Guide Pratique Des Stations de Traitements Des Eaux2
Guide Pratique Des Stations de Traitements Des Eaux2
Guide Pratique Des Stations de Traitements Des Eaux2
Xavier Lauzin
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Le programme des Eurocodes structuraux comprend les normes suivantes, chacune tant en gnral
constitue dun certain nombre de parties :
EN 1990 Eurocode 0 : Bases de calcul des structures
EN 1991 Eurocode 1 : Actions sur les structures
EN 1992 Eurocode 2 : Calcul des structures en bton
EN 1993 Eurocode 3 : Calcul des structures en acier
EN 1994 Eurocode 4 : Calcul des structures mixtes acier-bton
EN 1995 Eurocode 5 : Calcul des structures en bois
EN 1996 Eurocode 6 : Calcul des structures en maonnerie
EN 1997 Eurocode 7 : Calcul gotechnique
EN 1998 Eurocode 8 : Calcul des structures pour leur rsistance aux sismes
EN 1999 Eurocode 9 : Calcul des structures en aluminium
Les normes Eurocodes reconnaissent la responsabilit des autorits rglementaires dans chaque tat
membre et ont sauvegard le droit de celles-ci de dterminer, au niveau national, des valeurs relatives
aux questions rglementaires de scurit, l o ces valeurs continuent diffrer dun tat un autre.
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75240 Paris Cedex 05
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Sommaire
Remerciements ............................................................................
Avant-propos .................................................................................
Biographie ......................................................................................
Partie I
Les tudes pralables
1.
2.
3.
8
9
10
10
10
11
12
19
19
20
24
25
26
26
27
28
29
29
II
3.3.6
3.4
3.5
3.6
32
33
34
34
34
57
61
61
61
68
Partie II
La conception des ouvrages
1.
La fondation ............................................................................
1.1
Les fondations superficielles ......................................
1.1.1
Textes rglementaires ..................................
1.1.2
Dfinition dune fondation superficielle .....
1.1.3
Description des diffrents types
de fondations superficielles .........................
1.1.4
Comportement dune semelle charge ........
1.1.5
Principe de justification dune semelle
superficielle .................................................
1.1.6
Cas particulier des radiers et dallage ...........
1.1.7
Exemple de fondations superficielles ..........
1.2
Les fondations profondes et semi-profondes .............
1.2.1
Textes rglementaires ..................................
1.2.2
Dfinition dune fondation profonde
et semi-profonde ..........................................
1.2.3
Pieu soumis une charge verticale :
mode de fonctionnement .............................
1.2.4
Efforts parasites ...........................................
1.2.5
Classification des fondations profondes ......
1.2.6
Mode de ralisation .....................................
72
72
72
72
74
74
75
76
78
81
81
81
81
82
83
85
Sommaire
1.3
2.
90
90
90
91
101
101
103
104
106
107
108
108
108
109
109
115
127
127
128
128
131
131
137
140
145
149
151
153
154
154
154
159
III
IV
2.5
3.
4.
168
168
173
173
174
176
176
176
176
177
177
177
178
193
194
197
198
199
200
200
201
201
201
201
204
207
207
207
207
Sommaire
4.4
208
Partie III
Lexcution des ouvrages
1.
2.
3.
4.
5.
6.
210
210
210
211
211
211
212
217
218
218
222
222
223
224
224
232
233
234
235
238
238
238
239
240
241
241
242
242
VI
6.2.3
7.
8.
243
250
250
251
254
254
255
256
258
Bibliographie .................................................................................261
Remerciements
Je tiens remercier lensemble du personnel de la direction oprationnelle de
lEau et de lAssainissement de la communaut urbaine de Bordeaux, et plus
particulirement Pascal Botzung et Francis Lamarque, sans qui cet ouvrage
naurait probablement jamais vu le jour.
Avant-propos
Le prsent ouvrage a pour vocation premire de sensibiliser les non-spcialistes
du gnie civil aux diffrents problmes quils peuvent rencontrer lors de
llaboration et de la ralisation dun projet de station de traitement des eaux.
Il sadresse donc en priorit aux responsables du process ainsi quaux jeunes
ingnieurs voulant sinitier aux spcificits du gnie civil des rservoirs.
Il en a rsult une organisation tripartite base sur celle du fascicule 74 du
CCTG et correspondant aux diffrentes phases que sont les tudes pralables, la
conception et enfin la ralisation des structures.
Une place importante a t faite au matriau bton pour son utilisation majoritaire dans les ouvrages de rtention des eaux ainsi quaux matriaux composites
que les caractristiques mcaniques et physico-chimiques rendent particulirement intressants dans le cas de milieux fortement agressifs.
Enfin, louvrage, conu dans une priode de transition entre lapplication de la
rglementation franaise et celle de la normalisation europenne, aborde les
grandes lignes de la partie 3 de leurocode 2 relative au calcul des structures
bton des silos et rservoirs.
Biographie
Spcialis dans le contrle des ouvrages de gnie civil, Xavier Lauzin est
ingnieur chef de projet lagence Socotec de Bordeaux.
Il intervient galement comme enseignant au Cnam de Bordeaux et lOffice
international de leau de Limoges.
Partie 1
L E S TUDE S P R ALABLE S
1.
La prise en compte des exigences de ces diffrentes tudes dimpact peut donc
influencer le choix du site dimplantation de la station, dautant plus que lon se
place lintrieur du tissu urbain ou dans des zones risques.
2.
Ltude du contenu
Il est important, pralablement la conception dun ouvrage, de connatre de
faon prcise son contenu. Cette connaissance passe par lanalyse des caractristiques mcaniques et physico-chimiques du liquide ou du gaz.
Le fascicule 74 du CCTG ainsi que les rgles professionnelles font rfrence, en
ce qui concerne les rservoirs en bton, aux normes FD P 18-011 et NF EN
206.1 (elles seront dtailles ultrieurement dans le chapitre rserv au matriau
bton). Il convient cependant dinsister sur la ncessit de faire tablir une
analyse de leffluent brut entre de station (analyse de leau et des gaz) de faon
sassurer de la compatibilit physico-chimique des matriaux choisis et de
leffluent. Labsence de cette tude pralable conduit gnralement des
surcots relativement importants.
Voici un exemple de rapport danalyse sur un effluent brut entre station :
1 Objet
Prlvements journaliers deau et dair raliss sur une semaine au niveau du
collecteur de la STEP CANTINOLLE EYSINES (33).
dtermination de la concentration en H2S dans lair au niveau du collecteur,
dtermination des caractristiques de leffluent journalier au niveau du
collecteur en ce qui concerne les concentrations suivantes : pH, sulfates,
ammonium, magnsium, CO2 libre et H2S.
2 Mthodologies de mesurage appareillage utilis
Prlvement dair : barbotage de lair prlev au niveau du collecteur dans
deux absorbeurs contenant de lactate de zinc 2 % puis dosage ultrieur
en laboratoire de H2S par colorimtrie.
Prlvement deau : un prleveur chantillonneur ISCQ modle 3700 a permis
un prlvement de 80 ml toutes les 10 min coules.
3 Rsultats
Les prlvemnets ont t raliss au niveu du collecteur de la station
dpuration.
3.1 Prlvements dair
Teneur en H2S (mg/m2 20 C)
Date
du 21/05 11 h 30 au 22/05 9 h
1,45
du 22/05 9 h au 23/05 9 h
0,003
du 23/05 9 h au 24/05 9 h
0,18
du 27/05 9 h au 28/05 9 h
0,32
10
pH
SO42
(mg/l)
NH4+
(mg/l)
CO2
libre
(mg/l)
Mg2+
(mg/l)
H2S
(mg/l)
du 21/5 11 h 30
au 22/05 9 h
7,7
31
61,2
20,4
5,70
du 22/05 9 h
au 23/05 9 h
7,55
13
57,6
22,0
1,10
du 23/05 9 h
au 24/05 9 h
7,75
76,5
23,1
0,80
du 27/05 9 h
au 28/05 9 h
7,4
107
25,3
0,80
Date
3.
Ltude gotechnique
Le choix du mode de fondation (fondation superficielle, fondation profonde,
renforcement de sol, etc.) et ladaptation au sol du projet sont assujettis la
ralisation dune tude gotechnique. Le fascicule 74 du CCTG distingue diffrents types dtudes.
Ltude gotechnique pralable comprenant quatre tages :
1er tage : lenqute de sol ;
2e tage : ltude gotechnique qualitative ;
3e tage : ltude dtaille ;
4e tage : la proposition dun systme de fondation.
Ltude gotechnique dexcution comportant la vrification de la faisabilit
des dispositions prvues et ladaptation aux problmes poss. Ces tudes
doivent en particulier dfinir de faon prcise les lments suivants :
contrainte de calcul ;
dformation ;
stabilit des pentes ;
zones karstiques ;
contraintes hydrologiques du site et analyse de leau de la nappe.
3.1
3.1.1
Il est de coutume de sparer les roches des sols par le seul fait que les sols
peuvent tre dlits par agitation dans leau.
En dehors de leau de constitution du rseau cristallin, il existe dans les chantillons de sol :
une eau libre qui circule entre les grains ;
une eau lie par les tensions capillaires (si lensemble des vides entre grains
est combl deau, on dit que le sol est satur) ;
11
12
une eau lie par attraction lectrique entre la charge ngative la surface
dune plaquette argileuse par exemple, et leau elle-mme (eau adsorbe).
3.1.2.3 Lair et le gaz
Dans le cas o le terrain nest pas satur en eau (au-dessus dune nappe phratique par exemple), lespace entre les grains contient de lair ou du gaz issu de la
dcomposition des matires organiques (mthane en gnral).
3.1.3
Les essais didentification des sols sont raliss en laboratoire partir dchantillons prlevs sur le site et ont pour but de donner une premire connaissance
du matriau. Ils permettent de le classer par rapport des sols dj connus. La
premire srie dessais caractrise limportance relative des trois phases. Dans
le schma ci-dessous, on a regroup dans une mme case et sans vide
lensemble du squelette solide.
Fig. 1 : paramtres didentification des sols
O
P
PW
PS
Poids
Air (a)
Eau (w)
Grains (s)
Poids
spcifique
Va
Vw
Vv
1+e
Vs
Volume
Volume avec
Vs = 1
P
s = -----sVs
Il est, la plupart du temps, gal 27 kN/m3, sauf pour des terrains dorigine
vgtale qui peuvent descendre 10 kN/m3 ou des minraux ferreux qui atteignent 35 kN/m3.
Poids spcifique du sol (densit humide)
P
V
P
d = -----s
V
Cest le poids spcifique aprs avoir t leau.
Poids spcifique de leau
P
3
w = ------w- 10 kN/m
Vw
Poids spcifique djaug
s
1 1
e
- on tire ---De gd = ----------- ---- = ---1+e
d s
s
e
e
w
De w = --------w- la saturation, on tire ---- = -----s
s
w
Donc :
w
1 1
------ = ----- ---w d s
w et s tant des constantes.
On tire la densit maximum pour une teneur en eau donne, la courbe tant une
hyperbole (voir fig. 2, p. 12).
13
14
E1
18
E2
17
16
10
20
W%
3.1.3.1 Granulomtrie
Les valeurs telles que lindice des vides, la densit sche, la porosit, caractrisent globalement lchantillon.
Pour dcrire plus correctement un sol, il est utile davoir une valeur statistique
de la dimension des particules, cest lobjet de la granulomtrie.
Pour sparer les grains selon des valeurs dcroissantes, on utilise des tamis
mailles carres de plus en plus petites, et il suffit de peser la quantit de terrain
refusant de passer dans chaque tamis pour pouvoir tracer ensuite la courbe
granulomtrique.
Lordonne reprsente, en pourcentage du poids total, le poids cumul spar
par chaque tamis. Labscisse reprsente le logarithme de la maille du tamis.
Cette mthode est utilise jusquau tamis le plus fin qui est de 80 m.
Cailloux
Graviers
Sables
grossiers
100 %
80 %
60 %
Silts
trs
fins
fins
40 %
20 %
0
mm
200
100
50
20
10
0,5
0,2
0,1 0,08
Client :
Demandeur :
Dossier :
N d'enregistrement :
Dmax
Infrieur
0,08 mm
mm
31,5
10
Teneur
en eau
W
%
Valeur
au bleu
VBS
Propret quivalent
Essai Micro Deval Coefficient Classificasuperficielle de sable
Los
MDE
d'aplatissetion
P
PS
Angeles LA
ment
A
g / 100 g
%
%
P 94-050
P 18-592
5,9
0,23
P 18-591
P 18-597
P 18-573
P 18-572
P 18-561
P 18-101
B4S
Essais complmentaires :
100
% passants
Norme NF P 94 056
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0,16
0,4
0,8
1,6
6,3 8
16
31,5 40
63 80
0,08
0,16
0,4
0,8
1,6
6,3
16
31,5
Passant (%)
10
11
23
51
66
84
88
90
96
100
15
16
3.1.3.2 Sdimentomtrie
-----s- = 2,7
w
25 C, cette relation devient :
v 106 d 2
do
v = 25 10-6 m/s
Elle est dfinie comme la teneur en eau, en dessous de laquelle il est impossible
de former sous le doigt un petit boudin de 3 mm de diamtre.
WL : limite de liquidit
Cet essai, trs peu labor au premier abord, se ralise de la faon suivante.
Dans une coupelle, on place largile plastique sur une paisseur de 8 mm. Cette
argile est ensuite spare en deux par un outil en V. La coupelle est alors
secoue avec une nergie et une frquence fixes.
La limite de liquide correspond la teneur en eau pour laquelle 25 secousses
referment la fente sur une longueur de 1 cm.
Ces deux essais, apparemment peu scientifiques, correspondent malgr tout
des comportements trs diffrents du matriau.
Un matriau est plus ou moins argileux en fonction de lindice de plasticit IP.
Avec IP = WL WP
IP pour une argile presque pure peut atteindre 120 130 alors quil est nul pour
un sable.
Le tableau 1 regroupe lensemble des rsultats ncessaires la bonne connaissance de la nature dun matriau.
Tableau 1 : essais didentification dun matriau
Identification
% gravier
% sables > 200 m
% silt
% argile
Degr de saturation
Densit spcifique s
Teneur en eau
Limite de liquidit
Limite de plasticit
Teneur en calcaire
17
18
60
50
40
30
20
10
10
20
30
40
50
60
Limite de liquidit (%)
70
80
90
100
La norme NF P 11-300 (ou classification GTR, Guide technique pour la ralisation de remblais et couches de forme ) dfinit alors la classification suivante.
Tableau 2 : classes GTR
Classe
Dfinition
Sols fins
D
R
F
Caractristiques
Dmax 50 mm
et passant 80 m > 35 %
Dmax 50 mm
et passant 80 m 35 %
Dmax > 50 mm
et passant 80 m > 12 %
ou passant 80 m 12 %
et VBS > 0,1
VBS 0,1
et passant 80 m 12 %
Voir NF P 11-300
Sous-classe
Voir NF P 11-300
1/Dmax = diamtre pour lequel 95 % des grains ont une dimension infrieure.
2/VBS = valeur au bleu spcifique. Il sagit dun essai dfini par la norme NF P 94-068 et qui mesure la surface spcifique
des grains par absorption dune solution de bleu de mthylne saturation. Il en rsulte les ordres de grandeurs suivants :
VBS < 0,2 (absorption faible) : sols sableux
0,2 < VBS < 2,5 : sols limoneux
2,5 < VBS < 6 : sols limono-argileux
6 < VBS < 6 : sols argileux
8 < VBS : sols trs argileux
3.1.4
Par dfinition, on appelle sols pulvrulents les sols dont le diamtre des grains
est suprieur 20 m. Les argiles sont des sols dont le diamtre des grains est
infrieur 20 m. Ces deux types de sols sont les plus frquents et ont des
comportements trs diffrents. Le tableau 3 rsume les caractristiques des deux
types de sols.
Tableau 3 : comportements des sols pulvrulents et des argiles
Caractristiques
Sols pulvrulents
Argiles
Structures
Structure plaquette constitue daluStructure granulaire constitue essenminosilicate hydrate avec des ions
tiellement de silice et de calcaire
de types Ca, Na, Mg, K, Fe
Forces
de cohsion
3.2
19
20
3.2.1
Eau libre
La prsence dune nappe traduit une saturation des sols situs sous cette
dernire. Leau est libre et circule plus ou moins vite. On distingue alors :
les terrains aquifres o leau circule avec des dbits importants lis la forte
permabilit du sol (sable, calcaire fractur) ;
les terrains aquifuges qui possdent une trs faible permabilit (10-9 m/s).
ltat naturel, il nexiste pas de terrain rellement impermable. Les sols
argileux se rapprochent de cette dfinition.
lintrieur de ces terrains, la nappe peut tre :
libre (la pression interstitielle de leau en surface est gale la pression
atmosphrique) ;
captive ou en charge (nappe prise dans un terrain permable compris entre
deux couches de terrain impermables).
La pression de leau agissant directement sur les ouvrages enterrs, il est ncessaire de connatre :
la hauteur des PHE (plus hautes eaux), des PBE (plus basses eaux) ainsi que
le niveau des EE (eaux exceptionnelles) de la nappe (ncessaire pour calculer
la stabilit de louvrage) ;
lanalyse chimique des eaux de la nappe (ncessaire pour la dtermination du
choix des matriaux de fondation).
Ces lments ont donc une influence directe sur la conception de louvrage.
3.2.1.2 Loi de Darcy/coulement linaire
Leau, quand elle scoule dans un sol, se dplace dans les pores et son trajet
nest dont pas rectiligne. On peut toutefois dfinir une vitesse moyenne
dcoulement en mesurant dans un rgime permanent unidirectionnel le dbit Q
pour une section donne comme si les grains nexistaient pas.
Q
Il faut videmment noter quil sagit dune vitesse apparente moyenne =
S
V(vide )
comme par dfinition de la porosit n =
V( total)
Do n =
S(vide )
Q
la vitesse vraie est v = -----nS
S( total)
Donc v = v
Eau
Sol
l
Lexprience dcrite dans le schma 6 et faite par Darcy a montr que le
gradient hydraulique est proportionnel la vitesse de percolation :
dh
v = ki = k grad h k ------ = V
dl
k est appel la permabilit.
Thoriquement, cette valeur dpend de la nature du liquide et de la temprature
par la viscosit, mais, dune manire plus simplifie, on considre de leau
20 C.
h
est sans dimension, k sexprime comme une vitesse en mtres par
l
seconde ou en centimtres par seconde.
Comme
21
22
Tubage
Cavit
La Garonne
Bordeaux
Bgles
Piezo 1
2,00 m
Puits
4,85 m
Piezo 2
TN
Niveau eau (2,00 m)
Niveau
nappe en fin
de pompage
2,00 m
4,85 m
chelle 1/100e
23
24
Pizomtre 1
Descente
2,40
2,50
2,60
-4
10
T= 2,30 Q = 2,30 x 5 = 910 m2/s
12,56 x 0,102
4
-4
-4
10
K = 9 = 310 m/s
3
-4
= 0,102 m
Temps en secondes
1
3.2.2
4 5 6 7 8 9102
4 5 6 7 8 9103
4 5 6 7 8 9104
Eau capillaire
Il sagit deau caractrise par une tension ngative pouvant atteindre des
valeurs leves. Cette capillarit de leau rpond la loi de Jurin qui tend
prouver que leau slve plus haut dans un tube de faible diamtre que dans un
tube de gros diamtre.
La hauteur dlvation vaut alors h =
2T
r W
o :
T = tension superficielle
r = rayon du tube
W = poids volumique de leau
Les vides entre les grains de sol ont des dimensions variables. On admet donc quil
existe un certain nombre de capillaires de dimensions diffrentes avec des hauteurs
dascension galement diffrentes. On peut ainsi dfinir la poromtrie dun sol (on
tablit une courbe btie sur le principe dune courbe granulomtrique). On peut
galement noter que, plus le sol est argileux, plus les pores sont fins.
3.2.3
Si un terrain satur est charg, leau tant moins compressible que le squelette,
la pression va lui tre transmise en premier lieu. La pression interstitielle
augmentant, leau va scouler vers les zones o la pression est la plus faible. Le
schma le plus classique est celui du ressort.
Au dbut de lexprience, leau na pas encore eu le temps de sortir et en la considrant incompressible toute la charge est reprise par leau et rien par le ressort qui
reprsente le squelette solide . Si on laisse sortir leau lentement, le ressort se
contracte, cest--dire que augmente et que la pression deau diminue.
la fin de lexprience, leau ne scoule plus, donc u = 0. Toute la charge est
prise par le ressort, donc le squelette solide = .
On appelle U le degr de consolidation un temps t, cest le pourcentage de
tassement effectu par rapport au tassement final.
Cest aussi le rapport de la quantit deau vacue au temps t par rapport la
quantit totale disparue en fin dexprience.
Fig. 9 : principe de consolidation des sols
Diamtre du trou
= permabilit du
terrain K.
P
+ 8
Eau
P
w
25
26
3.3
3.3.1
Risque karstique
Pieu
Sol compressible
Horizon rocheux
Karst
Le risque karstique doit tre identifi prcisment au niveau de ltude gotechnique.
3.3.2
Il sagit principalement du problme pos par la ralisation de fondations superficielles ou semi-profondes sur des sols gonflants ou rtractables.
Comme il a t vu prcdemment, les sols argileux sont particulirement
sensibles leau (alors que les sols pulvrulents le sont beaucoup moins). En
effet, de par leur capacit absorber et perdre de leau entre les feuillets,
certaines argiles ont la possibilit de gonfler ou de se rtracter. Cette capacit est
fonction de leur surface spcifique, ainsi, parmi des principales familles dargile
(kaolinite, illite, montmorillonite), la montmorillonite prsente une sensibilit
leau suprieure aux autres.
