Le Pendule
Le Pendule
Le Pendule
est de partager ses admirations avec les lecteurs, son admiration pour les
grands textes nourrissants du pass et celle aussi pour luvre de contem-
porains majeurs qui seront probablement davantage apprcis demain
quaujourdhui.
Trop douvrages essentiels la culture de lme ou de lidentit de cha-
cun sont aujourdhui indisponibles dans un march du livre transform
en industrie lourde. Et quand par chance ils sont disponibles, cest finan-
cirement que trop souvent ils deviennent inaccessibles.
La belle littrature, les outils de dveloppement personnel, didentit
et de progrs, on les trouvera donc au catalogue de lArbre dOr des prix
rsolument bas pour la qualit offerte.
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confiance en vous.
Alexis Mermet
Le pendule
suivi de
Abrg de ma mthode
Sollicit de divers cts de runir en un volume les articles que jai publis
depuis une anne dans lexcellente revue agricole Le Paysan, je nai pas cru devoir
me drober, et voici la brochure. Puiss-je avoir rpondu aux esprances des lec-
teurs de la revue, et des nombreux amis qui, depuis de longues annes, insistent
pour me faire crire.
Cest un modeste essai, ce que peut tre une collection darticles crits sou-
vent la hte et non destins rester longtemps sous les yeux.
Si cette publication reoit du public un accueil sympathique, ce sera un en-
couragement faire plus grand et mieux.
Loin de moi la prtention de prsenter comme des lois dfinitives les phno-
mnes du pendule, et encore moins les explications que jen ai avances. Mais
je jette dans le dbat une vieille exprience de trente cinq ans, avec lambition
quelle servira de base de discussion, et quelle ouvrira la science une voie nou-
velle appele rendre des services dordre pratique.
Lillustre mathmaticien Henri Poincar disait, quelques jours avant sa mort:
Nous avons trop besoin de toutes nos forces pour en ngliger aucune.
Les sources et les sourciers
Faut-il croire aux Sourciers?
Les uns disent oui, les autres disent non. De quel ct faut-il se ranger
pour ne pas scarter de la vrit? Celle-ci pourrait bien se trouver, comme en
toute chose, dans le juste milieu.
Puisquon me fait lhonneur de me demander mon avis, je le rsume ds la
premire ligne dans cette affirmation: Les sourciers peuvent commettre et, de
fait, commettent assez souvent des erreurs; mais lart du sourcier est srieux, il
peut rendre de grands services aux communes, aux socits et aux particuliers; il
mrite dtre moins dnigr dans certains milieux; et la science, la vraie, qui sen
occupe dj beaucoup, devrait sen occuper davantage.
Ltymologie du mot sourcier nous indique qu lorigine cet art consis-
tait rechercher des sources; par extension, le mot a t appliqu plus tard la
dcouverte de toutes sortes de corps souterrains: minerais, mtaux, charbons,
ptrole, gaz, cavits, etc. Lexpression prospecteur qui tend de plus en plus
se gnraliser, a un sens moins limit et moins mystrieux.
Certes, les prventions contre lart du sourcier nont pas manqu travers les
ges. Il y a cela plusieurs raisons.
Dabord, certains sourciers, quand ils oprent, prennent des airs inspirs, ont
recours des gestes cabalistiques, cachent jalousement leur jeu, dissimulent des
appareils quils disent compliqus tout autant de pratiques qui peuvent en im-
poser aux foules crdules, mais font sourire les gens srieux. Puis le dfaut de lien
entre ces pratiques de la science ne pouvait manquer de les faire qualifier dempi-
risme, les sourciers ne pouvant, jusquici donner aucune justification scientifique
de leurs mthodes, ni de leurs procds.
Or, ces checs sexpliqueraient plus facilement si on songeait aux conditions
parfois trs dfavorables dans lesquelles, souvent, un sourcier est oblig doprer:
On lui demande de donner, en une minute ou deux, sans hsitation et sans dlai,
des indications qui demanderaient deux ou trois heures dtude Pour ne pas
paratre incapable aux yeux des simplistes qui ne comprendraient pas ses hsi-
tations, il donne des chiffres, au plus prs de sa conscience selon ses premires
impressions et rien dtonnant que ces chiffres soient errons.
Mais la cause la plus gnrale des insuccs, que lon attribue tort la m-
Le pendule
Chapitre premier
Dtecteurs
Mais, prenez en mains la Baguette dite divinatoire. Elle peut tre en bois
vert, en baleine, ou en fil de fer, de cuivre, daluminium, etc. Elle a la forme
dune fourche, naturelle ou fabrique; les deux branches doivent tre assez sou-
ples pour faire ressort et assez fortes pour rsister au mouvement de rotation ou
mme de torsion qui lui est imprim par le voisinage dun corps radiant. La lon-
gueur des branches sera utilement denviron 35 centimtres; celle de la pointe
la jonction, de 3 5 centimtres; surtout, que les deux branches soient bien
gales en longueur, en souplesse et en force.
Baguette. Pour tenir la baguette, on prend dans chaque main une des
deux branches par son extrmit, la paume tourne vers le ciel. La main devra
tre tenue assez serre pour que la baguette soit en quilibre stable, les branchet-
tes tant en position horizontale, verticale, ou mieux encore, oblique.
Une condition essentielle, cest que loprateur garde son esprit bien neutre, sa
volont bien passive, sans aucune ide prconue, ceci pour viter le grand dan-
ger de la suggestion ou de lauto-suggestion. Si la baguette ragit delle-mme, et,
malgr la volont de loprateur qui sefforce de la retenir, cest un indice certain
quil se trouve dans le voisinage plus ou moins rapproch, un corps radio-actif
dont linfluence se fait sentir sur le corps de loprateur, et, indirectement, par
les rflexes, sur la baguette elle-mme.
Le pendule
teur, lappareil en mains, savance, se dirigeant tantt dun ct, tantt de lautre,
et tournant sur lui-mme Ds que son pied bon conducteur (le pied droit
chez les sujets polarit normale) a pntr sur le champ dinfluence dun corps
radiant, situ quelque part dans le voisinage, pendule ou baguette se mettent se
mouvoir deux-mmes dans les doigts de loprateur: mouvement dont linten-
sit saccentue mesure que le prospecteur approche du corps cach, et diminue
ensuite mesure quil sen loigne, pour sarrter net ds que le pied de lopra-
teur a franchi la limite oppose du champ dinfluence.
Chapitre II
Supriorit du Pendule
Il nest, pas sans intrt de noter que le Pendule a une supriorit incontesta-
ble sur la Baguette.
Dabord le pendule, dont les oscillations sont circulaires tant que loprateur
a les pieds sur le champ dinfluence seulement, prend aussitt des oscillations
rectilignes, parallles au courant ou au filon, ds que loprateur se trouve dans
le fil plomb de ce courant ou de ce filon; il aide ainsi dterminer avec une
prcision plus grande que la baguette (qui subit volontiers un dcalage) lempla-
cement et la direction de la matire recherche. Au surplus, oscillant dans tous
les sens, tandis que la baguette na que le mouvement de rotation, le pendule,
savamment utilis, peut ainsi reproduire exactement la forme mme de lobjet
invisible. Enfin, le pendule est beaucoup moins fatigant que la baguette; cest
ainsi que, aprs avoir employ la baguette pendant une quinzaine dannes, nous
lavons peu prs abandonne pour nous servir exclusivement du pendule.
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Chapitre III
Qui peut devenir sourcier?
Aprs avoir lu les notions gnrales que nous venons de donner sur le pendule
et la baguette et la manire de sen servir, plus dun lecteur se demandera sans
doute sil ne pourrait pas devenir lui-mme un sourcier.
De patientes observations auxquelles nous nous sommes livr, il en rsulte
une statistique qui pourrait se prsenter avec les proportions suivantes Sur 100
individus, pris au hasard, 35 40 pour 100 sont des sujets sensibles, entre les
mains desquels baguette ou pendule, placs dans les conditions voulues, se met-
tront immdiatement en mouvement. On trouve encore 35 40 pour 100 de
personnes qui, non sensibles en apparence, le deviendront au bout dune heure
ou deux dexercice sous la direction dun sujet bien exerc. Enfin, les 25 30
pour 100 qui restent sont des tempraments qui semblent rcalcitrants toute
influence radio-active; nanmoins, lexprience nous a montr que mme ces
sujets rebelles finissent, au bout de quelques semaines de patients exercices, par
manifester une sensibilit relative, bien faible, mais suffisante, sinon pour de-
venir des prospecteurs, du moins pour faire des tudes et se rendre compte de
lobjectivit des mouvements en question.
