OTafrali La Cite Pontique Dionysopolis
OTafrali La Cite Pontique Dionysopolis
OTafrali La Cite Pontique Dionysopolis
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Source gallica.bnf.fr / Bibliothque de l'INHA
Tafrali, Oreste (1876-1937). La cit pontique de Dionysopolis : Kali-Acra, Cavarna, Tk et Ecrn : exploration archologique de la cte de la mer Noire entre les caps Kali-Acra et Ecrn, faite en 1920. Recherches d'histoire / O. Tafrali,.... 1927.
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0. TAFRALI
Professeur l'Universit de Jassy
LA CIT
PONTIQUE
DE
DIONYSOPOLIS
KALI-ACRA, ET CAVARNA, ECRN TK
Exploration
Avec
16 planches
PARIS
1927
LIBRAIRIE
ORIENTALISTE
PAUL
GEUTHNER
sur Nicphore GUILLAND (R.). Essai l'oeuvre, XL et 308 pp. gr. in-8, 1926
Grgoras, ...
l'homme et 50 Frs.
consults de l'oeuvre AVANT-PROPOS. INTRODUCTION : I. Les Sources (Manuscrits Auteurs de Grgoras. Manuscrits de Grgoras. consults). contemporains OEuvres indites. de Grgoras II. Les oeuvres publies. Ouvrages (OEuvres Grgoras. attribus douteux. faussement Ouvrages Ouvrages perdus). III. Bibliographie. II. La for: I. La vie de Nicphore PREMIRE PARTIE. L'Homme Grgoras. III. Son caractre. mation intellectuelle de Grgoras. Grgoras. Nicphore : I. L'oeuvre I. L'oeuvre DEUXIME PARTIE. L'OEuvre littraire de Grgoras. II. Les oeuvres de de Grgoras. et de critique littraire. rhtorique grammaticale III. Les ides IV. L'oeuvre de Grde Grgoras. historique philosophiques V. La de Grgoras. goras. Correspondance L'oeuvre et thologique IL L'oeuvre non littraire de Grgoras. scientifique CONCLUSION. INDEX. de Grgoras.
de l'art JERPHANION (G. DE). Une nouvelle province by: les Eglises de Cappadoce, avec cartes, zantin rupestres et planches en couleurs, phototypies aquarelles, photographies, dessins dans le texte, etc. 2 vol. le texte in-4, en hliogravures, 4 tomes, et 3 atlas de 200 planches, in-folio, 1925-1928. En cours . . . 1500 Frs. Prix de souscription de publication.
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LA
CIT
PONTIQUE
CAVARNA,
DE DIONYSOPOLIS
TK ET ECRN
KALI-ACRA,
0. TAPRALI
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PONTIQUE
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I. Bibliographie.
A. SOURCES. Periplus Ponti-Euxini. pertinentes. atque Hun-
Anonymus. Cagnat
(R.). Inscriptiones graecae ad res romanas Paris, t. I, fasc. III. Callimachis (Philippus). De rbus Vladislao Polonorum
garorum rege gestis. Ed. Schwandtner, 1. III. Cantacuzne (Jean), 'laxopim Btlla. A. Ed. de Bonn, 1839, t. II. Cdrnus (Georges). E6vo<J;c Eoxoptv. Ed. de Bonn, 1838, t. I. 'Au6ei^ bxopiwv Bxa. Ed. de Bonn, Chalcocondyle (Laonicus). 1843, 1. VI. Chronicon Paschale. Diodore de Sicile. Ed. de Bonn, 1832, t. I-II. Ed. Kurtius, Bibliotlieca historica. romanarum Th. Fischer, Ed. Ursu-
Leipzig, 1906, t. V. Dion Cassius. Historiarum lus Philippus Dionysii Byzantii. Paris, 1874.
historicorum Fragmenta graecorum. Ed. Didot. Hrodote. Histoires. Hirocls, par Wesseling, de Bonn, 1840. Itinraire Malalas d'Antonin.
Ed. de Bonn,
(Georges). Xpovixv. Ed. de Bonn, Pline. Naturalis Historia. De cerimoniis Porphyrognte (Constantin). de Bonn, 1879, I-II. t. III. Romani, ProsopograpMa Imperii
byzantinae.
BIONTSOPOLIS
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der
aegyptischen
Gottheiten
in
den
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et regionum, Valachiae,
fuere tmitae,
Bessarabiae,
Croatiae,
Romaniae, SclaDalmatiae,
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DIONTSOPOLIS
Walachiae, et sumtibus
Geogr. Aug. Vind. (post an. 1718). 5. Henric Kiepert-Richard Kiepert, Formae carte XVII (lllyricum et Thracia).
II.
du littoral de Exploration archologique mer Noire entre les caps Ecrn et Kali-Acra. Recherches d'histoire.
la
DIONYSOPOLIS
A.
LA
VILLE
ACTUELLE : BALTCHIC.
est le principal port de la Dobroudja unie la Roumanie en 1913. Baltchic Le voyage jusqu' cette localit, importante commerce que pour l'histoire et l'archologie, des conditions
passablement difficiles. On parvient la ville voisine de Bazardzic par le chemin de fer, qui traverse presque toute la steppe de la Dobroudja. La continuation du voyage jusqu' Baltchic se fait en voiture. est bonne. Cependant, au temps de notre mission, elle tait dangereuse cause des bandes de comitadjis bulgares. A droite et gauche de la chausse, sont parsemes d'assez nombreuses leur devoir. de gendarmes roumains, morts Grce leur sacrifice, au dvouement de leurs voyage travers aujourd'hui un bois, dans cette rgion en tombes La route
DIONYSOPOLIS
simples et modestes de cette ville apparaissent bientt au tournant d'une colline, haute de 215 mtres. Les environs de Baltchic, du ct de la terre, n'ont rien de Les maisons pittoresque. Une plaine, quelque peu ondule, s'tend perte de vue. A droite et gauche, s'lvent des habitations sur les collines de loes dnudes, dont la plus grande se trouve vers la mer par une pente abrupte. C'est sur une terrasse aux pieds de cette colline, que les Bulgares avaient construit une cole secondaire en ruines. lmentaire, leur progymnase , aujourd'hui Les maisons de Baltchic cessives et superposes. autres, la mairie, l'cole droite et descend
s'tagent sur trois terrasses, sucSur la premire, se trouvent, entre une mosque et La roumaine
le parc municipal Trinit (Sfnta Troita) , la vieille mosque Soulak-Djami , les ruines du gymnase bulgare, ainsi que les principales maisons de la ville ; sur la troisime et sur les pentes des collines maisons, voisines du nord et de l'est, sont construites des plus humbles d'autres gnralement et des plus mis-
rables, qui composent le quartier tatare et tzigane. ne manque pas d'intrt, L'aspect de tous ces btiments surtout pour les artistes. Mais Baltchic a une plus belle vue du cap d'Ecrn. Les lignes sinueuses de son golfe (pi. I), les hauteurs environnantes donnant aux maisons de la ville l'apparence de miniatures, la cte qui s'tend perdu vers le nord se terminant dans la brume du lointain, avec le visible cap de Kali-Acra, du ct de la mer, surtout dans la direction
pourtant parfois lorsque le ciel est trs clair, forment une vue d'ensemble des plus pittoresques, et qui a inspir plus d'un pote et d'un artiste. Parmi les nombreux dessins et
H O Kj m O hj O b
Vue gnrale
du golfe
de Dionysopolis
(Ballehic).
i+
O i^ ce hd O
Er1
O
ii
A'ne du golfe
de Dionysopolis,
d'aprs
un dessin
de Laurens.
ABCHEOLOGIE
ET
HISTOIRE
tableaux ralisme
Voyage Baltchic
n'gale en beaut et en l'estampe publie par Jules Laurens dans son album, en Turquie et en Perse (pi. II). connaisse, aujourd'hui Les Gagaouzes chrtiens en forment est habite, trs par une population et les Musulmans, Turcs
que l'on
nul
mlange. et Tatares,
la majorit ; viennent aprs les BulLeurs principales gares, les Grecs et les Roumains. occupations sont l'agriculture, l'levage des bestiaux et le commerce. Les industries et, chose manquent peu prs compltement curieuse, il n'y a pas de pcheurs. Le port, trs endommag par la dernire guerre surtout, si une ligne de chemin de fer venait gagnerait en importance, le relier pourrait ordre, ouverte soufflent chaleur Plusieurs Bazardzic. devenir une Nice raisons aux vents une Quant station l'opinion de certains, qu'il de tout premier climatrique elle est quelque peu exagre. roumaine, est une ville trs s'y opposent. Baltchic Pendant ; pendant l'hiver, l't, ils la
est accablante
o aucun
les pauvres humains qui s'y seraient zphir ne vient rafrachir aventurs. Les collines chauves, d'une mauvaise terre jaune, ne se prteraient vraisemblablement pas un embellissement de la ville, au del de verdure. Seule, la partie mridionale de la hauteur de 108 mtres, prs des cimetires et du cours d'tre emest susceptible d'eau qui meut quelques moulins, bellie par des villas et des jardins. Mais ce qui manque surtout Baltchic, c'est une bonne plage. Le port est combl de sable et trs peu profond. D'normes et nombreux galets remplissent les bords de la mer et rendent impossible le plaisir des bains. Pour trouver une bonne plage, l'on doit aller la chercher plus
DIONTSOPOLIS
kilomtres
du port,
au bas du village
un jour un port intresprobablement sant, voire important ; mais la plage d'Ecrn, lorsqu'elle sera des amnage, attirera plus de visiteurs, dsireux de prendre bains de mer et d'admirer un site pittoresque.
B. QUELQUES MOTS SUR LE PASS DE BALTCHIC. Le nom de Baltchic XIVe sicle. Dans Balciuh, se rencontre pour la premire fois au il est question de Cumanicus, si cette loca-
le Codex
pour l'anne 1303 (*). Mais on ignore lit correspond la ntre. Evlalia Clbi
apprend (2) cause des eaux trs peu profondes de son port, dont le fond est plein de boue. En 1651, crivent les frres Skorpil d'aprs Evlalia Clbi, Baltchic tait une ville riche, gouverne par un commandant (kJihaa) des spahis et des janissaires. (3). Il y avait 500 belles maisons, Elle n'avait construites pas de en bois
nous
de briques. Elles taient partages en cinq quartiers, ayant chacun une mosque. Les Russes vinrent avec 36 navires. Les Turcs les repoussrent, aprs l'attaquer en avoir tu 400 et fait prisonniers 300 (4).
1. Skorpil (K. etH.). Baltchic, vol. V, 1912, p. 51. Bruestvo, 2. Ce qui signifie boue. 3. Evque musulman. 4. Skorpil, op. cit., p. 51.
Vamnskato
archeologiesko
ARCHEOLOGIE
ET
HISTOIRE
En 1828, les Turcs construisirent, une forteresse Baltchic simple et des tranches. tait rduite, village. A un
au nord-ouest
de la ville,
D'aprs le savant grec Vrtos, vers cette poque, l'importance d'un moment donn, les Turcs
permirent des bls. Ce fut alors que cette localit prit un l'exportation essor de renaissance, qui ne cessa plus jusqu' nos jours. C. DIONYSOPOLIS. Situation. Baltchic ville occupe incontestablement l'emplacement d'une
de l'glise La Trinit , l'on voit encore quelques vestiges d'anciens murs ; tout auprs, on a dcouvert, il y a une vingtaine d'annes, un assez grand nombre d'inscriptions grecques et une latine ; dans la place Reine-Marie , on a galement mis au appele aujourd'hui tombeau contenant romaine, jour un important d'poque les restes de plusieurs corps ; des colonnes et des fragments de sculpture antiques sont parsems un peu partout dans la ville. On trouve enfin Baltchic de nombreuses monnaies grecques, surtout d'poque romaine. Tous ces vestiges et monuments pass antique de Baltchic. La question localit ?
antique. le voisinage
nous
tmoignent
d'un
correspond
cette
et frappes par le trouves Baltchic Dj les monnaies savants avaient amen certains dmos de Dionysopolis penser que cette ville s'levait l'endroit de Baltchic et qu'elle ne devait pas tre cherche Varna, comme le croyaient un
10
DIONYSOPOLIS
anonyme du XVIIe sicle (*) et certains rudits chroniqueur des XVIIIe f) et XIXe sicles f). Cependant on pourrait objecter que les monnaies voyagent facilement et ne sont pas une preuve dcisive pour la dd'une cit. Mais, depuis la de l'emplacement dcouverte dans le voisinage de l'glise La Trinit et de des contenant la mosque Soulak-Djami , d'inscriptions le doute n'est plus permis. dcrets du dmos dionysopolitain, termination Baltchic dont correspond la cit grecque de Dionysopolis, parlent certains auteurs anciens et byzantins (4). Les spcialistes en gographie ancienne, les historiens et archologues ont donc raison, quand ils admettent cette idenMais doit-on les suivre sans rsertification d'emplacement. soutiennent ves, lorsqu'ils ? sopolis serait Krounoi ce sujet, d'accord. A les que le nom plus ancien de Dionydes anciens ne sont pas
tmoignages Pline
se que Dionysopolis Krounoi (5). Strabon ne connat Il cite entre Kallatis (auj. mme pas le nom de Dionysopolis. et Odessos (auj. Varna) deux ports : Bizon et Mangalia) Krounoi (6). Skymnos et, aprs lui, serait appele auparavant disent
1. Chronique cite par N. Iorga dans ses Studii si Documente, IX, p. 194. 2. Mltios, recoYpacpfa itaXat xal va, Venise, 1728, p. 416. 3. F. Kanitz, La Bulgarie Danubienne, p. 473. 751-755 ; Anonymus, 78 ; Dion Cassius, 4. Skymnos, Ponti-Euxini, Periplus 228 ; Table Peutingrienne d'Antonin, II, LI, p. 376 ; Itinraire ; Mla, II, 2, d. lib. III, c. 10 ; Hirocls et Constantin PorphyroParthey ; Ptolme, Geograpliia, gnte citent Dionysopolis parmi les quinze villes faisant partie d'aprs celui-l de la Petite Scythie, d'aprs celui-ci de la Msie. Voir aussi Thophans, graphia, p. 190 ; Cdrnus, I, p. 657. 5. Skymnos, 751-755 ; Pline, Natur. Hist., 44. 6. Strabon, I, d. Didot, p. 265. Chrono-
DIONYSOPOLIS.
PL. III.
Petit
torrent
au sud de Baltchic.
ARCHEOLOGIE
ET
HISTOIRE
11
Mla distingue Krounoi de Dionysopolis, qu'il prsente comme deux localits diffrentes, la premire tant un port, la seconde une ville (*). Ptolme ne connat que Dionysopolis, qu'il place prcisment entre Kallatis, Tiristis du Priple L'anonyme que la localit Krounoi a t nomme plus tard Mationopolis , qui fait penser Marcianopolis. Comme l'a dj remarqu Pick, il y a ici erreur. Cependant il ne faut pas repousser compltement cation cette information de Krounoi veut en ce qui concerne la non-identifiavec Dionysopolis. dire sources. A Baltchic et Odessos (2). du Pont-Euxin f) affirme Acra
Au contraire,
l'crivain
romain
Krounoi
lentes. Pourtant, dans les environs, il y a des endroits qui en possdent aussi. Par exemple, un kilomtre au sud de Baltchic, dans la direction d'Ecrn, on admire un site pittoresque, plein de verdure, travers par un forme une cascade et petit cours d'eau qui, l'embouchure, met en mouvement les roues de deux moulins (pi. L). Cette petite rivire se verse dans la mer dans un port. golfe, qui conviendrait Mla? On ne saurait rien affirmer ce sujet. Il est remarquer l'intcependant, que tout prs de l, au sud d'Ak-Bunar, rieur, on a trouv des traces d'difices d'eau, des monnaies. Il se pourrait qu'en dfinitive Krounoi et Dionysopolis ne fussent que les deux noms successifs de la mme cit ; mais antiques, des conduites de petit Serait-ce le Krounos de une sorte
1. Est portus Crunos, urbes Dionysopolis, Odessos, etc. , Mla, II, 2, d. Parthey. 2. Claudii Ptolemaei, 1. III, 10. Geographia, 3. Anonymus, 78. Ponti-Euxini, Periplus
12
DIONYSOPOLIS
est pas absolument prouv. Une chose pourtant vidente : de l'existence de Dionysopolis, outre les renseignements que nous donnent les auteurs anciens et byzantins, les fouilles nous ont livr des preuves directes, tandis que ce n'est rien n'est encore venu prouver l'existence de Krounoi. Certaines cartes du XVIIe et du XVIIIe sicle indiquent de Dionysopolis. plus ou moins exactement l'emplacement Sur l'une d'elles (*), imprime en France, place sur une rivire l'ouest de Varna Carbona et de Castrizi. Cette dernire localit la place de l'actuelle Baltchic. Sur une autre carte franaise est exactement Calatia not sur est Dionysopolis et au sud-est de semble occuper
de l'an
le littoral
ouest
en 1688, Enfin sur une autre, imprime Amsterdam Bulgic. aussi la place de Baltchic par Frdric de Wit, apparat ou de Dionysopolis le nom de Castrici. Est-ce que, au XVIIe sicle, Dionysopolis n'existait plus et Castrici ou que la localit qui l'avait remplace s'appelait Castrizi, avant que les Turcs ne lui donnassent le nom actuel ? A ce sujet, on ne saurait rien affirmer.