Tableau 4 : caractristique des argiles
Noms
plaquette
(en mm)
paisseur
des plaquettes
Surface spcifique
(m2/g)
Kaolinite
0,3 3
D/3 D/10
10-20
Illite
0,1 2
D/10
80-100
Montmorillonite
0,1 1
D/100
800
27
28
23m
h = 1,50 m
minimum
Drain de surface
tanchit
3.3.3
Il sagit du risque pris fonder un mme ouvrage sur des sols de nature
diffrente.
Fig. 12 : fondations sur sols htrognes
Sol n 1
Sol n 2
Ce risque devient majeur lorsque les sols sont susceptibles de se dformer diffremment et dengendrer des tassements dits diffrentiels .
La prcaution premire consiste identifier les diverses natures de sol au niveau
de ltude gotechnique ; identification qui doit galement dterminer
linfluence gographique des terrains diffrents. Selon les rsultats obtenus, il
peut tre envisag lune des solutions suivantes :
abandon du systme de fondation superficielle au profit de fondations
profondes ou de renforcement de sol ;
cration dun joint de rupture au droit de la sparation des terrains ;
raidissement de la fondation de faon ce quelle accepte les dformations
diffrentielles.
3.3.4
Angle
d'inclinaison
Glissire de
chargement
Angle
d'inclinaison
Vent
Charge d'ensilage
non uniforme
Bulbe de
contrainte
individuel
Chevauchement
2B
(a)
3.3.5
(b)
Bulbe de
contrainte
combin
Nous nous cantonnerons aux risques lis la stabilit dune construction sur des
pentes naturelles (ltude des talus artificiels soumis aux glissements et au
fluage ne sera pas aborde ici).
29
30
Eau de ruissellement
Zone de limon ou argile de couverture
Substratum
3.3.5.2 Le fluage
Le fluage du sol est la dformation dun sol sous leffet dune charge. Cest un
phnomne lent, qui peut soit se stabiliser dans le domaine plastique, soit aller
la rupture.
Fig. 18 : fluage du sol
Charge
Marne, argile
Dformation
due au fluage
de la marne
31
32
3.3.5.3 La solifluxion
Il sagit dun cas particulier de fluage provoqu par des variations de volume du
terrain soumis au gel, au dgel, la pluie Ces mouvements conduisent une
reptation du sol situ sur les pentes.
Fig. 19 : illustration de la solifluxion des sols
Reptation du sol en
bas de pente
Leau tant lun des composants du sol, il est essentiel que la fondation superficielle reposant sur le terrain ne soit pas soumise des mouvements de
gonflement et de retrait lis au gel de leau. Il a donc t tabli une carte
de France des profondeurs minimales respecter pour dfinir le niveau dassise
de la fondation superficielle.
Il est noter cependant les lments suivants :
la carte est applicable des altitudes infrieures 150 m ;
elle ne tient pas compte de la nature du sol et ne sapplique donc pas aux sols
argileux sensibles au retrait et au gonflement (voir paragraphe 3.2) ;
elle prconise un encastrement minimal de 0,50 m.
0,25
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
a
a
3.3.7
33
34
Sols argileux
D15 > 15 m
Limite de liquidit WL < 35 %
Teneur en eau W > 0.9 WL
3.4
3.4.1
3.4.2
Il nexiste pas de rgle justifiant lespacement entre les sondages selon la nature
du terrain. Les essais doivent tre raliss en nombre suffisant pour avoir une
ide prcise du sol en place et ce, dautant plus que des htrognits ont t
dtectes. Il tait dusage, sauf pour des terrains anormalement htrognes, de
prvoir au moins un sondage pour 500 m2, avec un minimum de trois sondages.
Pour des ouvrages courants, il est habituel de respecter une distance de 15 m
entre les sondages.
3.4.2.2 Profondeur dinvestigation
La profondeur des sondages doit tre telle que toutes les couches qui peuvent
tre influences par la mise en charge des terrains soient atteintes et tudies.
On considre donc que les profondeurs minimales dinvestigation suivantes
doivent apparatre au niveau de ltude gotechnique.
Tableau 6 : profondeurs dinvestigation
Nature de la fondation
Fondations superficielles :
Massifs ou semelles
Radier gnral
Fondations profondes
Profondeur dinvestigation
35
36
Lchantillon de sol est positionn entre deux pierres poreuses. On charge cet
chantillon en augmentant la charge par paliers en prsence deau. Le tassement
est lu au niveau des comparateurs pour chaque palier jusqu ce que la stabilisation soit obtenue (application sur 24 heures).
Fig. 21 : schma de ldomtre
9
N
8
5
4
3
6
1 : prouvette de matriau
2 : enceinte domtrique
3 : disque drainant infrieur
4 : disque drainant suprieur
5 : appareillage permettant dappliquer une force sur lchantillon
6 : rservoir destin recevoir le liquide dinhibition
7 : liquide dinhibition
8 : mesurage du dplacement
9 : effort N sur lprouvette
Rsultats
Fig. 22-a : exemple de rsultat dune tude domtrique
eo =
cc1 =
cc2 =
0,677
0,051
0,118
-0,2
-0,4
Tassement (en mtres)
-0,6
-0,8
-1,0
-1,2
-1,4
-1,6
-1,8
-2,0
Temps (en heures)
4:00
0:00
20:00
16:00
12:00
8:00
4:00
0:00
20:00
16:00
12:00
8:00
4:00
0,0
0:00
Contrainte
Lecture
Lecture
en 0,1 MPa Comparateur w Remonte
721 0,550
0,01
99 0,660
0,025
162 0,649
0,05
266 0,630
812 0,534
0,1
389 0,609
0,2
534 0,583
0,4
703 0,553
0,518
0,8
904 0,518
0,677
0,1
0,25
0,5
1
2
5
8
0,677
20:00
25,6
1,99
1,58
0,9
16:00
Teneur en eau
Densit humide
Densit sche
12:00
DMONSTRATION
chantillon :
S6P6
8:00
Chantier :
Sondage :
37
38
Sondage :
Teneur en eau
Densit humide
Densit sche
Chantier :
S6P6
DMONSTRATION
chantillon :
B Profondeur : 2,15 Nappe :
25,6
1,99
1,58
eo =
cc1 =
cc2 =
0,9
0,677
0,051
0,118
Courbe domtrique
0,8
0,7
0,677
Indices de vides
0,677
0,6
0,5
0,01
0,025
0,05
0,1
0,2
0,4
0,8
Cet essai permet dtablir pour chaque type dchantillon la courbe de compressibilit : tassement total en fonction du logarithme de la contrainte applique.
En fait, la courbe prsente en ordonne lindice des vides du sol et en abscisse le
logarithme dcimal de la contrainte. Lindice des vides et le tassement sont lis
par la formule :
H
e
=
H0
1+ e0
tat de consolidation
< 0,015
Sol incompressible
> 0,20
Piston
Dynamomtre
T
Pierres poreuses
chantillon de sol
39
40
Bote de Casagrande
chantillon
Cotes
Nature
E1
0,80 m
Argile
vasarde
C 105 Pa
0,22
105 Pa
0,4
0,3
0,2
0,1
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,65
105 Pa
Comme lessai de cisaillement rectiligne, lessai triaxial a pour but la dtermination des paramtres C et .
La diffrence principale avec lessai prcdent rside dans la possibilit
dappliquer lchantillon des tats de contrainte choisis et de prendre en
compte le rle de leau.
Description de lappareillage et de lessai
Fig. 25 : principe de lessai triaxial
F
Piston
Joint
chantillon
Jacquette
Fluide
10
3 = 2
Pompe hydraulique
41
42
Essai 3
Essai 2
'
Essai 1
C'
=p
= p + F/S
linverse des essais prcdents o il tait ncessaire de prlever des chantillons intacts pour les apporter en laboratoire (chose parfois difficile pour
certains types de sol tels que les sables lches), les essais in situ permettent,
laide dappareils implants sur la zone tudier, dapprhender de faon relativement prcise les caractristiques du sol.
Ils sont souvent suffisants par eux-mmes mais ne peuvent gnralement pas se
substituer aux essais en laboratoire lorsque ceux-ci sont ncessaires. On
distingue diffrents types dessais in situ :
les essais mcaniques (pntration, etc.) ;
les essais gophysiques (gravimtrie, etc.) ;
les essais de foration.
43
Sondage carott
Prof NGF
CHANT.
A.Q.D.
COUPE
% de RCUP
PROF
en m
OUTILS
TUBAGE
RSULTATS
des OBSERVATIONS
Terre vgtale
1
1,20 9,00
2
Argile sablo-graveleuse
3
4
4,00 6,20
5
6
6,00 4,20
7
8
9
10
11
12
13
Calcaire fractur
14
15
16
17
18
19
20,00 -9,80
Fin du sondage
44
Le pntromtre dynamique est un moyen rapide et conomique dinvestigation, plus particulirement adapt la recherche des diffrentes couches du
sous-sol et lidentification des sols rsistants.
Lessai de pntration dynamique ne doit jamais tre utilis seul et ne peut tre
pris en compte pour le dimensionnement des fondations profondes.
Description de lappareillage et de lessai
Mouton de battage
Enclume de battage
Train de tige
Rsultats
Fig. 29 : diagramme de pntration dynamique
10
50
60
70
80
90
100
40
30
QD (MPa)
20
0
1,0
2,0
Prof. (m)
3,0
4,0
5,0
Arrt : 4,30 m
mg H
m
A.e m + m '
o :
m = masse du mouton
m = masse frappe comprenant lenclume, la tige guide, le train de tige
H = hauteur de chute du mouton
A = section droite de la pointe de la tige
e = enfoncement moyen sous un coup
Le DTU 13.12 sur les fondations superficielles dfinit la valeur ultime de la
contrainte du sol :
qu =
qd
5
ou
qd
7
Lessai de pntration statique est un essai dont les rsultats sont trs fiables et
qui permet :
de dterminer la coupe du sol travers par la tige ;
45
46
Rsultats
qs
(en pourcentage).
qc
47
48
Diagrammes de pntration
VASE - TOURBE :
MARNE :
10 30 50
10 30 50
0,5
1
0,5
Bars
150 Rsistance de pointe
2
2,5
3 Effort latral t
100
1
1,5
Profondeur en m
- Rp < 10 bars
- Rf constant ou dcrot
avec la profondeur
100
1,5
Profondeur en m
150
2
2,5
Bars
Rsistance de pointe
3 Effort latral t
Frottement latral
Rsistance de pointe
ARGILES :
10 30 50
0,5
1
Profondeur en m
100
1,5
Bars
150
Rsistance de pointe
2
2,5
3
Effort latral t
SABLES :
10 30 50
0,5
1
100
1,5
Profondeur en m
Bars
Rsistance de pointe
150
2
2,5
3
Effort latral t
10
15
20
25
Pointe de 10 cm2
49
50
Le pressiomtre comporte une sonde gonflable qui est descendue dans un forage
pralablement ralis et calibr au diamtre de la sonde. On applique sur le sol
une pression radiale issue du gonflement de la sonde et on mesure les variations
du volume de sol au contact de cette dernire.
Fig. 33 : description du pressiomtre Mnard
Air
Gaz
Eau
Cellule de garde
Cellule de mesure
Cellule de garde
Rsultats
51
52
Exemple de courbe
Fig. 34 : exemple de courbe pressiomtrique
Chantier : Modernisation des ateliers
Client : Port autonome de Bordeaux
Dossier : D01/B095
Localisation
-X:
-Y :
- Z : 6,55
Date : 25/06/01
chelle prof. : /
Prof.
en m
Interprtation lithologique
NGF
--x-- P. fluage
0,1
6,05
0,50 Pavs
3,85
2,70
1
2
3
4
R R
R R R
R R
R
R
Vase
1,85
x
0,08
o 0,14
--o-- P. limite
1
> 0,14
x
0,08
4,70
50
10
100
o 1,2
o 0,9
o 0,19
o 1,4
0,11
0,14 x
Argile vasarde
2,95
o 1,6
o 0,23
0,12 x o 0,16
8
9
0,5
o 1,0
0,30 x
9,50
o 0,44
o 2,9
10
> 0,5x
11
Grave grossire
12
o o 0,87
0,66 x
o 1,12
o 12,2
13
14 7,75
15
14,30
16 9,15
15,70
Sable graviers
0,87 x
o 1,31
0,87 x
o1,36
0,91 x
17
18
Grave sableuse
o 12,4
o 20,0
o 1,52
1,27 x
11,2
o 1,68
o 25,6
1,10 x
o 1,71
o 26,6
1,10 x
o 1,68
o 25,7
19
20 13,15 19,70
21
22
Sable graviers
23
1,29 x o 1,61
o 26,4
24
25
17,75
24,30
1,11 x
26
o 25,5
o 1,62
1,50 x
o 36,8
o 2,50
27
28
> 2,57 x
> 4,36
> 2,47x
> 4,19
> 2,47 x
> 4,19
122
133 o
30
31
32 24,45 31,00
Outils de forage
Tanire 63
Tricne 63
Marne
29
Tubages
09,50 m
31,00 m
Tubage 96 LS
107 o
Date d'excution
24,50 m
26/06/01
Logiciel EXPRESS pour WINDOWS - Version 5.2 - Dpouillement d'essais selon norme NF P 94-110
30,00 m
53
54
Rsultats
T
avec S = dL.
S
(kPA)
i
i
c (kPa)
Tube de fonage
Moulinet
Lessai consiste introduire par fonage dans le terrain un moulinet sur lequel
on va exercer un couple de torsion T. Sous leffet de cette sollicitation, le sol est
cisaill par les pales du moulinet.
Rsultats
(kPa)
55
56
Paramtre du
sol tudi
Paramtre
mesur
Application
Limites
dutilisation
Zones urbaines et
industrielles (perturbations importantes)
lectrique
Rsistivit
Diffrence de
potentiel
lectromagntique
Rsistivit
Formations
superficielles,
terrassements
Zones urbaines et
industrielles
Gravimtrique
Densit
Pesanteur
Sismique
Temps et amplitude
Zones urbaines
Rsultats
3.4.3
tape de
ralisation
de louvrage
tudes
prliminaires
Missions gotechniques
tudes et suivi
des ouvrages
gotechniques
Excution
de sondages,
essais et mesures
gotechniques
tude prliminaire
de gotechnique
G0 prliminaire
si ncessaire(1)
Avant-projet
G12 tude de
G faisabilit
1 gotechnique
Phase 1
Phase 2
Projet
Assistance
Contrat Travaux
tude de projet
G gotechnique
2 Phase 1
Phase 2
Excution
G tude gotechnique
3 dexcution
G0 dtaille
indispensable(1)
G
G0 spcifique
0
si ncessaire(1)
G0 complmentaire
si ncessaire(1)
G Suivi gotechnique
4 dexcution
G51
G51
G
5 G51
G51
G52
G0 spcifique
si ncessaire(1)
Ouvrage existant
Diagnostic
gotechnique
G
0 G0 spcifique
indispensable(1)
57
58
tape
Phase
davancement
du projet
Missions
dingnierie
gotechnique
Objectifs en
termes de gestion
des risques lis
au alas
gologiques
Prestations
dinvestigations
gotechniques*
tude gotechnique
tudes prliminaires
Premire identifica- Fonction des donprliminaire de site
tion des risques
nes existantes
tudes desquisse
(G11)
Avant-projet
Identification des
tude gotechnique alas majeurs et
principes gnraux
davant-projet
pour en limiter les
(G12)
consquences
Projet
Assistance
aux contrats
de travaux (ACT)
Identification des
alas importants et
tude gotechnique
dispositions pour
de projet (G2)
en rduire les consquences
Fonction des
mthodes de construction mises en
uvre
Excution
Identification des
alas rsiduels
et dispositions
pour en limiter
Supervision gotechnique dexcu- les consquences
tion (G4)
Lenchanement des missions gotechniques suit les phases dlaboration du projet. Les missions G1, G2, G3, G4 doivent tre ralises successivement. Une mission gotechnique ne peut
contenir quune partie dune mission type quaprs accord explicite entre le client et le gotechnicien.
G0 Excution de sondages, essais et mesures gotechniques
Excuter les sondages, essais et mesures en place ou en laboratoire selon un programme dfini
dans des missions de type G1 G5.
Fournir un compte rendu factuel donnant la coupe des sondages, les procs-verbaux dessais et
les rsultats des mesures.
Cette mission dexcution exclut toute activit dtude ou de conseil ainsi que toute forme
dinterprtation.
G1 tude de faisabilit gotechnique
Ces missions G1 excluent toute approche des quantits, dlais et cots dexcution des ouvrages
qui entre dans le cadre exclusif dune mission dtude de projet gotechnique G2.
G11 tude prliminaire de faisabilit gotechnique
Faire une enqute documentaire sur le cadre gotechnique du site et prciser lexistence
davoisinants.
Dfinir si ncessaire une mission G0 prliminaire, en assurer le suivi et lexploitation des
rsultats.
Fournir un rapport dtude prliminaire de faisabilit gotechnique avec certains principes
gnraux dadaptation de louvrage au terrain, mais sans aucun lment de prdimensionnement.
Cette mission G11 doit tre suivie dune mission G12 pour dfinir les hypothses gotechniques
ncessaires ltablissement du projet.
G12 tude de faisabilit des ouvrages gotechniques (aprs une mission G11)
Phase 1
Cette tude spcifique doit tre prvue et intgre dans la mission de matrise duvre.
Phase 1
59
60
Phase 2
tablir les documents ncessaires la consultation des entreprises pour lexcution des ouvrages gotechniques (plans, notices techniques, cadre de bordereaux des prix et destimatif, planning prvisionnel).
Assister le client pour la slection des entreprises et lanalyse technique des offres.
G3 tude gotechnique dexcution
Suivre et adapter si ncessaire lexcution des ouvrages gotechniques, avec dfinition dun
programme dauscultation et des valeurs seuils correspondantes, analyse et synthse priodique des rsultats des mesures.
Dfinir si ncessaire une mission G0 complmentaire, en assurer le suivi et lexploitation des
rsultats.
Participer ltablissement du dossier de fin de travaux et des recommandations de maintenance des ouvrages gotechniques.
G5 Diagnostic gotechnique
Lobjet dune mission G5 est strictement limitatif, il ne porte pas sur la totalit du projet ou de
louvrage.
G51 Avant, pendant ou aprs construction dun ouvrage sans sinistre
3.5
3.5.1
Consultation du gotechnicien
Il est important que le programme fourni par le matre douvrage soit suffisamment prcis pour que les rponses apportes par les gotechniciens soient
homognes, tant qualitativement que quantitativement.
Le programme devrait comporter au minimum :
la localisation des ouvrages raliser (situation gographique) ;
la nature des ouvrages (btiments, rservoirs, ouvrages enterrs) ;
une estimation des descentes de charge par ouvrage (pour le calcul des
contraintes et des dformations).
Il est moduler en fonction de la phase du projet :
au niveau de lavant-projet sommaire, on privilgiera laspect qualitatif de la
reconnaissance gotechnique et on vrifiera la faisabilit du projet ;
au niveau du projet, ltude devra tre prcise, permettre le dimensionnement
des fondations, rsoudre tous les problmes poss au niveau de lAPS.
De mme, au niveau de lanalyse de loffre gotechnique, il convient de veiller
lhomognit des moyens proposs (une offre qui ne comporte que des essais
de pntrations dynamiques, par exemple, doit tre considre avec circonspection) et la densit des essais raliser.
Une analyse critique relative au choix des moyens dinvestigation doit tre
mene pour sassurer de la prennit du projet (on pourra se rfrer aux
chapitres prcdents pour vrifier ladquation de lessai en fonction des sols
rencontrs et du mode de fondation).
3.5.2
Cette interprtation sera ralise sur lexemple ci-aprs. Cet exemple comprend
un plan dimplantation des diffrents sondages raliss ainsi quune partie des
enregistrements des essais in situ.
61
62
P3
P5
P4
SP2
SP4
PZ3 PZ4
PZ7 PZ8
4
7
SP1
P2
PZ5 PZ6
PZ1 PZ2
P6
P1
SP3
Lgendes
Pn : sondage pntromtrique
PZn : tarire quipe en pizo
SPn : sondage pressiomtrique
Dossier :
Blanquefort
-3
-4
-5
-6
-7
-8
10
-9
11
-10
12
-11
13
-12
14
-13
15
-14
16
-15
17
chantillon
Stratigraphie
0,0
0,0
0,0
0,6
10,0
Observation :
Dates
0,0
26/09/2002
-2
Tubage
0,0
Tubage 95 LS
-1
Terre vgtale
quipement
Description lithologique
Nature du terrain
chelle : 1/100
Outil
Date : 28/09/2002
Dbut : 0,00 m
Fin : 10,00 m
Page : 1 / 1
Tarire 63 mm
: 1,95 m
:
:
Alluvions
Profondeur (m)
Altitude (m)
Station de Lille
Site:
Forage : PZ1
Eau
SOLTECHNIC
63
64
C. E. B. T. P.
Pntromtre statique P3
Client : CUB-ASSAINISSEMENT
Chantier : Station d'puration de Lille
PROF.
en m
Date : 02/09/02
Eau : 0,60 m
Doss. E112.2.188
NGF : m
20
ch. 1/100
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
Arrt 10,5 m
12
13
14
15
16
17
18
19
20
Pntromtre Atlas
Pointe de 10 cm2
25
Date
SOLTECHNIC
Dossier n
25/09/2002
02 1199
x
y
1,89 m
Cote
ZN
Coupe
schmatique
du terrain
Date
Orientation
Matriels
Eau
Inclinaison
Prof. (m/T.N.)
