Mahomet. Par
extension,
ils
ont seuls
le droit p.
de l'Eglise.
Tome XV.
de porter le turban vert... . Hist. gnrale 380, par l'abb Darras. Dans ces lignes Fminent
(de CAm\,amn, loyal, fidle) etchrif.
min
io6
PIC
constellation de Pgase. C'est la pronon-
Enif. L' de
la
^\
Ji}<
anf al-faras^
Au
lieu
de ^yil J^\
L
lvre du cheval,
noms
Es-su/i,
Ed. Schjeller. p.
picerie.
Il
).
abaceria^
des lgumes
de
j\j\
tumoUae, aromata
(Freyt.
),
la
\jj^\
1IL
D'aprs
c(
^ULUi
mot
*^jp
U^jWi
franais la
mme
M.
que picerie
est
Le mot
mal tran-
traduit,
considration.
Moh. Abdou.
Sances de Badi^uz-Zaman al-Hamadn commentes par le Cheik - Imprimer. Catliol. Beyrouth. 1889. -En franais les piceries dsignent les drogues et surtout celles du Levant (Trvoux).
(1)
ESCA
pinard. Esp
:
107
espinaca.
:
espinace, espinoche.
On
latin
s'accordait
spina.
M.
Devic
fait justice
Il
rien de solide.
PAk^\
(i)
sfnkh ou 'A
,
isbnkh^
mme
sens.
Les
formes ^\U\
isfng,
et le dia-
lecte vulgaire a
^Up
sabnakh.
fut introduit
il
se r-
crot
spontanment
avait dj
com-
pos un
trait
sur l'pinard, o
il
(Litt).
Il
Escajignon,
(vieux mot)
mme
est difficile
de
^^\
ouskof^
(1) Forme la plus classique donne par Qazwn (Cosmogr. el-Beithar etc..
(2) Agriculture 'lhiraX-k\y\v km. (Trad. Clment-Mulet
II.
I.
272
1.
Ibn
154).
io8
ESTR
cordonnier. Les souliers des Ara-
bes rappellent
viendrait
fort
nom ^U^
ratta-
mme
de
tre lger.
Devic
;
che escafe
et escarpin les
mots suivants
;
escoffraie,
escofjer^
marchand de
on
le
le
le Z^\
4a*
et
pote Al-A'ch
(il5Cli
est un
nom propre
les
ment
tablie par
M. Devic. La forme y^ j^
ordinaire.
iarkhon
(i)
mme
On
trouve aussi
talkhaun.
Il
^>/
parat
tarkhoun^
^^j^a iabarkhoun et
tait Jadis
^^
que
le
mot j^J^
^^SC^
dlicats:
^\ ju\
Jil
dilj
-\x^ jy^jU]
oU- J^J
^\ ^jj]k\\i
'Cysu^^
))j
*Uc
JjD
Oj^'
Ili) ^31
oU/ (^1
j.^1
J^.
Ces gens
la
vitent de prononcer le
mot
tarkhoCm cause de
cent;
ils
commenle font
passer
comme
(1) D'o vient en di^oite ligne targon que Trvoux dclare tre la mme chose qu'estragon. Devic n'a pas signal cette forme dans son article si savant d'ailleurs sm* estragon.
FABR
109
p.
289
).
Eyalet.
V.
ce mot.
de
iyla^
prononce eyal
c^\i\
par les
la tte.
Faal.
Noms
que
les
Dictionnaire infer-
les feuilles
ressemblent celles
ou
nom gnrique
Il
plupart labies.
si
ne
faut
voir
jljj
mal
dfini
compte une
nom.
(2)
Le changement de
^ (h) en /ne
1 )
1 1
FALA
est
ter.
Fabrque nous
or en cette langue le
ou mdial se change en
la famille
/.
des xanthoxy-
de
o^J^Ji
un
fruit
venir du Soudan.
Le Livre des
comme
des Indes.
Le
petit
fruit
des Philippines;
il
chauffant.
Falaque. Esp
supplice
(i)
falaque.
Ptg :
falaca. Instrument
de
usit au
Maghreb
(Litt.) et
en Orient Le
(1) Voici ce que dit un vieux missionnaire d'Orient de la peine du Falaq que les coles de Syrie avaient emprunt la justice turque et sans laquelle un matre arabe se serait cru dsarm en face de ses lves. Qu'on se figure un rouleau de bois de 75 80 centimtres de long et une corde de plus d'un mtre solidement fixe deux trous pratiqus aux extrmits du rouleau, voil le Falaq ; et voici maintenant la manire d'en faire usage. Le patient se dchausse et s'tend sur le dos, au beau milieu de la classe. Au.^sitt deux de ses camarades lui passent sans piti les deux pieds sous la corde du Falaq. Aprs l'avoir fixe un peu au-dessus de la cheville, ils la raccoui'cissent en la roulant sur la pice de bois, jusqu' ce que les pieds y soient pris comme dans des ceps. Alors les deux aides soulvent leFalaq^xm bon demi-mtre et l'excuteur dcharge horizontalement sur la plante des pieds une srie de coups de baguette.... J'ai hte d'observer que ce procd est to:ib en dsutude dans presque toutes les coles chrtiennes, grce l'influence des missionnaires. Mais en 1850 le Falaq rgnait encore en matre dans les coles. Lettres de Mold. T.
III.
assez rare, nous avons cru devoir citer le passage in extenso malgr sa
longueur.
FANF
cady rinterrogea...
les falaques
Il
fut
et
on apporta
pour
lui
(D*Arv.
falaqa^
VI.
i66)de J
falaq,
mme
sens, et
non
llS
comme
(V. Dozy.
du
parat
FanaL
Bas
lat
phare
(i).
Le mot arabe
P/^:
//.
fanfar-
Basq: pomparroya.
fanfano.
Marina propose
(Freyt.
)
j^*
,
la nasalit qui
On
(
Freyt.
(1) V.
Synonymes
arabes p. 164.
(2) La transcription du ^ par f est trop frquente en espagnol pour qu'il soit ncessaii'e d'en donner ici des exemples. Dans ^>^ il est facile de re-
connatre la racine
-uici
,
ji^i
s'enorgueillir,
^iiti
y,^ ,
etc..
112
FAQU
fait
Fanfare} Diez
Littr
avoue qu*on ne
(i)
de
(2)
;
l'italien
quin
esp
faquin, ptg
faquino (balayeur de
r
Patriarferait
chale de Lisbonne).
Le changement de
en n ne
pas grande
difficult;
Le
ptg. faquino
de
la
mme
menu
torche,
tait
flambeau en bois
(3),
he faquin
de
l le
{4).
( 1 ) Sdillot tire fanfare de l'arabe fanchara, mme sens (?) Hist. II. 2 1 9. Narducci donne comme tymologie de fanfarone jlj^ qu'il transcrit farfaron. C'est attacher trop d'importance la nunnation, pour expliquer la terminaison o;ie.Mme remarque T^oar gabbano de -tLc soigneusement trans-
s.
v.)
:
(2) Faquin,
confondi*e avec
aZ/a^-wm (Trvoux), altration de *^i)| al-faqh, le ^nvisconsite. et qn on trouve crit faquis, foquis, nfoquis, ce sont lor prtres Estoire de
Brades Empereur. Hist. Crois. II, 384, o le Glossaii'e donne foquis comme! une variante de faquir (?). (3) Proprement morceaux de bois fendus dont on faisait des flambeaux. V. Syn. latins de Gardin Dumesnil. n 1 074. (4) V. M. Schapiro n*' 75, qui apporte l'appui une abondance de preu:
ves,
FARF
Farde Fardeau. M. Devic prouve
,
II
trs
,
pertinemment
farda ou de ^j
chameau
(i).
par l'tymologie
le
mot arabe
(2).
doit
se rattacher plutt
fardeau, charge
D'aprs
M. Gnin
(5)
Farek. C'est
{voyag, V. 73
geur,
lui
)
la
Le nom de
a t
donn cause de
manire dont sa
feuille
est divise;
e3J^freq
part. prs,
de 3'^fo,raq
J^ji
,
diviser,
ou de
3}
^j
terre dont la
Farfadet En
Ital: farfalla
signifie,
papillon,
homme
volage.
Cme,
farfatala,
homme
On
la
langue arabe.
mendum
335.
114
FEDD
).
V. Fanfarron
Fargue ou Falque.
Petits
les
falca.
Dozy se
la
infinies
mur
l'ide
fondamentale
est
,
bois.
Ces
g)^>t?75
planche de
bcherons; franais:
pose en travers
:
(Litt.),
est aussi
au Did. de r Acadmie
(i
786). Transcrip.
de
L^
forsn, plur. de
Les Maures
Farsannes Gollut.
32.
c.
Feddan. Esp
qui vaut
3 3 3
fadan, fadin.
kasabah carres et
(
la
kasabah a
"^,
55 (i)
de longueur
Litt.
Supp.
);
de u^-^
faddn^ agri
artic. arpentage.
FELO
spatium quadringentorum kazebeh (Freyt.
);
1 1
Bocthor
lui
donne
le
mme
sens
(i).
En Syrie \efeddan
Dans
(5)
Ibn al-'Awm
sens de
(3),
Qazwn
(4),
Ibn-Batota
\ji a le
champ ( ager ).
(6).
Felouque. Esp
filluca
;
faluca.
Ptg
faluga.
It
feluca, filuca,
en franc, du
XVIP
sicle, falouque.
Les tymodlij
logistes rattachent
foul/Cj
ou ^Jfi
felouque.
Il
Engelmann
que
les
<5^
Dozy
s'crie
tre rejete
immdiatement
dU^
mot employ
langue parle
,
folk, est un
(1) (2j
(3)
champ - Marcel.
(
s. v.
terrain
)
Descrip. de TAfi-ique
II.
Dozy.
p.
154.
1.
p.
(4)
*;i:^
jiu l>j
oj>
Jj
II.
p.
364.
7.
ifi^j 1^1x29 ol>n L-!) J. ( Batota. IV. ) tous compris ici (6) ((Les~ naturels du pays et les Bdouins fixes sont sous le terme gnrique eFlaques c.-.-d. paysans ou villageois... Dans la
(5)
^\jA
bouche des Turcs ce terme est si injurieux que sls veulent marquer pour quelqu'un le dernier mpris ils se contenteront de dire, c'est un Flaquey> Description de l'Egypte par M. de Maillet. I. p. 25.
ii6
FELO
les ditions
existantes, mais
celui
encore dans
les manuscrits,
comme
le
dans
d\l
mot
et
ce qui
me
parat dcisif,
(i)
(I.
on
292.) et dans
(
ce
dernier dans ses deux dictionnaires) n'hsitent pas traduire felouque par dl^ dont le diminutif
SCSi
folaka est
le Bachir^
27
le
mot
dlij
ou ^S^j
la
tait
employ au moyen ge
(2).
Quant
45 r^5-
prtention de
Dozy de
driver felouque de
Il
(1) Je ne comprends vraiment pas ce qui porte le savant tymologiste dAJU y est employ par Tauteur dans le
le
mot
Les critiques de Dozy contestant la valeur probante des passages des Mille et une Nuits sont plus heureuses. Il est certain que souvent le contexte rclamerait plutt duT kalak, radeau, que dU. Mais comment admettre que les copistes aient remplac vAlf par du*, si ce dernier mot est aussi inconnu que le prtend Dozy ? (2) Voii' le substantiel article de M. de Eguilaz p. 394.
FOMA
que 4l^ne
barque
(i),
117
signifie
que
il
faudrait
difficults
(2).
pho-
28.
Ce
Chams
ad-dn, le
la
cosmographe damasquin en
la
fait
un animal de
grandeur de
lui
gazelle
^3 Les modero
il
nes
est
exclusivement africain
a
(4).
Fomalhaut.
austral.
de premire grandeur,
la
du Poisson
En arabe
O^ ^ fam al-hotj
9
bouche du poisaustral
son, ou
^di^^J^ f^
as-sufi, p.
la
bouche du Poisson
et 2
5 ).
(Ab-
durrahman
(1)
(2)
ji^
189
77.
1. p.
Dans
le
Indes
il
^J.\ ^j^
ruiJI iili
(4)
FOND
Fonde, Fondic, Fondique, Fondouc
trouve encore fondigue.
et
Fondue.
On
Esp
alhondiga, alfondeca,
Maj :
(i).
alfondec. Gall:
Levant.
Alexandrie
dit le
de trs-grandes maisons
rails
I.
comme
les
khans ou karavanse-
176.
Dans
les principauts
ss
la.
fonde
tait
marchands
(2).
la
Fonde un
tribunal
de commerce
de Syrie
un khan o descendent
les
voyageurs,
:
comme on en trouve
^1^11
\^
JaI
(4) J-il
(1) Sigife locanda en Sicile. Cfr. Amari. Bibl. Arah. Sicul. p. 826.
(2) Rey. Colon, franq, 191.
(3) Ibid. p. 59.
(4)
Il
Ma'^arrab:
Ja frUaS ^
j)__^l
c^ic-w
-\yi]\
La
le 11"^ sicle
ap.
G.
(V.
Hamza
Al-Asfahni).
FUTA
(Mu^arr. 109). J\A\j j'>l
119
jll la
OtW
j^
Fonde reprsente
J-uJ
prononc /onio'
manire
sans explosion
en
lui
donnant
la
Frise.
fregio.
Terme
d'architecture.
lui
Esp
alfiz,
friso.
Ital:
Dozy
^f^Ui
et aprs
X
Je
'^i
corona
et
arcendam.
n'ai
(Freyt).
Heury
c'est frise.
qui
me semble
Dozy
Futaine. Esp
Val. fustany.
(2),
Ptg:
fusto. It
toffe
de
351)
S^oll jLuW
^U ^ t>-
Dozy. Suppl.
M. de
ration de
Jglla3
foustt (3)
nom de
la ville
du Caire.
(1)
);,.
kel
et
est
form au XVI^
sicle de
(2)
On
(3)
trouve fusteiii, signifiant une toffe, dans un acte fait en 1407. Bochart drivait futaine directement de fustat, nom du Caire.
120
GABE
il
parle
l'on apportait la
Gabajpe
rapi.
(i).
Esp
de ^\ j. ghowune mthaghourb,
Gabarre
serait
thse du
est
kJ\j^
un mot
propre au Maghreb
(2).
On
le
le
Vot/age
)
en Espagne
(})
(i
690-1 691
Gabar
et Gabarit.
ce mot de
l'esp.
V. Calibre
).
Gabarit a
Ptg
alcava-
Et
le
diminutif Gaharot.
UL, p. 162. V. aussi Syn. Arab. N 969. Traduit de Tarabe par H. Sauvaire. Paris. 1884. Le traducteui* met en note aghrhah pi. de ghorh, corbeau ; c'est le sens littral du mot. Al-khafg se demande si ce nom est le rsultat d'une comparaison faite avec le corbeau 4jj^)I JS' ja J ^j^\ V Le plus simple est d'y voir
(2) jjuj)
(3)
GALA
la,
121
//
gabella.
de douane, etc..
(V. Gloss.
On a object que
le
^ ne deviendrait jamais
g dans
les
langues romanes.
(
Dozy
difficult
lieu
mme
districts le
a une grande
y
Comp
en esp. galapago de
jS
galibo de
JB
etc.
plus plausible. Si
le rapprocher de
dit
i^
comme
de
et ail-
sa belle traduction
Mas'od
leurs
:
VllI.
339.!^
ii>l
"u;
^U^
^^\
(
Je
ji^xrJii
J^
M""
VII-270.
Amari
(1) Ce sont deux lettres gutturales. Aussi ne comprenons-nous pas pourquoi quelques grammaires conseillent de donner au . la valeur d'un r grassey. C'est l une prononciation inconnue en Orient.
122
GAMA
de
traduit
mme
Sicula).
Engelmann
oppos que
le
f ne se change
objection
(i)
jamais
en^. Dozy
p.
).
galanga. Esp
garengal, garingal.
:
galangal, garin-
rencontre crit
Olf^jii
C^^
/ihalangn,
\fy-
/chaulangnj
(
V.
J^j^
avec un
damma
sur le
r-
Trad. de B. de Meynard.
(3).
Gamache
cire, qu'on
(
met par-dessus
pour
les garantir.
vois le
nom
d'une
ville
galanga de l?Jli-- Pihan drive gala (1) Comp. algorithme de j^jj\j9i\ de :>\.f , splendeur. On peut "ajouter "j^ honneur, 'mais ce sont l de purs rapprochements, ne reposant que sur une ressemblance de son.
,
(2) Culinaire.
(3)
Trvoux
crit avec
5.
GEMM
africaine
125
^j^
Gadams
tat de Tripoli
ville
),
puisqu*au
rapport de Qazwn
de cette
du Maghrib on extoffe
comme
une
de soie
(Cosmographie
II. 3
8) . ^*:il j>-\
c^U \^^1:>J>\
l^y ^^V
Pour
ticles
plus
de
dtails
de Dozy et de Devic.
Garbin. V. Maugrebin.
Gabelle. Esp
:
gacel.
Ptg :
gazel. Esp. et
Maj :
gasela.
JIjp
De
il
gha^L
quantit
mme
sens.
Dans
la
plaine d'Antioche
y a
de venaison,
de
la la
T.
S. Trinit (i).
il
Et dans
le
Msopotamie
de
Ga^eles^y p. 76.
Effecti-
vement en vulgaire
>
Jljc^
est
prononc gha^L
mois chez
les
Gemmad. Cinquime
mans, de
la
et sixime
Musul-
rappelaient
lieu
III.
reurent leur
nom. (Mas'od.
418.)
Voj/jje en Orient (p. 18) fait en
(1)
124
GERB
:
Gent. Esp
conform
otj
(i).
Dozy
:{enta^ nation
valeur de sa
cavalerie.
genest quand
s'agit
du gent d'Espagne.
la
mme
les
origine.
la
Les Gn-
lgre et vtus
armes espagnoles
mention des gen-
jusqu'au
t air es.
XVP
sicle.
Commines
fait
aljonjoli,
aljonge.
Basq:
ajonjoli.
Ptg :
zirgelim, ger-
gelim.
De "^^
conjoinctement avec
J^^ gongoltl^
et t>lf^ gongoltn
(
(2).
Ce
espa-
gnoles) de
el-Beithr
;
nomen
long
valeur de et
:
mme
de
/.
Gerboise. Esp
(1)
gerbo; de ^^x
yarbo\ sorte de
rat
Comme un gent furieux qui port de capric Franchit en bondissant les bornes de la lice ( P. Le Moyne ). (2) D'o drivent sans doute jugeolme, jugoline qu'on trouve dans vieux franais.
le
GERB
trs
125
commun dans
Il
les dserts
d'Arabie
(i) et
dans
le
Nord
de l'Afrique.
la chair
parat
que
les
appelait-il
JaI
le
les gerboises.
tait
A la cour
le
appel
la
mangeur de
6^^ V^'
Dans
"^J"
4J:y>j^jvl
IbnBatota. T.
III.
282.
les diction-
D'aprs Bruce ce
serait
mme
la
forme que
les
Arabes
emploient de prfrence. Le
mme
Voyage en Nubie. V.
p.
149 et
1 5 1 ,
etc.
).
Niebuhr
crit
(2)
(1) Palgrave- Voyage en Arabie, passim. Il s'agit de Nicphore II. Phocas; il conquit la Cilicie, la Syrie et
j>i2J Ji3
La
*i
plante
'^^ est
*^ ^^ ^4^ ^H
i
JlS;
c-J
^j
yi'yiciii
*JJJ^-lj
(3)
^yj.
De Goeje ). ann. p. 274) je trouve sens de marmotte^ bien distinct de p^^, cit quelques
Edit.
(
l'Eglise catholique
II.
mots plus
(4)
Qu'il
126
GIBB
est
II.
6.
une preuve de
(i).
Arabes. (V.
la
D'Herbelot.
Bibliothque Orientale.)
C'est
transcription de
fils
Jj^ gha^al,
mme
sens.
Abo
Nasr
Al-Qsim
d'Ahmad
Al-K.habzrz russissait
en vogue aujourd'hui,
dit
les
Il
de sa composition.
))(
tait
Gibbar. Ctac.
Baleinoptre ventre
gabbr, gant dit
est plus
le
.
Baleinoptre Gibbar, ou
tre l'arabe
le
Ce semble
M. Devic. Effectivement
la
^(^ Gibbar
Baleine ordinaire,
et atteint jusqu'
demander pourquoi on
s. v.).
(1)
Les
transcriptions arabes de
^u^
jamara
etc.
GOUL
Girafe.
127
Esp
giraffa;
,
de
l/3
:{arfa^ ^ourfa.
On
trouve aussi
43I
jj
^owr-
rfa, et
*iJ^j>-,
voisine du
nom de
(i).
Ptg
zerbo.
Dozy,^
suivi
trop
facilement
sens.
par
Devic, drive
de
^j
tharb,
l
mme
M. de
le
ment du
latin.
classes distinctes de
dmons
malfaisants,
dmon
hommes
(2) et
qui d'aprs
Chams
(p. 72.
92
),
au plur.
o^ghalny d'o
Gailan. Algol,
(1)
Sur
la Gii'afe
I.
383.
II.
12
13.25.
Venez sans remords, Nains aux pieds de chvre Goules dont la lvre, Jamais ne se svre, Du sangnoii* des morts. Victor Hugo. Ballades: La Ronde du Sabat.
(2) Synon.
arab. n 870.
28
GUID
de
la constellation
toile
de Perse est
la transcription
de
est
^b J-^^
de
la goule,
parce qu'on
(i).
le
reprsente
est fminin
il
Mduse
Goule
arabes
III.
en
franais,
les auteurs
est habi-
319.
;
dans
le
tromperie,
effet jjjl
ghouror,
(2) signifie
rapproche de
voyons son
est le mle
article.
Damr
dit
de l'autruche, X\
le
^S ^^1
sens qui ne
rapprochement imagin.
Guider,
De
^l
(1) V. Ahdurrahman As-Su/i. 86 et Cosmogr. (Mehren) figur. 11. (2) Et non gharur qui correspond j/^^ gharour, racine tromper
,
de
Chams
ed-din
adjectif de la
mme
(3) C'est d'aprs Damiri que Freyt. a traduit struthiocamelus mas. Dozy dans son Supplment semble approuver l'explication de M. Devic.