Il va sans dire que ces exercices doivent tre faits dans les conditions voulues.
Par exemple, sil sagit deau, que lapprenti sourcier naille pas, comme nous
lavons vu faire, se placer sur un pont, sur un tang, sur un cours deau jour.
Contrairement la croyance gnrale, leau, par elle-mme est un des corps les
moins radio-actifs ( moins que, comme leau des Bains de Ragaz, par exemple,
elle soit charge de radium). Si le sourcier parat plus sensible leau qu un
minerai ou une masse mtallique, cest que cette eau coule sous terre, et cest son
frottement contre le sol, sa surface suprieure, qui dveloppe cette manation
qui agit sur le sourcier. Cest la mme raison qui rend si difficile la recherche
dune eau canalise; si une eau coule lentement dans un grand tuyau ou un gros
drain, la surface de frottement tant trs minime, cette recherche est, malgr
toute apparence contraire, une des expriences les plus difficiles russir; donc,
ne pas commencer par l, mais chercher, par exemple, le passage dune eau qui
alimente un puits, ou que lon voit sourdre dans le bas dun talus ou dun pr.
Si le candidat sourcier, dfaut deau courante souterraine, na sa disposition
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Chapitre IV
A quoi peut servir le Pendule?
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Chapitre V
M anire de dcouvrir des corps cachs
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fique celle-l, cest celle des figures gomtriques. Chaque corps possde une
forme de radiations qui lui est propre, et qui en est la manifestation extrieure.
Lessentiel est de les connatre. Or, faisant abstraction de tous les procds plus
ou moins empiriques et personnels employs jusquici, je me suis appliqu, de-
puis nombre dannes, chercher les figures gomtriques dune cinquantaine
de corps diffrents, parmi les plus communs.
En dfinitive, ces figures sont trs simples et faciles reconnaltre ds quon
les a une fois trouves. Ce qui les distingue de tout ce qui a t observ jusquici,
cest quelles sont objectives, telle enseigne que tout oprateur, quelle que soit
sa polarit personnelle, trouve de lui-mme ces figures qui nont rien de subjectif
et qui ne dpendent vraisemblablement que de la composition atomique du
corps dont elles manent.
Une preuve de lobjectivit de ces rayonnements, cest la facilit avec laquelle
quelques amis, auquel jen ai rvl lexistence et la forme, ont pu ensuite, sans
hsitation, soit dire le nom dun corps cach sous un journal, soit retrouver dans
un jardin ou dans un coin quelconque de la maison un corps cach, et en dsi-
gner la nature et le volume.
On devine les consquences merveilleuses qui dcoulent de la connaissance
de ces figures gomtriques car, si lon peut avec une telle facilit reprer un
objet minuscule, plus forte raison pourra-t-on dcouvrir lexistence, lemplace-
ment, le volume et la nature dun filon ou dun gisement, mtallique ou autre.
Ainsi, on saura par exemple que le fer rayonne au sud par un simple rayon,
dont la longueur est en raison directe de la masse de fer. Donc, tes-vous perdu
dans le brouillard sur un lac, dans une fort, mme en pleine ville? Pour peu que
vous ayez en poche une clef, un couteau, etc., il vous est facile de vous orien-
ter. Saisissez votre pendule; prsentez-le autour de cet objet en fer lappareil
ne rayonnant quau Sud par rapport au fer, vous serez immdiatement orient.
Sagit-il de lor, cherchez lOuest, et lEst sil sagit de largent.
Lor vous donne trois zones superposes et largent deux seulement; et ainsi
on a une figure gomtrique particulire pour chaque mtal ou minerai. Ces
zones sont comme deux ou trois paliers dun escalier tournant ou solnode.
Par linterprtation de la figure gomtrique, vous avez dj reconnu la nature
de la masse rayonnante qui agit sur vous; il ne reste qu en trouver lemplace-
ment et le volume.
Pour lemplacement, il faut sappliquer dcouvrir une ligne qui schappe de
lun des deux ou trois paliers nomms et de la suivre. Elle est comme un doigt
qui vous montre exactement lemplacement de lobjet, car cette ligne sarrte au-
dessus de cet objet et ne va pas plus loin.
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Le pendule
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Chapitre VI
Du calcul de la profondeur
Dterminer lemplacement exact dun courant, dun filon minier, dune cavit
ou de tout autre objet cach sous terre et dont on a repr la prsence, spcifier la
nature de ces objets, cest chose relativement facile; je lai montr dans les articles
prcdents. Mais la dtermination de la profondeur, cest la grosse difficult, le
cauchemar des meilleurs sourciers.
Nexiste-t-il donc pas des moyens de calculer la profondeur de faon peu
prs sre? Oui, ces moyens existent, et il y a mme plusieurs mthodes.
Un courant deau souterrain ou un filon minier produit, autour de son axe,
une pnombre, dont la largeur est en fonction de la profondeur du courant ou
du filon. En principe, si un courant est la profondeur de 10 mtres, la pnom-
bre ou champ dinfluence sera de 5 mtres droite et 5 mtres gauche de ce
courant, ce qui veut dire que la profondeur se calcule en additionnant la largeur
des deux champs dinfluence.
Le champ dinfluence est facile mesurer; il y a lieu de bien situer dabord
laxe du courant rel: je dis courant rel, car les lignes harmoniques ou lignes de
projection qui se rencontrent toujours droite et gauche dun courant nont
pas de champ dinfluence. Une fois bien repr le courant rel, le sourcier sloi-
gne perpendiculairement laxe du courant, le pendule la main. Or, le pen-
dule, qui oscillait en droite ligne sur le courant, prend un mouvement dellipse,
puis de cercle, et les cercles deviennent de plus en plus petits, jusqu ce quenfin
le pendule sarrte: cest ici la limite du champ dinfluence; il faut noter ce point
dun coup de talon, avancer encore de quelques pas et reculer pour se rendre
bien compte si, sans lavoir vu, on retrouve le point marqu.
Il y a lieu dobserver que le champ dinfluence doit tre tudi de prfrence
du ct oppos au soleil, parce que cest l seulement quil donne toute sa lar-
geur. Vous voulez avoir la profondeur du courant que vous tudiez? Multipliez
par deux la dimension que vous venez de trouver pour la largeur du champ din-
fluence. Cest le principe gnral, classique, pour trouver la profondeur. Et, si le
sous-sol est bien homogne, la mesure est exacte.
Mais lhomognit du sous-sol ne se rencontre gnralement que dans les
premiers mtres au-dessous du sol.
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Le cas presque gnral est que, au bout de quelques mtres, on trouve des
couches intercales de marnes, dargiles, de calcaires, de gravier, sable, etc. Or,
ces diverses couches, nayant pas la mme densit, la radiation quelles produi-
sent a une vitesse diffrente pour chacune delles. De l des erreurs faciles
commettre si on calcule la profondeur, sans tenir compte de cette diversit dans
la permabilit des couches du sous-sol.
La cause derreur la plus commune dans lapprciation de la profondeur, cest
la prsence de largile (terre glaise), bleue ou jaune. Cette terre tant dj trs
humide, sa raction est peu prs la mme que pour leau. On creuse et, la
profondeur indique par le prospecteur, au lieu de leau espre, on rencontre
une couche de glaise. Or, si leau nest pas dessus elle ne sera pas dedans cette
couche impermable, donc, elle sera au-dessous; et lerreur de calcul sera pro-
portionne lpaisseur de cette couche argileuse, ce qui peut donner des erreurs
colossales.
Donc, le prospecteur ne doit pas indiquer une profondeur sans stre rendu
compte pralablement de labsence ou de la prsence de largile et, en cas de
prsence, de son paisseur.