Sondage
Sp1
Pression de fluage
Pf
Pression limit Pl
(MPa)
Paramtres de
forage
0
20
40
Module
pressiomtrique
EM (MPa)
0 1 2 3 4 5 6 7 8 0 10 20 3040 50 60 70 80
60
0.0
Terre
vgtale
1,0
1
1.0
0,0
0,04
2.0
1,3
0,05
-1,0
3
3.0
4.0
-2,0
0,04
1,6
Argile grise
vasarde
-4,0
Tricne 63 mm
-3,0
25 et 26/09/2002
0,06
5.0
6.0
0,12
2,4
0,15
-5,0
7.0
-6,0
8.0
0,09
2,9
0,16
-7,0
9.0
9
0,26
0,59
Sable sable
argileux
-8,0
10
Observations :
10.0
4,2
65
66
Date
SOLTECHNIC
Dossier n
25/09/2002
02 1199
x
y
1,89 m
Cote
ZN
-8,0
-9,0
Coupe
schmatique
du terrain
Date
Orientation
Matriels
Eau
Inclinaison
Prof. (m/T.N.)
Sondage
Sp1
Pression de fluage
Pf
Pression limit Pl
(MPa)
Paramtres de
forage
0
20
40
0 1 2 3 4 5 6 7 8 0 10 20 3040 50 60 70 80
60
0,65
11
Module
pressiomtrique
EM (MPa)
11,0
9,8
1,19
-10,0
12
12,0
0,87
11,4
1,57
-11,0
-12,0
13
13,0
14
14,0
1,23
7,3
15
Sable sable
argileux
-14,0
-15,0
-16,0
16
Tricne 63 mm
-13,0
25 et 26/09/2002
1,58
15,0
0,75
6,7
1,36
16,0
17,0
17
1,25
15,2
1,98
18,0
18
0,82
11,9
1,54
-17,0
19,0
19
1,02
-18,0
20,0
20
Observations :
0,99
Sable et
graviers
14,3
Date
SOLTECHNIC
Dossier n
25/09/2002
02 1199
x
y
1,89 m
-19,0
Coupe
schmatique
du terrain
Date
Cote
ZN
Matriels
Orientation
Eau
Inclinaison
Prof. (m/T.N.)
21
Sondage
Sp1
Pression de fluage
Pf
Pression limit Pl
(MPa)
Paramtres de
forage
0
20
40
Module
pressiomtrique
EM (MPa)
0 1 2 3 4 5 6 7 8 0 10 20 3040 50 60 70 80
60
21,0
0,62
14,2
1,68
-20,0
22
22,0
0,98
23
-22,0
24
-23,0
25
25 et 26/09/2002
23,0
Tricne 63 mm
-21,0
Sable et
graviers
10,8
2,01
24,0
3,02
98,9
4,89
25,0
Marne
verdtre
-24,0
26
-25,0
26,0
> 5,02
126,8
> 5,02
27,0
27
> 4,56
28
> 4,56
28,0
Observations :
156,8
67
68
3.6
Libage maonn
h = 0,50 m
Semelle bton
tanchit
h = 1,50 m
projet de poste de relvement enterr : ltude de sol fournit le profil lithographique suivant et dfinit le niveau des plus hautes eaux de la nappe au toit des
argiles vasardes.
Fig. 43 : coupe gologique
Remblai
Argiles vasardes
Marnes altres
Marnes saines
69
Partie II
LA C ON CE P T ION
DE S OU V RAG E S
72
1.
La fondation
1.1
1.1.1
Textes rglementaires
1.1.2
ou
73
74
1.1.3
On considre dans un premier temps une semelle superficielle charge verticalement suivant son axe de symtrie. Sous leffet de cette charge, le sol en place
se dforme sous la base de la semelle ; cette dernire subit alors un phnomne
de tassement.
Fig. 5 : diagramme charge-dformation
Q
0
S
Qu
Q
(charge)
Rupture
Zone plastique
s
(dformation)
Zone lastique
On appelle alors :
Qu = charge limite de la semelle : charge maximale que peut supporter cette
dernire et qui entrane la rupture du sol (cette valeur nest pas dfinie de faon
prcise, on considre gnralement quelle correspond un enfoncement gal
B/10) ;
Qu
: contrainte limite ou contrainte ultime de la semelle (A = aire de la
A
semelle).
qu =
1.1.5
qu
o Fz = coefficient de scurit.
Fz
qu q0
q
o :
q0 = contrainte effective minimale au niveau de lassise de la fondation ;
i = coefficient minorateur dpendant de linclinaison de la charge/verticale
et de la pente du sol dassise/horizontale ;
q = coefficient de scurit (q = 2 ltat limite ultime, q = 3 ltat limite de
service).
1.1.5.2 Critre de dformabilit
75
76
Radier
Parois
Appuis lastiques
schmatisant la
raction du sol
Si les contraintes engendres par le radier sur le sol sont faibles, les dformations peuvent tre relativement importantes.
Lexemple le plus significatif est celui de fondations reposant sur un sol
bicouche.
Fig. 7 : tassement du radier
Couche n 1 : peu
compressible
Couche n 2 : compressible
(argile vasarde)
Substratum rsistant
Bulbe des
contraintes
Les contraintes apportes par la semelle filante et par le radier sur le sol sont
identiques, pourtant la semelle ne tassera que de 1 cm environ, alors que le
radier tassera de 1 m.
En effet, de par sa surface importante, le radier viendra solliciter la couche n 2,
couche compressible qui va se dformer.
1.1.6.2 Les dallages
Le dallage est un ouvrage en bton non arm trs souvent (le treillis soud
dispos dans le corps du dallage nayant quun rle dantifissuration).
Cet ouvrage est rgi par le DTU 13.3. Ce DTU, qui remplace les anciennes
rgles professionnelles pour les travaux de dallage de mars/avril 1990, distingue
trois types douvrages :
les dallages de maisons individuelles ;
les dallages courants faible charge ;
les dallages forte charge.
Il fait galement la diffrence entre dallages arms et non arms. Les dallages
ncessitant une limite de fissuration (par exemple les fonds de bassin) sont
obligatoirement arms et calculs comme une dalle sur appuis lastiques.
Son utilisation pour les ouvrages hydrauliques, bien que prvue par le fascicule,
reste dun usage difficile.
Son usage courant est celui de btiment dhabitation ou industriel.
77
50
R5
15
0
11
M5
PV
niv
Ca
u
ea
+8
e
typ
5
,6
M5
ico
ll
2 TPC 63
140
R4
nte
Pe
220
2 TPC 63
95
50
M6
M5
FE+7,81
Pe
nte
R3
40 1
0
20
0
b
8,65
20
M6
2,
5
16
10
M5
FE+7,88
S1 5
25
200
80
50
R148
FE+7,85
PG
2 TPC 63
nt
2 TPC 63
bf
7,90
15
2%
Pe
PE
NT
E
100
3 TPC 63
100
CT2
25
EAU POTABLE DN 40
FPGC
17,5
8,70
17,5
Forme de pente
Pts. Bas: 8,67
G
FP
100
+8
Ca
10
60
65
11
0
PV
ty
au
ni
ve
20
5x
+8
,65
1
10
2 TPC 63
61
M6
100
80
S1
194,5
FE+7,95
nte
Pe
41 19
38
b
8,70
25
50
35
2
FP
GC
PV
C
ea
niv
Ca
ll
ico
N
typ
e
R2
S3
30
b
8,70
25
204
S1
Pente
81
+8
,63
17,5
C
t an
y
i
p
e veau
Nic
oll
8,7
0
27
253
320
284,5
40
ic
N
pe
R148
20
ol
l
-1
47
50
FP
238
PV
31
0
11
e
nt
Pe
8,
R148
243
637,5
8,3
1.1.7
M4
78
Pe
nte
8,70
AS
5 mini
p.
60 mini
hors gel
40
+8,60
AI G.B.
LxI
Tableau 1 : nomenclature des semelles
Semelles
Ll
p.
A.S
AI GB
S1
100 100
25
+ 8,30
+ 8,00
S2
1,25 1,25
30
+ 8,30
+ 7,95
S3
200 100
25
+ 8,30
+ 8,00
SF1
40 filant
25
+ 8,30
+ 8,00
SF2
45 filant
25
+ 8,30
+ 8,00
SF3
50 filant
25
+ 8,30
+ 8,00
SF4
55 filant
25
+ 8,30
+ 8,00
SF5
65 filant
25
+ 8,30
+ 8,00
SF6
100 filant
25
+ 8,30
+ 8,00
79
80
45
S2
400
20 x 65 ht
20
72,5 52,5
L3
20
20
605
62,5
SF1
62,5
3
3
25
001
1
1
2
100
5 HA 10 x 120
90
15
5 HA 10 x 120
90
15
6 HA 14 x 100
75
25
1.2
1.2.1
Textes rglementaires
1.2.2
1.2.3
81
82
h
Couche n 2
D = fiche du pieu
h = longueur dancrage du pieu
Efforts parasites
Frottement ngatif : lorsque le pieu traverse des couches compressibles qui peuvent tre surcharges, le tassement de ces couches entrane la fondation vers
le bas et diminue donc la capacit portante du pieu.
Fig. 10 : schmatisation du frottement ngatif
Remblai
Tassement
Frottement ngatif
Couche
compressible
Couche
rsistante
Pousse horizontale : il sagit dune pousse due au fluage horizontal des sols
compressibles chargs dissymtriquement.
Exemple : lillustration des cas prcdents est celle dune fondation par radier
voisine dune fondation sur pieu.
Le tassement du radier
peut provoquer des
frottements ngatifs sur
les pieux
Le bulbe de contrainte
du radier vient
influencer les pieux de
rive (efforts horizontaux)
Remarque
lorigine, les pieux taient de section relativement faible (par rapport leur
hauteur) et ne reprenaient que des charges verticales axiales.
La prsence defforts horizontaux ou de moments appliqus en tte des pieux
conduit augmenter la section (inertie) et les armer.
1.2.5
83
84
for boue ;
tarire creuse ;
viss moul ;
compact haute pression.
4/ Puits
5/ Pieux foncs :
bton fonc ;
mtal fonc.
6/ Micropieux : types I IV.
On note globalement trois grandes classes selon le mode de ralisation :
les pieux mis en place avec refoulement du sol (pieux battus ou foncs). Ces
pieux compriment le sol et augmentent son treinte latrale, donc, galement,
le frottement latral ;
les pieux mis en place sans refoulement du sol (pieux fors, puits). La matire
du pieu vient se substituer au sol en place. Le frottement latral sera fonction
de la rugosit du pieu ;
les fondations injectes (micropieux, etc.). La pression dinjection vient
comprimer le sol autour du pieu et augmenter le frottement latral.
1.2.6
Mode de ralisation
Fig. 12 : pieu battu enrob (type Trindel)
MISE EN POSITION
BATTAGE
PIEU BATTU
Mouton
Casque
de battage
et tte
dinjection
Injection
de
mortier
Recpage et soudage
dune plaque
Sabot
Couche porteuse
85
86
Fig. 13 : pieu tube battu excut en place, dit battu moul vibr
Vibreur
Mouton
Bton 15 18 de
SLUMP
Plaque
mtal
tanchit
du tube la soupape
Nettoyage de lintrieur
87
88
Fig. 17 : pieu for la boue, barrette et paroi moule, section non circulaire
FACE
1,50 m de
hauteur de
chute par
rapport la nappe
PROFIL
89
90
5,50 6 m
1.3
1.3.1
Textes rglementaires
1.3.2
Dfinition du renforcement
1.3.3
Principe
Il sagit damliorer le sol, du point de vue de sa capacit portante et de sa
compressibilit, en lui incorporant un rseau dinclusions rigides constitues de
pieux bton de petit diamtre, de colonnes de jet-grouting, etc.
Applications courantes
sous remblai : ouvrage routier ou ferroviaire ;
sous dallage ou radier gnral souple ;
sous fondation rigide (application localise).
Mode de fonctionnement
Les inclusions agissent en comprimant le sol en place entre les colonnes (leur
diamtre et leur densit sont fonction du rsultat obtenir). Leur efficacit est
optimale lorsque ces dernires sont ancres dans le sol rsistant. Dans le cas o
elles sont arrtes dans la couche compressible (cas frquent du dallage ou
radier simple), leur efficacit est rduite. Ce type douvrage est justifiable selon
les mthodes de O. Combarieu.
Fig. 20 : coupe sur les inclusions
Matelas de rpartition
Dallage ou radier souple
Remblai
Sol
compressible
Sol rsistant
Fondation rigide
91
92
Eau
Mesures
Matriau
Malaxeur
Pompe
Principe
Il sagit damliorer les caractristiques mcaniques du sol en place par la ralisation de colonnes en matriaux non stabiliss mais prsentant des qualits
mcaniques suprieures celles du sol. Les techniques concernes par cette
dfinition sont :
les colonnes ballastes ;
les pieux de sable ;
les plots pilonns.
Applications courantes
renforcement des assises de remblai sur sols compressibles ;
renforcement des sols sous dallage ou radier : diminution des tassements ;
renforcement des sols sous fondations superficielles : amlioration de la
portance et diminution des tassements ;
stabilisation des versants instables : amlioration de la rsistance au
cisaillement (colonnes ballastes).
Mode de fonctionnement
Voir ci-aprs.
1 - Prparation
La machine est mise en station au-dessus du
point de fonage, et stabilise sur ses vrins.
Un chargeur assure lapprovisionnement en
agrgat.
3 - Fonage
Le vibreur descend, en comprimant latralement le sol,
jusqu la profondeur prvue,
grce linsufflation dair comprim et lactivation.
2 - Remplissage
Le contenu de la benne est vid dans le sas.
Aprs sa fermeture, lair comprim permet
de maintenir un flux continu de matriau
jusqu lorifice de sortie.
4 - Compactage
Lorsque la profondeur finale est
atteinte, les matriaux dapport
sont mis en place puis bourrs
latralement dans le sol et compacts, par paliers successifs.
5 - Finition
La colonne est excute jusquau
niveau prvu. Le niveau dassise
des fondations est alors rgl et
compact.
Keller
Exemple :
93
94
Pieux de sable
Les pieux de sable sont raliss partir dinclusions de petit diamtre (200
270 mm) et de 5 10 m de longueur.
On ralise une empreinte dans le sol laide dun mandrin cylindrique. On
remplit cette empreinte de sable que lon compacte par vibrocompression. Cette
technique est limite au renforcement des sols sous des ouvrages lgers.
Plots pilonns
linverse des pieux de sable, il sagit dincorporer dans le sol des inclusions
de grande section (plusieurs mtres carrs parfois) sur une profondeur faible
(4 6 m).
On ralise une excavation la pelle mcanique que lon remplit de ballast,
matriau de dmolition, etc., et que lon compacte de faon intensive.
1.3.3.3 Les colonnes module mixte
Ce procd, brevet par la socit Keller, consiste en une association entre une
colonne ballaste sche et une inclusion rigide.
Ce systme peut tre utilis sous dallage, radier ou sous fondations superficielles (semelles filantes ou isoles).
Rfrentiels
cahier des charges du procd CMM valid par le Ceten Apave en date du
26 octobre 2006 ;
norme EN P 94-212 de septembre 1992.
Dimensionnement des fondations
Cet exemple est ralis laide du logiciel Plaxis pour quatre types de renforcement sous semelles.
1,8
2,1
2,7
2,1
Se1
Q = 72,1 t
2,1
Se4
Q = 88,3 t
Exemple de ralisation
Photographies 1 et 2 : ralisation des CMM
Se6
Q = 30,8 t
95
96
Principe
Linjection consiste faire pntrer dans les vides du milieu traiter (fissures
des roches, vides intergranulaires dune zone sableuse ou graveleuse) un produit
suffisamment liquide et susceptible de durcir dans le temps. Ce coulis aura
des caractristiques adaptes au but recherch, la nature du terrain traiter.
97
Coulis
Ciment
Argile-ciment
EC
Lignochrome
mulsion de bitume
Gel
de
silice
de
consolidation
concentr
faible
viscosit
concentr
trs dilu
dtanchement
Acrylamide
Phnolique
Rsines
Caractristiques
du terrain
permabilit
k (en m/s)
10 1
10 2
10 3
10 4
10 5
10 6
10 7
98
GRAVIER
SABLE
SILT
T.N.
20
mm
10
0,5
0,2
Forage
Zone
injecte
Pour des sables fins tels ceux de graveline, seul un microsol grains < 10
est efficace. Un coulis grains de 15-20
est ininjectable.
Excavation
Forage
1.3.3.5 La vibroflottation
Principe
Il sagit dun procd qui consiste compacter en profondeur des couches
sableuses lches sans incorporation de matriau. Par diffrence avec les
colonnes ballastes, cette technique ne peut sappliquer quaux sols pulvrulents (sables, graviers, etc.).
Ce compactage est ralis par vibration grce une aiguille suspendue une
grue ou tout autre systme adapt (procd Keller par exemple).
Application
rduction du potentiel de liqufaction des zones sismiques ;
renforcement des sols sous fondations superficielles, dallage ou radier.
Mode de fonctionnement :
1 - Fonage
Le vibreur, avec
laide de leau de
lanage, est fonc
jusqu la profondeur prvue. Le
reflux de leau de
lanage entrane
alors des fines. Le
dbit deau est
diminu quand la
profondeur finale
est atteinte.
2 - Compactage
La zone de compactage est un cylindre de sol, dun
diamtre pouvant
aller jusqu 5 m
de bas en haut. Le
vibreur est retir
pas pas.
Laugmentation de
compacit du sol
est contrle par la
consommation
croissante du
moteur lectrique
du vibreur.
3 - Apport de
matriau
En surface se produit un affaissement conique autour du vibreur, qui
est rempli par du
matriau dapport
(A) ou par dcapage du terrain (B).
La quantit rapporte peut aller
jusqu 10 % du
volume compact.
4 - Finition
Aprs lexcution
du maillage
complet, on
procde un
rglage de la
plate-forme, qui
peut alors tre
compacte au
rouleau.
Keller
99
100
Principe
Il sagit dun pilonnage intensif mis au point par L. Mnard dans les annes
1970. Une masse est lche dune grande hauteur laide dun engin de levage
spcifique. Les masses de 10 20 t lches de 20 m sont courantes. Des masses
de 200 t lches de 40 m ont mme t utilises.
Application
renforcement des sols sous remblais routiers, fondations superficielles,
dallage ou radier ;
rduction du potentiel de liqufaction pour les zones sismiques ;
compactage des dchets.
Mode de fonctionnement
Aprs mise en place dune couche de remblai de 0,60 cm 1 m dpaisseur
ralise base de matriaux granulaires sains, on lche la masse plusieurs fois
au mme endroit.
On ralise donc une empreinte dans le sol. La densification du sol par cration
de tassements instantans est applicable aux sols lches pulvrulents. Le
compactage des matriaux argileux saturs est beaucoup plus difficile.
Un exemple significatif de cette technique est la ralisation du nouvel aroport
de Hong-Kong.
Fig. 26 : compactage dynamique
Silts, remblais
30
H
W
20
W
H
D=
3W
D=
10
0
0
4 000
16 000
nergie par coup en kN.m
36 000 WH
2.
Les structures
2.1
101
102
1
h 1
< <
30
l
5
1
h 1
< <
100
l
5
pour un arc
2.1.1
La compression/la traction
Considrons une section droite dune poutre quelconque, soumise une force
extrieure perpendiculaire cette dernire.
Fig. 29 : section droite dune poutre
()
103
104
Soit S laire de la section (), cette force entrane sur chaque lment de la
surface () une contrainte normale (perpendiculaire []) constante sur toute
ltendue de la section et valant :
t =
N
S
Fig. 30 : principe de traction sur une poutre
Sous leffet de cette force extrieure, les fibres de longueur initiale l subissent
un allongement l, tel que :
l
N
=
l
ES
En effet, daprs la loi de Hooke gnralise, on sait que :
dformation = t =
do
t
E
or
t =
l
l
et
t =
N
S
l
N
=
l
ES
2.1.2
La flexion pure
y
()
()
(f)
()
()
(f)
105
106
( ) dy dz = 0
( ) . y . dy . dz = M
.z dy dz = 0
My
I
l M . y
=
l
EI
M.L
EI
My
I
(fibre comprime)
(axe neutre)
yI
My I
I
(fibre tendue)
2.1.3
b (y)
t (y)
tmax
vl
T
t max = -----bz
z=
2.1.4
I
= bras du levier du couple interne
0
y
y
( )
()
( )
T
G
Gl
Gl
107
108
2.1.5
T
GSI
La torsion
2.2
Le bton arm
2.2.1
Il est courant dattribuer la dcouverte du ciment aux Romains, qui furent sans
doute les premiers mlanger des cendres volcaniques de la rgion de
Pouzzoles avec de la chaux, et vrifier que le mlange ainsi constitu
durcissait en prsence deau. Ils purent ainsi sen servir en maonnerie pour lier
les pierres entre elles. cette poque apparut alors la truelle du maon .
Curieusement, cette dcouverte resta en sommeil au Moyen ge et ne rapparut
quau XVIIIe sicle, en 1756 plus exactement, dans les travaux de lingnieur
anglais John Smeaton. Ce dernier redcouvrit les proprits de largile dans les
pierres calcaires. Une industrialisation de ce ciment romain fut alors mise en
route par les chaufourniers Parker et Wyats vers 1786.
En France, il faudra attendre jusquen 1817 pour que les travaux de Louis Vicat
mettent en vidence une thorie sur lhydraulicit des chaux et mortiers.
En 1824, lingnieur anglais Joseph Aspdin dposera un brevet sur le ciment
Portland , dont la couleur tait semblable celle de la pierre que lon trouvait
dans les carrires de la presqule de Portland.
Enfin, en 1855, larchitecte franais Franois Coignet construisit le premier
immeuble en bton, rue Danton Paris.
Rput pour ses qualits de rsistance la compression, le ciment avouait ses
faiblesses dans dautres conditions dutilisation. Naqut alors lide, en 1845, du
mariage ciment mtal, appel alors ciment arm, et dont le premier exemple fut
celui de la barque de Joseph-Louis Lambot expose lExposition universelle
de Paris de 1855.
