J.basin - Leçons de Chimie (Métaux)
J.basin - Leçons de Chimie (Métaux)
J.basin - Leçons de Chimie (Métaux)
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(Mre'ux;
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PARIS
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Classes de Malhhnahlques A et B.
Chimie:
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et D.
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Cl. deSecomde et
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LEONS DE CHIMIE
(MTAUx)
GNRALTTS
CHAPITRE I
GilRALITS SUB
l. neflnttlon
desmtaux.
tES
iITAU
ples qui, lorsqu'ils sont polis, sont dous d'un eclat partioulier
appof clat mtalligue.lls sontopaques, conduisent bien la oha'
feur et l'lectricit, et so laissent pour fa plupart tirer en fils ou
rduire en lamos.
Ces crractres physiques ne
gervir
II
rr.rux
\\
mtallurgie.
mta
Tous les m_
taux sont solides la temprature ordinaire, sauf le
mercure, qui est liquide; ils sont cristallisables, et la plupart cristallisent dans le systme cubique. Leur densit
varie de 0,59 (densit du lithium) ZZ (densit du platine). Pris sous une paisseur moyenne, ils sont opaques;
utreur
rduit en
i m"i, ils deviennent transparents si on les
colle
d'or
feuille
i feuilles minces : c'est ainsi qu'une
la reon
quand
\ .o, une lame de verre paratt verdtre
$tae
223o
(fer).
une
Presque tous les mtaux se rduisent en vapeur
en
entre
mercure
le
i temprature plus ou moins leve :
On
10000'
a 3-00'; le zinc, le magasium, vers
\enottit,ion
\itir.
tibilit varie beaucoup d'un mtal I'autre. En reprsentant par 100 la conductibilit de I'argent pour la chaleur,
celle du cuivre est exprime par le nombre 73,5 et celle
le cuivre est-il employ de prf&
, du fer par ll,9; aussi
fer pour fabriquer les appareils distillatoires.
\ence au
&
ure.ux
Maltabitite.
- La mallabilit est la proprit qu'ont
les mtaux de se laisser rduire soit en lames, soi[ en
barres sous le choc du marteau ou par I'action du lami-
s.
Ductilit.
- Un mtal est ductile quand il se laisse
tirer en fils par le passage travers la filire. Celle-ci
est une plaque d'acier peree de trous d'un diamtre de
plus en plus petit (fg.Z).En exerant une traction convenable I'extrmit d'un fiI, on le force passer successivement travers tous ces trous. L'or et I'argent
sont galement les mtaux les plus ductiles; aprs eux
uuux
viennent le Platirre,.l'alu'_
miniuni, le fer, le cuivre,
le zinc et le Plomb.
Fig. 2.
Filire.
tnacit
Tnacit.
- La
des mtaux est la rsistance qu'ils Prsentent la
rupture. Elle se dtermine
par le poids qu'il faut suspendre un fil mtallique
d'un diamtre dtermin
pouren amener la ruPture.
On trouve ainsi que le fer
'
Action
d.e
I'orygae oll de
air
secs.
L'oxygne ou, i
.'.
El'airsecsoxydenttouslesmtaux,n."..l}',\''.1|.
''' li''
Fis. 3.
du
- Combus0ion
I'oxYgne.
Ier dans
i:"
f,rAUx
rant d'hydrogne du sesquioxyde de fer chaull, -puis projetons dans I'air le fer provenant de la rductionl il s'xytle
-est
instantanment avec incandescence : on dit que le fer
devenu pyrophorique.
Fig. 4.
de I'cau
-parDricomposition
le potassium.
Mtlux
5. Classltlcatlon des maux. - Thnard, se basant prinsur I'oxydabilit des mtaux pg-r I'oxygne et par
cipalement
i.n.r f
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donno
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l'tat de fusion. Quand I'un des mtaux est le mercure, I'alliage porte le nom d'amalgame.
Beaucoup de mtaux ne peuYent tre employs l'tat
de puret; les uns sont trop mous, comme I'or et I'argent; les autres, trop durs ou trop cassants; comme le
bismuth, I'antimoine. En associant convenablement les
mtaux, on modifie leurs proprits et I'on obtient des
alliages ayant des qualits spciales propres aux usages
industriels. C'est ainsi par exemple que le cuivre alli
I'or et I'argent leur donne la duret ncessaire pour
supporter la frappe des monnaies, que I'antimoine associ au plomb forme I'alliage dur et rsistant avec lequel on fait les caractres d'imprimerie.
t amens ensemblo
7. ereparatlon des alllages. - Pour obtenir un alliage, on introduit dans un creuset, en proportion voulue, les mtaux qui entrent dans la constitution de
Tatiiage, et I'on soumet le tout la fusion, aprs avoir
recouvertla surface tl'une couche de poussier de charbon
pourla prserver de I'oxydation. Si I'un des mtaux est
volatil, comme le zinc, on fait fondre d'abord Ies autres
mtaux, puis on yprojette le mtal volatil en lger excs
afin de compenser la perte due la volatilisation.
8. Proprtt6c g6nrales des alllagea.
- La plupart des
alliages ont des proprits spciales, souvent trs difr-
II
ALLIAGES
rentes de celles des mtaux qui les constituent.
.
';:
Il en est
de
la
fusibilit
des f
alliages.
Les alliages sont ordinairement plus durs que les m-
taux qui
de
,2
f,raux
taient
devraient tre
t0.
d,es
Laiton..
n,,,
bronze
Alliage
Bronze
monnaies
. o..
.. - ...
,.
..
.......
.l ;il::: : : : :
ICuivre
d,es crocne,s..............1
5 fr..
...
d,'alumi,niurn..
Caractbes
..
.f
(
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d,'imprimerie....
{00
67
33
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:
Argent.
Cuivre..
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Cuivre
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Aluminium..
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Plomb......
80
Antimoinc
20
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t3
oxYDES !["rAttIQItEs
nsuna DU cHAPITBE
mTlique : ils
mtaua ont un clat particulier, -appel clat
mallables' Parml
et
dulliles
gO"it"fe*ent
contlucteurt,
sont bons
il en est au moins un
;;fiils qu'ils ir*'rot *o.o I'oxygne,
&veo hydrogne
domnaisons
Leurs
base'
ae
qui peut jouer te rote
s-ont, rares et peu stables.
sont solides' La plu l'exoeptio" .ru titc"re, tous les. m.taux
lames ; la
part sont blancs. So;;;;;; ltti*i", lls se rduisent en plus
malmtaux les
hUre les tire .o nfr-ii;t t I'argent sottt tes
lables et les Plus ductiles).
I'exception de
L'air ou t o*ygorre"Jec"xyae"t tous les mtaux, ne-se
oxydation
cette
t"it
aratiti"r
et
,proiluit
I'argent
de
l'or,
leve' L'air
gnralement qu' "u'-pOrature plus ou moins
hydrats (rouille)
humide agit plus facilement t fotm' rles oxydes dcompose par
est
L'eiu
ou des carbonates h;;;;t.ilic,piomrl'
avec la nature
i" pr"p".i a.i *et"h*, une tempr-ature variable
et formation d'un
du mtal; il y a rn"!
Les
oxyde.
""-fiUrrte^a'nya.ogne
Lesatliagesrsultentdel'uniondesmtauxentreeux.Cesont
possdant des proprits
en quelque sorte des mtaux nouveaux'
tr une ftule d'usages industriels
spciales qui les ;;d.;-;;"pres
f., *0t""* ^ordinaires seraient trop mous ou trop
proprits
Les
tions voulues tes moin',rx qui doivent _les constituer.
sont la fusibiltt et
qui varient le plus il;;i"1;*"tio" des alliages
la cluret.
dflnies de m-
"i"g*
CH
APITRE
II
oxToEs tlTAtllouEs
sont trs
tat naturel. - Les oxydes mtalliques
des
constituent
plupart
rpandus dans la nature et la
les
:
sont
minerais trs exploits. Les plus importants
ll.
IL
ITAUX
Nous avons yu
l'air une
temprature plus ou moins leve (4),
mais on ne prpare ordinairement par ce procd que
les oxydes de
plomb, de zinc et de cuivre. L'oxyde
e zinc, p", .*r_ple, s'obtient en grilant du zinc dans un
couiant d,air :
le mtal brtle et se transforme en flocons
brancs
trs
chaleur.
par la
orDBS
ZAzblAg -F 2NaOH
Ce procd
tr
rrAl.trQurs
2AzOtNa
-r
AgtO
H'O'
ainsi que
CO8K!
Ca(OH)r
COsCa
-r
2KOH.
et
CaO-l-HzO
Ca(OH)r'
giques.
que les prcdents sont
Les oxydes mtalliques autres
peu solubles'
compltement insolubles ou trs
14. Proprite chlmlquec'
- La
chaleur dcompose'
r6
ED
UETAUX
HgO-Hg-pOz.
ogde de
indcomposables ou sont
ramens un degr inf_
t'
Ttil'
J',fil.to'
SMnOr
oxygne, co m me I e b i oxyd e
de manganse:
Mn8O.
+2oJ.
rduit un grand
nombre d'oxydes mtalliques avec I'aide
de la chaleur;
yd. d. M
Fig.
1r,, ,
?.-
,.
/ ,.
;, t ..
'
.',' ' -
;i-
oxDEs
,t
uf,Allrours
ror u^.,L,//,
-F6H
ZFe
-r
SIIIO
IO
z-
et alcalino-terreux' les
et de magnsium, ne sont pas rtluits par
d;;I.;inium
";J;r
I'hXilrogne.
Action
d,u
carbone'
(frg.8):
ZCuO-tC:ZCu -rCOz,/'
seulement
Au contraire, I'oxyde de zinc, dcomposable
I'oxyde de carbone:
une temprature leve, dgoge de
Zt -r'CO
ZnO -r C
z'
Cetterductiondesoxydesmtalliquesparlecarbone
le traitement des minea une importance capitale dans
rais en mtallurgie.
En vertu de son-affinit pour les mAction u cltl,ore.
les ox.ldel mtalliques
taux. le chlore dcomp";; p;;;;"; tous
il v a formation
leve;
moins
Ph'
quelqygfgis
p.!me
liber-t
d'un chlorure et mise en
$lo1tgne' qui rsiste I'ac;';;;;;;ylocnto.eu* t'o' l''"t'ii'ine'
d'alum inium
il ;-"rt;; Jeul, est t.an-sform oe en chlorure
:
charbon
du
et
;lii'e. du chlore
;t;;;;
;i
"
ii; i;.it;;
"-' '-""- ltros -f BC-{- 6Cl =
A12(116
+lCOr'
\,
[.r
t*\.
t8
urrux
un
chlorate.
'
': "j.rtrl
,
de
\..f
-\
+Y
;i
\.J
l9
SULFURES TTALLIQUES
tr
-ir
alcali'
Par un
's conducteurs'
Les oxydes mtalliques sont solidcs, ternes' mau-val
Ils sont
inrofo"".'ttftn"x) ou iversement coiors (oxyde.ferrique)'
solubles'
alcalins'o1!,tl:
o-rvdes
les
;
;air"e;;il;tioloi"tttt coitUiemettt les oxydes des mtaux qrLa chaleur tlcompose
o*!'ae. ne snt pas ilcompoJs ou sont ramens
rut
""ttei
arl"-i"rat."r d"oxydation. Un trs grand nombre d'oxydes sont
se
i"it o"" I'hvdrogne et par le carb6ne : avec le premier'
fu la vipeu'r d'eau ; avec le second, ilu gaz.carbonique ou
'
aiitl
ii
il
ffiig;
u"ivoivae de arbone; tlans les tleux oas' le mtal
libert."etwa"t mtalliques ont t ttiviss en cinq
est mis en
-groupes'
d'lpl9s
CHAPITRE
III
SULFURES IilTALLIoUES
Les sulfures
-la nature
et constituent
mtalliques sont
cuivre.
l.i
- lM4i ,''
{r
,0
d;
l?.
urAux
Prparatlon.
ques :
vreux CurS se forme avec incandescence quand on proiette de la tournure de cuivre dans un ballon contenant
du soufre en bullition; le sulfure ferreux FeS rsulte
de I'action de la chaleur sur un mlange de
fleur de soufre et de limaille de fer.
respondant
SOrBa-{-4C
BaS
+4CO
i.
d,e
pas-
du
-r H'S :pbS _r
ZLzO1H.
;;;;e
Ce
de manga_
SULFURES
2t
lifrLIQItEs
naturels
18. Proprtets physiques' - Les sulfures
les autres
iu"e ptecipiti
terreux.', .,
){11t1 'l'
(,
\.('
ItLr
,,r,'tr,/'
la chaleur
19. Proprfts chimlque' - L'action. de
son action sur
sur les sulfures peut tre rapproche de
platine sont dcomles oxydes' Les sulfures d'or et de
ne sont pas altrs'
autres
leurs lments; les
por,
'
"n
qui sont ramens
l'exception de quelques polysulfures
Cette dcomposition
un degr de sulfuration moindre'
en
partielle se produit avec le bisulfure de fer ehauff
vase clos
3FeSr
_ fssgrf
ZS.
sur les
Action ile l'oxygne' - L'action de I'oxygne
de vue
point
au
sulfures est la plus importante tudier
les
prutiq"t. Eu mtallurgie, on soumet frquemment
en
naturels au grillage alin de les transformer
"uttores rductibles par le charbon' Pour cela' on les
oxydes
d'air; il se dgage du
chauffe fortement dans un courant
gnralement
gu, ,otiot"ox et I'on obtient un oxyde'
metangO avec du sulfate correspondant:
ZnS+- 3Q : ZnO -r SO'/
PbS
-f 30 -
PbS
40
SOaPb'
t"l cti
-'
!:
ri i, . ^
t,i.' ,r,-.,t
WCvgtI
:"y
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bd
\.1
,. ,r
.t
.!
t.6_ . ,,
-_.
ur.rux
mercure :
HgS-+20:H82 -f
SO2/.
0HL0RURES MTALLIoUTS
naturel le
plus important est le chlorure d,e sod,ium,si abondant dans
I'eau de la mer et en gisements dans certaius terrains.
Le chlorure d,e potassium et le chlorure de mugnsiurn so
rencontrent galement dans I'eau de la mer et aicompa_
gnent le prcdent dans certains dpts salins. Enlin on
CELORURES
23
MTALLIQUES
gnraui sont
22. Preparatlon.
- Piusieurs procds
cmploys pour prparer les chlorures :
Lo Action
que le
Bien
avec tous les m-
le mtal.
Fe'Clo. |
..',. l-
',..,
"
Le
fer et le zinc, au contact de I'acide chlorhydrique du
commerce, provoquent un dgagement d'hydrogne et
se [ransforment, en chlorures ZnCl'? ou FeCl3, qui res-
Ies
li-
4'
rique
'
2NaCl
-r
SOrHg
- lkClt +
SOrNat.
24
u.raux
Fig.
9.
il
s'empare du
' :
i,
,),4|,
-'.^i'l
i ii'Y^
''
i.
CELORURIS
uTALLIoUES
25
MgCl'
-r 6Na =
-r 2Na :
Mg
bismuth
BiOOl.
25. Caractres.
mercureux ou calomel.
nsuM DU cHAPTTBE ul
BtsIN.
- rI
26
urAux
rantd,air'lessulfuresdesmtauxusuelstlgagenttlugazsulfu.
i'oportion connue sous le
reux et se
transformcnte"'";;;;lt'ttt
rronr de grillage.
Les
I'acide^chlorhydrique'
altlorures mtaltiques correspontlent
proif r" chlorure de sotlium' Les
L."pr'."ept"tt ri ont"tt
i',:Jii"l:tJ'*{*i'.'il
ri$iiiitril,*,ii*t':*fl
et un sel mtallioue'
chlrure
solubles
Les chlorures motauiquJlont -volatils 9! par-l'leotricit.
-c-l,*ltttnt L'hy'
tlcomposs
ious
son
ils
Fonilus,
dans I'eau.
lourds (rduction du chlo'
'iu tnrotuttt ati ^Ot"ui
drosne rtluit les
rduisent presque tou$
sodium
Is
poi"ttiu-ei
iilE d;;i:
cette pioprit pour prparer I'alumi-
les chlorures; oo
"ppuqit
nium et Ie magnsium.
tl
I t,\r
CHAPITRE
l:
GilRALtrs
TV
suni-Elts,ts"*
'i ,
itl
'-+ "
0..
t. t*tf . Ce remplacement
manires PrinciPales :
Lo
Le sel
se
du zinc dans de
gne de t'ace: mettons par exemple
un fort bouillonnei'acicle chlorhydrique ; il se produira
et le liquide ne
d'hydrogne'
un dgagement
ment
dt
d'un sel' le
sera plus finalement qu'une dissolution
chlorure de zinc Zn,Cl "
Zt'+-ZHCl - ZnCl\ 1 2H" '
par I'aoido
Si nous remplaons I'acide chlorhydrique
SOrZn'
zinc
de
sulfurique, nous obtiendrons du sulfate
GNR^LITs
f[
sun LEs
sELs
21
cas. la
il
se d-
H'O.
Dans les mmes conditions, I'acide sulfurique donnerait du sulfate de potassium avec limination de deux
molcules d'eau :
sorgr _r ZKgH : ggrlr _p ZHro.
Nous avons dj vu qu'un acide est monobasique, biHCI -t- KOH
KCI
l,
21
3,
"'
atomes d'hydrogne pouvant tre remplacs par un mtal : ainsi I'acide ehlorhydrique HCI et I'acide azotique
AzOsH sont monobaslques' I'acide sulfurique SOH2 est
28
rf, ux
srguc.
O_
_ 2r Ouhe les sels neutres et les sels aeides, il existe des sels
b_adeuct. Considrons une base, comme l'vdrate de
cuivre
Cu(OH)t, jouant deux fois le rle'de 1".. u* un acide mono-
Cu(OH)r-r 2Az03H
-F 2H20.
=en(Azor)ro
t, au contraire, elle se trouve
prsenced'une seule mol_
cule du rg.g.l_qilu, elle ne pou..iformer qu'un sel basique :
C.u(!HJ' -l- AzOsH
Cu(OH)(AzO,)-r H,O.
- ellet,
L?zotate ainsi obtenusera, en
mbiti base, moiti sel, et,
au contact d'une molcule d'acide azotique, donnera I'azolat
neutre :
Cu(0H)(Az0!1 -F AzOsH : (Azoop1-f H2O.
27, Propritsphyslquesgnrales.
- Les sels sont
tous solides et ont une densit suprieure
celle de
I'eau. Ils sont pour la plupart incolores ceux qui ne le
;
Solubilit.