A travers
auct. N. Sanson,
ARCHOLOGIE
ET
HISTOIRE
13
embouchures
du Danube, et allait jusqu' Constantinople. Il y en avait deux autres encore : l'une se dirigeait sur Kallatis, l'autre sur Abritus. de Dionysopolis s'tendait, l'poque romaine, jusqu'au village de Disbudak, o l'on a trouv une pierre de la frontire d'Odessos, et, au nord, jusqu'au village de Kalidjidere, o l'on a mis au jour de Kallatis f).
E. HiSToniE
Le territoire
galement
une pierre
similaire
DE DIONYSOPOLIS.
on ignore la date, est due aux navigateurs crivain vivant au grecs. Skymnos, commencement du second sicle, nous l'avons vu, nous La fondation nom tait Krounoi, tait apprend que la ville, dont l'ancien habite par des Grecs mlangs (fiiySe "EXYJVE), venus de diverses rgions hellniques (2) et mlangs des indignes. Le changement de son nom serait d au fait suivant : aprs une forte tempte, les flots ayant jet sur la berge une statue la recueillirent, lui levrent un de Dionysos, les habitants sanctuaire et, pour honorer le dieu, dcidrent d'appeler leur cit Dionysopolis. Cette lgende nous montre Dionysos, la divinit
de Dionysopolis,
dont
qu' partir d'un moment donn, des vignes et de la gnration, devint protecteur principale dans une ville de marins et de vignerons.
1. F(ines) terr(itorii) ; F(ines) Odess(itani) op. cit., p. 50. Mineen von Dacien 2. Cf. Pick, Die antiken din Balcic, dans le Buletinul sil, AnticMtti rice, t. VII, fasc. 25 (1914), p. 27.
terr(itorii) und
Call(atidis)
y>,Skorpil,
14
DIONYSOPOLIS
C'est d peut-tre aussi l'influence des populations scythodu pays, et qui adoraient thraces, matresses de l'intrieur Sabazios, divinit ayant beaucoup de traits communs avec Dionysos. Les auteurs tions, noms. que la rgion de la Petite Scythie autour des cits grecques Istros, Kallatis et autres voisines , dont faisait aussi partie Dionysopolis, tait peuple, au IVe sicle, par des Thraces et des Scythes (*). Ces barbares taient allis aux habitants de Kallatis, au temps de l'expdition de en 313. Ils vinrent en masse les aider contre les Lysimaque, Macdoniens (2). dut combattre contre ces redoutables se retirer, ennemis. les Diodore de Sicile dit anciens parlent assez souvent tribus de ces populadiffrents portant
plusieurs
les Thraces
et crasa
Scythes dans une bataille range, leur tua un grand nombre d'hommes et chassa les fuyards au del des frontires de Kallatis (3), qui tomba en son pouvoir. Mais Antigone envoya contre lui sa flotte et s'allia Seuths, roi des Thraces. La de Lysimaque devint alors Le gnral de Cassandre, Pleistarchos, le moyen de faire passer examiner Hracle au secours de Lysimaque (4).
Diodore de Sicile, d. Kurtius-
situation
1. Tffiv x Opxiv *at 2xo0<3v xo uopovxa, Th. Fischer, t. V, 01. 116, 4, p. 117. 2. Ibidem.
3. 'EXTO TW Spwv, Ibidem. 4. Diodore de Sicile, XX, 112, 2. Cf. Niese, Geschichte der Griechischen Makedonischen Gerusia din Callatis, Staaten, I, 367, n. 3, et V. Prvan, p. 3.
und 1920,
ARCHEOLOGIE
ET
HISTOIRE
15
Bientt Ptolme,
intervint
une
entente
et Lysimaque. Antigone la possession de la Thrace et de la Petite sopolis et les autres cits natre sa souverainet. La domination maritimes
gnrale entre Cassandre, On reconnut ce dernier Scythie (*). Dionygrecques durent recon-
macdonienne
ne dura pas longtemps. Vers tait encore matre de la Petite Scythie, malheureuse contre le roi des Gtes, les provinces septentrionales de l'Etat macdonien, qui dut tendues. Noire avec reprirent les tribus
(2). Peu peu, se dtachrent insensiblement se contenter Les villes leur libert, voisines, Aux de frontires moins
de la mer grecques du littoral leurs relations et leurs alliances des terres de l'intrieur.
matresses alentours
d'Istros,
de Tomis,
de Kallatis
sopolis, jusqu'au fleuve Zyras (aujourd'hui les Thraces Crobyzes, ainsi qu'une population sauvage vivant dans les cavernes, que Strabon appelle Troglodytes (3). Leurs terres par devaient d'autres tre tribus assez souvent habitant la envahies Thrace et dvastes monts jusqu'aux les Maides, les Dauthltes,
et de DionyBatova), habitaient
Haemos,
1. Dion Cassius, 01. 117, 2, p. 117-118. 2. Diodore de Sicile, l. c. ; Niese, l. c. 3. Strabon, VII, 5, 12, p. 264. Cf. De Istro sive Danubio flumine dans l'ExDe Bospori Navigatione, cerpta geographica, Bysantii, appendix de Dionysii d. C. Wescher, p. 121. Skorpil estime que les tumuli parsems dans la Petite Scythie sont leur oeuvre. Un groupe surtout de cinquante tumuli dans le voisinage de Dionysointressant. En le fouillant, on recueillera polis, Bar-Baschi, est particulirement certainement de prcieux renseignements sur les coutumes relatives l'enterrement de ces barbares.
16
DIONYSOPOLIS
les
qui n'ont laiss dans l'histoire qu'une triste renomme de brigands (*). Au troisime sicle avant J.-C, Dionysopolis tait allie quatre autres cits maritimes du mme littoral : Istros, Besses, ensemble la composaient (2). Une sixime cit, Marcianose transforma, au polis, s'tant jointe elles, la Pentapolis deuxime sicle av. J.-C, en une Hexapolis (3). Odessos. Kallatis, du Pont-Euxin Pentapolis Tomis, se dsagrgea la suite d'un conflit entre Kallatis, la plus importante de ces cits, et Tomis, allie de Byzance. Kallatis, allie Istros dans la guerre qui Tomis recouvra sa libert. s'ensuivit, n'ayant pas triomph, La Pentapolis se trouva du fait abolie. Dionysopolis devint son tour une simple dpendance d'Odessos. En l'an 200 avant J.-C, elle tait indpendante et frappait ses premires monnaies ; mais elle n'avait qu'une importance secondaire Au en prsence Daces. (4). sicle avant J.-C, deux forces se trouvaient et les Gtosur le Bas-Danube : les Romains Cette confdration Elles
premier
aprs la conqute dfinitive de la Macdoine, en 146, avanaient lentement vers le nord. Ils furent obligs souvent de faire la guerre aux populations presque sauvages
Les Romains,
1. Strabon, l. c. 2. Voir, entre autres, Inscriptiones graecae 3. Voir l'inscription Histoire Romaine,
n 2056 dans le C. I. G. et n 658 dans Cagnat, l'inscription ad res romanas III, p. 218. pertinentes, n 632 dans Cagnat, op. cit., p. 21. Cf. Th. Mommsen, des Oesterr.
t. X, p. 74 et suiv. ; Weiss, dans les Jahreshefte archeol. Instituts, Beibl., cci. 149 et suiv. ; Pick, op. cit., p. 70-71. 4. Pick, op. cit., p. 127. Cf. Moisil, op. cit., p. 27.
ARCHEOLOGIE
ET
HISTOIRE
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et trs guerrires de la Thrace et de la Msie, ainsi qu'aux Scythes, aux Gtes et aux Daces. le pril romain, les villes grecques du littoral de la Petite Scythie se coalisrent et passrent du ct du Mithridate. Dionysopolis parat n'avoir pas fait partie de cette alliance, car on n'a trouv jusqu' prsent aucune monnaie avec la tte de Mithridate ou de son fils ayant au revers Athena Nicphoros et les initiales de la ville, comme c'est le cas des autres cits (*). Pourtant il se pourrait que Dionysopolis et t rduite cette poque une simple bourgade, un emporium sans aucune importance. Entre mandes 75 et 72 avant notre re, les armes romaines comCuno avancrent en Thrace, se par S. Scribonius sur le Danube. Peu aprs, M. Licinius Lucullus dirigeant conquit le littoral de la mer Noire. A cette occasion, il enleva au temple d'Apollon, qui s'rigeait sur une le en face d'Apollonie du Pont, une statue colossale du dieu, oeuvre du fameux au capitole de Rome (2). sculpteur Kalamis, et la transporta des Romains, ce qui On voit l les procds politiques des habitants. Du n'tait pas pour leur attirer la sympathie reste, la domination rieur du romaine tait loin d'tre solide l'intd'une pays, ce qui fut prouv par l'crasement arme romaine en 59 avant J.-C. Les troupes romaines taient commandes par le proconsul de la Macdoine, Caius AntoDevant
Marc Antoine et collgue oncle du triumvir nius Hybrida, Cicero (3). Elles passrent avec au consulat de M. Tullius
1. C. Moisil, op. cit., p. 27. 2. Strabon, VII, 6, 1, p. 264. 3. Tite-Live, c. 103 ; Julius Periocha, Wissova, Real Lexikon, I, 2577 et suiv.
Obsequens,
De Prodigiis
; cf. Pauly-
18
DIONYSOPOLIS
leur nous
chef l'hiver
ou tout trouve
auprs, Baltchic
ainsi
le littoral
dans la Petite Scythie jusqu' Istros, sur du Pont-Euxin. Tout prs de l, Caius Antonius
fut attaqu par les Bastarnes et autres barbares, qui Hybrida dtruisirent ses lgions. La Petite Scythie et les cits maritimes grecques recouvrrent ainsi une libert relative. Cet vnement sans difficults monts Haemos. profita surtout l'tat Gto-dace, qui tendit sa domination au del du Danube, jusqu'aux
C'est cette poque-l que Dionysopolis envoya un de ses de marque, grand prtre de plusieurs citoyens temples et en ambassade au roi des Daces, divinits, nomm Akornion, Burbiste, une devenu thraces, aprs suprme des tribus heureuse en Msie et en Thrace qui eut lieu trouve rendus Baltchic, sa patrie nous par chef
J.-C. (2). Une trs intressante inscription, connatre les services minents
fait
Akornion Il
dj d'un premier voyage le pre de Burbiste. H l'avait visit dans la ville d'Argedarum, Muni d'une recommandation qui pourrait bien tre Argidava. de celui-ci, il fit un nouveau voyage, non dpourvu de dangers, connaissait et se prsenta Burbiste, dont il gagna la bienveillance faveur de Dionysopolis. Cette cit dut ainsi reconnatre souverainet du roi dace.
partie d ce mmoire.
en la
n 1, ligne 16, dans la troisime 1. Voir l'inscription 2. G. Seure, Revue archologique, 1911, p. 431. 3. Voir l'inscription n 1.
ARCHOLOGIE
ET
HISTOIRE
19
Burbiste dans
se servit,
son tour,
de l'habilit
d'Akornion
Ainsi avec les Romains. diplomatiques en ambassade Cnejus Pompe, qui en l'an 48 l'envoya-t-il de Lyncestis, province se trouvait dans la ville d'Hracle macdonienne. Akornion bien de sa mission. Son s'acquitta ses relations intervention les affaires de succs. Il sut arranger souhait de son souverain et mnager aussi les intrts de fut couronne
sa propre patrie, Dionysopolis. Pour tous ces services, ses compatriotes lui accordrent la plus grande des rcompenses : ils lui rigrent en pleine agora une statue de bronze et dcidrent de l'honorer chaque anne, pendant les ftes de Dionysos, avec une couronne.d'or. La puissance de l'Etat dace dclina bientt, son tour. Dans la seconde prirent Romains du premier sicle avant J.-C, les sur les barbares en Msie et dans l'avantage moiti eut lieu
de M. Licinius l'expdition Crassus contre les Daces, les Bastarnes et les Scythes (*). Ce commandant, aprs avoir vaincu les Myssiens et leurs allis, reut les ambassadeurs des Bastarnes, qui lui demandrent de ne pas avancer plus loin contre eux. Il n'en fit rien. Dans une bataille range, il russit les craser. Un grand nombre de Bastarnes furent tus, entre autres leur roi, Deldone. Cette Rhls, victoire roi des Romains gte, contracta Bastarnes, battus une fois de plus, demandrent grce. Crassus leur imposa les conditions de paix qu'il avait dsires (2). effraya les autres barbares. une alliance avec Crassus. Les
20
DIONYSOPOLIS
La domination
romaine
s'tendit
alors
sur toute
la Petite
Scythie ('). A cette poque, les terres voisines de Dionysopolis se trouvaient entre les mains des Besses (2), les plus brigands parmi les brigands , comme les caractrise Strabon. M. Licinius Crassus jusqu'au littoral polis, il n'eut pas intervenir qui vinrent sans armes se soumettre des Besses, qu'il chassa (3). le roi Rhls parcourut de la mer Noire. avec ses lgions la Mfie Dans la rgion de Dionysocontre les Thraces Odryses ; il les libra du joug
se rfugier dans un chteau fort, o il fut tu(4). Les Romains capturrent le frre du vaincu et portrent leurs armes plus loin. Bientt, tout le pays fut conquis. Dionysopolis dut reconnatre, ainsi la domination de Rome. Il semble que les autres cits grecques,
que, depuis ces temps, la ville a vcu en paix sous la protection des Romains qui, entre autres privilges, lui ont accord L'poque pire, surtout
1. L'archologue (Adam-Clissi Trajani M. Licinius Crassus, fait 2. que le restaurer.
bien connu de Tropaeum trophe mais pas t rig par Trajan, par victoires contre les barbares. n'a Trajan
VII, 5, 12, p. 264. 3. Ta S' XXa TIX^V Z9J TSV 'OSpuacv xax8pa|iEV TOI3TO)V y^P i<- x<> TE Aiovoip xat xze vsu tv STIXCOV nVjVTjaav Kal ot, sEtaato. Ttpaxetvcai atjTO xal TYJV X.>pav V 'Q Y.atX tov 8eov yXXooaiv TO xax^ovuag xapiaaxo, Byjaaog atrjv Cassius, cpsXusvo, Dion II, LI, p. 376. Strabon, 4. Ibidem, p. 377.
ARCHOLOGIE
ET
HISTOIRE
21
un grand
nombre
de monnaies
portant
leurs
de cette poque que datent plusieurs galement mises au jour dans l'acropole de Dionysopolis ('). inscriptions, L'une d'elles parle de l'rection d'une statue en l'honneur de Titus, par un prtre qui en a support les frais. l'empereur Une autre mentionne la mme distinction, accorde un haut de la ville sous le rgne des Antonins ; une troidignitaire sime contient le dcret du dmos dionysopolitain proclamant bienfaiteur Titus Pomponius Proculus Vitrasius Pollio, qui fut consul pour la seconde fois en 176 aprs J.-C. (2). Au moyen ge, il est trs rarement question de Dionysopolis. Seul Cdrnus nous en donne une information
passable-
ment insignifiante. Sous le rgne de Justinien, en 543, crit-il, la mer dborda sur le littoral entre Odessos et Dionysopolis, la suite d'un tremblement de terre, et causa probablement la mort d'un grand nombre d'habitants (3). Dans quelques textes byzantins et bulgares est mentionne non des XIe, XIVe
et XVe sicles,
mais pas Dionysopolis, 1346, est-il question d'un nomm de la mer Noire au nord de Mes-
embouchures du Danube. Sa peut-tre jusqu'aux tait Carbona ou Carvouna (4), qui correspondrait
de la prsente tude. romani, II, n 558, p. 78. Imperii
1. Nos 2, 3 et 4 de la troisime partie 2. Ibidem, n 3. Cf. Prosopographia 3. Cdrnus, I, p. 657. 4. Quand, en 1366, Varna fut
ce Dobrotici, successeur de Balica, ce qui permit certains personnage se rfugia dans le chteau fort de Kali-Acra, devint la rsidence du despote. Minea, rudits de soutenir que cette forteresse a Ungariei, Urmasii lui Vladislav I si politica oriental Bue, 1916, p. 26. enleve Cf. N. Iorga, Venetia n Marea Neagr, I. Dobrotici, Bucarest, 1914, p. 2.
22
DIONYSOPOLIS
Ce gouverneur Cavarna, ville voisine de Dionysopolis. envoya les deux frres Dobrotici et Thodore, avec une troupe de de mille cavaliers, aider Anne de Savoie, impratrice Byzance, dans la lutte difficile qu'elle avait soutenir contre ses adversaires^1). Dobrotici devint, la rgion, Plusieurs aprs la mort de Balica, despote de et affermit sa situation par un mariage imprial. documents (terra parlent aussi de Dobrotici et dont Dionysopolis faisait Dobrotici), latins
partie. Cependant, les Byzantins ont toujours considr le littoral de la mer Noire comme appartenant leur basileus (2). Par consquent, Balica et Dobrotici ne furent en ralit que des d'une certaine gouverneurs byzantins, jouissant pourtant libert d'action qui leur donna l'allure de chefs indpendants. l'empereur devint de Zagora , Alexandre, matre de Varna (3) et probablement de toute temporairement la rgion environnante, peut-tre aussi de Dionysopolis. En 1444, Dionysopolis, Varna et les autres ports voisins En 1352, avec allgresse les troupes de Vladislav Ier, roi et de Pologne. On sait la fin tragique de ce roi et de son arme expditionnaire (4). acceptrent de Hongrie A partir de ce moment, rgion, ni de Dionysopolis cartes archasantes.
t. III, p. 584. 2. Cantacuzne, l. c. ; Chalcocondyle, op. cit., p. 1 et suiv. ; Minea, l. c. 1. Cantacuzne,
il
n'est
ni de la dans les
De rbus
turcicis,
3. Liubie, Listine, II, p. 246-248, cit par Minea, l. c. 4. Phrantzs, De rbus Vladislao Callimachis, Histoire, p. 91 ; Philippus Polonorum atque Hungarorum rege gestis, liber III, d. Schwandtner, p. 135. Cf. Minea, l. c.