Les couches denses et compactes, comme la marne, largile, jouent le rle de
rsistance et raccourcissent la mesure de la profondeur. Lexprience est facile
faire: Jetez une clef, par exemple, au fond dun bassin plein deau vous aurez un
champ dinfluence horizontal exactement semblable la profondeur deau du
bassin (parce que leau est un lment homogne); mais, au-dessus de la clef,
posez une pierre; vous constaterez alors que le champ dinfluence horizontal sest
rtrci et que la mesure de langle de 45 degrs nest plus exacte.
Donc rgle suivre: pour avoir la profondeur, en terrain homogne, dou-
bler la largeur du champ dinfluence qui entoure le corps, dun ct seulement;
ou, ce qui revient au mme, additionner les deux largeurs du champ immdiat
dinfluence; mais si lon souponne que le terrain nest pas homogne, ce qui est
un cas trs frquent, dans ce cas, analyser les couches du sous-sol, en prendre le
nombre, la nature et lpaisseur et additionner ces diffrentes paisseurs: le total
donne une profondeur minima qui fait viter toute grossire erreur.
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Chapitre VII
Erreurs possibles Causes et remdes
Les principes exposs prcdemment sont-ils tellement srs quil ny ait pos-
sibilit derreur? Nous pourrions dabord rpondre que celui-l seul qui ne fait
rien ne se trompe jamais, et encore, se trompe-t-il lourdement en ne faisant
rien!
Nous pourrions ajouter quon nous nomme le mdecin qui ne sest jamais
tromp, le chirurgien qui na jamais rat une opration, le mathmaticien qui
na jamais fait une erreur dans la solution dun problme, le gologue surtout
dont les hypothses minrales/ou hydrologiques se sont toujours vrifies
Mais, dira-t-on, autre chose est de se tromper une fois ou lautre, autre chose
est de se tromper huit neuf fois sur dix; or les sourciers se trompent trs sou-
vent; donc leurs principes ne doivent pas tre si srs!
Les thories les plus certaines souffrent des exceptions. A plus forte raison,
peut-il y en avoir dans le domaine plus ou moins nouveau o nous pntrons.
Enumrons quelques-unes de ces causes derreurs.
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Ltude de ces lignes de forces constitue pour le candidat sourcier une des
connaissances les plus indispensables acqurir.
4o les couches argileuses. Nous nhsitons pas dire que pour ce qui
touche la profondeur, la prsence des couches dargile, bleue ou jaune, est la
cause des neuf diximes des erreurs commises.
La raison en est que largile (terre glaise) ne compte presque pas dans les
calculs que lon fait ordinairement pour trouver la profondeur. Il sensuit que si
ces couches existent, et il y en a peu prs partout, il faut les dcouvrir, tudier
leur nombre et leur paisseur, et ajouter ces paisseurs au chiffre trouv prc-
demment pour la profondeur.
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Le pendule
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Chapitre VIII
Prospection distance
Jai parler maintenant dune dcouverte merveilleuse qui est appele rvo-
lutionner les donnes actuelles de la science, cest la prospection distance.
De prime abord, la chose parat impossible. Comment savoir si, des centai-
nes et des milliers de kilomtres, tel endroit dtermin, dans tel champ, telle
fort, telle maison, il y a ou non eau, charbon, ptrole, or, argent cuivre, etc., et
dire mme la profondeur, le volume, la direction du courant ou du filon?
Mais si la chose se confirme, cest le renversement de tout ce quon a vu, de
tout ce quon a cru et enseign.
Or, quoiquon en ait, la chose est vraie, et elle doit dsormais tre enregistre
comme une nouvelle tape, jusquici inconnue, dans la marche des progrs fan-
tastiques que fait, depuis quelques annes, la science des ondes solaires.
Chacun sait quau moyen dun dispositif formant antenne, on peut inter-
cepter les ondes sonores, lumineuses et autres. Or, il est une antenne naturelle,
quon na peut-tre pas assez tudie jusquici, cest le cerveau humain qui est
infiniment suprieur toutes les antennes mcaniques.
Et non seulement il peut servir de poste rcepteur, mais il possde une puis-
sance de radiation incalculable, ce qui fait un poste metteur et rcepteur de tout
premier ordre.
Il a, sur tous les autres foyers dmission, la double supriorit incomparable,
cest que, dabord, contre ses missions, il nexiste aucun corps isolateur, et que,
en second lieu, cest une onde intelligente qui sait o elle va, et se rend son but
sans quaucun obstacle puisse len dtourner.
Quant sa prcision, elle est merveilleuse. Cette onde peut aller reprer le
corps qui se cache sous le pointe dune aiguille et distinguer ce corps de celui qui
se cache sous la pointe dune autre aiguille, voisine de celle-ci dun centimtre
peine sur la carte.
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Juillet 1928.
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Chapitre IX
Diagnotic Pendulaire
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Le mal, en effet, nest pas toujours l o on sent le mal. Un enfant a-t-il des
dmangeaisons dans le nez? La maman exprimente sait o est le foyer du mal,
et elle administre son enfant une dose de poudre pour les vers intestinaux.
Ainsi les rflexes rpercutent tel ou tel membre du corps un mal dont le sige
est parfois du ct oppos; un exemple encore: lhumidit aux pieds donne
certaines personnes un enrouement ou une extinction de voix.
Cest ainsi que le mdecin le plus expert peut tre induit en erreur dans sa
diagnose.
Je sais quil existe depuis peu la merveilleuse invention de la radiographie, ins-
trument prcieux de diagnostic, mais son cot ne le met pas la porte de toutes
les bourses. Puis le rayon X ne photographie pas certaines parties molles de lin-
trieur des organes, et enfin, dans certains cas, de laveu mme des hommes de
lart, il subsiste des doutes sur linterprtation du clich radiographique.
Lavenir semble donc devoir tre la diagnose par le pendule ou autre instru-
ment semblable.
Je crois devoir noter que, pour la prospection photographique, il est nces-
saire que la photographie du malade soit rcente et que la personne soit repr-
sente debout et de face, format alpin ou au moins carte de visite. En outre, pour
faciliter le travail du prospecteur, il est utile (non indispensable) dindiquer lge
de la personne, la partie ou les parties du corps o doit spcialement se porter
lexamen, et de faire connatre quel est le genre dexistence du malade.
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Chapitre X
Essai de justification scientifique des mouvements du Pendule
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quil tient en mains, je dirai toute ma pense sur la nature de ces manations, et
je tcherai de dcouvrir lagent mystrieux qui se cache sous ces volutions de la
baguette ou du pendule.
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Chapitre XI
Essai dexplications des mouvements du pendule
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Il faut en conclure que, dans le rayon lumineux qui claire lobjet photogra-
phier, il se trouve un autre rayon inconnu, dans le genre de rayon X, qui pntre
le corps et fixe sur le clich les organes intrieurs aussi bien et peut-tre mieux
encore que le rayon lumineux ordinaire fixe les organes extrieurs.
En prsence de tous ces phnomnes extraordinaires produits par les radiations
solaires, je serai tent de dire: Dieu a cr le soleil, et le soleil fait tout le reste.
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Chapitre XII
Le rgime des eaux souterraines
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Le pendule
plexe par suite de la difficult quils ont de connatre, une certaine profondeur,
la nature et la disposition des couches gologiques. Une chose beaucoup plus
difficile encore pour eux, cest de dterminer le chemin que les cours deau sui-
vent souterrainement.
Tout autant de donnes qui, indispensables au gologue, ne le sont point au
mme degr pour le sourcier expriment, car lui, le prospecteur pendulisant,
il procde la recherche des courants souterrains laide dun instrument qui,
mani par des mains exprimentes, indique tout cela de faon peu prs cer-
taine.
Tandis que le gologue, mme le plus expert, ne peut procder que par hy-
pothse, le pendulisant, lui, sans trop se proccuper de ce qui devrait tre, peut
avoir la sensation de ce qui est ou de ce qui nest pas en ralit.
Nanmoins, il est des notions quil nest gure permis dignorer, si lon veut se
rendre compte du mode de circulation des eaux souterraines.
Les couches gologiques qui constituent lcorce du globe se divisent en deux
grandes familles les terrains cristallins ou granitiques et les terrains sdimentaires.