-Certains
sELS
I29l
solubilit dpendant de la
ceux qui s'y dissolvent ont une
nature du sel et souvent de la temprature'
c tte
r*i-y
; que.tout
en peut
ce
"t'"4il;
ff-i; plo.'qo'"u"n-t"iitni'"
trace alors
^rlu'elle
-i;"-prience'--On
contenir latemprat"t"
lbl i "Y:-]:hli^ntale' on
deux droites ,."t"tgo'nit"ut-tltq'
les degrs tle
refrsentent
prend des longueurs d;1"- i
i."l ;;;ii
66 zo- oo 9o loo
o' 10 20 50 40
!'ig. r0' - Courbes de solubilit de quelques sels'
llo'
ni;ffittid;
du chlorate
"pp[r.-ln
i'-.p.ction aeia lisu.e, on voitguela solubilit rapidernent
augme^nte
potassium
d.e
ffi;t"*i,ilt o" l:irotit.
de sodium
avec la temprature; q"u iulilit du-sulfate de sotlium
chlorure
le
que
;it'-;t
maxrmum
est
anhvdre
rationunedissolutiondeselrcelui-cisedposepeupeu
30
uraux
pour
cristaux.
un certain nombre de sels. comme
I'azotate depotassium, le chlorure de potassium,
ces cris_
taux ont exactement la mme composition
chimique que
le sel qui a t dissous : on dit que ces sels sont anhydres.
Il estd'autressels au contraire qui, encristallisant ainsi,
en
cristallisation.
L'eau de cristallisation
.glgn :qf peut tre limine par la
chaleur sns que lcs proprits
chim'iques du sel soient'chanmais.sa couleur esi souvent rnuineu et la forme cris.
. *:-;,
. -1 "49.:1
tallrne n'exist! nlgs. Au contnct de I'eau, Ie sel ainsi priv
\)
de
son eau.de cristallisation se redissout, s'hydrate de
1;',.|
iouveau
-Sy'-g!_p_T vaporation, reproduiI les ffistaux primitifs.
6, i
\''
('ll';
'!''
tl
,,r,,
!, :I{'','r.yt{rc'l'''.
.(:,,J
.i
f i,1r t I ',t
(:''ttt.{t (;.t.ir'tiig."r
1,,,
sELs
BI,
lins, la plupart des sulfates, etc. Quaut aux sels hydrats, ils se dissolvent d'abord dans leur eau de cristallisation; on dit qu'ils subissent la fusion aqueuse. Si h
temprature s'lve encore, I'eau s'vapore et le sel devient anhydre.Il peut ensuite, s'il ne se dcompose pas,
prouver une nouvelle fusion que I'on appelle fusion
igne. Ces deux fusions successives s'observent aisment avec le carbonate de sodium
-\.
cristallis.
Action de l'IcctricitC.
dcomposition du sulfate de
cuivre. Dans les deux branches
d'un tube en U renfermant une
dissolution de ce sel (fi7. l.l), on
plonge deux lames de platine
communiquant avec les deyx
ples d/une pile ; bn voit bidnFrc, 11.
D6oomDosition du
de- cuivre pir la pilo"
sulete
xrux
32
quation suivante
SoaCu _F H,o
'
4.r.
ff )'
'i
. ,.t.i''
..[
Cu
_r
pog;f9 r.
de p.lornb
Fig.
ir.
Arbre d
ssturo.
sulfate de cuivre.
2o Plongeons une lame
de
lils
d'actate de plomb
surface
sFJ's
'SA
un sel se trouve en
prsence d'un acide, d'une base ou d'un autre sel'
il peut se produire des ractions plus ou moins comptexes qui se manifestent souvent, soit par Ia prcipi29. Lots de Berthollet.
Quand
voir les ractions qui auront lieu en s'appuyant sur quelques lois trs simples, connues sous le nom de lois de
Berthollet.
Ces
base ou un autrs
Quand, sun un sel, on fait agir un acide, uno
plus volatil ou
qu'un
corps
sel, il y a dcomposition toutes les fois
naissanco
prendre
moins soluble que les corps ragissants peut
dans les oonditions do
I'exprienoe, ' ,
.:l
!:g!:
''tgi,tttnt'
f,a preparation des acides volatils S-ffiil6t-3ur cette
loi. Nous aYons vu que I'on prpare I'acide azotique en
chauffant I'azotate de potassium avec I'acide sulfurique:
AzOsK _{- SOaH2 : SOaKH -F AzOtH/.
le gaz carbonique se dgage quand on traite un
De mme
-.
B4
9'
trr,rux
Quand f'acide du sel est insoluble ou moins solubloque l,acide
ragissant.
un
sel insoluble.
tr. '
Jt,"
,>i;
'"
Action des
u"u_-n"r.
l"
bases.
a. tiFcas
gaz ammoniac)
la
z.
ZAzHaCl
2'Quand
du
base ragissante.
-r- 2NaOH
SOaNac -+.
Cu(OH)r.
il peut rsulter
un sel insoluble.
En mlangeant de l.eau de baryte et
une dissolution de sulfate de potassium ou de sodium,
cn obtient du suifate de baryum insoluble :
\JT
sELs
FE]
loDeuxdissolutionssalinosmlangessed6composentquand
peuvent former un
les deux sels, en changeant louns mtaux'
de
Mlangeons des dissolutions
troisime sel insoluble'
il
de baryum;
sulfate de potassium et de chlorure
et le liquide
prcipitera du sulfate de baryum insolulle'
i" tt" plus qu'une dissolution de chlorure de potas-
sium:
9"
SOrKr-r BaQll
se
ggtgn-P2KCI'
chaleur
se doomposent aveo I'aide de la
troiun
former
peuvent
ils
pr* l'change de leurs mtaux'
qr*d'
dissolutions
l" Quand le mIange ile.deuxsel
insoluble'
d'urr
rotrnuiiott
t"
a
-ctttung".
u--a""rr" fut*tliJ"
Remarques.
.*ri.
ii.t"r- "Z"t'it"ittraction
""
deux sels, bien que ta
de mtaux .t"tt"-
l::
hihl'ii,i;il ;l''
;';;i"* . acictes
de chlorure de soIlllangeons pu, t*"*plJaittot"tionsmtaux s'changent
les
iffi ;Juut" a" ;;;;;'i'; ;
po.tiettement d'aprs l'quation
'
MgCJt 'r- SO'f.o"
2NaCl -t- SOrMg
le,sulfate
refroidit suflisammeni'."ite-riq"."r,
que les trois autres sels'
tt-p-"i"tt^
nasse
soluble
moins
nt"t"rnt11 provoquer la
se dpose peu peu ; tb"i;t"-"
primitifs'
des.deux sels
p,.tqo'
"o*piOtt
relafiv I'action des
ioi"ilttu"irtt
r""
ru
En s-omme,
c.as
Particulier de cette
sels les uns sur l.* uot"**i'"-ti!";q"
mlangs' Si
tlissos'et
t"ts
double dcompositlon'ltt" iiti
il se dposo
insoluble'
est
r"tt"ot
nouveau-rl
dcomposition
I'un
des deux
86
uraux
RSUM DU CHAPITBE vI
Les ralc r{sultent du remplacement total ou partiel ile lbydrogne
PRINCIPUX GENRES DE
SELS
.3?
CHAPITRE
30. Azotates.
AzO3Na
AzOrNa
-l O 2.
Les autres dgagent gnralement un mlange d'oxygne et de peroxyde tl'azote, en laissant I'oxyde comme
BSIN. _
II
38
lrErAUx
avec vivacit par I'oxygne que dgage la dcomposition de I'azotate. La poudre de guerre est un mlange
d'azotate de potassium, de soufre et de charbon.
Les aiotates sont dcomposs par I'acide sulfurique.
On utilise cette proprit pour prparer l'acide azotique.
Les azotates solides fusent ou dflagrent sur
Caractres,
sulfurique.
Ce
PNINCIPAUX GENRES DE
g.f']
SELS
Lo Par I'action
le
mtal,
dissolution
SOrPb
ZAzO3K.
Proprits.
Presque tous les sulfates sont solubles
dans I'eau I les sulfates de baryum et de plomb sont insolubles ; le sulf.ate de calcium est peu soluble.
La chaleur dcompose la plupart des sulfates une
temprature plus ou moins leve. En gnral, ils laissent un rsidu d'oxyde et dgagent un mlange de gaz
sulfureux et d'oxygne, ou de gaz sulfureux et d'anhydride sulfurique :
9SOaFe
t0
urAur
difficilement.
Le carbone rduit les sulfates avec I'aide de la chaleur et donne des produits qui dpendent de la nature
du mtal. Avec les sulfates alcalins il se forme des sulfures
s0rK8 _r. 4c
K2s _+ hco
/.
:
SOrPb -f C :
SO4Cu -1- C
Cu
-l-
S02
+-
COx
/,
Pb -r SO'/ -t COz 2.
Prparati,on,
rent
(AzO3)tPb
COsPb
-r
2AzOsK.
PRINCIPAUZ GENRES DE
|ii
SELS
CaO-l- COz/.
Le carbone rduit les carbonated chaud ; il reste trs
gnralement le mtal et il se dgage de I'oxyde de carbone ou du gaz carbonique suivant que la raction s'est
COsCa
ZCO3Cu
_f C
=
: 9Cu -l- JCO2 2
esurvr
ou
.iti,
Les principaur genres de sels sont les azotates, Ies sulfates et les
carbonates.
Les azotates corresponclent I'aoitle ozotique' 0uelques-tn-s- sont
(salptre); ls autres s'obtiennent par l'action de I'aoide
nat".efs
nzotique
ieJ
'
t\/, ,
)l
42
rtrAux
0n- prpare
eulfates soit en falsant agir I'acide sulfuriqrre sur le
-les
mtal, I'oryde,le carbonate oir le chlorur, soit par double dcomposition pour les sulfates insolubles,
Presque tous les sulfates sont sotubles dans I'eau; la plupart de
cos sels se dcomposent une temprature plus ou minjleve
et laissent ordinairement uir rsidu-dbxyde. ie ctrarbon les rduit
chaud en mettant le plus souvent le mial en libert.
Les carbonatet gont les sels de I'acide carbonique. dont on ne conneit gue- I'anhydrlde C0r. Ils sont trs rpandus dans la nature,
p-rincipalement les cdcaires. 0n les prpdre par double dcompol
sition, I'erccption des oorbonates aicalins, q-ui sont solubles. es
domlers sont lndcomposables par ln chaleur ; les autres dgagent
du gsz carbonique.
Tous leg.carbonatss ront dcomposs par leo ocides aveo effer_
Yescence.
I. - METAUX IUONOVLENTS
CHAPITITE VI
Sodium
Symbole : Na
P. stomique i
23
pu, u.r.
sel
.purrdor, principalement le chlorure (sel gemmeo
Commrin) etl'azotate (nitrates du Prou et du Chili)'
tous
dans
existe
sodium
le
bin des acides organiques,
de
l'tat
cendres
les vgtaux et se retrouve dans leurs
beaude
carbonate. Enfin il entre dans la composition
coup de roches et de minraux'
le
On ajoute toujours un peu de craie pour rendre
fonde sodium
mlange intime; sans elle, le carbonate
surface'
la
{lotter
drait et viendrait
de craie
Le mlange de carbonate de sodium pur et sec'
lgrement
puis
et de houille sche, est bien pulvris,
ensuite
calcin a{in de rduire son volume' On I'introduit
fer,
disposs horizontalement
41
urAux
Fig. t3.
en
chaullant.lgrenrent I'huite.de .;;;;;;'p"i,
u'' te dcanre er
on le coule dans une lingotire. ----' rsrv ;n
Remarque.
Sainte_Claire Deville prsente plu- Le procd
sieurs inconvnients
: d'abord ti;J ;td;'a"cnuune. rogo_
lire.menr, le.mlange, aussi se
p;;..;;i';;;;ir
une fusion
partielle, qui peut amener une iparation j
ilutiO."s ,ragis_
santes; ensuite l'oxvde de carboe
aOgug..-uttaqu par le
sodium produir, de l un
usi r., auj ou
Le
rd'l,i"";J;;;"i;.".;i":ij;.
p*r;;;;' ;;i;; j;;",
procd
;;;;;;'-.i.no..
.r, r."
vnien ts et
9::1".i:un meilleur rendem-ent.
donne
lt consiste A reoi.e to ,ooae
ie charb",
:. Q6slgus -f
gra-nd9 parrie du
II
_l
Ne
...l,u.plq.
+-f
60Druu
45
A I'air humide, la surface du sodium se ternit rapidement en se recouvrant d'une couche mince d'hydrat'e'
Na
-r
II'zO
NaOH
-+H2 '
de I'hydrogne;
comme
lL6
rurAux
et,
le magnsium en par-
HYDRATE
Syn.
0t
S0t)lUM, NaOII.
Soude caustique.
37. Prparat,i6rr.
Dans les laboratoires, on prpure
la souile caustique en- dcomposant le carbonate ile sod,ium
par la chaur en prsence d,e l'eau :
COsNar
-r
Ca(OIt)' :ZNaOH
-r
COsCa.
BYDRATB
DE
SODIUil
]I?
la soude caustique
dans
aussi
t'OiJ.oiy.t du chiorure de sodium (a{)'-On en extrait'
., eu.orj-.es, dites ( eaux rougesr, obtenues dans la fa-
4,8
UIIAUI
il
cEr,oRnBE DE
sOIlruM
tlt
Fig, t4.
de
|absn5"""
Maris Ealantt
par l'eau qui s'coule. Le sl ainsi obtenu (sel gris) est -91dinairemeni raffin par dissolution et vaporalion avant d'tre
livr la consomruation.
50
Mraux
41. Proprits.
sale caractristique. Il
cristallise en cubes transparents, gnralement groups en pyramides quadran-
-r
SOrHt
ZNaCl
SOrH2
:
-
SOaNaII
SO{Na2
HClr,
-p zlglc]li.
CBLORURE DE
SODIUU
'5I
52
MlAUx
43. La plus grande partie du sulfate de sodium prpar dans I'industrie rsulte de l'action de l,acid.e sulfu;
d,e sod,ium.
: [a premire commence
la temprature ordinaire et il se produit du sulfate
acide:
NaCl-rSOlHr * SO{NaH + HCI/.
La seconde exige une temprature leve, et le sulfate
acide est transform en sulfate neutre :
SO{NaH -f- NaCl : SOaNar -+- HCI -/.
Les fours sulfate, construits en briques rfractaires
IcI
t
Fig.
16.
compartiments
la
SITLFATE DE
soDtufi
rr
F-ig. 1?.
cuvette et,
la
- i'our
mdcaique
et
'
soudires.
54
ru
rA
ux
cd Hangreaves) :
zNaCl_r o _r s01 _f H20
sorNal
2HCl
-r.
2NaCl4ggrPb
SgrNa2+ PbCl2/.
-- trait par
Le.chlorure de plomb obtenu,
le sulfate de ma-
44. Proprtts.
- Le sulfate de sodium. connu autrefois sous le nom de sel ad,mirable de Glaubar, se prsente
ordinairement, en gros cristaux prismatiques transpa_
Si I'on chaule un peu au-del de 33o une dissolution sature de sulfate de sodium cristallis, le sel qui se dpose ne
9Tllelt pas d'eau de mistallisation; c'est du sulfate inhydre
S9,Nlt: Ce dernierse produit galentent par I'efflorescence du
sel cristallis.
rl5. Usages.
On prpare principalement
le sulfate
AZOTATE DE
SODIUIII
55
de sodium eD vue de la fabrication des soudes du commerce. On I'emploie dans Ia fabrication du verre. En
mdecine il sert, comme purgatif. Dans les laboratoires,
on I'utilise quelquefois, cause de I'abaissement de temprature que produit sa dissolution dans I'acide chlorhydrique, pour faire desmlanges rfrigrants.
L'azotate de sodium,
appel aussi salptre d,w Prou, forme des gisements importants au Chili, dans la Bolivie et surtout au Prou, oir le gou-
Trait par
-r
SOIII2
SOTNaH
*"
AzOsH
le chlorure de potassium, il
azotate de potassium
se transforme en
58
urAux
pbo
*-
rate disodique
CARB0I{ATE
0t
S()0lU||l, COsNaz.
CANBONATE DE
57
SODIUM
na-
udes
tit plus ou mofns grando de matires tnangres' Les
plantes
de
cendres
des
retirent
qui
se
turille, sont celles
marines.
Ces nlantes, apres
i"ii,it"-i.""aes
artilicielles sont
soudes
- Les
du sulfate de
partant
industriellement en
produites
sodium (procd Leblanc), ou du chlorure de sodium
(plocd Solvay), ou enlin d'un minral naturel appel
clyolithe.
l.
Pnoct LsuLeuc.
et
en carbonate par un mlange de carbonate de calcium
charLe
de charbon, I'aide d'une temprature leve'
bon rduit d'abord le sulfate de sodium:
SOaNa, * 2C : Na2S +- 2CO2/,
le sulfure de sodium form ragit sur le carbonate
Puis
insode calcium et se transforme en sullire de calcium
lrrble:
Na2S
-r
COsCa
CaS
-l-
CO3Na2.
dans de grands
Ce procd est gnralement appliqu
suivies d'une
soles
fours rverbre comprenanI deux
entre en
bassine de concentration (19' {8)' Le mlange
deufusion sur la premire sole, puis est pouss sur la
xime sole, oir
il
il
faut bras-
58
[T^ux
Fig.
8oude.
verser.
Ce lossivage
se fait par
t.. ;";i;;'f"'d'.'"iter
de
,rutant
CRBONA'TE
DE
SODIUM
69
qff:a:ryrry-j.
60
utr^Ux
la
Drule.
r''s.
20.
o"0".tt"l1iI.gijfro*.'r
de lessivage
la conduite d'extraction.
Le rsidu insoluble du lessivage de la soude brute
constitue
les marcs ou charres de soude.Traitememt d,es lessi.oes.
6l
CARBONTE DE SODIUM
g* ; *+l aa
es s3'EIrE.: [e
* g1E c !
E;i*E"E;E
.=ZE e".Fi
Fl.s
ifiE zil
s
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Ese?:Es'*E
"E'e h5= ?5
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9.(q)5'dq)
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E'E g E= t' 6t3'
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9
X: t'-
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7
r a2i
9Pd
'- X ! () 5
J o
c C'e
*E i.:a E5i,1?.=
-
BSIN. _
II
6I S A
r.5-e
62
urrux
Un agitateur a.' de prlettes articrrles leurs extrmits
les sels.dp9T! er tes projetre hors du bac d,o ils
f:f::
tombent sur un gouttorr.