Le dveloppement du ciment arm, puis du bton arm, est alors important et
voit son exemple le plus significatif dans les ralisations de lingnieur franais
Franois Hennebique partir de 1879. Ce dernier fut lorigine de linvention
de structure sapparentant de la charpente bois mais entirement ralise en
bton arm.
Ds 1896, apparaissent des projets de maisons prfabriques en bton arm.
Textes rglementaires
Le bton
Ce sont des poudres fines obtenues par la cuisson haute temprature puis le
broyage dun mlange de calcaire et dargile. Ce mlange forme avec leau une
pte capable de faire prise et de durcir progressivement (liant hydraulique).
Le choix de ciment (type) et son dosage dpendent la fois des performances
mcaniques recherches, de la rsistance dventuels agents agressifs et de la
nature des autres composants.
109
110
Les caractristiques sont donnes par la NF EN 1008. Cette norme dfinit les
caractristiques physiques et chimiques de leau de gchage.
Les adjuvants
Les fibres
Utilises plus rcemment, les fibres sont appeles renforcer laction des
armatures traditionnelles, en sopposant en particulier la propagation des
microfissures. On trouve actuellement sur le march des fibres de verre, des
fibres mtalliques et des fibres en polypropylne.
Enfin, dernirement, ont t expriments des btons poudre ractive (BPR),
derniers ns de la direction scientifique de Bouygues, bton trs haute performance.
Par analogie avec la famille des btons hautes performances (BHP), la
recherche a eu comme objectif damliorer lhomognit du matriau et sa
compacit.
Les rgles BAEL 91 ont t rvises en 1999 pour intgrer le calcul douvrages
utilisant des BHP.
2.2.3.2 Caractristiques mcaniques du bton
ciment
et de la compacit.
eau
111
112
Le retrait
Cest un phnomne de diminution de dimension (raccourcissement gnralement) qui accompagne la prise du bton.
Georges Dreux, dans son Nouveau guide du bton et de ses constituants
(ditions Eyrolles), assimile le retrait leffet dun abaissement de temprature
entranant un raccourcissement. Des tudes exprimentales ont montr que le
durcissement du bton sous leau diminuait fortement les effets du retrait.
Cest pourquoi il est courant darroser (ou de mettre en uvre des produits de
cure) les pices de bton pendant leur phase de durcissement une poque o le
bton na que de faible rsistance la traction et peut se fissurer facilement sous
leffet du retrait.
Les diffrents rglements qui se sont succd ont prcis les conditions dans
lesquelles il tait loisible de ne pas tenir compte des effets du retrait (et des
variations de temprature), ou les valeurs prendre en compte dans les calculs.
Par exemple, en 1932, les expriences de M. Pugnet, publies aux Annales des
Ponts et Chausses, ont mis en vidence des efforts de traction dans le bton de
lordre de 3 15 kg/cm2 (0,3 1,5 MPa) selon le pourcentage et les conditions
de conservation. Il tait alors demand de tenir compte de ces efforts qui
venaient sajouter ceux causs par les charges permanentes, les surcharges,
etc., pour le dimensionnement des lments en bton arm.
Plus tard, les rgles BAEL 91 ont fix des longueurs de constructions pour
lesquelles les effets du retrait et de la dilatation thermique ntaient pas
prendre en compte au niveau des calculs. titre dexemple, on considre que le
raccourcissement du bton d au retrait en France est de lordre de :
Fig. 36 : raccourcissement du bton d au retrait
l
= 3.104, ce raccourcissement entrane les contraintes de traction telles que :
l
l
= b
l
Eb
o :
b reprsente la contrainte de traction du bton due au seul retrait ;
Eb reprsente le module de dformation du bton (voir ci-aprs).
Il en rsulte que :
b
l
E b = 3.10 4 = 60 bars = 6 MPa
l
Or, la rsistance la traction du bton est trs infrieure 6 MPa (>> 2 Mpa).
Le bton est donc fissur, ce qui lgitimise lhypothse faite de ne pas prendre
en compte le bton tendu dans les calculs.
Le fluage
Dchargement
Dformation
totale
Dformation
instantane
Retour lastique
Retour de fluage
OA = dformation
instantane
AB = dformation due
au fluage
OB = dformation
totale
Dformation permanente
0
Temps
113
114
La dilatation thermique
Issue de la thorie de llasticit, pour laquelle les dformations sont proportionnelles aux contraintes appliques, le module de dformation (ou coefficient
dlasticit) est dfini par :
contrainte unitaire
E = -----------------------------------------------dformation relative
Compte tenu de ce qui prcde (dformation due au fluage), on a t amen
considrer deux modules de dformation :
un module instantan,
un module diffr,
et ceci pour tenir compte du fait que la dformation totale (comprenant les effets
du fluage) est environ trois fois plus importante que la dformation instantane.
Cette dformation longitudinale saccompagne dune dformation transversale
(appele effet Poisson ). Le coefficient de Poisson (rapport entre la dformation transversale et la dformation longitudinale) a une valeur que lon prend
gnralement gale 0,2.
Le diagramme de dformation-contrainte
bc
fcj
D
Diagramme rel
fbo =
0,85
fcj
Parabole
2.2.4
3,5
Les aciers
Lacier, alliage de fer et de carbone, est le plus employ des mtaux utiliss en
gnie civil.
On classe gnralement les aciers partir de leur composition chimique, et
principalement partir de leur teneur en carbone.
Fig. 39 : classement des aciers
Aciers
Forte
teneur
0,1
0,25
0,4
0,6
Mi-dur
1
Dur
1,7
Extra-dur
en carbone
(%)
115
116
l
or
= b
l acier E b
ce qui, pour du bton 150 kg/cm2 (15 MPa) de rsistance, donne :
l = 150 = 2 . 10 3 m
l 225acier 3
l
l
or
=
l bton l acier
a
l
Ea
l bton2
Ea
2
. 10 3 2.1.106
3
= 1 400 daN/cm2
a << limite de rupture de lacier
Supposons maintenant que le bton soit fissur, alors la transmission de leffort
de traction entre les deux blocs de bton se fait par lacier.
Il faut donc que la contrainte de traction soit infrieure la limite lastique de
lacier (calcul en lasticit).
Les aciers ronds lisses ou ronds bton
Jusque vers 1950, ce sont les seuls aciers utiliss en bton arm. lheure
actuelle, ils ne constituent plus que 10 % des aciers utiliss ; ils sont surtout
employs comme barres en attente car on peut les plier et dplier plusieurs fois
sans risque de rupture.
On distingue alors :
les aciers doux Fe E22 : ils provenaient de la rcupration des profils de
charpente mtallique. La limite lastique tait voisine de 21 daN/mm2. On
pouvait les plier 90 froid sur un mandrin de 4 , et 180 sur un mandrin
de 5 ;
les aciers doux Fe E24 : qualit construction mtallique. Ils taient souvent
utiliss dans les ouvrages anciens. Leur limite lastique est de 24 kg/mm2. On
peut les plier 180 froid sur eux-mmes.
Les aciers haute adhrence
Diamtre
Ductilit
Pliage
Mandrin
Fe E400
< 20 420 MPa
15 %
180
15 %
180
500 MPa
12 %
Fe E500
De nos jours, les aciers les plus usuels sont ceux de la nuance Fe E500 (limite
lastique = 500 MPa).
Les treillis souds
La premire notice technique sur les treillis souds apparat en janvier 1958. Les
contraintes admissibles enregistres lpoque taient de lordre de 25
28 kg/mm2.
En labsence de normalisation, on pouvait se reporter au catalogue des diffrents producteurs.
Une premire amorce de normalisation est apparue en 1960 et en 1963, les
socits productrices de treillis souds fondent lAdets (Association technique
pour le dveloppement de lemploi de treillis souds). Il est alors cr des
117
118
On constate :
Fig. 41 : diagramme force-glissement
Force
Glissement
trier
119
120
Celui qui correspond la rupture de la base dappui des cnes. Dans ce cas, le
taux dadhrence sannule. Ce mode de rupture nest pas admissible en BA.
Pour lempcher, il faut :
mettre les barres suffisamment loin des bords de la pice ;
mettre des armatures transversales (triers) qui sopposent au dveloppement de la fissure.
Rupture des cnes eux-mmes ; le taux dadhrence a une valeur limite.
Facteurs influant sur ladhrence
Rugosit des barres et contraintes latrales
Traction
Refoulement
8 70x
20
228
127,5
204
P02
80x35
B9
40h
C
6
P07
637,5
5,7
41
0h
B8
x4
7 70
11
50
x4
36
0h
27
35
3,
ht
35
B7
40
0
,4
7
31
8,
20
x2
5,
+1
5
41
A:
0h
0x
x4
ht
9,
35
35
31
P06
67
50
50
10
9,5
30
31
ht
P05
35
70
0
x4
ea
nd
B6
359,5
41
5,
7
8,
31
1195
3,
Ba
35
121
122
289
A
Attentes
44
43
41 7HA10 I=438
438
42 7HA8 I=232
232
43 7HA6 I=394
394
44 7HA12 I=321
302
45 13HA8
49 41
47 50
42
A
32
301
73
93
189
Prefa 70 x 40 L=378 (2646 kg)
374
2 x 29
2 x 32
3 x 32
35
31
24
12
25
92
372
25
50 2HA10 I=438
A
48
64
44
2x19
HA6
438
30 10
I=60
c:20
20
! Poutre courbe
rayon 28,17 m
laxe
40
20
Encoche
34
47 2HA6 I=372
49 210 I=151
13
40
Encoche filante
64
46 65HA8 I=54
48 10HA6 I=79
35
27
I=213 34
es=24
20
46
PRFA
45
70
A-A
BE STRUCTURES - 143 AV. DE VERDUN 92442 ISSY LES MOULINEAUX - T. 0141083956 F. 0141469187 Acapulco V 5.0
PH 12,60
Step cantinolle
Section 70 x 40
10
Page 7
185
51 7HA8 I=222 7
214
52 7HA6 I=192
192
A
52
53 6HA8
Stabox
51 57
32
2
A
185
45
94
47
Prefa 70 x 20 L=187 (655 kg)
185 laxe
4 x 32
16
36
55 2HA6 I=181
181
I=79
58 2HA10 I=214
64
24
214
54
HA8
ie = D
64
34
57 210 I=111
58
Stabox
e = 24
34
54 30HA8 I=54
56 5HA6
40
40
35
58 55
I=213
es=32
! Poutre courbe
rayon 28,17 m
laxe
53
70
A-A
BE STRUCTURES - 143 AV. DE VERDUN 92442 ISSY LES MOULINEAUX - T.0141083956 F. 0141469187 Acapulco V 5.0
Fe500(HA) 25 kg
Fe235(Dx) 1 kg
PH 12.60
Step cantinolle
Section 70 x 40
Dessin le 13/08/2003
Bton (B25) = 0,518 m3
Page 8
Biofiltration
Terrasses
BACHE DES EAUX BOUEUSES
SILO DE CHAUX
V25
V37
V36
V35
V33
V34
14,50
V3
V2
V1
12,50
V4
V29
V5
BIOPUR NK
BIOPUR NK
BIOPUR NK
V24
V22
V20
V18
V16
BIOPUR C BIOPUR C
V31
V28
V14
V12
V30
15,50
V6
V26
V32
V8
V9
BACHE DES EAUX BOUEUSES
Relvement
Intermdiaire
V27
BIOPUR C BIOPUR C
V23
V17
BIOPUR NK
V21
BIOPUR NK
V19
BIOPUR NK
V15
V11
V13
V7
V10
1 925
2 125
4 500
4 500
4 500
4 500
3 000
3 000
6 950
1 000
123
124
4,29 4,11 3,54 1,18 2,82 3,47 3,26 2,25 0,00 4,57 6,02 5,27 5,08 4,36 3,19
1,02 2,07
2,10 2,37 2,53 2,54
2,61 2,68 2,72 2,70 2,71 2,79 2,84 2,89 2,82 2,67 3,28 4,13 5,40 6,22 3,77
2,44 3,09 3,17
2,53 2,76 2,53 2,29
Y
2,37 2,41
2,42 2,42 2,47 2,51 2,58 2,66 2,70 2,96 3,69 4,24 5,02 5,93 7,7613,06
1,84 2,15 2,22 2,50 2,18 2,32 2,86 2,53 2,55 2,57 2,76 2,58 2,38 2,31 2,37 2,42 2,55 2,48 2,29 2,28 2,36 4,16 4,38 6,95
5,78 4,54
2,51
3,61 2,63 2,50 1,79 2,20 2,85 2,77 2,58 2,45 2,13 2,34 2,68 2,71 3,04 2,98 2,55 3,33 3,69 3,38 3,51 3,51
4,61 3,06
1,86 1,25 1,05 0,98 1,88 2,17 2,45 2,58 2,55 2,47 2,75 2,32 2,23 2,43 2,90 3,09 3,06 3,01 3,10 3,50 4,26 6,60
2,28 2,13
2,86 1,37 2,52 2,91 3,16 2,75 1,45 4,13 4,50 4,52 4,16 3,81 2,85
6,97 5,45 4,68 3,80
3,34 2,24 2,73 3,62 3,72 3,46 3,21
3,49 0,70
0,04 4,33
4,75 4,99 4,96 4,47 3,18
4,29 4,01 3,49 0,63 2,48 3,24 3,15 2,18 0,29
3,75
7,06 6,05 5,20 4,61 3,70 2,36 2,67 3,55 4,04
2,66
2,88 0,64 2,19 3,11 3,17 2,38 0,59 3,91 4,72 4,93 4,78 4,20 3,13
7,24 6,10 5,14 4,36 3,61
4,17 4,12 3,64
2,36 2,65 3,68
4,87 4,51 3,57 3,34 2,62 1,60 1,73 2,65 3,14 3,34
3,14 2,68 2,97 3,90 3,84 3,36 3,38 2,41 3,76 4,23 4,02 4,41 3,73 1,93
2,61 2,51 1,77 2,10 2,12 2,23 2,62 3,18 3,44 3,48 3,42 3,48 4,19 3,96 3,72 3,19 3,44 3,65 3,62 3,65 4,19 5,31 7,37 9,24
Si lon suppose que le poteau est soumis une charge parfaitement centre, un
essai de charge excut sur un poteau en bton seul et sur un poteau en bton
arm prouve que le premier rsiste plus longtemps.
Les aciers mis en uvre doivent donc pouvoir rsister un ventuel moment de
flexion, d lexcentrement des charges.
125
POTEAU E, 1a
6HA 10 x 1,80
4HA 12 x 1,00
e=0,15 / 3,75
25 cer. HA6 x 0,70
6HA 10 x 3,75
4HA 12 x 1,20
e=0,15 / 1,80
12 cer. HA6 x 0,70
0,40
0,60
0,15
0,60
0,60
0,15
POTEAUX B,1C,1D,1
4HA 12 x 1,20
e=015 / 3,30
22 cer. HA6 x 0,70
6HA 10 x 3,30
4HA 12 x 1,20
e=0.15 / 3,50
24 cer. HA6 x 0,70
6HA 10 x 3,50
0,15
0,60
0,60
0,15
0,60
0,60
126
2.3
Le bton prcontraint
2.3.1
127
128
2.3.2
2.3.3
Nous avons vu prcdemment que le bton arm tait, par essence, fissur ; la
mise en place dune armature dans les zones tendues permettait alors de
couturer ces fissurations. Le principe de la prcontrainte est dinjecter une force
de compression afin de contrarier une force de traction. Le but est de solliciter
les efforts de frottements entre les divers matriaux.
2.3.3.1 Exprience simple
Considrons des bonbons (du type chamallow) enfils sur un lastique (ce
pourrait tre par exemple les voussoirs dun pont). Si lon met en tension
llastique en bloquant les bonbons, ils se rapprochent et les joints entre eux se
ferment, si au contraire on relche la tension, les joints souvrent.
Q1
Q2
129
130
Dfauts
2.3.3.3
Type de prcontrainte
2.3.4
March public
Circulaire de 1906
(20/10/1906, 20 p.)
Circulaire de 1934
(19/07/1934, 43 p.)
Circulaire de 1964
(80 p.)
March priv
Rglement de 1930
(22/01/1930)
BA 45
BA 60
Bton prcontraint
March public
March priv
Eurocode n 2
2.3.5
2.3.5.1 Le bton
Caractristiques mcaniques prendre en compte ( 2.1.1 du BPEL)
{
{
131
132
La rsistance la traction du bton ntait pas prise en compte dans les calculs
du bton arm. Le bton prcontraint va dfinir des limites de traction acceptables pour le bton en dehors des zones denrobage des cbles de prcontraintes. La valeur de la contrainte de traction est donne par :
f tj = 0,6 + 0,06 f cj
fcj
Le coefficient de dilatation du bton quant lui vaut : 0,8 105 < < 1,2 105.
Ces valeurs sont proches et rendent compatibles les comportements de lacier et
du bton. On retient en gnral la valeur de : 105 m/mC.
Dformations diffres du bton ( 2.1.5 du BPEL)
La connaissance de ces dformations est fondamentale pour le dimensionnement des ouvrages en bton prcontraint.
Le retrait ( 2.1.51 du BPEL 91)
133
134
ks = 1 ( 1 + 20 s ) ( s = As B = pourcentage darmatures )
6
0 = 60 . 10 sous leau
0 = ( 100 h ) [ 6 + 80 ( 10 + 3 r m ) ] 10 6
h = 70 (reste de la France)
La dformation par fluage linstant T dun bton soumis lge j (t1) une
contrainte 1 vaut :
fl = ic K fl ( t 1 t 0 ) F ( t t 1 )
t0 = date de btonnage ;
t1 = date de mise en charge ;
F ( t t1 ) =
t t1 t t1 + 5
rm
Rm = rayon moyen. Plus le rm est grand, plus f(t t1) est petit, donc plus le
fluage est faible.
(Voir annexe du BPEL pour chargements variables et retour de fluage.)
2.3.5.2 Les armatures de prcontraintes ( 2.2 du BPEL 91)
Type darmature
Les fils
Elles sont ralises partir dacier alli. Les plus connues sont les barres
Macalloy et Diwidag.
Le diamtre minimal est autour de 12 mm.
Les caractristiques peuvent tre consultes sur les sites Internet : http://
www.dywidag.fr/ et http://www.macalloy.com/.
Les torons
Ils sont composs par torsadage de fils trfils (3 ou 7 fils enrouls en hlice).
En juin 2006, la commission interministrielle pour la prcontrainte (CIP) est
dissoute au profit de lASQPE.
Lensemble des aciers de prcontrainte doit tre homologu par cette
association. La liste des fabrications certifie est consultable librement sur le
site de lassociation : http://www.asqpe.fr/.
Caractristiques mcaniques
Rsistance
Rsistance prendre en compte dans les calculs, charge maximale garantie dans
lessai de traction jusqu la rupture : fprg.
Limite lastique
135
136
Module de Young
1,06 fpeg
fpeg
0,9 fpeg
20
p
fpeg
fpeg
Ep
10-5/C
Autres caractristiques
La prcontrainte par prtension ou par fils adhrents est ralise en tendant sur
un banc les aciers. Ces aciers sont ancrs une extrmit sur un ancrage mort, et
de lautre sur un ancrage actif.
Les armatures sont tendues sur toute la longueur du moule dispos sur le banc.
La longueur de ce dernier peut atteindre une centaine de mtres.
137
138
Le bton est ensuite coul au contact direct des armatures. Aprs durcissement
de ce dernier, les armatures sont dtendues.
Les pices sont alors dmoules et se trouvent prcontraintes par le relchement
des aciers au contact du bton.
Au droit de labout de la pice, la contrainte de traction de lacier est nulle.
une certaine distance de cet about, la contrainte de traction de lacier est suffisante pour que le bton soit comprim par la cration de sorte de bielles.
2.3.6.2 Exemple de fabrication industrielle
Les planchers poutrelles hourdis
Ils sont surtout utiliss en plancher des locaux techniques, plus rarement en
couverture de rservoir.
Photographie 1 : exemple de ralisation
139
140
Elles sont utilises galement en plancher, mais pour des grandes portes.
2.3.6.3 La prcontrainte par post-tension
Cest la traction maximale de mise en tension : po. Elle est fixe dans larrt
des agrments des aciers utiliss et des procds de post-tension.
= Min (0,80 f prg ; 0,90 f peg ) pour fils, barres, torons
Post-tension : po
pour les barres lamines
po 0,70 f prg
Pr-tension :
fprg = Fprg / Ap
fpeg = Fpeg / Ap 0,80 fprg.
Remarque
Dans les prcdents rglements, on prenait 0,85 ramen 0,80 fprg pour tenir
compte du nombre croissant de rupture la mise en tension.
Cest la diffrence entre la force exerce par le vrin lors de la mise en tension
et la force exerce en un point donn dune armature, une poque donne.
Pertes de tension instantanes
Perte de tension par frottement de larmature ( 3.3.11)
Fig. 57 : cblage dune poutre
vrin
vrin
Effort dans le cble
Fig. 58 : effort dans les cbles
FF
P
P
P
141
142
Elle rsulte du :
glissement des torons ou fils dans les clavettes ;
glissement des clavettes dans les plaques dancrage, lors de la dtension du
vrin et du blocage des clavettes.
Elle est donne par la fiche dagrment du procd de prcontrainte (valeurs de
1 12 mm pour le recul dancrage).
La longueur dinfluence du glissement g vaut : =
g Ep
--------------P0
(x)
A
OC
n : nombre de cbles
E : module de dformation instantane du bton
ij
b ( x ) : contrainte dans le bton au niveau du centre de gravit
partir de la mise en tension, une pice est soumise des actions permanentes
susceptibles de varier dans le temps.
Ces actions variables peuvent concerner la prcontrainte (pertes diffres) et les
charges permanentes (poids propre).