HABZ
129
H
Habesch de
Syrie. Sorte d'oiseau de passage, tenant
le
du pinson
et
Dic-
tion. d'Hist.
Habzli
et
Habalzlin
(2).
Cest
le
Cyperus esculentus^
(
comestible
Nouv. Flore
Franc.) de
le
i ')\'i,^>-\).abb
encore
:
i j
en
fait
un cryptoga-
me
que
sis,
il
^Aj ^3
jy
la
mme
plante
le }yj^\
^.^ \\abb
noms de Habelas-
commune en
le
Espagne,
et
ainsi
que dans
ed-dn de
Midi
de
((
la
Chams
Damas
;
le
habb
le
comme
le lait caill et
sucr
on
la
ne
province
ritoire part;
on
le
V. Bocth. et Dozy. Siipplm. aux diction, arabes. Dans habalzlin rassimilation avec la lettre solaire a t omise,
30
HA JE
Hadji. Transcription de
cialement,
l'lection
celui
^^U
le
qui a t la
Mecque. En
parlant
de
du Dajr de Tunis,
aHag/y
Plerin
Mecque.
Hagy
les
signifie
Turcs
Mmoires
:
IV. p.
Hak. Esp
jaique,
hayque.
Noms
termes
dans l'Orient
Dozy
;
le
dcrit longuement
les
dans ses
Vtements arabes
hky
qui
il
y voit
di.'U
hk ou
dCi
manquent dans
le Dictionnaire.
Je crois ce-
pendant,
tisser.
de vipre laquelle
les anciens
nom
de
On
la
gorge
fois plus
que
(1)
Le R. P. Philippe de
la T. S. Trinit entrevoit
mieux: La Mecque
est la patrie de
Mahomet
Voyage d"Orient. p. 314. jf[9, est la forme tui*co-persane de l'arabe ;^b. La forme ^>b. releve par Golius est inconnue au peuple, qui emploie indiffremment "^^U. et ^j. V. Lict. Turc-Fran. par Youssieurs privilges.
. .
souf.
HARA
ne
l'est
son corps
Hasselquist. IL 48
).
Ce
dtail s'ac).
le vers
de Lucain
i
Outre
vipre Haje
il
Naja de
l'Inde
un gonflement remarquable
).
Il
est
hallali
4II
une imitation
cri
4I1
V'
la ilah illallah,
n'y a de
l'imal; cri
reprsent par
a
lelilies
(
Don
Quichote)
pousser
JU
hallala, signifie
le cri
^\
VUl V
il
n'y a de
Dieu
que Dieu.
(i).
la
secte ou au rite
d'Abou-Hantfa
^iJs- j)i
Haras. Diez
et Littr
^j
/ara^, cheval.
du changement de
/ en
h.
On On
a ob-
en a
1 )
M. de Eguilaz
nullement
!
cite
V,
p.
!
437 )
on
de
Ci\
non
jlj.
ip
HARE
(i)
dans hors
(foras),
Il
les lan-
bas
lat.
On
trouve
Les haras
Serait-il
tonnant qu'on eut emprunt ce terme aux Arabes? D'aprs Littr le vieux franais auferant ne serait autre que
^yil
mme
Harasser dans
le
note.
Harem. Esp :
haram,
littr.
haren. Esp.
Ptg, Val
illicite,
harem
de ^j>-
chose dfendue,
et gynce.
;
Les
c'est
ils
Au 12
sicle
le
sens pjoratif.
HATT
intrieure partie de leurs maisons...
si
1^5
Nul
homme n'y
entre,
ce n'est
qu'il
soit
eunuque
et c'est
lieu est
nomm Aram^
3
R. P.
Philippe, p.
le
27.
dit
Pour dsigner
femmes
qui habitent
harem, on
atzar.
Basq
azar.
//
azzardo, la zara.
Ce mot
ayant
signifi
(Gnin.
venir de
le faire
y^jil
a^-^^a/zr,
;
lativement
thor et
moderne car on ne
(2).
Heury
Marcel a jUj
avec
et
la
Le Moht
j^j
^
le
donne
signifie
aussi mais
{^r,
d (Meninski
R. Youssouf
29 5 ).
On
le voit,
l'origine
Hatti chrif.
On
de sa main
que ce commandement
(1) Eci'it
primitivement azard; et il n'y a pas bien longtemps que le h Au sujet de ce mot, Gnin affirme qu'il vient de
d ne se trouve pas dans ^J^\ vj_^l dictionnaii'e arabe par (2) iM''Sa4d Chartouni, Imprimerie Catholique. Beyrouth 1889. (le P^ vol. a
^j
1^4
HELB
Khat-Chnf
pression
cellerie
^ijt
employe par
chan-
ottomane est en
bes
-U"
kha%
prononc
chrif*
est la transcription
de
yl/"
ia^
houmyon
houlba.
Le fenugrec ou
comme
fourrage
core
la
Avicenne, Ibn
contre
la constipation.
n (2), lui
comme de
Je )
la
du
teint
l;j^^
etc.
De
l le
dicton populaire
.
ti
jj-U)
CS
UjjitV ^ii-l
ils
Si les
hommes connaissaient
.
va-
leur du hoLilba,
Et ce
proverbe Egyptien
(
Heureux sont
marchent
obtenu
les accusrent d'avoir tabli une glise publique, sans avoii* Kata-Chrif du Grand Seigneur (D'Arvieux. VI. 365. ) L'z qui se trouve au milieu de Hatti-Chrif marque en persan l'union du substantif avec son adjectif ( De vie ). (2) o^s^il wjVt (dit. Wustenfeld) p. 279.
1
)
Ils
le
HOUL
sur la terre o est
135
seme
la
helbe
Vansleb. loi.
TEgypte le
Henn. Parmi
rouge
(i)
de
^Us-
Winn,
mme
plante.
La coquetterie
I.
292
les rap-
naturels.
M.
Devic a essay
prement
rait
et
il
propose Jy^
On pourrait
<^^f^
y joindre
le
le suivant d'Ibn[JU.\
:
180)
IJ^
J^\ J, c^il\
nous
prfrmes passer
la nuit sur
mer, malgr
la houle.
De
mme,
p.
218. Mais quelques lignes plus loin (p. 219) J^a sens de tempte, bourrasque, par lequel d'aille traduire (3).
reprend
leurs
le
on peut toujours
(1) Discours
difiantes.
(2)
<3.)^.lj
de la sorte
Qui empche de traduire {Merveilles de l'Inde): ^pjl li* Jy^ ^4*51 ne vois-tu pas Ttat horrible de cette mer et de ses vaA la p. 76 du mme ouvrage, il est absolument impossible de donner
:
pte)
<^\J-j
Gloss. d'EdrisL (dit. Dozy) p. 385 et Gloss. d'Ibn Djobair. Wright) p. 35. Dans Marcel, etc. Jy est prononc J^ houl (V. temAux exemples cits dans l'article ajoutez aussi: ^Ji Jiyki ^.^^^cii^j
5-l?t&j
1^6
IMAR
le
pensons pas.
germanique
nous parat
beaucoup plus
Imam
fonctions
ou Iman. Transcription de
aUI
imm. Pour
les
d'mam on
dit
Imamat
et quelquefois
Imanaty
comme
et le
crit
Tan^imat
un des bouts de
mosque^ du
ct du midi,
le
il
cur de
la
mosque.
Imaret. Sorte d'htellerie o les tudiants vont prendre leur nourriture^ et aussi hospice:
quie
il
Dans
toute la Turles
pauvres
de quelque religion
p. 189.
Sjl/-
Du
Loir.
Imaret
est la prononciation
turque de l'arabe
'imra,
littr.
(1)
Louis XIV...
fait
en
MDCCXIV,
etc.
par ordre de
JAMB
n7
On
de
ren-
avec
le
le
manche. Je
sens
de poignard
M.
deEguilaz pen),
diminutif
de
canif.
mes espagnoles
jambette}
(4)
M. Michel Schapiro ne
lui
compare jambage de
me
parat
les
prcdentes.
s.
v.
l'esp.
JASE
Jaque. Armure
depuis
le
faite
de mailles de
fer
couvrant le corps
:
(Litt.).
Esp.
Jaque, jaco.
Ptg
jaque. It
giacco.
M. de
ces mots de
(Freyt),
"dit
Jarre,
(i)
Grande cruche; de ix
^cif'ra,
mme
sens.
au Levant.
La
jarre
de Mtelin
est
de 50 ocques
:
(Trvoux).
//
.
Jaseran. Esp
ghiazzerino.
jacerina,
le fait
Diez
venir
de
j\j>- ga^r,
Alger,
signifie
Algrien et
qu'il est
Mais,
comme
les auteurs
Le
mot com,
pos pour
^j3
^ari,
maille et cotte
de
mailles, et
pour
la
premire, du mot
re-
On a
encore
(1)
v. jasaran.
JULE
139
anneau de
fer.
Le vieux
nu sous
le
nom de pcari
"^t
montagnard,
le sanglier
comme
dans P. de
Le J mdial
et final
en passant dans
l'esp.
arcadu^ de
^jM\
dit
espces
les
gonk
U-\c^lj
"^j^^ (j?^
etc.
^r*
-^^^
<J^^
).
dU>-(IV.
91-95
239-264. etc.
.
V. aussi Freytag.
le
C'est
mme mot
culepe
que
gibbar
M. De vie.
:
V. Gibbar,
Ptg
:
Julep. Esp
julepe.
julepo.
Majorq
//
^M^
goulb ou goullbj
(i).
Ce mot
I40
KADA
ancien en arabe.
'Acha.
(i).
On
le
K
Kabyle.
De
Pour
les
autres
le
tymologies
gnral Daumas.
Kadaf ou Kataf
de pte, de miel
et
de noix piles; ce
(Gasselin; Dict.
sens, pluriel de
fils
de
J^^Wai
qaif
mme
Zuh
Voici
de Ahmad,
de
Yahy(2).
jJl\
)j^\
c.^
J^
^'L-U
(i
tiJ^tiC^l?
CjJj^
^
de
jjiil
et
raffin
elles
Almu^arrab ( d. Sachau) p. 47. Julep est un mot Persian qui sigoibreuvage doux. Le julep des Anciens toit beaucoup plus sucr qu3 le ntre; car c'toit proprement un sjrop clair. {Pharmacope Universelle. par Nie. L'Emery. p. 73 ).
fie
dans
le
commentaire du Magn
p.
445.
KAND
noix,
et
141
ma
joie,
quand
elles
,
deviennent
mon
bien est
comparable
cs
(i).
Ibn
Rom
<(
les grains
en Tunisie;
qcift:{^
il
quivaut 650
environ
Gassel.
de i5
qui se
On
Kad. toile de
la
Grande Ourse
la
les
Arabes
nom-
ment
l'toile
de l'extrmit de
(2), littr. le
queue
M\
^15
alqid, le
Gouverneur
conducteur, de
ducere.
;
de c^-^
qu'il a
cinquante.
On
l'appelle
hamsen parce
coutume de
dans
l'intervalle
(les
Egyptiens
quantaine
nomment khamsin en
(4).
Kandoul.
l'on tire
De Jj -5
de kandouL
(1) Tradact. de
(2)
M. B. de Meynard. Yoii* aussi Prairies d'or Abdurrahmayi Es-Sitfi. p. 50. Trad. Schjellerup.
VIII.
406.
142
KHAN
Khandjar. V. Mfange.
On
Les
femmes
turques, dit
Du
Mandger,
185.
Le
sieur Paul
Nom
de
jlL:*,
qantr,
m-
me
latin
centenarium [pondus),
Kazine ou Khazine.
qu'ils
Le
trsor du Grand-Seigneur
on met
vinces...
Du
Loir.
la
De j^
kha^na, trsor, de
serrer.
'/,
emmagasiner
(i),
Cette
mme
Il
de
construisit des
C3^\
etc.).
un four et un bain.))
:
Esp
almacen, almazen.
magacen. Ptg
arabe de magazin.
Khan.
(1)
quartiers
o^j>.
Il
KIOS
143
dans
Il
y a aussi
les diffrentes
;
et
pour
du
on
nomme
les autres
Au
les anciennes
Relations.
faits
y a
comme
des monastres
on
les appelle
camps. Nous
allmes au grand
camp
qui est la
demeure de M. Dupont,
Khan
est la trans-
de l'arabe-persan \^khn,
mme
sens.
Dans
le
sens de prince, le
mot
a la
mme
origine et la
mme
orthographe.
Kibla ou Kiblat.
doivent
musulmans
se tourner en faisant la
De
Slane
de Z^
Les musulIbnKhal-
la klbla, (V.
Kiosque.
Du
persan-turc d\tj^
kochk,
mme sens.
144
KIOS
est
il
Le mot nous
venu par
les
Turcs qui
font sentir un
brer(i) aprs
K.
(2).
mot
fils
la
ordonna son
de
btir
un palais, ou,
comme
ils
l'appellent un kochk^
avec un
sur le chn.
o-\lj
y>\
(III.
212
et 213).
Le mot
arabise de dliS^
al-Athr.
(V. Histor.
Orient, des
i^^part. p. 341).
(1)
Le
en dsaccord avec
l'ori-
gine persane.
(2)
(
Comme
lettre
V.
la
K dans
dans srasqiiier de j:L^j^\Kiamil, de j.a\S' Kmil etc. le Diction. Turc-Franais, en caractres latins et
qui est ainsi expliqu en note: yj y,i(yy,iov svs tovqv.iwv dsQLvov 'Urnia.
LEBB
45
Lazuli ( Lapis-
).
Voy. A^ur,
:
du persan f.'
,
de l'arabe ^lil
les
aWaskar, arme.
est probable
que
zantin
p.
(exercitus) V. S. Frnkel.
Aram. Fremdw.
239.
(i)
Srasquier ou Srasquier,
commandant en chef
,
ser ^askar,
,
ser, tte et
de fl^s> 'askar
arme.
Lebbeck. Acacia
africain
et
asiatique
nomm
par
Lebbeck
(2)
de
j7^
labkh.
Forskal donne
le
nom de
Egypte
et
procure.
ar-
mtres de hauteur.
(1) Les Philologues Arabes pensent au contraire que jC-p leur vient du persan (Almu'arrab. 105). (2) Voyages, p. 68 et 154.
lO
146
LIMO
le
Il
ne faut pas
confondre avec
le
lbakh ou persa,
le
(i)
nom
mme
nom
'j
origine tymo-
Avec
le
propre.
,
Lsine.
(2)
Ce mot
a avec l'arabe
la^lna^ tre
et
de sens
ait
de
forme
qu'il
y a
lieu
pas
fait
plus
d'attention.
On dit
J^
;
^dich la^in^
vie mesquine,
plein de lsinerie.
Lilas.
Esp
lila, lilac
de dlU
llak
ou
i!!>U
llk,
mme
sens. Jusqu' la
fin
du 18^ sicle, on
disait
en
franais indiffremment
lilas et lilac,
:
d'o Lilace.
:
Limon.
llimona.
It
:
Fruit. Esp,
limon. Ptg.
limone; de
6/^
,
laimon,
mme
sens.
le
On
trouve aussi
y^
Itmu
Dans Moqaddas
un
fruit
j^\
res-
comme
propre
l'Inde,
^^\^j
On
et
lit
dans
t>: I
le
*JI
>^jt5^r^)
Ju:;
-l
Jl
J^
^k
lezine.
Rgnier
mme a
substantif).
LOOC
1-u ^ua^L Jjr^\ Jt* SjC jftj ^:^c^
(
147
-uJI
^^1 )
L/ah^ (espce
llima, vient
lima. Maj. et
c///*i^5';
Va/
de
lm,
nom
gnrique des
ou de
/^/72a,
nom
d'unit Tripoli
de Syrie,
oij
on
cultive un citron
nomm
p-
^A^ J
pour
la
l^lmaj
littr.
chose obliga(v.
Glossar*
Z*'j^
Do^.
dit le
Suppl.).
On
appelle
les
ma ou
le:{ma
en
(i)
A Alger
les
chevalier d'Arvieux
les
on lve tous
les ans
Limes et
Garmes
(2)
qui sont
comme
les Tailles,
la
campagne payent
Looch. Ptg
:
la milice
(mmoires
III.
253).'
looch, lohoc.
:
Terme de pharmacie, de
jP
la'oq (3)
litt.
qui
( 1 )
le
mot Zekkat
(2)
les
De 7^\^ On dit
Maures.
aussi
(3)
p.
j^
102. dit. Tliorbecke) mais qui se rapproche plus des drivs europens.
148
LUTH
la
ot
(i)
v^j J^
lin
J--*>
j^^^y(A
o^jj,
on
fait
cuire des
graines de
Luth
leuto
lire
;
(2).
Esp:
I
liuto,
de
^y
arod,
nom du mme
instrument.
On
peut
et Linctus sont
le
(1) y>.iM diulj yjdl JiSOl ^VjS" Edit d'Egypte, p. 165. nLooch, eclegma 3 mots qui signifient une mme chose, lchement, sucement;
premier est Arabe. ( Pharmacope U?iiv. par Nie. L'Emery.fp. 271). (2) On peut crire aussi Lut. ( Trvoux).
|
MACH
149
M
Macabre. Esp
var.
:
Esp
de j^*[i)^ maqblr^
surtout cimetire
;
et
car la forme
^^ indique
;
un
collectif.
pourquoi dans
Puisque dans aucune des danses macabres, qui nous restent, les
Macchabes ne
figurent aucunement.
lire l'article
{2),
:
Pour s'en
dans
\e
Dictionnaire infernal
(3)
tout
que l'tymologie
latine
difficults.
valrianes, qu'on
dit Littr.
mange
Bocthor
accepter
(4).
Mais pour
faire
(1)
Avec ou sans
M. Devic
s.
v.
La danse macabre
(4) Devic
est la danse ^u> du cimetire ou des tombeaux. dans son Glossaii'e se demande si Bocthor a fait quelque con-
150
MACH
il
cette tymologie
J^-U n'a
mch
est
une
^^
III.
mch
p. 132).
il
Mais de
loin.
l'identi-
ya
Ibn el-Beithar
de plusieurs m-
lentilles.
Le
livre
de l'Agriculture
la
al-'Awm
de son
(II
p. 67)
suite
trait
des
fois
encore J^U
on peut voir
sur
Tillustre
le
de Sacy
P. Sicard
[Abdallatif.
Ajoutons que
dit
dans
le
expressment
que
le
mach
est une
fusioa ou si vraiment ^^iu se prend dans le sens de notre mche ? . Dozy dans son Supplm. reproduit ce passage sans rien ajouter. D'aprs Trvoux mche est un mot arabe, c'est un grain rond, sain. On le mange comme les lentilles... On fait un mets compos de ris et de mche. (1) Sui* la valeur du Diction, de Bocthor, Voir ce que dit le comte C. de Landberg dans la Prface de Bsim le Forgeron ( p. XII. ) On trouvera peut-tre le jugement svre. Mais n'est-il pas quelque peu mrit?
MAHA
Madrague. Esp : almadraba. Pcherie pour
le
151
thon
fait
(i).
Deux
le
M. Dozy
venir
terme espagnol de
al-ma^raba, du verbe
^jj
On
tation p.
T^'^*^
soit
devenu d
qui
(2).
Je prfre l'tymologie de
M. Defrmery
(3)
propose
planter,
enfoncer un
Nom
arabe devenu
Littr.
nom
sier
mahaleb
de ^.1^
mahlab^
mme
sens. Ses
fruits
Avicenne,
II.
367.
etc.
Mahari
(4). Il
que
l'on dresse
le
que
les
nom de maharL Le
de choix que sa
l'art,
le Dict. Dterville
thon.
(2) M. Dozy aurait d dans son Introduction donner au moins ple de ce changement. Il est probable qu'il n'en aui^a point trouv. (3) Ou plutt franais. (4)
(5)
un exemle
du P. Guadix, qui
l'a
savant
p.
285.
1^2
MAHA
faire par jour
des
50 kilomtres... Le mahari
si
marche
et trotte l'amble et
rapide que
le meilleur
cheval ne peut
le suivre.
sous
le
nom de
jemel[i) le dromadaire de
somme, de
C'est
la
Transcription de
leur viendrait
Ce nom
tribu
de
la
du
Ymen
ou de
jJ*(ijl^lb^^
comprennent
les
421
).
C'est cette
mme
race
(2)
que Diodore
et Strabon ont
le
nomme
nom de
dromadaire.
le
On
donne
parfois
comme synonyme
de mahari
^\>fJ
mot raguahil
(3).
Ce
dernier reprsente
comme monture
MAID
et qui
5 3
(i).
Voici com-
ment ce terme
de
iill
(la
Crilil
Je
4^1 J^Jl
Ujfc-i
3^lj
^
:
^jlil
^j >-j
et
il
vant
(2)
4Ub \^
:>l5CV L'U
J.V^ldl
litt.
Mahomtan.
lou, l'exalt,
Nom
le
ou plutt sur
transcription
vicieuse
Mahonne. Esp
l'arabe
0>s^^
le
On
a propos
m^'of/AZ,
Mller
de galre. Je
^y^
allge,
chercher
de mahonne,
avaient emprunt aux
(3).
On
peut
De
lire
ce
Jj,Ijj
l le sens figu-
r en parlant d'un
homme
de peu de valeur:
J>ljj]| ^i
[J\
J>bJI o^ j^
lt^-
p.
277
(dition Salhani) z^
j^
mme
imitation du jeu questre du djrid ou du meidan. (V. Rey. Colonies Franq. 54. ) Les chevaliers francs se rendaient chaque anne aux bords du Kison,
1^4
MANG
une drolatique histoire dans Ousma ibn Monqid
sujet
Mamelouk.
/^;
Ptg
^jiji
,
mameluco. Vat
mamlok,
littr.
mameluch.
mammaluco; de
possd. En Syrie
et
De
Mamelouks
fJ^C*
comme
le
vou-
M. Devic.
:
Mange. Esp
naires
:
manejo.
On
mange de maneggioy
Pour ma
part, je et
prfre le rapprocher de
^^
com-
mdial. V. Introduction
.
cases
Kazimirski
Ce
jeu trs
connu en
dit.
Habicht.
I.
257).
pour y clbrer
le haraz, o tous s'exceraient des joutes, auxquels les Sarrazins prenaient part. Saint-Gnois. Mm. de l'Acad. royale de Belgique. T. III.