ARCHEOLOGIE
ET
HISTOIRE
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F. ORGANISATION POLITIQUE ET CULTES DE DIONYSOPOLIS. On ignore, la constitution faute de renseignements anciens, quelle tait de Dionysopolis l'poque hellnique et on a quelques et politique
hellnistique. Pour les temps de la domination romaine, informations assez vagues sur l'organisation religieuse de cette cit. Les Romains, comme d'habitude,
aux villes .permirent selon leurs propres de se gouverner grecques du Pont-Euxin lois. Quand ils conquirent elle avait une conDionysopolis, stitution dmocratique. Deux inscriptions, trouves Baltchic, dont l'une de l'an 48 avant J.-C. et l'autre de 176 de notre re, parlent d'un dmos et d'une boul dionysopolitains ('). Une autre, appartenant du IIIe sicle, appelle la boul trs puissante (xpcraaxY) 6OUYJ), expression assez souvent employe par d'autres cits grecques (2). Un magistrat, investi de la plus haute dignit (TipoetYjp^Yj), tait, comme dans d'autres villes (3), charg de la direction Il prsidait vraides affaires administratives de Dionysopolis. semblablement L'assemble la boul. du peuple, le dmos, ainsi que dans d'autres cits dmocratiques les dcrets qu'on lui grecques, ratifiait prsentait. la fin du IIe ou au commencement
1. Voir les nos 1 et 3, dans la troisime partie de cette tude. Voir O. Tafrali, 2. Par exemple Thessalonique. Thessalonique, au XlVe sicle, Paris, 1918, p. 29. 3. A Thessalonique, par exemple, Tafrali, op. cit., p. 31,
des origines
24
DIONYSOPOLIS
Cependant une inscription (J) contient un dcret, o le nom Est-ce que la boul pouvait du dmos n'est pas mentionn. son gr mettre une ordonnance, sans avoir au pralable pris l'avis du dmos ? On l'ignore. ne devaient pas Les ressources publiques de Dionysopolis l'on voit plusieurs C'est pourquoi tre bien considrables. fils de Dionysios, M. Aurelius personnages, tels qu'Akornion, Dmtrius, fils de Diogns, un autre prtre encore, dont le nom ne nous a pas t conserv, proclams bienfaiteurs (sspyxat) de la cit, non rendus, mais aussi cause seulement cause des services par eux l'rection des dpenses consenties
pour les affaires publiques, comme, par exemple, d'une statue commmorative, les sacrifices sur les autels des dieux, les ftes religieuses, coteuses. La confdration les jeux publics et les ambassades
de Pentapolis ou d'Hexapolis avait une assemble commune (zb xoivov IIsvTa7i6Xew). L'autorit (izovzp-yrq), dont l'on suprme tait confie un Pontarque constate Tomis l'existence (4) et Istros tant (5). Kallatis (2), et Odessos (3), qu'
Les Dionysopolitains adoraient plusieurs divinits, les unes hellniques, les autres trangres. Le culte de Dionysos, que l'on constate aussi dans d'autres
n 1, dans la troisime 1. Voir l'inscription 2. C. I. G., 2056 c. Cf. Cagnat, Inscriptiones nentes, III, n 658 et n 651. 3. Cagnat, ibid., n 660.
perti-
4. Ibid., n<>630, 634, 658. Pour l'Hexapolis, n 632. 5. V. Prvan, Histria, Bucarest, 1916, p. 97, o il est question romains pontarques de Pentapolis.
de deux citoyens
ARCHEOLOGIE
ET HISTOIRE
25
cits Istrum
voisines,
telles
que
Kallatis,
Tomis
des Dionysopolis pour les sacrifices et les ftes ordinaires dpenses importantes cette haute fonction, la C'est pourquoi ou extraordinaires. (1), tait prpondrant bien souvent ne possdait pas de fois religieuse et politique, de l'an 48 ainsi que nous l'apprend titulaire, l'inscription avant J.-C A cette poque, les Dionysopolitains prirent leur Akornion, concitoyen, qui avait rendu de grands services d'tre la patrie, par ses importantes ambassades, d'accepter prtre de Dionysos, poste vacant depuis plusieurs annes (2). nullement le titulaire d'tre investi n'empchait en mme temps du sacerdoce d'autres divinits, comme ce fut Cette fonction le cas pour le mme Akornion. A ct du culte de Dionysos, Dmter, Nmsis, thrace Parmi Athna, Asclpios, Tych, Concordia, (3), et les Dioscures (4). les divinits l'on adorait Dionysopolis Hracls, de Samo-
et Nicopolis et rclamait
ad
Herms, Cabyres
trangres, le Grand Dieu , Osiris et Akornion d'une vnration particulire. Srapis ( 5) jouissaient fut non seulement prtre du culte de Dionysos, mais aussi de Grand Dieu , sur Srapis qui figure parfois, ainsi que le une On a trouv Baltchic de Dionysopolis. les monnaies petite statuette d'Osiris du plus pur style gyptien, dans la valle du Nil. vraisemblablement fabrique
Comisiunii Monumentlor VIII, Buletinul Istorice, 1. D. M. Teodorescu, fasc. 29 (1915), p. 11 ; P. Nicorescu, ibidem, p. 41-44. n 1, ligne 14, dans la troisime partie de ce mmoire. 2. Voir l'inscription 3. Mme inscription, ligne 19. 4. Us sont reprsents sur un bas-relief trouv Baltchic. 5. Srapis tait vnr dans d'autres villes pontiques, telles que Tomis, etc.
26
DIONYSOPOLIS
de ces divinits
la parent, voire mme l'identit, qui existe entre Dionysos et Osiris. L'crivain byzantin Cdrnus en fait Dionysos, mention. dit-il, s'appelle chez les Egyptiens Osiris (*). La science moderne a tabli cette identit poulies temps les plus reculs (2). L'assimilation de ce dieu (Dionysos), dit Homolle, avec Osiris des Egyptiens est un lieu commun de la littrature, de la mythologie et de la religion grecque, non pas seulement aux poques de syncrtisme religieux ou d'exgse rationaliste, qui ont suivi les conqutes d'Alexandre, puis la conqute romaine, mais ds le cinquime sicle, au temps d'Hrodote, voire mme avant lui (3). Cela est d aux relations, entre commerciales, part et l'Egypte de l'autre de toute nature, industrielles et les les et le continent hellnique d'une ; voyages et sjours individuels de
personnages de marque, penseurs, philosophes et lgislateurs ; tablissements collectifs, passagers ou durables, de marchands, de mercenaires et de colons ; changes particulirement actifs, de pense et de trafic, au cours du deuxime millnaire, des septime et sixime sicles avant notre re (*). Le Grand Dieu , ador aussi dans d'autres figure tiques, comme Odessos, par exemple, puis
1. 'O 8 Aidvuao nap Alyumloi "Oatpi Xye-rai, Cdrnus, 2. P. Foucart, Le culte de Dionysos, p. 13-20. 3. Th. Homolle, L'Omphalos Delphique, publi dans grecques, t. XXXII (1921), p. 254-355. 4. Ibid.
ARCHEOLOGIE
ET
HISTOIRE
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ainsi que la plupart des autres divinits mentionnes, sur les monnaies de Dionysopolis (*). Une inscription dionysopolitaine mentionne un archiprtre (pyizpz), qui fut en mme temps prtre des douze dieux et gymnasiarque on trouve (2). Dans le mme document, une allusion au culte de l'empereur, impos, on le sait, dans tout l'empire. Chaque anne, l'on clbrait en grande de Dionysos. nysia, ftes en l'honneur Les citoyens qui vaient des honneurs au avaient bien mrit pompe les Dio-
patrie receen public. C'est ainsi que l'on accorda et ambassadeur Akornion la faveur de recevoir ,d'or pendant les Dionysia (3). un grand clat sous le rgne de
de la
Commode, qui figure souvent sur les monnaies l'empereur de Dionysopolis. Cet empereur, qui se montra particulirement clment envers l'glise chrtienne en mettant fin aux perscutions (*), protgea le culte de Dionysos et encouragea surtout celles qui avaient lieu les ftes dionysiaques, des sommes consiAntioche. Il accorda aux organisateurs pour les cierges, les veilleuses et autres dpenses les ftes appeles Orgies (5), qui s'accomplissaient pour pendant la nuit et duraient trente jours au mois de mai (6). drables
1. Pick, op. cit., p. 132, 134, 135. 2. Voir l'inscription n 4, dans la troisime n 1, 1. 45 et suiv. 3. Ibidem, 4. Clironicon Paschale, I, p. 489. 5. I. Malalas, Chronographie, oxi auaxTjpfrav Aioviiaou. d. de Bonn,
partie.
28
DIONYSOPOLIS
de Dionysopolis parle des Bay.ysa.ozai (*), dsigner les gens qui prenaient part ces donn par d'autres cits, les Dionysodes jeux l'occasion de ces ftes. Une sicle mentionne
l'exemple
des jeux nouvellement institus (xaivv ycovcov) (2), la tte deson ne peut Malheureusement, quels tait un gymnasiarque. savoir en quoi ils consistaient. Il s'agit, vraisemblablement, des jeux athltiques hellniques. Cependant il n'est pas exclu avec luttes entre gladiateurs aient t que des jeux romains introduits Dionysopolis. En effet, sur un bas-relief funraire, trouv dans cette ville, l'on voit, gauche de la figure un retiarius, nomm Dmtrius, tenant de sa d'Herms, main droite le filet et de la gauche le trident (3). C'est probablement un des concurrents aux jeux de Dionysopolis, moins ailleurs et que, tant que ce personnage n'ait t gladiateur de Dionysopolis, sa femme ou un parent ne lui originaire aient lev dans cette localit un monument funraire. avait trs vraisemblablement Dionysopolis plusieurs temples et autels, dont il ne reste aucun vestige, si ce n'est, peut-tre, de colonnes ainsi quelques fragments, du reste insignifiants, que des morceaux Une inscription sarcophage d'une ornementation sur un fragment nous apprend que celui-ci sculpturale. de couvercle d'un tait
1. Inscription n 6, 1. 3. C'est une forme nouvelle de BaxxeuxYJ, non recueillie dans les lexiques. Dans le Lexicon et dialecticum de graecum swppletorium H. Van Herwerden, de Bavtx[w]oxctv, 1902, p. 141, est not le mot ressemblant a. v. Baxxtsiv. 2. Inscription n 4, lignes 2-3. 3. Voir l'inscription n 7.
DIONYSOPOLIS.
PL. IV.
ARCHEOLOGIE
ET
HISTOIRE
29
(cpovastov), qui devait s'lever non loin d'un tombeau d'poque romaine, dcouvert, il y a quinze ans, dans la place actuelle Reine-Marie . chapelle
Il ne reste presque pas de vestiges des btiments antiques de Dionysopolis. En revanche, on peut dterminer le trac de l'enceinte de son acropole. Celle-ci occupe une grande partie de la terrasse de Baltchic, En effet, j'ai pu dcouvrir entre les cotes 50 et 73 itotires. quelques restes de l'enceinte.
Il y a deux pans de murs plus importants du ct du rarem * Sainteprofond, qui se trouve l'est de l'glise roumaine Trinit traces de maonnerie se voient plus loin, sous les maisons de la rue Basile le Loup , ainsi qu'au sud de l'glise roumaine, tout prs de la rue Mircea le "Vieux . Ces dernires sont voues une disparition prochaine. Ces quatre points de repre sont suffisants pour noms donner des indications assez prcises sur la direction des murs de l'enceinte. Elle suivait, l'est, les bords dm mmm mentionn, nomm Kulak . L'on est moins sr quant la ligne de l'enceinte du ct ouest et nord-ouest, car OBLVLJ dcouvre de maonnerie ancienne, que les habitants ont d, de longue date trs vraisemllaSjIeiaitlt, dtruire la construction de leurs maibniaa. et employer devait suivre ici aussi les Cependant le trac de l'acropole bords des ravins qui le sparent de la colline nord-ouest 78 mtres (pl. IV, V et VI). la moindre trace . D'autres
30
DIONYSOPOLIS
du gymnase bulgare, l'enceinte contourla base de la colline de loes de 108 mtres, aux
de la mer et pentes extrmement rapides dans la direction l'ouest. Cette hauteur tait pour l'acropole un abri sr, trs difficile escalader. On ne peut dterminer l'endroit o se trouvait l'agora. tait-ce la place actuelle Reine-Marie , o l'on a dcouvert un important tombeau ? Etait-ce au coin sud-est, o s'lvent l'glise roumaine et Soulak-Djami, o l'on a mis au joui? A ce sujet, on ne saurait rien d'inscriptions d'eau de source alimentant la mme direction l'acropole suivait et coulait au mme
beaucoup affirmer.
que la plus importante (tchesm) actuelle de la ville. On a dcouvert Dionysopolis, notamment dans l'acropole, un certain nombre de monuments et d'objets d'art anciens : de sculpture dcorative ('), des fragments de colonnes provenant d'difices antiques (2) ; des pierres tombales avec inscriptions. On a trouv aussi cinq statues sans tte, dont jouant d'un l'une (haute instrument de 0m55) reprsente un Pan, assis, de musique plusieurs tubes (3), et des morceaux
1. Un fragment de frise (0m68 X 0m40 X 0m50), orne de palmettes, oeuvre de basse poque romaine, se trouve dans la cour d'un habitant, nomm Temelcou, sur la place Reine-Marie . (Cf. Kalinka, op. cit., n 12, p. 13.) J'ai vu un plus intressant une poque plus ancienne, morceau, d'un meilleur travail, appartenant dans l'glise grecque de Baltchic, o il sert de table d'autel. Cette pice est inconnue Kalinka et Skorpil. et Skorpil 2. Kalinka se trompent en prenant pour des autels les quelques colonnes rondes et trs basses, marques de signes de lapicides, qu'ils ont vues dans la pour de Temelcou. (Voir Skorpil, op. cit., p. 50 ; Kalinka, op. cit., n 23, p. 194.) 3. Dobrusky, XIII, 422, n 15 ; cf. Kalinka, Sbornik, op. cit., n 188, p. 168.
DIONYSOPOLIS.
PL. VI
Vue
du ct
oriental
de l'acropole
de Dionysopolis.
Vue
du ct
oriental
de l'acropole
de Dionysopolis,
DIONYSOPOLIS.
PL. VI.
Fig.
trs escarpes au long Collines Dionysopolis. au premier de l'acropole. A droite, passe le trac occidental plan, les desquelles du gymnase brl pendant la retraite de l'arme ruines bulgare, bulgare. terrasse de
1. Deuxime
Fig.
2.
- Fontaine
turque de la tombe
sur d'an
la place
Reine-Marie.
On voit romaine
droite (1920),
les
fouilleurs
mdecin'd'poque
ARCHEOLOGIE
ET
HISTOIRE
31
porte sur la plinthe quatre lignes d'une inscription grecque ( 4); une statuette d'Asklpios le (haute de 0m22), reprsentant dieu gyptien Osiris (pl. X, fig. 2) ; etc. L'on voit sur l'un des bas-reliefs Herms, haut (*). Toutes de Dionysopolis les Dioscures ; sur un autre devant lequel se tient le retiarius, mentionn plus ces oeuvres sont d'poque romaine et sans valeur
artistique (3). Je suis persuad que si l'on faisait des fouilles dans l'acroo se trouvent l'glise roumaine et pole, surtout l'endroit Soulak-Djami et , ainsi que sur la place Reine-Marie dans les cours des maisons place (4), on dcouvrirait oeuvres d'art antiques. qui longent la cte est de cette d'autres vestiges, inscriptions et
H. IMPORTANT MAUSOLED'POQUEROMAINE. Il y a une vingtaine d'annes, des ouvriers maons, en creusant la terre dans la place actuelle Reine-Marie , pour y faire un trou ncessaire la prparation de la chaux, sentirent le sol s'effondrer l'excavation sous leurs pieds. Us travaillrent un tombeau et dcouvrirent produite ils mirent largir antique
n 6 de la prsente tude. n 7. Cf. Kalinka, op. cit., p. 242. 3. Kalinka se mprend, lorsqu'il indique le n 1S9 de son livre, un bas-relief les Hores, comme provenant de Baltchic. L'erreur a dj t releve reprsentant par Skorpil, op. Cit., p. 50. 4. C'est dans la cour d'une de ces maisons qu'on a dcouvert l'importante inscription d'Akornion.