La perte finale de tension due au fluage vaut :
fl = ( b + M ) ( E p E ij )
b : contrainte finale dans le bton dans la section considre
M : contrainte maximale supporte par le bton dans la section considre au
niveau du centre de gravit des armatures de prcontrainte et sous les actions
prcdentes
J = ge du bton lors de la mise en prcontrainte
143
144
Si m 1.5 b
fl = 3.5 b E p E ij
100
0 = 0,43 (armatures TBR) 1 000 = 2,5 % (acier TBR)
5
d = r + fl + ---
6
Le coefficient 5/6 tient compte de la non-indpendance des pertes : la perte par
relaxation diminue en effet sous laction du retrait et du fluage du bton.
Perte diffre finale :
Elle vaut :
E
= bj -----p- ( 1 + kj )
E ij
Elle est due la dformation instantane du bton lors du relchement des
armatures.
bj = contrainte de compression du bton au niveau du centre de gravit des
armatures de prcontrainte sous laction de CP au jour j .
kj = 0 si b 0,5 f cj
2
kj = voir annexe 1
b
Pour les fabrications faisant lobjet dune procdure interne de contrle (CSTB
par exemple), ces pertes sont forfaitises.
Sinon, on effectue le calcul du retrait, fluage, relaxation, conformment
lannexe 1 du BPEL. Ces pertes sont calculer phase par phase.
Pour des dformations instantanes postrieures la mise en prcontrainte, la
variation de la contrainte de compression du bton au niveau du centre de
gravit des armatures de prcontrainte vaut :
bj : variation de contrainte dans les armatures.
Si bj augmente, alors la compression du bton augmente et donc on accrot
les pertes de prcontrainte.
Si bj diminue, alors la compression du bton diminue et lon cre une
surtension dans larmature.
2.3.7.4 Valeur probable de la force de prcontrainte ( 3.5 du BPEL 91)
pm ( x ) = p0 p0 ( x )
2.3.8
145
146
Q1
Q1
Q1
Q1
Q1
ou W + ou S ou W + S
ou 0,8 T
ou 1,3 oQ0 +
ou S
ou 1,3 oQ0+S
ou 0,8 T
ou 1,3 oQ0 +
ou W
ou 1,3 oQ0+W
ou 0,8 T
S { P m + F A + G max + G min + 11 Q 1k + 2i Q ik }
FA :
valeur nominale de laction accidentelle (chocs de bateau)
147
148
Pd + G +
Q
Q + 0,77 W
Q + 0,77 S
Pd + G +
W(S)
W + 0 Q0
o :
Pd = la plus dfavorable des deux valeurs de prcontrainte P1 ou P2 ;
P1 (x, t) = 1,02 P0 0,8 P (x, t) ;
P2 (x, t) = 0,98 P0 1,20 P (x, t)Ou Pd = Pm si le CCTP ly autorise.
Combinaisons frquentes
S { P d + G max + G min + 11 Q 1k + 2i Q ik }
Par exemple pour un btiment courant :
1 Q0 +
P d + G + 0.2 W +
0.3 S +
0
2 Q0
2 Q0
Combinaisons frquentes
Pd + G + 0
2 Q0
1 Q0
P d + G + 0.2 W
0.3 S
ou
Pd + G +
0
2 Q0
2 Q0
2.3.9
149
150
Combinaison
Section
Combinaisons
Combinaisons
frquentes
quasi-permanentes
0
0,6 fcj
0
0,5 fcj
Combinaisons
rares
0
0,6 fcj
Remarque
En construction, on peut admettre une traction de 0,7 ftj.
2.3.9.2 Classe II
Comme en classe I, le calcul des contraintes est effectu sur la section non
fissure en vrifiant que les contraintes de traction sont telles que :
t < ftj dans la section denrobage ;
t < 1,5ftj ailleurs.
En exploitation, st = 0 dans les sections denrobage.
Fig. 62 : diagramme des contraintes en classe II
Combinaison
Section
Combinaisons
rares
-1,5 ftj
0,6 fcj
Combinaisons
frquentes
-1,5 ftj
0,6 fcj
Combinaisons
quasi permanentes
-1,5 ftj
- ftj
Le bton reprend de la
traction dans la zone
denrobage des aciers
Pas de traction
dans la zone denrobage
des aciers
Idem
0,6 fcj
Remarque
En phase de construction, on admet gnralement une contrainte de traction
limite :
0,7 ftj dans la section denrobage ;
1,5 ftj ailleurs.
Combinaison
Section
Combinaisons
rares
0
0,6 fcj
p/n
s/n
Combinaisons
frquentes
p/
s/n
Combinaisons
quasi permanentes
0,6 fcj
0,5 fcj
* armatures passives
= Min(2/3 fe ; 110f )
s
tj
p 0,10 fprg
0,35 fe
s
p 100 MPa
s = 0
Elles sont destines limiter louverture des fissures pouvant se produire avant
mise en tension sous leffet du retrait diffrentiel (entre la surface et le centre de
la pice par exemple) et des gradients thermiques.
On les dispose suivant deux directions perpendiculaires sur toute la priphrie
de la pice.
On utilise gnralement des aciers HA employs en bton arm type Fe E 400
ou Fe E 500 (NF A 35-016 et NF A 35-017), faisant lobjet dune certification
de lAFCAB.
Section des armatures de peau
151
152
ou
0,10 % de la section brute de la poutre.
Armatures transversales (cadres) : paralllement la section transversale :
2 cm2/m de parement mesur perpendiculairement.
Remarque
Si b 40 cm, pas darmatures transversales de peau.
Fig. 64 : principe du ferraillage de peau
Sections homognes
Sections brutes
Sections fissures
(classe III)
Section homogne
rduite = section homogne
moins :
la partie comprime du
bton
la section AS des armatures passives nv
section Ap nv
avec d = 4 cm en ouvrage
courant
Section denrobage :
S = (2 c+ ) b
Sections denrobage
153
154
14 000
57 000
11 000
Aprs tension, une injection par le vide a t ralise dans les gaines : un coulis
de ciment a t inject pour figer lensemble et protger les cbles contre la
corrosion.
2.4
Lacier
2.4.1
Textes rglementaires
Le matriau acier
355
JO
Symbole de lacier :
cette lettre dsigne
tous les aciers de construction
Groupe 1
Concerne ltat de
livraison et la tnacit
M = laminage thermomcanique
N = normalis ou
laminage normalisant
Q = tremp ou revenu
J,K,L : tenacit
Groupe 2 (facultatif)
Concerne le mode de
transformation ultime
D = galvanisation
L = basse temprature
H = profil creux
P = palplanche
W = rsistance la
corrosion
Lacier utilis en construction mtallique est rfrenc sous la forme symbolique suivante :
S 355 N H
Normes
Dsignation
symbolique
franaise prcdente
Dsignation
symbolique
europenne
intermdiaire
Dsignation
symbolique selon EN
10027-1 et IC 10
EN 10025
(A 35-501)
E 24-2
E24-3
E24-4
E 28-2
E 28-3
E 28-4
E36-2
E 36-3
E 36-4
Fe 360 B
Fe 360 C
Fe 360 D1
Fe 430 B
Fe 430 C
Fe 430 D1 (ou D2)
Fe 510 B
Fe 510 C
Fe 510 DD1 (ou DD2)
S 235 JR
S 235 J0
S 235 J2G3
S 275 JR
S 275 J0
S 275 J2G3
S 355 JR
S 355 J0
S 355 K2G3
EN 10113-2
5A 35-502-3)
E 355 R
E 355 FP
Fe E355 kgN
Fe E355 KTN
S 355 N
S 355 NL
EN 10113-3
(A 35-505-3
S 355 M
S 355 ML
EN 10137-2-3
(A 36-204)
S 460 T
S 620 T
S 460 QL
S 620 QL
EN 10147
(A 36-322)
C 280
C 350
Fe E280 G
Fe E350 G
S 280 GD(+Z)
S 350 GD(+Z)
EN 10155
(A 35-502)
E 24 W 3
E 36 WB 3
Fe 360 CKI
Fe 510 C2KI
S 235 J0W
S 355 J0W
EN 10164
(A 36-202)
E 355 R - Z25
S 355 N - Z 25
EN 10210-1
(A 49-502-1)
E 24-2
E 28-3
E 28-4
E 36-3
S 235 JRH
S 275 J0H
S 275 J2H
S 355 J0H
EN 10219-1
(A 49-540-1)
E 24-2
E 28-3
E 28-4
E 36-3
S 235 JRH
S 275 J0H
S 275 J2H
S 355 J0H
NF A 35-503
E 24-2 classe II
S 235 JR classe II
Les nuances dacier les plus utilises en construction mtallique sont les
nuances S 235, S 275, S 355. Les hautes limites lastiques ou les aciers inoxydables sont ce jour dun usage peu courant.
155
156
EN 10088
Afnor
USA AISI
Classe de
rsistance
X5CrNi18-10
1,4301
Z 7 CN 18-09
304
S 220
X2CrNi19-11
1,4306
Z 3 CN 18-10
304 L
S 220
X2CrNi18-9
1,4307
Z 3 CN 19-09
S 220
X2CrNiN18-10
1,4311
Z 3 CN 18-10 Az
304 IN
S 290
X2CrNiN18-7
1,4318
Z 3 CN 18-07 Az
301 IN
S 350
X2CrNiN23-4(1)
1,4362
Z 3 cn 23-04 Az
306
S 420
X4CrNiMo17-12-2
1,4401
Z 7 CND 17-11-02
316
S 240
X2CrNiMo17-12-2
1,4404
Z 3 CND 17-12-02
316 L
S 240
X2CrNiMoN17-11-2
1,4406
Z 3 CND 17-11 Az
316 LN
S 290
X2CrNiMo17-12-3
1,4432
Z 3 CND 17-13-03
S 240
X2CrNiMo18-14-3
1,4435
Z 3 CND 18-14-03
316 L
S 240
X2CrNiMoN17-13-5
1,4439
Z 3 CND 18-14-05 Az
317 LMN
S 290
X2CrNiMoN22-5-3(1)
1,4462
Z 3 CND 22-05 Az
S 480
X1NiCrMoCuN25-20-7
1,4529
S 290
X1NiCrMoCu25-20-5
1,4539
Z 2 NCDU 25-20
904 L
S 240
X6CrNiTi18-10
1,4541
Z 6 CNT 18-10
321
S 220
X1CrNiMoCuN20-18-7
1,4547
S 320
X6CrNiMoTi17-12-2
1.4571
Z 6 CNDT 17-12
316 Ti
S 240
Limites dlasticit
fy (MPa)
Limites de rupture
fu (MPa)
S 220
180-220
460-520
S 240
200-240
500-530
S 290
270-290
580
S 320
300-320
650
S 350
330-350
630-650
S 420
400-420
600-630
S 480
450-480
640-660
157
158
EN 10088
X5CrNi18-10
X2CrNi19-11
1,4301
1,4306
X2CrNi18-9
1,4307
X2CrNiN18-10
X2CrNiN18-7
1,4311
1,4318
X2CrNiN23-4(1)
X4CrNiMo17-12-2
X2CrNiMo17-12-2
1,4362
X2CrNiMoN17-11-2
1,4406
X2CrNiMo17-12-3
X2CrNiMo18-14-3
X2CrNiMoN17-13-5
1,4432
1,4435
1,4439
X1NiCrMoCu25-20-5
E MPa
G MPa
Densit
Dilatation
thermique
200 000
77 000
7,9
16,0 x 10-6
200 000
77 000
7,8
13,0 x 10-6
200 000
77 000
8,0
16,0 x 10-6
1,4539
195 000
75 000
8,0
15.8 x 10-6
X6CrNiTi18-10
1,4541
200 000
77 000
7,9
16,0 x 10-6
X1CrNiMoCuN20-18-7
1,4547
195 000
75 000
8,0
16,5 x 10-6
X6CrNiMoTi17-12-2
1,4571
200 000
77 000
8,0
16,5 x 10-6
1,4401
1,4404
1,4301
1,4311
1,4541
1,4318
1,4401
1,4404
1,4406
1,4571
1,4362
1,4439
1,4462
1,4529
1,4539
1,4547
Forte
Faible
Normale
Maritime
avec agressivit
Forte
Normale
Faible
Forte
Faible
Forte
Faible
Normale
Nuances
Normale
Atmosphres
Urbaine
Industrielle
avec agressivit
avec agressivit
Rurale
avec agressivit
()
()
()
()
()
()
Domaine normal demploi. () Emploi possible sous rserve de prcaution (tat de surface lisse et nettoyage rgulier).
En sous-emploi du point de vue de la corrosion. X Emploi en condition dagressivit excessive.
2.4.3
Traverse
Poteau
Le btiment est ainsi compos dun certain nombre de portiques parallles les
uns aux autres. La conception des portiques dpend de la stabilit gnrale
prvue pour le btiment.
Tout btiment doit possder une stabilit horizontale et verticale sous nimporte
quel systme de sollicitations.
Que ce soit dans un plan horizontal ou vertical, lensemble reprsent sur la
figure 67 est parfaitement dformable et ne sera jamais stable, quelle que soit la
dimension des lments. Il manque un lment de stabilit.
159
160
Ba
rre
de
co
nt
re
ve
nt
em
en
Ce principe conduit prvoir des lments tels que : contreventements, entretoisements, poutres au vent, portiques ou pales de stabilit ou de bute.
Les diffrents types de stabilit
Stabilits statique et lastique
On distingue :
les plans de stabilit :
horizontaux : combles, planchers, poutres de roulement, poutres au vent ;
verticaux : portiques, murs de refend.
161
162
163
164
Stabilit horizontale
Panne courante
Panne faitire
Panne renforce
Les efforts sont reports sur les pignons du btiment. Il conviendra de veiller :
la continuit des pannes au droit des portiques ;
la flexion verticale des diagonales.
Fig. 72 : contreventement de lensemble de la toiture
Continuit
Stabilit verticale
Introduction
Tout ce qui suit est relatif des matriaux verticaux souples.
Stabilit triangule
Fig. 74 : dispositions constructives les plus courantes
Croix
de Saint-Andr
Barre comprime
ou tendue
Barre comprime
ou tendue + contreflambement
Triangulation
en v
Triangulation en
v + contreflambement
Le choix de la trave dans laquelle sera implante la stabilit est guid par :
des impratifs architecturaux ;
des impratifs de passage.
Le systme le plus conomique est la croix de Saint-Andr. Il convient de
penser lassemblage, lattache, avant de choisir dfinitivement lchantillon
assurant la stabilit.
Stabilit en portiques
La stabilit peut tre galement assure par des portiques. On peut adopter les
dispositions suivantes :
encastrement des pieds de poteaux ;
encastrement entre les poteaux et les traverses.
2.4.3.2 Les planchers
Solive
Solive
Chevtre
Solive
Poutre
principale
Poutre
secondaire
Poutre principale
Linoir
Linteau
165
166
Les solives peuvent tre calcules sur deux appuis ou en continuit. Les
avantages de la continuit sont les suivants :
gain de matire ;
diminution des dformations.
Les diffrents types de plancher sont les suivants.
Les planchers dalle bton porteuse
La dalle assure une fonction porteuse et est calcule en tant que telle (par
exemple avec abaques de Pigeaud). Plusieurs types existent :
dalle bton avec bac acier, qui nest quun coffrage permettant une excution
rapide ;
dalle bton avec connecteurs (il sagit l dun plancher mixte) ;
dalle bton avec solives prfabriques en bton hourdis et remplissage.
Fig. 76-a : plancher collaborant
100
215
45
Profil en cuve
Profil en U nervur
300-600
48
600
Tle ondule
100
38
51
450-600
Tle queue daronde
150
150
40
60
600-800
600
55
Tles trapzodales
150-200
150
55-60
600-800
Cellules
167
168
Plancher acier-bton
Poids propre
300 600
kg/m2
2.5
Porte
Charge dexploitation
35m
14m
Caillebotis
14m
Mtal dploy
20 50 kg/m2
12m
Dalles mtalliques
15m
2.5.1
Son rle est dentourer et de protger les fibres. Elle permet galement :
de transfrer les contraintes entre les fibres ;
Polyester
Vinylester
Epoxy
Phnonique
Polyamide
thermostables
Thermoplastique (polycarbonate)
Polyurthane
Silicone
Les matrices mtalliques
Aluminium
Titane
Magnsium
Acier inoxydable
Alumine (Al2O3)
Carbure de silice (SiC)
Nitrate de silice (Si3Ni)
Les matrices minrales
Mortier de ciment
Mortier dargile
Dans le gnie civil, les matrices les plus utilises sont celles des groupes 1 et 4.
Nous ntudierons pas ici celles du groupe 4 puisque leurs applications
consistent principalement en la ralisation de chapes de mortier armes de fibres
mtalliques ou synthtiques ou dlments de terre cuite fibre.
Dans le 1er groupe, nous allons tablir un rapide comparatif entre les matrices
thermostables et les matires thermoplastiques.
169
170
Tableau 14 : comparatif
Matires thermostables
Matires thermoplastiques
Il en rsulte que, ce jour, les matrices les plus utilises dans le monde de la
construction sont les rsines thermostables (pour des raisons de cot). Parmi les
plus courantes, chacune dentre elles prsente des avantages dont il conviendra
de tenir compte pour sassurer de leur compatibilit avec louvrage raliser.
Tableau 15 : caractristiques des rsines
Rsines polyester
Rsines Vinylester
Rsines poxy
Rsines phnoliques
Viscosit basse
(facile travailler)
Temps de schage
rapide
Retrait important
au schage
Possibilit de schage
temprature ambiante
ou haute temprature
Bonne rsistance
lectrique
Bonne rsistance au feu
Bon rapport qualit/
prix
Bonnes proprits
mcaniques, bien
quinfrieures aux
autres rsines
Bonnes proprits
mcaniques
Excellente fluidit
Bonne adhrence
avec les fibres de renfort
Bonne rsistance la
corrosion
Bonne rsistance aux
agents chimiques
Temps de schage
rapide
Retrait important au
schage
Rsistant :
Eau
Fioul
Essence
poxy
Phnophtaline
Vinylester
Polyamide
Alcool
Essence
Benzol
Eau minrale
Graisses
Eau
Huile
Graisses
Essence
Benzol
Alcool
Eau de mer
Goudron
Dioxyde de
chlore
Ether
Alcool
Krosne
Ester
Composs
alcalins
Huiles
H2SO4
(75 %)
NaO Cl (6 %)
NaOH (15 %)
Composs
alcalins
Ammoniaque
Humidit
Les fibres sont incorpores la matrice pour la renforcer. Elles peuvent avoir
une orientation privilgie ou non. Linfluence de leur direction sur les caractristiques mcaniques du matriau est prendre en compte.
Les principales fibres de renfort utilises dans les matriaux composites sont :
les fibres de verre (fibres de type A, E, B, S, R) ;
les fibres synthtiques (polypropylne, polythylne, nylon, polyester) ;
les fibres de carbone ;
les fibres daramide.
Les fibres de verre sont les plus utilises dans les matriaux composites destins
la construction. Les avantages de chacune delles sont rsums dans le tableau
ci-aprs.
Tableau 17 : caractristiques des fibres utilises
Fibres de verre
Fibres de carbone
Fibres daramide
Fibres synthtiques
Bonne rsistance
mcanique
Bonne densit
Incombustible
Bonne stabilit
dimensionnelle
Imputrescible
conomique
Bonne rsistance aux
agents chimiques
Moins bonne
rsistance la fatigue
que les autres fibres
Haute duret
Bonne rigidit
Bonne densit
Haute rsistance
mcanique
Bas coefficient
de dilatation
Bonne stabilit
dimensionnelle
Cot lev
Faible rsistance
au choc
Favorise la corrosion
de type galvanique
avec les mtaux
Poids faible
Bonne rsistance
au choc
Bonne rsistance
la traction
Trs faible rsistance la compression
Rsistance
aux agents chimiques
Stabilit mcanique
entre 30 C
et 200 C
Polypropylne
Matriau inerte
Bonnes proprits
mcaniques
Polythylne
En additif de ciment
et en gotextile
Nylon
Bonne rsistance
la traction
(gosynthtique)
Polyester
Les plus courantes
mais pas les plus performantes
171
1,78-1,83
1,79-191
1,95-2,1
1,44-1,45
0,97
1,38
1,15
Carbone HS
Graphite HM
Graphite
NHM
Kevlar 49
Polythylne
Polyester
(dacron)
Nylon 728
5,5
13,8
87-172
124-130
520-620
350-490
230-270
228-238
71
2,45
1,75-1,83
Verre C
Carbone HT
86-87
2,5
Verre S
72-73
Module
lastique
2,6
Densit
(g/cm3)
Verre E
Fibres
10
89-177
85-90
247-318
183-273
125-151
125-136
29
35
28-30
Module
lastique
spcifique
990
1 120
2 600-3 300
2 270-3 100
1 030-1 800
2 000-3 200
3 900-7 000
2 700-3 500
3 100
2 530-4 600
1 720-3 400
Rsistance
la traction
(MPa)
861
812
2 680-3 402
1 566-2 153
490-923
1 047-1 788
2 131-3 933
1 475- 2 000
1 265
1 012-1 840
66-1 308
Rsistance
spcifique
la traction
18,3
14,5
2,7-3,5
1,8-2
0,2-0,4
0,4-0,8
1,7-2,4
1-1,4
3,5
2,9-5,4
2,4-4,8
Allongement
maximal (%)
< 100
200
Jusqu 3 000
750
970
840
Rsistance
thermique
(C)
Trs bonne
Bonne
Dpend de la
prparation
Rsistance
chimique
172
Ce sont principalement des lubrifiants et des huiles de dmoulage, ainsi que des
colorants, des fongicides et des stabilisateurs de raction.
2.5.2
173
174
2.5.4
Il peut sagir du renforcement des structures bton ou bois existantes. Ce renforcement est issu dans la majorit des cas (pour le bton) de la technique des plats
mtalliques colls.
Cette technique consiste accrotre le ferraillage dune structure en bton arm
ou en bton prcontraint en collant des plats de carbone pultruds ou du
tissu de carbone. Ce collage est base de rsine poxydique.