(1)
(2)
Mme a^
dsigne absolument un ngre, esclave ou non. V. Prol'eg. dlbn Khaldoun III. p. 291. Mr. de Slane, note
1.
MARA
C'est
la la
1^5
transcription de ^a-u
Jaj transporter.
racine
On
manqala,
midi de
la
Au
lieu
de cette
titres
de
la
ville
de Montpel-
ou OvLi
al-mourbitn
nom de
la
frappe.
la suite
mme
Ptg :
origine. (V.
Dozy. Recher-
470 ).
et
Marabout. Esp.
morabito. Pig
morabita,
Maj :
Des mrabouts
en pierre
Baron de Krafft
(1) Voy. les autres formes dans le Dict. de Trvoux s. v. (2) Les vques de Maguelonne taient en partie Seigneiu^s de
pellier
Mont-
et
il
numro nummos fert divitis auri, Quod Arahuyn sermo sive charade?' erat. (3) Tour du Monde. Promenade dans la Tripolitaine. 1861.
Ipse gravi
1"^
sem.
56
MARA
-Ce
mot
suivant) a t longtemps
appele en
fi-anais
que
les
mora-
(i).
injurieux
il
dont
(2);
se disait en-
Ce
serait
proprement un
africain^ dit
les
Dans
le
comme
ils
nous
traitaient
Nous ne
Espagne que
l'hrsie
en France.
Guy Coquille
(cit
P.
la
79. Eq turc murahit 1,,|^ signifie marabout (R. Youssouf). C'est donc de la^i^ que le mot drive et non e^yy> m%rbot, comme on trouve encop.
re souvent.
(1) Voy. aussi
(2)
La
On trouve dans La
Fontaine.
VLrelai sur
les Hollandais.
MARF
Maroc dans
la
157
mme
excommuni
etc.
marcher ^1
mcha,
mme
sens.
Pour
l'insertion
p. 23 et la ntre.
par les n-
coup
dans
a
exemple
:
cit
Trvoux. Esp
marfil.
Ptg
marfim. Basq
marfil.
On
:
propos
comme
tymologie J^l
^t
nb
al-ftl, litt
dent
l'i-
les
Arabes dsignent
trop fortes.
De
C'est
comme
trs
probable l'hypo-
M. de
^Jap
la
, ,
de
JJI
'azm
al-fl,
rse de
JJI Js.
syllabe
le
az.
Que
appel
(i)
il
propos de
j^l ^U nah
alfil.
M. Dozj
fait
gnie de la langue arabe ne permet pas la suppression de l'article et de dii-e ndb fil. Cette remarque, si juste pourtant, est conteste par M. Devic qui cite l'appui j^j sinnfl dans Bocthor. Mais nous ne
le
observer que
^r-
158
MARM
que
celle
na'ma,
mme
l'aile
sens.
Markab.
Etoile
de
Pgase
elle
la
est
situe
dans
transcription de
l'arabe
w^-* markab,
et
litter.
monture.
:
Marmite. Esp.
Lombard
(i
),
marmita; de
il
4^
j;
borma,
mais
en mtal
raison de traduire
ou mtal
Chez Moqaddas
la
est tout
simplement syno-
Copte
le
pierre se
nomme baram
)>
(Lett.
dif
I.
p. 45^.)
Il
dit
sommes pas loin d'y voir une des nombreuses fautes de dtail chappes au lexicographe gyptien. Quoiqu'il en soit prs de Beyrouth sur un tertre dominant le iVa/ir-5e^row^/i se trouve un petit village appel Sinn el-fl j^vil t^. L'article s'y fait toujours bien sentir; et cela date de loin, puisque au temps des croisades le lieu s'appelait Senesfil comme l'atteste Rey ( Colon.
franq. p.
(1)
524
le
).
changement de ^ en m. Comp. les variantes orthographiques du nom de Balbec (vU-U) dans les crivains des Croisades, o l'on trouve Malhec, Maheth, Mauhec. (Quinti Belli sacri Scriptores Minores, d. R. Rohricht) adoncques seront prises Malbec et la Chamelle p. 237. La Chamelle dsigne la ville ;de Homs Vastabunt. Alabeth^ p. 213- Maubec) Guillaume de Tyr crit de mme Malbec. p. 2}^*
Pour
MASC
ailleurs
159
feu, et
que
les ri-
477).
Marmouset.
mamarrache
et
J'inclinerais
momarrache
de moharrache^
homme
,
grotesque, et qui
plaisant
,
drivent de
^"^^ mohrrig
bouffon
comme
Marl'a-
M. Dozy
mot aurait
vis
l'a
etc,).
la
mme
origine.
du droit de
faire
les
significations
pour
de
la pluie;
avanc;
clotre]
pristyle.
Jljj est
ancien en arabe
comme on peu
1
le voir
dans
S.
66).
De
rfi^
Jlj j on a
fait
les Stociens,
oi
no
2Toag
M.
(
F.
tymologie saxonne
Recrt* 207).
Mascarade. Esp.
masquera,
Ital
:
et
Ptg.
Il
maschera.
i6o
MATA
ce mot une origine arabe. Les tymolo-
avait assign
mascarade vient en
nerie
,
effet
de
),
bouffon-
personne
est certain
que
mme
que
en franais mascarade a eu
le
sens de bouffonnerie,
En 1631
le
R.
P. Philippe de
T.
S.
festinent et font
dorment
mission-
Dans ce passage
voulu
le
Carme
naire a
franc.
sans doute
Masque
tymologiquement au
(2).
mme mot
M. de
arabe, dont
ne
Eguilaz
spcialement celle
chien
(2),
l'homme en bte
188 et Chams
la
Val,
mamorra Ptg:
marmorra, massmorra de
(1) Les Persans ont pris le mme mot dans le sens de moquerie, ris (V. Berge. Dict. Pers-Fran. s. v.). (2) V. ce sujet une plaisante histoire dans Aghn (I. 257. dition Salhani ).
MATE
Sj^k maimora^
fosse souterraine,
II
i6i
silo; et
aussi
pri-
pend par
bouche d'un
ou d'une ma-
tamore; c'est ainsi qu'on appelle des puits secs et profonds, o l'on conserve les grains et les lgumes. ))(i)
On
peut
lire
la
matmora
Dwod (Histor.
p. 137).
:
Matelas. Esp
al-
madraque Cat
et
lmatrach. Prov
ptg
almadraqueja, almadraquexa.
:
matarazzo, ma-
rj^
Tout
de t-^L tarah,
jeter.
homme
jeter
qui
comprend comment de
Les
lits
on
de
lit.
des Orientaux
tend
le
soir,
^j
farch,
lit
mot dont on se
vient
sert habituel-
de
mme
dej-ji farach^
toute
la litterie
ncessaire
M. Sad^^Chartouni;
- et
Dozy. Supp.
II
i62
MELC
s'appelle
^j
O^
de Land-
berg.p. 349).
Maugrebin
form sur
et
Mogrebin.
maghrlb
^
De
^J^
Nau,
se
de
occidentaux
En Orient, Maugrebin
et cela tait dj reu
(2).
est souvent
synonyme de sorcier
Jl
pass,
ital.
garbino, se rat,
mme
Dans
le
racine
de
J^J-
gharb
adject.
de ^j>
occident.
Languedoc on appelle
aussi
Garbin un
dans l'arrire-saison.
la
prononciation turque de
madrasa
la
lieu d'tude,
tudier
sur
forme Z^
le
comme
Melchites. C'est
Chrtiens Grecs
du Levant; de diU
(1)
,
^^==U
(3).
la
malek, roi
La
Voyage nouveau de
Terre-Sainte,
621.
J.
C. selon le concile de
qui signifie
MESC
165
Tpoque de
empereurs de
les saines
les hrtiques
donnaient
la
qualification
de
P.
la
Terre Sainte
p. 212.
Mlochie. Plante de
famille
des malvaces
de
If-^
Mrak. C'est
ption de
lantes
Jl Jl
la
.
1
de
la
Grande Ourse
(i).
Transcri-
almarqq.
de
de
la
deuxime
('Abdurrahmn as-Sf. 49
:
et 54).
Mescal. Esp
iplur,
mitical.
Ptg,
Petit
fait
environ
la
(2),
(Trvoux) Transcription de
m/s"^^/,
(ou mesqld''-
Melchites. L'empereur Marcien et les empereurs suivants, si l'on en excepte peu d'entre eux, employaient leur autorit faire recevoir le concile deChalcdoine; c'tait la foi des empereurs, et ceux qui avaient la mme foi furent
appels melchltes ou royalistes. LeUre du P. Bu Bernt (en 1711 ). Lett. dif. 576. Sui- les Melchites ou ;!fed/. V. Mas'od, al-Makn eia.pass.
(1) Ai'ago.
(2) Actuellement
^j^
dirham, driv
de jUji
de
doa'/^(iij,
de
mme
que
le
franais
Dinar
est la transcruption
dinar
{d\i gv.
r-paQtov)
104
MINA
la
prs
flte
de
Pan, qui ne
vingt-trois tuyaux.
de
fifre fait
R. Youssouf.
mesquinho.
//
meschino. Transcription de
(i).
j\5Cl^^, miskn,
Pour
la
synonymie du mot
de
jC faqr
pauvre,
n^933.
Mzrion
Mzron
o\x
ou
Almzrion. Plante
qui
de
l'arabe-persan J.^j:^^
yjj\* m^arlyon,
manque
Did. tym.
et Jouni,
Minaret.
Esp
minarete.
On
,
assigne
gnralement
comme
lieu
origine ce
il
mot
;
Sjll*
[manra^ proprement
y a une lumire
(2)
puis,
lampe, chandelier,
,
d'o
le turc ejLu
minar^ mina-
( 1 )
Dict.
LU (^)
s. V.
3S^
^^1' ^^
forme
liU;;.
MIRZ
ret.
i6^
les
de
Z SU madana
de
( i
),
lieu
d'o
mue^^in
,S^
appelle
la prire,
il
Aussi inclinerais-je
les
,
croire que le
qu'il
Turcs, ou bien
dSjL
dit
du
pluriel
arabe OljLu
les
.
manrt. Le terme
(2) u Jldl
est pourtant
employ par
Arabes
Jp
cS'^\
Moqaddass
rete
*
(44. et pass.)
Quoiqu'il en
soit, l'esp.
la
mina-
forme OljL*
lit
(Eguilaz. 453
((
Dans
les
minarats tours
p. 89.
faites
en pointe
et plusieurs tages
I.
et
mme miramomni Ce
Mirza. En Perse,
i>:uy.l ju^
R. P. Philippe de
la
T.
S. Tri-
nit,
pour
oilj >**
amr-
^deh^
fils
d'mir.
Emir
Ce
mot mir^a
plac avant
le
nom
homme
(1)
lettr
suit
un
Mosques
gamea
et les clochers,
madenen Voyages
de
M^
de Monconys
355;
(I.
madenhe en Arabe.
(2)
Ibn
Hauqal
ji> mandr.
i66
MOHA
il
nom propre
Berge.
bir
Did.
Compar.
et
le
l'espag.
[jl>
mirqae(^V^ji*
de j^j^^
la
amr kabr]
turc
et
ou mr est
de retrancher
mots
trs
employs
mots composs de
( i )
y)
abo
pre
Voy. plus
loin Patacon.
:
mestech. Sorte
f^^^
mosaiiah.
(2),
barque ponte
(Y.Dozy.Suppl.s,
).
Mobed. Ministre de
la religion
de Zoroastre
j<ijA
sorte de
mobed.
Ce mot
se
ncessaire d^insister.
^y-
interdit.
nom parce
ed-dn.
.
(Chams
401
.)
Trvoux
crit
maharum.
V. Introd. lettre S
n.
).
(1) C'est ce systme de prononciation qui a fait donner au dernier roi de Grenade le nom de Boahdil au lieu de Abou Abdallah ^\j^ y\
.
(2) V.
M. Devicqui
MOLL
Moka.
((
167
Le
est
le
celui
de
commerce sous
de ce
nom de
moka
(i),
parce que
il
la ville
.
nom
est le principal
s'crit
port d'o
est export
^mokh.
(2)
Molequin. Terme de
^Sj^^
U->U
vient
lui-mme
de
[lolm^
y a encore
Mollah.
De iXy
maul^ matre,
molla,
(4)
prononc vulgaidocteurs
le fait
rement en Turquie M^
Leurs
326.
sont
On
encore
moll, ou
Mi*
dtromper en lisant
(2) ija
31 du 2
vol.
Jp vl?Jb -^Ml 9rjl> ^if- o^ j,4i^ ia-LJI S^fS^lc JLojJ X;jJOi [tJ J>LJI ip (Moqaddas. 58.) Ailleurs Fauteur se contente de relever le nom. D autres gographes de l'poque ne prennent pas mme ce soin. (3) Molequin semble avoir dsign une toffe amolequins arabes tait-elle teinte en vert de mauve. ( La Rose. 21206 ). Peut-tre
nomment
un de ces mots que les Arabes nombreux dans la langue et ayant des significations diamtralement opposes. Sur 'Jy V. ujL-XS' iIjUoVI Kdit. Houtsma. p. 29. etc.
(4)
signifie aussi esclave. C'est
Ce terme
i68
MOM
s.
v.
).
De J,^
on a form
le
verbe
^]y donner
Wright,
le
titre
mme
:
auteur p. 54.
//
:
Momie, Esp,
de
>
et Ptg:
momia. Ptg
moumi,
mumia.
mummia;
l'a-
l^y momia ou
\^y*
(i)
qu'on drive de
1
50.)
La V^y
est
embaumer
les morts;
^'ai-
J.>.
^t^^
^^i
f^
(2
).
La
/?20/7z/^
les
Grecs
jadis
embaumaient
pour
(3).
les
altration
est
La Mummie
en composent un on-
guent en
la
deux formes: \^yi serait le le savant professeur doit avoir ses raisons pour faire cette distinction. Moqaddas a encore *%V^ (428). En Persan \^y^ a le sens de ptrole. ( V. Berge ). " (2) V. oli> dlbn el-Beithr IV. p. 169. ( dit. de Boulac ) et la remarque du D'' Leclerc dans la traduct. du mme auteur n 2190.
(
les
i^y
la
momia
s.
momie
MOUC
onguent, et
rie au
la
si la
169
Mummie
(i)
bout de
On
trouve aussi
Mosch. Plante
originaire d'Asie.
La semence
s'appelle
di^U l^^
graine de musc.
Mosch
est la tran:
Rochefort
et
le
c'est le
mme
syncope de
l'article al.
L^aumusse ou aulmu-
ce
tait
(de France)
on
rabattit
commena
Mosque. Esp
mesquita.
It
meschita.
lieu
Vieux franc.
o l'on se
meschite, musquette.
prosterne, o
De
a5^*-*
masgid,
Ton adore.
crit moukre,
:
Moucre.
vie par
De Monconys
orthographe
:
suial-
almocrebe. Ptg
(1)
t explique bien
le R. P. Philippe de la Trs-Sainte Triniformation de la momie L'on rencontre en Arabique ) quantit de collines de sable... Les
:
leui's
le
Mommie
que
les
Arabes trouvent
lors
que
les vents
empor-
I70
MOUC
part. prs,
du verbe
^j^
louer (des
Ip
montures)
i>Ci-b
-J^l
.
^
Le
^ly -^ Jcj
j^lli
jUlj
et
v-Silb
Il
dfraya
Mmon,
ses
gnraux
(
portefaix.
Mas'od.
,
mou-
Ousma
Le
ibn
Monqid:
t^^}\
^^j
* jiS^b (p.
i8).
;
franais moucre
le
a nglig
l'accent tonique
qui se
arabe
c'est
portugais
almoqueire
rapproche
le plus
de
(^jlsCTl
la
jZ^
moukr^ qui
n'est plus
dis
;
loue;,
employe par
ja-
d'Ousma
ibn
chameaux. Cette remarquable que dans la pratique on distingue constamment le moucre du chamelier: le lecteur a dj pu le remarquer dans le texte d'Ousma. Cette observation n'a pas chapp au Comte Carlo de Landberg Le chamelier, dit-il, n'a jamais le nom de moucre, trop bas pour son rang et sa noble monture. Et il cite la hre rponse que lui fit un chamelier jLk3 ^yi>Jj jU5 fiaSi j> jjIO U Nous autres ne sommes pas moucres; nous traversons les dserts, et nous chargeons un quintal. (Prov. Arabes. 204.) Ce livre est rempli d'observations de ce genre, qui dnotent une profonde connaissance de la vie des Arabes. Que ne pouvons-nous le louer sous tous les rapports (2) Edites par Hartw. Drenbourg. p. 59. Ces Mmoires sont crits dans un style tout--fait populaire.
(1) Devic traduit t^j5C> par conducteur ou loueur de
il
est
MOUS
Monqid, mir contemporain des croisades.:
\\}\ sl.^
<i^
171
Ji)
(ijb
iui- Otji
ii
JIa)
(i^^
J^>>
il
loua le mulet
d'un chrtien,
nomm Yonn,
convenu
(Bouillet. Scienc.)
De
le
p.L.^
moiisallim,
part.
prs,
de J- sauver. C'est
ville (i)
nom donn
autrefois au
gouverneur d'une
par
La forme
rgulire est
Zj
t
J^^
la
pratique le
J^
devient
jld dans la
bouche du peuple,
La langue
Mousseline.
mosolina.
mausil,
Esp
:
murselina.
//
:
Ptg
musselina.
Val:
Maj
mossolina.
mussolina de Ji-f^^
adjectif de
J-fjl^ almausily
nom de
il
la ville
de
veut
sans
forme vulgaire
^y
mousallt, (2)
pendant
(
le
les draps
quie
en TurD'Arvieux se rapproche plus de la forme arabe et crit mutsallem et mutsellem: le mutsellem fait toutes les fonctions du Gouverneur quand il est absent VI. 429. (2) Qui a donn naissance des noms de familles originaires de Mossoul. Le nom de est commun en Syrie.
1
)
c(
le
commandant d'une
Hasselquist.
p. 59.
J^y
72
MOUS
et d'or
de soie
(Marco Paolo)
nos mous-
comme
Ce
J^y
dans
J^^
^y JXt
se
rencontrent
fr-
quement ensemble. Ce
les Etats
premier
rang
parmi
les
ngociants indignes.
les
Dans
les Mille et
une Nuits
Z^\y ou marchands de
le
calife
Harun pour
le
faire ses
Forgeron.
Manuscrit de l'Univ.
S.
Joseph,
folio. 2. recto).
:
Mousson. Esp
monzon. Ptg
moua.
fois
It
mussone de
(3),
^j^
mosim
poque
le
On
appelle mausim en
les
Yemen
(1) Cfr. Dozy. Suppl. et Rey. Colon franques. Chap. (2) i^ey.ibid. p. 199.204.
Commerce
pass.
(3)
Comp.
jo^ nom
,
de la
ville
de manuel.
Mouason, mot qui vient de l'arabe et signifie saison parce que ces vents soufflent 6 mois dans un sens et six mois dans l'autre. Arago. IV. 585.
(4)
Comme
la foire de tiSCc
Cfr.
Aghani
d. Salh.
II.
262
et pass.
MUFT
Juin et Juillet
;
175
c'est alors
que
les vaisseaux
des Indes
I.
3 5
).
En
Syrie
^y
signifie
moisson
Il
(i),
rcolte, spcialement,
signifie
x^M<^\^y*
la
V. l'Introduction
Mozarabe.
Ptg
dit
.
(2)
Esp muztarabe
:
muzarabe
mozarabe.
et Cat\
Ce nom,
Engelmann, dsignait
Ego
quam pedones
arabis.
'riha,
dans Munoz
).
De ^jC^a
moiista'rib,
On
ZjZa
sait
que
les
Arabes se divisent en
Z^r...^
^jjW
mouta^arnba^ et
dsignait
les
mousta'riba.
Ce
fils
dernier
terme
descendants d'Ismal
s'tablir au milieu
des habi-
de
la
Pninsule Arabique.
et
Ptg
mofti.
Ptg
mufti,
mu-
Cat
musti
de
J.^
(1)
On aura remarqu
la curieuse
d'ailleurs
(2)
embarass de rattacher une racine arabe. Les anciens dictionnaires franais ont encore musarabe,
^^
mesa-
ra6e.(V. Introd.).M
174
MULA
le texte
rend d'aprs
de
la loi
(i)
ou iSy^fcitm.
Ce
dernier
mot prononc
turque est
Le
mufti donn
il
dclare que
Loi etc.
Aux obsques
du Sultan Mourat
muphti
fit
Du
Loir. p. 120.
:
multre,
mulatte.
On
appelle
A^a
mouwallad,
mre
libre. C'est, je
pense,
de
l et
ar.).
Dozy
la
langue clas-
-xij^
mre
taient
de condition ser-
de
l,
au sens de
(1)
Sy?i.
(2)
Arab.
n" 179.
MUSC
multre
il
175
Moqaddas. (59.
ne font aucune
(2).
18.)
(i)
difficult
bananier est
le
est
l'arabe
jy mau^^
,
l'^y
mau^a^ bananier,
venue de l'Orient,
dans
oij
les principauts
franques
[}).
En Egypte avec
les
feuilles
ils
on
faisait
s'en servaient
comme de
papier cigarettes.
Ils
Europe
(4).
Muse.
Nom
donn quelques
)
figues
d'Egypte plus
douces que
vient
videmment du mme
mot
M. Devic). Cela
Il
parat au
Musc.
misk^
comme
(1) Et le P. Belot dans son Dictionnaire Franais-Arabe (en prparation ). (2) V. Dozy Suppl, s. v. plante qu'on Musa (3) Jacq. de Vitry. Ap. Bongars. p. 1099. a; pille Bananier dans les Isles de l'Amrique... le fruit est appel amusa ou musa par les Indiens. Dict. de Trvoux.
(4)
Du Tour.
II.
p.
537.
176
MUSU
lat.
muscam
(i).
L'arabe
est d'origine
^^Jal
dLib
Musulman.
Es*/)
musul:
iJu-L.^
mousUmn
qui
fait
pas compte de
mot
qu'ils
prononcent musulman
et
qu'ils
emploient
Ils
comme
l'ont
,
emprunt
(V. Berge.
aux
Persans qui
disent oUi-^^
niosolmn
Dictionn. Persan.
Franais).