32
DIONYSOPOLIS
en drobant
pourtant
Le savant Skorpil en fit une intressante tude, qu'il publia dans la revue archologique de Varna (d). 1920, voulant me rendre compte des dispositions de cette tombe importante, qui aurait gard encore des objets, d'aprs ce que les habitants m'assuraient, j'ai fait des fouilles l'endroit qu'on m'indiquait. Deux tranches profondeur ont t creuses. de prs de deux mtres, quelques menus tessons d'un vase grec rouge aux ornements noirs en relief, ainsi que la tte d'un phallus en terre cuite d'une forme trs raliste et un peu plus grande que nature. Le phallus, on le sait, tait ftes dionysiaques. En continuant creuser un des emblmes du rituel des Dans la premire, une nous avons mis au jour En
la terre, nous avons trouv la place o furent brls les corps de ceux qui reposaient dans le tombeau. un mtre de profondeur. Elle venait d'tre mise au jour pour la premire fois. de la tombe, nous N'ayant pas dcouvert les substructions La couche de cendres avons creus une autre tranche la premire. Cette fois-ci, succs. Les murs du tombeau un peu plus loin et parallle nos efforts ont t couronns de avait
apparurent (pl. VII, fig. 1). Nous avons dblay la terre, et nous avons constat avec regret que la vote dcrite par Skorpil, faite avec des briques d'une terre jaune,
Varnnskato
mal
cuite,
provenant
Druestvo,
d'une
des collines
1892.
1. Isvjestija
archeologicesko
vol. V, Varna,
DIONYSOPOLIS.
PL. VIL
Fig.
1. Dalles
qui couvraient
le tombeau
d'un
mdecin
romain.
(D'aprs
Skorpil.)
Fit>'. 2. La cuve
du tombeau
du mdecin.
ARCHEOLOGIE
ET
HISTOIRE
33
effondre.
Dans
la terre,
Commode,
au revers
politn Un second objet, un tout petit morceau d'une feuille en or, nous a indiqu que les ouvriers bulgares qui avaient dcouvert la tombe, contrairement leurs dclarations, avaient d trouver des objets d'or qu'ils drobrent. Les habitants des environs m'assuraient disparu par le lambeau trouv vu plusieurs bagues qui ont la suite. Les feuilles d'or, auxquelles appartient avoir
d'Athna,
par nous, taient vraisemblablement appliques soit sur les vtements, soit sur les botes qui le contenaient. En fouillant au jour le tombeau la cuve oblongue, fond, nous en avons mis compose de plusieurs plaques de jusqu'au
pierre grossirement quarries (*) (pl. VR, fig. 2). La forme du tombeau, ainsi que les traces de la crmation, la monnaie de bronze de Commode, trouve dans la terre qui l'avaient construit, nous indiquent qu'il date du IIe sicle. Par consquent, l'inci tre pratique mme au courant du nration continuait par IIe sicle. Les deux rites de l'inhumation pratiqus concurremment, et de l'incinration taient avec' prdominance trs nette de et il en fut ainsi jusqu'au IIe sicle aprs J.-C, et perdue un des ouvriers
l'incinration,
1. Les cuves de pierre rectangulaires taient destines tre enfouies en terre. (R. Cagnat et V. Chapot, Parfois, en pareil cas, elles taient mme plus primitives Manuel romaine, I, p. 331). Le tombeau de Dionysopolis d'archologie peut servir d'exemple cette description. 3
34
DIONYSOPOLIS
revient
en faveur.
La crmation
La description que Skorpil donne de ce tombeau tant peu connue, nous la rsumerons. Mais nous devons faire remarquer que lors de nos fouilles nous n'avons trouv, except la cuve et les substructions, dtails aucun des lments dcrits avec tant de par le savant bulgare. Le tombeau a t tout simplement saccag par ses premiers fouilleurs (pl. VIII). Ce tombeau a une orientation vers l'est. Ses bases sont construites vote 0^35 vote en pierres lies par couvrait le caveau^ btie et oblongues un mortier ordinaire. Une
X 0^35, tait
jusqu' la vote est de lm85. d'une couche de mortier grossier. et les pierres
Les
ont une paisseur de 0m28. Au-dessus de la tombe, il y avait calcaire. A l'est, s'ouvrait large de 0m65. le trou de l'entre
un plancher dans
Les parois latrales de l'entre taient plaques, d'une paisseur de 0m20-0m25, et d'une sur hauteur un de lm35. espace carr de lm60.
on sortait
en forme
de
1. R. Cagnat et V. Chapot, Manuel d'archologie romaine, 2. Skorpil, op. cit., fig. 1, 3 et 4, planche III ; fig. 2, pl. IV.
I, p. 323.
DIONYSOPOLIS,
PL. VIII.
Coupes
de la tombe
du mdecin.
(D'aprs
Skorpil.)
Plan
de la tombe
du mdecin.
(D'aprs
Skorpil.)
ARCHOLOGIE ET HISTOIRE
35
sur un plancher de plaques de calcaire d'une paisseur de 0m25. Sur ce plancher taient poses des pierres carres en deux ronds, qui forment la couche infrieure du btiment (lm04 d'paisseur). Il y avait aussi une seconde couche de pierres, larges de 0m70 et hautes de 0m36. L'paisseur de la btisse tait de 054. L'entre dans l'difice se trouvait au milieu du ct sud et lm35 du sol. Le seuil tait fait d'une plaque de calcaire de 0m85 de largeur et lm85 de longueur. L'entre dans le caveau se faisait Le mur par une plaque mobile de 0m76 X 0m80. postrieur nord de l'difice tait consolid par un Skorpil, ont t enleves
second mur de soutien. ces pierres, dcrites par et disperses, on ne sait par qui. Nous croyons Toutes
que le tas de gros blocs, sur le bord du ravin, jets aujourd'hui au monument roumaine, qui appartient du tombeau. d'un lion. Sur deux de ces blocs
on remarque
Nous pensons que tous ces matriaux, ainsi que ceux qui se trouvent dans la cour de Temelkou, sur la place ReineMarie , dont plusieurs colonnettes, trs courtes avec une plinthe carre et des marques d'ouvriers, prises par Kalinka l'difice, et Skorpil pour des autels romains, appartenaient qui n'est qu'un mausole, qui s'rigeait au-dessus de la tombe. C'est peut-tre le 7ipovstov dont parle l'inscription grave sur la base du. fronton (d) trouv dans le voisinage, appartenant un sarcophage (pl. X, fig. 1).
36
DIONYSOPOLIS
indique sa date. En ligne de cette inscription Marc-Aurle Antonin, effet, on lit le nom de l'empereur qui n'est que Caracalla (a. 198-217). D'aprs la troisime ligne, Thodoros, elle a t ddie par des religieux fils de La seconde Dmtrius, qui a t leur bienfaiteur on a trouv et a construit de trois l'dicule (7tpovstov) (1). Dans la tombe, L'un trousse d'eux tait
probablement
corps. mdecin, vu la
dcouverts. chirurgicaux Les objets dcouverts sont au nombre de 91 (pl. IX et X). succincte. Nous en donnons la description Vases 1. Vase en forme en bronze. ovale : hauteur, 10 cm. ; dia-
d'instruments
de cruche
mtre la partie la plus enfle, 0m106. Cisel. On remarque un travail de rparation. Une dcoration en cercles concenil a triques couvre ce vase. Le manche cisel est intressant; la forme d'une bte couche sur l'ouverture ; la gueule est ; la tte porte une sorte de peigne ; pointue et entre-ouverte la queue arrondie se redresse en haut et sert de manche. 2. Vase en bronze, haut de 0m136 ; corps ovale, dont le et mesure 0m128. Manche recourb plus grand diamtre dcor Mduse, indiqus d'une la burlesque, reprsentant probablement les yeux, la bouche et les oreilles tant seulement par des lignes creuses dans le mtal. C'est un travail Ce vase avait servi avant d'tre enterr (2). tte en bronze, haut de 0m288, en forme de cne ;
tude.
grossier. 3. Vase
1. Voir l'inscription n 5, dans la troisime 2. Skorpil, pl. IV, fig. 3 et pl. VI, fig. 2.
partie de la prsente
DIONYSOPOLIS.
PL. IX.
Vases
en bronze.
(D'aprs
Skorpil.)
Hydries
en bronze.
(D'aprs
Skorpil.)
Ornement
et masque
en bronze.
(D'aprs
Skorpil.)
Vases
en bronze.
(D'aprs
Skorpil.)
de bronze trouve
l'effigie
Baltchic.
(D'aprs
Skorpil.)
ARCHEOLOGIE
ET
HISTOIRE
37
plus grand diamtre, 0m185. Le manche est en fer arrondi, simple, et adhre au goulot par un cercle galement de fer (*). 4. Vase en bronze, haut de 0m132, forme commune ; plus grand diamtre, 0m097 ; manche rond, portant un relief qui reprsente une figure humaine f). 5. La partie infrieure d'un vase de bronze, haut de 0m115. 6. Petit sceau en bronze, en tronc de cne (situla) ; diamtre suprieur, 0m294 ; hauteur, 0m273 ; diamtre du fond, 0m126 ; orn de lignes horizontales ; manche concentriques mobile, dont les parties recourbes reprsentent vaguement deux canards (3). 7. Vase, haut de 0m255; ornements liniaires, concentriques
et parallles. 8. Vase de bronze, haut de 0m172. 9. Assiette demi-cercles. de coeur (*). 10. Assiette en bronze, orne de figures gomtriques en Aux deux anses, on voit des feuilles en forme en bronze, de 0m092, et de forme gyptienne ;
au fond, lignes concentriques. 11. Pole en bronze : largeur, cisel, orn de cercles
rosaces (5). La partie infrieure est cylindrique par une tte de mouton aux cornes recourbes 12. Pole concentriques
en bronze, haut de 0m46. Dcoration : cercles ayant au milieu une rosette. La partie ant-
1. Skorpil, pl. IV, fig. 4. 2. Ibid., pl. VI, fig. 1. 3. Ibid., pl. VIII, fig. 7. 4. Ibid., pl. VII, fig. 2. 5. Ibid., pl. VIII, fig. 7.
38
DIONYSOPOLIS
par une tte de loup, gueule ouverte laisse voir des dents pointues (*). 13. Fragments d'une situla. Manche de fer. 14. Anneau en bronze, de 0m023 de diamtre. Vase en mtal blanc.
dont
la
15. Petite tasse cisele, haute de 0m045, en forme de tronc de cne. Le grand diamtre est de 0m094 ; le petit de 0m037 (2). Vases en verre. verdtre. La
16. Vase en verre, haut de 0m024. Couleur partie infrieure se termine en cne (3). 17. Vase en verre, bris, haut de 0m023. 18. Partie infrieure
du goulot d'un vase en albtre. 19. Vase en verre, haut de 0m06, long de 0m023. 20. Vase en forme de cne. 21. Vase en forme de poire. 22. Fragment d'un vase en verre. 23. Fragment d'un vase cylindrique. Vases en terre cuite.
24. Amphore, haute de 0m46, et de forme ovale; dcoration liniaire sur le goulot. 25. Amphore, haute de 0m52, piriforme et deux anses. 26. Amphore deux anses ; hauteur, lm04.
1. Skorpil, pl. VIII, fig. 1-3, 5-7. 2. Ibid., pl. VIII, fig. 8. 3. Ibid., pl. XI, fig. 3.
DIONYSOPOLIS.
PL. X.
Fig.
1. Fronton
d'un
sarcophage,
II 0 sicle
aprs J.-C.
(D'aprs
Skorpil.)
Fig.
en bronze, du mdecin.
en terre du mdecin.
cuite
d'Osiris,
trouve
(D'aprs
Skorpil.)
Autres
objets trouvs
ARCHEOLOGIE
ET
HISTOIRE
39
sans anse ; hauteur, 31. Assiette; diamtre, 0m116. Instruments 32. Pincette de toilette
en bronze, de 0m105 forme de poire, recourb au milieu. 33. Pincette de 010 de long. 34-35. Deux lancettes
(*) en bronze ; longueur, 0mll. 36-38. Bote cylindrique, de 0m18 de long, fabrique d'un mlange de bronze et de fer blanc, contenant des instruments de chirurgie, dont deuxsondes avec manche, de 0m173 de long. 39-41. Bote avec bistouris 42. Instruments d'une matire de bronze, de 0m07 de long. en mtal blanc servant enduire le corps
quelconque f). 43. Cuillers en mtal blanc (3). 44. Cuiller en mtal blanc, oviforme 45-46.
(4).
Deux strigilis en bronze (5). 47. Fragment d'une strigilis. 48. Bote en bronze, dtriore, ayant mdicaments. 49. Fragment d'un instrument chirurgical
contenu
diffrents
en fer.
1. Skorpil, pl. XI, fig. 4-5. 2. Ibid., pl. XI, fig. 9. 3. Ibid., pl. XI, fig. 10. 4. Ibid., 5. Ibid., pl. XI, fig. 11. pl. XI, fig. 5 et 6.
40
DIONYSOPOLIS
de chirurgie, aux manches d'os^). 53-54. Plaque d'une pierre grise, bien polie; 0ml 14 X 0m067. 55. Paire de ciseaux, longs de 0m145. 50-52. Trois instruments 56-58. en fer. 59-61. de toilette. Bagues d'or dont les pierres prcieuses manquent (2). 64. Bague d'or, orne d'une pierre noire, sur laquelle est dans le bec aux ailes ployes, portant grav un vautour 62-63. une couronne. Ces bagues ont milieu des cendres. 65. Miroir t trouves ct des os calcins, en mtal blanc, au Bote en bois, pourrie, ayant contenu des objets Fragments de couteaux et d'un manche de couteau
sorte
d'habits (*). triques, en spirale avec clous, ayant 70. Fragment d'un ornement 0m45 (5). servi la dcoration d'un objet en bois. Longueur, 71. Fragment arrondi d'un vase. 72. Morceau de bois carr et dcor d'un mandre, ayant probablement appartenu une bote. 73. Petits clous en fer avec tte, appliqus de bois.
1. Skorpil, pl. XI, fig. 1-2. 2. Le n 63 n'a pas t donn au muse de Varna de qui il se trouve aujourd'hui. 3. Skorpil, pl. XI, fig. 7. 4. Ibid., fig. 15-17. 5. Ibid., fig. 8.
gom-
et l'on ignore
en la possession
ARCHEOLOGIE
ET
HISTOIRE
41
Ampoules. 74-76. Ampoules en terre cuite rouge avec becs d'oiseaux(j). 77. Lampe de bronze (2). 78. Lampe de bronze en forme d'oie ou de cygne (3). Autres 79. Manches des ornements bondir (*). de crampon, de bronze. d'un travail grossier. objets.
en bronze, portant de couteaux, arrondis, et des figures, entre autres un livre prt
84. Objet de fer pointu, avec dcoration linaire. 85. Fragment de quelques corniches en fer, 0m40 X 0m18. 86. Bton en fer, manche rond, recouvert d'une feuille de bronze. 87. Petit masque en bronze en forme de coeur, reprsentant les moustaches une figure barbue, la bouche entr'ouverte, tombantes 88-89. 0m06. 90. Fragment d'une plaque de marbre corniche trangre au tombeau.
1. Skorpil, pl. X, fig. 2. 2. Ibid., pl. X, fig. 7. 3. Ibid., pl. X, fig. 8. 4. Ibid., pl. X, fig. 2. 5. Ibid., pl. IX.
caisse,
moiti
cylindrique
; hauteur, une
appartenant
42
DIONYSOPOLIS
des objets trouvs est un vase de 91. Le plus intressant : Oreste en relief une scne mythologique bronze reprsentant et Iphignie. Malheureusement Skorpil ne l'a pas dcrit comme les autres d'une moindre importance. objets, pourtant Toute cette collection se trouve au muse de Varna (4).
I.
LA
NUMISMATIQUE
DE
DlONYSOPOLIS
f).
