Traitement Des Minerais
Traitement Des Minerais
Traitement Des Minerais
PROGRAMME
Chapitre IV : LA FRAGMENTATION
Chapitre VI : LA CONCENTRATION
- Le dveloppement
- Lextraction
- Le chargement et le transport
- Le traitement
- La commercialisation
II- DEFINITION DU MINERAI
Un minerai est un ensemble rocheux contenant des substances utiles en quantit suffisante
pour justifier une exploitation. On entend par : pour justifier une exploitation ,
lexistence dune technique permet dextraire la substance utile avec profit en respectant
lenvironnement. Les minraux utiles sont gnralement disperss dans la roche, donc sans
valeur. Un traitement es conomiquement rentable sil existe une technologie approprie. Le
traitement doit tenir compte du respect de lenvironnement.
Le but du traitement des minerais est de transformer les produits bruts de la mine pour mieux
les vendre. En effet, les minerais directement commercialisables se font de plus en plus rares.
Le traitement des minerais simpose donc et permet daccrotre la valeur marchande. Il sagit
daugmenter les teneurs en substance utile. Par exemple, un minerai de bauxite de teneur
10 g/t voir sa valeur double lorsque sa concentration passe 13 g/t. le taux daugmentation
de la teneur est donn par U=
U : taux daugmentation
t1 : teneur augmente
tb : teneur de base
Le prix augmente avec la teneur. On dfinit donc le taux daugmentation du prix par V :
P1 : prix augment
Pb : pris de base
Ce sont les lments caractristiques des minraux qui permettent de les singulariser. Les
proprits physiques se laissent constater sans transformer le corps alors que la proprit
chimiques se laisse constater mme si le corps set transform. Les proprits physiques des
minraux servent lapplication des techniques de sparation.
Le minerai extrait de la mine est soumis successivement tout ou en partie aux oprations de
prparation mcanique (PPM) et aux oprations de concentration. Le concentr produit donne
des dchets quon doit vacuer.
Il brise les blocs du minerai tout-venant et le rduit en grain de lordre centimtrique. Il peut
se faire sec ou par voie humide. Il peut tre ralis plusieurs fois : on parle de concassage
tager.
2- Le broyage
Il ralise les rductions ultrieures si ncessaire. Il est effectu sec ou par voie humide. On
obtient des grains millimtriques voir micromtriques.
3- Le dbourbage
4- Le criblage
5- Le classement
II- LA CONCENTRATION
Cette opration permet de concentr les minraux utiles sous forme de concentr. Dans cette
opration, on spare les minraux de valeur des minraux non utiles (gangue). Le triage la
main est utilis dans les mines artisanales. De faon industrielle,, on utilise la sparation
gravimtrique et densimtrique, la flottation, la sparation magntique, la sparation
lectrique,
Loption dun procd dpend des caractristiques physiques et des proprits spcifiques des
minraux sparer.
Les rejets issus du traitement constituent des masses importantes pouvant causer des
problmes. On doit les vacuer assez loin pour ne pas quils gnent lactivit mais pas trop
loin pour optimiser les cots de transport. Il nest pas toujours ais de trouver la limite de
ces deux contraintes.
Il existe 3 grandes familles de techniques de traitement des minerais ayant chacune un but
spcifique : les techniques de fragmentation, les techniques de classification et les
techniques de sparation. Les objectifs spcifiques et principaux sont consigns dans le
tableau suivant.
TECHNIQUES
FAMILLES OBJECTIF PRINCIPAL
ASSOCIEES
Technique de -concassage Rduire la granulomtrie de la roche
fragmentation -broyage un certain niveau de libration.
-criblage et tamisage Obtenir une granulomtrie spcifique
(classification uniquement en vue dune commercialisation ou
en dimension) pour disposer dune granulomtrie
Technique de
-classification pneumatique favorable dautres modes de
classification
-classification hydraulique traitement.
Sparation gravimtrique,
densimtrique, magntique,
optique, lectrostatique, Sparer les grains de minral utiles
Technique de
radiomtrique, des grains mixtes et des grains de
sparation
hydromtallurgique, gangues.
biomtallurgique,
pyromtallurgique.
Pour une taille de bloc < 0,5 mm classification sur une surface perfore
Pour une taille de bloc > 0,5 mm classification dans un gaz, liquide (hydraulique)
Ce tableau permet de raliser une reprsentation schmatique des techniques de traitement des
minerais.
A travers ce schma, on comprend que les techniques de traitement ne suivent pas un ordre
alatoire. En effet, les techniques de classification sont gnralement couples avec les
techniques de sparation la fin du traitement. Au dbut du traitement, les techniques de
fragmentation sont couples avec les techniques de classification. Lefficacit dune technique
de traitement influence sur celle de lautre qui lui est associe. Il faut donc considrer le
processus par rapport lensemble des techniques utilises et non individuellement.