C'est de
l'a-
rabe
^l.*w4
espagnoles
(1)
t de
Oa
Dieu
la volon-
quie
et le
On en a form un adjectif: Islamite (V. Engelhardt. La TurTanzimat) Cheikh ul-is'.aoi est la transcript. de ^>L-VI ^u, le
chef de l'islam.
NABA
177
N
Nabab. Esp. Maj.
Tarabe U^y nowwb,
vice-roi.
:
nababo; de
lieutenant
de ^l* neb
Le mot
a t
emprunt par
les
Portugais
rhindoustani.
Or dans
comme
des sin-
Comparez Omara
pluriel
omhra ) de
omar\
dans rinde un
fournir
nom de
M.
UOmhra
est oblig
de
soldats. P. Catrou,
Comme
(i)((la
Ta
fait
comte C. de Landberg,
la
langue ara-
be
(2)
Voy. Raia.
Jai nabat,
Nabathen. Adjectif de
nom que
les
Ara-
Quant moi,
dit
le
(2) C'est ainsi qu'au moyen-ge des plui'iele latins neutres de la 2"^ dclin, taient considrs comme des singuliers et traits en consquence ;
P'ir
ex
folia,
poma,
libra etc.
(Nouv.
Gramm. franc,
par Chassang,
p. 37).
12
178
NAFE
d'un peuple qu'un terme de convention. Les Syriens
nom
et les
Arabes appellent
populations qui
Nabca, Esp.
et
Ptg
jujubier, ayant la
grosseur d'une
de
iJ
nabiqa,
et nibqa,
nom
d'unit
de j^ nabiq. Chez
:
les
Arabes,
j^
3r^'
c'est le fruit du
jxJlZf--"
j-u
sidr,
ojOo\y
<-*
jibjji^
Moqaddas. 204.
et les
6).
Freytag
l'appelle
Rhamnus nabeca,
Botanistes
dit
Rhamnus
apparence,
Hasselquist
91
.)
que c'est
couronne d'pine,
(i)
la tte
de Notre Seigneur
Sur les
el-Beithar
N^ 1165.
Naf.
le
charlatanisme a
de
la
ketmie.
(2)
On
mais
(
n'tait
nom
J
,)
arabe
Le voyageur sudois
'^^J:ii.
g.
Khatm ou
K/iiVni,
mme
sens.
NARG
inconnu, pour servir d'appt
la
179
^ nafha^ odeur,
mme
mais du persi-
mot, et qui
gnifie vsicule
^ nafha a
;
for-
4^
est
proprement d'o-
persane.
L'arabe
J^>-j^
J^k
de coco,
(
et ensuite
),
la
pipe orientale
nomme
narghileh
q\ie la
<L>-jk
nrgil
non pas
le
comme on
l'a crit,
parce
forme de
Cette
ce
fruit
Landberg.
p.
69).
^di^l arkhl,
(2)
mot
crit
Niebuhr
(2)
Dans
syrienne
i8o
NEMS
anktr, c'est
e^niCT
qu'il faut
lire.
[Description de l'Arabie. T.
:
83).
,
Natron. Esp
anatron. Val
native.
soude carbonne
Je partis pour
tire tous les
de Nitrie ou Natron.
On
ans 36
000
quin-
Nbulasit. Etoile
tration
la
|^
de
la
aloij
de
J<J)}\
anab
queue du Lion,
comme
du
dans Marfil
lion)
l'a
Compa-
^9 cur
Nems.
Nom
l'ichneumon ou
manani-
gouste d'Egypte; de
moins dans
les dtails
^^
/z//?25^
mme
sens.
(i).
Cet
qu'il donne sur Beyrouth et le Liban. Sannin, du Liban (p. 2). les Pins plants par Fakhr el-Din. ( p. 3 ) quand Edrisi et Guill. de Tyr en parlent. Chapelle gothique (?) ddie S* George ( p. 8. ) Nahr e/-L^6a^^ (sic.) tout cela au sortir de Beyrouth, ( p. 9 etc. ) Un voyage plus rcent ( Tour du Monde. 1880 l"" semestre) ne manque pas non plus d'erreurs de ce genre. La fable de la fort de Pins, plante par Fakhr ed-din, est reproduite; la p. 180 on est tonn d'apprendre que Beyrouth possde un hpital trs bien tenu, difi par les dames de Nazarethn etc. Il y a peu de rcits de voyages en Orient, o l'on ne puisse relever des inexactitudes encore plus graves. Le malheur est qu'on continuera les
point le plus
lev
citer
comme
des autorits.
(1)
la
mangouste
d'Egypte. (Dterv.)
NENU
i8i
de
lui
Les FranIl
ais tablis
en Egypte l'apellent
qu'ils
le rat
le
Rat de Pharaon.
y a
apparence
qu'il a
ont
avec
mais Nems.
et Ital
nenufar.
De
l'arabe jyj^
),
Moht, Belot;
al-Bron
( i
ou de
y^J
nlofar
comme
crivent
)
),
et la
Au
lieu
de
ou j>U
c'est un
mot
(2)
fait
Nuphar,
bigny).
seaux de
France.
est un
compos de ^p
indigo
(3) et
jy
(1) Alheran's India. dit. Ed. Sachau; texte arabe p. 195. On y trouve aussi la forme ^nj aiusi que ojhjS^^ et l"_^>U (2) Dans Ronsard on trouve le blanc neufart ; citt, de Littr.
,
Cfr. ce texte de
Moqaddas
^;iai.^/.j
82
NICH
moins qu'on ne prfre voir dans jj^^Q nofar
sible;
^1^
Ton
'sait
tait
sacre
pour
numents.
Neskhi.
neskhi
celle
Transcription
de
le
^^^
naskh.
(
L'criture
est plus
simple
que
divani
Ce nom
lui
viendrait
de ce qu'elle
est surtout
employe dans
les
de
>**^
transcrire (i).
,
On
l'ap-
^\^ kans^
(criture d'glise)
parce que
Au
lieu
de
Du
persan
J^
le
nichn
les
Turcs dans
et
sens sp-
que
les
Arabes
De ce ijjjv /dzowarc?, (98. 1. 10.) ijjjV iJlfi) ^rjk; V lzaward, crit aussi ^jj^-S vient notre mat Azur ;
dans
(1)
Japis lazuli .
iSJi\
i+U
^^1
\J^
le
initial reparat
Amba
lvation au patriarcat
Th-bade.
se
NUQU
transcrivent l^i^
nichn.
(V.
185
Heury
etc.)
Nizr. Essence
de
roses.
De
Cx.j^
nisrn,
rose
avons
Jasmin
:
Noria. Esp
Gall.
:
noria,
nnora, anoria
Sj^&l*
anaora
alnagora.
sens.
Il
nora.
Ptg : nora; de
de voir
Sjy^L*
n'ora,
mme
est curieux
le
d'expliquer
par
quoique
(
%jy^^ ait
touibn
V.
Ousma
Monqid.
p. 105.)
Le terme arabe
est d'origine
aramenne
ou hbraque
racine arabe
aussi bien
(i) et
dont Devic
rapproche
ojjsX
.
tant
connu au Maghrib
142. 14;
Espagne
a t
(V. P.
de Alcala).
les anciens
Nuque. Ce mot
cins
employ par
mde-
dans
le
Du
Cange
avaient
depuis longtemps
(2).
arabe ce mot
Effectivement
deux termes V. Syn. Arab. N 1401. Juxta molendinum aut alnagora sive piskera edificare qui sierit. Texte de 1118. (2) C'est aussi l'avis de Defrmery et de Devic.
(1)
Sur
la diffrence des
fluuien Toleti et
in ipso ilumine
i84
NUQU
On trouve aussi M
avec unfatha sur
le
moelle pinire.
beaucoup de
(Voy. Littr.
s,
nuque).
(1)
Comme le propose
s. v.
OLIB
185
Ocque. Poids
est
((
ottoman. L'ocque
la
douzime partie du
p.
l^j)\
^1p
L^l
jLj
,
Jp
[Mcqaddasi.
182.
1.
2.)
De
liji oqua^ et
ajI
tij
mme
Ce nom de
M. H.
Sauvaire,
me
parat relative-
ment moderne^
les
tait
inconnu l'poque de
Mahomet
(i).
mention
ratl.
En
2^^ au
dmon
qui
dvore
les
hommes,
et dont
nous
avons
fait
de
l'o
initial.
latin orcus
Olibau. Encens.
Terme de Pharmacie
Je pense avec
JC^\ al-loubn,
mme
sens.
Vo
du commencement reprsenterait
l'article al
devenu
(1)
Jlii-VI
Journal Asiat. Mai. 1885. p. 500. 7!L)j\ est dans Ibn Dorad. 188. Bokhr. I. 355. Qmos. etc.
,
^_,i;5'
i86
OLIB
a des exemples de ce changement, entre autres
la
ol.
On
Je
mot Olinde;
fil).
L'Olibanum ou encens,
les
port de la
Mecque
Vo/ages
II.
96).
L'encens de
Mahra
^
13.)
JlJVl
Jl
J^
iil Ji^\j
^J{a (^jbj
fJbsi (p. 3 2.
1.
oleum
produit
Llbani n'est
point
pas
d'encens.
un autre
mot
franais Benjoin.
Esp
benjui,
le
benjugi.
dit
Ptg
En arabe
benjoin se
de Java
est ap(2).
pele par
lui
jU J^
MolGwa
ou
la
Gwa primitive
dit
Le R. P. Philippe de la T.
Grande
Jave. Voici ce
que ce missionnaire
Sian,
du benjoin
et
Aux Royaumes de
autres voisins
il
de Camboa, de Pegu,
fort hauts (3),
aux
y a des arbres
d'o
distille
(1) Au moyen de l'imal lohn gwi V. (2) Traduction Defrmery. IV. 239. (3) Ibn Batota les dit
au contraire
petits. IV.
OR AN
la
187
gomme
la
odorante,
plus
que
l'on
la
appelle
vulgairement
Benjoin;
excellente est
noire.
Voyage en
fine.
Olinde repr-
On
sait
combien
faites
les
lames indiennes
pes
avec
le fer
les
les anciens
Arabes. La
les dsigner
,
pour
seule le prouver:
ol^,.
mouhannad^
(i-^^.
hind^
les
potes
Orange. Esp
arancia.
naranja.
:
Cat
naronja.
Ptg
laranja. It
Vnitien
naranza.
,
Grec mod,
sens.
rsopt'c
de /jt
nrangy en persan
diijl*
mme
Orange a
t altr
par l'influence de or ou de
lrang, d'oij le ptg
:
awrw/??.
On
trouve aussi
^jV
Il
0-
i^ote 3)
du Divan
d'al-
Han.s p. 128.
(2) Ajoutons que la plupart des armes ont t empruntes par les Arabes aux peuples q'ii les entourent et gardent dans les noms qu'ils portent des traces de cette origine. L'arc et la lance sont des armes vraiment ara-
bes.
On ne
i88
ORAN
de rappeler que
(i),
les
anciens ne connais-
par
les
le
Magh-
ou un autre
fruit
On
Bible en
fait
mention, tandis
-'tr-^-~s::^(k^2::^r^^r^
Ce qui n'empche pas Quicherat de traduire orange par malum au Varron et Virgile. Ce pote n'en a pas parl. Au lime liyi^Q (Jes Gorgiq. v. 126 c'est le citronnier ou le cdratier qu'il dcrit. Les mala aurea de la S""^ Eglogue (v. 71.) sont probablement des coings. Au tmoignage de Mas '^odi, le calife al-Qhir possdait un petit jardin plant d'orangers qu'il avait fait venir de l'Inde, par la voie de Basra et
(1)
reum
qu'il attribue
de
rOmn;
j^^\ jsj^ ^^
j^
i^^.
oU^j S^JI ^^
-ul
^^^^--^
336). (2) Suivant Qoutsami, un des auteurs cits dans V Agriculture Nahathenne l'orange est originaire de l'Inde, cultive et venant bien dans la plupart des pays, ceux surtout qui inclinent vers une temprature chaude.
(VIII.
b'lll LoJ- loUI J 'l?6ij n.Ujj 'jx^ ou; 1^JU1. LWgricultui'e d'Ibn-Awa n dit de mme que l'oranger est un vgtal indien (v. Limon). Cet arbre originalit de Mdie s'est introduit en Ai*abie
ojOI JI
au
IX""^ sicle; de l
il
le
reste de
l'Afrique Septentrionale
.
.
sJ^ ujUI j>^ ^j^ lA^J-^) -uj x^\ ^j\ ^^-Li-ll^i:)! ^* ^J^i-^_^J^\ t^-UI jj:> j -ATjb. ^U.)lj Jt^lj oj^\ (jl Jw 'J ci^j Vj -X4iir Uj^ajj c^\xJ^^ ( Prairies d'or IL p. 438 et VIII. 336,)
.
PAPE
189
et
Q
Llli
l'in-
p prononce bl
(
bcha.
Mme
,
pantoufle
de
l'arabe J^jjl
qui drive
sicle
^l
ppoch.
Au
dernier
on crivait papouche
et pabouche.
Cette dernire
les Mille et
une
En dcrivant
:
le
ajoute
de maroquin,
quittent
de
(
souliers,
).
qu'ils
quand
veulent s'asseoir.
:
T. V. 288
papagall.
//
.*
pappagallo
sU-j
Vieux franc
(2).
papegault
dit
de
'Uo Ulo
(i)
ou
babagh
Le peuple
encore
(1)
XviJI w^'btfr P-
56. crit
n^
plur.
^u. Voici
. . .
un passage de Qazwin sur cet oiseau ^l_:)l ^^^f^i^.^ ( U-JI ) J^^J- Jj M. Devic a dj relev Ttrange l,.J:u^~3jjxi, Jb j 'Lu> i^jju Vj 'o-uj
.
[o
PARA
le catalan et
Quant
la
forme O^i ou
mme 0^.
la
elles sont
premire. BufFon
donn
le
nom de Papegal
un groupe de perroquets
(i).
Le
clbre naturaliste ne
nom
d'alga^elle
une
dite.
espce qui ne
diffre pas
de
la gazelle
proprement
Les Arabes
tiraient leur^
le
nous reprsente
calife
dans
son bosquet
tout
pays; jU^Vb
^^^
j^
^-J^
-^^
^ ^^ A^b
37).
'"^
Para.
Sjl
Ce mot
Il
drive du turc-persan
jli
para, en arabe
le
bra.
remarquer que
comme
le
prtend
M^ Devic
quefois,
comme
le
spirituel
auteur
Ta
dit
ailleurs.
Le flamand
Papegaai.
(1) Dict. d'Hist. nat. (d'Orbigny.)
PATA
un Uard.
191
six liards
de France...
piastre
la
qua-
rantime partie de
la
Beyrouth de 18 centimes
admis que
les
Pastque (i).
dega
j
Il
est
albudleca, pateca
reprsentent
al-btttikha,
battech,
comme
le
Hasselquist (Voyages.
II.
88),
la
V
"
mme
origine pastque,
de Clment-Mul-
cet gard).
Patache. Anciennement
la
police
albatoza, patache.
,
Ptg
albatosa. pataxo,
patacchia
patassa.
Probablement de ^.lU
Le mot
n'est
la
Ces jardins (d'Alep ) sont remplis de pastques; c'est ainsi qu'on apmelons d'eau si sains et si excellents... Leur chair est d'un beau rouge, dlicate et se fondant en une eau sucre, qui rafrachit infiniment et qui ne fait jamais de 'mal. C'est la ptysanne ordinaire des malades (D'Arvieux. VI. 413 ). (2) Jour?i. Asiat. 1870. Janv. 98.
(
192
PATA
il
sades
est
les auteurs
Orien-
considrer
comme
un nologisme.
Dombay
donner
les
raisons
de cette
interprtation
faite d'ar-
58
sols.
(Trvoux).
pagnols.
;
On
la
La
Portugal patacca en
pataque,
(2)
pacfac en France.
Le patac d'Avignon
vence
et
monnaie
bien connue
en
la
Pro-
en Dauphin, a vraisemblablement
mme
origine.
plupart appartiennent au
les
la
domaine de l'imagination.
faire
Il
le
pre de
fentre.
Lorsque
les
plusieurs
cussons parurent
{^^j\y:\\
pour
la
premire
fois
en
^[f)Bo\i3i,-ed-dm{Viki.
S al.)
Nowari, Aboul-
Quatremre). i/ame/oM^5. II. 86-272. Ousma ibn-Monqid (fd. Drenbourg) p. 25 etc. (2) La pataque tait aussi une monnaie des Etats Barbaresques; et une monnaie turque, d'une valeur bien suprieure la premire. (3) Dans le Voyage au Ouaday par Perron on trouve aho chebbk ( ^A illi ) dnomination rigoureusement synonyme de abo tqa.
fda, Maqrz.
(
PATA
Egypte,
les
19?
nom-
alors en Egypte,
donnrent de
l le
nom de
Patack,
comme
on y
nomme encore
quoique
ces
d'Allemagne;
derniers
soyent
rarement
(i).
On
com-
poss avec
abo^ pre.
(2)
(
On
en a eu un curieux exemple
dans Abouquel
V. ce mot).
le
On
la
sait aussi
que dans
la
Haute-Egypte
indignes est
et
dans
Soudan
le thaler
jvLjj
autrichien l'effigie
Thrse, appel
pre
de
l'oiseau,
La
raison de
(3).
Lorsqu'on
Monnaie en
fit
plus bas
titre.
Mais
les
(1) Niebuhr. Description de l'Arabie. II. 49. Le prix de notre passage tait de 27 pitakas, qui valent peuples 6 livres 5 shellings sterling.
I.
50.
etc. (V.
La
de Marie-Thrse,
13
194
PATU
1756. Enfin une autre monnaie
les
nom de
les
v'-Ujj1
abo madfa\
le
pour
mmes raisons,
de Flandre
((
et des
Pays-Bas, de
la
dit Villon.
On
(Pierre) parce
que
le patar a sur
de
S*^
Pierre.
.
On
une obole, un
liard.
Paturon ou Potiron.
Nom
ou
de quelques champignons
fotr
J^
fotor,
qui
dsignent
champignon vnneux
;
(i),
La terminaison on
viendrait-elle
de
/?.
la
nunnation,
com-
me
(
^ devenu
V. Introd.)
dsigne
simplement
QUIN
Pnide(i). Sucre tors, cuit
coction d'orge.
(
195
la
Bouill. Scien.).
Il
Ce terme
lui-mme du persan
charum.
^)
JLli
pnd
Alphnic
(2),
autre
nom de
mme
l'article.
Le
Trvoux
Alphnix
et
ce
nom
les Aristarques
quintal.
De
jlk5 qinir
vulgairement prononc
qani^ln?
fait
mme
que de
qtrt graine
Carat; esp
et
Ptg:
quilate.
Ital:
carato.
Le
Nous
multum
vene-
(1) Le Diction, de Trvoux ne connat que le plur. pnides. La Pharmacope Universelle fait de mme. Ce dernier ouvrage crit encore penides. (2) Esp. alfenique. Ptg: alfenim; en latin de pharmacie penidia. On prtend que ce nom vient de poeiia, peine, parce que cette prparation de sucre donne bien de la peine faire. Pharmac. universelle.
RAIA
Rac, Arac,
et
Arack. Esp
arac, erraca.
Ptg
araca,
l'arabe
sait
J^
Heury, Belot).
Il
y a aussi
la
forme
J^p
'araqt
de-vie
( i ).
En
eau-de-
vie. (V.
R. Youssouf
'arak).
la
Raia.
Nom
ca-
pitation. (Littr.)
transcription de
\i\s>j
ra'^
pluriel
sujet.
de l'arabe
^j
proprement troupeau,
(2)
l
et au figur
Uj
ra'i, a t
em-
ploy,
sujets
comme
raia.
un
Ce
premire
auquel
il
fois
que
la
le dialecte
vulgaire
employ un
donne
valeur du
Comme
(2)
lier
(1) Voy. les Proverbes arabes de M"^ le Comte C. de Landberg. p. 180. toujom^s, la description de l'autem* est d'une rigoureuse exactitude.
uRi^aya
(comme mot
musulman de
on prononce
ra^ya.y)
franc.
RAIS
197
singulier.
Le comte C. de Landberg en
p. 195.)
a cit un certain
Mais
ni
en turc
le
certains voyageurs
(i),
mre.
Tous,
dit
Parmi
Abdelmalik,
de
Slih,
.
Rachd
y a celui-ci
(i
libj iJVj
^1 J^
fJlUj
Ras ou Rs.
arraez.
Ptg
de
^j
raSj chef,
le
sens spcial
13.
de capitaine de vaisseau
''od
:
Moqadd.
31-I.
Masrpta
I.
et
On
officiers.))
Notre Ras me
))
(Bruce.
p. 70.
Voyage
93 et pass).
la Tripoli-
(1)
\^^
sem. 1861.
Promenade dans
taine.
(2) O de fortun estoient deux Chaoul^ Turcs, avec quelque troupe d'autres: dix Rays, c'est--dire Rois de Barque. Histoire nouvelle du mas-
sacre des
Turcs
faict
en la
ville
de Marseille en Provence,
le
14 de Mars,
MDCXX.
[98
RAMB
le dialecte vulgaire
Dans
on
crit
^j qu'on prononce
O^j^
ras ou rees.
Comme
^J^
Nous
^^^
dlliS^^
quand
le
Nous en
tions l
Yonn
arriva prcipitamment.
.
:
lui
crimes
qu'y
a-t-il,
ras}
Ramadan.
Val
:
Esp. Ptg
ramadan. Ptg
ramado. Cat. et
ramada.
Nous avons
t obligs de sjourner
le
Ramadan ou
la transcr.
i^a/Tzaj^a/z'
comme
pronon9^
il
de
^J
ramadan^
mois musulman.
doit son
Comme
dit
le
Thermidor rpublicain,
nom
pendant ce mois,
Al-Bron
tale. dit.
:
Mas
od, ou
comme
(
s'exprime
J^i
S-C
j^^
Ja^j^ Sjl^
Chronol. Orien-
Sachau. p. 60.)
C'est, dans Bouillet, une trs ancienne esla
Ramberge.
Mditerranne, adopt
force d'une frgate.
et
elle tait
de
et
la
Ce
mot
serait
compos de rame
de berge. Berge
Barge
sont un seul et
mme
Ce la me semble
confir-
(2)
(1) jLspVI UcS"'-, dit par Hartwig Drenbourg. p. 59. Paris. Il s'agit ici d'im conducteur de caravane, d'un chef-moucre.