Exemple dapplication
Poutre BA
TFC coll
(sans mise en pression)
Il sagit de structures base de poteaux et de poutres composites. Les assemblages entres ces lments sont souvent raliss en acier inoxydable. La justification de tels ouvrages, de plus complexes dans leur forme, est gnralement
mene partir de calcul aux lments finis.
Exemple de ralisation
175
176
Inconvnients
3.
3.1
Gnralits
3.1.1
Environnement rglementaire
fosses lisier.
Ne sont pas concerns par le fascicule 74 :
les ouvrages de stockage des hydrocarbures ou des produits chimiques ;
les canalisations dassainissement ralises par prfabrication et marques
NF ;
les silos.
3.1.3
On distingue :
les rservoirs parois planes ;
les rservoirs parois circulaires.
Tableau 20 : les diffrents types de structures de rservoirs
Types
Paroi plane
Utilisations
Avantages
Inconvnients
Paroi circulaire Rservoirs cylindriques Calcul de rvolution plus Coffrage courbe difficile
Coupoles, votes, canali- simple
Ferraillage avec espacesations, etc.
ment variable
Calcul dlicat des
parois minces
3.2
3.2.1
177
178
Classe B
Classe C
Classe D
Ouvrage construit
laide dlments prfabriqus (les dispositions prcdentes sont
applicables y compris
pour le traitement des
joints de construction).
Nota : Les fuites ne doivent pas dpasser 500 cm3 par jour et par mtre carr de paroi mouille (en dehors des variations de
volume lies lvaporation) pour les ouvrages de classe A et 250 cm3 par jour et mtre carr pour les autres. Pour les bassins non enterrs, on considre cette condition remplie si lon ne constate pas de fuite. Une simple tache nest pas considre
comme une fuite.
3.2.2
bton proprits spcifies (BPS) : bton pour lequel les proprits requises
sont spcifies au producteur ;
bton composition prescrite (BCP) : bton pour lequel la composition est
spcifie au producteur ;
bton composition prescrite dans une norme (BCPN) : bton dont la composition est dfinie dans une norme applicable, l o le bton est utilis.
179
180
Description de lenvironnement
X0
Bton non arm et sans pices mtalliques noyes : toutes les expositions
sauf en cas de gel/dgel, dabrasion et
dattaques chimiques
Pour le bton arm ou avec des pices
mtalliques noyes : trs sec
Lorsque le bton contenant des armatures ou des pices mtalliques noyes est expos lair et
lhumidit, les diffrentes classes dexposition sont classifies ci-aprs.
Note : On entend par condition dhumidit celle du bton recouvrant les armatures ou les pices
mtalliques noyes, mais, dans de nombreux cas, cette humidit peut tre considre comme le
reflet de lhumidit ambiante. Dans ces cas-l, une classification fonde sur les diffrents milieux
ambiants peut tre approprie ; il peut ne pas en tre de mme sil existe une barrire entre le
bton et son environnement.
XC1
XC2
XC3
Humidit modre
XC4
3. Corrosion induite par les chlorures, ayant une origine autre que marine
Lorsque le bton contenant des armatures ou des pices mtalliques noyes est soumis au contact
dune eau ayant une origine autre que marine, contenant des chlorures, y compris des sels de
dverglaage, les diffrentes classes dexposition sont classes comme suit.
Note : propos des conditions dhumidit, voir aussi la section 2 de ce tableau.
XD1
Humidit modre
XD2
Piscines
Bton expos des eaux industrielles
contenant des chlorures
XD3
Lorsque le bton contenant une armature ou des pices mtalliques noyes est soumis au contact
des chlorures prsents dans leau de mer ou laction de lair vhiculant du sel marin, les
diffrentes classes dexposition sont les suivantes.
XS1
XS2
Immerg en permanence
XS3
Lorsque le bton est soumis une attaque significative due des cycles de gel/dgel alors quil
est mouill, les diffrentes classes dexposition sont les suivantes.
XF1
XF2
XF3
XF4
6. Attaques chimiques
Lorsque le bton est expos aux attaques chimiques, se produisant dans les sols naturels, les eaux
de surface, les eaux souterraines, comme indiqu au tableau 23, les classes dexposition doivent
tre donnes ci-aprs. La classification de leau de mer dpend de la localisation gographique,
par consquence la classification valide sur le lieu dutilisation du bton sapplique.
Note : Une tude particulire peut tre ncessaire pour dterminer la classe dexposition adquate
dans les environnements tels que :
nentrant pas dans le limites du tableau 23 ;
contenant dautres substances chimiques agressives ;
sol ou eau pollus chimiquement ;
prsentant une vitesse dcoulement de leau leve, en combinaison avec certaines substances
chimiques du tableau 23.
181
182
XA1
XA2
XA3
Les environnements chimiques agressifs classs ci-dessous sont fonds sur des sols et eaux souterraines naturels une temprature eau/sol comprise entre 5 C et 25 C et o la vitesse dcoulement de leau est suffisamment faible pour tre assimile des conditions statiques.
Le choix de la classe se fait par rapport la caractristique chimique conduisant lagression la
plus leve.
Lorsquau moins deux caractristiques agressives conduisent une mme classe, lenvironnement doit tre class dans la classe immdiatement suprieure, sauf si une tude spcifique
dmontre que ce nest pas ncessaire.
Caractristique
chimique
Mthode dessai
de rfrence
XA1
XA2
XA3
SO42 en mg/l
EN 196-2
200 et 600
pH
ISO 4316
6,5 et 5,5
CO2 agressif,
en mg/l
prEN 13577:1999 15 et 40
> 40 et 100
NH4+ en mg/l
ISO 7150-1 ou
ISO 7150-2
15 et 30
> 30 et 60
> 60 et 100
Mg2+, en mg/l
ISO 7980
300 et 1 000
2 000 et
3 000(c)
> 3 000(c) et
12 000
Acidit ml/kg
Sol
DIN 4030-2
> 12 000 et
24 000
(a) Les sols argileux dont la permabilit est infrieure 10 5 m/s peuvent tre classs dans une classe infrieure.
(b) La mthode dessai prescrit lextraction du SO42 lacide chlorhydrique ; alternativement il est possible
de procder cette extraction leau si cest lusage sur le lieu dutilisation du bton
(c) La limite doit tre ramene de 3 000 mg/kg 2 000 mg/kg, en cas de risque daccumulation dions
sulfate dans le bton due lalternance de priodes sches et de priodes humides, ou par remonte
capillaire.
Degr dagressivit
A2
Agents agressifs
(*)
A3
A4
Concentration en mg/l
15 30
30 60
SO4
250 600
> 6 000
Mg++
100 300
300 1 500
1 500 3 000
> 3 000
NH4+
15 30
30 60
60 100
> 100
pH
6,5 5,5
5,5 4,5
4,5 4
<4
CO2 agressif
60 100
> 100
TAC (**)
1 m/l
0,24-0,6
0,6-1,2
1,2-2,4
> 2,4
1 200 2 300
2 300 3 700
3 700 6 700
> 6 700
(****)
Niveau de protection
(*) CO2 agressif = excs de CO2 dissous par rapport au CO2 ncessaire au maintien en solution des hydrocarbonates
de Ca et Mg.
(**) TAC : titre alcalimtrique complet (norme NF T 90-035).
1 m = 5 degrs franais = 2,8 degrs allemands.
(***) Extraction par HCI chaud.
(****) Extraction par leau : rapport eau/sol = 2/1.
On en dduit la composition des btons en fonction de la classification prcdente laide des tableaux suivants.
183
250(g)
150
0,10
0,30
0,25
0,20
Laitier moulu
Addition calcaire
Addition siliceuse
Nature du ciment
0,20
0,25
0,30
0,10
0,30
C20/25
0,30
0,65
XC1
Fumes de silice
Cendres volantes
Rapport Eeff/liant
q. maximal
Classe de rsistance
minimale
Teneur minimale en liant
q. (kg/m3)(d) (e)
Teneur minimale en air
(%)
XC4
XC3
XC2
350
330
0,15
PM(k)
PM(k)
0,05
0,15
0,10
0,15
0,15
0,05
0,15
0,10
0,15
C35/45
C30/37
0,50
0,55
350
330
0,15
0,05
0,15
0,10
0,15
0,15
0,05
0,15
0,10
0,15
C35/45
C30/37
0,50
0,55
Classes dexposition
Corrosion induite par les chlorures
Chlorure autres que
Eau de mer
leau de mer
XS1
XS2
XS3
XD1
XD2
XD3(a) (l)
Aucun risque
de corrosion
ou dattaque
X0
0,20
0,25
0,30
0,10
0,30
0,20
0,25
0,30
0,10
0,30
4(h)
300
280(g)
C25/30
0,55
XF2(b)
C25/30
0,60
XF1(b)
0,20
0,25
0,30
0,10
0,30
4(h)
315
C30/37
0,55
XF3(b) (c)
Attaque gel/dgel
(l)
0,05
0,05
0,15
(m)
0,00
(m)
0,00
0,00
0,30(j)
0,30(j)
0,00
0,10
0,30(j)
350
C35/45
0,50
0,10
0,30(j)
0,15(i)
0,10
330
C30/37
0,55
4(h)
340
C30/37
0,45
XF4(b) (c)
(m)
0,00
0,00
0,00
0,10
0,00
385
C40/5
0,45
Environnements
chimiquement
agressifs
XA1
XA2
XA3
Pour les parcs de stationnement de vhicules, sauf spcification contraire, ne sont concernes que les parties suprieures des dalles et rampes exposes directement aux sels et ne comportant pas de revtement pouvant assurer la protection
du bton.
(b) En France, les classes dexposition XF1, XF2, XF3 et XF4 sont indiques dans la carte donnant les zones de gel. Pour les classes XF3 et XF4, les granulats doivent tre non glifs au sens de NF EN 12620.
(c) Pour les classes XF3 et XF4, lattention du prescripteur du bton est attire sur le fait que dans le cas douvrage importants, sensibles ou particulirement exposs, il est souhaitable davoir recours des essais complmentaires (pour
lenvironnement XF3 : XP P-18-424 ou XP p 18-425, ASTM C457-98 et de plus, pour lenvironnement XF4, XP P 18-420) afin de sassurer de ladquation du bton aux performances attendues.
(d) Ces valeurs sont dfinies pour Dmax = 20 mni. La quantit de liant quivalent ajouter (+) ou dduire () en pourcentage de la valeur indique, en fonction de la dimension nominale suprieur du plus gros granulat, exprime en millimtre est D 12,5 : + 10 % ; D = 14 : + 7,5 % ; D = 16 : + 5 % ; D = 22,4 : 2,5 % ; D = 25 : 5 % ; D 31,5 : 10 %.
(e) En France, les btons soumis des environnements correspondant aux classes dexposition XC2, XC3, XC4, XS1 et XD1 sont assimils des btons correspondant aux classes dexpositions suivantes : XC2 = XC1, XC3 = XF1, XC4
= XF1, XS1 = XS2 et XD1 = XF1.
(f) Ces valeurs pour XC4 sont valables pour un enrobage de 3 mm en attendant les prescriptions de leurocode 2. Dans le cas denrobage infrieur, le prescripteur devra prciser la valeur du ratio eau efficace/liant quivalent retenir
(g) Pour le bton prcontraint, la valeur est porte 300 kg/m3.
(h) Le respect de cette valeur ncessite lutilisation dun agent entraneur dair. Il est possible de droger la teneur minimale en air pour les btons haute performance en appliquant les Recommandations pour la durabilit des btons durcis
soumis au gel.
(i) Pour lenvironnement XF4, lutilisation de cendres volantes peut induire des difficults entraner de lair dans le bton. Il est recommand de nutiliser dans ce cas que des cendres de catgorie A selon NF EN 450-1 et de renforcer le contrle de la quantit dair entrane.
(j) Cette valeur limite est fixe 0,15 lorsque la classe dagressivit rsulte de la prsence de sulfates (voir tableau 23).
(k) La composition de laddition (teneur en sulfures, en sulfates, etc.) doit tre telle que le liant respecte les exigences de NF P 15-317.
(l) Pour les btons soumis leau de mer, utiliser un ciment PM. En cas dutilisation de sels de dverglaage dont la teneur en sulfate soluble est suprieure ou gale 3 %, utiliser un ciment PM ou un ciment ES.
(m) Pour le choix du ciment et des additions, se rfrer P 18-011. Lorsque la classe dagressivit rsulte de la prsence de sulfates, pour la classe XA1, utiliser un ciment PM et la composition du liant doit tre telle quil respecte les exigences
de NF P 15-317 et pour les classes XA2 et XA3, utiliser un ciment ES et la composition du liant doit tre telle quil respecte les exigences de XP P 15-319.
(a)
Rapport maximal
A/(A + C)
Tableau 25 : valeurs limites applicables en France pour la composition et les proprits du bton en fonction de la classe dexposition
184
(l)
(m)
(k)
(j)
(i)
(g)
(h)
(a)
(b)
(c)
(d)
(e)
(f)
Rapport
maximal
A/(A+C)
0,30
0,10
0,30
0,25
0,20
C20/25(d)
X0
0,30
0,10
0,30
0,25
0,20
C25/30(d) C30/37
0,60
XC1
0,50
XC3
0,50
XC4
0,45
XS1
0,45
XS2(a)
0,40
XS3(a)
0,50
XD1
0,50
XD2
0,45
XD3(b)
0,30
0,10
0,30
0,25
0,20
0,30
0,10
0,30
0,25
0,20
0,30
0,10
0,30
0,25
0,20
0,15
0,10
0,15
0,05
0,15
0,15
0,10
0,15
0,05
0,15
0,15
0,10
0,15
0,05
0,15
0,30
0,10
0,30
0,25
0,20
0,15
0,10
0,15
0,05
0,15
0,15
0,10
0,15
0,05
0,15
0,55
XC2
0,30
0,10
0,30
0,25
0,20
XP P
18-425
C35/45
0,50
XF1(f)
4(j)
XP P
18-425
(ou XP
P 18424)
4(j)
XP P
18-425
et XP P
18-420
0,30
0,10
0,30
0,25
0,20
5(i)
5(i)
0,30
0,10
0,30
0,25
0,20
C35/45
0,45
XF3(f)
C35/45
0,50
XF2(f)
4(j)
XP P
18-425
(ou
XP P
18-424
et
XP P
18-420)
0,15(l)
0,10
0,15
0,05
0,05
4(i)
C35/45
0,40
XF4(f) (g)
0,45
XA2(h)
0,40
XA3(h)
0,30(m)
0,10
0,30(m)
0,00
0,00
0,30(m)
0,10
0,30(m)
0,00
0,00
0,00
0,10
0,00
0,00
0,00
0,50
XA1(h)
Utiliser un ciment PM. La composition de laddition (teneur en sulfures, en sulfates) doit tre telle que le liant respecte les exigences de NF P 15-317.
Pour les parcs de stationnement de vhicules, sauf spcification contraire, ne sont concernes que les parties suprieures des dalles et rampes exposes directement aux sels et ne comportant pas de revtement pouvant assurer la protection du bton.
Exigence applicable la charge telle que dfinie en 3.1.20.
Pour les btons non prcontraints.
Absorption deau mesure selon le mode opratoire dfini dans lannexe G de NF EN 13369. Pour les frquences de contrle des absorptions deau, se rfrer la norme NF EN 13369.
En France, les classes dexposition XF1, XF2, XF3 et XF4 sont indiques dans la carte donnant les zones de gel. Pour les classes XF3 et XF4, les granulats doivent tre non glifs au sens de NF EN 12620. Pour les classes XF3 et XF4, lattention du prescripteur du bton est attire sur le
fait que dans le cas douvrage importants, sensibles ou particulirement exposs, il est souhaitable davoir recours des essais complmentaires (pour lenvironnement XF3 : XP P-18-424 ou XP P 18-425, ASTM C457-98, et de plus, pour lenvironnement XF4, XP P 18-420) afin de
sassurer de ladquation du bton aux performances attendues.
Pour les btons soumis leau de mer, utiliser un ciment PM.
Pour le choix du ciment et des additions, se rfrer P 18-011. Lorsque la classe dagressivit rsulte de la prsence de sulfates, pour la classe XA1, utiliser un ciment PM et la composition du liant doit tre telle quil respecte les exigences de NF P 15-317 et pour les classes XA2 et XA3,
utiliser un ciment ES ; la composition du liant doit tre telle quil respecte les exigences de XP P 15-319.
Pour les classes XF2 , XF3 et XF4, lexigence sur labsorption deau maximale est retenue uniquement lorsque le bton doit respecter les seuils associs aux essais de performance (XP P 18-424, XP P 18-425, XP P 18-420) et quil est ralis sans agent entraneur dair. Lorsque le bton
est ralis avec un agent entraneur dair, il ny a pas dexigence sur labsorption deau maximale, compte tenu du fait quune teneur en air leve peut conduire une absorption deau plus importante.
Le respect de cette valeur ncessite lutilisation dun agent entraneur dair. Il est possible de droger la teneur minimale en air en utilisant les essais de performance (XP P 18-424 ou XP P 18-425 ou XP P 18-420) et les seuils correspondant (allongement relatif, frquence de rsonance,
perte de matire) dfinie dans les Recommandations pour la durabilit des btons durcis soumis au gel.
Pour la rsistance au gel avec ou sans sels de dverglaage (classes XF1, XF2, XF3 et XF4), lutilisation des essais de performance (XP P 18-424 ou XP P 14-425, XP P 18-420 le cas chant) et le respect des seuils associs ces essais peuvent se substituer aux obligations concernant la
teneur minimale en air (pour les classes XF2, XF3 et XF4) ou aux obligations concernant labsorption deau maximale (pour la classe XF1).
Pour lenvironnement XF4, lutilisation de cendres volantes peut induire des difficults entraner de lair dans le bton. Il est recommand de nutiliser dans ce cas que des cendres de catgorie A selon NF EN 450-1 et de renforcer le contrle de la quantit dair entrane.
Cette valeur limite est fixe 0,15 lorsque la classe dagressivit rsulte de la prsence de sulfates (voir tableau 23).
Cendres volantes
Fumes de silice
Laitier moulu
Addition calcaire
Addition siliceuse
En 206-1
Tableau 26 : valeurs limites applicables en France pour la composition et les proprits du bton des produits en bton prfabriqus
en usine en fonction de la classe dexposition
185
186
Porosit en %
Compacit
10
0,90
15
0,85
20
0,80
25
0,75
150 160
0,43
180
200
3
220 litres par m
0,51
0,57
0,65
E/C
% de la rsistance optimale
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
1
Quantit
optimale
+ 20 % + 33 %
+ 60 %
+ 100 %
187
188
Principe
Il sagit de produit dimprgnation mis en uvre lorsque le bton de la structure
a effectu la majeure partie de son retrait. Limprgnation reste en surface, la
pntration est fonction de la porosit du bton et de la nature du produit. Le
principe est identique celui des hydrofuges de masse pour certains produits,
savoir la formation de cristaux insolubles qui obstruent le systme capillaire,
pour dautres produits, il sagit de polymres sappliquant au rouleau sur le
bton durci (principalement base de silicone).
La premire catgorie de produit agissant sur la chaux du ciment, leur action est
bonne pour des btons base de CPA ou de CPJ, par contre ils sont peu actifs
sur des btons de CHF, CLK ou CLC. On peut cependant considrer laction de
cristallisation suffisante pour donner effet dimpermabilisation.
Ces produits doivent faire lobjet dun avis technique ou dun cahier des charges
approuv par un contrleur technique.
Conditions de mise en uvre
Vrification de la qualit du support :
en fonction des prescriptions du cahier des charges approuves ;
absence de fissures ou traitement de ces dernires ;
prsence de joints de structure.
Prparation du support :
vrification de labsence dhuile de dcoffrage ;
suppression de la laitance de surface pour une meilleure adhrence au
support.
Application du produit :
par pulvrisation jusqu saturation ;
par dpt laide dun rouleau ou dune brosse ;
par injection sous pression.
Exemples
systme Trifondex de Trixa ;
systme Etandex.
Ouvrages avec revtement dimpermabilisation base de liants hydrauliques
Principe
Il sagit de mortier de ciment adjuvant. On incorpore au ciment des rsines ou
des hydrofuges qui permettent de sopposer au passage de leau sous pression.
Ils peuvent tre mis en uvre sur support humide et saffranchissent des ingalits du support. Ils ne tolrent pas la fissuration.
Les adjuvants sont de la famille des hydrofuges de masse ou des rsines thermoplastiques (rsines miscibles).
On distingue :
les revtements pais (e > 25 mm) gnralement confectionns sur le
chantier ;
les revtements minces (4 mm < e < 25 mm) prts lemploi ;
les revtements pelliculaires.
Ces revtements peuvent tre renforcs par des armatures polyester. Ils doivent
faire lobjet dun cahier des charges vis par un contrleur technique.
Conditions de mise en uvre
Vrification de la qualit du support :
compatibilit avec les exigences du procd ;
traitement des joints et fissures selon le cahier des charges ;
planit : 7 mm sous la rgle de 2 m ;
traitement des artes (cassage des angles vifs), rendu rugueux de la paroi.
Application du produit :
en 2 couches pour les revtements pais avec une couche daccrochage sur les
parois verticales ;
en 1 couche daccrochage et 1 couche dimpermabilisation pour les revtements minces.
Exemple
Cuvelage Sikatop de chez Sika.
Ouvrages avec revtement dimpermabilisation base de polymres de synthse
Principe
Il sagit principalement :
de polymres thermodurcissables tels que rsines poxydiques, polyurthane,
polyester, poxy-urthane, brai-poxy ;
189
190
Principe
Ces lments se prsentent sous la forme :
de feuilles bitumineuses ; liant bitume autour dune armature en fibre non
tisse. Ces feuilles sont livres en ls et peuvent tre recouvertes de films
plastiques ou aluminium ;
de membranes base de hauts polymres ; feuilles souples ralises avec des
rsines telles que le PVC plastifi, le PVC-EVA lEPDM, le butyl avec
incorporation dadjuvants (stabilisants, pigments, etc.).