Les monnaies
appartiennent sur un ct la tte de Dionysos, de lierre, au milieu de laquelle deux toiles et l'inscription il y a une vote de vigne Les monnaies
catgories A la premire,
se partagent en deux frappes Dionysopolis : celles d'avant notre re et celles d'poque romaine. au moins deux pices, portant et sur le revers une couronne on voit une massue entre
Sur l'autre,
d'poque romaine portent sur un ct la tte de lierre et l'inscripde Dmter et sur l'autre une couronne tion AIONrCOnOAITODN. ont t de Dionysopolis majeure partie des monnaies frappes sous l'empire, de sorte que l'on voit sur un ct la tte d'un empereur et sur le revers diverses divinits et emLa AIONTCOnOAEITODN. blmes avec l'inscription On en connat trente-sept varits. Voici les empereurs ou impratrices qui figurent sur les
1. Je dois M. Encin Nicolof, bachelier, demeurant Baltchic, l'obligeance de de Varna, o Skorpil a publi son important m'avoir cd le numro des Izvjestija mmoire. 2. En voir une tude dtaille Dacien und Moesien, Berlin, dans le livre de Pick, Die antiken 1899. Mnsen von
ARCHOLOGIE
ET
HISTOIRE
43
: Antonin
le Pieux
Julia
(222-235) et Gordien III (238-244). La plupart de ces monnaies appartiennent au rgne de ce dernier. Pendant mon exploration de Dionysopolis, j'ai dcouvert deux pices, dont une dans les fouilles du tombeau du mdecin romain, que je viens de dcrire. Toutes deux sont l'effigie de Commode et diffrentes de celle connue et dcrite par Pick (l). L'une reprsente une divinit fminine tenant de sa main droite une lance, ou une torche, de l'autre la corne d'abondance renverse Sur l'autre par terre. pice, plus dtriore, on voit la figure d'une desse, dont les mains retombent le long de son corps. Les divinits figures sur le revers des monnaies de Diony le Grand sopolis sont les suivantes : Dmter, Dionysos, Dieu , Hracls, Zeus, Srapis, Athna Nicphoros, AsclNmsis (Aequitas), Concordia et Tych. reprsent un
au milieu temple ttrastyle, duquel se tient Dionysos avec une panthre. Sur une pice trois pieds. l'effigie de Lucilla, l'on voit un thymiatrion
44
DIONYSOPOLIS
TK
LE TURB ET SON RFECTOIRE.
sur la chausse qui conduit de Baltchic, Ecrn, est situ le village de Te (*), habit, en majeure musulmane. partie, par une population Sur son territoire, s'lvent deux monuments qui attirent de sud-ouest loin l'attention que le sultan d'un saint musulman, du voyageur: d'abord, le turb ou mausole, Soliman construisit au XVIe sicle en l'honneur
Au
dont le nom, d'aprs Kanitz, est Hafouset que les habitants actuels appellent Ak-JazihKhalil-Baba, Sultan ; d'autre part, le rfectoire. Le premier difice est bti sur un plan octogonal et se compose d'un vestibule et d'une salle polygonale. A l'intrieur, les parois sont peintes la chaux, est plac, au centre, un norme sarcophage, en forme de cercueil, sous lequel les de tous cts, croient tre enterr le fidles, qui accourent dont saint (pl. XI). A quelques btiment dizaines de mtres plus loin, s'lve un autre
beaucoup plus grand et plus intressant du couvent, ou plutt son que le prcdent. C'est l'htellerie rfectoire. Il se compose de deux pices : un vestibule, presque carr, long de dix et large de neuf mtres, perc la faade (pl. X), de trois grandes portes, dont les deux latrales sont votes en arc en accolade et celle du milieu en arc surbaiss, surmont La d'un second arc outre-pass. seconde salle, d'un diamtre
, en turc.
de dix-huit
mtres,
est
1. Couvent
DIONYSOPOLIS.
PL. XI.
Le tombeau
du saint
turc
Akh-Jazih-Sultan,
au village
de'Tk.
ARCHOLOGIE
ET
HISTOIRE
45
huit mtres. Au fond, chaque ct mesurant heptagonale, l'on voit une abside, vote en plein cintre et construite en C'est le foyer. Au-dessus, s'lve une trs haute briques. chemine, en pierre de taille et visible de trs loin. De chaque ct, sont creuses dans le mur deux niches carres, sortes de placards, o l'on plaait probablement la vaisselle btie aux repas. La porte qui donne accs du vestibule la grande salle est vote en arc surbaiss, avec voussoirs en pierre de taille et les autres ustensiles, ncessaires de deux couleurs. est du reste en pierre de taille, trs bien l'architecte et aux ouvriers qui travaille, et fait honneur l'ont excute. Toute la btisse Cet difice monument est, notre connaissance, le plus sur le territoire important roumain.
qui se trouve Kanitz estimait que le couvent de derviches auquel appartiennent ces vnrables restes est le plus grand qui existe (') H tait, sur le sol europen, en dehors de Constantinople lors de la visite de ce savant, mieux Aux moines. conserv. alentours du turb , il y avait les cellules des Elles ont toutes vers le milieu du sicle pass,
musulman
disparu aujourd'hui. Les maisonnettes, autour du crit Kanitz, se groupent turb (mausole) en pierre de taille, que le sultan Soliman
d'un fameux leva, il y a plus de trois cents ans, en l'honneur Sa chemine gigantesque hros de la foi, Hafous-Khalil-Baba. se dresse dans les airs en forme de minaret, et les proportions monumentales
1. F. Kanitz, La
de sa porte inspirent
Bulgarie Danubienne,
au plerin
turc, habitu
p. 474.
46
DIONYSOPOLIS
aux entres basses, un sentiment de respect dont chaque pas dans l'intrieur du sanctuaire, rempli de silence et de majest, vient accrotre la puissance mystique .... (*). de tapis, de Hafous-Khalil-Baba est entour d'normes cierges, offerts par la foule des fidles. Au plafond, pendent des oeufs d'autruche, apports d'Orient par les plerins de la Mecque ; dans les niches et ct du sarcophage on voit le bton, les souliers, le peigne et plusieurs recouvert du cheikh, le saint se serait servi le qui brlrent pendant sa vie f). Les Russes incrdules, laiss intactes les hardes du couvent en 1829, auraient-ils baba ? Kim bilir (qui peut le savoir) ? Le cheikh affirmait ustensiles, dont, au dire que les prcieuses reliques avaient t sauves temps. Peu importe, les fidles croiraient, dans tous les cas, leur authenticit aussi bien que les pieux visiteurs croient celle des objets qu'on leur montre dans le choeur de la cathdrale La grande vogue dont le Tk ou couvent d'Aix-la-Chapelle. jouit auprs des musulmans du Pont est atteste par les mille lambeaux de toutes les couleurs que les plerins ont dtachs de leurs vtements du turb et fixs au bout d'un grand bton l'entre .... (3). Au temps de sa splendeur, le tk de Hafous-Khalil-Baba comptait jusqu' quarante derviches et mme plus(4); mais au
proprement dit, qui est en bon tat avec le rfectoire en ruines du couvent des derviches. conservation, moins que le prtre musulman 2. Tous ces objets ont disparu aujourd'hui, les tienne cachs quelque part. 3. Ce qu'on voit encore aujourd'hui. 1. Kanitz confond ici le turb de ne
Le tombeau,
4. Actuellement, il n'y a qu'un personnel religieux trs restreint. La maisonnette du cheikh, dont parle Kanitz, est peut-tre celle qui se trouve tout prs du turb et qui est occupe maintenant par les gendarmes roumains.
DIONYSOPOLIS.
PL. XII.
Ruines
du monastre
des derviches
de Tk.
Faade.
Ruines
du monastre
des derviches
de Tk,
La salle
heptagonale
du rfectoire.
ARCHOLOGIE
ET
HISTOIRE
47
moment
de ma visite, il n'y avait plus que dix-huit derviches fixes et huit autres jouissant de rguliers temporairement du couvent. Pendant le repos que je partageai l'hospitalit avec le cheikh, celui-ci se plaignit avec amertume des moines voyageurs et du fardeau dont ils chargeaient sa communaut. En ralit, les derviches ne sont souvent que d'impudents mendiants, qui se cachent sous le masque de la religion .... Lorsque je sortis de la maisonnette, le cheikh, entour d'une douzaine de moines, m'apparut sous l'ombre d'un grand pommier par jour, ; la hhalka, avait dj religieux, rpt plusieurs fois commenc. Les mains croises sur la exercice
poitrine, la tte penche, les yeux ferms, les derviches taient assis en cercle, immobiles, oublieux de la terre. Tout coup, dans le grand silence, un murmure, un soupir .... C'est le du potique de psalmodie cantique louanges. Peu peu, la voix monte, le ton s'lve, les paroles s'chappent plus presses, plus ardentes, la rcitation se fait rapide, haletante : O Dieu ! Juste ! Vivant ! Eternel ! Vengeur ! Jusqu' ce cri suprme qui termine la khalka : La illaha iel 'Allah ! (Il n'y a d'autre Dieu que Dieu !) (') Tout cela a disparu jamais. cheikh entonnant la
1. Kanitz,
48
DIONYSOPOLIS
ECRENE A l'est et quelques kilomtres de Tk, est situ le village d'Ecrn, habit par des Bulgares. Ce nom drive, d'aprs mentionn parfois dans les textes des Skorpil, de Krana, XIVe et XVe sicles ('). Kanitz affirme que les Grecs l'appelaient Acrania (2), d'o les Turcs ont fait Ecrn (pl. XIII). Tiristis Acra (identiLe cap d'Ecrn correspondrait dont parle Ptolme. fie tort par Kiepert avec Kali-Acra) entre En effet, le gographe ancien place ce promontoire et Odessos (Varna) (3). Dionysopolis au village, on passe le petit cours d'eau de des anciens, fleuve qui sparait Batova, identifi avec Zyras^) les tribus thraces du sud des Thraces Crobyzes, habitant les Pour arriver de Dionysopolis, Kallatis et Tomis, d'aprs ce que nous apprend Strabon (5). De la colline d'Ecrn, sur laquelle passe la frontire buls'ouvre une vue superbe. Au milieu d'une garo-roumaine, terres autour
Varnnskato Dru1. Skorpil, Baltchic dans les Isvjestija archeologiesko sestvo, t. V, Varna, 1912, p. 48. 2. Kanitz, op. cit., p. 473. 3. Ptolme, Geographia, III, c. 10. 4. Pline, Nat. Hist., IV, 44 ; Mltios, op. cit., p. 416. Cf. Weiss, Die Dobroudscha im Altertum, p. 10, et K. et II. Skorpil, op. cit., vol. V, p. 48. 5. Strabon, VII, 5, 12, d. Didot, p. 214. Les Crobyzes sont mentionns par le des gographes grecs, Hcate, dans son oeuvre perdue, L'Europe dans historicorum 1, p. 10), ainsi que par Phylarchos, graecorum, (Fragmenta des Thraces, cit par Athne, son livre, XII, 5 galement perdu, Histoire hist. graec, I, p. 338). Cf. aussi Stephanus, au mot Byeantius. (Fragm. plus du Ilepl "Iaxpou ranau,o nous apprend que les Crobyzes taient des Thraces et non pas, comme le croient certains savants modernes, des Scythes. Voir C. Wescher, Dionysii de Bospori Navigations, Paris, 1874, p. 121. Bysantii L'auteur ancien
DIONYSOPOLIS.
PL. XIII.
Sur
la colline de mtres
prs de la frontire
d'Ecrn,
de la citadelle
roumano-bulgaie.
byzantine, Au fond,
La plage
d'Ecrn.
Vue
prise
du haut
de la citadelle
byzantine.
ARCHOLOGIE
ET
HISTOIRE
49
couvertes de longue et large valle, entoure de hauteurs cultures et de pturages, coule le Batova, de l'ouest l'est. Entre le cap Ecrn et la colline qui spare cette valle s'tend une trs grande et belle plage, Elle deviendra peut-tre un longue de plusieurs kilomtres. car il station balnaire roumaine, jour la plus importante du golfe de Baltchic, form lac poissonneux manque rien : site pittoresque, par le Batova prs de son embouchure, vgtation luxuriante, plage sans galets et d'un sable trs fin. ne lui Ce qui peut intresser l'archologue qui visite ces lieux, c'est une place forte qui couronne le sommet du cap Ecrn. Les guides vous assurent qu'elle date de l'poque romaine. cette opinion. ne nous engage admettre pourtant trs abme et situe une grande altitude, ne L'enceinte, prsente aucun des caractres des places fortes grecques ou Rien romaines. ou peu prs, on voit les ruines d'une tour le donjon de la place ronde, qui est, trs vraisemblablement, forte, ce qui prouve qu'on est en prsence d'une fortification a-t-elle t construite ou gnoise. Peut-tre par byzantine Au centre Balica seconde d'autres ou Dobrotici, moiti parmi chefs de la rgion du XIVe sicle. Skorpil au milieu et dans la encore en numre (*).
les possessions
de ces personnages
1. Skorpil,
50
DIONYSOPOLIS
CAVARNA
fig. 1) est une petite ville, situe au nord-est Elle est habite par une population mlange, dont les Grecs forment la majorit (*). L'on ignore, faute de renseignements, son nom antique ; (pl. XIV, de Baltchic. qu'elle portait au moyen ge, les avis sont ou Carbona, partags. Les uns admettent celui de Carvna ou Carvouna, ce qui signifie en grec, charbons de bois ; quant pour Bizon. On rencontre le premier dans un texte de Jean Cantacuzne, l'homme politique et l'historien bien connu du XIVe sicle. En parlant vna (2). faire, mais de Balica, il dit que sa rsidence tait Carles autres inclinent celui
Cavarna
Peut-on identifier
Carvna
on ne peut le soutenir avec des preuves irrfutables. Par contre, il est prouv que la ville actuelle a un pass bien ancien. En effet, dans la cour ornements de l'cole grecque, on a trouv des et une inscription concer-
Le pass chrtien des temps primitifs est dvoil par une latine de basse poque, qui mentionne un certain inscription
125 maisons et l'poque o Kanitz visita la ville, il y avait turques 60 tatares, contre 150 grecques et 25 bulgares. Les Grecs taient les plus nombreux et formaient, comme aujourd'hui, l'lment le plus actif. Kanitz, op. cit., p. 479. 2. Cantacuzne, t. II, d. de Bonn, p. 584. 3. Voir l'inscription n 10, dans la troisime partie de cette tude.
1. A
ARCHOLOGIE
ET
HISTOIRE
51
Etienne, Au Varna.
diacre
consacre
aux
saints
mdecins, de
sicle,
dpendait
de l'archevch
du patriarcat de Constantinople, de chrysobulle l'an 1325, contient la nomination de l'archiprtre Mthodios au sige mtropolitain de Varna et de Carvna (2). Dans un autre acte de l'an 1370, Carvna, Kali-Acra, Krana, Grania et Durostorum sont cites comme faisant partie de la mtropolie de Varna (3). Des temps byzantins datent quelques chapiteaux, dcouverts dans le cimetire de la ville et vus par Kanitz (4). Ce qui pourrait augmenter contribuer le doute que Carvna correspondt vraiment Cavarna, c'est la dcouverte d'Adjemler, prs et qui parle de d'une inscription intressante dans le village de Varna, c'est--dire trs loin de Cavarna Balica Voici et de Carvouna.
ce que nous dit ce sujet Skorpil : Le nom de ce seigneur (Balica) est mentionn trouve dans le vieux village d'Adjemler inscription,
Ier, roi de qui fut fortifi au moyen ge et pris par Vladislav est creuse dans une en 1444. Cette inscription Hongrie, Jirecek, qui elle a t compierre de 0m27 X0m15x0m21. La munique, nous crit : premire ligne peut contenir les noms de Thodoros, et autres. A la deuxime, Thophilos il y a le nom de Balica, dont parle Cantacuzne pour l'anne
n 11, dans la troisime partie de cette tude. 1. Inscription I. Dobrotici, 2. N. Iorga, Venetia n Marea Neagr, p. 2. et Millier, Acta Patriarchatus, 3. Miklosich I, n CLXXII, p. 528. Cf. N. Iorga, op. cit., p. 2. 4. Kanitz, op. cit., p. 480.
52
DIONYSOPOLIS
1346.
A la troisime,
on lit
le nom
de Carvouna.
Cette
pierre tait pose sur le tombeau du frre de Balica, Thodore, a vcu dans la place forte de Mihliuz , qui, croyons-nous, Cette cit construite sur une hauteur au nord d'Adjemler. d'un foss. Il y avait de pareilles fortifications dans les possessions de Balica, telle que la cit de Batova, etc. (d). prs Kararnesko-Gelaret, Le nom de Cavarna se rencontre chez l'crivain Philippe Callimachis. Il mentionne cette localit parmi les cits conquises par Vladislav, en 1444 (2). Dans les cartes occidentales des XVIIe la ville porte son nom actuel (3). Le gographe Mltios, du XVIIIe tait entoure
et XVIIIe
sicles,
sicle, nous apprend que la rgion s'appelait Karia et le port de Cavarna, Karn (4). Une tradition locale prtend que le nom ancien de la ville serait Bizon, dont parle Strabon (5). Certains habitants affirment avoir vu un sceau sicle, de la communaut Cavarna du XVIIIe grecque de le nom de Bizon et qui
se trouverait En lisant
actuellement
portant Athnes.
on apprend que cette cit, dont une grande partie avait t dtruite par des trembleSi ments de terre, tait situe entre Kallatis et Apollonie.
1. Skorpil, op. cit., p. 51, voir aussi la mme page les notes 1 et 2. 2. Decimisque castris Cavarnam assecutus, in detitionem accepit. Turci enim qui illic fuerant in praesidio, auditio, quae per eos dies ad Peschium ac Sumium gesti erant, adventum rgis minime expectaverant. Eodemque modo, Macropolis, Callacrium, Galata, Varna et pleraque alia circum littus oppida, dserta ab hostifirmata praesidiis , Ph. Callimachis, op. cit., bus, recepta sunt, et Christianorum p. 135. 3. Voir, par exemple, celle publie en 1688, par Frdric de Wit, Amsterdam. 4. Mltios, op. cit., p. 416. 5. Strabon, VII, 6, 1, p. 265.
le texte de Strabon,
DIONYSOPOLIS.
PL. XIV
Fig.
1. Cavarna.
Fig.
2. Kali-Acra.
Le terrasse
du
phare,
ARCHOLOGIE
ET
HISTOIRE
53
du gographe grec garde l'ordre de la situation des localits mentionnes, Bizon tait place et Krounoi.