RAZE
199
si-
il
a dsign ja-
dis
un grand navire
DipL
Belg.
295); et encore
un navire de guerre,
comme
l'indique
que
et
les
Rame. Esp
rayme; de
:
resma. Cat
raima.
It
vulgairele
conserv chez
Dozy. Supp.)
On
trouve
aussi Z*jj
J'assigne
la
de mdiocre
faire la
qualit venant
de Jude^,
et
navire.. (V.
Trvoux
et Bouill.)
Car
Ra^e
(huile de).
Les Provenaux
une huile
qu'ils
distillent
en grand
huile
le galipot. Ils
ra:^e,
en
tirent
nomment
de
(Bosc)
Du
M. Devic
mot
l'arabe
V.
(2)
Gompar. Aghani
(d. Salh):
(f-^^ ^\J
\^
^jjj>
.C-Lfl lj,,<a>b
200
RAZI
jjl
ar^:
Ce nom
Quand
il
s'agit
du cdre proprement
plutt
(
dit, les
de
i>j^ charbn
qu'il
peut-tre lire
jCjl.
sapplnus ).
Avicenne a employ
mme mot
la
dfigur
Rome
(2)
sous
forme de
Leclerc.)
.
^jt
(D''
jji
il
Ra^e
En espagnol
est facile
dsignent
le
cdre;
le
d'y
reconnatre
le
jjl
JUl) jj\ Jt
il
^^ dit
manusc. deHabqr
jji
est question
de LJ
De
4^jU gh^ia^
Le mot ne date en
les
franais
que de
la
Alpujarres
(1)
En
le
Liban
jj\
dsigne
le cdi^e;
les cdres
habitants appellent Ars (sic) Voyage du R. P. Philippe. 159. Dans les Litanies arabes la S* Vierge est appele oUJ jjl cdre du Liban.
que
les
(2 ) Les ditions d' Avicenne sont malheureusement incorrectes. Les manuscrits ne le sont gure moins. J'ai sous les yeux im manuscrit du oLsT
'UiJI de l'illustre Philosophe, qui
donnera bien du travail son futur diteur. Arbre du Chili en Amrique. Ces arbres sont plus gros que le cyprs. Leur bois est rouge, mais avec le temps il perd la vivacit de sa couleur et prend celle du noyer. Ces arbres sont d'une grosseur prodigieuse... Trvoux. Sur jj et oy,^ V. Niebuhr. (Descript. I. 2 10-). ojj y Sljp expedicion railitar: campana: guerra Chrestomathie (4) arab. du P. Lerchundi et Simonet p. 284.
(3) a Alerce.
((
REAL
racla^ ricia,
20I
(mme
(i).
dvastation
V. Introduction lettre
Ralgar
rejalgar.
et
:
riagal.
:
Esp:
Cat
risigallo. Bas-lat
:
risagallum.
^j rahag al-ghr, littr. poudre de la caverne. Dozy suppose que ce nom a t donn Tarsenic parce
jUll
De
qu'on
le tirait
Ce
n'est l qu'une
jUll
^j
rahag
et le
la
al-fr,
poudre des
rats.
Le
traducteur allemand
leon.
D^ Leclerc
reproduisent
la
mme
Ce
dernier
M. Defrmery. Nous
d'ibn el-Beithar
)
Le contexte
dit
(
semble
le
article fJjU
il
que
l'arsenic s'appelle
^, poison des
rats,
ajoute que
jUll
dans
le
Maghreb on
lire
jUl
,
l'appelle
la
poudre des
rats
jUll
/j
(2).
Pourquoi
Ailleurs
dllU"
(
caverne au lieu de
le botaniste
les rats}
article "dl-^
,
arabe relve
le
nom de
vjj;J
litt.-
l'arsenic.
Il
qu'on
lui
donne
le
le
com-
mandement des chrifs, et la multitude qui les suivait, jointe la tion de la Gazua, y faisait accourir tous les habitants. Hist. des
(2) L'arsenic rouge se
dit
supersti-
Chrifs.
franais-berbre par le
arabe.
202
REBE
poison des rats, et dans
le
nom de
jUil
Maghreb
celui
de
i^j (i).
Franchement
le
gai semble
la
indiquer l'existence
de
jUl
4*^
h-
le
et le Ji placs au milieu
du mot
(2).
Chams
ed-dn de
Da
l'opinion
de Dozy.
A
:
dit-il,
jUil >v-
il
<%^
dX^yf
X:>
4I
Jfcj
jUl
4J
(^ll jUll
Lj
(p.
242
).
les manuscrits
de Paris
:
et
de Copenhague.
:
Rebec. Esp
rabel. Gallic.
Ptg
rabil, rebel,
Z^j rabba
{Journ, As,
vielle
:
Me rendre
Parmi
91
)
me
torchant le bec.
rebec.
(Rgnier
(
).
instruments
lyre qui
n'est
des
Grecs, Mas'od
dit-il,
VIII.
cite
autre,
que
le
rebb;
(1)
Une
oU jU)l
ij>
jTb.
<s^ ^C^j -Wj 9^-96-0 ^o>j ^^1 ]^\ Cjj<^J^ jUJI dUi "^zj oj\3 Ij^Cj^j (2) On peut en faire l'essai les compositeurs arabes confondront 8 sur 10 ces lettres. L'exprience s'est renouvele sur cette page mme.
:
fois
RBI
V. aussi sur
c final
205
^IJ)
jfc^
yil
le
IL 412. (i)
Le
que
la
micanons
Rubebes
et psaltrions
Cymbales,
citoles, naquaires
(2)...
Cors
sarrasinois et doussainnes
Trompes,
huisines et trompettes
Cornemuses
(
et chalemielles.
la
Edit.
de
Socit de l'Orient
latin, p. 36").!
les distinguer
-)j
on
les appelle
premier
et (iWl
deuxime rab\ ou
(1) Les jours de fte, on peut encore voir dans les villes du Levant les
Bdouins, qui viennent racler leur monotone rebab. (2) De j\i5 naqra, timbale ou de nS^ noqaira, SjJ naqgra, etc. Tous ces mots signifient tamboui*, timbale ( V. Dozy Abbadid. 243 ).
204
RDI
(i)
^Vl
Il
->
dernier rabi\
i^^^j
signifie
litt.
printemps. (2)
pondaient l'poque,
pturages
jecte
{*i^j
les
les
l'on
ob-
que
le
campement
pendant d'autres
nom-
ms pour
la
premire
fois ainsi
au
moment du pturage
nom
Mas-
^od.III. 418).
Rcif ou Ressif.
franais, et
Ce
Esp
arracife. Esp. et
arrife, recife;
Ptg:
Plg:
de
et
mme
quai d'un
p.
i^^
4"^"
un
Rdif.
quie
;
Ce mot
de l'arabe J^j
vient
(.1)
Cfr.
CAl^Ui,
^\ ^j jya
w>U9
).
J^
>-VI
/t^.j
jU-
cJlJ
istyVI
{^)
Chams
ed-din. p. 401.
Ou
fc^iJI
Cuyjj i!>i-~J
RIBE
la suite
qui
(i). Dans l'arabe classique s^^j se monte en croupe.
m
dit
de
cqIu
Kedjeb;
7^
mois musulman.
De,^^j rageb
d'aprs
Chams
ed-dn
parce
le
verbe raggab
ou encore
;
parce
signifie tai
de
l J*ip
Redjeb
(2).
le
cur ou
).
-^Vl
fois
rigl al-asad,
pied du
lui
nom donn
quelque-
cause de sa position
(3).
Ribes.
Nom
scientifique
De
La Turquie
et le
Tanzimat.
cjS^JS
5^ j^LJoiV
.
\y^^'i >>VI
p. 71.
cJlSj
-iL-vi 'jjVij
'jjVi
^4iJI
^^ij^^lv^l
)
.
.^j Ji^
,^^j
l^ir.
(Agani
II.
114. Ed.
Salhani
'^
tait le
nom
paen de
Car dans
le s!iaIj. les
mois
al-
avaient des
noms
diffrents de
fait prvaloir.
(V.
z3U\
(3) Chams-eddin. fig. 22. On y verra que Rgulus se trouve dans du Lion. Mehren traduit ^jj par doigts du milieu. (?)
le
pied
2o6
RIBE
jj-Cj
ais,
rbs, (i)
mme
le
sens.
La
lettre
^,
du mot fran-
reprsente
que cette
contres
froi-
plante est
commune en
et dans
les
les
septentrionales. Al-Basr la
met sur
montagnes
la
Cosmographie de
Chams
ed-dn de
Damas
elle est
Liban. (V.
la
plus estime,
exporte
de Nspor.
26.
note e
).
On
fait
en Europe des
Ce nom de
Guy
Patin
ribes doit
comme
aurait dit
groseilles rouges.
(1) Prononc rihs au moyen de l'imal. (2) L'espce parat y tre indigne; voil pourquoi on l'appelle encore Rhubarbe de Syrie Voy. aussi Al-Bron. Chronol. 99 et 100
(3)
Le courageux mdecin
dit-il
Je m'en vais,
dans une de ses lettres, travailler quelque chose conseront refuts le bzoard... les
et
autres
l'in-
le
bzoard
1647 il se vante d'avoir si bien secou le bzoard qu'il n'en demeura que poudre et cendre. D'aprs lui il ne faut gure de remdes...
ROB
207
De
prononc
vulgairement
Observt, gnr.)
Risque.
M. Devic
s''efrorce
de rapprocher tymologiqui
ri^q,
effectivement signifie
la
M. de
Eguilaz
Conservant
les
mmes
scrupules
que
l'tymologiste
Basq
arropea.
Rob
est
en usage dans
il
les boutiques
soit
purement
soleil, (i)
signifie
afin
ou sur
le feu,
se
Quelquefois on
effet
la
le
(Trvoux). En
^j
fait
^o
rabbab
(2), faire
il
y a peu de
lettres
il
n'y ait une charge contre ces cuisiniers arabesques c'est--dire, les
MDCXCII.
Vol.
l.
30. 46 et pass.)
(2) V. Ousnaa
2o8
ROCK
les dictionnaires
^y morabbab,
la
confit,
s.
dont
le
peuple
v.
on
combien
mdecine arabe
les multipliait.
la
On
n'a
el-
Table d'ibn
Leclerc.)
Dans
les
anciennes pharma-
comme
de
synonyme de rob
Ljj robb.
c'est l'arabe
^^j
roboCib^ pluriel
ratta-
et
rippop).
Le
changement de b en p a dj eu
niques,
comme
rop,
an ope*
la
Roclie.
Un
nom moderne
C'est
de
ville
d'Edresse
(Litt.
abrg).
Roha
nom arabe
Le nom moderne
:
*ijj^
mme
Le
JJIj
c^^JK^
oLX-l i'C
Le texte imprim porte ojl^ forme grammaticale(?) nous avons crit conformment la leon du manuscrit, note par l'diteur lui-mme. C'est l une incorrection que le dialecte vulgaire de Syrie garde opinitrement. 11 dira par ex \^^ au lieu de ^S^j que rclamerait la syntaxe.
iLr>_i>>.
Aj
jli
ROUP
crdule Damr dans un long article
qu'il
lui
209
consacre
;
donne
5-1
1
loooo brasses
jj^>).
(i
J rj'
et
^V S^ J^lyl
0/j' lA^I
^^
Les Mille
une
(i
Anciennement au jeu
de Roc
(
d'checs
v, )
;
la
tour portait le
ro/ch,
nom
Trvoux
lig.
s,
de
rj
(Al-Bron.
le
).
L'Inde. 202.
17).
on a form
(V. Bouillet
ropia.
terme
Roupie. Esp
propose
du dinar.
le
rubia, rupia.
M. de
Eguilaz
comme
tymologie l'arabe
^f j
roub', le quart
On
^L j
le
Supplm. de
Dozy
et
Glossaire de
le
Bibllotheca Arabo-Sicula de
M.
Amari.
Actuellement
/^
le quart
du
Magd
(2).
Il
y a encore en turc
j roub'iy qui
dsigne
du jc^l ^'1:^^ ^liLf p. 6. 8. 12. garanqu'en dpit des ^lu-l c'est un recueil de contes. Leur exagration parat presque excusable quand on voit un auteur prtentions scientifiques comme Chams ed-dn de Damas parler d'un
(1)
comparer avec
Il
les [rcits
tis authentiques.
est vrai,
suffisant
161).
Bchir (1890)
l'Almanach du Le Diction.de Trvoux parle d'une ancienne monnaie turque appele roup et qui valait un quart de piastre d'Espagne. C'est bien l notre ^j
(2)
valeur varie;
d'aprs
quivaut actuellement 4 fr
15. cent.
'AXXoq
(
atooi; ^l (mvTZia^
XXog
E.
fi
aaQayooaia*
Pomes
historiques,
par
Legrand.
214
).
Dans ce passage
210
SACR
persan
'u^jj
roupia,
Sacre
(i).
Faucon. Esp.
la
et
Ptg
sacre; de
y^
saqr
(2),
j^ figurent
honorablement dans
de chasse (3)
il
ou J^'j^
le
^ j ou t6 qovtil
de
Celui-ci
valait
31 aspres,
. .
.
c'est--dii*e
peu prs
le
quart de la piastre ou de
r aXavl
piastre
Cette
monnaie marque au
dcrXavt
lion
et
son
Glossaire
vient
si
7taQSa(x)\iivog
Le mot
qu.
Il
du turc-arabe j\jj> cadre, comme Byzantios l'a dj indiy a d'autres mots dont M. Legrand aurait pu signaler l'origine
:
orientale ; p. ex
2cvl
mme
sens; tovSIst
70
Jjx^
ro aayvi
prononc vulgairement en turc sahan, etc. ( 1 ) Il y a longtemps que Mnage avait propos comme tymologie l'arabe sacron, o on reprsente la nunnation. (2) V. Syn. arab. n 608. En Egypte, dit M. de Maillet, on prend une petite espce de faucons, que l'on nomme Saer, (lisez sacr) dont l'Egypte doit fournir un certain nombre qu'elle entretient poui* la chasse du Grand-Seigneur . Description de l'Egypte. II. 22. (3) Ces pages contiennent des notions trs curieuses, non seulement pour la lexicographie arabe, qui y trouvera beaucoup de termes de vnerie
SAFA
d'Ousma ibn Monqid
(p. 141. 142, etc.).
211
Ce mot
tait
p.
208
le
Hamsa
3.
Quam
facile accipiter
la
tribu
lieu
de ji^ on
Jj
Deuxime mois de
safar
,
De y^
417). D'aprs
lui
Safar
qu'aucun lexique n'a relevs, mais encore poui* l'histoire de la chasse au temps des Croisades. Ils compltent admirablement les quelques dtails runis sur cette matire par M. Rey. (Colonies. 55). On y voit que sur le terrain de la chasse mirs et chevaliers s'entendaient merveille, et changeaient amicalement faucons, chiens, et surtout des onces ( x^ ) que les leveurs arabes ( iLjs ) parvenaient dresser d'une manire surprenante. Voir sur ce dernier point p. 152 (Ousma). (1) Ce n'est pas le seul terme fourni par la langue latine l'idiome du dsert. Nous en avons relev un certain nombre dans les notes des Synon. arab. Le mme radical sacer a encore contribu, selon nous, la formation de j^ saqqr, maudit, sclrat excrable, qui ne peut se rattacher aucune racine arabe.
(2)
Chams
ed-dn de
Damas
p.
401.
212
SALE
devait son
nom aux
dans
le
Ymen,
etc. (i)
Safre ou Saffre.
Oxyde de
cobalt.
En espagn.
^afre est
un oxyde de bismuth,
(
Dozy. Gloss.
orientale.
On
peut y voir
y^
ou
Sy^
safre n'est
(2)
priv de sa finale,
comme
dans
^a'jir.
safran de
tait
Mars
(3) l'ocre
rouge; et
o entraient du
Salep
(4).
Le
salep
la
Perse o on
le
prpare
faible
odeur
les
humecte
(5).
Salep vient de
le
wic^
sahlah, salep.
nom de
(1) Al-Bron, qui avait d'abord expliqu, comme Mas'od, le nom de Safar, ajoute la fin de sa Chronologie Orientale : olT UjJ ij^ Ji^j
^^1^1
^-ac
cjy^j^
jr^^-f^
'
P*
325.
l'origine
remarquer
:
l^J
salep.
en arabe.
(4)
Esp
Ptg
salepo, formes
modernes
probablement drives
du franais.
(5) V.
Diction. d'Orbigny
s.
salep.
SAPH
,JLdl
213
^a^ khas
(i),
ex-
prononcent
salep,
de
Moqad-
En
Syrie c'est le
lis
sur le Liban
(2).
En
turc
j Jj
de
(V. Dict.
turc-fran.
de R. Youssouf.
jasmin blanc.
Mais
la signification
Ce mot
le
grec aavTlov
le
mot a
subi l'in-
mme
tance du d dans
la
lui
indienne.
Au
rapport de Mas'od,
Zobeda fut
la
Saphne.
Nom
de deux veines de
la
jambe. Esp
safina.
Ptg, safena; de
(1)
^U>
le D*"
,
Leclerc.
)
(2) Spcialement sur le mont Gharh ge, qui domine la valle de Ghazir.
^^ j^
ou montagne tran-
214
SARB
^iOl -u3
Tha'lib dans le
Ed. Cheikho. p.
1 1
explique
par
veine de
la
jambe; ^Lal)
Il
JUl
^i .
On
trouve aussi
safn,
et jJL sfn.
est difficile
de rattacher ces
dif-
admettre que
j^U
drive de
aacpi^vr^s,
visible,
apparent
se
(XVIP*
s.
).
Le changement
est
H^
sarabatana, saravatane.
La forme classique
est ^'>IL j
il
^abaina^ ou
Z^^
IL
jj
sabatna,
mme
sens.
Mais
est
On
trouve
4J
peuple
(2).
disait
<Jlia>
jj
^cirbatna au lieu de
la
Cest
(
naturellement
64.
1*1
forme employe
Ousma
p.
) :
\jy^as^
illla:i-l5 45-Ui)
iisAJ i:^
v_i3lj
(1) Le Dict. de Trvoux donne sarbatane, tout en avertissant que sarbacane est plus usit. (2) V. li:;i)| liJ (s. V^kjjj ) Cet ouvrage est une compilation assezindigeste d'un Raja Indien. Cfr. aussi Har'i t;^!^-)! j^ 187. d. pThorhecke\ et le Commentaire a^\yii\ Sji 7.^ d'Al-Khafg. dit. de Constantinople. ( Imprimerie ^\^\ )
SAVA
quand j'aperus un moineau sur
le
215
je
me
tenais.
Je
lui
sarrahi,
sarrac.
De c^jt
de
charqiytn,
pluriel
de
adjectif
Observt, gnrales,)
(iy:> j
Satin. Probablement de
ville
:^atont, adject.
de
la
Zaton
satin. Bouillet
ou
:{atoui^
que
Du Gange
dont
signifiant satin et
It
ciabatta.
Le mot
la
n'est
note So^.
On
le
Heury
Marcel
(s.
soulier)
le
redoublement du
^ b,
et
]aLJ sabbat
savate doit
21
SCHI
M.
pas
Narducci de
Mais ce
n^'est
quand
le
sens est
si
vague,
comme
iJLp sabbra^
ou (ijL^ sabr,
),
Le
lecteur dcidera.
le r
de Perse
(i).
De
OL sHd^
littr.
avant-bras.
Sead
serait l'orthographe la
'U^ Chfa,
^^^
qui
adject.
de
4J;.
Dans
les crivains
arabes ce mot
suivent la tradition ou
sonna
En
opposition
^\j
L-
r-jj L-*i^j
^^j
^Si /v^*^-^j
chaussures les plus communes, trs larges et trs dcouvertes s'appellent sebbat . Magasin pittoresq. 1878. p. 57.
(1) Devic crit; Sheat, toile de 2"
grandem' ^
,
de
Pgase
Or
dans Pgase
il
nomme opU
il
mais
il
SEID
S-u^j
217
(p.
66.
lig. 3)
ZJU*
'
^ Zu^j
le
'
Zc^^^j
j\^^ (^\j\
mme
arbre que le
glu, bien
Or
tire la glu....
On
et
fait
de ce
fruit
fruits
de Ol^-
Sbile.
^y/j ^abtl,
^bbl.
On
forme de jJj
et signifient
:
introdu-
ction
Moqaddas nous
dit qu'il
nombre d'esclaves
:^J\
iS^^'>
et port le
^>
cJ^j
i^
"^^-^ -b*^'
un mot arabe
(Dict.
de Trvoux). de pa-
Esp. et Cat
nais
;
scacul.
Le scacul
de JU* chaqqol,
mme
nom
sens.
Side.
De
0:3 lad,
(1) D'Arvieux.
Mmoires
I.
339.
II.
d' Ahdellatif.
page 70.
21
SLA
Ce nom
a t tran(i).
Mahomet
dans Side
pondrait
la francisation
JL--.
de Tarabe Sad
,
qui corres-
sa'td^
heureux
flix.
La
transcription
dej par
s est trs
frquente en franais,
comme on
cits
peut
nombreux exemples
).
dans
fleurs
dont l'arrangesalut,
muet(Litt.);
de ^%^ salam,
salut
on
est arriv au sens du franc. slam. Cette dernire signification n'existe ni dans la langue classique arabe ni dans le
mme
origine un
autre Selam}
On
certains
postes disposs
oij les
Espagnols met-
ce sont
comme
des es-
dit. du Diction, de l'Acadmie. formule de salutation ^Jic. y:^ salm '^alak, la paix, le salut sur toi d'o Salamalec. On trouve dans d'Arvieux on lui fait une grande salamale^ c--d. une profonde rvrence I. 85. L'diteui* aura mal lu. C'est videmment salamalec qu'il faut. On s'est longtemps servi de cette formule Paris, dans les repas, pour saluer une personne en buvant sa sant . Bouillet (Dict. scien ).
Premier mot de
la
SENS
219
A%^
ait
eu
le
sens de signal.
:
sena, senes.
en Egypte,
(i)
Ce
temps
Le sn
d'Alep, ainsi
nomm de
commun en
de Boulac s^le-
On
en
fait
un pour Marseille,
et le
la transcription
de
mme
le
sens.