I
I
a; J"-;i.u
des char_
I
{
CAABONATE DE
SODIUM
63
I'air atmosphrique et ptr les gaz chauds sortant des conduites de fume de I'usine, gaz toujours chargs d'un peu de
gaz carbonique. Sous ces inlluences, une parfie du soufre
passe l'ta[ rte sulfite et de sulfate de calcium et est perdue
par suite de I'insolubilit de ces deux selsl I'autre partie passe
l'tat de sels solubles (hyposulfite de calcium S2OsCa, polysrrlfures de calcium, etc.), de telle sorte gue si on lessive les
charres au moment convenable, les eaua jaunes obtenues
contiendront tout le soufre pouvant tre rgnr. ll suffit
ensuite de traiter ces eaux jaunes avec prcaution par I'acide
chlorhXdrique pour prcipiter le soufre.
Voici les deux ractions principales :
CaSr_{- 2HCl : Ca0l2 _]- ttrs _/ _l_ 45
S2OsCa + 2HCl _ 0a0l2 _f SOr -z _t S + HsO.
Le soufre prcipit est filtr pour le sparer du chlorure de
calcium, lav grande eau, filtr de nouveau et finaletnent
fondu par la vapeur sous pression,
On applique le procd Schaffner ou ses modilications plus
ou moins heureuses dans presque toutes les grandes soudires
Leblanc.
II.
Pnocr Sor,vav.
- Le procd
chlorure de sodium:
COsH(AzHa) -r NaCl - AzHaCI -r CO'gNaH.
Une lgre calcination transforme ensuite le bicarbonate
de sodium en carbonate neutre:
2CO3NaH
C03Na2
+- II2O
-f
C02/.
84
Mrrux
Cat66na1a47
Fig.22.
..
Rema.rq-ue.
Le ch,lore du chlorure de sodium, qrri se retrouvait dans.-le procd Leblanc sous forme d'acie'chlorhl_
drique, est ici totalement perdu t'tat de chlorure de caicium, rsidu sans valeur. Ll'est l le point, I'aible tlu procd
qui
CARBONATE
DE
SODIUM
65
lll.-
-La
double d'aluminium et de sodium Al2Fc, 6NaF' Il y en a au
Gronlantt un gisement important, exploit par- deux compasnies qui traitent le minerai, I'one au Danemark, I'autre aux
iats-ni.. lt lles extraient ainsi ensemble environ t5 000
rure de calciun:
dissolution:
52. Proprits.
--
66
nT^ux
sul_
lites et Ies hyposullites, pour
transformer llacide borique
en borax, pour le blanchiment
du
fil et du coton,pour
.Lalu,iuii
de.
.aueu. atca_
sa*;'t;.;i;fii,
neurre.
, on emploie frquerrrment,re licu"lonoi.."1i", en
m_
il serr proarer I,eau ; S;i;;;[r"i.ou* guru.r...
artilicielles. (;'est
decrne.
;; ft :
;
".
ii:ii, #,ff-J."ou..
#:: l:: :1lI
dc leur
dans t'uuu' ii.. ii'l'ir
rien avec res
*iillTii;i]ubil.it
e p t''ls um prorr t
t' *:' fff;:'.'; Jlli
s es
:!: ^ de sodium
un
pe
;;
d'
rffifi':
r r
d a n
prcipit blanc
RSUU DU 0EAPITRE
RSUM
oU
vI
67
CHAPITRE VI
68
uTAUX
CHAPITRE VII
Potassium
Symbole : K
P. atomique i
39
57. erparatlon.
Ia calcination du
tartre brut (mlange de bitartrate
de potassium
et
de tartrate de cal-
mme temps du
Fig.
23.
Frparation du potaBtium,
FOTASSTUI|
69
58. Proprtets.
potassium est mou comme de
- Le
la cire la temprature ordinaire; il est d'un blanc d'argent quand il est frachement coup. Sa densit est 0,8ti5
Chauff, il fond 62o15, puis, au rouge, brtle avec une
flamme violette.
Le potassium est le
.seul mtal qui s'oryde dans I'air
qta temprature ordinaire. A I'air humide, I'oxydation est encore plus rapide et sa surface se ternit immdiatement. On le conserve dans I'huile de naphte.
.gg-q
Action de I'eau.
- L'eau est dcompose par le potassium la temprature ordinaire, et le dgagement de
chaleur est sullisant pour enflammer I'hydrogne, qui brtle avec une
flamme violace en faisant tournoyer rapidement le globule mtallique. A un moment donn, Ia
potasse forme se dissout brusque-
70
rrraux
rducteur trs nergique, il n'a aucun usage, tant remplac avantageusement par le sodium (J6).
59. Prparation.
- La prparation de la potasse dans
les laboratoires est analogue celle de la soude (87) :
on fait ragir la chaux teinte sur une dissolution bouil_
Iante de carbonate de potassium:
COsK'
-r
Ca(0H)'1
CO3Ca -l_
2KOII.
caustiqu e,
60. proprits.
- Les proprits de la potasse pr_
sentent la plus grande analogie avec celles de la soude
caustique. Comme cette dernire, la potasse est blanche,
dure, soluble dans l'eau, fond au rouge somble et met
des vapeurs au rouge blanc sans subir de dcourposition.
Applique sur la peau, elle la dtruiL rapideutenl,; aussi
est-ce un poison corrosif violent.
La potasse est galement dliquesceute; abandonne
I'air humide, elle se transforme en un liquide sirupeux
;
mais celui-ci, en absorbant le gaz carbonir;ue de I'air,,
donnc du carbonate qui est lui-mme dliquescent.
CtrLOURE DE
POTASSIUil
7',
CHT()RUBE DE P()TASSIUM.
KCI.
de syluine.
On extrait principalement le chlorure de potassium de
la carnallite (chlorure double de potassium et de magnsium), qui constitue une des couches suprieures des
fameux gisements salins de Stassfurt, prs Magdebourg.
Cette carnallite est mlange de chlorure de sodium et
le sche et on le
72
MTAUx
calcine.
Il
[ure.
La principale proprit du chlorure de potassium est
de ragir sur I'azotate de sodium pour donner de I'azotate de potassium :
KCI-tAzOsNa : AzOaK-f NaCl.
L'lectrolyse du chlorure de potassium fondu peut tre ralise pratiquemen[ de la mme faon que celle du chlorure de
sodium et avec les mmes appareils (4 r) ; elle fournit du chlore
AZOTTA DE
POTAESIUU
73
Il cristallise come
Le-sulfate neutre de
0E P0IASSlUlll, Az03K.
68. Prparation.
- On obtient gnralement tazotate de
"potassi,um en faisant ragi'r le chlorure d,e potassium sur
l'ozotate d,e sod,ium ow salptre d'u Prou:
KCI
DASIN _ TI
+ AzO3Na =
AzOsK*NaCl.
74
ur^ux
Remarque,
des sucreries de betteraves
- Les mlasses
fournissent aujourd'hui
une certaine quantit d'azotate de
potassium (procd Leplay). Ces mlasses, traites par dialyse
pour en extraire le sucre, donnent pour derniers rsidus des
liqueurs salines dites eaux d'exosmose, qui renferment tous
les sels de potassiun de Ia betterave l'tat, d'azotate, de
ac-
69. Proprtte.
- L'azotate de potassium se prsente
en cristaux prismatiques anhydres, ordinairement grou-
AZOTATE DE
POTASSIUII
76
: il
le
pro-
71. Poudre.
d'azotate de potassium, de soufre et de charbon, dont les proportions varient lgrement suivant les usages auxquels elle est desti-
libre:
2AzO}K_F 3C _r S
K2S-r9A7,,
g00rr.
76
mment
uraux
ce gaz,
on
explosifs de la poudre.
_
proportions lgrement diffrentes: la poudre de chasse contient plus de salptre (78r), ce qui lul donne une force do
projection plus grande.
Fabrication.
Les matires premires employes pour la
fabrication de la- poudre sont le soufre en canns, le slptre
raftn et le charbon provenant tle la distillation basse temprature des bois lgers (bourdaine, peuplier).
Le charbon et Ie soufre, pulvriss et bien mlangs, sont
additionns de la quantit voulue de salptre tamis, puis
le tout est arros evec un peu d'eau et tritur soit sous des
meules, soit dans des mortiers I'aide de pilons en bois. Au
bout de quelques heures, le mlange est devenu bien intime;
on le travaille de manire obtenir une galette, que I'on expose l'air pour la scher.
- Cette galette, concasse en fragmentsr est ensuite passe
dans une espce de crible (guiltaume), auquel on impriine un
nrouvement de rotation; un disque de bois dur circule surle
crible grce ce mouvement et rduit la poudre en grains
grossiers qui tombent sur un tamis. Les Erains arnt la
grosseur voulue traversent seuls ce dernier eise rassemblent
sur.un second tantis qui nelaisse pasEer que lapoussire. On
les lisse dans des tonneaux tournants, puis on ls fait scher
et on les conserve I'abri de I'humidit.
L'inflammation de la poudre est gnralement dtermine par une amorce fulminante. pour tre
bonne dans une arme feu, une poudre doit brtter
compltement pendant le temps que met le projectile
Usages.
CARBONTE
I}E
POTSSIUM
77
guerre et de mine des mlanges ayant une force de projection plus grande; c'est ainsi que la dynamite est employe presque exclusiYement dans I'exploitation des
mines
de
guerre,
; on les extrait
vinasses de
des
des cendres des vgtaux terrestres,
betteraves, du suint des moutons, etc. ; on en produit
aussi par le procd Leblanc.
Les pota,sses na,turel,l,es n'ont plus aujourd'hui qu'une production restreinte. Les vgtaux terrestres, brtls dans des
fosses, laissent tles cendres gristres qui, par lessivage et
vaporation, donnent un rsid brun appet ialin. Par la calcintion, on dtruit les mqlires organiques qui donnent au
salin sa couleur brune et on obtient des potasses en granules
blancs ou gristres renfermant en moYenne ?0 o/o de carbonate; on les dsigne sous les noms de potasses des Vosges,
de Russie, d'Amrique, suivant leur provenance.Ces dernires
sont plus blanches,arles matires oiganiques ont t brles
plus compltement I ce sont les potasses perlasses.
73.
Potasses
tts
JJ
rraux
OANBONATE DE POTASSIUM
tfO
u:rAr
pulvrulent et
a une
cent et se dissout dans son poids d'cau froide. Sa dissolution a une raction trs alcaline.
Le carbonate de potassium est indcomposable par la
chaleur seule, mais il est rduit par le charbon une
temprature leve (57) :
CO3K2 -1- 2C
?K
2+
}CO
2.
75. Usages. - Les usages des potasses sont importants. Elles servent prparer la potasse caustique, le
chlorate de potassium, I'eau de Javel, le cyanure jaune
de potassium, etc. On les emploie dans la fabrication
des savons mous, du cristal et des verres de llohme.
76. Caractres des sels de potasium.
Les sels de potassiurn sont presque tous incolores et -trs solubles dans
I'eau, lls communiquent la flamrne de I'alcool ou d'un bec
Bunsen une coloration violette ; i.nais cette coloration est
masque par la moindre trace d'un sel de sodium.
Les dissolutions des sels de potassium ne donnent rien
Rsuil DU cEPlrRE
Ytr
8l
double de platine
dans I'eau ; d'o
tions concentres.
et
Lepotassium K se renoontre abontlamment l'tat tllnzotate ihr
l'-"*it""i terrestres renferment
Dlanc re
carbonate. 0n prpare ce mtri en chauffant su ,rouce
de
mlange tle carbonate a. poii!i*i-*"tlo.t' etde cirbontte
brut'.
tartre
du
calciu provenant de la clcination
'-lu"tit
rapitlement I'eir en s'oxyLe potissium est mou ; if
dant''ll dcompose
i i" i".pe."t"t. ortlinaire en protluisant
rle chlorure. Les centlres
t'""o
K0li;;;;;d;
::T}t:^ryi:
celles de la
pour
nerglque, employe alans-ia f*l"lc"tio" ds savons mous et
prcipiter les oxydes insolubles.
Le'ahlorure ai potassiurn KCI s'obtient en-ilcomposant par I'eau
double tle potasiium et de mabouillnnte la carnallite,
'
"Lro.o".
de Stnsifurt' Il forme des
gnsium faisant partie es-ii;u"tt
ubes anhyclres sls, et sert" princlpatement transformer I'azotate
de soalium en azotate de potrssium'
L'azatate d'e ponssiuni-t'ioii (nit u ou snlptre) se forme Ia
surface alu sol dansles p"V* tft*"at et surlgrm-urs humliles (nitriIlcation). 0n l'obtient ,ittiii"*1tt par I'actio,n tlu ohlorure tle
potassium sur le snlptre Jr-i.* t"roiato do sotllum)' Il cst anhydre, trs soluble dn;s I'eau, surtoui chautl. La chaleur le dcompos eo dgageant e f orygne ; aussi est-ce un oxydant nergique'
' l,a pourtiest un motarigide'."tpot"u, cle soufre et tle charbon'
Elle s'enflamme rers aoool-erijst;;;"i un volume d'azote et ile
gaz carbonique qui, la ie"t"i protluite par la combustion,
'""ti"oo iro fois plus graid que oelui de la
6ocupe un vtunie
pouilre.
Lecarbonal,e ile potassium COrKt forme la partie principale -des
potesses du commrce. Ces potasses ont diffrentes -origines:- cen'
res des vgtaux (potasses fraturelles), proccl Leblonc.,{action de
la craie et du charbon sur le sulfate de potassium), distillauon des
rinesses de betteraves, lavage tles laines tle moutons'
Les potasses tuttuni tntti-ui A i"t.iq".. les savons mouE et les
verreries tnes.
82
f,TAUx
CIIAPITRE VI|I
Ainmonium
F'opmule: AzH.
s,u-
MltoNruu
8:f
il se forme aussitt un
nouvel amalgame trs volumineux, consistance butyreuse, enmme temps que le liquide renferme du chlorure de sodium. Ce dernier amalgame parait tre une
combinaison de nrercure et d'ammonium; il est trs
instable et se dtruit rapidement en dgageant de I'hydrogne et du gaz ammoniac.
rure d'ammonium et agitons;
p9.26\.
84
MTUX
onium,
amntoni,ac, est
d,r at
_ Le chlorure
d,,
ammo ni,aq u e et
gaz
ffis.2t).
PNTNCIPAUX SELS
Proprts.
DIAIIMONIUU
85
des masses libreuses, translucides, difliciles pulvriser. Le sel cristallis est en petits octadres rguliers,
souvent groups en arborescences.
La saveur du chlorure d'ammonium est sale. ll est
assez soluble dans I'eau, et sa dissolution est accompagne d'un abaissement sensible detemprature. Chauff,
il se volatilise sans fondre.
Sa principale proprit est d'tre dcompos chaud
par les oxydes mtalliques en produisant le plus ordinaircment de I'eau, du gaz ammoniac et un chlorure
volatil
-r 2AzH8 +- H2O.
[Isages. -'- Cette dernire proprit fait employer le
2AzHtCl+ CuO
CuClt
d'ammonium se prpare en recevant dans I'acide sulfurique les vapeurs ammoniacales dgages par I'action de
la chaux sur les eaux d'puration du gaz' Le sel se dpupose par concentration de la liqueur obtenue et est
rifi par une nouvelle cristallisation'
les
Outre les eaux d'puration du gaz, on t'raite par la chaux
provenant de
".moniacales
iles vi<tanges, etc.
.""* o"n"at
86
MrAUx
8t?h.
sig.
,8. -
n acid.
ilthnqk
le
Proprits
- Le sulfate d'ammonium est en prismes
anhydres, solubles dans leur poids d'eau bouillante.
Chauffs, ils fondent, puis se doomposent en dgageant
PRINCIPAUX SELS
D'IIIMONIUIU
87
ammoniacal,
L'azotate
SOt(AzH')z
-r
ZLzOsK
Proprits.
Ce sel forme des prismes d'une sa- piquante,trs
veurfralche et
solubles dans I'eau. Leur
dissolution produit un abaissement considrable de
temprature
cun usage.
Le sesquicarbonate, appel vulgairemenl, sel volatil d'Angle-
E8
uf,aux
terre, conespond la formule (CO3)sH!(AzHl)r {- 2HrO, reprsentant I'union d'une mol. de carbonate nsutls e0r(fiillr)r
avecdeux mol. de carbonate acide COaH.AzII et deux moi.
d'equ. On prpare le sesquicarbonate dans I'industrie en
chauffant au rouge dans une cornue en fonte un mlangede
2 p. de craie et t p. de sulfate d'ammonium ou de sel ammoniac brut. Le carbonate volatil va se sublimer dans des rcipients en plomb. Il est blanc, cristallin. A I'air, son altration
est rapide: il se transforme eD carbonate acide et dgage du
gaz emmoniacl aussi son odeur est-elle fortement ammonia.
cale. On I'emploie surtoutdans la ptisserie et dans la boulangerie de luxe, pour faire lever la pte par les gaz dgags
chaud.
Le carbomate acd,e ou bicarbo;rate 0OsH(AzIil) est le plus
stable des carbonates d'ammoniiim. ll se produit tlans la putrfaction de I'urine et constitue la poudre blanche qui recouvre Ie sesquicarbonate expos I'air.
E3, Caractres dos eels d'ammonium.
- Les sels d'ammonium sont incolores, gnralement volatils et solubles
niacal.
Acid,e tartrique.
RSUNA
DU CHAPTTRE VIII
Les composs gue forme le gnz ammoniac avec les acldes se comportent comme lessels; ils sont do pluc isomorphes nvecles selsde
potassium, et leur constitution chimique doit tre, par suite, anatogue celle de ces derniers. pour respecter cette anlogie, Ampre
plopos tl'admettre I'existence d'un mtnl compos, lhmmonum,
I,{zHr,
qui joueraittlans les sels ammouiacaux le mme rlequel
ARGENT
89
genres de sels se
Dotssium dans les sels de potassium. Ces deu-x.
ainsi reprsents pa des formules pnrallles' L'ammonium
isol, mais on fobtient l'tat ctramalgam-e trs instable
n'a pns t-aO.ompose
le chlorure tl'ammonium par I'amalgame tle
[.*".ni
r"fi-""
sotlium.
--ii
mtaux.
A
Symbole
rgent
Ag
P. atomique :
L'argent se rencontre
108
L l'to't
90
urAux
85. Metailungle.
- Err principe, le traitement des minerais d'argent comprend les oprations suivantes : trans_
Mthode mexicaine.
- Le minerai, renfermant du sul_
fure rl'argent, du chlorure, de I'argent natif, etc. et m_
Ce dernier ragit
2CuCl2
-r
SOaNa2
-rCuCl2.
Ag'?S
Il en est de mme
cette raction :
gAgQl.t- Cur6lz-r S.
dans
cu cl'?-1- Ages
Zagcl -r cu2s.