Les premiers (gneiss, granits) sont les produits de la fusion primitive; les seconds
(terrains sdimentaires) sont les dpts successifs laisss par les mers lorsquelles
occupaient cette rgion sdiments qui se sont accumuls sur des paisseurs de
plusieurs milliers de mtres pendant la longue srie des priodes gologiques
comme on peut le reconnatre par la prsence de coquillages et de dbris de
poissons de mer et deau douce que nous retrouvons dans nos calcaires des Alpes
et du Jura.
En considrant laspect des terrains de notre rgion, on est frapp de voir com-
ment ces terrains sont constitus par des couches stratifies, superposes dans le
sens horizontal, composes tantt de roches feuilletes (calcaires, schistes), tan-
tt dargiles (marnes, grs, molasses), et de gypses, sel, charbons, fer, etc.
Les stratifications de ces dpts sont dites concordantes lorsque toutes les
couches sont parallles les unes aux autres, dans nimporte quel sens, et discor-
dantes lorsque les couches dun dpt sont inclines dune faon et que celles du
dpt voisin sont inclines diffremment.
Il arrive aussi que ces deux genres de stratification sont amalgams et donnent
lieu des stratifications transgressives.
Cassures ou diaclases. En outre, la plupart des roches, mme les plus com-
A part quelques forages faits une grande profondeur, le gologue ne connait rien de ce qui
se passe au-dessous de 500m de profondeur.
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pactes, sont cribles de cassures on diaclases, dont les lvres peuvent scarter
sous terre jusqu former des fentes ou des crevasses, que remplissent peu peu
les terres et les sables de la surface.
Ces cassures ou diaclases sont surtout frquentes prs de la surface du sol et
sentrecroisent en tous sens dans les roches de toutes sortes.
Failles. Au surplus, outre ces cassures qui affectent sans la changer de place
telle ou telle roche jusquaux plus grandes distances et jusquaux plus grandes
profondeurs, il existe des failles ou des paraclases qui se diffrencient des cassures
par leurs vastes dimensions et par limportance des dislocations ou dplacements
quelles produisent dans certains terrains. Ces failles divisent lcorce terrestre
en dinnombrables versants qui limitent ltendue des nappes souterraines et en
modifient le rgime.
On comprendra que les eaux qui suivent ces cassures pntreront par elles
dans toutes les couches permables quelles rencontreront.
Il est vident que lignorance de tous ces accidents gologiques, qui sont ra-
rement dcouvert, constitue pour le gologue une grande difficult quand il
est appel dterminer davance les courants souterrains. Ici apparat encore la
supriorit du pendule qui, tenu par une main bien exerce, saura rvler les vi-
des, les fentes, les diaclases, aussi bien que la prsence et la direction du courant
souterrain.
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Le pendule
compactes ou massives comme les granits, les gneisses, les porphyres et les schis-
tes argileux.
N.-B. Il est bon de noter que des couches minces dargile ne suffiront
pas toujours crer un lit impermable; il faut compter sur une paisseur dau
moins 60 centimtres, surtout pour des couches voisines de la surface, pour as-
surer une impermabilit de fait. Ne pas oublier non plus que, sous laction du
soleil, dun tremblement de terre, etc., des fissures peuvent se produire dans les
couches marneuses, les percer de part en part et les transformer ainsi en terrains
permables. Ici encore, erreur facile pour les gologues qui ne peuvent deviner
ces accidents du sous-sol.
On ne saurait trop souligner limportance quil y a de connatre les couches
impermables, dabord pour la recherche des eaux, puisquon ne fait un captage
srieux quen prenant leau mme la couche dure et impermable; puis, pour
le percement des tunnels, parce que la rencontre des roches impermables per-
met dviter les coteux travaux que ncessite la rencontre des couches aquifres.
Surtout quand ces eaux ont une temprature leve, cas qui sest produit lors du
percement du Simplon.
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Chapitre XIII
Les Sources
Temprature des eaux. Sil est ncessaire de se procurer des eaux aussi pu-
res et limpides que possible, il faut encore attacher une grande importance la
temprature des eaux au point de vue de leur captage. Les hyginistes admettent,
en effet, que la temprature des eaux des villes doit varier entre 9 et 12 degrs et
quelles ne doivent pas dpasser 15 degrs centigrades. Dautre part, les eaux trop
froides peuvent prsenter des inconvnients.
Or, les tempratures des eaux de nos puits, des sources, des puits artsiens, des
eaux thermales, sont extrmement varies. Les travaux des gologues contempo-
rains ont confirm la thorie de Descartes, relative la temprature des rgions
infrieures qui, comme on le sait, va croissant au fur et mesure que lon se
rapproche du centre de la terre.
Origine des eaux. De toutes les observations faites ces dernires annes, il
sensuivrait quon pourrait rpartir ainsi, en chiffres ronds, les eaux mtoriques.
Les 3/5 disparaissent en vaporation pour rapparatre plus tard sous forme de
pluie, brouillard, rose, etc.; 1/5 va former et augmenter nos ruissellements de
surface; mais que devient le 1/5 qui sest infiltr en terre?
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Le pendule
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Le pendule
lomtres, il existe une couche sableuse dune paisseur de 10 mtres, toute im-
prgne deau, et les hydrologues nous disent qu la hauteur de Strasbourg,
la nappe deau contenue dans ces couches sablonneuses de surface contient au
moins onze douze fois la quantit deau que dbite le Rhin au pont de Kehl.
Or, on fera difficilement admettre quun semblable volume deau nest fourni
que par des pluies, surtout quand jentends ces mmes savants nous dire que
cette immense plaine est recouverte dun limon impermable! Donc, ces eaux
ne viennent pas toutes du ciel.
Jexpliquerai plus loin ce phnomne des eaux des glaciers arrivant dans la
plaine par le systme des vases communiquants. Nest-il pas plus logique, dites-
moi, dexpliquer la prsence de cet immense volume deau, dans la plaine alsa-
cienne, par laffleurement des courants souterrains, venus des montagnes neigeu-
ses et des glaciers, comprims entre des couches impermables et arrivant flanc
de coteau dans les Vosges et dans les ctes de la Meuse, la jonction des couches
permables et des couches impermables, laquelle jonction correspond avec le
niveau de la nappe phratique? Mais jy reviendrai dans un prochain chapitre,
car il faut que je dise une fois toute ma pense sur cette question.
Passons maintenant en revue quelques particularits dont lexistence et lori-
gine intriguent notre esprit.
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Le pendule
puits en caverne, avec, de temps en temps, une chemine qui les met en commu-
nication avec latmosphre, jusqu ce que lcoulement puisse se faire jour lair
libre, ce qui arrive parfois des centaines de kilomtres de distance.
Telle est lorigine des entonnoirs ou gouffres qui ont t rods par des eaux
descendantes. Exemples: Lacave, Padirac (Lot), Rclre, Creux-Genaz (Suisse),
Hann (Belgique), etc.
La nature sest quelquefois charge de donner lhomme des eaux qui ont t
ainsi runies, groupes par un travail souterrain. Nous, citerons comme exemple
la clbre fontaine de Vaucluse qui jaillit au bas dun rocher pic de 200 mtres
de haut, formant un vallon troit; son bassin une forme dentonnoir qui com-
munique une norme caverne vote en arcade Cette source a un dbit moyen
de 120 m3 par seconde, mais ce dbit est en rapport avec les pluies tombes dans
la rgion. Lorigine de cette source a t explique par M. Bouvier, ingnieur en
chef de Vaucluse, qui a tabli que les eaux de pluie tombant sur la rgion du
Mont Ventoux, forme de terrains trs permables, dune tendue de 72 kilo-
mtres de longueur sur 18 kilomtres de largeur moyenne, aprs avoir filtr
travers ces roches poreuses, venaient converger vers un calcaire fissur, crevass,
dispos pour recevoir toutes ces eaux qui finalement scoulent an point le plus
bas de la ceinture qui les renferme. Ce point bas nest autre que la fontaine de
Vaucluse.