Parmi
la
les
productions de
13).
le
l'Arabie
Moqaddas cite
sn de
SeusaL
(1)
Tout
le
commerce du Levant
par
Le
Syi'ie,
dans
l'Arabie, qui semble tre le pays des drogues mdicinales et des aromates
quoique les Egyptiens en fournissent une grande quantit TEm^ope; ils le tii'ent de la Nubie Discours sur l'Egypte. (3) Ou 'Cl^ avec le madd. Enfin d'habiles gens et des ttes bien saines N'am'aient jamais ici fait venir le sn. Que la nature avait tout exprs condamn A prendi'e sa naissance dans des terres lointaines De peur que notre monde en fut empoisonn. N. Ch. De Vers.
. ;
(D'ArvieuxI. 341.) (2) V. Hasselquist. Voyag. au Levant II. 101. et Dici. nat. D'aprs le P. Sicard le sn ne vient pas en Egypte
:
Univ. (VHist.
220
SEQU
Courtiers.
ngoce
la
en perfection
foi
il
et
y sont
trs-rafinez.
A l'gard
;
de
bonne
les a
tromps
de
fois qu'ils
rellement
aiment
il
leur parole,
ne
faut point
D'Arvieux.
I.
comme
)
Censal {dont
,
il
n'est qu'une
variante orthographique
tradition rapporte
de
jl-^jr"
simsr.
Une
ancienne
que ce nom
aurait
;
t chang par
Mahomet en
celui
de jl^
marchands
^^ ^ ^-^'
^^
On
le
Mu'arrab d'al-Gawlq
(p.
It
:
les autres
90
et 91).
Sequu. Esp
zecchino.
denarius,
(i);
de ^J^
sikk^
la
monnaie,
monnaie en gnral.
franais Sequin, pe, est la transcription
Le vieux mot
peine altre de
0^ sikktn,
couteau.
(1) V. Pomes historiques en grec vulgaire^ par Emile Legrand. On remarquera comment le grec garde fidlement l'accent tonique de cnSC- .
SHER
Sesban, Sesbane
et
221
Sesbauie. Genre de
la famille
des
Lgumineuses-Papil^ionaces, trs
et
communes en Egypte
en Palestine de
;
docteur Figari
les feuilles
comme
On
de avec
l'assertion des
:
Oby^
^_^
.
d'Ibn el-Beithar:
la
sesbane constipe
tions
4Jal
A part
des modernes
cadrent avec
celles des
auteurs
arabes.
est
la
rollier
de
grosseur et de
petit et
la tte^
le
cou
Jj3^^
chiraqraq ou
3^}J^ charaqrq^
On
trouve aussi
Jl^
nom
de son plumage
et
il
le
briller
briller.
222
SIRO
semun; de
^yr'
samom^
empoisonn, de
le
^.Jil
samm^ empoi-
D'aprs
(de
"j-
Abo 'Obeida
tre ces
Kitb al-Gerathm
:
(2)
tablissent enserait le
fait
le
samon
Arab SicuL
II.
830.)
259
et 261.
J^
charq,
orient,
disent les
tymologistes, ou de i'jt
charqi,
ment
la
europennes mettent un
xarouca.
Val
jaloch. Prov.
si-
charoq, Aujour-
(1) D'aprs Niebuhi'les Arabes reconnaitraient le simoum une odeiir de souffre (I. 11), Palgrave, qui donne du simoun une description dtaille et quelque peu thtrale, ne dit rien de semblable V. Voyage en Arabie I. 22.
(2) V, XiOl *Si p. 355. D'importants extraits du Kitb al-Gerathm ont t publis la suite du uUI *2 , par le P. Cheikho S. J. (3) Devic cite encore d'autres formes o Vo persiste toujours.
SODA
d'hui
le
223
peuple
dit
J^
choloq ou cheloq
comme on
de
l'Est,
surtout en
automne
et au
printemps.
Quoiqu'il en soit, en partant de 3jt on peut appliquer
sirocco l'explication phontique dont nous avons parl
nif^
algnib, camocan,
Ce
la
com-
prendre
prsence
d'une voyelle
adventice portant
l'accent tonique.
signifier le
mal
de tte ou cphalalgie
-lo^
Bouill. Scien.
Transcription de
so^'
(i)
XilZ.
de
jt
fendre
est la migraine;
comme
l'tablit
nettement le passage
)
suivant du
Foqh al-lougha
(p. 121
.l-uall
;
^5
^\J\
^)^
^V^^
^I!:
((
^
4LI!:
^\j\
j^
f\,
J^
la
iSlj
Qalob
dit aussi
que
la
quand
elle est
borne
tte
.
^IJl (V.
JI
^.Uli
(1)
le
^.jua
mal, de tte. ^jOJ JJ9J p^ ^yi\ (Al-Bron. ChronoL Orient.) passage ajouter aux exemples cits dans Dozy. Supplm. s. ^jua
causer
224
SOFA
dit
ou une migraine,
le cJl>.
il
du malade
6^
il Xiltj\ j^j^tAj.^
A)
yy*
^Ijl
(i).
les plus
M. Barbier de Meynard
d'ailleurs
Le contexte
demande
autre
chose.
et Ital. sofa.
Ptg sopha.
:
De
a si-
soffa,
la selle.
Ce mot
(2)
gnifi
divan et
sofa.
Dans Mas'od,
le
assis sur
pou-
vait jouir
de
vue de son
jardin,
L:-
Le mot
Ousma
fils
de Mon-
(1) Praii'ies d'or. IL 392. Tout en reconnaissant le mrite de TmTe de M. B. de Meynard, nous osons prendre la libert de lui signaler encore la traduction inexacte de quelques passages du discours prononc par ^Al la bataille de Siffin (IV. 355), et dans le V"^^ vol. les pages 29 et 30. Nous avouons que ce dernier morceau est d'une difficult dsesprante. Quand on en demanda l'explication dans la classe de rhtorique arabe de notre Universit, des lves, d'ailleurs intelligents, avourent n'avoir pas compris; et
(2) Cfr.
arabique
i-JI
^ ^^^ i^i
...
^'j
j5
J>
jil
l^ lo Jx^
S^ j?JI oi*
J^
Ifilj
Jl
UjJU
SORB
qid (p. 7 etc.) dans le sens
225
de banquette
ou
sofa.
On
On
de
appelait Z.^\
^\
(i)
certains pauvres
mouhgirs^
la nuit.
de
l
;
Sorbet. Ei'p
la
sorvete. //a/
sorbetto
forme
;
pluriel
ment charbt
ou simplement de
:
i^
comme
dans ce
dans de
On appelle
yfcj
cela du sorbst
^Ic
S^
207
r\^\
i\
)
OU)
III.
24,
et pass.
Le
cherbet,
ou
les
comme
nous disons
le sorbet^
ne se trou-
ve que chez
On le
la
comme
et
nous
li-
servons en France
queurs.
))
limonade
Torgeat
autres
(D'Arvieux, V. 272.)
le
Le persan
et le turc ont
sens de sorbet.
(1)
lall
la traduction des
JaI est rendu par gens de la banquette ou sofa ( III. 86. ) et l'on ajoute que ces mohdgirs se tenaient assis sur une banquette, l'ex-
trieur de la mosque, pendant le jour (Ibid.) Seulement 7Xa dsigne ici un endroit du temple, couvert avec des branches de palmier. (Cfr. Freyt.
Mobt,
(2)
:>j|^|
^j\
et Dict.
arabes en gn.)
Le Sorbet est une espce de limonade, musque et ambre, qui est assez bonne P. Nau. Vog. de la T. Sainte, p. 557. Du Loir crit habituellement cherbet
:
Il
nous
fit
il
nous
'5
226
SOUF
la
mme
etc.
Il
vient de
(
^\jt
Belot
Heury,
de mdecine arabe
rend pais
^\j-t\^
J^\
6.,^^
juajj
on
)>
le
comme
dit
Qaliob, en
pariant
V. il^\\ ^XA^
de Qaliob, passim.)
Souche. Berry
socca.
It
:
soche. Bourguign
:
suche. Prop
:
soc,
lat
:
zocco. Esp
soca.
Bas
inconnue.
M. de
Eguilaz
fait
remarquer que
canne sucre,
:{Oca
en Ann'hsite
la
et
il
JL
Pour
les
alef, le se-
Khaldon
le
Lorsque dans
cond
sicle
de l'islamisme
rpandu.
la
.
monde
se
fut
consacrrent
trs
pit par le
>
nom de
soufis...
Soufi vient
probablement de ^Jy^^of,
de
commun
le
fit
tte p. 315.
parfumer sous une tavayole, que deux valets tenaient tendue sur notre Dans les Voyages du Sieur Lucas on lit sorbec.
SOUF
faste
227
(i)
lui
on ne
de
saurait assigner ce
la
nom une
tire
on ne
peut pas
driver de
soi2/,
laine,
(3) Il
Al-Qocher
cription de
ait
raison et que
j,^ ne
soit
qu'une trans-
(^o(f6g.
On
que
a pu donner ce
les
nom
aux sages de
Vslam,
g)<Ao(70(3pot
de
mme
les
cette drivation,
gue
(5).
Al-Bron.
(^J^l)
w*aS
f-J
il
ajoute
\y.^
^b ^ ^}{S r^ /-M^-Vl
ltP^ Ctr^ (^^^,
(J
llj
ci'
<--^' "-j*
(^*^\
Prolg.
musulman, mourut en 1072 de J.-C. Voy. la note que lui consacre De Slane Prol. I. 456. (3) Comparez pourtant ce que raconte Moqaddas. p. 415. ligne 7 l-v ci>-tf *^\^J v^l 0-Ua3 . Aussi les soufis le prennent-ils pour un
(2) Thologien
:
des leurs
de Goeje.
'jj;^ uijVI
ijiij
,^Jb^ Jl b--vj
(Ed.
Jx{jf
dUll
J^l
le
Alchimlech
l5>.
Dans Mas'odi
costume d'un
.
oU
*Jlt
J>j
228
SULT
(2)
^^\
Du
sJyP
^ ju>3
^':> -U)
Ji^ <
(l
^^L-^
^1
lig. 6).
Sucre.
lat.
saccharum
dit
Comment
de
3 ).
Le sucre
n^'a
la
fabrication syrien-
paux
articles
p. 180.)
Pour
de
Jd-
soukkar^
:
mme
sens. (4)
Un
Franois du
La
voici
jj-ll)l
^jUj
j^^
(4)
Jl-d ^si
.
-3'iP
"j^-l w-.|j
C^J
>Jj^\ ^^
sucre).
UZi.* ojjij
CijG ljjXX>lj
'^^\
M. Devic
(s.
Le
ne fut introduite en Syrie qu'au XIV^ sicle. C'est une erreur. Les Croiss en arrivant en yrie y trouvrent en pleine prosprit cette industrie, qui ne fit que s'accrotre sous le gouvernement des rois latins. (V. Colon, franq. 248). Dans la province de *^Omn la canne sucre tait cultive en grand du temps dlbn Hauqal. (V. Edit. de Goeje. p. 36. note m.) La valle du Jourdain tait couverte de plantations de cannes sucre, wLoSVI ,j\y (Moqaddas. 162 lig. 9.)
SUMA
229
II,
p. 158.
Quant Soudan
^yJ aswadj
(gogr.)
il
vient
de 0^^^ sodn,
plur.
de
noir.
Le Soudan
Arabes
la
b^l
:>>l
syles
Sumach ou Sumac.
sommaco; de
nom de
les
(2),
parce
aussi
qu'il tait
employ par
les
ou
pour assaisonner
mets
l'avoir fait
rose. Actuellement encore c'est pour l'Oriental un rgal de saupoudrer sa galette de pain des graines extr-
mement
acides du sumac.
3 )
Dans
parmi
la
Pharmacope
nomm
cit
les
remdes
res-
Le jt^
est
encore
parmi
les
productions de
(1) oLiy
etb^^
se
disent des
.
hommes seulement
s'il
s'agit des
animaux on emploie ja^^ et ^^^ De Slane. (2) Ce nom lui est conserv en franais. La glu qu'on
l'arbre, appel cordia sebesten est
tire
du
fruit
de de
un des articles
son
(la \ille
de Seyde) commerce....
I.
Le sumach y
Hasselquist
le
P. JuUien. S.
J.
230
SUMB
Moqaddas
(
la
Syrie dans
i8i
),
Ibn
et
nom
Jlr-'i
J^ mont
)
la
Perse dont on
extrait
Litt.
de Tarabe-persan
JJ-
corde en
faire
une Valriane
Rz et Ibn el-Beithr
dtailles.
p.
Le Sounboul
11).
crot
(Moqaddas.
181.
1.
(1)
D""
TABA
231
(i).
Ce
fait
singulier
de
des
(2) et le
Dict.
de Trvoux n'a garde de mdire du tabaxir. Voici propos de cette singulire panace une pigramme d'Ibn
Le
et
maux, douleurs
de ventre, de
poitrine et flux
).
C'est la
1-2)1
dfinition
Ji>.ji
de Massergouahi,
cit
o>> j
ce
^
dit
yh
jji-lJa)!.
Le tabaschir
.
qu'en
ki>JI
Syot
itiJL3l
J,-i)lj
>jl)I
oJ3j JU-JI
fJci
yiUtiiJI t-^j
ciUi3lj >9jJlI
n-jilij j^\j^
)
^j^j
jjJUa)!
^jj
y^l
Jai\
CroJjUj
252
TALC
Esp.Ptg.
(i).
Ital
tabi.
Bas
lat:
Vieux fr
thabit, zatabiz.
dit
De
de
soie,
^^JCj^'
comme
le
3.).
de soie:
^^ilj c^J*-
Ou comme
\^^J^\
JLj
Ptg:
tlco.
De
ji ta/^,
mme
sens.
De Monconys
Ol*L^
(ijUa^
;
nous
apprend qu'on en
ttUjII aII pAjj
pour
^J^*
Les alchimistes en
une de leurs
faisaient aussi
grand usage
Prends
le talc
avec l'ammoniaque
;
et
avec ce qui se
semble au borax
d'erreur; puis
si
et
tu
de
la nature.)) (2)
(1) Ma grande Croix de chevalier tait passe dans une large ruban de tahis blanc. (D'Ai'vieux. III. 510). Sui* j:& V. Dozy et Suit, Mamel. (2) Prairies d'or. VIII. 176. Trad. de M. Barbier de Meynard. Dans
TAMB
Talisman. Esp
:
23)
talisma.
tillasm^
Pig
talismo.
Val
talisma.
zXeafia.
De ^1% \ilasm
ou
mme
sens, du grec
la
i
Voici propos de
^J^
:
un spcimen de
Jil jtil
science
^J
^>U Jly
j^^b
JaL^ ^p|
<r-l
^^
y a
^;>
i^lTi:!
^tl)
ji^^V S-Up
'I^ jl>^
Sur ce mot
il
nud
insoluble;
(i).
troisime c'est un
:
anagramme de
JaL,^
lat:
tamburo.
Il
me semble
la
ou mandoline,
comme
traduit
M. Bar(3)
bier
me
mme
galement force.
mot borax
en Perse (Trvoux. ) Le pluriel de Jj^ est Jjl^^ employ quelques lignes plus haut par Mas 'odi (175). Tout ce passage est cm'ieux. On y les alambics rencontre plusieurs termes d'alchimie, les lixirs obj-i'VI (de ^yVI ) les cornues, la solidification du mercure, etc.
-,
(ly^.Ajr-Rgheb: ^ikLl "L^^^j ^\J\ x:^Jl^ V. aussi jjiiJI 'Ui^ p. 153. Cet anagramme rappelle assez-bien celui qu'on fit sur la rvolution franaise , un Corse te finira. (2) Mu'-arrab. p. 102 et le Kitb al-AghnU pas. Mas^od VIII. 15. 89.91 etc. Hist. Orient, des crois, pass. Cfr. pourtant le- ojj^ de Bsim le Forgeron (texte, gypt. p. 5 ). (3) Devic. Dict. tym. s. tambour.
234
TANZ
l'arabe
je
prfre
jlU
tabl,
(i),
bourdeur,
comme on
Il
disait
autrefois,
le
ont bien de
/
la
ressemblance.
r (2).
suffit
d'admettre
changement de
cause de
:
en
De
A
ici
la
commu-
Timbale. Esp
encore de J-U
atambal, atabal; en
ital: taballo,
vient
iabl, (vulgairem.
prononc
tabal.
V. Introd.
Observ* gn.) qui dsigne en gnral un tambour. Les timbales nous sont venues de l'Orient. (Trvoux
).
Ici
encore du
un
lat.
l'insertion
de
dans tam-
latin turbo.
les
Turcs, de
les
Turcs ont
fait
tandor. V. jj j.:j
dans Mallouf
administratives
Tanzimat.
Ensemble des
rformes
(1) Cette tymologie est assez clairement indique dans le Dict. de Trvoux. Des jarres, dont l'ouverture parat recouverte d'un parchemin, et qui cordes sur les cts comme un tambour taient sans doute cette espce d'instrument nomm tabor, qui dans les premiers sicles s'accordait avec la harpe, et dont on se sert encore en Abjssinie. Bruce Voyage en Nubie I, 140. En note on ajoute que l'instrument tabor se nom-
me
aussi Tabret.
(2) V. Introduction. Tel noise i avait de tabour z et de tymbres, de cornes, de criz etc. Continuateur de Guillaune de Tyr. ( Historiens Occi-
p.
543
TARB
dcrtes par
le
2^5
De
cXlkS
tanzmt,p\ur.de
ordre.
JkS
taniim^
j-i^a^
de
Ja,
mettre en
A
du
la
mme
rgulires en Turquie; de
le titre
aussi
roi
pronon-
ciation turque
de
J^
Voy. Introduction,
el-Beithar en parle
M. Devic
croit
V. Dict. tym.
v.
Dozy
ou
Supplm.
note
^^)^
et autres
.
altrations
plus
Litt.
Transcri-
^y
ja iorboch,
mme sens*
,
mot
sur
vit
Saladin pour
sais, lui disait-il,
demander un
la
habit d'honneur
Tu
que l'usage de
tunique et du char-
(1)
La Turquie
et le
2^6
TARG
amiti
ta main, par
dl
pour
toi.
J^j^^b *U]l
0^
J^ sZ^\
^ diu L^l
Dozy(y^/^m^/i/5'.p. 220.
le
250
et 289), a
longuement dcrit
tarbouch
(2).
Il
(3)
carr et courb.
Esp
tarja,
adarca, adarga.
Ptg
darga. Ptg
adarga.
Il
est plus
4jjJI
(1)
(2)
Kmil
Il
II.
part. 59.
savant avait sjourn quelque temps en Orient il aurait modifi quelque peu sa description du tarbouch, ainsi qu3 de certaines autres parties du vtement arabe. On peut en dire auest
que
si l'illustre
Moht,
il
aux Dict. arab. o il lui chappe mot -o N'ayant pu comprendre se demande si c'est un meuble,
.
une table. Si M. Dozy tait venu en Syrie, il aurait vu que ^o-. n'est autre chose qu'un trpied termin par ime plate-forme la partie supriem'e . On s'en sert pour cueillir les fruits et les feuilles de mmier. Dans les Mille et Une Nuits de Habicht (IX. 291, 341,350) ^u-. doit signifier encore un petit trpied. Macnaglitenet leP. Salhani(III. vol.) lisent partout ZyoS qui samble plus naturel. Mais le manuscrit des Mille et Une Nuits de la bibliothque de l'Universit S. Joseph maintient partout la
leon
ijju.
(3)
Marot.
(4)
Psaume
91.
,
^par
Henri Maundrell
cha~
bouclier.
TARI
daraqa, bouclier en cuir, mot connu au vulgaire,
la
237
comme
Ousma
p. 91. 157).
Pourquoi
et targette (i)
Tarjette,
Comp. encore
morceau de gros
djall
pour
De
la
me Adargue, qui
lance courte.
On
mauresque dans
les
Armes
et les
Armures de P. Lacombe
bton recouvert de fer-
coup de lance
serait
conserv
le
comme
si
l'on se cou-
d'une targe.
Ce
verbe
signifiait jadis,
selon Borel,
Tarif. Esp. et
sJiij>!}
Ptg
tarif
Esp
latarif.
Transcription de
ta'rf,
nom d'action de
de
En
mme
sens de
tarifa
taxe.
Le
i j*^ ta^rifa.
(1) Qui dans l'ancienne langue dsignait
un bouclier. Targette
la
est-il le
diminutif de targe, ou
marbota
(2)
p.
place
du ta
J.
V. Le
Dwn d'Al-Hans,
2^8
TASS
de (i^j^ dourd, dpt,
sdiment d'huile, de
aurait aussi le sens
vin,
tartre.
En arabe
^j3 darad,
de
tartre
Le tartarum
Arabes sous
la
Heury
tartr.
j^j
Tasse. Esp
taza.
Plg :
taa. It
tazza.
De ,^
le voir
tass^
antiquit,
comme on
peut
dans
in
Mu'arrab
(p.
loi) et dans
antiq
la
Arabum carminibus
peregrlnis).
On
trouve encore
forme
c^L
iast,
c^7
se
tast.
(i) ll^
lsa^ avec
d'cuelle
tasse,
rencontre
frquemment
le
Forgeron.
(Manuscrit de l'Univ.
qui a
S. Jos. pass).
Le clbre Mnage,
donn
(l)
On
voit
"J^
plu.
mitivement
p.
^^,
Xr^atr/g
au
cjj^
(V Syn. Arab,
qui,
de
de l'ancien
j^il
(fossatum,
fait
Jik-i
Au
).]
lieu
TERF
de
la
259
vrit
quand
il
assignait
comme
origine tasse
(i),
dont le
nom
De c^j
targabrij
farangabtfij
crit
0}-^^
me Tarandjubn ou
pineux. Je
me
fis
Basra
et je trouvais qu'elle
en petits grains
ronds, jaunes...
Dans
le Kiurdestriy
Mosul, Merdin,
Niebuhr. Descr.
:
I.
207
).
Moqaddas
avait dj
^J\
^^
Jj
\zjj
viande
Dterville et Trvoux
tirfs,
s. v.
).
Transcription de
la truffe,
^\j torfSj
mot
qui en
Berbre dsigne
comme
de Boulac, qui
Forme paraissant
tre
l'dition gyptienne.