On ajoute alors du mercure plusieurs reprises, en
faisant pitiner pendant quelques heures aprs chaque
addition. L'argent est dplac par le mercure du chlorure
d'argent form ou prexistant, et I'excs de mercure Ie
transforme en amalgame.
9I
RGENT
moul en briques
et soumis la dis-
tillation.
Cette disl,illation
s'effectue ordinai-
remerrt dans
des
cylindres en fonte
chauffs pal un
foyer latral (y'g '
F ig. s9.
- Distillatlon de l'amalgame d'argent
29) l les briques d'amalgame sont empiles sur la grille
qui forme le fond de chaque cylindre. Les vapeurs de
mercure passent travers cette grille et vont se condenser dans un rservoir rempli d'eau. L'argent restant est
fondu dans des creusets, puis coul en lingots'
Mthode
satonne.
Puis
92
rrAux
s'ex-
1i111,1
procede que nous tudierons aprs la mtallurgie
du plomb.
L'argent du commerce renferme toujours
,!*:i:^O_!r;.__-
fi
87.
Proprlt6a ohlmlguee.
L'argent ne s'oxyde
ut
ARCENT
dernier.
francs
d,ioisio*naires. .
id,. d'es
id,, des rsaisselles, couoertE, mitail'l'es '
iil. Ttour I'abijouterie .
pices d,e
Al,l,iage cles -rnonnaies
I'argenterie.
'
fo*
t00
|P
835 93
9'o0 50
800
72
200
frd'argentpour
Wur ta lijouterie et
94
urAux
e liqueur tout
Argantu.re_gal,oaniqu.c.
o pour but de recouvrir le
- Sllemine
cuivre et le laiton d'une couche
d'argent par les procds gdvaniques. Le bain d'argent est une dissolution de
clanure double d'argent et de potassium, pour le prparer,
on dissout l08r de cyanure de potassium dans {00 cent. cubes
d'eau et 9n y ajoute une dissolution de 20g'd'azotate d'argent :
il ce prcipite du cyanure d'argent qui est tlcant, lai et
redissous dans 308! de cyanure de potassium en dissolution.
On complte enlin avec de I'eau l volume d'un litre. Dans
ce bain, 9l plonge d'abord une lame d'argent communiquant
avec le ple positif de guelques lments Bunsen, puis I'bblet
argenter, pralablement bien dcap et suspedu ue
tige mtallique relie au.ple ngatif.Quand on juge que la
ggygh.. dpose .a acguis une paisseur suflisaniej on laoe
l'objet, on le sche, puis on le frotte avec un pinceau en lils
de laiton pour lui donner du brillant.
89. Oxydes.d,argnt,
connalt plusieurs oxydesd'ar_
- On
gent : le plus important est
le protoxyd ou oxyde argentique
4s20.
-Le
protoatld,e d,'argent s'obtient en chaulfant vers 2000 le
carbonate d'argent ou en versant de la potasse dans une dis_
Le chlorure d'argent
PRINCIPAUX SELS
D,ARCENT
95
91. Azotate dargent' AzO3A8. - L'azotate d'argentrsulte de I'action de I'acide azotique tendu sur l'argent'
renferme du
Quancl on emploie I'argent des monnaies, qui
renferme la fois de I'azotate
d'argent et de I'azotate de cuivre. 0n l'vapore sec, puis on
au rouge
sombre
96
ureux
_
lour
marquer
Acid,e.swlfhyd,rique.
Pr. noir de sulfure d'argent, soluble
chaud dans I'acide azotique avec dpt ae sufre.
Arnmoniaque.
Pr. brun d,oxXde d'argent, soluble dens un
excs de ractif.
93. Ltthium Li
les eaux minrales
IIIONOYALENTS
97
Lo point de d6pert du lithium et de ees sels est le corbonate de lithium, que I'on extruil d'un minerai lrb cornplexe
appeI ambl,ygondte dont un gisement existe Montebras
(Creuse). Ce minerai, pralablement broy et temis' est
20 Leurs oxydes et hydrates jouent le rle de bases nergiques, et, en s'unissant aux acides forts, donnent des sels
perfaitement neutres aux ractifs colors.
40 Enlin, la plupart de leurs sels sont isomorphes.
L'argent seul se spare des autres mtaux monovalentg ou
rntauo alcalins par plusieurs carectres importants. Tandis
que ces derniers dcomposent I'eau la temprature ordinaire et s'oxydent avec une gronde facilit6 en donnant un
oxyde indcomposable par la chaleur, I'argent n'exerce d'action sur I'eou aucune temprature; il est inaltrable I'air
et son oxyde se dcompose par la ehaleur en ses lments. En
ne considrant pas la valence et l'isomorphisme, c'est avec
le cuivre et le nrercure, eomme noua le verrons plus tard,
que I'ergenl prsenterait Ie plus d'analogies.
AASIN.
lI
98
If,IiIAUX
RSUM DU CHAPITRE IX
L'argent g existe ftat natif. Ses principaux minerais sont
le sulfure et le chlorure. Pour I'extraire de oes minerais, on transforme ceux-ci compltement en chlorure d'argent pu I'intermS
diaire du sel mnrin, puis on dplace I'argent du chlorure par un
autre mtnl (mercure ou fer), et enffn on jout du mercure qui
s'empare de I'argent mis en libert. L'amalgame obtenu est tlistill
pour isoler I'argent.
L'argent est blano brillant, trs bon oonducteur, trs mallable et
trs ductile. Il ne s'oxytle auoune temprature et ne clcompose
il
^ro1$
\\uw,
UX
F'
DIVLENTS
, ". ;!i,1
*.* r .
**(s;
- ft
It'-- {-{\ "
oou,)",'''$
ITRE
Calcium
Symbole :
Cr
P.
atomique
l0
95. Le calcium est trs rpandu dans Ia nature, principalement l'tat de carbonate et de sulfate. On I'obtient en
dcomposant par Ia pite le chlorure de calcium fondu. C'est
un mtal d'un jaune ple, dontla surface fralche est brillante,
mais se ternit rapidement I'air humide. ll dcompose I'eau
la temprature ordinaire. Chautl I'air' il brrile avec une
{lamme jaune trs brillante, 1l n'a aucun usage.
i Chaux
Ylve
96. Prparation.
t00
uTAUx
tue trs gnralement aujourd'hui dans des fours oouLants,. cuisson continue (fg.3l).Ces fours, construits en
maonnerie avec un revtement intrieur en briques
Fig. 31.
- Four
coulant cbaur.
CLCIUM
IOI
o/o
de
Les chaun maigres ne contiennent pas plus de 80
chaux pure; elles proviennerrt de calcaires.renfermant de
PROTOXYDE DE
' 102
uraux
98. Usages. - Outre que la chaux faitpartieessentielle des mortiers et des ciments, elle d'autres usages
importants. Elle sert prparer la potasse et la soude, le
gaz ammoniac. le chlorure de chaux. On en consomme
de grandes quantits dans I'industrie des sucres, dans la
savonnerie, dans la fabrication des bougies stariques.
Les agriculteurs I'emploient comme amendement surles
terres argileuses. Enlin on utilise le lait de chaux pour
badigeonner les murs.
au bout de
du mortier s'vapore progressivement,
et la chaux, absorbanl peu peu le gaz carbonique de I'air,
quelques jours ; I'eau
se transforme en carbonate de calcium dur et adhrant fortement aux matriaux. Le sable intervient ici pour empcher
le retrait que produirait ladessiccation si la-chaux tait employe seule ; il relie solidemenL entre elles les diffrentes
particules de calcaire.
ment suivant la quantit d'argile qu'ils contiennent et forment une masse trs dure. La thorie de leur durcissementa
t donne par I'ingnieur franais Vicot : pendant leur fabrication-, I'argile- (silicate d'alurninium hydrat) est devenue
anhydre quand le nrortier est au contaci du l'uo, ce silicate
FLUORUNE DE
CALCIUil
TO8
pota-ssium.
l0l. Ftuoruredecalclum, CaFz. - Le fluorure de calaus1i fluorine ov tpath fl,wr, eat asaez rpandu
lium,,appel
dans la nature. ll accompagne ordinairement les miirerais
mtalliques et forme dei masses cristallines souvent cole_
res en vert,. en jaune, par des oxydes mtaltiques. On on
trouve en trs petite quuntit dani les oE et dns l'mail
des dents.
t0tt
IIIDIAUX
SULFATE
0E CAICIUM. SOrCa.
dans
l'ig.
32.
Gypse en
fer de-lance.
le gypse perd
transforme en une masse pulvrulente constitaantlepldtre. Si la temprature n'a pas dpass 1.70o, ce dernier s'hydrate trs facilement au contact de I'eau et reproduit le sulfate hydrat.
sorte de bouillie
8ULFATE DE
CALCIUM
IO5
'
I
I
I
I
II
II
106
MrAUx
Usoges.
- Le pltre est, employ pour la construction,
I'ornementation, la confection des objets mouls, la
reproduction des mdailles, etc. Il sert pltrer les
vins, et, en agriculture, comme amendement du sol des
prairies artificielles.
Le stuc s'obtient en dlavant tlu pltre dans une dissolution faible de glatine; il est susceptible d'un beau poli aprs
son durcissement. Souvent on mlange ta pte des oxydes
mtalliques diversement colors, de manire former des
stucs qui imitent les rnarbres.
il
ils rtrogradeni
quel_
CARBONATE DE
CLCIUM
IO7
CARB0NATE
0E CALCIUM, CO3Ca.
Syn.:
Calcaire.
- Le carbonate
de calcium est un
dcs composs les plus rpandus. On le rencontre dans
tous les terrains et sous des aspects trs divers, soit
cristallis, soit le plus souvent l'tat amorphe.
Le carbonate cristallis est dimorphe:, le spath
d,'Isl,amd,e
est cristallis en rhombodres incolores, transparents', l'aragonite esl en cristaux appartenant au systrne du prisme droit
base rhornbe. Le marhre saccharoid,e ou marbre statuaire
est du carbonate de calcium pur, ayant une texture cristalline semblable celle du sucre ; c'est le marbre des sculpteurs.
Les marhres sont des calcaires prsentant suffisamment de duret pour pouvoir tre polis ; ils sont diversement colors par des oxydes mtalliques ou des matires bitumineuses.
108
urAux
108. Usages.
BARmu
Aciitre sul'furique.
la dissolution -est
Potassc.
d'eau.
109
Strontium
P, etomiquo:
Symbole : Sr
8715
Baryum
Symbple: Br
P, atomlque: lsa
ll2.
0A8IN.
- tI
Le protoxyde
de
1t0
UTAUI
BaO
*ZlvOz: + Or.
Proprits.
- La baryte se prsente en masse gristre,
poreuse, de densit 4. Elle est trs avide d'eau et se combine ce liquide en produisant une forte lvation de
temprature
par concentration de la dissolution obtenue, il se dpose des cristaux d'un hydrate Ba(OH)r -F 8II2O, perdant leur eau de eristallisation par la chaleur.
La dissolution de I'hydrate de baryum constitue I'eau
de l-raryte. Sa raction est trs alcaline. Elle absorbe facilement le gaz carbonique de I'air et doit tre conserve
dans des flacons pleins et bien bouchs.
Usagcs.
- L'eau de baryte sert dans les laboratoires
comme ractif. La baryte esl. employe pour extraire Ie
sucre des mlasses. Chaufle dans un courant d'air, elle
absorbe de I'oxygne et donne le bioxyde de baryum
BaO2, utilis pour Ia prparation de I'eau oxygne et
pour extraire industriellement I'oxygne de I'air.
!.1-3.
la baryte.
ne prlipitent ni par
ile strontium
Pr. blanc,
sulfwrique.
Sel,s d,e
n'appa-
baryum
Pr. blanc
lourd,
raissant qu'&u
bout de quelque
temps dans les
due.
dissolutions tendues.
Sul,fate de calciwtn,
Pr. de sulfato
strontium, lent
se
Aciile
hy
cique
immdiatement.
Rien.
fluosilicate de ba-
ryum.
Chromate
sium
r:rum se formant
former.
d,e
potas-
Pr. jaune,
n'appa-
raissant qu' la
Iongue.
de chromote
baryum,
de
soluble
dansl'acide chlorhydrique.
RESUME DU CHAPITRE
tL2
T^Ur
Le swlfale
-r
CHAPITITI' XI
Symbole
P
Pb
lomb
P, atomlque
g0i
argentifre.
{t3
Le carbonate de plomb (crwsite), accompagne
ordinairement
le chaufre
aveg du c.harbon. Enfin, on trouve encore, mais plus rarement,
le plomb l'tat desulfate, de chlorure, de chromate' etc'
du plomb
PbS -{-
lO =
PbS -l- 30
SOaPb'
PbO-t-'SO2/'
ZpbO+pbS
3Pb +SO2
/.
lrL
IITUX
-ig. a4.
zPbO-Fc--zpl+ COz2.
pbs+
Fe
pb_r_FeS.
Trmie de
chargemenl
FiE.35.
de I'oxyde de plomb'
ItB
urAux
Afinage du plomb.
coinmerce.
ll1.-Dsargentation du plomb.
comporte deux
- Elle
: le pattinsonnage,
c'est--ire l,accumulalion de I'argent dans une quantit de plomb relativeoprations successives
-de
ment faible, et Ia coupellation
ou extraction
I'argent du
plomb ainsi enrichi.
La pattinsonnage, ainsi appel du nom de son inventeur
Pattinson, repose sur la proprit que possde l,alliage de
plomb el, d'argent d'tre plus fusibl qu le plomb. fl n r_
fondu,il abandonne
PLOltiB
lt?
Fig. 36.
Four de coupellation.
Rrxenguns.
lo On remplace maintenant frquemment le
pattinsonnage-par le procd Corduri,qui repose la fois sur
ce que I'argent a pluJ d'af{init pour le zinc que pour le plomb'
et sur ce que le plomb et le zinc no peuvent former d'alliage.
u8
ETUX
50ks
refroidissement,
de
ll8.
Proprits physiques.
- Le plomb est un mtal
dont
la
surface,
gris-bleutre,
brillante quand elle est
fraiche, se ternit rapidement I'air. ll est trs mou et
laisse des traces griscs sur le papier; on peutfacilement
le rayer par I'ongle et le couper au couteau. Sa densit
est 11.35.
Le plomb fbnd 335" et commence se volatiliser au
rouge vif; il est assez mallable, et assez ductile, mais
de plomb un assez
Pbo.
PLoruB
ltg
n'exerce
Action de l'eau,
- L'eau pure et prive d'air
aucune aotion sur le plomb ; mais, si elle est are, le
rntal se recouvre d'hydrocarbonate de plomb, compos
trs toxique. C'est pourquoi les eaux de sources trs
t20
uTAUX
8 p.
de
()XYOES DE PLOTIIB
deux prcdents.
OXYDES DE
PLOUB
42I
"ritl.L"il't
i;utia.
9,&, insoluble dans I'eau.
iit
-'Lei-ldt
e plomb est facilement
ctut.u..i, tittu.!. et
il;;
Si I'on traite
concentre de potasse, on obtient
il-;l;db;d
de potassium PbO3Kr
tallis.
I'air
oruse.
t22
MrAux
Le minium et le msssicot sont d'ordinsire Drpars simule,mploie pour cela le four mixte- rprsent par
_On
Iafi9..31.-Le plombest fondu et oxyd l'tet de nrassicot
sur la sole du''four infrieur, qui esi un four rverbre,
tanment.
I'ig.
3?.
.!.our
ll
ee t"Un*fo.nie
"n
Proprits.
- Le minium se prsente en poudre d'un
rouge vif, insoluble dans I'eau. Chaulf, il perdde I'oxy_
gne
tendu
Usages.
- Le minium sert principalement la fabri_
cation du cristal et des maux. On I'emploie aussi pour
colorer la cire cacheter, les papiers de tentures; pour
peindre les charpentes et autres travaux mtalliques,
eto.
t93
CANBONATE DE PLOUB
luter
d;
i#;li;;;
*tiittt;"
r"r
"*t-i"ie
sulfhydrif,ue
on
de plomb'
tle plonrb
- Le chlorure
rotm,i ae'piecipito blanc cristallin quand o.n
d" lacie cntortrl.iiuu hun* ont dissolution d'azotate
soluble
,'ol"Ilut
;;;
froide' plus
de plomb. Il est peu t;i"i; J*nt itoo
aucun usage'
;;#-i;;;t bouillinte. Par lui-mme, il n'a
le protoxyde
avec
combinaisons
ses
de
ilil q;;";s-unes
'(oxychlorures
sont trs ernployes en
de plomb)
pitltrr.,-tt int r. 5oon. a cattt
J"- plo"r,
et le
jaune de Turner'
il est souvent
L26. Lecarbonate naturel est appel cruste;
I'arago.nib (r'06)'
avec
i*tnoiftttt
anis,
r,rill
i.n-p.i
".i.taux
*'langeunt des dissolutions
;ib;til;;.tin.irtt.*"t
"n
alors une
un carbonate alcalin eidiazotate de p'-lomb' 0'est
blanche.
amorPhe,
noudre
t;"#;;;i;Upi;;b
est insoluble dans I'e.au' lgretnent
,oiiriaon. I'eau
;ii;il;.;-i;dant
tharge.
le nom
127. oeruse. - 0n donne dans le commerce
de plomb
e cruse ou blanc ile plomb du carbonate
hydrod'un
variable
proportion
CO3Pb, mlang une
carbonate basique ZCO'Pb, Pb(OHf'
t24
nrrux
Fig.
38.
t26
CANBONATE DE PLOTB
basique de plomb, sur lequel agit son tour le g z crbonique qui est un des produits de la fermentation. Au
bout de cinq six semaines, le plomb se trouve recouvert d'une couche paisse de cruse qui est dtaclt6e
du mtal, puis broye dans des espaces clos entre des
cylindres cannels.
Procd de Cl'ichy.
- ll consiste faire egir le gaz carbonique sur une dissolution tl'actate tribasique d plomb : de la
cruse se prcipite et il reste en dissolution de I'actateneutre
de plomb, indcomposable par le gaz carbonique. En traitant
cet actate neutre par de la litharge, on le transtbrme en
actate tribasique, que I'on peut encore dcomposerparle gaz
carbonique, et ainsi de suite indlTniment. La cruse obtenue
est lave et scbe ; elle est plus blanche, mais couvre moins
que la cruse du procd hollandais.
Remarque.-
la cruse
HrO -AZO8H
NaOH.
Oomme l'acide azotique attaque l'lectrode posrtive en formant tle I'azotate de plomb, on a finalement tleux tlissolutionst
I'une d'azotate de plomb, I'autre de soude caustique. Ces deux
dissolutions sont enleveg et mlanges en proportion convenable; de I'azotate de sodium est rgnr etil se prcipite de
l'hydrate de plomb blanc qu'il suflit de traiter par ls bicarbo'
nate de sodium pour avoir ilu carbonate do plomb :
(Azos1ep5
2NaOIl
Pb(OH)r-iL 0OrNaH
2AzOsNo-f Pb(OHP,
C03Pb
NaOH
HtO.
t?6
utrur
chlorhyilrique.