Conditions de mise en uvre
Vrification de la qualit du support : voir prcdent.
Application du produit :
pour les feuilles bitumineuses, collage froid ou soudure. La pose se fait en
une ou deux couches dcales. Elles sont mises en uvre soit en adhrence au
support soit en indpendance ;
pour les membranes, lassemblage est ralis par soudure ; la pose se fait en
adhrence par collage froid par bandes ou en plein (selon avis technique du
procd).
Rsistance
aux sollicitations
mcaniques
et physicochimiques
Compatibilit
chimique et
biologique
A-B-C-D
Rsistance
la fissuration
Rsistance
la sous-pression
Adhrence au support
justifier
Bonne
Lie la ralisation
dune bonne adhrence
Certaines rsines
peuvent absorber
une fissuration quand
lpaisseur est suffisante
Permet de recouvrir
des micro-fissurations
< 0,1 mm.
Les revtements
pelliculaires arms
et bas peuvent rsister
des fissurations plus
importantes
Ncessite
un contre-cuvelage
Trs bonne
Bonne (procd
dimprgnation)
Permet de traiter
certaines microfissurations
Choix du produit
en fonction
des sollicitation
Bonne. vrifier
selon la sollicitation
chimique
Eaux chimiquement
agressives
Bonne
Choix du produit
en fonction
des sollicitations
Insuffisant Protection
complmentaire
gnralement ncessaire
Ncessit
dun revtement
ou ciment spcial
justifier en fonction
des exigences
justifier en fonction
des exigences
Ncessit
dun revtement
ou ciment spcial
Eaux uses
La composition
du revtement peut tre
adapte aux sollicitation
par adjonction dadditif
appropri
justifier
C-D
Dpend essentiellement
du choix du procd
et de la qualit de son
application en fonction
du support
Revtement
dtanchit base
de membranes
Bonne
justifier en fonction
des exigences
Dpend du choix
du ciment.
Peut ncessiter un
revtement
justifier
B-C-D
Dpend essentiellement
du choix du procd
et de la qualit de son
application en fonction
du support
Revtement
dimpermabilisation
ou dtanchit
base de rsines
synthtiques
justifier cause
de certains additifs
B-D
Revtement
dimpermabilisation
base de liants
hydrauliques
Insuffisant
sauf justification
justifier
A-B
Traitement
dimpermabilisation
A-B-D
Dpend de la conception
de louvrage. Rsultat
trs li la qualit du
bton, aux dispositions
constructives
et lexcution
Ouvrage tanche
dans la masse
de surface
Eaux potables
(alimentaires)
Classe dtanchit
Exigences de lutilisateur
191
Pas daction
Risques de corrosion
des aciers (par dfaut
denrobage
et fissuration)
Rsistance la corrosion
des aciers
Amliore la protection
des aciers contre la corrosion
Bonne
Agit commune
une barrire
anti-corrosion
Formulations spciales
pour rsistances aux UV
(Essai)
Convenable
avec adhrence
et paisseur adapte
et choix du produit
en fonction
de la sollicitation
Lie lpaisseur
du produit
Possibilits des couleurs
et grandes possibilits
de protections chimiques.
Il peut y avoir risque
de cloquages rsultant
dune mauvaise
adquation du support
et de lpaisseur
Trs bonne
Systmes ayant fait
leurs preuves et fiables
de par le principe
dimpermabilisation
bas sur une perte
de charge
Ncessite un traitement
des fissures
Bonne
Amliore la durabilit
Simplicit de mise
en uvre trs adapte
aux complments
dimpermabilisation
partiels
Limit par les problmes
de fissuration
Facilement rparable
mais la rparation peut
tre longue
Bonne
Aptitude la rparation
Durabilit
Fiabilit
Facilement rparable
Dlicate
Facile et bonne,
le parement est lisse
Aptitude lentretien
Facile et bonne si le
parement est lisse
Bonne
Entreprises qualifies
TP N 52
Aptitude la mise en
uvre
Entreprises quaifies
Facile mais mise en
Entreprise qualifies
Nomenclature
uvre prcise respecter
Mise en uvre dlicate
didentification TP N 52
Bonne
Bonne
Rsistance aux UV
Comportement
Faisabilit
Rsistance
aux sollicitations
mcaniques
et physicochimiques (suite)
Rsistance lusure
Amliore la rsistance
Permet de rsister
la fissuration de toute
nature et permet
dtancher des structure
dfaillantes. Dans les
systmes indpendants,
la localisation dune fuite
ventuelle est trs
difficile, voire impossible
si protection lourde
Bonne
De facile (membranes
bitumineuses) dlicat
(PVC) dans la mesure
o le dfaut est localis
Prcautions observer
Entreprises qualifies
Mise en uvre difficile
et ncessairement
soigne
Agit comme
une barrire
anti-corrosion
Formulations spciales
pour rsistance aux UV
192
3.2.3
Actions
Nature
Actions
Poids propre du gnie civil
permanentes Poids propre des quipements
Valeur
Commentaire
Le retrait
La prcontrainte
Selon BPEL 99
Le poids et la pousse
des terres
Actions favorables
nulles
Le poids et la pression
de leau extrieure
Selon NV 65 modifie 99
et N 84 modifies 2000
2 kN/m2 : planchers,
passerelles
1 kN/m2 : couverture
Crue dcennale
Selon le CCTP
Parking,
stockage
On retient
Ti Te = +/20
Charges ventuelles en
phase de construction
Les variations de temprature
193
194
3.2.4
Rgles PS 92
Selon les prescriptions du
CCTP
COMBINAISON DACTION
G + 1,05 Q
G = poids propre vide de louvrage
Q = action de leau extrieure
G + Q + Fa + 0,6 T
G+Q+T
G + W (et/ou Sn) + 0,6 T
avec :
G = charges permanentes ;
Q = charges variables autres que vent, neige, temprature ;
Fa = charges accidentelles ;
T = temprature ;
Sn = neige normale ;
W = vent des rgles NV65 (vent normal) ;
W = 1,2 vent normal ;
0 = 0,6.
3.2.4.2 Cas particulier : effet de la temprature lELS
Objet : dfinir les sollicitations dues aux dformations imposes par les variations de temprature et par le gradient thermique.
Conditions de la justification
195
196
0,15 m en classe A
0,12 m en classe B et C
0,15 m pour les ouvrages raliss en coffrage glissant
Parois : disposition
des armatures
Parois : recouvrement
des aciers dans une mme
section
Parois : enrobage
des armatures
3.2.5
Combinaison daction
Avec :
G = charges permanentes ;
Q = charges variables autres que vent, neige, temprature ;
Fa = charges accidentelles ;
T = temprature ;
Sn = neige normale ;
W = vent des rgles NV65 (vent normal) ;
W = 1,2 vent normal ;
0 = 0,6 ;
Pm = valeur moyenne de la prcontrainte ;
P1 ou P2 = valeur maximale ou minimale de la prcontrainte.
3.2.5.2 Justification des sections (selon le BPEL 99)
A, B, C
avec revtement
adhrent
C autre que ci-dessus
A, B, C avec
revtement
non adhrent
C autre que ci-dessus
Combinaison
dactions
Contrainte limite
de traction dans la
section denrobage
Contrainte limite
e traction ailleurs
Combinaison rare
ft28
Combinaison rare
Combinaison
frquente
Pas de limite
Pas de limite
0 du ct mouill de la ft28
paroi
ft28 ailleurs
ft28
1,5 ft28
Combinaison
frquente
1,10 ft28
197
198
Armatures minimales
verticales passives
Rservoirs circulaires
prcontrainte interne
3.2.6
Les dispositions applicables sont celles du fascicule 62, titre V du CCTG, avec
les prescriptions particulires suivantes.
Pour les fondations superficielles des rservoirs surlevs, lELU, lexcentricit de la rsultante des charges au niveau du sol doit tre infrieure deux
fois la limite du noyau central.
Lexcentricit de la rsultante est provoque par laction du vent, laction des
tassements diffrentiels, le gradient thermique.
La condition de non-glissement de la semelle est donne par la formule :
Hu < Vu tg /1,2 + CA/1,5
(avec Hu et Vu : composantes horizontales et verticales des sollicitations, C la
cohsion du sol, langle de frottement interne, A laire de contact avec le sol).
Pour les fondations profondes des rservoirs surlevs, ainsi que pour les
ouvrages au contact du sol soumis dautres efforts que ceux de compression,
les pieux doivent tre arms au pourcentage minimum suivant :
pour des diamtres de pieux suprieurs 0,80 m, As > 0,25 % de la section
bton et 25 cm2 ;
pour des diamtres de pieux infrieurs 0,80 m, As > 0,5 % de la section
bton.
3.2.7
1/200 de radian
Vrification du mouvement
dovalisation du au vent
Valeur de K
o = 1
o = 1,3
Fibres extrieures
tendues intrieures
0,053
0,061
0,064
0,071
Nota : il existe souvent lintrieur des tours supports des rservoirs des plateformes permettant laccs en partie suprieure. Ces
raidissements constituent des diaphragmes horizontaux capables
dempcher localement la dformation du ft.
Coffrage
Ferraillage
et espacement des
armatures
Poteaux
Sens vertical
Sens horizontal
Minimum
Maximum
0,25 %
2,00 %
0,25 %
1,25 %
199
200
3.2.8
lments dapprciation
Coupole de converture
F D/10
F D/8
paisseur de la paroi
Ho 8 cm
Ho 15 cm
Contrainte de compression du
bton lELS
Flche
Armatures :
pourcentage mini
espacement maxi
diamtre maxi
disposition
3.2.9
De faon gnrale, la pousse de leau sur les parois dun rservoir est assimilable une charge triangulaire rpartie sur la hauteur de ces dernires. La
pousse sera nulle en partie haute de la paroi et maximale sa base.
Le rsultat est une charge ponctuelle situe au tiers de la hauteur.
Il en rsulte que le comportement dun ouvrage circulaire et celui dun ouvrage
paralllpipdique sont totalement diffrents.
Sur un ouvrage circulaire, la pousse de leau aura tendance solliciter les
parois de telle faon que ces dernires rsistent par tranches horizontales. Les
armatures actives seront donc disposes horizontalement et rparties ventuellement sur les deux faces de la paroi conformment ce qui a t vu prcdemment.
Louvrage paralllpipdique, de par sa forme gomtrique, aura un comportement diffrent. La paroi devra rsister au basculement provoqu par la
pousse de leau, et donc venir sencastrer sur le radier (comme un mur de
soutnement des terres).
Les armatures seront donc verticales et disposes, dans le cas de rservoir
ouvert, sur la paroi mouille du rservoir.
3.3
3.3.1
Domaine dapplication
Rfrences normatives
La partie 3 de lEC 2 nest applicable que si les bases eurocodes suivantes sont
prises en compte :
EN 1990 (EC 0) : bases de calcul des structures ;
EN 1991.1.5 (EC 1) : actions sur les structures : partie 1.5 actions
thermiques ;
EN 1991.4 (EC 1) : actions sur les structures : partie 4 silos et rservoirs ;
EN 1992.1.1 (EC 2) : calcul des structures en bton : partie 1.1 rgles
gnrales ;
EN 1997 (EC 7) : calcul gotechnique ;
EN 1998 (EC 8) : calcul parasismique.
3.3.3
201
202
Classe dexposition
lments en BA
Combinaison quasi-permanente de charges
X0, XC1
(0,4 mm)
Pas de limite fixe, sauf demande des DPM
0,3 mm
0,2 mm
o :
hp est la hauteur de la pression hydrostatique ;
ep est lpaisseur du voile bton retenant leau.
Entre les valeurs prcdentes, il est loisible dinterpoler.
Pour la classe dtanchit 2, il convient dviter les fissures susceptibles de
traverser la section sur toute son paisseur, sauf si une tanchit est prvue.
Pour la classe dtanchit 3, il convient de prendre des mesures spcifiques :
revtement dtanchit ou prcontrainte.
LEC 2 autorise une vrification de la fissuration sans calcul direct base sur des
abaques o labscisse reprsente la contrainte de traction dans les armatures et
lordonne le diamtre des barres.
Fig. 83 : diamtre maximal des barres
pour un lment soumis une traction axiale
Y
50
40
wk = 0,3
wk = 0,2
30
20
wk = 0,1
wk = 0,05
10
0
0
50
100
150
200
250
300
Lgende
X Contrainte dans les armatures, s (N/mm2)
Y Diamtre maximal des barres (mm)
350
400
450
500
203
204
300
250
wk = 0,3
200
wk = 0,2
150
100
wk = 0,1
50
wk = 0,05
X
0
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
Lgende
X Contrainte dans les armatures, s (N/mm2)
Y Diamtre maximal des barres (mm)
Cette disposition nest prsente que dans lEC 2 ; elle ne figure pas dans le
fascicule 74 et traite en particulier de toutes les fissures dites de retrait gn .
LEC 2 prconise de limiter la formation de fissures de la faon suivante :
pour les structures de classe 1, il convient de vrifier que la contrainte de
traction rsultante est infrieure la contrainte de traction du bton fctk, 0,05 ;
pour les structures de classe 2 ou 3, en labsence de revtement dtanchit,
il convient de sassurer que la section reste comprime.
3.3.4
Les encastrements des parois en angle sont soumis des moments et des efforts
tranchants qui tendent ouvrir les angles. Il convient donc de disposer, dans les
angles, des armatures permettant de reprendre les efforts de traction en
diagonale.
(a)
Mthode de
contrle
Continuit
bridage total
205
206
(b)
Joints de dilatation
rapprochs
bridage minimal
0 (0,5)
0 (0,5)
0,5
0,5
0,25
0,25
0
0
0,25
0,25
0,5
0 (0,5)
L
(a) Voile sur dalle de base
0,5
0,5
0b
0b
0,5
0,5
0,5
2,4
H
0 (0,25)
0,5
0,5
0,5
0 (0,25)
0,25
0,25
2,4
0,2H 4
0,5
0,5
0,5
H
H
L
0 (0,25)
0,2L
2,4
L
(c) Construction squentielle de paroi de compartiment
(avec joints de construction)
Lgende
1 Facteur de bridage vertical
2 Facteur de bridage horizontal
3 Joints de dilatation ou de retrait libre
4 (La plus grande des deux valeurs)
5 Fissures primaires potentielles
0b
0b
0,5
2,4
0,2L
0,25
0,25
0,5
0
0,25
0,25
0,5
0,5
0,5
0,5
0,5
2,4
0,2H
0,2 L
0,2 L
0,5
0 (0,5)
0,25
0,25
0
2,4
4
0,5
0,5a
0,5
0 (0,5)
2,4
0,2 L
0,25
0,25
2,4
0,2 L
0,25
0,25
0,5
3
2
0,5a
0,5
0,5
2,4
0
2,4
0,5
0,5a
0
2,4
0 (0,5)
L / 2 max
4.
4.1
4.2
4.3
207
208
Ces contraintes de scurit sont importantes et ont souvent une influence non
ngligeable sur la conception des btiments. Par exemple, on peut citer :
le passage du brancard dans un escalier ;
le systme dalarme relatif la scurit incendie.
4.4
Partie III
L EX CU T ION
DE S OU V RAG E S
210
1.
La priode de prparation
Son rle est la fourniture des documents ncessaires la ralisation des travaux
dans le cadre du march pass entre lentreprise et le matre douvrage.
Ces documents se composent gnralement :
des plans dexcution, notes de calcul, fiches techniques, etc. ;
du plan dassurance qualit de lentreprise avec mention des points de
contrle et des points darrt ;
du planning de remise des documents et de la ralisation des ouvrages et de
leur rception ;
des rsultats de ltude gotechnique dexcution ;
des compositions et des essais de convenance sur les btons ;
de la dfinition des matriaux et de leurs attestations de conformit.
Cette priode peut tre plus ou moins longue selon limportance des travaux
raliser. Elle peut par exemple atteindre 6 mois pour 2 ans de ralisation.
Il sagit dune priode-clef qui doit permettre dapprhender la majorit des
problmes de faon viter au maximum les improvisations lors de
lexcution des travaux.
Elle doit galement dfinir :
le circuit de validation des documents ;
la traabilit des avis et des documents valids.
2.
3.
sassurer que le fond de fouille sera apte recevoir les ouvrages conformment ce qui a t prvu au niveau des plans.
4.
4.1
4.1.1
211
212
4.1.2
Parois moules
213
214
215
216
4.2
Avantages
Inconvnients
Radier peigne
Peu de terrassement
Pas de tte de pieux
217
218
5.
5.1
219
220
En tte de voile :
En tte de paroi :
Elle est soumise sa jonction avec le radier un effort tranchant T0 telle que la
dformation vaille dans ce cas : y = T0/(2EI 2) [ex [ cos (x)]]
Le calcul peut alors tre men de faon analytique ou en utilisant des abaques
issues de la littrature (Annales ITBTP de fvrier 1960 n 146 ou de mars-avril
1959 n 135-136 par exemple).
Nous attirons cependant votre attention sur les dispositions suivantes :
Lutilisation des abaques ou le calcul thorique prcdent ne tient pas compte
de linteraction sol-structure en supposant un appui indformable du radier.
Lhypothse dun encastrement parfait nest valide que pour des radiers pais
prsentant une grande rigidit la flexion, la paroi mince est alors rigidement
encastre dans cette dalle.
La majorit des ouvrages de rservoirs sont conus sur des radiers souples
et des sols relativement dformables. De mme si le sol est indformable
(rocher), la dalle se dforme sous charge et modifie son contact avec le sol sur
ltendue dune couronne aux bords circulaires.
Cest pour cette raison que lon considre gnralement un cas intermdiaire o
la paroi est encastre lastiquement dans le radier.
221
222
5.2
5.2.1
Hypothses gnrales
5.2.1.1 Bton
ft28
------------- +
5.2.2
8
10
12
14
16
20
25
32
176,4
157,7
144
133,3
124,7
111,5
99,8
88,2
223
224
5.2.3
Hp
ep
R
d
M
es
Nous allons supposer dans un premier temps la paroi articule sur le radier.
La tension dans lanneau circulaire est dfinie en fonction des paramtres
suivants :
ordonne relative z/h ;
Hw2/epD = (5,50)2/(0,30 20) = 5,04.
Les abaques donnent la valeur de la tension annulaire.
0,0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,6
0,7
0,8
0,9
0,4
0,8
+ 0,423 + 0,402 + 0,381 + 0,358 + 0,330 + 0,297 + 0,249 + 0,202 + 0,145 + 0,076
1,2
+ 0,350 + 0,355 + 0,361 + 0,362 + 0,358 + 0,343 + 0,309 + 0,256 + 0,186 + 0,098
1,6
+ 0,271 + 0,303 + 0,341 + 0,369 + 0,385 + 0,385 + 0,362 + 0,314 + 0,233 + 0,124
2,0
+ 0,205 + 0,280 + 0,321 + 0,373 + 0,411 + 0,434 + 0,419 + 0,369 + 0,280 + 0,151
3,0
+ 0,074 + 0,179 + 0,281 + 0,375 + 0,449 + 0,506 + 0,519 + 0,479 + 0,375 + 0,210
4,0
+ 0,017 + 0,137 + 0,253 + 0,367 + 0,469 + 0,545 + 0,579 + 0,553 + 0,447 + 0,256
5,0
0,008 + 0,114 + 0,235 + 0,356 + 0,469 + 0,562 + 0,617 + 0,606 + 0,503 + 0,294
6,0
0,011 + 0,103 + 0,223 + 0,343 + 0,463 + 0,566 + 0,639 + 0,643 + 0,547 + 0,327
8,0
0,015 + 0,096 + 0,208 + 0,324 + 0,443 + 0,564 + 0,661 + 0,697 + 0,621 + 0,386
10,0
0,008 + 0,095 + 0,200 + 0,311 + 0,428 + 0,552 + 0,666 + 0,730 + 0,678 + 0,433
12,0
0,002
0,000
14,0
16,0
+0,308
0,5
+ 0,002 + 0,100 + 0,198 + 0,299 + 0,403 + 0,521 + 0,650 + 0,764 + 0,776 + 0,543
Les valeurs prendre en compte pour le calcul des tensions sont donc :
Tableau 4 : tensions annulaires
z/h
0,0
5,0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
0,008 0,114
0,238
0,358
0,469
0,562
0,617
0,606
0,503
0,294
t = kp0RH
4,44 63,33
(kN)
132,2
198,9
260,5
312,2
342,7
336,6
279,4
163,3
225
226
0,98
0,96
0,96
0,94
0,94
0,92
0,92
h=20
0,90
0,90
17,5
0,88
0,88
0,86
15
0,86
0,84
0,84
12,5
0,82
0,82
0,80
0,80
0,78
0,78
10
0,76
0,76
h=9
0,74
0,74
0,72
0,72
0,70
0,70
0,68
0,68
0,66
0,64
6
0,62
0,60
N
h
0,58
h=5
0,56
Nmax
Nmax = K Rh
0,54
0,52
e
=
e
tg )
0,50
0
10
0,1
0,2
20
30
50
40
80
70
60
2,5 3
4 5
90
10
e
e
Coefficient k
Tension annulaire
% erreur/
abaques
0,01
5,55
19 %
0,1
0,111
61,67
2,7 %
0,2
0,234
130
1,7 %
0,3
0,355
197,20
0,8 %
0,4
0,468
260
0,2 %
0,5
0,563
312,75
0,2 %
0,6
0,620
344,40
9%
0,7
0,610
338,85
1,2 %
0,8
0,508
282,20
1%
0,9
0,298
165,54
1,5 %
Nota : lutilisation des abaques de calcul du cahier des charges relatif aux rservoirs est donc tout fait licite. Ceux issus du
calcul rapide des rservoirs sont scuritaires mais moins prcis.