I- ANALYSE GRANULOMETRIQUE
1- Dfinition et objet
atteindre aprs toutes les rductions. En effet, certaines oprations de concentration ne sont
pas efficaces que sur des grains dune des grains dune dimension prcise. Il faut pouvoir
mesurer et dfinir exactement les caractristiques du minerai quant aux dimensions de ses
constituants. Ce sera lobjet de lanalyse granulomtrique. La granulomtrie est l e terme
dcrivant des caractristiques de dimension et de forme des particules dun matriau. La
rpartition des granules dun produits dfini le spectre granulomtrique.
2- Analyse
Pour effectuer lanalyse granulomtrique, on utilise des tamis de diffrentes mailles mais
construite par la mme entreprise. Ils sont disposs en srie du plus grand diamtre au plus
petit. On pse les refus (les produits restants sur les tamis). On reporte les masses dans un
tableau dont la forme gnrale est :
Mailles (mm) Poids des Poids des Poids des refus Poids des
fractions (g) fractions (%) cumuls (%) passants
cumuls (%)
1 M1 P1= P1 100-P1
100-
i Mi Pi= P1+P2++Pi
(P1+P2++Pi)
f Mf Pf= P1++Pf=100 0
mailles (mm)
0 100
100 0
Ce sont les courbes idales. La courbe des passants cumuls en fonction des ouvertures de
maille est appele courbe granulomtrique directe. Ces courbes sont traces sur du papier
smi-log mais on utilise parfois du papier millimtr. On retient que lanalyse
granulomtrique permet dtudier la rpartition de la taille des grains dans un matriau. Elle
se traduit par un tableau et une courbe. A partir de la courbe, on peut observer la proportion
des grains en fonction de leur taille dans le produit. Ces courbes permettent de dterminer la
finesse de broyage, la taille effective et le coefficient duniformit.
On dfinit la taille effective comme tant la maille thorique par laquelle passe 10% des
particules. Elle est note D10 ou d10.
La maille thorique par laquelle passe 60% des particules est note D60 et d60.
D60 et D10 sont dfinis sur la courbe des passants cumuls en fonction des ouvertures de
maille.
100 60%
5% 10%
Le traitement des minerais produit un concentr et des rsidus. Une estimation de ces deux
produits exige de comprendre des chiffres qui vont caractriser le traitement. Ces chiffres sont
importants et permettent de dterminer :
Ainsi la quantit de substance utile dans le rsidu doit tendre vers 0. Aussi la quantit de
substance utile dans le concentr doit tendre vers 100%.
Soient :
A : le poids lalimentation
C : le poids du concentr
R : le poids du rsidu
a : la teneur lalimentation
c : la teneur du concentr
r : la teneur du rsidu
le rendement poids gnralement not Rp est gal au rapport entre le poids du concentr et
le poids lalimentation. Le poids lalimentation reprsente le poids du minerai tout-venant.
Le poids du concentr reprsente le poids de la substance utile obtenue aprs traitement.
Rp=
le rendement mtal gnralement not Rm est le rapport entre la quantit de substance utile
dans le minerai et la quantit de substance utile dans le minerai tout-venant.
Rm=
Quantit= masseteneur
Dans la pratique, on ne connait pas toutes les valeurs au dpart. Les valeurs mesures et
connues sont C et aussi les teneurs (a,c,r). Il est important dvaluer Rp et Rm en fonction de
ces valeurs connues :
A= C+R R= A-C
= or =Rp Rp=
( )
On sait que Rm=Rp do Rm=( )
Il sagit de dterminer la rentabilit. Pour cela il faut prendre en compte toutes les dpenses
effectues pendant la recherche et lexploitation minire. Gnralement, la fin de la
recherche minire, on dresse un premier bilan des dpenses. Ltude de faisabilit qui
dtermine la rentabilit ou non de lexploitation. Ainsi, on dcide ou non de passer
lexploitation. Pendant le traitement et en fin de traitement, on tablit un rapport pour vrifier
si lexploitation est rellement rentable.
F, le prix de vente.
CHAPITRE IV : LA FRAGMENTATION
I- DEFINITION-CARACTERISTIQUE
1- Dfinition
2- Caractristiques
II- REALISATION
Ce sont les paramtres internes du matriau ne pouvant tre modifis. Ils dterminent la
raction du matriau lors de la dformation. La nature des matriaux impose le type de
dformation. Les champs de contrainte ou les forces de contact provoquent des fissures
lintrieur du matriau en vue de dsintgrer la roche. Ces fissures se dveloppent dans les
zones de discontinuits et dans les zones de moindre rsistance. La dsintgration est plus
rapide lorsque le matriau contient dj des plants de moindre rsistance (clivage, macle,).
Les fissures en se propagent vont imposer la forme au bloc dsintgr. On remarque que les
formes obtenues sont ralises selon la distribution des fissures dans le matriau.