Pr. blanc cristallin de chlorure de
- I'eau
plomb, soluble dans
bouillante.
Aciile sul,fhyilrique.
Pr. noir de sulfure de plomb, insoluble
dans le sulfure d'ammonium.
Iodure epotassiunr.
Pr. jaune d'iodure de plomb, soluble
dans un excs de- ractif,
Lame de fer. Zinc.
Dpt ile plomb mtallique.
Acid,e
BSUM DU CHAPITRE xI
litharge quanil.il a t fondu. Uest jaune ou rougetre et sert prparer le minium, ]e oruse, eta, Le rninium, obtenu parcaloinatiorr
M^Gilsruu
du mnssicot, corrcspond gnralcment
poudre d'un rouge
iit
127
tion du cristal.
La. cruse ou blano de plomb est un mlange de carbonate neutre
et de carbonte basique hydrat. Elle est blanche et, aprs avoir t
dloye dans I'huile, consiitue une couleur trs employe en peinture, mnlgr son pouvoir toxique. 0n la prpare ordinairement
par le proid hollanilais, qui cnsiste faire agir cles v-apeurs d'aide actique impnr sur des spirales en plomb et tlcomposer
I'actate bsique ainsi form par le gaz oarbonique proveuant de la
fermentation du furnier.
CIIAPITRE
XTI
Magnsium
P. atomlque: 2{
Svmbole : It{g
Le magnsium ne se rencontre
129. ntat naturel.
pas l'tat natif. Ses combinaisons les plus rpandues
sont fe chlorure MgCl2, qui existe en dissolution dans
l'eau de la mer ; le sulfate SO'Mg, qui communique aux
eaux de Sedlitz, d'Epsom, etc' une saveur amre et des
proprits purgatives ; la d,olomic (carbonate double de
magnsium et de calcium) ; les silicates de magnsium,
constituant eux seuls un grand nombre de minraux
(amiante, talc, serPentine, etc.).
130. rreparation.
Claire Deville) :
MgCl'z-r 2Na
2NaCl
-r
Mg.
[2E
UTAUX
puis le creuset estferm avec son couvercle.0n entendbient_t un_ bruit strident, dli la raction trs vive qui se produit. Quand celle-ci est termine, on agite la rnasse avecune
tige de.f9r gn projetant du fluorure de calcium en poudre
pour hter le refroidissement. Le magnsium fondu vient se
rassembler la surface. On le purifie en le distillant dans un
courant d'hydrogne, qui entralne ses vapeurs dans des parties froides, o elles se condensent. -
l3l.
Propriots.
Action de fai.r.
- Le magnsium est inaltrable dans
I'air sec, mais dans I'air humide il s'oxyde et perd son
clat. Introduit dans une flamme, il brfle avec une lumire blanche, blouissante, en donnant de la magnsie
MgO. Cette combustion vive est encore beaucoup plus
brillante dans I'oxygne pur.
132. Usages.
Le magnsium se rencontre dans le
commerce en fils ou en rubans.
On utilise la lumire clatante que produit sa combustion pour la photographie des endroits obscurs, pour
clairer les travaux de uuit, pour faire des signaux en
mer. etc.
le sulfate de magnsium
PRTNCIPAUX SELS DE
MGNSIUU
T99
pur et cristallis par du carbonate de sodium pur. Le carbonate de magnsiu-m produit est filtr, lav, sch et linalement
dcompos par la chaleur dans un four.
La magnsie est une poudre blanche, inodore, extrrnement peu soluble dans I'eau; cette dissolution possde cependant une raction alcaline et bleuit le tournesol rouge, car la magnsie estune base nergique.
On emploie la magnsie calcine en mdecine pour
combattre les aigreurs.
'est un contre-poison prcieux des acides caustiques
et particulirement de I'anhydride arsnieux.
L'hyitrrate d,e magnsium MgIOH)r ee prcipite quand
o-n
PRI]ICIPAUX
SEIS I)E
IIIAGNStUM
130
ilrux
vif.
Usages.
Ce sel est employ comme purgatif dose
de 15 30c.. Il sert prparer Ia magnsie blanche des
pharmaciens.
t3l
ZINC
Zinc
Symbole : Zo
P. etomique :
65
zn-Fcor.2,
ZnS-F3O: ZnO-FSO'/;
cosZn
2o
Ie charbon
- Zns -r CO/.
Mthod,e belge.
houille
ment inclins et soutenus seulement leurs extrmits
(liS. 3S), de telle sorte que leur surface extrieure se
trouve compltement entoure par la flamme du foyer.
A I'extrmit de chaque cylindre on adapte une allonge
132
ilrAUx
FiB, 49.
Methode btge.
"anges
Fig.40.
Mlbode 8ilsienne
zrNc
133
r"inc
Le zinc du
r34
M1Ux
d'une couche d'hydrate de zinc, qui absorbe du gaz carbonique et forme la surface du mtal un enduit protecteur contre une oxydation plus avance. Si I'on chauffe
du zinc au rouge blanc, il brtle avec une flamme blanche
brillante en rpandant d'paisses fumes qui se condensent en flocons blancs trs lgers d'oxyde de zinc.
Acti,on des acides.
- Le zinc du commerce est vivement attaqu par I'acide chlorhydrique et I'acide sulfurique tendus : il se dgage de I'hydrogne et I'on obtient
une dissolution dc chlorure ou de sulfate de zinc:
Zn+-2HCl
Zn -l- SO&H,
:
:
ZnCl2
-rZH-',
SO.Zn-+ 2H
/.
142. Usages.
foule
OXYDE DE ZINC
r3B
Eig. 41.
zlnc'
de I'oxyde de zinc.
Fabricatlon tle
on verse de
uhaur
r30
Usaget.
- Le blancde zinc est trs employ en peinture. Bien qu'il couwe moins que la cruse, il remplace
nanmoins celle+i avantageusement parce qu'il n'est pas
I'eau.
ment
et
sulfurique
SOtHt
-r Zn : 3gt7n -r
2H
2.
le produit du grillage.
ProTtrits.
- Le sulfate de zinc cristallis la temprature ordinaire renferme 7 mol. d'eau de cristallisation (SOrZn J- TH'O), et forme des prismes transparents isomorphes avec le sulfate de magnsium. Ces
prismes sont efllorescents, trs solubles dansl'eau; leur
saveur est cre. Chauffs, lls perdent 6HtO 100., et ne
se dshydratent compltement qu'au del de 200. Le sel
nsuil DU cEAPtrnE
xtl
t3?
d'hXdrate
Ensie'
'
--l'ii"
etla
t38
MTUx
courre moins, Cest un oxyile indiffrent, se tlissolvant dans les alcalis et jounnt avec les acides le rle de base nergique.
Le sulfate de zinc SO,Zn est Ie rsultat de I'action clu zinc sur
I'acide sulfurique. Il ert transparent, efllorescent et renferme ?HrO.
Chaulf, il se dshydrlte, puis se dcompose.0n I'emploie en teinture
CNAPITRE XI I I
Cu
dymtole r Cu
ivre
P. atomlqtr:
65.
{48. uetatturgte.
Les minerais de cuivre les plus
les
pyrites
exploits sont
cuivreuses oa chalkopyrites,
qui renferment de 5 100/0 de cuivre. Le traitement de
ce's sulfures est assez compliqu : on ne peut en effet
procder simplement par un grillage complet et transformer ainsi tous les sulfures en oxydes, car ceux-ci,
CTTIVRE
I39
lraits ensuite parle charbon, se trouveraient rduits en
mme temps et le cuivre obtenu serait mlang d'uno
notable quantit de fer et d'autres mtaux. pour limi_
ner ces derniers des pyrites cuivreuses, on se base principalement sur ce fait qu,ils possdent pour le soufre
beaucoup moins d'aflinit que n'en possde le cuivre
lui-mme.
Nous ne dcrirons que la mthod,e anglaise ou mthod,e
galloise, qui fournit la majeure partie du cuivre au com_
melce.
_ Les_pXril.es cuivreuses accompagnes de leur gngue sont
introduites par des trmies dans un grand four- riverbre
$S . 42), et soumises tn grillage modr, qui briile une
Fig. 4r.
fTUX
140
dans les scories, qui sont fusibles et que I'on enlve. Le minerai, ainsi dbarrass de la plus grande partie du fer, porte
le nom de matte bronze.
:6Cu -F S02 /.
est le cuiare brut
Cu2S -t-'2Cu20
90
95
de
renfermant
"
et de mtaux trangers. Pour I'affiner, on le chaule fortement
Fig. {3.
du cuivre
- Four d'affinage
evec gazoSne
On
ment avec la silice des scories fusibles- que- I'on enlve'
de bois
des
avec
mtallique
masse
la
entuite
-branches
"eiie "iucombustion protluit les gaz carbons ncessaires
de cuivre' Le
""i.
i'.'ot.ii"., et aetniores traces d'oxyde
poche en fer e[
d'une
I'aide
puis
est
purifi
;rd;t"tt
rosette'
coul tlans ds moules ; on lui donne le nom de cuiore
d" ;i;;;
ar
CUIVRE
r'{l
lltnnnrm111rrfr11fl
qui le fait employer surtout pour les lils lins passementerie et les cbles ou conducteurs lectriques.
ll2
xr:ax
les transformo par un violent courant d'air en oxydes insolubles ou peu solubles que I'on spare ilu bain pan dcanta-
tion ou filtration.
149. Propuet6s physiques.
rouge ctractristique;
il
brtlent
I'air
avec une
flamme verte.
Le
150. Proprits ehlmlques.
- Action de I'air. cuivre ne s'altre pas froid dans l'air sec; I'air humide il se recouyre, grce la prsence du gaz carboni-
SOICU
+ 2H'O -f
SO2-".
CUIVNE
t,f;l
l5l. Usages. - On utilise le cuivre pour la construction d'une foule d'appareils industriels : alambics, chaudires, bassines, doubles-fonds, ustensiles de cuisine,
appareils de chauffage, tuyauteries pour fluides divers,
cbles et conducteurs lectriques, cordes musicales, {ils
de passementerie, foyers dc chaudires locomotives et
de chaudires marines, couvertures de monuments, etc.
Il
cuivre et de zinc, ayant une composition variable suivant I'usage auquel on les destine. Ils sont d'autant plus
jaunes qu'ils contiennent plus de cuivre. Quand ils doivent tre travaills au tour, on leur ajoute un peu de
plomb et d'tain, affn qu'ils ne graissent pas les outils.
On fait avec les laitons des instruments de physique,
de faux bijoux, des ustens'iles de mnage, des boutons
de portes, des pingles, etc. Oes dernires sont tames
pour viter qu'elles ne se recouyrent de vert-de-gris.
Le maill,echorf est form do B0 p. de arivre,30 p. de
zinc et 20 p. de rrickel; il est blanc, trs dur, peu altrable. On en fabrique une foule d'objets pour I'horlogerie,
la sellerie, etc.; on en fait des couverts que I'on argente
ensuite par la galvanoplastie.
Les bronzes sont des alliages de cuivre et d'tain, de
tt4
uT^ux
beau jauno ; il est mallable, trs dur et acquiert de l'clat par le polissage.
bromze phosphoreu contient environ 0,? 0/o de phosil est trs dillisilement ettaqu par les acides et par
les agents atmosphriques ; on en fait des coussinets de machines et autres pices mcaniques. Bn{in le bromze sil,icewa
renferme un peu de silicium; il est trs lastique et bon con-
Le
phore
ducteur de l'lectricit, ce qui le fait employer pour la confection des lils tlphoniques.
Cuiorage par gal,oanopl,astie,
ll a pour but principal de
dposer la surface d'un moule -une couche mince de cuivre
non adhrente, qui reproduit, fidlement tous les dtails du
moule.
152.
Le cuivre
composs cuivriques
et les
de
composs
Ies
valent; ex. : Cu2CP, Cu2O ; ils sont peu nmbreux, peu stables
et.ont une grande tendance se transformer en composs
cuivriques,
PRINCIPAUX COMPOSS DU
CUIVRE
146
la nature en
il
L46
UTAUI
connue sous
tylne.
I'analyse des
traitement par I'acide sulfurique des rognures, planures, etc., provenant de l'aflinage et du travail du cuivre
enfin affinage de I'er par I'acide sulfuritiu'e (lZ2).
Proprits.
- Ce sel cristallise en prismes obliques
bleus contenant 5 mol. d'eau (SOCu-f SH!O). Leur saveur est astringente et dsagrable; ils sont solubles dans
Usages.- La galvanoplastie et la teinture consomment de grandes quantits de sulhte de cuivre. En agriculture, on chaule les bls de semence avec sa dissolution alin de prserver le grain de I'action des parasites.
Enlin il sert prparer plusieurs matires colorantes,
notamment leoert d,e Scheele.
connalt pas le cartro156. Carbonatesde cuivre.
- On neabondamment
dans le
nate neutre CO3Cu, mais on rencontre
nature deux carbonates basiques : Ia malachite et I'azurite.
La mal,achite correspond la formule CO3Cu, Cu(OH)t, qui
es,t aussi celle du vert-de-gris. Elle est e masseE vertes,
nsuu DU cgAprrnr
xnt
lLT
l'ornementation. La malachite artilicieile, obtenub en mlengeant des solutions de carbonate de sodium et de sulfate de
cuivre, est trs usite en peinture sous le nom dc vert minral.
se dissolvant dans un
- Pr.enbleu-verdtre,
ractif
donnant une belle liqueur bleue (eau
Ammoniague.
excs de
cleste).
oa swlfure d,ammoniurn.
sulfure cuivrique.
Lame
d,e
fer.
pr. noir de
du soufre-pour le cuivre que pour les autres mtaux : par ne srie.de-grillages on arrive liminer peu peu les mtaul trangers
et obtenir des mattes de plus en plus ribhes en ouivrol dans"un
dernier grillage, I'oxyde et le sulfur cuivreux ragissent I'un sur
I'autre et donnent le cuivre.
Le_cuivre est rouge, trs
concenh.
it
d'tair.
r{8
M1Ux
rouse
CHAPITRE XIV
M ercu
re
du mercure est
- La mtallurgie
d,u cinabre
que
gri'llage
le
trs simple et ne comprend
au contact de I'a'i,r : il se dgage du gaz sulfureux en
159. tltonuurgie.
HgS*2O
SOrz-+
:'
Hgl.
ilERCUNE
t{9
Fig.
15.
Prood d'Almadn'
Fig.
4,
Proodd d'Idris.
lS0
urArlx
prcdentes est
Il
de mtaux l.rangers, dans on le dbarrasse presque compltement en le distillant dans les bouteilles mmes ilui ontsrv;
Le mercure est un m-
salivation abondante.
l6f
Proprtts chtmtquea.
- Action de I'ai,r. - Le
mercure ne s'altre que trs faiblement I'air la temprature ortlinaire: sa surface se recouvre d'une mince
couche griste d'oxyde mercureux, qui se dissmine
partiellement dans le mtal quand on I'agite et s'attache
au verre. Mais si on le chauffe vers g50o au contact de
I'air ou de I'oxygne, il se recouvre rapidement d'une
pellicule rouge d'oxyde mercurique.
Action
d,es acid,es.
PRINCIPAUX
COITIPOSS
DU
IIIERCURE
I5I
action sur le mercure, mais I'acide azotique I'attaque vivement, mme la temprature ordinaire, en dgageant
de I'oxyde azotique. Nous avons vu que I'acide sulfurique
conoentr et chaud donne un degagement rgulier de
gaz sulfureux avec formation de sulfate de mercure.
162. usages. -- Le principal usage industriel du mercure est son emploi dans I'extraction de I'or et de I'argent; il forme avec ces mtaux des amalgames qui se
dcomposent facilement par distillation. Il sert aussi
t52
f,TAUx
-r
SOHg
SOrNar -F Hgclz
-,
PRINCIPAUX
COMPOSS
tJU
MT:RCURE
t53
Le chlorure mercurique se
su-
.fiofn'oto"u
t"t"u
Froprits.-Le ehlorure mercur'ique se prsente en masses cristallines blanches, solubles dans l'al-
cool, mais assez peu solubles dans I'eau, qui rr'en retiertt
qu'environT'f ,de son poids la temprature ordinaire.
Sa saveur est cre et dsagrable. Cest un poison trs
avec
mdecine
en
r54
fTAUx
Deihargement
Fb ls. _
Four oalomel.
PillTclP.{ux OoPOSS DU
tuERcuRE
t5S
156,
uTAttt
Pbtasse ousoude.
Aci oltlorhgilrique
$c/t mercuriquec
Pr. jaune d'oxyde
mercurique.
Rien.
Sels
mercuretn
Pr. noir
mel,
par
Iodure e
$tutn
d'oxyde
mercureux.
noircissant
I'ammonia-
que.
potas-
Pr.
mercurique solu-
Carbonate
diwm
de
so-
Pr.
leur.
Les prin-
,uig. p"irrfrrru,
asuM DU cEPITRE
xlY
t57
ld8
rr
uf,
;,
I
I
l
I
IU.
M'TAUX TTiIVALENTS
CEAPITRE
Or
Stmbol
Ao
XV
P. atomique
t86
l?l,
pagnent
I'or;
4oo
rTAttr
fort courant d'eau ; I'or, plus dense que le sable, se rassemble dans les rainures et s'unit au mercure. De temps
autre, I'amalgame est recueilli et soumis la distillation.
Le traitement des filons quartzeux aurifres entralne une
dpense plus considrable cause du broyage prliminaire de
la roche et de la duret de celle-ci ; le minerai broy est ensuite enrici par levage, puis soumis I'antalgamation,
Procd,
Mac-Arthur et Forrest.
est
ernploy aujourd'hui dans toutes les parties du"rnonde. ti repose principalement sur la grande aflinit des cyanures alcalins pour I'or.
Le rninerai est d'abord rduit en poudre peu prs aussi
fine que du sable de mer, puis agit pendant quelques heuret
avec ulle dissolution de cyarrure de potassium renfennant en
'
t6t
moenne 0,4 o/o de cyanogne. L'or seul est dissous I on spare
la liqueur du rsidu t'aide d'une cuve filtrer ordinaire en
reuse comme une ponge e possde une grande activit chimique; mise, en prsence de la dissolution de cyanure d'or,
elle constitueune sorte de {iltre chimrque qui prcipite et recueille simultanment le mtal prcieux. ll ne reste plus qu'
agiter vigoureusement dans de I'eau la masse de zinc avec la
poudre d'or adhrente; I'or se prcipite; on le recueille ot' on
le fond en lingot.
pur
il
i6k
ll est insoluble dans les acides chlorhydrique, sulfurique et azotique isols; mais l'eau rgale (mlange d'acides chlorhydrique et azotique), donnant naissance
' du chlore, le dissout et le transforme en chlorure d'or
uCF.