Cet emplacement pourrait vaguement correspondre celui de Cavarna. Cependant on ne saurait rien affirmer ce sujet, surtout quand on tient compte de la grande ressemblance entre les noms de Carvna et de Il se pourrait ft Bizon. Cavarna. Carvna peut-tre que l'ancien nom de Carvna
a t, on l'a vu, la rsidence de Balica et de on Dobrotici (L). Si un document parle aussi de Kali-Acra, doit interprter la rfrence en ce sens qu' un moment donn Dobrotici menac se rfugia dans ce dernier chteau fort. Ce qui tonne surtout l'archologue, c'est l'absence de ruines et antiques ou byzantines Cavarna. A part les inscriptions de sculptures mentionns, on n'y a pas trouv, d'difices anciens. que l'on sache, de substructions Au contraire, prs du port de Cavarna, situ deux kilo-
les morceaux
mtres de la ville, on voit, presque fleur de terre, des traces de constructions antiques. A gauche, du port, quelques mtres seulement de la mer, l'on peut suivre sur une petite hauteur d'un grand btiment, qui date vraisemblablement des temps de l'hgmonie macdonienne. En effet, c'est cet endroit qu'on a trouv, il y a quelques les ruines annes, des monnaies anciennes, entre autres une superbe
pice d'or de Philippe IL Une vieille Grecque a ramass presque une fortune, dit-on, en fouillant, aprs chaque forte tempte, dans le sable de
documents latins mentionnent
54
DIONYSOPOLIS
la cte, prs de l'escale et de la colline escarpe voisine. Elle monnaies d'or macdoniennes. Elles y a trouv plusieurs d'un trsor que les flots proviennent, trs vraisemblablement, avaient englouti avec le navire qui le transportait macdonienne aux temps des expditions de Lysimaque. A l'poque de la conqute aussi d'autres objets plus importants qui les ont vus sur place, d'or, trouvs par un paysan
et autres ornements
vers le sud, entre Cavarna un amiral russe, il y a une vingtaine d'annes, qui, son tour, les aurait cds un muse des Etats-Unis, o ils se trouveraient actuellement.
sur une haute colline, qui s'lve et son port. Ils auraient t vendus
ARCHEOLOGIE
ET
HISTOIRE
55
KALI-ACRA
Du village de Ghiaour-Souitchouc, habit par des Gagaouzes chrtiens et situ au nord de Baltchic, on arrive Kali-Acra, aprs un parcours de quelques kilomtres. est un promontoire, ou plutt une petite pninsule, trs avance en mer, sur laquelle elle semble suspendue par des rochers trs hauts et escarps. Elle se compose de deux plates-formes, dont la premire tait jadis fortifie, et la seconde porte aujourd'hui surface des eaux. Le site est merveilleux. lignes sinueuses qui le phare qui claire au loin la Kali-Acra
la cte brille
d'un clat particulier, ce qui gographes roumains l'appeler cte d'argent . La plate-forme sur laquelle s'rige le phare (pl. XIV, fig. 2) prsente en son milieu un puits profond et deux excavations naturelles. trouvent aller Celles-ci au-dessous, un descendent sentier cavernes qui se jusqu'aux devant une troite terrasse o l'on peut qui
serpente parmi les rochers. Ces grottes, profondes et spacieuses, servent d'abri aux bergers et leurs troupeaux pendant l'hiver. A l'extrmit de la seconde plate-forme, il y a un endroit et qui sert de chapelle, consacre saint Nicolas, protecteur des navigateurs. Une petite icne moderne, sans aucune valeur artistique, est place dans une sorte de niche, o se trouvent, dit-on, quelques escarps, reliques du saint, entour de rochers trs
en suivant
56
DIONYSOPOLIS
Au mme endroit,
droite,
dans
un rocher
signifie en La lgende prtend que par ce trou turc Quarante Vierges. se seraient jetes la mer quarante jeunes filles qui prfrrent mourir, plutt que d'tre dshonores par leurs poursuiveurs turcs. signifie en byzantin ou en grec moderne Le Kali-Acra
avec le cap Tirisis^), ou avec Tiristis Acra de Ptolme (2). dont parle Strabon, Cette identification, que je sache, a t faite pour la premire fois par Wesseling (3). C'est une erreur, qu'il est temps de modernes de Tirisis plus au place le promontoire et d'Apollonie sud, dans le voisinage d'Anchialos (4). Ptolme, son tour, le place entre Dionysopolis et Odessos (5), c'est-dire entre Baltchic et Varna, ce qui correspondrait plutt au cap Ecrn qu' Kali-Acra. Le gographe grec Mltios du XVIIIe sicle, connaissant ces deux textes anciens, parle du cap Tirisis au sud de Cavarna (6). On ne sait pourquoi les gographes modernes ont voulu corriger. En effet, Strabon
l'identifient
Orbis Antiqui, Kiepert-Richard Kiepert, Formae Berlin, carte XVII et Thracia). (Blyricum 2. Cl. Ptolme, Gographie, 1. III, c. 10. 3. Commentarii in Synecdemum. Voir Constantin d. de Porphyrognte, Bonn, p. 190. 4. Strabon, VII, 6, 1, d. Didot, p. 265. 5. Ptolme, 1. III, c. 10. 6. Mltios, op. cit., p. 416.
1. Henric
ARCHEOLOGIE
ET
HISTOIRE
57
identifier, Tirisis
et contre
les tmoignages
anciens,
temps que Carvna, Krana, Grania et Durostorum, localits faisant partie de l'archevch de Varna (*). L'historien Laonicus Chalcocondyle est le prebyzantin mier en narrant les vnements qui se qui cite Kali-Acra, sont drouls dans cette rgion, l'occasion de l'expdition malheureuse du roi Vladislav Ier de Hongrie et de Pologne contre les Turcs, au XVe sicle f). Philippe Callimachis appelle la localit Le nom travers de Kali-Acra le moyen ge. Les Turcs l'ont altr. Callacrium (3).
eux
(5). (*), ou mme Tchligra-Bouroun offre un abri assez sr pour les navigateurs surpris par une mer trs houleuse. C'est l, crit Kanitz, qu'en 1828 l'amiral Greigh s'abrita pendant la terrible tempte qui l'assaillit dans sa traverse d'Anapa Varna, et qu'en Kalagriah Kali-Acra 1877, lorsque les barbares du Caucase mirent feu et sang le quartier chrtien de Cavarna, les fuyards grecs et bulgares cherchrent un refuge bord de& btiments trangers (6).
1. Miklosich op. cit., p. 2. 2. Historiae 3. rege 4. et Mttller, de rbus Acta Patriarchatus, I, n CLXXII, p. 528; cf. N. Iorga,
tion, et scientifique, Paris, 1859, pl. XIV. 5. Kanitz, op. cit., p. 480. 6. Ibidem, p. 480.
1. VI, d. de Bonn, p. 326. turcicis, De rbus Vladislao Polonorum atque Hungarorum Philippi Callimachis, gestis, liber III, p. 135, d. Schwandtner. de la mer Noire. L'IllustraHommaire de Hell, Les ctes septentrionales 1848, p. 151. Jules Laurens, Voyage en Turquie et en Perse. Atlas historique
58
DIONYSOPOLIS
a t ou non fortifie ignore si Kali-Acra quit ; mais elle l'a t srement au moyen ge. En effet, on voit les ruines d'un chteau fort, drent jour davantage, de la pninsule. On y distingue Un trs beau dessin de Jules Laurens chaque
L'on
dans l'anti-
ces parages vers le milieu ide exacte de ce qu'tait ce chteau fort cette poque ('). Le voyageur franais Hommaire de Hell, qui l'a visit vers 1848, le dcrit comme il suit : A un petit village, nous prmes des chevaux pour de Kalagriah. Elle s'lve cap dont les escarpes innombrables vautours aller visiter la forteresse formidablement ne sont
calcaires
accessibles
incessamment qui tournaient flancs, tandis que d'autres posent, pendant des heures leurs sinistres silhouettes sur le sommet des crneaux. La citadelle proprement dite, juche sur la pointe du cap, est comme spare de la cte, laquelle elle se relie pourtant par une ligne de murailles dfendue par deux tours. En face de la porte, l'intrieur, se rencontre un second mur meurtrires. Dans on voit la parmi toute sorte de dbris informes, coupole d'un bain turc f) et plusieurs puits taills dans le -roc. J'en ai remarqu quatre ( 3) parmi lesquels un, maonn, assez grande profondeur pour qu'une pierre mette cinq secondes toucher fond. De chaque ct d'une l'un un porte sont placs deux bas-reliefs (*) reprsentant,
1. Jules Laurens, op. cit., 2. Aujourd'hui disparu. pl. XIV. des rochers, mentionnes plus haut.
atteint
une
O
GO
o
i-H
t-l
oe
La cit de Kali-Acra,
d'aprs
un dessin de Laurens.
DIONYSOPOLIS.
PL, XVI.
Premire
Etat actuel.
Seconde porte
de la cit de Kali-Acra,
livrant Etat
du promontoire.
actuel,
ARCHOLOGIE
ET
HISTOIRE
59
l'autre un homme tenant guerrier cheval (*) et combattant, par la bride un animal dont il serait difficile de dterminer l'espce. L'aigle faade (2). Des crneaux imprial du Bas-Empire les murs. figure aussi sur la
couronnaient
Au-dessus
mire porte, vote en plein cintre, s'levait tour carre. Laurens nous apprend que ce chteau Kalagriah aurait t bti par les Gnois.
Un puits trs profond, construit la manire de ceux des est creus dans le rocher, au places fortifies de l'Occident, sur de la pninsule, milieu de la plate-forme postrieure laquelle s'lve aussi, fortifie le phare aujourd'hui en ses endroits faibles. et qui fort a d tre, elle
Incontestablement,
c'est un chteau
vu par (pl. XVI). L'aigle byzantin, nous rvle une oeuvre byzantine. Il servait aux gouverneurs byzantins
comme En temps de danger, ils s'y rfugiaient, de Dobrotici dans la seconde moiti du XIVe sicle (3). Kali-Acra a-t-elle jamais t une ville, une bourgade, a-t-elle servi seulement
de place forte aux quelques soldats et fonctionnaires byzantins chargs de surveiller le pays ? Il est difficile de rpondre cette question. une localit du moyen ge mentionnent Kali-Acra. Ainsi, HiroAcrai, qu'on est tent d'identifier cls, en numrant les quinze villes de la Petite Scythie, la Certains crivains
1. Est-ce le cavalier thrace ? cite par Minea dans son
2. L'Illustration, 1848, 25 juin, p. 151-152. 3. C'est dans ce sens qu'il faut prendre l'information lui Vladislav livre Urmasii I, p. 26-27.
60
DIONYSOPOLIS
actuelle,
place Acrai
entre Dionysopolis
et Kalla-
Xe sicle,
Constantin
mme emplacement d'Acrai, partie des quinze villes de la province Mltios affirme que Kali-Acra, que XVIIIe sicle appelaient Galiagra, tait de son temps ou de l'antiquit (TcoXiafia) (4). L'examen des lieux
bourgade
ne nous engage pas affirmer qu'une ne ft-ce place si exigu ait pu donner abri aux habitants, que d'une bourgade. Il n'est pourtant pas impossible qu'une ville prs du cap fortifi. On est tent de la placer sur le plateau qui s'tend quelques centaines de mtres peine de Kali-Acra, dans la direction de nord-ouest. L, en effet, on voit des tas de pierres, dont la position donne l'impression de ruines. Plus d'un voyageur a pu croire d'une agora et d'difices de diffy distinguer l'emplacement rentes grandeurs. Se trouve-t-on vraiment devant une ville en ruines ou estait exist tout
on dupe d'un amas de pierres, dtaches du terrain rocheux, peine recouvert d'une faible couche de terre? On ne saurait rien affirmer ce sujet.
De Thematibus, De Thematibus,
d. de Bonn, p. 391. 1. II, d. de Bonn, p. 47. 3. Ces quinze cits, qui administrativement faisaient partie d'abord de la Petite Acrai, KalScythie, ensuite de la Msie, sont les suivantes : Tomis, Dionysopolis, latis, Istros, Constantiana, Zeldepa ou Zelpa, Tropaios (Tropaeum Trajani, auj. Adam-Clissi), Halmyris. 4. Mltios, Axiopolis, Capidava, Carsus, Troesmis, Noviodunum, Aigisus et
ARCHOLOGIE
ET
HISTOIRE
61
Cependant quand on examine de prs ces pierres, qui des murs, on ne dcouvre la paraissent avoir appartenu moindre trace de ciment ou de chaux, qui ait servi lier des matriaux. nous clairer sur la question Seules, des fouilles pourraient de l'existence ou non de ruines anciennes en cet endroit.
III.
Partie
Epigraphique.
ET A CAVARNA.
Publie
par
de
1896, avec
pertinentes,
par photographie Inscriptiones 1906, p. 86-94, et par Cagnat, t. I, fasc. III, p. 219-220.
342,
Bulgares romanas
ai -. . . . o
op. cit.,
qui,
d'aprs
photographie me
8[] correcte.
de Kalinka
: vXaSe,
contrle,
Kalinka.
dans Kalinka ; u,Ex] vv auvan:o8['y)]|J.(Bv 7irj[p]aT[o], Les deux lectures sont errones. acpXsiav, dans Cagnat. dans Kalinka; smops67j sic] 'ApysSa[u]ov, et Toutain Dittenberg, Cagnat Ptolme parmi les villes
par
8, 4), p. 220. 7. a]-co ? dans Kalinka. C'est car il n'y a pas de place invraisemblable, tant de lettres dans Cagnat. ; [xo 6aaiXw Bupsia-ca 7tapaYe]vo|iEVo,
pour
PIGRAPHIE
63
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xat
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Cagnat.
et Cagnat.
fils de l'orateur M. f., Hybrida, de M. Tullius au consulat collgue (Voir Klebs, contre Epit., les dans
oncle et
en 62. la
guerre
Real-Lexikon, barbares
voisins
(Tite-Live,
c. III
; Julius
a t battu 10, 2.) Ce Hybrida par T. Live, Periocha, c. 103 : C. Antonius ; Julius De Prodigiis gessit Obsequens, exercitu, 9. 10. profugit . dans dans Kalinka Cagnat. dans Kalinka.
a Dardanis
oppressus,
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dans
Cagnat,
11. HEYaXo|iE[p]i,
64
DIONYSOPOLIS
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(u) au[i6ouXs6o)v
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1. xpsiv, sans article, dans 2. [x>]v, dans Cagnat. dans Kalinka 3. Safio8pax[7), 4. [xal], dans Kalinka. 5. [TIJXEIO, dans Cagnat.
Kalinka
dans
Cagnat.
; 2a|j.o8p([x',
Cagnat.
6. Burebista, roi des Daees et des Gtes (Strabon, VII, 3, ch. 5 et 11), qui conde la rive droite vers l'an 50. Voir G. Seure, Revue du Danube quit les territoires 1911, p. 431. archologique, 7. [[IS]YCJXOO,dans Kalinka et Cagnat. ne saurait tre admis, la ; :
8. xaxsi[o]x[7], dans Kalinka. 9. TxapaYEvdjievo, dans Cagnat, YE]V{IE[V]OJ, dans Kalinka. 10. 6aaiX(s)]a, dans Cagnat. E]8fa n'a pas de sens. 11. X[Y<i>v AEI xal], dans 12. x[], dans Kalinka. 13. aiXjtog, dans Kalinka. On
place
manquant de Kalinka
lit
pourtant
bien
le X ; la lecture
Cagnat;
pour
sl la place
manque.
14. XotTtoft; SJTtaaiv, dans Kalinka. 15. Ttt8](8og, dans Cagnat ; v]8i8o, 16. [ajixvoeg, dans Kalinka.
dans
Kalinka.
EPIGRAPHIE
65
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Sarcvai
Xp6[i[s-
1. Tvatofu, dans Cagnat. Pompe lieu la bataille de Pharsale. 2. ov, dans Kalinka. 3. axoxp[x]opa, dans Kalinka 4. 7tpsa6e[o]x,j)s, dans Kalinka 5. 7t[spl, dans Cagnat.
tait
tout puissant
6. Il s'agit bien de l'Hracle de la rgion de Lyncestis, en Macdoine, sur la et non pas d'Hvoie Egnatia, mi-chemin entre Thessalonique et Dyrrhachium, racle sur la cte asiatique de la mer Noire et qui est en ralit situe prs de la rivire Lycos. L'erreur est manifeste, du moment que l'inscription spcifie que cette Hracle se trouve en Macdoine. Pompe y sjournait en 48, d'aprs ce que nous apprend Csar (De Bello Civli, III, 79, 3) : Pompeius per Candaniam iter expeditum habebat, accessit etiam ex improviso aliud incommodum quod Domitius .... Heracliam Lyncestida quae subiecta Candaviae iter fecerat ut ipsa Fortuna illum obicere Pompeio videretur. 7. e5vo[i]av, dans Kalinka. in Macedoniam 8. S]i9Exo, dans Cagnat. 9. xa[c-, dans Kalinka. 10. cib/iaxi, dans Kalinka. 5
66
DIONYSOPOLIS
40.
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XYJV fisyiaxYjv *
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xaG' sxaaxov
Ss^S6]a9ai
1. ixo[Xi]xtxt3v, dans Cagnat. 2. xopfaY'](0V> dans Kalinka. 3. 7c[oiu)v, dans Cagnat. 4. v8sxvux[at.] anouBTjv, dans Kalinka et Cagnat. 5. 6]-, dans Cagnat. 6. x[a]Xo[], dans Kalinka ; [xaX]o[, dans Cagnat. 7. Yaflo, dans Kalinka. 8. xi, dans Kalinka. 9. 'Axo[p]v(o)v[a, dans Kalinka. (Voir l'inscription logisch-epigraphische Mitiheilungen, 10. Aio[vu]aou, dans Kalinka. 11. x[a]l, dans Kalinka ; xat, dans Cagnat. 12. axs<p[a]vu)8-?jvai, dans Cagnat. 13. axv, dans Kalinka ; [a]xov, dans Cagnat. 14. xp[ua(p], dans Cagnat.
