40 Chandelles Pour Le Soccer

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Dj 40 chandelles pour le soccer Victoriaville


par Kateline Grondin Voir tous les articles de Kateline Grondin Article mis en ligne le 24 dcembre 2007 12:41 Soyez le premier commenter cet article

Sans tambour, ni trompette, le soccer ftait en 2007 ses 40 ans dimplantation comme discipline sportive et loisir Victoriaville. Ce sport, dont la popularit ne cesse de crotre ici comme ailleurs au Qubec, na pas toujours eu la cote auprs de la population et des autres disciplines sportives. Malgr de nombreux prjugs, relis tant la pratique fminine quau sport en gnral, deux passionns ont pourtant jou le jeu en mettant toute leur nergie dvelopper cette activit Victoriaville. Claude Moreau et Franois Tardif semblent pourtant avoir gagn leur pari, car aujourdhui Victoriaville compte prs de 1 200 joueurs, dont 350 seulement pour le club lite de lOptimum (CSOV).
Premire mi-temps

Il en a roul des ballons dans les filets depuis que Claude Moreau, aujourdhui directeur du Club de soccer Optimum de Victoriaville, sest fait approch, en 1967, pour entraner ce sport les jeunes inscrits dans les diffrents terrains de jeux de la ville. Victoriaville avait dabord une tradition de football. Javais dailleurs fait mon stage en ce sens au Collge Loyola, pour devenir moniteur. Par contre, des membres dune Claude Moreau, aujourdhui directeur du Club petite ligue amicale de soccer, qui de soccer Optimum de Victoriaville, se rappelle comportait cinq six quipes et dont combien il a t long pour le soccer de jignorais compltement lexistence simposer comme loisir et discipline sportive lpoque, sont venus me voir pour que je Victoriaville. commence initier les jeunes de Victoriaville au soccer. Jai eu mon brevet dinstructeur de lAssociation de soccer mineur du Qubec le 4 juin 1967, raconte M. Moreau, qui na jamais cess de simpliquer depuis pour faire progresser son sport et ses joueurs dans la rgion. Son ardeur au travail a dailleurs permis lquipe quil entranait de se classer ds les premiers

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Jeux du Qubec, en 1971 Rivire-du-Loup, et pour les annes qui ont suivi. Nous tions la seule quipe du territoire y aller, puisque la pratique du sport dans la rgion tait encore jeune et que les formations ntaient pas assez comptitives, explique Claude Moreau.
Tout ne tourne pas toujours rond

Instaurer la pratique du soccer na pourtant pas t facile Victoriaville, dont les loisirs se rsumaient en gnral, au dbut des annes 70, du hockey en saison hivernale et du baseball en t. Pour les jeunes, comme pour leurs entraneurs, il ny avait pas dalternative. Ces deux sports se compltaient, point final, se rappelle Franois Tardif, entraneur au soccer fminin depuis 1977. Jai moi-mme vcu les railleries tant de mes camarades de chambre, au hockey, que de la part de mes entraneurs qui considraient mon intrt pour le soccer comme une perte de temps, confie M. Tardif. Les deux compagnons de route se sont rencontrs en 1969, lpoque o Claude Moreau entranait encore ses jeunes la demande du Service de rcrologie et que Franois Tardif tait un jeunot en mal de dpenser toute son nergie. M. Tardif ne tarit pas dloges lendroit de son ancien entraneur qui acceptait toujours de le transporter lorsquil devait disputer un match dans la ligue semi-pro Montral, lpoque o les deux amis jouaient galement aux cts du regrett Yves Tourigny dans la classe senior, Sherbrooke, dans le circuit LISCEQ. Si Claude navait pas t l, je naurais jamais pu jouer!, avoue en riant M. Tardif, qui entrane aujourdhui au niveau U-14, U-16 et senior. Les deux compres expliquent que la longue priode de latence pour le soccer dans la rgion, qui est rest peu pratiqu entre 1967 et le dbut des annes 80, est due en grande partie aux nombreux prjugs entourant la nature de cette discipline. Au dbut, le soccer tait considr comme un sport de fifs, car a ne demandait pas vraiment de force au niveau des bras, bien quon demandait de la rapidit au niveau des jambes. Ensuite, la pratique tait un peu snobe, parce que ce ntait pas un sport dispendieux, ni en quipements, ni en frais dadhsion, avance M. Tardif. Ce dernier se souvient mme quils leur arrivaient souvent daller jouer dans le champs, l o se trouve maintenant le Carrefour des Bois-Francs. Comme sils navaient pas assez de se battre pour faire respecter ce sport dans leur propre milieu, les gars de la campagne quils taient ont souvent d faire face aux moqueries des joueurs de la ville, lors des tournois Qubec ou Montral, par exemple, o la pratique de ce sport europen faisait depuis longtemps partie des murs. Heureusement, la tnacit de ces deux passionns de soccer et leur implication aux cts des Yves Tourigny, Claude Dor, Richard Garneau et Alain Rayes comme entraneurs des premiers moments, ont grandement contribu au rayonnement de la discipline, comme celui de Victoriaville, qui est maintenant reconnue pour avoir les plus beaux terrains de soccer du Qubec.

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