175. usagee.
.-_!:,-..._-.
182
xrux
, BTSUUTE
T63
qui est en cristaux Jounes dliquescents et auquel eorrespondent des chlorures doubles appels chloraurates.
Le chlorure d'or est trs employ en photographie et
dans la dorure galvanique. C'est la. base du pourpre d,e
fulminant).
Symbolc
: Bl
Bismuth
P. atomique :
210
t64
fgrAUx
cents, de
est d'tre
dcompos au contact d'un excs d'eau avec prcipitation de
sous-azota,te d,e bismuth AzOs(BiO), appel aussi bl,anc d,e
fard,. Ca sous-azotate, insoluble dans I'eau, est trs employ
en mdecine pour combattre la diamhe.
180. Caractree deseels debisnruth.
Les sels neutres
solubles de bismuth, traits par un encs d'eaz, donnent un
prcipit blanc de sel basique. Cette prcipitation se produit
mme en prsence de I'acide tartrique, ce qui distingue les
sels de bismuth des sels d'antimoine.
Aaide a,fhgd,rique.
- azotique tendu.
muth, soluble dans l'acid.e
Iodw,e depotassium.
Pr. brun, soluble dans un excs de
ractif.
l8l.
Les m-
taux trivaf ents comprennent l'or et le bismuth, qui ne prsentent entre eux d'utre analogie que celle d'tre trivalents. L'or
est d'ailleurs monovalent dans le chlorure uCl.
Le bismuth se rapproche mme considrablement de I'antimoine et est guelquefois tudi parmi les mtalloides la
suite de oe dernier. Ces deux lments lixent en eflet chacun
3 atomes de chlore dans BiCl3, SbCls; Ieurs composs oxygns ont des formules ptellles, comme I'oxyde bismutheux
BirOB et I'anhydride antimonieux Sb2O3, les anhydrides bismuthique Bir0r et antimonique SbrO6, les acides bismuthique BiOsB et antimonique SbOrH, etc. Mais d'un autre
RsuM DU cEPITRE
xv
t65
ct, le bismuth ue forme pas de compos anologue I'h-y-.gOt" antimoni, SbH3, et nfin I'hydrate bismutheux BiO2H
unuTo*o" I'htdrate antimonieux Sb02H, fonctionne toujours
;;;.i base, Le qui fait ranger le bismuth parmi les mtaux
--n.t'.'orn*.,
{l).
taux.
RSUM DU CHAPITRE XV
L'or Au
clans les fflons cle quertz ou dans les terrains tl'alluvion'En soumetinnt ces tlerniers, u le quartz broy, des lavages, on spare I'or'
pl us tlensc : celui-ci est ensuite uni au mercure et I'emalgme lorme
est
- tlcompos par clistillation.
IV.
MTTAUX
DI ET TTRAYALENTS
ChAPITRE XVI
Symbole : Sn
t.i.t
P. atomique: l18
de
lE3. uetauurgte.
- La mtallurgie de l'tain est trs
simple, cause de la facile rductibilit de la cassitrite
par le charbon et de la fusibilit de l'tain.
ie charbon de
la combustion
ren
167
tlans
t68
uTAUx
l9
I'hydrate stanneui Sn(OH)t, blanc glatineux et se transformant en oxyde stanneux sous I'influence de la chaleur.
L'oxyde stanneux est noir, vert olive ou rouge suivant son
mode de formation. Chaull, il brrile I'air etse transforme
en oxytle stannique.
L'oxyde stanneux n'a aucun usage.
son hydrate et des sels correspondants.
Il
en est de mme de
cassitrite.
L'oxyde artificiel se forme par la calcination de l'tain
ElslN, u -
t0
r70
uf,^ux
l7l
o'relr
Sels stamniques
Sel's stammeu
Actil,c
uthgitrriqac.
Pol,aEEc
o souile .
nant noir
Per
bullition.
Chlot'ure merariqu
e.
..
Chl,orure
d'or. .
Pr. blanc
d'acide
stannique soluble
dans un oxcs de
ractif.
Rien.
Pr. de pourpre
Rien.
de
17,
Symbole : Pt
r1T^tx
Platine
P, etomique : {0?
platine.
f.92. ttlOtatturgte.
rsidu de platine.
sch
et
calcin au rouge. Le
Autrefois on agglomrait la
6t)
PLATINE
I73
et
roche
Le platine est inaltrable I'air toutes les tempratures. Les aoides chlorhydrique, sulfurique e[ azotique
isols ne I'attaquent pas, mais I'eau rgale le dissout
l7l
Mfr^ux
facilement
et le
PtcF.
194. Usages.
- On utilise le platine dans les laboratoires cause de sa proprit de pouvoir supporter une
temprature leve sans altration. On en fait des cap-
chaud.
Ztnc.
noire.
176
FEN
ohLorure stonneuxi
-r
cornme rongeatrt.
Leplatine Pt n'existe dRns la nature qu' l'tt rratif' Pour le sp&rer des mtaux auxquels il est toujours associ,on le traite successivement par I'acide chlorhydrique et par le chlorure d'ammonium'
ce qui le trtnsforme en chlorure double de plittine et d'ammotrium.
Ce Chlorure doublc, calcin, laisse du ptatine divis (rnousse de pletine), que I'on fond dans un cleuset de chaux vive.
Le platile est un mtal blanc d'algent, ductile. rnnlltble, trs
ilense. Il ne lbnd qu' une temprature leve et condense facilement
les gaz dans ses pores, surtout quand il est trs divis. ll est inaltratrle l'air'. L'eau rgale le rlissout et le transforme en chlorttre
platiniquc PtCI. solide rouge brun dliquesoent.
0n emploie surtout le platine cause de son peu de fusibilit :
capsules, nlanrbics, {i}s, ete,
UIIA
PITR!]
XVTI
Fer
gymbolG
I Fc
P. atomiqr,e I
56
{97. tat natrrrel. - Le fer est le mtal le plus rpandu, et il n'existe pour ainsi dire aucun terrain qui, en
r76
,UiTAUX
terreuse.
fer COtFe ou fer spathique est isomorphe avec le carbonate de calcium. Il est trs rpandu
en Angleterre, orl il accompagne les gisements de
Le carbonate
d,e
houille.
Tous ces minrais sont mlangs une gangue, qui est
quelquefois calcaire, mais le plus souvent siliceuss.
Enlin Ia pyrite de fer FeS2 est utilise iutlirecternent com me
rninerai de fer; on la grille dans des fours en vue d'obtenir
du gaz sulfureux (\'. Clne, trItitllul(les). Ulle est ainsi lransfonue err oxyde, que i'on peut traiter cotnrne les oxydes
naturels.
ISTALLURCIE DU TER
ilfiALLUfrIE OU
t77
FER
196. Prtncipes.
- La mtallurgie du fer repose en principe sur \a rduction d,es oryd,es de fer par le carbone ou
plutt par l'or 1d,e d,e carbone; mais eette rduction s'entoure dans la pratique de diverses complications, car le
fer ne fond qu' une temprature lcve, et de plus,
oette temprature,
il
des
Les minerais subissent d'abord rtn traitement prliminaire : lavage des mincrais lerreux, pour les sparer
de la gangue, triage et concassage des minerais durs;
puis dansles deux cas, calcinationdes minerais, s'ils sont
entirement diffrentes
uTUX
r78
-Elle
que dans les contres oir le bois est abondant et le minerai riche
(Catalogne, Pyrnes).
Le
T; la paroi oppose est recourbe au dehors et aboutit rrn plan inclin. Le creuset tant garni
de charbon de bois bien allunr, on entasse du nrinerai
du ct de la paroi recourbe
une tuyre
Fig. 5t.
Fourneau cataln.
et du charbon de bois
en
Cette mthode
haut
Les talages sont termins par un cylindre O en briques rfractaires, appel l'ouarage, dans lequel dbouchent des tuyres t de machines soumantes; aprs I'ouwage vient le creuset c, dont le trou de coule est ferm
IITALLURGIE DU FER
t7g
t80
rrrur
t8t
FONTES
lb.
minerai
la tem-
ment de
intimement ducarbone(2 5
%)
182
urAux
ou fontes froides
se produisent
Elles'sont d'un blanc d'argent, dures, cassantes, difliciles travailler. Leur densit varie entre 7,44 eti,g4;
elles fondent vers 1100", mais en restant pteuses, et
sont, pal suite, impropres au moulage,
Les fontes blanches sont gnralement rserves pour
obterir le fer et I'acier.
2 Les fontes gri.ses ou fontes graphitiques se produi_
sent au contraire quand la temprature a t trs leve
dans le haut fourneau. Il en est rsult un refroidissement lent, pendant lequel la plus grande partie du car_
bone ct du silicium s'est spare du fer sous forme de
paillettes qui restent dissmines dans la masse.
I
I
FOTTBS
183
o/o
aiouto t0
de coke,
de calcaire pour
sCoflller, et couvenl
ulruuri
Souvent meme
mme des fontes
mcenirrrcr casses.
nooooo
fontes mcan
mcanigues
De temps
uv
rurps n
uulre
autre on cebouche
dbouche le
fu trou
t.o"-*
de coule:
.u'ie; la
la_.lhnl
est regue dans des poches d'oir elle est verse
d;
t./.
::l-l1:lt.r:i
Fig. st.
excuts de faon
tenir
en
mlengeant, du
' i'';ti:"
r-:
'
I
I
184
uraux
fer
Le four
putkller
ffg.
flamme
Four pudiller.
de
la houille
une
grille latrale. On y intloduit de la fonte avec des scories
ferrugineuses riches et des battitures produites par le
tlig. 55.
aclEn!
{85
ACIERS
203. Fabricatton.
que 0'7
que
contien 1,5 p.
Les autres lments
nent les fontes (silicium, soufre, phosphore, manganse)
y sont galemenl. en proportion moindre.
o/o de canbone.
doux (acier de cmentation), soit en dcarburant partiellement la fonte (acier puddl), soitenfin par les procds
t86
lriln r
Fi. b6.
Four de cmentation.
On I'obtieut par
le
puddlage des
II
I
ACIERS
t87
de
de
pa.r
Le convertisseur tant
port au rouge blanc, on le
remplit de fonte en fusion, puis on fait marcher la souf{lerie. Le silicium, qui est l'lment le plus oxydable,
brtle d'abord en projetant des gerbes d'tincelles, puis
vient le tour du carbone : I'oxyde de carbone form se dgase en produisant un fort bouillonnernent, accompagn
d'un bruit sourd et d'une flamme trs vive. A un moment
donn, la flamme cesse brusquement, ainsi que le bottillonnement; la dcarburation de la fonte est alors complte. On incline le convertisseur, on ajoute au fer une
quantit dtermine de ferromanganse (201), et on
donne du vent pendant quelques secondes pour effectuer le mlange. Le manganse rduit I'oxyde de fer qui
avait pu se former pendant la dcarburation et forme une
scorie oxyde fusible avec le reste du silicium; le carbone de la nouvelle fonte recarbure le fer. Aprs guelFig.57.
Convertisseur Besscmer.
:.,'
188
f,.raux
ques minutes, le convertisseur est renvers et son contenu estvers dans unepocheporte surune gruepivotante
qui dessert des lingotires en forme de tronc de pyramide. Les lingots sont ports ensuite aux pilons et aux
laminoirs pour trentransforms en rails, clisses, bandages, blindages, coupoles, projectiles, tles, barres, etc.
Remarqu,c.
Le procd
Bessemer,
o/o
d'acicle phosphorique.
Ce procd Thomas et Gilchrist, appel ordinairement procd basique par opposition au procd Bessemer proprement
dit ou procd acide, est aujourd'hui appliqu partout; it permet, de traiter dcs fontes contenant jusqu' 3 o/o de phos-
phore.
Procd Martim.
Le procd Martin repose sur I'addition
fer en proportion convenable de la fonte en fusion; il fournit des aciersen grandes masses et trs homognes. Ces aciers
cofitent plus cher que le Bessemer, cor leu.r production est
de
plus lente et exige plus de cornbustible; en revanche, la lenteur de I'opration permet de suivre pas pas les progrs de
I'aflinage et de I'arrter au point prcis.
L'opration s'effectue dans de grands fours rverbre dont
t89
ACIENS
si I'on veut
c I"iiluiuy1.
ru'
(olelrr$ de
llu (oir'rr$
luulcus-i\Irllu
-b ouf iuulcus-i\Ir
Fig. b8. - iouf
-Les
r90
'
IiTTATIX
plus difflcilement que le fer, maiso au contraire de celuici, ils conservent leur aimantation aprs que la cause
qui I'a produite a cess d'agir.
Les aciers ont une proprit caractristique que ne
possdent ni les fontes ni le fer; ils deviennent cassants et acquirent une trs grande duret quand ils sont
tremps, c'est--dire quand on les a rougis au feu, puis
refroidis brusquement par immersion dans un liquide
froid. La duret ainsi acquise par un acier est d'autant
plus grande que l'acier a t chauff une temprature
plus leve et que son refroidissement a t plus brusque. 0n peut attnuer volont cette duret par le re_
cuit;poar cela, on porte I'acier tremp une tempra_
ture plus ou moins leve suivant les usages auxquels il
est destin, puis on Ie laisse refroidir lentement. On est
guid pour la temprature atteindre par les diffrentes
teintes que prend I'acier pendant le recuit, teintes qui
sont dues une oxydation superficielle. Ainsi,parexem-
il
aciers Bessemer et
les
PROPRITS PtrYSIOUES DU
FER
I9I
t92
HlAUx
Aclion
d,e
I'eau et
d,es
aciiles.
Si I'onfaitpasserur
-r
4H2O
Fe30r
-l- 8H /.
Les acides chlorhydnique et sulfurique tendus dissolvent le feravec dgagement d'hydrogne ; I'acide azotique pur ne l'attaque pas et le rend passif, c'est--dire
inattaquable par le mme acide tendu.
208. Usages rlu fer'.
- Le fer tend de plus en plus
tre remplac dans ses applicatioDs par les fontes et par
les aciers. Le l'er doux sert fabriquer les lectro-aimants.
machines vapeur;
Fe, fonc_
tionnant comme hexavalent. c'est. <lire fixant 6 atomes
OXYDES DE FER
r93
: ;
schma
Fe
la mol. de chlorure ferrique' par
Fe
exemple, serait reprsente par le schma
Cl3-Fe-Fe-CI3.
()XYI]ES DE FER
210. Les principaux oxydes de fer sont I'oxyde ferreux FeO, I'oxyde ferrique Fer()3 et I'oxyde magntique
Fo30r.
L'oryde feneuo FeO se protluit dans la dcomposition du
gaz caibonique par le fer au rouge. Il est noir et brle facilement quand il est chaufl.
Son irydrate Fe(0H)'ou hydrate ferreux se prcipite en blanc
quand on ott." dt la potaise dans une dissolution d'un sel
2l{. oxydelerrlque,
FerOs.
lang d'argile.
Il
lgt
rurAux
gleterre.
Il
charbon.
forme de
prcipit brun glatineux en versant de l,ammoniaque
dans une dissolution de chlorure ferrique.
Dessch
et
hydrates naturels.
des
noirs
pactes ou terreuses.
SULFUNIS DE
FF,N
t95
SULFURES OE FER
t06
xfTAUx
CHLORURES DE FER
On I'appelle aussi
percltlorure de fer.
Il se prpare l'tat anhydre en faisant passer uir couranl de chlore sec sur du fer chaufl au rouge dans un
tube de porcelaine (frg. SS): Ie chlorure ferrique se con-
Fig. 59.
par transparence.
Ces lamelles se dissolvent facilement dans l,cau et
?3
SULFATES ITE
FEN
T9?
tallisoirs.
Proqtrits.- Le sulfate ferreux cristallise ordinairement en prismes obliques, isomorphes avec les sulfates
de zinc et de magnsium' et contenant galement 7 mol'
d'eau de cristallisation : Sgtps-+- ?H8O' Ces cristaux
'sont
d'un ve.rt clair et ont une saYeur astringente ; ils
sont solubles dans I'eau,surtout chaud' Soumis l'ac'
tion de la chaleur, ils abandonnent 6H2O l00o et ne
perdent la dernire mol. qu' 300o ; au rouge' il y a dcomposition avec dgagement de gaz sulfureux et d'an'
hydride sulfurique:
2SOrFe
Fe2O'+
SOz
-}- so,
".
198
Mr^x
bin bouchs.
FENRICTANURB DB
POTSSIUTT
I99
gaz.
il
2KCI -F (FetCytr)fie.
200
Mr^ux
Sels femeu
d'hydrateferreux,
brunissant l'air.
Ferroe,yanure ile poto,ssium
Pr. blanc,
bleuissant I'air.
feriqwes
insoluble dansun
excs de ractif.
Pr. bleu fonc (bleu
de Prusse).
Ferricyanure il,e po- Pr. bleu fonc (bleu Ne les prcipite pas.
tosium
de Turnbull).
Su.lfocuantte de potassxuln.
Rien.
Coloration rougede
sang
caractris-
tique.
BSUM DU CHAPITRE xvII
Le fcr Fe est le mtal Ie plus rpandu. Il n'existe il'tatnatif que
dans les pierres mtoriques, mais ses composs se rencontrent
dans prestlue tous les terrains. 0n exploite comme minerais le carbonate de fer C03Fe, et prinoipalement les oxydes : oxyde magntique Fe30r; oxyde ferrique Fe'!O3 anhydre ou hydrat.
La mtirl'lurgie du fer repose sur la rduction des oxydes de fer
pnr I'oxyde de carbone.0ette rduction se fait dans les hauts four'neoux : on y introduit des charges rlternatiles de coke, de minerai
et il'un fontlant convenable (ordinairement du carbonate de calcium) ;
la gangue forme aveo la chaux un silicate d'alnminium et de calcium appel laitier, qui fontl et s'coule au clehors, en mme temps
que le fer provcnant de la rduction du minerai se oombine au
carbone et donne une fonte.
Rsuu Du cg^PITRE
Les
tOl
xvll
y
est
libre: dans les fontes lt"ncus, le"oarbonepar.ta tusion et Eont
d.;i;i;t"t;tiid'es
premires
les
naisou:
clsip;3. et fontlent en
tu moulase;
trs propres
-pteuses
resta'irt
iiii:. l'.