15. La lecture 8E8a8at dans Cagnat est exacte ; celle de Kalinka n'a pas de sens. 16. 7ucpavax[a]xov, dans Kalinka et Cagnat. 17. Tjfs], dans Cagnat.
: 8s[(xvu ?]a8ai
PIGRAPHIE
67
An Marbre.
79-81
aprs
J.-C,
sous
l'empereur
Titus.
0m59 X 0m20 X 0m46. Trouve dans la cour de l'glise Hagliiasma Mahala de la Socit archologique ; publie par H. Skorpil dans le Bulletin russe d'Odessa, 1895-1896, et par E. Kalinka, Antike Denkmler in Bulgarien, Wien, 1906, n" 20, p. 18-19.
A]5xoxpxopi
lYxon Kaaapi
2s6a[axwi]
AoxoxpxoSYJ-
po OEOTOxatavoO un pxiep[e] uapxiXYJ s["]ouaa cHpaxXwv sps x xwv hitv xov vSpivxa noketzai axYjasv, So xal VOJIYJV 3.
[isyiaxaH ....
axo vs[i'.
An. 176 aprs J.-C. Publie dans les Archaeol.-epigraphische Mittheilungen, X (1886), p. 184, et dans Cagnat, etc., op. cit., I, fasc. III, n 661, p. 221.
['AyaGYji]
(a. 138-161) ; soit sous Mare Aurle (a. 161-180) ; soit sous Commode (a. 176-192) ; soit sous Cara Iunuscilar, calla (a. 198-217) ; soit sous Elagabal prs et (a. 218-222). Trouve Mittheilunau nord de Baltchic ; publie dans les Archaeologisch-epigraphische gen, XVII (1894), p. 210, n. 102, et dans Cagnat, etc., op. cit., 1.1, fasc. 111, n 664, Ile ou Ille sicle de notre re : soit sous Antonin p. 221.
le Pieux
Pollio Imp.
fut rom.,
consul
fois
en
68
DIONYSOPOLIS
pyizpia
xal
is[pa
Gs&v]
xai[vwv youvaatp)(Y]v yd)]vcov, cpiXoxsiuov xal p^avxa XYJ7ta[xpfo] yvoe xal 7tpsa6s6aavxa racp 0s[ov] 5. 'Avxcovsvov xal (*) sic XYJV6aaiXi'Sa CPUJU[YJ]V, sv smSoasi ^pYjuxcov pavxa XYJV7t[pco]xal sspyxYjv XYJTCOXEW, [S6v]xa 6OUXYJ[ETCI]
XYJxpaxfoxYj
vaaxasi 10.
Sous Caracalla (a. 196-217). Grave au-dessous d'un fronton en marbre. Trouve dans l'acropole de Baltchic, sur la place actuelle Reine-Marie , dans le voisinage du tombeau fouill, contenant, entre autres, les dpouilles d'un mdecin romain. Ce fronton appartient vraisemblablement ce tombeau mme. Publie par K. et H. Skorpil dans les Isvjestija na Varnnskato Druestvo archeologiesko (Bulletin archologique bulgare de Varna), fasc. V, Varna, 1912, p. 62, note 1.
x]
( 3) 'AVXCOVEIVOU zyyi
SiauovYj. 3. 6] uvwSol xal vsc Espo7(oi)ov sauxjv x ra>ovsi(o)v yiXoxiuov soSoopov (4) xal sspysxYjv vs-
TioiYjaavxa
AYjuYjxpfoo
ypacj;av.
1. Il s'agit d'un des empereurs qui portent le cognomen d'Antoninus : 1. Antonin le Pieux (T. Aelius Hadrianus Antoninus Pius) ; 2. Marc-Aurle (M. Aurelius Antoninus) Commodus Antoninus) ; 3. Commode (L. ou M. Aurelius ; 4. Caracalla (M. Aurelius ; 5. Elagabal (M. Aurelius Antoninus) Antoninus). 2. Ces mots manquent dans Skorpil, l. c. 3. Mots martels. 4. <piXoxu.oo, dans Skorpil.
EPIGRAPHIE
69
6.
iT ou Ille sicle (). Grave sur la base d'une statue de Pan ; trouve dans la cour de Soulak-Djami, l'intrieur de l'acropole de Baltchic. Publie par XIII, 432, n. 15, par Kalinka, Sbornik, Dobrusky, op. cit., n 188, p. 168-170, et Cetti si orase greco-romane In noul territoriu al Dopar G. Popa-Lisseanu, brogei, Bucarest, 1914 ; voir aussi Ziebarth, Rhein. Musum, 1900, t. LV, 513.
'A7oXXd)VlO
A^UOCpJVXO ispd>
[isvo
Aiovuaou
Bax)(saax)v
AY]fiocpXoD Aiovuawi
7.
funraire. Marbre. 0m76 X 0m31 X 0mll. Dcouvert, en 1898, dans la vieille caserne de la gendarmerie de Baltchic ; aujourd'hui, au muse de Sofia. On voit, gauche, la statue d'un Herms ; droite, un retiarius tenant de la main droite le filet et de la gauche le trident. Publi par Kalinka, op. cit., n 300, p. 242-243, et par Popa-Lisseanu, op. cit., p. 32. A la base, on lit ces deux lignes : Bas-relief
8.
Marbre, l'intrieur Kalinka, 0m17 X m14 X 0m075. Dcouvert, en 1898, prs de Soulak-Djami de l'acropole de Baltchic; au muse de Sofia. Publi par aujourd'hui, op. cit., n 117, p. 114, avec un dessin fac-simil.
xprcnnocH /
NOC HAHAECEN
1, Kalinka date cette inscription
du III 6 sicle.
70
DIONYSOPOLIS
AHMHT AAH / :
la lecture n]poxXo[u,
suivante M- ?
AY][[I]YJX[P^OU, 'AXY^[XOU.
Il est remarquer qu' la premire ligne, il n'y a de place que pour une seule lettre, r ou S de la finale de IlpdxXo ; et la troisime ligne, galement place pour une seule lettre ; en admettant le groupe HP, la lecture de Kalinka pourrait tre vraisemblable. A la quatrime n'a aucun ligne, la lecture propose par Kalinka sens : Ssvxa est inadmissible ; Ilatg est peu sr. On est tent de croire que le dessin n'est pas tout fait exact. A la cinquime ligne on doit transcrire A7)(i)x[pou, car le M se lit bien ; il n'y a de place que pour la lettre P seule. de Kalinka
9.
Pierre lm95 X 0m69 X 0m27, trouve au tombale, poque impriale. centre de Baltchic, dans l'acropole ; aujourd'hui Sofia. Publie par H. Skorpil dans le Bulletin de la Socit archologique d'Odessa, 1895-1896, ensuite dans le Corpus Inscriptionum Latinarutn, I, III, 14212, et par Popa-Lisseanu, op. cit., p. 34. Basse
D(is) M(anibus Val(erio) Val(erii) ni vet(erani) 5. vix(it) me(nsibus) Cl(audia) mat(er) Hercu(lano Silva?)
EPIGRAPHIE
71
[f(ilia)
spysxYj, LIoXs[i[apyo LIoasiSY^ou [isp]s Tapcov, @s]yYj ? SxuGou isps Ta[ptov, LIpoxXo isps Taopwv, SxuG[ou Mi: v ?
thiasos (VII,
de la ville
de Tauroi, p. 256 ;
4, 2, d. Didot,
d. Didot,
72
DIONYSOPOLIS
11.
IVe sicle ? 0m35 X 0m74. Trouve Cavarna, encastre dans le mur de l'cole Mittheilungrecque. Publie par Jirecek dans les Archaeologisch-epigraphische gen, X, 186 ; par K. Skorpil, Ibidem, XVII, 207, n" 96 ; par Kalinka, op. cit., n 233, p. 196 ; par Popa-Lisseanu, op. cit., p. 40.
TABLE
ALPHABETIQUE
DES NOMS.
Acrai, Acrania,
59, 60. 48. 20, 60. 51, 52. 43. 60. 11. 44.
28, 69.
Ak-Jazih-Sultan, Akornion, 66. Alexandre, ra, Alexandre Anapa, Anchialos, Antigone, Antioche, Antonin ADtonius, Aphia, Apollonie Apollonios, 69. archiprtre, Argedaros, Argedarum, Argidava, Asie, 14. 27. 62. 18. 18, 62. 69. du Pont, fils 57. 56. 14, 15. 27. le Pieux, 21, 68. 22. "
21, 22, 49, 50, 51, 52, 53. 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 49,
12, 18, 23, 25, 29, 31,44, empereur 26. 15. 16. prince
le Grand,
de Molda-
Bastarnes, Batova, 43, 67, 68. 52. Bazardzic, Besses, 17, 52, 56. Bizon, Bosphore, Bulgares, Bulgic, Burbiste, Byzance, Byzantins, 12.
cours d'eau,
48, 49 ; cit,
de Dmophonts,
74 Cabyres, teur 25, 64. Hybrida, Antoine M. Antoine, 52, 57. 65. 65. 22, 50, 51. 60. 36, 67, 68. Carvna, Carvouna,
DIONYSOPOLIS
17, 19, 62, 64. 13, 17, 18, 21, 64. 63. 15. roi des Bastarnes, 25, 42, 43. 69. retiarius, de Sicile, 28. 14, 15. prtre Aurelius 19.
C. Antonius M.
12,
fils de Scythes, Diogns, de Tauroi, 70. Diogns, Dion de pre 24. Dmtrius, Cassius, M.
21, 50, 51, 52, 53, 57. Carsus, 60. 14, 15. Castrizi, 57. 22, 50, 51, 52, 53, 54, 12.
Dion,
70. 24.
56, 62, 71, 72. Cdrnus, 10, 21, 26. 22, 57. 27. Daisios 71. 70. (?),
Byzantinus, 5, 9,
Chalcocondyle, Chronicon Chrysippos, prtre Chrysippos, Claudia Cn. Pompe, Codex Corne fils
Dionysopolis,
12,
Paschale, de
13, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 27, 28, 29, 30, 31, 33, 42, 43, 48, 56, 60. Dionysopolitains, 68. Dionysos, 13, 14, 20, 24, 25, 26, 24, 25, 28, 67,
de Tauroi, fils
d'Hron, 70.
Secundina,
Cumanicus, et Damien
27, 42, 43, 66, 69. Dioscures, Disbudak, 59. Dobroudja, 5, 20. 65. 15. 51, 57. 65. 25, 31. 13, 21, 22, 49, 51, 53,
51, 72.
20, 27, 33, 43, 67, 68. 25, 43. ville de Msie, 60. 10,
Porphyrognte,
13, 45.
Dyrrhachium,
TABLE
DES
NOMS
75 14, 15, 16, 18, 24, 48, 60. d'Antonin, 67. 10.
8, 11, 48, 49, 56. 26. 67, 68. fils de Dmophils, Clbi, crivain turc, 69. 8.
Istros, Itinraire
Domna, Maesa,
7, 55. 60.
Julius
55, 56, 57, 58, 59, 60. Kallatis, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 52. 16, 24, 48, 52, 53, 60. Kararnesko-Gelaret, Karia, 57. Karon, Khalka, sulman, 52. 52. exercice 47. 8. 56. 15. 48, 51, 57. 53. 10, 11, 12, 13. 11. 29. religieux mu-
7, 13, 48, 50. russe, 27, 28, 68. 15, 18. 44, 45, 46. (glise), 67.
gymnasiarque, Haemos
(monts),
Hafous-Khalil-Baba, Haghiasma-Mahala Halmyris, Hcate, Hracle, Hracle Hracls, Herms, Hrodote, Hexapolis, Hirocls, Hygieia, 60. 48. 14, 65, 67. de Lyncestis, 25, 43. 25, 31, 69. 26. 16, 24. 10, 59. 25, 43.
19, 65.
Krounos, Kulak,
Lucilla, Lycos,
43.
Lysimaque,
Macdoine,
DIONYSOPOLIS
Nemesis, Nicolas
(St.), 55. ad Istrum, Nicopolis Nil (fleuve), 25. Noviodunum, 17. 60.
10. Mangalia, Marc Antoine, Marc Aurle, Aurelius Diogns, M. Licinius M. Licinius M. Tullius Mationopolis, Mecque, Mduse, Mla, 46. 36.
36, 67, 68. 11, 16. Dmtrius, 24, 68. Crassus, Lucullus, 19, 20. 17. 17, 63. fils de
Odessos,
14, 16,
21,
Marcianopolis, M.
24, 48, 56. Orgies, Osiris, ftes, 25, 26, 31. 69. 16, 24. 11. 52. 10, 14, 12. 15, 18,
Pan,
Cicero, 11.
du Pont-Euxin,
Scythie,
crivain
romain,
19, 20, 59, 60. Peutinger Philippe (table II, 53. Callimachis, 22, 52, 57. 22. crivain, gnral 10, 48. fils de Poseidos, 71. 48. de Cassanchronide),
Mltios, Mer
du XVIIIe
20, ,
21,
22,
Msie,
10, 17, 18, 19, 20, 60. archiprtre forte, 52. prtre de Va Cavar-
place fils
dre, Pline
le Vieux,
Mircea lachie,
de Tauroi,
Mithridate, moufti
fils de Scythes,
prtre
Neikn,
fils d'Alts,
70.
Proclus,
TABLE
DES
NOMS
77
Ptolme
(le gographe),
10, 11,
Thags,
fils
prtre
de Tauroi,
place
publique 19.
Thodore, frre
byzantin, 22.
36.
Roumains, Russes,
15, 17, 18, 63, 64. 14, 48. Crobyzes, Odryses, (cap), Acra, 48. 20.
14. 64.
Thraces, Thraces Thraces Tirisis Tiristis 14. Tite-Live, Titus, 10. Titus
Septime-Svre, Srapis, Seuthes, Svre Skymnos Sofia, Soliman 25, 43, roi
17, 63.
Alexandre, Chios,
69, 70. (sultan), 44, 45. 6, 10, 30, 31, 69. diacre de l'glise des
21, 67. Tomis, Trajan, Trinit 15, 16, 24, 25, 48, 60. 20. (Ste), 60. 15. Trajani, 20, 60. glise de Baltchic,
et Damien
de Cavar-
52.
Tych,
fils de Vale-
78
DIONYSOPOLIS
48, 51, 52, 56, 57; archevch, 51. Venise, 21. 67. Ier, roi de Hongrie 21, 22, et de
60.
(auj.
Batova),
TABLE
DES
PLANCHES.
Pages 6 . . 7 11 29 30 turque sur la place 31 .... 32 34 36 38 . du 46 48 53 58 59 44
.... I. Vue gnrale du golfe de Dionysopolis (Baltchic) II. Vue du golfe de Dionysopolis, d'aprs un dessin de Laurens III. Petit torrent au sud de Baltchic ....... ....... IV. L'acropole de Dionysopolis (plan) V. Vue du ct oriental VI. VII. VIII. Deuxime Reine-Marie Dalles et cuve du tombeau de l'acropole terrasse de Dionysopolis. ....... Fontaine
Coupes et plan de la tombe du mdecin ...... .... IX. Divers objets trouvs dans la tombe du mdecin ...... X. Autres objets trouvs dans les fouilles au village de Tk XI. Le tombeau du saint turc Akh-Jazih-Sultan, XII. Ruines du monastre des derviches de Tk. Faade et salle rfectoire ........... Colline et plage d'Ecrn Cavarna et Kali-Acra La cit de Kali-Acra, d'aprs un dessin de Laurens .... .... Premire et seconde portes de la cit de Kali-Acra
TABLE
I. Bibliographie A. Sources B. Travaux consults .
DES MATIERES.
i 1 . 2 3 du littoral de la Recherches mer Noire entre . .
C. Cartes anciennes II. archologique Exploration les caps Ecrn et Kali-Acra. Dionysopolis A. La ville actuelle
d'histoire
5 5 5 8 9 12 13
: Baltchic
B. Quelques mots sur le pass de Baltchic C. Dionysopolis. Situation et territoire de Dionysopolis .... D. Communications E. Histoire de Dionysopolis F. Organisation et cultes de Dionysopolis politique G. L'acropole de Dionysopolis tombeaux et objets d'art Monuments, mausole d'poque romaine H. Important Vases en bronze Vase en mtal Vases Vases en verre en terre cuite de toilette et de chirurgie blanc .
...
23 29 29 31 36 38 38 38 39 41 41
Instruments Ampoules Autres objets I. La numismatique Tk Le turb Ecrn Cavarna Kali-Acra III. Partie . ,
de Dionysopolis . .50
42 44 44 48 55 62
et son rfectoire
trouves
Baltchic ........
et Cavarna
62 73 79
Table Table
des noms
LIBRAIRIE
ORIENTALISTE
PAUL
GEUTHNER
et Croisades,
I. Une rvolution Avertissement. de palais en l'an 1042 Byzance. U. Le tombeau d'une imp ratrice I'I en III. Un de Paris et Valence, Londres. byzantine empereur Espagne. ; Byzance IV. Voyage dans les Abruzzes et les Fouilles (3-17 Mai 1914). V. Fin de la domination en fraaque VI. Jean de Ghaen l'an 1291, par l'arme du Soudan d'Egypte. Syrie. Prise de Saint-Jean-d'Acre, un des principaux hros franais des arrire-croisades en Orient la fin du xiv" sicle teanmorand, et l'aurore du xva. VII. Une prise de possession elirtienne de la ville de Jrusalem, en l'an 1229. La ville sainte et l'empereur II Frdric de Hohens tau t'en. Note3 additionnelles au troisime article. Table des illustrations.