On vient aussi dtablir dune faon inattendue le cours souterrain de la rivire
du Doubs aprs son passage Pontarlier. Aprs la perte du Doubs, Aron, on se
demandait par o se faisait sa circulation souterraine. Or, en 1911, la suite de
lincendie de la fabrique dabsinthe Pernod, il sest manifest dans les eaux de la
Loue, grosse rivire qui scoule 20 kilomtres en aval, une venue dun mlange
deau et dabsinthe qui a prouv dune faon matrielle la correspondance entre
ces deux rivires.
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Le pendule
Mais non seulement cette seconde faille ne va pas dans le mme sens, elle est
encore souvent plus troite que la premire. Il se produit donc un trop-plein, un
surplus deau qui cherche un coulement ailleurs. Mais prcisment pour cela,
elle forme l un tournant qui, par son action mcanique et chimique, rode les
parties friables de la roche et produit ainsi une cavit souterraine. Cette cavit
est notablement agrandie par les crues de la rivire, aprs les grandes pluies et
les fontes de neige. Un jour vient o, sous laction dun tremblement de terre
ou dun coup de foudre (on sait que la foudre tombe facilement la montagne;
attire par les pointes de sapin et par les eaux souterraines), sous laction, disons-
nous, de ces lments, la vote de la cavit souterraine cde et entrane dans sa
chute tous les tages suprieurs, et cest ainsi que sexpliquent ces trous, ces d-
pressions de sol, qui, la veille, nexistaient pas et que le paysan ou le berger ont
la surprise de trouver le lendemain matin. Lexception de 1 pour 100 que nous
avons constat, cas o, au fond dun emposieux, il ne se trouve point de cou-
rant souterrain, nest comme toujours que la confirmation de la rgle que nous
venons dexposer, car cest laffaissement des tages du sous-sol qui a obstru le
passage de leau et dtourn son courant: preuve en est que presque toujours on
retrouve ce mme courant quelques mtres plus loin.
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Chapitre XIV
Torrents temporaires et fontaines intermittentes
Marais, Etang. Parmi les phnomnes visibles causs par leau et dont
lexploitation est sujette aussi bien des erreurs, nous voudrions signaler, en
passant les marais et les tangs.
On simagine volontiers, et on est tout tonn dentendre cette interprtation
dans des milieux cultivs, que les marais en gnral sont des dpts, des station-
nements deau venus dune hauteur, dune montagne voisine.
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Le pendule
Sans doute, il y a des marais qui ne sont que des mares deau, des cuvettes
marneuses o viennent se reposer les eaux affluentes, coulant ou sinfiltrant des
parois voisines Mais ces marais sont plutt des tangs, des dpotoirs deau sta-
gnante, des espces de rservoirs naturels et temporaires, do leau svapore
bientt, pour ne laisser que de largile dessche et fendille, ce qui les fait appe-
ler, dans certaines rgions des marnires. Ces tangs sont appels marnires,
parce que, dans la plupart des cas, ils furent creuss par des particuliers dans le
but de fumer leurs champs avec la marne argileuse.
Le vrai marais, au contraire, est toujours form par des eaux montant du
bas, par contre-pression Elles arrivent, soit par une ouverture unique, soit par
une multitude de petits orifices. Si la surface du sol est marneuse ou argileuse,
ces eaux stationnent l, couchant pour ainsi dire dans ce lit marneux o elles for-
ment une espce de marmite alimente par le bas. Elles ressemblent au bassin de
ciment entourant un jet deau. Il est bien vident que si leau venait du haut, sa
pression naturelle lentranerait plus loin, jusqu ce quelle rencontre un plateau
creux et ferm, o elle ne puisse avoir de lcoulement, et alors on naurait plus
que ltang dont je parlais plus haut.
Si la surface du sol nest pas ou nest que peu marneuse la prsence continue
de leau donne naissance des joncs, qui ont une perptuelle verdeur, entretenue
quelle est par leau ou lhumidit qui est leur pied.
Au point de vue alimentation, on a une rpugnance bien naturelle capter
des eaux de marais.
Cependant, on pourrait gnralement avoir de la bonne eau potable, si on si-
phonait cette eau, en plongeant la bouche du siphon un peu profond, lendroit
prcis o se fait larrive de leau montante.
Ces eaux-l, simple mergence dune source de fond, sont gnralement ex-
cellentes, moins quelles ne soient que des rsurgences deaux de surface qui se
seraient engouffres dans un entonnoir et qui remonteraient sans tre filtres, ce
dont un sourcier expriment pourra facilement se rendre compte.
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Chapitre XV
Eaux artsiennes
Mes tudes personnelles et une longue exprience mont conduit cette affir-
mation quil existe, dans les profondeurs du sous-sol, non seulement des cours
deau, mais de vritables rivires dont quelques-unes sont plus considrables que
tous les fleuves que nous connaissons la surface.
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Le pendule
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Le pendule
Pendant que le Jura se dessche, en t, voici que les Alpes, avec leurs glaciers
immenses et leurs neiges ternelles, leurs condensations normes, constituent,
comme je lai dit tout lheure, des cours deau souterrains coulement conti-
nu, et viennent suppler ainsi aux insuffisances du Jura.
Sans doute, aprs les pluies du printemps, les sources qui sortent des flancs
du Jura reoivent lappoint des eaux de pluie et de neige fondue du Jura lui-
mme, qui se dversent dans des rservoirs naturels. Cest mme trs heureux: la
Providence a tabli cette compensation pour suppler la diminution des eaux
des Alpes pendant la saison dhiver o la fonte des neiges et glaciers est presque
nulle; et, en vertu mme du principe, lorsque le sec svit dans le Jura et que ses
rservoirs sont vides, ou presque vides, alors, la fonte plus active des Alpes vient
rtablir lquilibre.
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Le pendule
courant. Il mest donc possible dtablir nettement que le courant vient du bas
et non du haut.
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Le pendule
la discussion jaillit la lumire, et cet expos, du moins, servira de base une dis-
cussion utile et peut-tre une solution dfinitive.
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ABRG DE MA MTHODE
Prface de lditeur
Vers la mi-avril 1937, lAbb Mermet reut, de la Socit allemande de Ra-
diesthsie, une lettre linvitant assister son congrs annuel qui devait se runir
Nuremberg pendant les ftes de la Pentecte, du 15 au 17 mai 1937.
Malgr son dsir de donner suite cette invitation qui lui aurait permis de
prendre contact avec les sourciers et les pendulisants allemands les plus rputs
et de se renseigner plus amplement sur leur activit, il avait tout dabord hsit
avant de laccepter. En effet, son ministre lempchait de sabsenter, pendant les
ftes, de sa paroisse de Jussy, prs de Genve. Au surplus, il ne connaissait pas la
langue allemande et il craignait, pour cette raison, dentreprendre seul le voyage
et de ne pas pouvoir en retirer tout le bnfice quil dsirait. Mais les choses sar-
rangrent: il russit trouver un remplaant pour Jussy, et un ami soffrit pour
laccompagner Nuremberg et pour lui servir dinterprte.
Ds lors, plus rien ne sopposait son voyage. Il accepta donc linvitation et
fit ses prparatifs.
En premier lieu, il rdigea, la demande des organisateurs, un article destin
la presse allemande. Dans cet expos trs succinct, qui tait en quelque sorte
une profession de foi en faveur de la radiesthsie, il insistait sur limportance du
congrs de Nuremberg au point de vue de lavenir de la science du pendule, et il
rappelait, avec une fiert bien justifie, tout ce que cette science lui devait.
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PRFACE DE LDITEUR
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PRFACE DE LDITEUR
qui nest pas ngligeable, est simple, rapide, la porte de tout homme suscep-
tible de manier le pendule.
Dans mon livre Comment jopre, jai expos cette mthode et indiqu quel-
ques-unes de mes dcouvertes (rayon fondamental, radiesthsie mdicale, tlra-
diesthsie, etc.). Une dition allemande, intitule Der Pendel als wissenschaft-
liches Instrument, est sous presse; une dition anglaise en cours de prparation.
Elles contribueront sans doute resserrer les liens qui doivent unir les pendu-
lisants par del les frontires et donner une nouvelle impulsion nos recher-
ches.
Avec plaisir jirai Nuremberg pour voir se confronter les ides et les exp-
riences, dans lespoir que de cette runion internationale sortira, dans un jour
que je dsire prochain, une Grammaire unique pour une Radiesthsie univer-
selle.