';;";;il;
sont
aussi.
s"'"'"ibt
tous les lments
est appelo P"iltllace'
opretion
-Les
carburation
d";;'Toil;;l;; qlltlllit
des foutes t"d;re;Jit
"t15t
Uuitio'1' Ln principale
*itili" t
i"irii-a.rrs
-durt,
la trempe
"ttli
destin' "6iltia
I'acier est
l
'c#"ff;ffiq
de i'ox'Ytle
se il-issout'dans les aoicles
d nvdroene ; I'aoitle
chlorhyttrique et sulfuriqti"";;ft;P"nt
rend passit-' c'est-il-clire
azotioue ooncentr ne rttaque pas et le
inottdquable par I'aoide ordinaire'
ilour : construotion iles leotroo
Le fer tloompose
I'eau;'ilil; ii
ft
Principales nppuo"uoos
aimants, tle, fer galvanis, eto'
.ti
riagtiqae
iilt-"li't"- ioiuai'
t"ttJt !-n'Sotd9
bisrl-
J'e
9!- :L.I:"se'
le nom ile pyrite'
defer FeSt est te oomps naturel connu-sous
elles sont em'
de-fer; on le renoontro
fure
-on
ilo I'aotion
sutiatc fereua S0'il'"
f9$tet.soit
l'aa'
I'oxyilation.ilesovrites
toilile
de l'aoitle sulturiquo t"t i'ttt,
se il
il
rrise'
q!.d'*'l,1ll
Il est en oristaux or* "iiu""*"i" oolcothar (ox-ytle forrique)' eu
compose en laissant
ferrique' on
;il;i1rt
ie
contact de
l'air,
""iia"
il s'orvdt';;*t';;
en uliate
colcotbar'
'irii"*"i" ae.itt ointtt ui [o*-ptep"te" le
noir, le bleu tle Prusse, eto'
I'enore
202
TTrrx
CHAPI.TRE XVIII
M
Symbole 3 Mn
anganse
P. &tomique : b5
222, Le mamgdnse se rencontre en petite quantit dans
les
cendre.s de certaines plantes et dans quelques eaux nrinrales,
mars rl est surtout rpandu l'tat d'oryd,es (2ZA). 0n le
nr-
forme
deux sortes de sels, compaiibli-uo" set, teruiei
aux sels,ferriques- : Ieg sels nangoneu, ou atJ minimum
ten_
rermant I atome de manganse divalent, ex. : chlorure
manganeux MnClt, sulfate manganeux SOaMn, etc.
; et les sels
Lo manganse
OTYI)ES DE ilAtIGAilSE
OXYDES DE
MANGANSA '
203
carbonate manganeux I'abri de I'air. C'est une poudre verdtre qui, chau{fe I'air, se transforme en -oxyde rouge
Mns0t.-Son hydrate Mn(OH)'1 se prcipite quand on verse un
alcali dans une dissolu[ion' de chlorure manganeux; il est
blanc, mais brunit rapidement I'air en sc transformant en
hydrate manganique.
L' o ay de mang anique M ns0r ou sesquioxyde de m an ganse se
renconire danila nture en masses ciistallines d'un gris fonc
(braunite). L'hydrote manganique lllnz-03, H2O. ou l\ln2orHt
st galeinent un compos naturell il est noir et constitue
l'acerdse.
L'ouyd,e rouge de manganse Mns0r ou oxyde manganosomanganique existe dans la nature (haussmannite); il est rougebrunl On peut le consialrer aussi bien comme une combinaison d'oxydes mlnganeux et manganique lllnz0$, Illno' que
comme une conrbinaison d'oxyde manganeux et de bioxyde
Illno2, 2MnO. Il est le rsidu de la calcination I'air tle tous
les autres oxydes de nranganse.
Le bioxyde ou
225. Bioxyde de manganse, MnOe.
peroxyde de manganse est le plus important des oxydes
de manganse et celui que I'on rencontre le plus abondamment dans Ia nature. On l'appelle pyrolusite en minralogie. Il se prsente le plus souvent en masses noirtres ou en masses cristallines clat mtallique' ne
contenant pas plus de 70 o/o de.bioxyde pur; le reste
20L
urAux
Mn'Oa
-|ZOj/,
MnOr
3o enlin,
chaud,
il
sulfate manganeux
/.
de man-
grande partie du
bioxyde
La plus
prparer
le chlore et, par
sert
du commerce
Usages.
ganse
suite, les chlorures dcolorants. On I'emploie quelquefois pour prparer I'oxygne.Chauff avec les huiles qui
servent dlayer les couleurs, il'les rend siccatives en
leur cdant de I'oxygne. Dans les verreries, on en introduit une petite quantit dans le verre fondu, alin de
brtler les matires charbonneuses qui altreraient sa
'
o*rom on
ulr,oansn
zd
2MnOrK-rHzO
= 2K0H-t2lllnoz +30.
en
sels ferri-
ques, I'acide sulfureux en acide sulfurique, etciLe permanganato oxyde galementles matires organigues,
ce qui le fait employer pour dceler leur prsence Aans tei
eaux potables. On I'utiliee aussi pour purifier les eaux saumAtres et comme dsinfectant.
218. Caraetres des sels de manganso.
l"es sels manne se rencontrent que trs rarement. Les sel,s mon-
ganiqu,es
lution
Bul,fwre d,'arnmomium.
Pr. de sulfure manganeux couleur
de chair, devenant brun I'air.
Potasse ou soude.
Pr. blanc d'hydrate manganeux, brunis-
sant immiliatenrent
I'air.
Carbonates alcal,ins.
neux.
EASIN.
II
l2
uhA0x
206
Symbole ;
Cr
Chrome
P. sbmlque : 5t
chrome
O)(YI)ES DE CHROIIIE
oxYDEs DE
cERoME
201
nairement
la formule CrOrH2 et n'tt pas t isol.
Prparation.
du sulfate
acide
lervir.
Proprits.
6rz6r_pBO/.
L'anhydride chromique est un onydant nergique : de
96r0s
?08
uraur
209
sel's
jls sont
chro-
ou vio-
Les
dissolutions vertes sont incristallisables, les dissolutions violettes cristallisables ; celles-ci deviennent vertes par l'bullition
et reviennent en,"ui[e leur couleur primitive quand on les
abundonne elles-mmes.
Les rductions suivantes suffisent pour caractriser les sels
chromiques en dissolution :
verdtre d'hydrate chromique
Sulfure d,'amrnonium.
- Pr.
se dissolvant dans les acides en vert ou en violet'
chromique, soluPotasse ott soude.
- Pr. bleu vert d'hydrate
ble dans un excs de ractif ave une belle couleur vert
meraude.
la
potasse).
vert
- Pr.
de plombt
3t0
urAuI
CHAPITRE XIX
N
Syrnbole.'Nl
ickel
P. atomigue:
5e
234,tat naturot.Extracilon.
- Le nickel se rencontre l'tat natif avec le fer dans les mtorites. Ses
principaux composds naturels sont la nickeline ou arsniure de nickel NiAs, le sulfoarsniure de nickel NiAszS2,
et surtout la garn'i,rite (silicate de magnsium et de
nickel). Ce dernier constitue aujourd'hui le minerai de
nickel le plus important; il forme des gisements considrables en Nouvelle-Caldonie et renferme de 6 p0
"/"
de nickel.
rfrcEEt
2ll
235. Proprtets.
- Le nickel est un mtal blanc gristre, dur, dont la densit varie de gr8 g,g. Il est mal_
!tlaux
212
CODALT
2t3
eeux qui sont solubles ont tles dissolutions d'un vert clair.
Ammoniaque.
Pr. vert pomme, soluble en violet dans un
excs tle
ractif.
ou drarnmonium. _
Pr. vert po{nme, soluble dans un excs de carbonate
d'ammonium.
Ac-d,_e
oaliquc.
Sulfure
1,'ammomiurn.
gale.
Symbole : Co
Gobalt
P. atomique :
59
treintes
242. Prcprtt6e.
- Les proprits du cobalt sont peu
diffrentes de celles du nickel. Il est blanc brillant, trs
dur et, trs tenace, fortement magntique. Sa densit
est 8,6. Il est inaltrable I'air la temprature ordinaire,
mais il s'oxyde au rouge. L'acide azotique le dissout
rapidement; les acides chlorhydrique et sulfurique ten_
dus I'attaquent lentement avec dgagement d'hydrogno.
On a propos de substituer le cobalt au nickel pour les d_
IfAUI
2r.1
PBlr{ctPAUX C0itPoss
243. Oxydes
de cobalt.
lls
0u
c08ALT
correspondent
eeux da
nickel.
L'ouydecobalteu ou, protoxyde CoO s'obtient par la calcination du carbonate I'abri de I'air. C'egt une poudre verdtre, formant avec certains oxydes des combinaisons colores.
l,a combinaison avec I'oxyde de zinc est verte (vert, de Rinryann), et est employe pour colorer les verres et la porcelaine.
l,'hydrate cobalteux Co(OH)r est rose et brunit l'air en
s'oxydani.
L'oyde cobaltique ou sesquioxyde Co20E est une poudre
noire rsultant de la calcination mnage de I'azotate do
cobalt, Son hydrate Co2(OH10 se dissout dans les acides en
formant des sels cobaltiques d'une trs gronde instsbilit.
244. Ctrtorure do cobalt, CoCl'.
On prpare le chlo-
rure de cobalt en dissolvant I'oxyde cobalteux ou le carbonate de cobalt dans I'acide chlorhydrique. Cette dissolulion concentre abandonne par refroidissement des
prismes d'un rouge fonc, contenant 6 mol. d'eau :
CoCl2
,t
RELTIONS ENTND I,SS MTUX DI ET TTRVALTNTS
2I5
ou
sable et de
carbonate de potassiunr.
Le bl,eu Thnaril se prpare en calcinant un mlange de
phosphate de cobalt et d'alumine glaniteuse. On I'emploie
en peinture.
sels de
cobalt.
0n
no rencontre
drats, ils sont rouges ; ceux qui sont solubles ont une saveur
mtallique dsagrable; leurs dissolutions sont roses ou d'un
rouge clair.
Potasse
ou
soucl,e.
bullition en prsence
d'un
excs d'alcali,
l'hydrate cobal-
forrner.
Su,lfwre d,'ammonium.
2r8
MfAux
xlx
L i.:,r. r.
..:.
i1
tFff..lil._-G+r1.:*1
'',.
Rsuu DU cEAPrrRn xrx
211
Le aobalt Co a pour minerais I'arsniure (smaltine) et le gulfonrgniure (cobaltine). Ses proprits sont analogues celleg du nickel.
Le ohlorure d,e cobalt CoCP s'obtient en dissolvant le carbonate
dans I'acide chlorhydrique. Il forme des prismes d'un rouge fonc,
BCIN.
ll
t3
6*'i4/
\\
\\
at
\//
/,
lt
nr;tll,
CIIAPITRE XX
A
Syrnbole r
trttlvllrlql
el
luminium
P. atomlque :
27
I. Mrsonn cnlilIour' - Cette mthode, due SainteClaire Deville, eonsiste d,composer au rouge le chlorure
double d,'aluminium et de sod,i,um par Ie sod''i,um:
6lzQ,o, Nar[l2+6Na - 2Al + 8NaCl.
On ajoute ce mlange de la cryolithe, qui sert de
fondant et fait rassembler le mtal.
219
ALUldINIUU
Cette op6ration se
fait
II
se pro-
. l.h cuve ou vase qui renferme l'lectrolyte constitue l'lectrode ngativc; ell est en fonte et possde une garniture
interne de charbon agglomr et une garniture exlerne en
briques.rfractajres (rtg. oo). L'lectrode
fiositive est un prisme
de charbon agglomr, L'aluminium fondu coute le lons des
parois de la cuve et se rassemble au fond on le retire e-n d;
bouchant un trou de coule.
Le procd, Cowles, usit en Angleterre, est principale_
ment destin fabriquer directement lcs alliages d'aluminium (bronzes d'aluminium, ferro-aluminiums, etc.).
Dans ce pr ocd, on utilise la haute temprture fournie
220
urAux
Fig. 00.
@5. 6l).Dans les deux parois latrales sont scells deux manchons de fonte dans lesqubls peut glisser un masse mtal-
LUIIINIUIII
22L
tive.
Ce procd permet d'obtenir soit de I'aluminium, soit
des alliages d'aluminium.
250. Proprlts.
- L'aluminium est blanc-bleutre'
trs lger ; sa densit n'est que 2,56, peine le quart de
celle de I'argent. Il est trs mallable, ductile, sonore'
tenace, trs bon conducteur de la chaleur et de l'lectricit. Son point de fusion est voisin de 625'.
L'aluminium ne s'altre pas I'air, mme une haute
temprature. Parmi les acides, I'acide chlorhydrique
est son dissolvant par excellence: il se produit une
raction trs vive avec dgagement d'hydrogne et for'
mation de chlorure d'aluminium. L'acide sulfurique et
I'acide azotique ne I'attaquent qu' chaud et trs lentement.
Les applications de I'aluminium ont
t longtemps assez restreintes cause de la chert de
251. Usages.
222
urux
L'aluminium sert aussi fabriquer les bronzes d,,a[uminium (t5f ) et les ferro-aluminiums. Ces derniers, ainsi
que les ferco-silici,um-alurnini,ums sont utiliss dans la
il,oa.
Aluminc.
lo kilogramme.
OXYDE
D'ALUUINIUU
223
orientale,jaune. L'meri est une varit de corindon mlange d'oxyde de fer. La bauoite est une alumine hydrate Al8O3,2II2O, plus ou moins ferrugineuse.
L'alumine artilioielle pure et anhydre est le rsidu
de la calcination de l'alun ammoniacal lsulfate double
d'aluminium et d'ammonium). Si I'on verse de l'ammo'
oiaque dans une dissolution d'un sel d'aluminium' il se
prcipite une alumine hydrate blanche et glatineuse
ou AP(OH).
L'alumine pure anhydre est une
qui happe ta langue et est insoluble
254. Proprtets.
poudre blanche,
C'est un oxyde indiffrent. Avec les acides, elle se comporte comme une base faible et tlonne tes sels d'aluminium
orrespondants I avec les alcalis, la baryte, la chaux, ellejoue
au contraire le rle d'un acide faible et forme des al,wnnates
solubles, comrne I'aluminate de potassium AI2OIK2+3H2O.
L'alumine qui a t fortement colcine, n'est plus que trs
difcilement soluble tlens les acides et dans les alcalis.
L'alumine hyilrate se dissout trs facilement dans les
acides et dans les aloalis tendus. Elle possde la proprit remarquable de se combiner un grand nombre
de matires colorantes en formant des prcipits insolubles appels laques.Onobtient, par exemple, une laque
de cochenille en faisant bouillir de I'alumine glatineuse
avec une dissolution alcaline de cochenille, puis jetant
le tout sur un filtre : celui-ci retient la laque rose for'
me et Ie liquide liltr est incolore.
224
urAux
255. Usages.
- Les varits naturelles d,alumine
colores servent colnme pierres prcieuses. L'alumine
artificielle et l'aluminate de sodium sont utiliss en teinture pour prparer des laques colores. La duret de
l'meri le fait employer pour polir le fer, les glaces, etc.
et pour fabriquer le papier de verre. Enfin c'est avec la
bauxite que.l'on prpare le chlorure d'aluminium et do
sodium, servant obtenir I'aluminium.
PRiltCtPAUI SEIS 0'ALUM|t{tut||
256.
AlzCl6
-, +
ACO
/.
Eig.
2,
PnlNcrpAux sEr,s
DrllulllNrutt
22
bre qu'il doit des traces de chlorure ferrique. Il est illiquescont et rpand I'air d'paisses fumes qui rendent son
maniemenf pnible. L'eau le digsout en formant un hydrate
Al2Cl -F t2H20, dcomposable psr lo chsleur eu alumine et
en acide chlorhXdrique.
229
urAux
qui possdent
grasses
; elles formertt
poteries
259. Caractr.esdesselsd'alumlnlum.
Les selc d'alurniniurn sont incolores; ceux qrri sont solubles ont une saveur
astringente et possdent gnralernent une raction acide.
Sul,fure d,'ammoniu,w.
glotineuse,
d'alcali.
Sulfate e potassium.
concentrss.
nsuu DU cEAPlrnE
xx
227
22E
frAUX
CTIAPITRB XXI
Ituils
261. Constttuuon.
Les autres atuns diflrent de ce dernier en ce que le potassium a t remplac par un autre mtal monovalent, ou
le groupement Al2 par Fes, Mn2, Cr2. Ils rentrent donc tous
dans
la forrnule
Iaquelle
Les aluns renfcrment tous 24 mol. d'eau de cristallisation. Ils cristallisent dans le systme rgulier, gnralement en octadres, et peuvent se remplacer en toutes
proportions dans un mme oistal. Les plus importants
sont I'alun ordinaire, l'alun d'ammonium, I'alun de fer
et I'alun de chrome.
2W
TUTS
le produit, La dissolution
par concentration.
3o Prparation par les
Ce procd
pyri,teua.
- ilisposs en tas.
l'air des schistes pyriteux
Sous I'influence de I'air humide, le pyrite l'oxyde, donne du
eiste
schistes
con-
exposer
lise en octadres r-
guliers volumineux,
souvent modifis par
les faces du
(71g.
cube
63); ces cristaux
I'air s'ef.
fleurissent lenteexposs
Fig. 63.
ment.
t3o
uraux
dissolvent
92o dans
I p,l/2
l0o et 967
L'alan amrnoniacal
en
mlangeant de I'acide sulfurique une dissolution de bichromate de potassium et ajoutont peu peu de I'alcool ce mtange refroidi. Par le repos, la liqueur ebandonne des cristtux
octadriques d'un beau violet nbir, employs en teinture pour
prparer les mordants tle chlome.
.t
oer
PRODUTTS CAiltouES
lVl
PRo0utTs cRAilQUES
ot
Ttoteries
ont pour
subir aux argiles un retrait considrable qui provoquerait le fendillement des objets et leur dforrnation, on
est oblig d'ajouter aux ptes une substance antiplastiqu,e oa dgraissante, qui attnue considrablement ce
retrait et fait disparaitre le fendillement. Les substances
dgraissantes les plus employes sont le sable, la craie,
les feldspaths et le sulfate de calcium
D'aprs la qualit des matires premires employes
et d'aprs Ie mode de cuisson on pcut diviser les produits cramiques en trois groupes :
Poteries pdte tendre (briques, tuiles, tuyaux de drainage, poteries et falences communes).
Poteries d pdte d,ure opaque (falences lines, grs crames).
Poteries
____Pt_
232
M'raux
Poteriet cotnrnunes,
- Elles sont vernisses, c'est-dire recouvertes d'un enduit qui les rend impermables.