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Bas de l'Empire et de l'Orient latin. Empire, byzantin 1 xxxi et 282. Philologie byzantine, pp. Les Barbares : ZEILLER (J.V Le premier tablissement des Goths chrtiens dans l'empire d'Orient. JOHGA (X.), Le Danube CORDIER (II.', Turks et d'empire. Byzance. : BATTTFOL (P.), Un pisode du concile le3 actes coptes de L'Eglise 431) d'aprs d'Ephse (juillet GAY Bouriant sur les et des Icono(J.)T Quelques remarques papes grecs syriens avant la querelle clastes (618-715). Jje droit : COLLINET (P.), Une < ville neuve > byzantine en 51)7 : la fondation de Dara (Anastasiopolis) Note sur XXX en Msopotamie. la Novelle de Justinien. FOURNIER (P.), De quelques CUQ (E.), infiltrations dans le droit de byzantines canonique l'poque carolingienne. ROUILLARD (G.t, Notes Les institutions : MARTROYE (F.t, L'origine du Curopalate. sur deux; d'Ombos. HAL'SSOLTLIER (a.), Ddicace d'un stratge des Tliraksens. DIEHL (C), inscriptions > Byzance- REINACH (VU.), Un contrat De la signification du titre de * Prodre de mariage du de Basile le temps Bulgaroctone Histoire : RENAULD (E.), Histoire de Basile II. LAURENT (J.\ Armniens de Cilicie : politique CHABOT (J.-B.), Un pisode de l'histoire des Croisades. DELABORDE Oschin, Ursinus. Aspits, le de France. LAUER Une lettre indite d'Henri Ier d'Angre, (H.-F.), Philippe (PH.), Borgne, roi empereur de Constantinople, aux prlats italiens- (1213). : DELEIIAYE (H.), Le martyre de saint Xcetas le jeune. Hagiographie Histoire de la langue : PERNOT (H.), Remarques sur quelques formes byzantines. H-'stoire des sciences : JEANSEUIE (E.), Les calendriers de rgime l'usage des Byzantins et la tradition hippocratque. di topouomastica : CRISPO (C. F.\ Appunti calabra. Toponomastique Histoire littraire : SERBAT (L.\ Voyage et aventures en France d'Athanase et Nicolas Constantios Grecs de Calimera, Chypre (1665). de Constantin et sa source. : GRGOIRE (H.), Un continuateur Manasss Historiographie Tome II : Numismatique et sigillographie Archologie, pp. 2S3 578. CASANOVA (P.), Dnraux Orient : MORGAN (J. DE), Evolutions et rvolutions en numismatiques. verre arabes. : BURY ( J.), A misinterpreted of the sixth century. MILLET (G.), Sur les sceaux Byzance monogram des commereiaires byzantins. France : DIECDONN (A..I, L'ordonnance de 1201 sur le change des monnaies en Normandie. de l'veh d'Autun. PRLVET (M.)f Les anciennes armoiries SCHEIL (Vj, de la collection de G. Orient : MECQUENEM (R. DE), Cylindres-cachets Schlumber^er. du cheval en Elam et en Basse-Msopotamie. CCMONT ^F.), Une patre de l'poque parthe. L'poque MARQUET DE DUSSAUD (R.), d'architrave de Sidon du (muse Louvre). Fragments provenant HUART(C.), des entre l'Orient et l'Extrme-Orient. relations VASSELOT, Quelques exemples artistiques La vierge de l'glise Saint-Augustin Mayence. MICHON (E.), Les Gaule: Sainte Genevive a Nanterre. de Saint-Drausin JLTLIANIC.I, sarcophages de Soissons, au muse du Louvre, et les sarcophages chrtiens dits de l'cole de la Valbonne, d'Aquitaine. 0 cross and an amulette bracelet of the sixth Byzance (vie-xii sicles) : DAJTON <0.), A gold pectoral KONDAKOV (S.), Un dtail des harnachements centurv. ORSI (P.), Giojelli bizanlini dlia Scilia. PORTER (A. K.), from a tour in Apidia. byzantins. Wreeka^e du xnr 3sicle. : JERPIIANTON (G. DE), Un coffret italo-byzantin (xm-xvu sicles) et OrientlaUn Byzance EUERSOLT (J.), BRKHIER (L.f, Les voussures du muse d'Athnes. personnages Sculpsculpts OMONT (H.), Un guide du plerin en Terretures de l'Orient latin aux muses de Constantinople. Sainte au xiv sicle. ENLART (C), Ferronneries catalanes dans le Levant. Moldavie : TAFRALE (0.), Le sige de Constantinople dans les fresques des glises de Bucoviiie. Armnie : JVLACLER de ttravangile armnien. (F.), Un feuillet 0 de Sens. Occident: du xr> ou'xn sicle au trsor de la cathdrale PROU (M.), Toile brode DELABORDE (A.), FAGE (R.), Les voiles de crosses, BLANCHET (A.), Les deux ponts anciens d'Orthez. Comte DURIUZU, Le temple de JruUn manuscrit de Marianus revenu de Constantinople. Taccola, de la chambre de Henri II salem dans l'art flamand du xve sicle. ROY (M.), Le platond d'apparat au Louvre (1556). Phocas de Nicphore et de l'pope byzantine, : DER NERSESSIAN (Mlle), Illustrations Appendice index des plus impormi vritable des monuments constitue rpertoire (Ce rpertoire mthodique. tants de l'art byzantin.) index des mots grecs index des illustrations, Table des Index sommaire des noms d'auteurs. planches. Tome I : Histoire du
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GEUTHNER
au quatorzime TAFRALI (0.). Thessalonique . de CH. DIEHL, fig., VII, 312 pp., in-8, 1913.
II: Les habiI. Cliap. I : Thessalonique avant le XlVe sicle. Livre Cliap. ou au xiv 8 sicle (les citoyens tants de la ville et de ses environs libres, les parqnes les Coutsovalales esclaves, les Juifs, les Armniens, les Slaves, douloparques, les Gasmoules ou ou Aromounes, les Vardariotes ou les Turcs, ques, Tsintsares Le diocse et municipale. III : L'administration Vasmoules). Cliap. impriale civil (l'administration de la ville le pouvoir ; le gouverimpriale ecclsiastique le neur, l'administration municipale) pouvoir ecclsiastique. I L'tal social et le mouvement de la ville. Livre II. : Chap. conomique Chap. littraire III: Le mouvement II.-Le culte des saints. Cliap. scientifique, Chap. La querelle et artistique. IV: hsychaste. de Thessalonique, le Livre III. I : Les vnements depuis Chap. politiques la rvolution des Zlotes commencement du XlVe sicle (1300-1342). jusqu' Chap. des Zlotes Le massacre des nobles II : La rvolution (1342-1349). et le Les ides, les principes en 1345. Chap. Les causes de la rvolution. III: de Thessades Zlotes. IV : Les vnements gouvernement Chap. politiques aprs la chute des Zlotes. lonique
de Thessalonique. I : Chap. I : Fondation, nom, port et situation Chap. III : Les l'enceinte chrtienne). remparts remparts (historique, Chap. et : principes de fortification ancienne (suite), byzantine, description description des remparts de Thessalonique, les portes. IV : Les canalisations d'eau Chap. de la ville. Livre II : Chap. I : L'intrieur de la ville (priode Il : L'intancienne). Cliap. de la ville la ville rieur la priode (suite), byzantine. Chap. III : Les pendant exismonastre monuments modernes, existantes, byzantins (glises disparues), tant, monastres disparus.
de Salonique. 1. Sur la date de l'glise et des mosaques de Saint-Dmtrius 2. Sur les de faites au vue sicle l'glise de Saint-Dmtrius rparations 3. Le de Salonique. 4. Les monuments Salonique. Tpi6vjXc/v de Saint-Dmtrius 5. roumains les publications chrtiennes du Sina. rcentes. d'aprs Inscriptions
TAFRALI du Monastre et roumain (0.). Le trsor byzantin de Poutna, 62 planches, X et 87 pp. de texte historique et dessous cartonnage, 2 vol. in-4, criptif, le texte broch, l'atlas 1925 250 Frs. ."."-.
Le Monastre sacrs, objets (1457-1504). Il y a des croix, des icnes, des encolpia liturdes encensoirs, , des ventails en or et en argent, de perles et d'maux. souvent orns de pierres fines, giques, Mais surtout au monde, de broderies on remarque une admirable collection, unique les et de tissus et moldaves des xive et xve sicles parmi byzantins qui comptent plus beaux et les plus intressants que l'on connaisse. Leur de l'art byzantin et moldave, contrs grande importance, pour l'histoire siste dans ce fait que presque autant de points tous sont dats, ce qui constitue de repre et de comparaison similaires. pour dater d'autres objets de Poutna comme a pu sauver, dont le plus grand nombre appartient par miracle, l'poque la plupart de ses le Grand d'Etienne
de Curta Sous presse : TAFRALI byzantins (0.). Monuments 1 volume in-4 et un atlas avec planches en phototypie de Arges, et en couleurs.
Louvain (Belgique). Imprimerie J.-B. ISTAS.
TABLE ALPHABETIQUE DES NOMS. Acrai, Acrania, Adam-Clissi, Adjemler, Aequitas, Aigisus, Ak-Bunar, Ak-Jazih-Sultan, Akornion, Alexandre, "empereur de Zagora", Alexandre le Grand, Anapa, Anchialos, Antigone, Antioche, Antonin le Pieux, Antonius, Aphia, Apollonie du Pont, Apollonios, fils de Dmophonts, Apollonios, archiprtre, Argedaros, Argedarum, Argidava, Asie, Asklpios, Athna, Athna, Nicphoros, Athne, Axiopolis, Bakchastai, Balica, Baltchic, Bar-Baschi, Bas-Danube, Basile le Loup, prince de Moldavie, Bastarnes, Batova, cours d'eau, Batova, cit, Bazardzic, Besses, Bizon, Bosphore, Bulgares, Bulgic, Burbiste, Byzance, Byzantins, Cabyres, C. Antonius Hybrida, fils de l'orateur M. Antoine et oncle du triumvir M. Antoine, Callacrium, Candania, Candavia, Cantacuzne, Capidava, Caracalla, Carbona, Carvna, Carvouna, Carsus, Cassandre, Castrici, Castrizi, Caucase, Cavarna, Cdrnus, Chalcocondyle, Chronicon Paschale, Chrysippos, fils de Daisios (?), prtre de Tauroi, Chrysippos, fils d'Hrn, Claudia Secundina, Cn. Pompe, Codex Cumanicus, Cme et Damien (Saints), glise de Cavarna, Commode, Concordia, Constantiana, ville de Msie, Constantin Porphyrognte, Constantinople, Daces, Danube, Dardanes, Dauthltes, Deldone, roi des Bastarnes, Dmter, Dmtrius, Dmtrius retiarius, Diodore de Sicile, Diogns, fils de Scyths, prtre de Tauroi, Diogns, pre de M. Aurelius Dmtrius, Dion Cassius, Dion, fils d'Antichars, Dionysia, ftes, Dionysios, fils de Dmtrius, Dionysios, pre d'Akornion, Dionysius Byzantinus, Dionysopolis, Dionysopolitains, Dionysos, Dioscures,
Disbudak, Dobroudja, Domitius, Dromichaits, Durostorum, Dyrrhachium, Ecrn, Egypte, Elagabal, Eratn, fils de Dmophils, Evlalia Clbi, crivain turc, Gagaouzes, Galata, Galiagra, Gnois, Grania, Gtes, Gto-dace (Etat), Ghiaour-Souitchouc, Gordien III, Grand-Dieu, Grecs, Greigh, amiral russe, Greigh, gymnasiarque, Haemos (monts), Hafous-Khalil-Baba, Haghiasma-Mahala (glise), Halmyris, Hcate, Hracle, Hracle de Lyncestis, Hracls, Herms, Hrodote, Hexapolis, Hirocls, Hygieia, Istros, Itinraire d'Antonin, Iunuscilar, Julia Domna, Julia Maesa, Julius Obsequens, Justinien, Kalagriah, Kalamis, Kali-Acra, Kallatis, Kararnesko-Gelaret, Karia, Karon, Khalka, exercice religieux musulman, Khhaia, Kirk-Kz, Korailes, Krana, Kranoi, Krounoi, Krounos, Kulak, Lucilla, impratrice, Lycos, rivire, Lysimaque, Macdoine, Macdoniens, Macropolis, Maides, Malalas, Mangalia, Marc Antoine, Marc Aurle, Marcianopolis, M. Aurelius Dmtrius, fils de Diogns, M. Licinius Crassus, M. Licinius Lucullus, M. Tullius Cicero, Mationopolis, Mecque, Mduse, Mela, crivain romain, Mltios, gographe du XVIIIe s., Mer Noire, Msie, Mthodios, archiprtre Cavarna, Mihliuz, place forte, Minas, fils d'Apollonios, prtre de Tauroi, Mircea le Vieux, prince de Valachie, Mithridate, moufti (vque musulman), Myssiens, Neikn, fils d'Alts, Nemesis, Nicolas (St.), Nicopolis ad Istrum, Nil (fleuve), Noviodunum, Odessos, Orgies, ftes,
Osiris, Pan, Pentapolis, Priple du Pont-Euxin, Peschium, Petite Scythie, Peutinger (table de), Philippe II, Philippe Callimachis, chroniqueur, Phrantzs, Phylarchos, crivain, Pleistarchos, gnral de Cassandre, Pline le Vieux, Polmarchos, fils de Poseidos, prtre de Tauroi, Pontarque, Pont-Euxin, Posidonios, fils de Moschos, Proclos, fils de Scyths, prtre de Tauroi, Proclus, Ptolme (le gographe), Ptolme (le diadoque), Reine-Marie, place publique Baltchic, Rhls, roi des Gtes, Romains, Rome, Roumains, Russes, Sabazios, Samothrace, Scythes, Septime-Svre, Srapis, Seuthes, roi des Thraces, Svre Alexandre, Skymnos Chios, crivain, Sofia, Soliman (sultan), Soulak-Djami, Stephanus, diacre de l'glise des Sts Cme et Damien de Cavarna, Stephanus Byzantius, Strabon, Sumium, Tatares, Tauroi, ville en Scythie, Tk, Thags, fils de Scyths, prtre de Tauroi, Thligra-Bouroum, Thodore, Thodore, gouverneur byzantin, frre de Dobrotici, Thodoros, Thodoros, fils de Dmtrius, Thophans, Thophilos, Thessalonique, Thrace, Thraces, Thraces Crobyzes, Thraces Odryses, Tirisis (cap), Tiristis Acra, Tite-Live, Titus, Titus Pomponius Vitrasius Pollio, Tomis, Trajan, Trinit (Ste), glise de Baltchic, Troesmis, Troglodytes, Tropaeum Trajani, Turcs, Tych, Valerius Herculanus, fils de Valerius Sylvanus, Varna, archevch, Venise, Vespasien, Vladislav Ier, roi de Hongrie et de Pologne, Zeldepa ou Zelpa, Zeus, Zyras, cours d'eau (auj. Batova), TABLE DES PLANCHES. I. Vue gnrale du golfe de Dionysopolis (Baltchic) II. Vue du golfe de Dionysopolis, d'aprs un dessin de Laurens III. Petit torrent au sud de Baltchic IV. L'acropole de Dionysopolis (plan) V. Vue du ct oriental de l'acropole VI. Deuxime terrasse de Dionysopolis. - Fontaine turque sur la place Reine-Marie VII. Dalles et cuve du tombeau d'un mdecin romain VIII. Coupes et plan de la tombe du mdecin IX. Divers objets trouvs dans la tombe du mdecin X. Autres objets trouvs dans les fouilles XI. Le tombeau du saint turc Akh-Jazih-Sultan, au village de Tk XII. Ruines du monastre des derviches de Tk. Faade et salle du rfectoire XIII. Colline et plage d'Ecrn XIV. Cavarna et Kali-Acra XV. La cit de Kali-Acra, d'aprs un dessin de Laurens XVI. Premire et seconde portes de la cit de Kali-Acra TABLE DES MATIERES.
I. Bibliographie A. Sources B. Travaux consults C. Cartes anciennes II. Exploration archologique du littoral de la mer Noire entre les caps Ecrn et Kali-Acra. - Recherches d'histoire Dionysopolis A. La ville actuelle: Baltchic B. Quelques mots sur le pass de Baltchic C. Dionysopolis. Situation D. Communications et territoire de Dionysopolis E. Histoire de Dionysopolis F. Organisation politique et cultes de Dionysopolis G. L'acropole de Dionysopolis Monuments, tombeaux et objets d'art H. Important mausole d'poque romaine Vases en bronze Vase en mtal blanc Vases en verre Vases en terre cuite Instruments de toilette et de chirurgie Ampoules Autres objets I. La numismatique de Dionysopolis Tk Le "turb" et son rfectoire Ecrn Cavarna Kali-Acra III. Partie pigraphique Recueil d'inscriptions trouves Baltchic et Cavarna Table alphabtique des noms Table des planches