Abb Mermet.
Puis lAbb prpara la confrence quil avait accept de faire au congrs. Dans
son esprit, cette confrence devait donner aux sourciers runis Nuremberg une
ide aussi complte et prcise que possible de ses dcouvertes et expriences ainsi
que de sa mthode.
La confrence devait tre sa dernire uvre peu de jours avant la date fixe
pour son dpart, il tomba subitement malade et dut tre transport la clinique
o il lui fallut, peu aprs, se soumettre une opration. A sa place, un ami donna
lecture du manuscrit que le congrs couta avec le plus vif intrt. LAbb eut
encore la satisfaction dapprendre laccueil chaleureux que le congrs avait fait
son expos et de recevoir de la Socit allemande de Radiesthsie une lettre lin-
formant quelle lavait nomm membre dhonneur. Inexorable, la maladie suivit
son cours. Peu peu, ses forces dclinrent, et le 7 septembre 1937 il quitta
paisiblement ce monde.
Nous reproduisons ci-aprs le texte de cette confrence. Elle est le dernier
codicille son livre Comment jopre, ouvrage quil avait dsign lui-mme
comme son testament de sourcier.
Editions Alsatia
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Abrg de ma mthode
Confrence lue au Congres annuel
de la Socit allemande de R adiesthsie,
runi Nuremberg du 15 au 17 mai 1937
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ABRG DE MA METHODE
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ABRG DE MA METHODE
vous donner tous les dtails des expriences et constatations que jai pu faire
pendant les longues annes de ma pratique, et je voulais les illustrer par de nom-
breux exemples. A mon grand regret, mon tat de sant moblige dtre bref.
Aussi, je ne mentionnerai que les lments essentiels de ma mthode en omet-
tant de nombreux points qui ont pourtant une grande importance.
Ce que je vous prsente aujourdhui nest donc quun aperu fragmentaire
labor en grande hte et ne saura vous donner quune bien faible image de mon
travail. Je men excuse et vous prie daccueillir mes explications dans un esprit de
bienveillante indulgence.
Ce que je dois vous taire aujourdhui, vous le trouverez dans la traduction
allemande de mon livre qui va paratre incessamment sous le titre Der Pendel
als wissenschaftliches Instrument. Je suis heureux de pouvoir vous apporter cette
nouvelle et jespre que la lecture de mon livre vous ddommagera un peu de
linsuffisance de mon expos.
Quelle est la tche du sourcier ou, pour employer un terme plus prcis, du
radiesthsiste?
Elle consiste, dune part, chercher des corps et objets de tout genre, tels que
mtaux, mtallodes ou minraux, du ptrole, de leau, des gaz, etc., des tres
vivants, des disparus, et, dautre part, assister le mdecin et le vtrinaire lors de
ltablissement de leur diagnostic et dans leurs efforts de gurir la maladie.
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ABRG DE MA METHODE
En effet, tous les corps, toutes les substances, tous les objets sentourent dun
champ radiesthsique, semblable au champ lumineux ou calorique qui stend
autour dune lumire. Dans ce champ qui nest pas homogne comme par exem-
ple les champs lumineux et calorique nous distinguons, outre les radiations qui
rayonnent dans toutes les directions, certaines radiations particulires dont je
tiens numrer ici quelques-unes des plus marquantes.
1. Tout corps a un rayon fondamental (par moi dcouvert) partant du corps dans
une direction et une inclinaison toujours invariables. Le rayon fondamental
de largent se dirige toujours vers lest, celui de leau vers le nord-ouest.
2. En cherchant un cours deau souterrain nous constatons que ce courant est
entour de sept surfaces magntiques formant des cylindres concentriques.
Largent compte six surfaces magntiques, lor onze, etc.
3. Le cerveau du sourcier est constamment reli au corps cherch par un rayon
spcial dcouvert galement par moi et dnomm rayon mental.
4. De mme, un rayon radiesthsique va constamment de tout foyer lumineux
au corps cherch.
5. Des images radiesthsiques peuvent se former autour de chaque corps. D-
concertantes par leur mobilit en direction et en distance, ces images peuvent
induire en erreur le sourcier non prvenu ou inattentif.
Tels sont les principaux lments du champ radiesthsique que nous dtec-
tons grce au pendule. Le temps ne me permet pas danalyser les autres lments,
comme par exemple les spirales que mes amis appellent spirales Mermet, les
dessins pendulaires, les variations de poids du pendule en prsence de certains
corps ou gaz. Ceux qui dsirent se renseigner plus amplement trouveront toutes
les indications voulues dans mon livre ou dans sa traduction allemande auxquels
je crois devoir me rfrer une fois de plus.
Comme nous lavons dj dit, les radiations radiesthsiques manent de cha-
que corps. Leur vitesse correspond trs probablement celle de la lumire. Elles
ne connaissent aucun obstacle et pntrent partout, abstraction faite de certains
crans parmi lesquels nous pouvons compter, dans certaines conditions dtermi-
nes, les couleurs.
Il arrive frquemment que le pendule refuse tout mouvement sans que nous
puissions en dterminer les causes. Il pend inerte, parfois pendant quelques ins-
tants ou quelques minutes, et dautres fois des heures durant. Ce fading qui
survient, en gnral, des intervalles irrguliers, est de nature troubler et mme
paralyser toute recherche soit sur le terrain, soit distance. Un moyen par
lequel je parviens le supprimer dans bien des cas, consiste laisser glisser la
chanette entre les doigts, jusqu ce que le pendule se remette en mouvement.
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ABRG DE MA METHODE
Dailleurs, si nous voulons faire du bon travail, il est trs important de bien r-
gler la longueur de la chanette, cest--dire le point o nous la tenons. Mon livre
mentionne dautres procds destins liminer le fading.
Des cataclysmes, tels que tremblements de terre, ruptions volcaniques, etc.,
peuvent galement troubler ou paralyser les recherches.
En voici un exemple le 4 mars 1933, jtais appel chercher de leau sur le
territoire dune commune voisine de Lausanne, Panthalaz. Accompagn dun
ami, jarrivai sur le terrain vers 13 h. 30 et nous commenmes travailler en
prsence du conseil communal et dun grand nombre de curieux. Tout coup,
le pendule sarrta net et refusa ses services. Cest du fading, dis-je haute voix,
attendons quelques secondes. Mais les secondes se transformrent en minu-
tes et les minutes en demi-heures et en heures, si bien qu 17 h. heure du
dpart je dis aux conseillers municipaux: Il se passe aujourdhui quelque
chose de grave dans la nature tremblement de terre, ruption volcanique, que
sais-je? Plaise Dieu que ce ne soit pas chez nous! Arriv la maison, je me
hte de saisir mon pendule et dessayer une prospection sur plan: mme rsultat
ngatif. Or, le lendemain matin, on me tlphonait de Penthalaz: Avez-vous vu
les journaux de ce matin? Vous aviez raison hier. Et ce matin-l, dans tous les
journaux, on lisait la nouvelle dun terrible raz de mare sur les ctes du Japon.
Ds que le pendule pntre dans le champ radiesthsique du corps cherch,
il se met marcher. Ses mouvements sont de trois formes: oscillations, rotations
ou girations et ellipses. Lexprience ma montr que le pendule fait, pour chaque
corps, une srie dtermine doscillations ou de rotations. Cette srie me donne
le chiffre caractristique du corps examin. Ainsi, je trouve pour largent 6 os-
cillations suivies de 6 rotations, puis de nouveau 6 oscillations, etc.; pour leau 7
oscillations suivies de 7 rotations, etc., pour lor 11 oscillations suivies de 11 ro-
tations, etc. En passant de loscillation la rotation, le pendule dcrit des ellipses
qui sont des mouvements intermdiaires rsultant de la force dinertie du pen-
dule et qui doivent tre comptes comme oscillations ou rotations. Au cours des
annes jai pu tablir les chiffres caractristiques de la plupart des corps connus,
et ces chiffres sont une des bases de ma mthode. En voici quelques-uns: fer 4,
argent 6, cavits 6, cuivre 7, eau 7, or 11, mercure 15, ptrole naturel liquide
22, etc. Comme nous le voyons, certains corps ont le mme chiffre, par exemple
largent et les cavits (6), le cuivre et leau (7). Mais ces corps se distinguent par
la direction de leur rayon fondamental: argent Est; cavits N.-O.; cuivre 45o
S.-O.; eau 30 o N.-O.