Leur pte, plus ou moins colore, est compose d'argilo {iguline, de sable et de marne argileuse; on la fabnne la main sur un tour. Aprs une lgre cuissoo
appele dgourdi, les pices sont plonges dans de I'eau
tenant en suspension un mlango de minium, de sable
et d'argile, puis soumises une deuximc cuisson, qui
forme la surface de la poterie un vornis jaune base
d'aluminium et de plomb.
Faences comrnunes.
- Leur pte a la mme composition que celle des poteries communes, mais Ie vernis
dont on la recouvre aprs la premire cuisson est, un
fendiller.
Faences fines
266. Potertos pto dure opaque .
ou faences anglaises.
- La pte, mlange d'argile plastique et de silex calcins et pulvriss, est blanche, opa-
PnoDurrs
CnAMI0UES
239
que, infusible. On I'appelle tene de pipe quand elle contient de la claie. La couverte, transparente,est forme
de sable, de sel de soude, de minium et de borax.
Grs arames.
Ce sont des poteries dont la pte
compose d'argile plastique dgraisse par du sable ou
des dbris de grs crames, est dure, opaque, impermable aprs la cuisson mme sans avoir t vernisse.
itfalgr cela, on la recouvre d'une couche vitrifie, ob-
Elles cons-
-Lt
ou glaure, transparente et galement trs dure' est produite par un feldspath siliceux.
Le kaolin ge trouve en abondance Saint-Yrieix, prs de
Limoges. On lui ajoute en proportions convenableg un mlange de feldspath, de quartz et de craie, puis le tout est
broy finemeot et additionn d'eau de manire former une
pte que I'on mal&xe longuement pour la rendre olus homogne. Souvent la pte, avant d'tre employe, est ebandonne pendant quelques mois dans des fosses humides afin de
dtruire les produits sulfurs et les matires organiques qu'elle
peut contenir.
Le faonnago des pices se fait, soit par moulage, soit au'
tour.
Dans lo premier cs, on applique sur la surface d'un moule
234
MrAUx
rieure.
Flg. ta.
Coupc d'u
tour poroeleiDe.
PnoDUlTs
onaurQEs
235
on tour et lui donne lo forme approche de I'objet; le tourqui consiste b travailler celui-ci I'aide d'instruments tronchants pour lui donner sa forme dIinitive.
nass&ge,
Porcelarc tenilre.
La pte de cette poraelaine est
oompose de kaolin, de silex et de phosphates calciques
naturels ou de oendres d'os. A cause de la chaux qu'elle
du violet, etc.
Le plus souvent les oxydes sont appliqus comte dcorateurs eur le dgourtli ou sur lo couverto. On les additionne alors d'un fondant convenable ; on les broie aprs
236
t.
'
urAux
la haute tempra.
cuisson; on les appelle couleurs de granrl feu ;
tels sont le vert tle chrome et le bleu cobalt. [,es couleurs
de petit feu ou couleurg de moufles tant, au contraire, plus
ou moins altrables, sont fixes sur les pices qu'elles dcorent dans des moufles ports une temprature peu leve.
Parmi les couleurs de moufle se trouvent I'or, I'argent, le
platine, appliqus en poutlre impalpable. Au sortir ilu rnoufle
on loul donne ile l'clat por le brunissoir.
Quelques oouleurs sont inaltrables par
ture du four
l,
uru::l:
268. 0n uon*
,.r,
des substanc's transparontes, dures, prsontant une cassuro et un clat particuliefs dits
oitreu, et sensiblement inaltrablos par l'oau et par los agonts
chimiques autnos quo I'aoido fluorhydriquo. Au point de vue
chimique, ils sont constitus par des combinaisons plus
ou moins complexes d'un silicate alcalin (potassium ou
sodium) et d'un silicate alcalino-terreux (calcium) ou
mme de plomb.
Bien qu'ils soient amorphes et fusibles, les eilicates
alcalins ne pourraient tre employs seuls, cause de
leur solubilit dans I'eau. Il en est de mme des silicates
alcalino-teneux qui, quoique insolubles dans I'eau, sont
infusibles, cristallins et attaquables par I'acide chlorhydrique. Mais par leur association, on obtient des pro-
.:l
"
vERREs
2g7
lll.
le
talliques.
270.
l'our do verrerle.-
four
vote
surbaisse
la houille
place
centrale,
soit le plus souvent par la
yerretie.
65.
Fig.
Eour
ordinaire
de
- comDustlon oe gaz provenant d'un gazogne associ des rcuprateurs de chaleur
(200).
Dansle four prcdent, le travail est ncessairement intermittent. On obtient un travail continu ilens les fours Sie.
mens, reposant sur I'augmentation de densit de la masse de
verre mesure que se fait la fusion. Les matires premires
sont introduites par uns ouverture C dans une premire
cuvette (|rC. 66); mesure que le verre fond, iloccupe le bas
de la couche, passe pr un canal infrieur dans une seconde
cuvette o il est port6 une temprature plus leve, puis
se rend enfin dans la cuvette de travail o il est cueilli por
un c8une.
23S
MTAUx
Fig, 66.
Four Siemeng
VERRES
28'
aprs
2?2. Crlstal.
le
tage.
240
uraux
le
Acton de Ia chaleur.
Le
Larme batavique,
Cependant le verre peut, par une trempe convenable, ecquerir une solidit et une tluret plus grandes. Il suffit pour
chaude. Les objets ainsi trenrps peuvent tomber d'une cer-taine hauteur sans se briser ; ils: rsistent aussi beaucoup
mieux aur variations brusques de temprature que les objeti
nSUM DU CBAPITRE
xxl
.9{r
fragments.
oU
GHAPITRE xx|
Les aluns sont ales sulfates doubles isomorphes contenant g,t mol.
d'enu et ayant pour type I'nlun ordinaire ou aluu de potassium
(Sor)3P, SOrKt -F
2411'?0'
L'alun orilinaira se prpare, soit en calcinant lgrement un minral appel alunite, soit en ajoutant une dissolution de sulfate dc
potassium au produit du trdtement des argiles par I'acide sulfurique.
EASIN.
- Il.
t4
':212
uT^ux
PROBLMES
t. On fait passer l0
sous
2,
11s',?&.
En dduire la proportion dans laquelle les sulfates de potassium et de sodium entraient dans le mlange primitif.
5. Quel est le volume tlu mlange gazeux que peut dgager en brlant 1 kilogramme tle poudre de guere ? On admettra que la temprature produite par la combustion est 1200o.
6. [In mlange de carbonates acides de potassium et de
sodium pesant 45 grammes a t dcompos par Ia chaleuret
a fourni ?lit,3 de gaz carbonique, mesur 0o el sous la pression 764n. ljterminer la quantit de cbacun des carbonates
acides qui existait dans le mlange.
2M
rrAux
t.
la
pression 75on
lt.
sec
compltemni
limoille
de
en-
p-ression ordinaire ; 2.
-quels sont
charbon gui ont t utiliss.
GNRALITES
I
CTIAPITRE
Gdnralit6s sur log
CIIAPITRE IV
h!6t
m6taur.
l. .
CIIAPITRE
t3
t3
t9
t9
Rdsumd du cbapitre
.
.. .
lV. . .
eelg.
LoisdeBerthollst.
26
33
36
22
2S
CSAPITRE V
Principoux genros do Bels.
l0
TI
...
II .
CHAPITRE III
Sulfuresm6tallicuo$ . . .
0hlorures mtalliques. .
Rdgund du chopitro lll.
Orydosmdtalliques.
Reum6 du chapitre
r.
Azotetos.
37
Sulfatos.
Carbonales
Rdgum du chapitre
38
{0
4l
TUX
ilfTIJI [0il0umilTs
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII
Soiliun.
t3
68
70
sodium.
.
Hyposultte de sodium .
Azotatedosodium. . .
Azotitedesodium . . .
Boratedosodium., . .
16
48
72
Hydratodcgodium.....
Chlorure do
Sulfate de sodium
..
..
..
..
..
,.
Carbonate de sodium. .
Cnractres des sels de sodium
Rsumd du chapitro Vl
.
52
AJ
oc
J
56
1t
72
?3
73
ID
77
JO
66
67
80
.8!
9ro
CHAPTTRE
VIII
Ammonium,
82
83
..
.
.
Sulfures d'ammonium.
Principaux sols d'ammoniun.
.
Chlorurs d'ammonium.
Sulfrtod'ammonium..
8&
Azotatod'ammonium...
E5
87
87
nium. .
88
Carbonrtes d'ammonium. .
Caractros dsg. ssls d'ammoRsum du chapitre
VllI
88
CHAPITRE IX
89
9t
91
95
96
9ri
0?
98
IL
_ [I[TIJ[
t2t
.. .
Chlorure de plomb
.
Oarbonato de plomb . .
Caractres des-sols do Plomb.
R6sum6 du ohaPitre XI. . .
Sulfursdeplomb..
.
.
Chloruredecalciuu. .
Fluorure de calcium . .
.
Sulfate do calcium .
Pltro .
Phosnhrtes de cslcium .
Carbnats dc calcium. .
t2g
r26
r2
CHAPITRE XII
Maonsium.
OxvTe de magnsium .
121
128
.
.
sium
Zinc.
..
.
130
.
....
Sulfrtcdezinc.. ... .
Caractros dss sslg de ziuc .
Rsum6 du chapitro XlI. .
Qxvde ds
zino.
l3t
t3S
t36
t36
13?
t31
r38
CHAPITRE X
Protoxvde do calcium.
lllort-iers. Ciments .
,.23
CHAPITRE XIII
IITATII{TS
Calciun
l2l
t23
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
tLl
99
99
r&i
t02
t03
t03
t46
t46
rL7
t17
t04
t04
t06
CHAPITRE XIV
r07
..
t08
t09
t09
t09
u0
,5t
...
.
ill
t!l
t52
Strontiunx
Barvum
.
Protoxyde de baryum.
Principaux sols de baryum. .
Llarec[res des sele ds strou.
lium et de baryum
.
.
Rsumd du cbapilre X
CHAPITRE XI
Plornb .
Orydos do plomb.
Prolorydo do plomb
. tt2
. 120
t48
t52
r53
r55
r5s
r56
t57
---IF!
IABLE
il -
ilflTtx rnNilEI{TS
ngo......,...:
Chrome
CHAPITRE XV
Or.
lrichloruro d'or.
....
d'or.
Bismuth.
Azotats do bismuth.
ts9
r63
t63
.
16L
t64
vrlents.
Rsumd du chapitre
IT.-UTIJT
XV.
Oxvdes de chrome.
Caiactres des sels de chromo
Rsum du chapitro XYlll. .
162
.
.
241
DES ![ATIREt'
205
206
206
209
209
CHAPITRE XIX
2r0
2t2
t6{
212
t65
2t2
2t2
2t3
II OI TfTNA'IAIIIrT$
CHAPITRE XVI
166
r69
t69
r70
t7t
t12
t7+
r71
t75
T.
ilITAT
TITNAIITEI{T
CHAPITRE XX
2t8
CHAPITRE XVII
222
Fer..
t?5
r77
Mtallurgio du fer.
Fontes.
22e
225
225
r8t
r85
r9t
0rydes de
fer.
..
t93
Sulfuresdofer. ...
Chloruresdefor.....
Sulfatssdsfsr....
r95
r96
t97
t98
Ferrocyanuro do potassium.
Ferricyanure de potrssium,
Caroctres des sols de fer.
Rsund du chapitre XVII .
t99
200
200
CHAPITRE XVIII
Manganse
Orydos do manganse.
Bar-lc-Duc.
i"
226
227
221
192
..
202
202
CHAPITRE XXI
Aluns
.
Aluns divsrs.
Produits cdramiques. .
Alun de potassiunl
Verres. .
Rdsumd du chrnitre XXI
Problmos
228
228
230
23r
236
211
2{3
toln spilcnln D[
TRATuN Pl]Bl,lc$
f, Ingnieur-Directetrr.
'
Chacun
tait un, ouesi solide dens
""i*n,.I'enseignement
"n"itdans
un cas que
I'autre.
Dj cette poque, c'est--dire avant Ia cration de l,Eaternat dont nous allons parler, I'Ecole tait une ppinire prcieuse pour toutes les entreprises de travaux Dublics qui ont
faites par des Franais en France, aux colonies'et l'iraprLors du dernier voyage en France de M. I'ingnieur en ctie".
ponts et chauss-e^s directeur-des travaux publics en Indo-0hine,
il signalait la diflicult qu'il avait recrter un bon personnei
de conducteurs de travaux et manifestait I'intention-de crer
une cole. Il aurait pris l une peine bien inutile. C'est ou'il
croyait, lui aussi, que lTcole Eyrlles ne prparait qu'aux dxamens. Mieu.x re_n_seign, il en. a fait sa pfinire, et il y puise
pleines mains. Nos utres colonies font'd mme.
Est-ce dire que l'Ecole perde de vue le ct examens? Nullement. Tous les intresss savent au contraire qu'ur ex&mens
les plus importants (pour le grade de conducteui des ponts et
chausses notamment) Ies succs de I'Ecole dpassentB0o/" du
total des admissions. Il en est de mme pour tos les exafiiens
des travaux publics : la proportion a mme atteint quelquefois
{00 o/o.
Mais ce quo I'on sait moins, c'est que la supriorit de I'ensei-
une valeur. C'est pour cela que plusieurs jeunes gens, aprs
avoir termin6 l'Ecole polvtechniqus ou I'Ecole centrale des
tudes qui les laissaien't dpourvris, gont venus suivre I'enseignemeni des travaux publics. L'un d'eux mme
mais qui est
- par
aDrg avoir pass
ces- deux
lve par correspondnce
Ecoles, crit: e Je ne vous -eachb pas que j'abonils dans votne
sens. Pour ma part. encien lve Te I'Eco[e polytechnique et
rends chaque iour ompte coinbien
de I'Ecole centiale.'ie
'cs me
grandes coles'est ide au ioint de vue
I'enseignement de
pratiqe du mtier de lrinsnieur. r u contraire,- !'Ecole de
lravairx publics, qui est libie de toute entrave ofticieire, tout en
se dvelppant sous l'il bienveillont d'une administration claire, il n'esl pas de besoin qui ne reoive gatisfaction, De mme
que le bcsoin cre I'organ, ici l'lve fait I'Ecole. L'volution
egt continuelle, et toujourc dans le sens du mieur.
vicee municipaur.
topographiques.
-publics..
ENSEIGNEUENT DE I,'COLE
Mathmatiques lmentaires et suprieures.
- Physique. Chimie.
Gologie pretique.
Dessin.
Franais et Rtlac-complte des
- travaur et du sertion de repportE.
- Pratique
vice.
Ouvrages d'art.
de
la
rdaction des projets
- Pratique
de toute sorte.
ppareils
Topographie et tachomlrie.
vapeur.- Machines.Erploitation
- urbaine.
Voirie
fer.- Tramways.
et chemins vicinaux.
- Routes
Navigation intrieure.
Travaux
maritimes.
-coloniaux.
- Travaux
Travaux de btiments.
Industries du btiment.
Travaur industriels.
-Rsistance
- Comptabilit de travaux publics.Hydes matriaux et stabilit des constructions.
draulique, distributions d'eau et assainissement.
- Eleotricit
et applications.
Droit edministratif.
des Mines.
Chemins de
FRAIS D'TUDES
lo Prparatlon par eorrespotrdance.
Le prix a" f.nseignement est bas sur le taux de l5 17 fr.- par mois,
20 Cours du soir et du dimanche.
- Prix : 15 fr. par
nrois.
lnternes :
3o Ecole de plein erercioe : Erternes, 550 fr.
- 120
Ils ont payer en plus, pour Ja Maisom de famille,
fr. par
mois.
ECOTE PRATIQUE
D'EIECTRITITE INDUSTRIETTE
53, Rue Belliard, Paris.
gers.
crit au Directeur.
.- Rgtme.
l'exter_nal.
:iJ",.
*^Ll:l:gi8llprnent
monrag,
I'rnstallation, la conduite, I'entretien, les rpaia_
trons,, etc,, des appareils de production et d'utilisation d"nergle electrrque.
-
Il
se corripose:
'
60 De visites d'usiires:
hrenncerrors.
Un svstme d'interrosations nriodiques, fonctionnant-en dehors des cours. Der1et de cntrler
l travail des lves et les familiaris'avec les preuves
des eramens. Les notes obtenues dans les interrosations
cornptent avec les notes des examens trimestriels $'our le
classement.
Xlachi.nes et
co
llecti,ons.
Diplmes.
Frais
d,'tudes.
PROGRAMMB
DE
I,'ENSEIGNEMENT
lectrotechnique.
- Alternateurs.
- R-
versibilit alcs altornateurs. - Transformateurs.
Moteurs
Commutttrices.
Moteurs
Mesures lectriques.
sistances.
lnt-ensits.
j-
Complments.
Gonstruction de dynamos.
Alternateurs.
teurs.
Applications.
rilge.
- arc:iurveillane
de
rlpissures n longueur et
l'clairtge Iectrique."-"I\lodles
anele droit.
Pose tle cbles et app:rreils divers.interrupteurs,
-
de
industriels-: Dynn-
teurs lectriques,
trique.
Pathologie d'urgenco.
.:
Gonstrdtion.d'lmepts.
et_
annel
.-
-l
l,'tutle du dessin,.comporte:
leve;- 2" lc dessin de mnohines.-
Dessin,
SECTION DE L'AUTOMOBILE
d'usines.
Coura prparatoiro.
pr.paratoire est anner _l'Ecole pratique d'lJlec_
. .Un,cours
tricit
lndustrielle. Ce cours recoit les jeunds gens gs de
15 ans rvolus qui ne sont pas encore a[tes sivre li'enseigr.rement des.cou-rs normaur. ll constitue la prparal.ion la
plus rationnelle ces cours.
On y tudie: I'arithml.ique, I'algbre. la Aorntrie compIte, la trigonomtrie, la'rncani(ue itlle"ntaire, les l_
nt_e.nt.s d.e La gomtrie analytique,. Ia phl.sique grale, la
cnrmte, le oessln, Ie lravall tnaltuel.
?,
Llrnunrn NONY sr Cto, BouLEvanD Setur-Grnultx, 63, Prnrs, 50.
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50 (textes, 3
&
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50)
50
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Analyse chimique
-nourqunlitative iles sels dissous, par J. Fncur',
la reoherclte des acides et- des bases. ave tablerur
3 fr. ))
Vol. er. in-{2, r.2 fr. 50, reli toile .
Caracires des Sels mtalliqrres, I'uslge des candidats au
baccalaurat moderne, par
ll. Ptrlrr.
In-12, 20
- des
Notions de chirnie gnrtle, I'usage
laurnt et aux coles, prr P.
Limoses. - Un vol. in-12.
Cosmqraphie,
e.
Gnixoi.
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dit.
fr.
50
fr. 50
Dar
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de Seconde moderne,
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