227
228
0,0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
0,4
+ 0,149 + 0,134 + 0,120 + 0,101 + 0,082 + 0,066 + 0,049 + 0,029 + 0,014 + 0,004
0,8
+ 0,263 + 0,239 + 0,215 + 0,190 + 0,160 + 0,130 + 0,096 + 0,063 + 0,034 + 0,010
1,2
+ 0,283 + 0,271 + 0,254 + 0,234 + 0,209 + 0,180 + 0,142 + 0,099 + 0,054 + 0,016
1,6
+ 0,265 + 0,268 + 0,268 + 0,266 + 0,250 + 0,226 + 0,185 + 0,134 + 0,075 + 0,023
2,0
+ 0,234 + 0,251 + 0,273 + 0,285 + 0,285 + 0,274 + 0,232 + 0,172 + 0,104 + 0,031
3,0
+ 0,134 + 0,203 + 0,267 + 0,322 + 0,357 + 0,362 + 0,330 + 0,262 + 0,157 + 0,052
4,0
+ 0,067 + 0,164 + 0,256 + 0,339 + 0,403 + 0,429 + 0,409 + 0,334 + 0,210 + 0,073
5,0
+ 0,025 + 0,137 + 0,245 + 0,346 + 0,428 + 0,477 + 0,469 + 0,398 + 0,259 + 0,092
6,0
+ 0,018 + 0,119 + 0,234 + 0,344 + 0,441 + 0,504 + 0,514 + 0,447 + 0,301 + 0,112
8,0
0,011 + 0,104 + 0,218 + 0,335 + 0,443 + 0,534 + 0,575 + 0,530 + 0,381 + 0,151
10,0
0,011 + 0,086 + 0,208 + 0,323 + 0,437 + 0,542 + 0,608 + 0,589 + 0,440 + 0,179
12,0
0,005
14,0
0,002 + 0,088 + 0,200 + 0,306 + 0,420 + 0,539 + 0,639 + 0,666 + 0,541 + 0,241
16,0
+ 0,000 + 0,099 + 0,199 + 0,304 + 0,412 + 0,531 + 0,641 + 0,687 + 0,582 + 0,265
0,0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
5,0
0,025
0,137
0,248
0,346
0,428
0,477
0,469
0,398
0,259
0,092
t = kp0RH
(kN)
13,89
76,10
137,76
192,20
237,75
264,98
268,53
221,10
143,87
51,10
Nota : logiquement leffort de traction dans les cerces est plus faible que prcdemment du fait de la rpartition plus importante dans les montants verticaux.
Coefficient k
Tension annulaire
0,022
12,21
0,1
0,134
74,42
0,2
0,244
135,54
0,3
0,346
192,20
0,4
0,429
238,30
0,5
0,479
266,10
0,6
0,475
263,86
0,7
0,402
223,31
0,8
0,262
145,54
0,9
0,094
52,20
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
0,4
0,8
1,2
1,6
2,0
3,0
4,0
5,0
6,0
0,0000
8,0
0,0000
0,0000 0,0002
10,0
0,0000
12,0
0,0000
14,0
0,0000
16,0
0,0000
0,0000
229
230
0,0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
5,0
0,0001
0,0006
0,0016
0,0034
0,0067
0,0080
0,0094
0,0078
M = kpoHw3 0
0,168
1,008
2,688
5,710
11,258
13,440
15,790
13,107
Coefficient k
Moment flchissant
0,1
-0,00001
0,0168
0,2
0,000090.
0,151
0,3
0,00053
0,891
0,4
0,00152
2,554
0,5
0,00318
5,344
0,6
0,00544
9,141
0,7
0,00784
13,17
0,8
0,00927
15,580
0,9
0,00769
12,922
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
0,4
+ 0,0005 + 0,0014 + 0,0021 + 0,0007 0,0042 0,0150 0,0302 0,0529 0,0816 0,1205
0,8
+ 0,0011 + 0,0037 + 0,0063 + 0,0080 + 0,0070 + 0,0023 0,0068 0,0224 0,0465 0,0795
1,2
+ 0,0012 + 0,0042 + 0,0077 + 0,0103 + 0,0112 + 0,0090 + 0,0022 0,0108 0,0311 0,0602
1,6
+ 0,0011 + 0,0041 + 0,0075 + 0,0107 + 0,0121 + 0,0111 + 0,0058 0,0051 0,0232 0,0505
2,0
+ 0,0010 + 0,0035 + 0,0068 + 0,0099 + 0,0120 + 0,0115 + 0,0075 0,0021 0,0185 0,0436
3,0
+ 0,0006 + 0,0024 + 0,0047 + 0,0071 + 0,0090 + 0,0097 + 0,0077 + 0,0012 0,0119 0,0333
4,0
+ 0,0003 + 0,0015 + 0,0028 + 0,0047 + 0,0066 + 0,0077 + 0,0069 + 0,0023 0,0080 0,0268
5,0
+ 0,0002 + 0,0008 + 0,0016 + 0,0029 + 0,0046 + 0,0059 + 0,0059 + 0,0028 0,0058 0,0222
6,0
+ 0,0001 + 0,0003 + 0,0008 + 0,0019 + 0,0032 + 0,0046 + 0,0051 + 0,0029 0,0041 0,0187
8,0
0,0000 + 0,0001 + 0,0002 + 0,0008 + 0,0016 + 0,0028 + 0,0038 + 0,0029 0,0022 0,0146
10,0
0,0000
12,0
0,0000 0,0001 + 0,0001 + 0,0002 + 0,0003 + 0,0013 + 0,0023 + 0,0026 0,0005 0,0104
14,0
0,0000
0,0000
16,0
0,0000
0,0000
0,0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
5,0
0,0002
0,0008
0,0016
0,0029
0,0046
0,0059
0,0059
0,0028
-0,0058 0,022
0,34
1,34
2,69
4,87
7,73
9,91
9,91
4,70
-9,75
MM=kpoHw3 0
36,97
Coefficient k
Moment flchissant
0,1
0,00013
0,218
0,2
0,0006
1,008
0,3
0,00150
2,520
0,4
0,00284
4,772
231
232
5.2.5
0.5
0,00445
7,477
0,6
0,00581
9,763
0,7
0,00585
9,830
0,8
0,00286
4,806
0,9
0,00553
9,300
0,0220
36,970
pour les cerces partir des valeurs prcdentes des efforts. Les rsultats sont
rsums dans le tableau ci-dessous en prenant le cas enveloppe des deux cas
prcdents (paroi articule et paroi encastre).
Le calcul a t men avec des aciers de diamtre minimal (8 mm).
Tableau 15 : section dacier thorique
Profondeur
relative
x = z/h
Tension
Paroi articule
Tension
Paroi
encastre
Tension
enveloppe
retenue
Section
thorique
5,55
12,21
12,21
0,69
0,1
61,67
74,42
74,42
4,21
0,2
130
135,54
135,54
7,68
0,3
197,20
192,20
197,20
11,18
0,4
260
238,30
260
14,74
0,5
312,75
266,10
312,75
17,83
0,6
344,40
263,86
344,40
19,63
0,7
338,85
223,31
338,85
19,20
0,8
282,20
145,54
282,20
16
0,9
165,54
52,20
165,54
9,40
Le dimensionnement des aciers dans la section pratique doit tenir compte des
lments suivants :
rpartition sur 2 nappes minimum compte tenu de lpaisseur de la paroi ;
section minimale par nappe : diamtre 8 espac de 20 cm ;
continuit des cerces jusquau niveau du radier pour tenir compte du nota.
pour les montants verticaux partir galement des tableaux prcdents selon la
formule As = M/zs.
Tableau 16 : section dacier thorique
Profondeur
relative
x = z/h
Moment
paroi articule
Moment
paroi
encastre
Moment
enveloppe
retenue
Section
thorique
0,1
0,0168
0,218
0,218
0,04
0,2
0,151
1,008
1,008
0,24
0,3
0,891
2,520
2,52
0,61
0,4
2,554
4,772
4,772
1,15
0,5
5,344
7,477
7,477
1,81
0,6
9,141
9,763
9,763
2,36
0,7
13,17
9,830
13,17
3,20
0,8
15,580
4,806
15,58
3,77
0,9
12,922
9,300
12,92/ 9,302
3,13/2,25
36,970
36,970
8,95
5.2.6
Gradient hivernal
Ti (C)
15
10
Te (C)
35
10
Gradient
20
20
233
234
Mh (kNm/m)
8,40
Mv (kNm/m)
5,60
Aciers ncessaires
2,60
8,40
5,60
cm2 (parement
int.)
Nota :
Le gradient thermique est introduire dans une combinaison de calcul aux ELS sous la forme : G + Q + T ou G + W + 0.6 T ;
La valeur de +/- 20 C est donne par le fascicule 74 dfaut de prcision du CCTP. Cette valeur peut tre plus importante
pour certains ouvrages tels que des digesteurs par exemple.
5.2.7
Tension
dans les cerces
Contrainte
de traction du bton
Contrainte
admissible
12,21
2,97 MPa
74,42
2,97 MPa
135,54
2,97 MPa
197,20
2,97 MPa
260
2,97 MPa
312,75
2088
344,40
2,97 MPa
1,65 MPa
2,97 MPa
338,85
2,97 MPa
282,20
2,97 MPa
165,54
2,97 MPa
2,97 MPa
Inertie de la section
verticale
homognise
Moments
dans les bandes
verticales
Contrainte
de traction du bton
Contrainte
admissible
0,00225000
4,95 MPa
0,00225000
0,218
0,014 MPa
4,95 MPa
0,00225000
1,008
0,067 MPa
4,95 MPa
0,00225000
2,52
0,17 MPa
4,95 MPa
0,00225000
4,772
0,32 MPa
4,95 MPa
0,00225000
7,477
0,50 MPa
4,95 MPa
0,00225000
9,763
0,65 MPa
4,95 MPa
0,00225000
13,17
0,88 MPa
4,95 MPa
0,00225000
15,58
1,04 MPa
4,95 MPa
0,00225000
12,92/-9,302
0,86 MPa
4,95 MPa
0,00225000
-36,970
2,47 MPa
4,95 MPa
Nota :
linertie de la section est de lordre de I = 225 000 cm4.
5.3
235
236
Z
Y
X
237
238
6.
6.1
Coffrage
6.1.1
6.1.2
239
240
6.1.3
6.1.4
6.2
Armatures
La fourniture, le faonnage et la mise en uvre doivent tre conformes aux
prescriptions du fascicule 65 A du CCTG et celles de lAFCAB.
Le calage des armatures doit respecter les valeurs prescrites par la norme NF
EN 206.1 et le FD.P 18.011.
Remarque
Le soin apport lenrobage des aciers est fondamental dans la mesure o lon
constate que 80 % des pathologies dcoulent dun dfaut denrobage.
241
242
6.2.1
(m)
1/5
5
2/5
5
3/5
5
4/5
5
5/5
4,2
Total
24,2
Enrobage < 20 mm
n
n20/N
10
23
42
25,0 %
2,9 %
66,7 %
8,8 %
16,1 %
24,0 %
Enrobage < 30 mm
n
n30/N
23
15
27
14
26
105
57,6 %
42,9 %
77,1 %
41,2 %
83,9 %
60,0 %
Enrobage < 40 mm
n
N40/N
30
31
32
21
28
142
75,0 %
88,6 %
91,4 %
61,8 %
90,3 %
81,1 %
40
35
35
34
31
175
Enrobage mini
Enrobage maxi
Enrobage moyen
cart-type
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
12
89
32
17
19
52
32
7
14
80
24
13
14
83
36
14
13
59
27
9
12
89
30
Il apparat que pour la paroi 3/5 par exemple, 91,4 % des aciers ne respectent
pas la condition denrobage minimal de 4 cm.
Photographie 6 : poutre de couronnement dun rservoir en paroi moule
6.2.2
les mthodes par lments rapports tels que joints hydrogonflants, bande
darrt deau, bande coller
Il est noter cependant que cette dernire srie demande une tude prcise des
coffrages. Par exemple la mise en uvre de joints hydrogonflants au niveau
dun ouvrage de rtention deffluents agressifs devra se faire entre le lit
darmatures et le parement intrieur du rservoir de faon viter la corrosion
des armatures, ce qui ncessite daugmenter lenrobage des aciers de lpaisseur
du joint au minimum.
Il est rappel en outre que les joints hydrogonflants doivent faire lobjet dun avis
technique du CSTB valide pour ce type dutilisation (environnement agressif).
La mise en uvre de bandes coller prsente lavantage de pouvoir intervenir a
posteriori sur la fissuration et dtre visuellement accessible.
6.2.3
243
244
Z1a
Z1b
Z2a
Z2b
Dans les zones critiques, les longueurs de recouvrement des armatures longitudinales sont majores de 50 % par rapport au BAEL.
Les armatures transversales dans la longueur du recouvrement sont telles que :
st min(h/4 ;100)
Ast = s(dbl/50)(fyld/fywd)
o :
dbl = diamtre des armatures en recouvrement ;
s espacement des armatures transversales ;
fyld = limite dlasticit des armatures longitudinales ;
fywd = limite dlasticit des armatures transversales.
l0
l0
l0
dbL
Exemples
cadres
10
Zones critiques
d bw
50
m
m
135
45
135
dbw
triers
10 dbw 50 mm
dbw
180
pingles
245
246
Cerces ancres
Sbl
Sbl
Coupe
A-A
Ibd
dbw
S S
Sbl
bw
Do
Do
dbw
Do
Dm
dbw
Soudage en recouvrement
joint simple en baonnette
Icr = 2Dm
S
dbl
dbw
10 mm
dbw
dbw
10 dbw 100 mm 10 mm
dbw
Icr = 2Dm
Barres de diamtre 20 mm :
un cordon continu L = 10 dbw
dbw
dbw
Cerces soudes
Sbl
So
ud
10 ag e
d
dbl
dbw
Cerces soudes
bw
So
ud
10 a g e
d
2Dm cr 3Dm
Tte de pieu
Do
Longrines
10 mm
2,5 Dg
Dg
247
248
Vue en plan
l0
Zone confine
B
A
Zone confine
Zone critique
Zone critique
A
l0
Coupe B-B
l0
Coupe A-A
Zone critique
l0
Zone confine
s
l0
Coupe A-A
6.2.3.7 Voiles
Fig. 15 : principe de recouvrement des armatures des voiles
sL < 200
Classe DCM
hc
Armatures de confinement
prolonges au-del
de llment de rive
Ic
Niveau de fondation
6.2.3.8 Liaisons
Fig. 16 : exemple de liaison poteau-poutre
sL < 150
Classe DCH
Lit supplmentaire
hc
Armatures de confinement
prolonges au-del
de llment de rive
Ic
Niveau de fondation
Appui
Armatures couvre-joint
249
250
Remarque
Une attention particulire sera apporter aux lments de couverture pour
lesquels le fascicule 74 recommande une dsolidarisation.
7.
8.
8.1
251
252
Petite anomalie
Anomalie importante
Pieu coup
Bton de fond
de pieu pollu
Fig. 18 : exemple de courbe de btonnage
PANNEAU N : 20
COURBE DE BTONNAGE
m3
CUBE BTON :
34
60
90
BORDEAUX
120
150
180
210
252
DATE : 10-10-96
Heure dbut : 15H 30
Heure fin : 22H 30
TOTAL TOUPIES :
NB PRLVEMENTS :
PROFONDEUR :
10
SLUMP :
20
COTE TN :
-0,35
-0,75
00
27
HAUTEUR : 27,00
32
ST JEAN DILLAC
PANNEAU P 20
PRIMAIRE
SECONDAIRE
SUCCESSIF
DATE :
NGF
Contrle
interne
FORAGE 8/10
9/10
- 0,35
TN
0
Murette
NGF
10/10/96
STRATIGRAPHIE
Debut :
NGF
- 0,75
Arrt bton
NGF
- 1,10
Bton recp
3
4
14 h
Contrle profondeur :
Controle verticali :
8
9
10
11
13
Fin
recyclage
Dbut recyclage
12
Hauteur utile
14
15
Date :
Sables
BOUE DE FORAGE
Contrle
interne
16
10/10/96
17
Heure :
18
9
PH :
Viscosite : 54
20
50
21
1,10
1,15
Densit :
19
Teneur sable : + 20 %
Cake :
0,4
mm
Filtrat :
139
cm3
22
23
24
Argiles
Sableuses
25
NGF Thorique
26
NGF
Armatures
Date mise en place :
10/10/96
Type :
Co3
Contrle
interne
27
BTONNAGE
Date :
10.10.96.
22h 30
HAUTEUR ANCRAGE
m
RESPONSABLE CI
27
cote assise
72
m3
m3
%
Contrle
interne
MISE EN CONFORMIT
POSSIBLE
OUI NON
ANOMALIE N
253
254
8.2
Force F
Capteur
de
vitesse
Capteur de force
Admittance
8.3
V
F
Table XY
Oprateur :
Fondation : 12
0,0
1 600
1 200
Longueur : 21,02 m
dF 95 Hz
-3,0
400
0,0
Vitesse (nm/s)
500
600
900
1 200
Frquence (Hz)
Analyse temporelle
20,89 m
1 500
Profondeur (m)
Yc=345
300
-6,0
- 9,0
300
-12
-18
21,15
100
-12
-100
-300
-24
A=13,8
-500
-15
4,00
8,00
12
Temps (ms)
Caractristiques nominales
- Longueur D = 21,70
- Diamtre/Largeur B = 620 mm
- Vitesse onde bton = 4000 200 m/s
- M. volumique rhb = 2400 -24 kg/m3
Ctes altimtriques
- Tte du pieu Zt = 0,00
- Terrain naturel Zn = 0,00
8.4
-6,0
800
Temps (ms)
Site :
talonnage chane de mesure :
Limite de validit :
Analyse frquentielle
2000
16
20
Caractristiques mesures
Qualit du signal
- C = 0,57
- Cmin = 0,16
Analyse frquentielle
- Raideur R = 0,86 109 0,00 m/s/N
- dF = 95 0 Hz
- Lf = 21,02 1,05 m
-30
-60 -20 20 60 100
Analyse temporelle
- dt1 = 10,45 0,00 ms
- Lt1 = 20,89 1,04 m
Analyse du rflectogramme
- dt2 = 10,58 ms
- Lt2 = 21,15 1,06 m
Carottage mcanique
Principe
On ralise un carottage dans le bton de la base du pieu au travers dun tube mis
en place avec la cage darmature. On prolonge le carottage 1,50 m environ sous
la base du pieu et on analyse en laboratoire la qualit du bton remont ainsi que
linteraction sol/pieu.
Mise en uvre
Il est ncessaire de descendre un tube carottier ferm sa base par un bouchon.
Ce tube peut galement servir injecter la base du pieu en cas de dfaut dtect
au contact sol/bton.
Recommandations
ge du bton : 8 jours minimum ;
attention au rglage de linclinaison.
255
256
prouvette
prouvette
Charge
Contrainte
Masse totale de de rupture
MPa
(kg) rupture Kn
Charge
Contrainte
Masse totale de de rupture
MPa
(kg) rupture Kn
28
0,73
116,0
41,0
***** ******
******
28
0,73
117,4
41,5
***** ******
******
28
0,73
113,2
40,0
***** ******
******
8.5
Essai de chargement
Il est galement possible de vrifier la potence du pieu par un essai de
portance . Lobjectif est de mesurer que la charge nominale du pieu est bien
celle prvue ltude gotechnique.
Ces pieux sont instruments et la charge dpreuve correspond 1,40 fois la
charge lELS.
On trace alors les diagrammes suivants.
Procs-verbal _ Exemple
Essai statique de pieu isol sous charge axiale
Essai pralable effectu conformment la norme NF P 94-150
N dossier
Firme :
tabli par :
Site :
rf. : plan dimplantation
Caractristiques du pieu
Nature =
Mise en uvre =
Gomtrie
B=
L=
Aire section armature =
Charge limite lastique QG =
Charge limite estime QL =
Inclinaison du pieu =
Q max =
Essai
Lo
LO =
1er cycle
2
3
2e cycle
8
9
Dchargement
10
-8
-6
-4
-2
Q/Qmax
mm
mm
mm
mm
Effort
S60
S30
an =
n =
Lg t (min)
1
2 3 4 5
Q/Q max
10 15 20 30 45 60
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
Q/Q max
1
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
programme de chargement
Dates essai
1er cycle
2e cycle
Temps
0,8
10
I1 mm
0,9
20
30
5
4
3
2
1
0
40
50
s60
Q/Q max
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
QC /Q max
Rsultts
Essai de pieu
QCE =
60
Dplacement de la tte S (mm)
MN
QLE =
MN
257
258
Ancrages
(150 250 t)
[de 1 8]
Pieu quip
Scellement
8.6
259
Bibliographie
D. Gay, Matriaux composites, Herms, 4e d., 1997
G. Philipponnat et B. Hubert, Fondations et ouvrages en terre, ditions Eyrolles,
1997
Fascicule 74 du CCTG
H. Thonier, Cours de bton prcontraint de lESTP
H. Thonier, Conception et calcul des structures de btiment, tome 5, Presses de
lENPC, 2e d., 1999
Sommaire
1 Partie 1 : les tudes pralables
1 1. Les tudes dimpact
1 2. Ltude du contenu
1 3. Ltude gotechnique
1 Partie 2 : la conception des ouvrages
1 1. La fondation
12566_lauzin_187.indd 1
1 2. Les structures
1 4. Application aux ouvrages de btiments
1 Partie 3 : lexcution des ouvrages
1 1. La priode de prparation
1 2. Limplantation des ouvrages
1 3. Le terrassement et les fouilles
1 4. Lacceptation des sols de fondations
1 6. Les coffrages et les armatures
1 7. La fabrication et la mise en uvre des btons
1 8. Les contrles, les essais et les preuves
Xavier Lauzin
Gnie civil
18,7 mm
Gnie civil
Xavier Lauzin
7/10/09 12:21