240
TOMA
:
tlrfch
\xj^\ sLSo
J^l*/ .
Bocth. et
Dozy
Suppl.
est
sens de
billet,
certi-
ficat,
Tiber
tlbar.
De
jjT,
fibr,
Ce mot
:
dsigne
j^ *b U Vl
j^
^<fcill
II.
JtjiV
On
Qazwn ( Cosmogr.
p.
du
Pajs de la poudre
d'or
j\:ll
^>l
nom-
mons Cte
tiber par
d'or,
(Afrique). L'arabe jy
est
devenu
dans l'Introduction.
les
lui
Persans (V.
a
3
Le Sophi
la
fait
prsent
valeur de
000 tomans,
(3).
la poudi*e
(1) Le Dict. de Trvoux crit tibir , nom que l'on donne d'or en plusieurs endroits des ctes d'Afrique .
(2)
iUI aSj
de Tha<lib.
Mgr. l'vque de Csarople ambassadeur en Perse, au Chevalier d'Arvieux. Mmoires. VL 145. et plus loin Il en a cot au peuple 100 000 Tomans, c'est--dire envii'on cinq millions, raison d'un Toman, ou cinquante francs Tournefort a sur le toman un ciu'ieux
(3) Lettre de
: ,
passage
et
TURB
tartare
241
qui
;
signifie
le
proprement dix
mille.
(
De
[*y
tomn
dans
Dictionnaire turk-oriental
signifie aussi
Pavet de
Courteille)
crit tumen.
CX*y
d'Herbelot touman.
Toque.
de
calotte.
On
a rapproch ce
rive
de JIL
c'est ce qui
le
mot en question
signifie
a une ori-
toc
en bas-breton
lieu
chapeau.
On
iuie-
anciennement torque ou
de
toque
:
Toutenague, Tintenague
et
Tintenaque. Ptg
mot toutenague,
toutla (V. Tuthie
dit
)
M.
S.
et peut-tre est-ce
,
persan
iltL^
totink
la tutie. (
\Zy
Chrest.
litt.
:
III.
453) Bocthor
traduit toutenague
par j-u^
tutie minrale.
Turbith. Esp
turbich,
turbit.
Ptg. et Cat
turbit.
comme
purgatif; (i)
de
ou Abouquels
II.
Ton frappe
en Hollande pour
Levant. Voyage.
31 1.
:
...juj^l
i*>s3
>UI
Cil(
Qaliob
XJI i^A^\
).
i6
242
TYPH
On
trouve aussi
\}
Le
(Pharmacope
s*est
universelle, p. 51).
Un
mauvais plaisant
cause qu'il
zinc.
Esp
tutia,
atutia;
totl,
faisaient
usage pour
yeux.
Le mot
est
ara-
bis
de
les
TovTla
propre pour
les maladies
:
des yeux.
(Trvoux).
,
Typhon. Esp
tifon.
Ptg
tofa
et
tofano.
Ouragan
mers de Chine
du Japon. Navarette
typhon du chinois.
Ne
vien-
ouragan,
tourbillon?
On
les
formes portu-
(1)
Avec un hamz
(p.
la
fin,
mieux que
pressment
59).
^jji^^j j^ j^CjU
u>jj
Le
Ljj7.
TYPH
gaises ne soient tires directement de l'arabe.
si
Il
245
n'y a pas
disait
Toufan.
s.
m. tour-
billon
la
mer de
telle
gues bouillonnent en
mme
Renaudot trouvant
par
lui, fait
la rflexion
suivante
la
Nos
marquent que
la
cte de
Chine
est sujette
de grandes
mot grec
,
Tixp(6p
^j^ tofn
qu'on serait
mot
l^^ iawafny
type de
du texte arabe:
.
a-^jj -ui
;a-JL.
i24
jL-^JI i*
des
jO
Chroniques II. p. 12. Cet ouvrage fut traduit 'en 1718 par l'abb Renaudot. Reynaud a depuis dit le texte arabe en y joignant une traduction plus fidle. (2) C'est--dii'e les auteui's arabes que Renaudot traduisait; il s'agit de la Chane des Chroniques cjjI^I il
ot-^^j ojip
.jj-^lUur^ jj.
V. ^jljdl
Chane
244
USN
Ulma ou Oulma.
'oulam
Esp.
de^Lip
savant.
pluriel
de iU
'lem,
et le corps
des
la loi
musulmane
softa,)> (i).
nomms
alosna.
Plg
losna.
Genre de
plantes
for-
de
la famille
tait
employe pour
tifier
l'estomac.
De ^\ouchnaj
On
l'appelle
d'origine persane.
tie
encore j^\
,
calvi-
de
la
vieille,
et ^jyW ^\j..^
la
comme
VAl-Mansor de Rz
Cependant
les auteurs
(1) Garcin de Tassy. Jour. Asiat. Juin 1854. p. 475. Un softa est un tudiant en thologie chez les Turcs.C'est la transcription du turc i::^ softa,
de l'amour de Dieu
USN
arabes ne
245
morts, exposs
l'air,
La
superstition populaire
vertus, (i)
plus merveilleuses
?^4
(1)
On
s'est
Le comte de Maistre dans je ne sais plus quel endroit de son Examen de la Philosophie de Bacon raconte que le grand chancelier, qui se croyait pourtant bien au-dessus des prjugs vulgaii'es, attachait beaucoup
pres.
de prix la possession du crne d'un Irlandais couvert de mousse. La Pharmacope u?iiverselle de Nie. L'Emery a un paragraphe sur la prparation du crne humain. Elle recommande de choisii* celui d'une personne morte de mort violente p. 124.
246
VARA
pro-
mre du
rang
celui
officiel
la
cour ottomane.
Le
plus beau
Khan
est
de
la
Sultane Valid, ou
met quatrime.
T. IV. 484.
On
l'appelle Valid
Khana
D'Arvieux.
nom
re Varan sont, aprs les Crocodiles, les Sauriens qui atteignent les plus grandes dimensions. (i) Varan est une
altration
de Jjj waral
Nous apermes,
dit le
P. Si-
card,
un lzard
nomm
ouaral,,.
au crocodile, l'exception
dant pas
vit
la
ne
(2)
Comme
est
VILA
247
neau on pronoce ouaran. Forskal crit aussi varan. Peuttre faut-il voir dans ce
wirln. Sur la forme
Oj-?
mot Tinfluence du
waran au
lieu
pluriel
oVj^
de jjj waral on
peut voir
le
Supplm, de Dozy.
;
Vilayet. Province
la
pro-
Wall
est
de
mme
la transcription
(2).
de Jb
fort friand
du
lait
de chvre et de brebis,
il
queue une des jambes de la chvre ou de la brebis, et la suce tout son aise. Dans son rcent voyage (1884) au Dsert de la Basse-Thbaide le P. Jullien S. J. parle aussi du
traire.
11
ouaran ou crocodile du dsert. L'origine du varan est ainsi explique par Chams ed-din de Damas: J.J ^^yj^r^JI jj Ji^l J^'^'j. l^-> j,^2jXJI
0^,20- lS':n!l J j^. U.9 C^L-w ir*^ (Ed. Mehren. 91 ). que par l'tymologie: Eyalet vient de ( 1 ) Ces deux ihots ne diffrent au gouvernement, administration, ( V. plus haut ) comme dans ce texte
.ft
x^i^l Jl u^ CJir;JbVI jy\ Ij^^- Le passage mrite en entier, il fait trop honneur au gnie lev de l'crivain arabe. Voici donc le dbut de son chapitre sur les chtiments chez les
d'Al-Biron:
d'tre
cit
Indiens: iJj
ipojij
c^>V) :^i
k^\,^^\ JU; k^ Je ^^ JWI Jli^ *cV* ^ ^sJ) liSj (/jj 'k^\ j:^\ ^ JhS Si^j ULJaJ)
^n*JI Je-
^4^^
J6^\
l^-a
U^l
(/j
-nsJb jJOJ
:i-UJI ::^ V Uj*-niJ S>t)l ^>i (India. p. 280). (2) On ht dans les Mmoires de Trvoux: Wali est prfectus, prses provinci, prtor, mais non pas possessor ( coname Erpenius l'avait pr-
248
VIZI
fonctions
de
g.
visir
II.
sous les diffrentes dynasties Ibn Khaldon (Pro4. etc.) Actuellement le titre
de
vi^ir est
donn
Le grand
vizir
prend ordinairement
le titre
de Jtl
jJU>
sadr azam.
Walin
lisez ^Jij)
ne se peut
dii'e
d'un
WGA
249
W
Waggart.
sans
effet
doute de wadjar,
un remde.
)>
(i).
En
^j wagar
de
signifie
medicamentum j^j
in
os indidit
de
de confiance. Nous
son
fils
de 'Abd al-Wahhb,
le
^Uj
Voyage
en Arable de Palgrave.
Wali ou
Wga.
De
jljIj
wql\ tombant.
Les astronomes,
dit Alfergn,
;
mettent
Wga
JjV^
^]\
\jj^
J^l
(i
^^jil^l Jl*
Z^\
D'aprs Abdurrahmn
Revue critique
d'histoii'e et
de littratui*e.
p.
363.
15 Dec. 1877.
250
WGA
nomme
Jijll^Jl an-nisr al-
com-
comme pour se
laisser
tomber.
De mme
tombant
l'toile
AUair
parce
que
l'aigle
>^\J\
il
j^\
est situ
en face, et
f^\j
comme
l'autre
cause de ses
ailes
s'appelle le
Jila)
Tombant
parce
aigle s'appelle le
les ailes
Volant
at-tr,
qu'il
tend
comme
s'il
volait (2).
(2)
Qoutabarcrtjjl
(
>o^
^V ^\j
(
Jj^
^Si])
cj^l
astronome de profession joignez celle d'Ibn^1 t"^ j JOall .^1 J^S uJlj U^-i j3 >J>iij 5ci-l^ <> BouiUet fait de
.
k^
Wga un astronome
le
comme
elle
ZACC
251
Zaccon, Zacon
Il est fait
et
mention dans
la
fruit
Hbreux
en
si-
comme
gnalent
fondante
. (i)
Terre-Sainte
et qu'ils
comme
des auteurs
font
du Zaccon
une espce
de prunier
demande
si
ce ne
commun
fruit
dans
les plaines
de son
une
huile qu'ils
et
prtendent qu'elle
Le noyau de son
fruit est
de
la
gros-
s. v. et Palestine par Mimk. y a une huile mdecinale et vulnraire, que l'on fait du fruit d'un arbre nomme Zacchoum. C'est un arbre d'une grandeur mdiocre, plein d'pines longues trs-piquantes, il jette quantit de branches assez minces, mais d'un bois fort, qui est couvert d'une corce assez ressemblante celle des citronniers. Sa feuille a du rapport celle des pruniei's pour la figui'e, mais elle est un peu plus ronde, et beaucoup plus dure et plus verte. Son fruit aussi ne revient pas mal la prune... Je m'imagine qu'on l'a appel Zacchoum du nom de Zache (P.Nau p. 351 ).
252
ZAIN
p3 ^aqoniy arbre
commun
une
description concordant avec les traits principaux fournis par les savants et les
voyageurs europens.
la
Zahorie.
si
Nom
de
vue
perante
qu'ils voient
la terre.
les entrailles
Portugais
qu'on
voit
de
ces
sortes
de
Zahorles
n'est-il autre
que l'espagnol
iS/
lui
mme
Dozy
voit l'arabe
:{ohary (i)
gomancien. (V.
Avant
le
rigine arabe.
zaino.
Dozy
se
demande
si
une altration de
nifie :^ain.
tre expliques
transcrit
j(.
le
u^
initial
ou mdial
(2)
tant souvent
(V. Introduction).
Mais
suffit-il
de
l'autorit
comme
ledit
(2)
Le harhz
;
initial
,
aui'ait
^)
aqma^
frise de
j^^l
le
mm
ZAPT
de Bocthor pour
faire
253
par ^^1
Tha'lib (^iilUiJ)
la
^\
l'auteur
^B^,
lorsqu'il
numre
104
et 105) les
synonymes de
^y^\ noir.
Le
la
section
des
au dpens du
flte,
de
et
mme
racine
qui
a donn jl*y^
mi^mr
flte
:)y*
Zaouia.
La ^aouia,
dit le
gnral
Daumas
(i),
est tout
religieuse, et
Es-Senousi
1890. C'est
la
tran-
qui signifie
se dit
Voyages, passim).
Zaptieh.
(l)
Nom
La Grande
Kahylie. p. GO.
2'yi
ZDO
dblt/ a, agents de police, gendarmes, prononc
;
lLU
le
la
turque
Dans Bsim
Forgeron
sants,
(partie,
(i).
de Ja^
est
orthographi
ijJa>lt
lbiin
Zarater.
Un
(?)
philosophai,
(3)
terme
> j (Ibn
Mgid), mer-
en alchimie. Zarnich, ou
'^'jj
^arnkh,
zedoaria.
Ptg
:
zedoeira. Esp.
//
:
Prov
zeduari.
Zetto-
jijJb-
gadwr,
pU^
lilj
(1) Voici
texte
^j vi
.
^jj
Jli Vj
o^^j'j
*.j
l_>l_::>l JUJI
(2) Comp. Alzarasir, nom arabe de l'tourneau. (Dict. cFhist. nat. 1. 283) transcription de ^ j)jj)l Znic n'est pas dans Devic (article (3) Si Trvoux ne fait pas erreur. Alchimie ) pas plus que zerci, vitriol ( ^\j ) et zadir, autre terme de philosophie hermtique. C'est Vnus, pris pour le vert-de-gris. De %yLj zohara Vnus (plante). A propos de jjj, voici la spirituelle description d'un avare, d'aprs un pote arabe
ZERD
Cette plante excitante
ss,
tait
255
fort
apprcie des
Dict.
l
Croi-
Le
de Dterville
crit
rprouve l'tymologie.
Zen. Chne zen, espce de chne d^ Algrie
dit aussi
le bois est
de
\j ^n,
mme
108 1,
sens.
On
N"^
et le
gographe Bakr.
:{ak,
(i)
Zekkat. Impt; de
pt. Sfe^
o\^=s=^j
ou Sj$o
aumne, im,
^ak
signifie
proprement puret
purification,
comme
tant un
aussi,
^y
ta^kia; l'aumne,
comme
moyen de
purifier les
richesses
signifie
les
ma
se
achour et ^ekkat,
la
Lettre
de l'empereur Napolon
III,
sur
gorad,
(1) Journ. Asiat. 1859. Janvier, p. 72. (2) aZacak. s. f. C'est le nom que les Mahomtans donnent la partie
leui's biens qu'ils doivent distribuer selon leiu* loi aux pauvres. Ce n'est pourtant pas proprement une dme... car 1 elle ne se donne point aux Imans, 2 elle ne va qu' un quinzime ( Trvoux ), et mme moins. Cfr.
de
Moqadd. 366. V JS
:
U^
S^' ^
!>**^'
cU*
256
ZILC
Le
JJ^
se transcrit
(V. Introduction.)
et
Zrumbet
Zurembet, Esp
zurumbet, zerumbet.
Transcription de
longtemps considre
selon Leclerc,
comme
).
sy-
nonyme de
^doaire
V. Traduct. d'Ibn-Beit.
On
trouve
aussi ^rumbert,
Nom
^j
;
nomiques
fait
(\,
eLiw
Al-Bron
India,
p.
300
etc.
Voy. aussi
Jltl jyll (i
^Ul jl* Vl
pass. Edit.
Sachau).
Zilcad, Zilhag. Les deux derniers mois de l'anne
musulmane.
Il
et&^lji
do^l
h/gga.
La premire
partie
Bo ou abo
(1)
La premire orthographe a
ZIRC
(V. Patacon).
257
Sju5 qa'da
signifie
sance
session
tat
les
d'un
homme qui
Pendant ce mois
la
Mecque.
Zinzolin. Couleur d'un violet rougetre; de l'arabe
djoldjoln,
(Littr).
fait
cette couleur
verra, outre
OMf^ golgoln,
probablement
forme
^ gongoltn
d'o drive
zinzolin.
mot
qui ne
parat pas
d'o-
forme est
persan
probablement
qui a dj
i)y>-j
le
fj
M.
Chams
le
ed-dn.
le'
Quand on
termin par
si-
que
mot
est
de
(3) V. Dozy. Suppl. s. v. A propos de opjj faisons une dernire fois remarrpier avec quelle facilit les liquides permutent entre elles. Au lieu de Dans le MostaHn on lit ; ojSj,,^! jSjj on trouve j2JL- et ^.r^ Comp. Introduction. Lettres j jSjjli y>j J et ^
17
258
ZIRC
Devic drive du
franais Jargon
y
persan
ofn
^argon,
le
Le Jargon
du Pgu.
20.)
Ajoutons
qon
de
yjj on
lit
dans le Mosta'n
*^^Vl
^ ^^^^''
^^^^
APPENDICE.
Liste des autres mots franais d'origine arabe
(i).
Abdallas.
-iiij^
Nom
achrafi
mon-
Devic ).
al-kiml^
Alchimie.
et
De LjCH
compos de
l'article al
de
U-^ mot
,
d'origine grecque.
;
Alfier. Porte-drapeau
de
^M
al-frls,
:
le
cavalier.
Le
Dict. de
Trvoux a
aussi Aljire
porte-enseigne.
Ce mot
cette qualit.
Alhandal. Coloquinte; de
sens.
jl^
al-hanzal
mme
Afin de rendre notre travail moins incomplet, nous runissons dans appendice les mots d'origine arabe sur lesquels nous n^avons rien de spcial dire. Pour les dtails nous renvoyons l'excellent Dictionnaire tymologique de M. Devic, publi la suite du Supplment de Littr, et par consquent entre toutes les mains. On pourra aussi consulter avantageusement le Glossaire espagnol de Dozy, qui tout en traitant des idiomes
(1)
cet
hispaniques a
claii'ci
mots
franais.
'
26o
ATLE
Alkkenge. Plante; de
^ \^\ al-kkan^
fr.
mme
sens.
On
alquaquenge, alkquenche.
Almageste.
De
(Jai* al-magist,
nom donn en
arabe
^vctr}
Almicantarat
Zj^JsIaW
ou Almucantarat. (Astronomie); de
la
al-moqaniart, cercles de
sphre parallles
,
l'horizon.
On
forme
apparemment reprsente
India. p. 167.
1.
arabe
V. al-Bron.
20.).
Ambre. De
compos avec
jup 'anbar,
liquide a
ambre
gris.
Le terme arabe
form Liquidambar.
(V. Bismuth).
De
J>-jl
ar^al^
mme
sens.
Les superstitieux
sont
infortuns
de chevaux
(Trvoux).
le transport
du mercure
(i);
de
a\-^oq, le mercure.
Ce mot
se prononait
^jjli
a^-^oiiqa, en Espagne.
^tl
a/A/a,
mme
sens.
La
Mahomet
tait
CALI
Batouta.T.I. 275.)A JJl ou
1.
261
Jl^XJl
(Aghn.
fort
XXI.
191.
de mlze
abondant en
Palgrave.
Arabie
ailleurs.
Ayan. Magistrat
blique; de
oUl ayn
de 0^
V/:/z,
il.
Jj^jl-^
a^-:{oq^
mercure.
Ballote.
i^^ balloi^
Chne
glands comestibles
sens.
^ti
transcription de
mme
Bangue. Chanvre de
l'Inde;
de
^' bang^
mme
sens.
On
crivait autrefois
;
Benge
la
et plus souvent
;
Benghe.
Jl*
Zj\
Benetnach
de
filles
Grande-Ourse
de
du cercueil,
nom
arabe de cette
M. Gasselin
Bran.
j>-j
Jlj
rl
bogo.
Buf
oU
De ZA^
khalfa, successeur,
le plus
Khalifa.
Nom
lev dans
la hirar-
mme mot
que
calife. (Littr).
202
COLC
Carthame.
De
Ap'j qortom,
mme
sens.
Carvi ou Chervis.
(Ibn Hauqal, p. 50.)
est bien plus
conforme l'tymologie.
:
et
('^vdoi;
^
ou bien de
^^og
et
nom
arabe des girofles. Chri, Alcheiri et Keiri, noms de diverses varits de girofles, viennent aussi de
rt,
^j^Khe-
82
;
lgre
Le mot
fi-anais
chiffe a
encore mainte-
nant
lit .
(Litt.)
La terminaison on dans
est pour le
comme on
l'a crit.
(V.
).
De
Jl^
sifr, vide.
mme
Coran
mot.
et
lecture.
Aboran,
malgr
l'autorit
Colcothar. Transcript. de
'f^aXv.av&og
qolqoir^ corruption
de
ou
yc(.XY.vQ^ri,
FIRM
Corge ou Courge. Paquet de
(Litt.)
26^
toile
mot
est trs
employ dans
p. 8, 53, etc.).
Ousma ibn-Monqid
nom de
la ville
de 4^ kofa,
la rivale
grammaticale de Basra.
Courban. Fte musulmane; de \j qourbn, sacrifice. Cuine. Cornue qui servait la distillation de l'eau-forte.
Probablement de ZSi qanina,
A^5^
Ousma
p. 100.)
Damas.
nom
de
la ville
de Syrie, en arabe
la
jt^ ^ dimachq.
Le
final fait
comprendre
forme
(Devic) ou plu-
le latin
Damascus.
Doura.
De
Sj S
dourra,
mme
sens.
il
que
Etymologie douteuse,
Dozy, Gloss.
et Devic).
Maroc. C'est
l'adj.
U^^
ftllt,
de
Tafilet.
Firman.
nance.
Du
Le mot
204
IRAD
Foutah.
De
l'arabe-persan
^Ly
foia.
mme
Goudron.
De
c)\Ja
qairn^
(i)
mme sens.
(V. Introd.).
Goum. Contingent
de
ghom en Algrie
(V.
Devic
l'a-
gourbi.
(
Grabeler. Eplucher
Pharmacie).
Ce mot semble
avoir
le
Harmal. Plante de J^
;
^ \\annaU
mme
sens
ou du
latin
Hgire.
De S^
coton
Hoqueton. Vieux
al-qotorij le
;
fr.
JLull
d'oii
Coton lui-mme.
Houri.
De
(Sjj>-
^or,
mme
sens.
irda, volont,
prononc avec
l'imal.