La dtermination des corps par la connaissance dun chiffre invariable pour
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ABRG DE MA METHODE
chacun des corps, indpendant du sourcier qui tient correctement son pendule,
est une des caractristiques de ma mthode.
Quels sont les procds que jutilise pour faire des recherches sur le terrain?
Ces deux procds, trs simples et clairs en thorie, ont cependant le grand in-
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ABRG DE MA METHODE
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ABRG DE MA METHODE
Mais une mise en garde me semble indispensable ici: le travail avec le pendule
exige non seulement une longue pratique, il faut aussi se garder de toute prci-
pitation, de toute auto-suggestion. Lattitude du sourcier doit tre objective et
toute de passivit. Il doit uniquement questionner son pendule, sans linfluencer
soit consciemment, soit inconsciemment; et avant de conclure il est de son de-
voir de vrifier soigneusement, calmement son travail.
Mon temps tant limit, vous voudrez bien me dispenser de citer des exem-
ples propres illustrer mes affirmations. Vous en trouverez un grand nombre
dans mon livre. Passons plutt lexamen dun problme du plus haut intrt:
celui de la prospection distance, ou, comme nous lappelons en langage tech-
nique, la tlradiesthsie.
Nous entrons ici dans la plus mystrieuse rgion de la radiesthsie; et pour-
tant, pour qui a compris la mthode du rayon mental pour les recherches sur le
terrain, le travail distance nen est que lextension progressive, fonde sur les
mmes principes en utilisant les mmes moyens que ceux dont je viens de vous
entretenir.
Je vous ai dit que le sourcier, sur le terrain, navait pas se dplacer. Tournant
sur lui-mme, il explore le cercle dont il occupe le centre, dabord sur un faible
rayon de 50 100 mtres, puis distances croissantes de 200, 500, 1.000 m-
tres, etc. Continuant ainsi, il ne tarde pas atteindre le cercle de lhorizon visi-
ble. Que se passe-t-il sil tend ses investigations des terrains situs au del de
lhorizon? Le pendule peut-il nous renseigner dans un tel cas? A cette question,
les faits se sont chargs de nous rpondre. Un nombre dj considrable dexp-
riences, cest--dire de prdictions faites distance par moi ainsi que par dautres
radiesthsistes, ont t vrifies sur le terrain par des fouilles et des forages et
ont permis de constater lexactitude de nos affirmations. Nous pouvons donc
formuler la loi suivante: le pendule renseigne sur ce qui se trouve la surface
du terrain invisible ou dans sa profondeur, pourvu quon mette sous les yeux du
sourcier une reprsentation (photo, carte, plan, dessin) de ce terrain. La distance
du terrain ne joue aucun rle. Les, corps agissent de mme, quils se trouvent
sous nos pieds ou quils soient 10, 100, 1.000 ou 10.000 kilomtres. Tous les
lments que nous utilisons sur le terrain conservent leur valeur dans le travail
distance.
Un autre phnomne extrmement curieux est celui-ci: le pendule nous indi-
que dabord ltat du terrain tel quil tait au moment o fut faite la carte ou la
photo. Ensuite, si nous portons avec insistance notre attention sur la carte ou la
photo, etc., et si nous questionnons le pendule, nous obtenons la description de
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ABRG DE MA METHODE
ltat actuel du terrain avec toutes les modifications qui y ont t apportes aprs
ltablissement du plan, de la carte, de la photo, etc.
Prenons une carte reprsentant une rgion parcourue par une rivire. De-
puis, la rgion a t transforme en lac, un grand barrage y ayant t construit.
Un examen attentif de cette carte nous rvle, par lintermdiaire du pendule,
ltendue exacte du lac, la position du barrage et, le cas chant, celle de lusine
lectrique. Avec le pendule, nous pouvons tendre nos recherches au del du
bord de la carte ou de la photo, et nous pouvons constater non seulement la
prsence des corps ou objets, nous pouvons aussi en tablir tous les dtails, tels
que le dbit dune source, le sens du courant, la profondeur et lpaisseur dun
gisement de charbon, etc.
Nous pouvons suivre sur la carte litinraire dun corps en mouvement, par
exemple dun train, dune auto, dun avion, dun navire. Des expriences de ce
genre ont t faites par moi aussi bien que par dautres sourciers, la stupfac-
tion des assistants. Je tiens mentionner ici tout particulirement les travaux
de M. le Commandant de la Bastide, dont vous avez sans doute entendu parler
maintes fois.
Il nest gure besoin de mentionner expressment quen travaillant distance
nous utilisons le rayon mental. La carte tale devant nous sur la table, com-
modment assis, nous tenons le pendule de la main droite. Passant lentement,
mthodiquement lindex de la main gauche ou mieux encore un objet pointu
tenu de la main gauche, par exemple un crayon, sur la surface de la carte, nous
en explorons toute ltendue. Ds que le crayon passe au-dessus de lendroit o
se trouve le corps cherch, le pendule se met en mouvement et nous donne tou-
tes les indications voulues. Sil reste inerte malgr toutes nos recherches, nous
pouvons en conclure que ce que nous cherchons ne se trouve pas sur ou dans le
terrain reprsent par la carte ou la photo.
La carte la rigueur on peut se contenter dun dessin ou dun croquis
doit tre aussi prcise que possible et contenir, en dehors de la mention de
lchelle, les points de repre utiles (maisons, ruisseaux, ctes, chemins, etc.),
afin de permettre la dlimitation, sur le terrain mme, du point exact indiqu
par le sourcier. Les indications les plus prcises fournies par celui-ci ne servent
rien, si, par suite de linexactitude de la carte, les fouilles sont entreprises ct
de lendroit dsign sur la carte.
A lheure actuelle, il nest pas possible dexpliquer les phnomnes que nous
constatons dans le domaine de la tlradiesthsie; nous ne pouvons formuler
que des suppositions. Mais je suis fermement convaincu quun jour on trouvera
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ABRG DE MA METHODE
les lois auxquelles le pendule obit, pour en dgager une thorie scientifique sus-
ceptible de donner lintellect une explication satisfaisant sa logique.
Pour aujourdhui contentons-nous des faits, qui parlent un langage lo-
quent.
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ABRG DE MA METHODE
A son retour lle de Yule, il se rendit sur place et constata que les prdictions
de lAbb sur lemplacement de cette source taient justes et exactes. Il en tait
de mme pour le contenu calcaire des deux sources. Par contre, le dbit signal
par lAbb tait trs suprieur celui que le P. Frastr constatait en ce moment.
Mais, la rflexion, il reconnut que lpoque o il avait consult labb Mermet
correspondait la saison des pluies en Papouasie et que, par consquent, le dbit
des sources devait tre bien plus fort cette poque. Des vrifications entreprises
par la suite confirmrent lexactitude des prdictions de lAbb.
Tels sont les faits cits par la lettre du R. P. Dupeyrat.
Je pense que les deux cas susmentionns vous ont montr la prcision des
rsultats que la tlradiesthsie nous permet dobtenir sans gard la distance. Je
men voudrais de passer sous silence un troisime cas trs curieux par les circons-
tances dans lesquelles il sest produit.
En automne 1933, Mige, en Valais, un garonnet de six ans, fils de M.L.Ba-
loz, disparut sans quon ait pu retrouver ses traces. Aprs de vaines recherches ef-
fectues par nombre dhabitants du village, le pre sadressa moi. Ayant tudi
la carte de la rgion, je dclarai: Lenfant a t emport par un oiseau de proie
jusque dans la montagne. Jindiquai lenvergure des ailes de laigle et dsignai
un endroit o loiseau avait d dposer son fardeau pour reprendre haleine, et
un second emplacement o il stait arrt. De fortes chutes de neige survenues
en ces jours empchrent les chercheurs de parvenir au second point, et ce ne fut
quau printemps suivant que des bcherons trouvrent, lendroit dsign par
moi, le cadavre de lenfant, en partie dchiquet. Selon les constatations faites
par la mairie de Mige, les chaussures et les vtements de lenfant navaient pas
touch terre entre le point de sa disparition et celui de la dcouverte. Dautre
part, lenfant naurait pas t capable datteindre seul le lieu difficilement acces-
sible o gisait le cadavre. Par une lettre en date du 18 mars 1934, le pre me
confirmait lexactitude de mes prdictions, en ajoutant que plusieurs personnes
affirmaient avoir vu, le jour de la disparition de lenfant, un norme aigle survo-
ler la rgion et se diriger dans la direction des lieux signals par moi.