Algatrane Espce de poix. Elle se trouve dans la baie que forPointe de S* Hlne, au sud de l'isle de Plata. (Trvoux) C'est la transcr. de cii^^^l al-qatrn, le J q tant souvent prononc $. gh.
1
)
me
la
MEDJ
Jarde ou Jardon. Tumeur qui se dveloppe
externe du jarret du cheval; de Sj>Jubis. Raisins secs en caisse de
;
265
la
partie
gamd, mme
sens.
^3
^abtb
raisin sec.
Jupe.
De
4^^
Kerms.
De
mme
Kharbga
Nom
guise de pions
4a>^ kharbga
(Cherbonneau. Diction-
Laque.
lk.
Gomme
De
laque; de l'ar.-pers.
dli
lakk^
ou
ilV
Marcassite.
liuLjy marqachth^
mme
sens.
Matassins.
De ^y^
moutawaggihn^ plur. de
4>-^
de ^Ja*
de S^k* matara,
le sultan
Abd-ul-
Magd, en arabe
J^ j^
'abdoul-magd, le serviteur du
266
ORCA
adj. fm.
i jl^
Mrinos. Probablement de
tablie aux environs
la tribu
des Bni-Mrn,
Suppl.)
de Tlemcen. (V.
Litt.
Metel, Methel
ou
Pomme
mtelle
de J^i* mthil,
mme
sens.
Moire.
De j^
parallle.
Moringe. Le
ou de
mme
arbre que
le ben,
de
^y
mirnagy
/y
mirnah. ou morannah.
morta:{^
,
plant,
fix
sans
Litt.
Mustapha
une varit
d'oeillet.
on colore
l'appelle
l'alcool
employ pour
les
thermomtres.
On
ou
Bocthor
J^il
Ia>-
litt
h.inna de
la goule,
tinctoriale.
Pour
les transformations
TART
Raquette.
267
Ce mot
>-b
dsignait primitivement la
paume
de
la
main; de
rha,
mme
relief;
Rcamer. Broder en
^j raqam^ mme
sens.
mme
sens.
:{amla, famille
d'un
chef
notable. Peut-tre ce
d'origine celtique.
Sophi de
cheikh
Sfi,
Sy^
sefwt
adject.
driv du
nom du
de
la
(Defrmery.
soufi.
On
a dit sophi
).
(Voir ce
mot
Tamarin.
Tare.
De
(i-u*
^^ tamar
de
la la
De ^Jh
tarha,
racine
r^ tarah, jeter.
:
Mediterranne. Esp
tarida.
Val: terides.
On
fait
taride}
Mais
forme
^l^L tard,
(1) Sultans
Mamelouks. T.
I.
l'-^part. p. 144.
268
ZAGA
Etoile
Thuban.
de
^^ grandeur dans le
Dragon de
;
U^ thou'bn, dragon.
Trique.
Ne
tacher ce mot
J^L
taraq^ frapper.
Vacouf
et
Wacouf.
)
Nom
dans l'Algrie
et dans les
pays musulmans
On
conformment
la
prononciation turque
de
yj
woqof^ pluriel de
^j
dans
la
^j
a pass
galement en Persan.
Valise. Peut-tre de
^j
Arme dont
javelot.
espce de
mme
en Australie.
De
iIpJ
bre, et que les Arabes emploient dans le sens de baonnette (Bocthor.) Ar:[egaie est le
l'article.
la
cavale
elle tait
courte et
.
deux bouts.
(Littr .
Supp lm
ZOUI
Zouave.
kabyles.
/
269
Nom
pris
d'une
confdration
de
tribus
Zouidja.
Terme
d'administration
en Algrie; tenla
^L^jj ^ouiga^
qui
ADDITIONS ET CORRECTIONS
Page
note.
Aboukorn
est aussi le
front
nom
d'un quadru-
une protubrance
littr.
abo qorn,
s. v.
le
pre de
la
corne.
L'itir.
Supplment
adibe.
Maj:
adir.
Les Arabes
On
trouve
les'
adives
^_^
tha'-lab,
les
natre ie renard
dans
Comme
le fait
adivi (ou ^il) parait avoir dsign aussi le renard. Il cite l'appui l'expression uva de raposa qui dans P. de Alcala correspond ainab a dih.
Et chez
^JL2!I sjxs-,
les
mdecins arabes ^ji\ ,_^ , morelle noire, est synonyme de .Rien d'tonnant en cela. Car dans les descriptions que les natu-
coup du renard.
(3) Lisez
crt-ai_^.l
ciho housan,
comme un renard en
un nom propre. La
dis-
ADIV
dans presque tous les pays que frquentent les chacals^
c'est--dire en Afrique et dans quelques parties
de TAsie.
Ce mot
signifie
Maghreb
.
il
Dozy
Gloss. 45
le
^1
semble
en
ait
t de
mme
en Orient. Dans
dsert Arail
y a
un animal
qu'ils
nomment
D//^, assez
semblable au loup
comme
dont
il
est ais
de juger par
il
Dans
cette description
le
est facile
de reconnatre
caractristique.
adir, au lieu
le chacal,
On
de adive,
mme
adil.
Belon
dfinit Vadl:
les
Grecs nomment
beaucoup de dames
la
cour de Charles
IX
avaient de s
tinction entre le
et le ^Ja chappe facilement une oreille europenne ; quoique ces deux lettres diffrent autant que le b et le p. Il faut en dire autant du i et du ja quoique Dozy {Gloss. p. 208). ait crit que ces deux
lettres
se prononcent presque de la mme manire. Quelques annes de sjour en Orient aiu'aient encore modifi cette opinion du savant
professeur.
272
ALCH
qu'un temps.
albicore.
Les
alblcores
que
que des
albo-
Thons.
cores
(
Quelques anciennes
)
relations
portent
forme portug,
albacores.
pour en
tirer u;i
son, qui
la
cornemuse
et le petit
tambour
Ce nom-l est
morisque.
al-boq, la trompette.
dit
Bosc,
le
nom arabe
Effectivement
dlill Ji'i^^
dllll
corruption
de
ikltl
^jJ^\
^^^U
ou [laUlmv
ne disaient rien
(1) Dict.
(2)
Trvoux
5. t)..
11
Trad. de Leclerc
p.
50.
ADDITIONS
ment propulaire dans
c'est--dire,
la
275
le
nom
potique
de
les
dlill
JiS^l
proprits
1
que
j^l
lui
man. dj
cit.
).
passage arabe
le
cit, traduisez
sous
un pavillon. Pour
Cfr. Ibn Batota
III.
couverte: Mas'od
VII.
on
le
Z"
^ l/j aJ
il
cJ^
il
avait
etc.. Historiens
Orient,
Du
Aliboron.
de matre^
Ce terme
tant invariablement
accompagn
je
sur-
nom du fameux
contemporain
jjjuil
-^^
-W^Ol^jj'J
Ce
savant,
le
don de prdire
les
choses
(1)
Ou
al-baron.
18
274
ALM
(i).
futures
Le nombre de
dpasse
la
jvio
J-?-
Ac
^[^ vIj^Ij
On On
liste (2)
dans l'introduc.
aJU)
jWl
dit. Sachau).
suffire cette
;
se
Jjli il5o
V
:
thologie,
astrologie
mathmatiques,
judiciaire,
jurisprudence,
astronomie,
etc.
science
des
talismans,
Et
une
(3)
Quoi
nom
de personnage
minent.?
(4)
beaucoup plus
cultives'
que
les autres
Abou-Ryhan,
(2) L'article que M"^ Leclerc consacre Al-Bron, dans son Histoire de la mdecine arabe, ne fait pas suffisamment, croyons-nous, ressortir
plutt
bte de somme). Ce
le
mot arabe
l'art,
almanach
il
est question de
l'arabe wanay, feules, d'un verbe manaj.y> Tout cela nous est inconnu.
ADDITIONS
femmes de
l'Orient, savent livre et crire et
.
275
un grand
Du
Belloc,
l etft
I.
Ta-
338),
Tania
et
de
Jt thnia,
deuxime, et de
saut.
4^1
en sous-entendant Vfi
se trouve dans
la
(Abdurrahmn.
la
Alcor, qui
vient-il
queue de
de
Grande Ourse ne
'^
pas de
lj\y>-
ou
mme
et
b^
^>
(2).
semblable.
Phegda
Mgre^
(3),
7 et 5
de
la
mme
fakh^
constellation reprsentent
respectivement
5
i^
et jJ^a
maghre^, ou
il)
3^ racine
;
del queue
[Ibid.).
contraire
de
amarrer
dmarrer.
a proprement
(1)
La
4"^*
nom
2).
spcial,
les
nom
collectif
(V.Chams
ed-din de
Damas,
fig.
(2) Note de M. Schjellerup. p. 50. Alcor est appel par les J-Ud sadaq, le fidle ( ^Abdui'rahmn. 50 ) , et non l'preuve
Arabes
comme
276
AUBE
signifie primi-
le
il
XXI.
p.
193.
1.
i)
23).
Il
apparat
1.
Amogabare. Ancienne
gavar,
Eguil.)
almo(V.
almugabar.
Cat.
almogaver, almugaver.
il
drive
)
Amo^a^ar^
gant, fier;
(lisez jL>.
fallait dire,
campagne pour
faire
une
razzia,
Assaki.
Sultane favorite.
vritable
Littr
(i)
dans son
Sw/?/?/.
donne
la
de k^ terminaison turque.
les
Sultans
Mamelouks
intimes du sultan.
la
les
du
(1)
Rsumant Quatremre
Suit.
Mamel
I.
vol. 2i p.
159.
ADDITIONS
277
(i).
Le vulgaire
dit CM^-
africain dn})\^>\bdin^l.
le
Le Mahsin ach-Chm
(2)
met
plantes propres
Damas. Parmi
r-x:^
les
et
4o.JU)
et
mme
l'pithte
l'aubergine.
Dans Mas'od
est
galement question
ravir;
d'aubergines laBourn
-cj::!*
(3),
bonnes
O^^^.J
di^J
4*
bji (VIII.
autres formes
franaises et orientales du
article
de M. Devic.
32,
ligne 17, lisez
:
Page
j^j cd
Azdarac.
Conformment
,
l'tymologie
les auteurs
persane
mot que
d'accord
etc).
(1) Cette forme est celle du Mu'arrab, d'Ousma ibn Monqid, d'Ibn 'Gazla, de Soyot ( jlkJI cfl cjb>i>^r2>*/^auscrit.), etc. Devic ne la men-
tionne pas. l?JiU avec un dl est adopt par la plupart des autres manuMinlidg ad-dokkn, le Kitdh al-Mougiz de scrits de notre bibiothque
:
Man. dj
cit.
^^^Vl
Mmon.
278
BAZI
leurs
cheveux
est
peu
Mettez
pour
faire grandir.
:
J^y^j
et
Axirnach de 3\^\
(i)
Mgid
(^Uli ljy>-^\
manusc)
lui
iycj^ (^
cfilS
fi^:^ i
i>ill
/i^ Sjju.
C^
Pa^. 39.
//g-,
i^^ et 2^.
ce vocable
ait la
mme
pose de
le
}.
ba:{:{^
yu
ballot,
fait
l'Europe.
ADDITIONS
279
me
origine
bombas in
deux
et le
termes auront t
rforms sur
bombix
Betelgeuse.
De
ibt
al-djaiq,
pouvant provenir de
if.
la
prononciation empha-
tique du
vaincante le jour
astronomes
arabes *ij^l
Ja)J
ibt
paule d'Orion.
De
w^
:
Jajj
il
P.
52.
/.
it;.
lisez
la
prsence de
b.
la ligne
17
c'est encore
Bourrache. de
l'arabe.
On
prtend que ce
nom de
plante drive
nom de
la
(Voy. trad.
D^ Leclerc
ir
(1)
Il
y a encore x<H
toffe de soie.
vjorter p. 42).
(2) Littralem.
aisselle.
Au
lieu
de
Scaliger crit
i,b
J^l,
M. Schjellerup
gaire de
LjI
,
est la
).
266
28o
CAMO
1.
P. 67.
8.
Au lieu
deOila-i lisez
Jx^j
ainsi
que l'indique
la transcription
europenne.
P. 67.
lig.
10.
camacan.
du persan j^
fait
>^ gha-
pipe dans
le
encore
les
et kalan.
Camocan. Esp.
nucan. y/^w,r/r.
:
\9Skamkha ou kimkh
(IV.
mot
269
p.
58.
de brocart
Canque espce de
le
toile
de coton qui se
mot. (Devic).
(3)
fabrique
la
mme
J'assignerais la
satin
mme
ou
que l'on
tire
M. de Jong dans
(1) Pluriel
wj,/w. ykj
ov^. Dans un dialogue (arabe vulgaire) on lit '^j.^^ [a j| ^jtf Jj-^ jAl I4- lj-..9t-j U S\f\ [^{Almanach du Bachir.
:
"^
1880.* p.
92*)."*
(2) Qui parat tre la meilleure leon. (3) Transcription de l'arabe ^^Ji] pannus glaber
sericus,
nostrum
Atlas
Freyt
).
ADDITIONS
jUiT! Dozy se demande
(
281
s'il
ne faudrait pas
lire
0^3^-'^
Camocan
et
4; lisez
Trad. de Slane.
est dans Ibn
T^avec
damma
Mgid.
Dague. Malgr
le
mot ne se peut
Dubh. Corrigez
au centre de
la
ainsi
de
4>3
Grande Ourse.
mot
trs usit
le
en Flandre avec
garde-manger;
fanega.
Val
fanega.
Esp
quivalant 60
litres.
(Littr).
Ce
La
On
crivit
masculin.
premire
(1)
fois
Pour
corriger.
282
GARA
voyage de
la
et
in
Fangue
Hispania
dit
viennent de
dimidium
kafizi
:
(de Goeje)
)JIj
ou
comme
Moqaddas
^<
^Lij y^j
^p oI
240.
1.
MLj ^L ^^jGVI
jC^
jaII
Jsl^
Dozy
p.
5 )
(Supplment aux
P.
1
dict. ar,).
16.
1.
titre
de
l'ou;
^^i
dlllj
yA\j^\
le
la
Felouque charge, o
dli*
ne figure
pas pour
P. 122.
la
1.
rime.
et
Garance.
Au
garance.-Volci
ce vocable
mme
1er.
est
ruber. C'est l
plus naturelle
Qnon
et Ibn
la teinture,
ou
comme
4)
(p.
3 1
1.
15).
J^ j^\
littr.
OL*
teint
i.^
le
De
^jj
c-j^
habit rouge,
avec
wars,
La
ADDITIONS
283
D'aprs
(i).
les
Arabes
le <j-jj
ne se rencontre qu'au
Ymen
be
En
nom
ara-
d'ali^ari (V.
ce mot)
waras;\a. lettre
Gemmadi.
Kaml-Bch
^^L 1^>*H
^^i^lj
^U^U JUIj
cijlXii^
ijvTj^ C-jblj
4Ju
p.
II).
ren(iSL?-
le
mot
(i^l?*
et
de Cordoue on trouve
(iil-^-,
j^Vl (i^l?-
de l'imm
^Wl),
les
Hanbalites
(disci-
^ijjVI j^j w-aJIj UUb o-J^l *^^."^^ jSC: V ^&^ . (1) Cfr. AsmaH V. aussi Ibn el-Beithr le "wars d'Inde est rouge, d un rouge clatant. N 2283. et le Minhg ad-dokkn Jjj sJI jj,^ Ji/ ojjj .^1 ^'^. cy* ^, 0,ji
:
=
:
man.
cit.)
(2) Inscripcioiies arabes de Cordoba, par R. de los Rios. pass. J'y rencontre : ^^i- ; ce qui confirme notre observation ^.^1 ,
^^1
prcdente.
Dans
le
j^^\^
^15C>I
tA^s-U))
k^Uf (man.
Univ. S. Joseph) on trouve galement yj>X\. Le hros de cette histoire est un certain J^JiSJs-, vizir de Saladin, sur le compte duquel on met les plus
di'les
aventures.
(V.
N'est-ce
pas
l'origine
et Devic).
du
karagouz
ou caragueuz
des Turcs
Littr.
Supplm.
284
MAND
de
p.
39.
l.
9; lisez
14.
khin^ir,
1.
21 lisez
giullebbe.
P. 142.
1.
Un
Magzem
ment mag:{en ou
magh:{en.)) (Littr.
Le
P. 145.
1.
8.
lisez
Srasquier ou Sraskiev.
P.
1.
1.
4. lisez :{araba; la
9^
1.
ajoutez
la p.
546
de
L.
de
Eguilaz.
I. lisez
:
P. 152. note
jl.^ gamal,
:
mandil
de
l'usage des
femmes
(2).
Comp.
(Aghn.
IV. lyi.Boulac).
(1)
La premire accentuation
conforme
naissance
l'original mantile
la
doit
forme
J;ji/i
Arabes.
Mme remarque
pour
^j^
Ibn
demrdrjXa,
Kaml Bcha
est
(2) V.
Syn. Arab.
le
sens de
on en revoyait
les
tymologies ara-
ADDITIONS
P.
1 5
285
6.
1.
2. lisez
V.
le
mot prcdent.
maraud tant gueux, misle rattacher
Maraud. Le sens
rable,
primitif de
qu'il est
nous croyons
chimrique de
^ji*
La forme
sens
marod,
si
elle tait
employe, aurait
le
de ^jU mrid,
I.
P. 158. note
Le Mu'arrab
:
(p. 7)
^ .
met
le
mm
au
nom-
bre
^. e-.
P. 159.
est effacer.
Moucharaby.
Balcon
grill
des
maisons
turques.
critique,
dictionnaires.
vient
de j^ machraba (Moht),
ainsi
le '^jt^
ou gargoulette.
Ne
^j^A mocharrab
(Golius),
capricieusement
enchevtr que
les
carreaux en bois
transcriptions. Ainsi
Mnage que
"i
286
REAL
le
nom de ^jL
sqia^
de
^
;
rigole
iL avec
le
m.
pompe
P.
chapelet en Egypte.
1.
I
184.
il
OblSill
r^
'
Ibn
Mgid
emploie
9^
dans
le
du vulgaire.
P.
s.
195.1. 16.
J^lrt5
Quirat
m.
Terme de
de proprit d'un
P. 200.
1.
10.
jU*>. );
de m-
me
p. XII, note.
Sur
jlL>. Cfr.
Mu'arrab. p. 54.
Ralgar
C^ii
jW)
J::*^
<S-^^
L^^j d^J^ ci
jIII
jU!l
^1
cit.)
P. 203.
10.
P. 21
1. 1.
20
Dans
les dserts
la
de Syrie, Ton-
chasse. V. Lettres de
la
Mold
III.
p.
441
on y trouvera
description d'une
la
panthre avec
ADDITIONS
Tonce. Cette confusion se retrouve
287
d'ailleurs
dans
la
Samorin ou Zamorin.
Nom
du souverain de Calicut,
;
Lisez
ZJ:.
j^j
1.
8.
Lisez
Ob^x[man,
Il
est
jJa>^\ ^^^1^
cit.),
P. 218.
1.
5.
La
transcription sa d
{Brachet) peut
correspondre
encore
J.I-
sa/ed,
seigneur.
Comp.
Taraxacon.
^J^
que
je
ne connaissais
que par
Devic m'est
du Minhg
ad-dokkn ct de ^Il>-jL
Taude. Banne de
toile
du vieux flam.
telde.
L'arabe a
il
ai
zolla^
operimentum,
umbraculum. Mais
d, et la transcription
faudrait
J^ z
de
par
Ce
serait l'unique
franais et en espagnol.
P. 260.
1.
16.
Le Mu'arrab
jlLli
P. 262. Colcothar.
Mgid(3^l
S3^jVi.
manusc.
il
est dans le
c^
288
ADDITIONS
jcli;
et
^Jui5 . Qazwn a
mme
n'a
(/V
n'tait
Dozy. Suppl.
et par Qaliob.
:
Voici un passage du
(
Minhg ad-dokkn
^l^^l ^Ici
4i)ij
^^
3^
J^\
Cy*
J^ S^*^ ^^ y>
et
:
(/V
(2);
un autre de l'A-
brgd'Ibn el-Baitr
par Soyot:
iu
Sx ^
/>ll
P. 266. Mtel.
u^j^-' 0-*
^'^
Jl*j
^-^
^^
^ J^
^i
^'^^hg ad-dokkn
)
man.
cit.)
Moringe.
accents)
les
:
porte
^y
(sans
^iJfcl
^l
jUyi>j (i-UA
font
points
diacritiques
presque
dfaut.
Voy. aussi Dozy. Gloss. Espagnol. La copie de notre manuscrit a t termine en 1039 de Thgire, (1629 de J. C.) L'ouvrage est dat de 658 ( V. Hg' Khalfa). 1259 de J. C.
(1)
(2)
(3) Une note finale avertit que ce manuscrit a t achev Rab'al-Akher 1014 de l'hgire (1605 de J. C.)
le
2 de
Alhabor
291
292
Auphin
295
Dubh
"
296
Grid
298
Mzrion
Pataque
299
301
Visir, Vizir
303
Ul
45
dUill jb
li-b
J^b
<uiib
C>>s-b
^cb
305
U^
^>
306
Jlll-
308
223
*
309
XLVI
248
211; 262
211 82 27
81; 213
XIV
27 226 * 275 * 209 253 102 XLII 34 253
9
'liiJIj 'OaJI
J-Uo
Jo^
310
"SjU.c
121
311 -:
l2Ai3,s3i9
jOaSAS
,^c:^,^cir
312 --
cj>:~>
313
314
^w
l.%
vX"
>^
REMARQUES
SUR LES
MOTS FRANAIS
DRIVS DE L'ARABE,
PAR
HENRI LAMMENS
S. J
BEYROUTH,
IMPRIMERIE
CATHOLIQUE,
1890.
Y ^-
Y -Vf-
SYNONYMES ARABES.
Petit in-8^
Par
Broch
le
P. H.
Lammens
S.
J.
Fr.
afifr.
5,25
(Texte et traduction.)
0,60
338
pages. 1889.
J.
Par
Broch
ID. ID.
le
P. de Coppier S.
5
,
0,45
Par
Broch
le
P. de Coppier S.
J.
4,50
0,35
1890.
J.
P. A. Salhani S.
(Sous presse.)
colonnes. 1890.
Par
Broch
le
P. J.-B. Belot S.
J.
chaque volume
le
1,20
es mots A 993