Nous venons de voir que les recherches du pendule sappliquent aux tres
vivants aussi bien quaux corps inanims.
Tout comme les corps inanims dont chacun possde un chiffre particulier,
les tres vivants ont chacun leur chiffre caractristique.
Lhomme donne au pendule un chiffre impersonnel, un chiffre despce, in-
dpendant de lindividu, de sa race, de son ge ou de son tat de vie ou de mort.
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ABRG DE MA METHODE
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ABRG DE MA METHODE
Avant dentrer dans les dtails de mes recherches, je tiens faire une remarque
de la plus haute importance: il est bien entendu que le diagnostic pendulaire
doit tre exclusivement rserv au mdecin, ou bien que le pendulisant doit faire
son diagnostic uniquement en prsence ou avec lassentiment du mdecin. Et
la meilleure solution, celle qui se fait de plus en plus frquemment, cest que
les mdecins eux-mmes apprennent le maniement du pendule. Le diagnos-
tic pendulaire et notamment linterprtation des mouvements du pendule sont
des choses extrmement dlicates et difficiles, qui rclament non seulement une
concentration et une attention parfaites, mais aussi toute lexprience et le savoir
dun vieux praticien.
Ceci dit, examinons quelques-unes de mes dcouvertes et constatations. Cha-
cun des grands systmes du corps humain possde un chiffre spcial: systme
osseux 9; systme musculaire 11; systme circulatoire 15; systme nerveux 11,5.
Les chiffres caractristiques de certains organes sont les suivants: cerveau 20;
cur 12; poumon 10; estomac 7; foie 11; rein 14. Ces chiffres ne varient ni
avec lindividu, ni avec ltat de sant ou de maladie de lorgane vis.
De plus, chacun des systmes ou organes prsente un autre chiffre, qui varie
de 10 0 selon ltat de sant ou le degr de maladie. Un estomac sain donne le
chiffre 10; lorsquil est malade ce chiffre tombe 9, 8, 7, etc. Cela veut dire que,
dans la pratique, le pendule fait de 10 0 oscillations lorsque je le questionne sur
ltat dun organe dtermin.
Toutes les maladies, et plus particulirement les infections microbiennes, ont
un chiffre caractristique de la maladie ou du microbe. Voici quelques exemples:
staphylocoque 24; pneumocoque 28; bacille de la tuberculose 35,5; microbe
de la syphilis 55; bacille du cholra 70. Le cancer donne le chiffre de 40 42;
linflammation des tissus 60, etc.
Pour examiner un malade, on dplace le pendule tout autour du corps, une
distance de 15 20 centimtres. Ds quil passe en face dun organe malade,
il subit une rpulsion, il scarte du corps en traant dans lair, dans un plan
vertical, une boucle qui vient se fermer sur le point malade; et cette boucle est
dautant plus dveloppe que lorgane est plus atteint.
Pour localiser le point malade, il faut tablir sa profondeur dans lorganisme.
A cet effet, on place lindex de la main gauche lendroit au-dessous duquel se
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ABRG DE MA METHODE
Certainement. Il repose sur les mmes principes que le diagnostic fait en pr-
sence du malade; il utilise les mmes lments, les mmes chiffres; il peut se faire
sur la photographie du malade ou laide dun objet son usage ayant conserv
sa radiation.
Le procd est identique celui que jemploie pour dcouvrir distance des
corps inanims; lindex de la main gauche ou un objet pointu sert dantenne; le
pendule tenu de la main droite donne les chiffres caractristiques.
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ABRG DE MA METHODE
Comme lors de lexamen dune carte ou dun plan, le pendule nous indique
ltat de la personne au moment o elle a pass devant lobjectif. En poussant la
recherche, on peut trouver ltat de sant actuel de la personne; on peut voir si
elle est vivante ou morte.
Il serait ais de citer des centaines de cas lappui de mes dires. Mais il faut me
borner ici ne vous en donner quun seul: le Docteur Stphani, directeur dun
sanatorium Montana (Valais) me confirma lexactitude dune diagnose faite
distance sur photo, qui mavait fait decouvrir huit cavits pulmonaires.
Un mot, enfin, sur la recherche de disparus. Ici encore, le pendule rend les
plus prcieux services. Dans de nombreux cas jai pu dterminer avec toute la
prcision voulue le trajet de corps de noys dans les eaux de fleuves et lendroit
o ces corps se trouvaient au moment de ma recherche, permettant ainsi de les
retrouver. Rien quen 1935, il me fut possible de retrouver 10 12 disparus, soit
vivants, soit morts.
Vous me demanderez srement: Comment se fait-il que vous puissiez suivre
le trajet dun vivant ou dun mort, alors que le corps (ou le cadavre) se trouve
depuis longtemps un autre endroit?
Je veux rpondre en vous rappelant les exploits dun chien limier capable de
suivre la piste dun homme ou dun animal, mme si de longues heures, des
jours, se sont couls depuis le passage de lhomme ou de lanimal, dont certai-
nes manations se sont cependant imprgnes au sol pour y adhrer et persister
un certain temps. Il en est de mme des manations radiesthsiques dun corps
ou dun tre vivant. Elles adhrent des jours, des semaines et parfois des mois
partout o le corps ou ltre vivant a pass ou sjourn. Le pendule nous dit bien
davantage que le chien. Par ses hsitations, il nous indique tout endroit auquel
le corps ou ltre vivant sest arrt, ainsi que la dure de cet arrt. Si je demande
au pendule de mindiquer cette dure, il rpond par un certain nombre doscilla-
tions, chacune dentre elles correspondant lunit de temps choisie par moi:
secondes, minutes, heures, etc.
Sans doute, dautres sourciers partagent mon sort et reoivent, eux aussi, des
avalanches de lettres demandant toutes de dcouvrir quelque chose! A main-
tes reprises, des mes naves mont demand de leur dire si tel ou tel cheval allait
gagner telle course; si telle personne pouserait telle autre et jen passe! Les
lettres de ce genre prennent immanquablement le chemin de la corbeille pa-
pier. Le pendule nest point un oracle ni un instrument obissant des puissan-
ces occultes. Il faut nous lever de toutes nos forces contre les entreprises de ceux
qui veulent le mettre au service de pratiques dun occultisme plus ou moins in-
conscient. Le pendule sappuie exclusivement sur les radiations des corps anims
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ABRG DE MA METHODE
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ABRG DE MA METHODE
LE PENDULE
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Les sources et les sourciers
Faut-il croire aux Sourciers? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Chapitre premier
Dtecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Chapitre II
Supriorit du Pendule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Chapitre III
Qui peut devenir sourcier? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Chapitre IV
A quoi peut servir le Pendule? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Chapitre V
Manire de dcouvrir des corps cachs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Chapitre VI
Du calcul de la profondeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Chapitre VII
Erreurs possibles Causes et remdes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Chapitre VIII
Prospection distance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Chapitre IX
Diagnotic Pendulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Chapitre X
Essai de justification scientifique des mouvements du Pendule . . . . . . . . . . . . . 30
Chapitre XI
Essai dexplications des mouvements du pendule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Chapitre XII
Le rgime des eaux souterraines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Chapitre XIII
Les Sources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
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Le pendule
Chapitre XIV
Torrents temporaires et fontaines intermittentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Chapitre XV
Eaux artsiennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
ABRG DE MA MTHODE
Prface de lditeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Abrg de ma mthode
Confrence lue au Congres annuel de la Socit allemande de
Radiesthsie, runi Nuremberg du 15 au 17 mai 1937 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
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