Les forces exerces pour fragmenter un matriau sont proportionnelle au champ de contrainte.
Pour quen fissure volue jusqu dsintgrer la roche, il faut continuer dappliquer la force
qui la engendre. En mme temps, si la fissure dsintgre la roche lnergie supplmentaire
apporte est inutile. Il faut donc trouver lnergie ncessaire la fragmentation.
3- La vitesse de dformation
Aprs les premiers tirs de mines, les blocs sont achemins vers le pr-concassage (dbitage).
Les gros blocs subissent un premier concassage qui donne des lments dont le diamtre est
compris entre 12cm et 25cm puis un second concassage qui fournira des lments de taille
comprise entre 4cm et 8cm. Un troisime concassage peut intervenir et fournira des lments
dont la taille est comprise entre 1,5cm et 2,5cm.
Pour tre efficace, une machine de fragmentation doit travailler sur des grains de dimensions
bien prcises. Par exemple un broyeur ne peut pas craser directement des blocs de 10cm et
un concasseur na aucun effet sur des lments vde taille millimtrique. Il faut donc trouver
les appareils qui conviennent et bien les disposer au sein de lunit de traitement : cest le
schma de comminution optimale.
Le schma comporte plusieurs tapes. Chaque tape est effectue en circuit ouvert ou en
circuit ferm.
En circuit ouvert, les lments obtenus ont atteint la dimension souhaite par un seul
concassage dans la machine.
En circuit ferm, les grains nayant pas la taille requise sont ramens la machine pour subir
un autre crasement. Cette fraction sappelle la charge circulante. On mesure son importance
en pourcentage de lalimentation.
Exercice dapplication
Rsolution
500t-450t=50t or 500t correspond 100% donc 50t correspond 10% par consquent la
charge circulante es 10%.
Un seul critre ne suffit pas pour faire un choix. Il faut recouper tous les critres te faire le
meilleur choix possible.
Lensemble des oprations de concassage vise rduire les blocs mtriques jusqu lordre
centimtrique. Il peut tre ralis plusieurs fois (concassage tager) ou une seule fois
(concassage unique). Le droulement des oprations dpend de certains paramtres :
- Le dbit lalimentation
- La dimension des plus gros blocs
- La rgularit de lalimentation
Les concasseurs sont classs selon les forces mises en jeux lors de la fragmentation. On
distingue :
Les lments sont soumis une pression jusqu lcrasement. Ce sont les concasseurs
mchoire, les concasseurs cylindres lisse et les concasseurs giratoires.
Les lments sont fragments par choc entre eux ou contre les parois de lenceinte. On a les
concasseurs cascade et marteau.
Ici les forces utilises sont les forces de flexion. On oblige le matriau ce tordre jusqu la
rupture. On a les concasseurs cylindre cannels et dents.
Dans un atelier de concassage on retrouve les lments suivants : des trmies, des convoyeurs,
des cribles, un groupe dnergie, des concasseurs.
Dans un atelier de broyage, on retrouve des trmies, des convoyeurs, des cribles, un groupe
dnergie et de broyeurs.
Le criblage est une opration commenant vers la sortie du minerai de la mine. Il succde aux
oprations de fragmentation. Le criblage ou la classification utilise la proprit gomtrique
des lments dfinit par la taille et la dimension. Il sagit ici de faire circuler les lments dun
matriau sur une surface perfore ou dans un gaz. Les lments de taille infrieure aux
ouvertures des trous sont spars des autres qui restent sur le crible.
I. OBJET
- La voie directe
- La voie indirecte.
1. La voie directe
Elle est base sur la diffrence de grosseur des grains, lesquels sont spars selon quils
passent ou non travers le crible dont les ouvertures de maille sont bien dtermines. Le
criblage ou le tamisage sapplique des grains de taille moyenne suprieure 0,5 mm ; en
dessous les rsultats sont mauvais.
2. La voie indirecte
Elle est base sur la vitesse de sdimentation des grains dans un fluide dont on connait toutes
les caractristiques. La taille des grains est dtermine en observant la vitesse terminale de
chute. Cette vitesse est spcifique chaque type de particule voluant dans un fluide. On
parle de classification hydraulique quant le fluide est un liquide (gnralement leau) et de
classification pneumatique quant le fluide est un gaz (lair). Cette technique set efficace
lorsque la taille moyenne des grains est infrieure 1 mm.
En ralit on parle de classement par dimension lorsque la taille des grains est suprieure 0,5
mm et on utilise la voie directe. On parle de classification lorsque la taille moyenne des grains
est infrieure 1 mm et on utilise la voie indirecte.
III. LE CRIBLAGE
Le criblage est une opration qui permet de sparer les fragments dun matriau en 2 ou
plusieurs parties. Pour cela on utilise une surface perfore ou un fluide. On aura deux
fractions : une ayant la taille requise et lautre non.
- Grilles barreaux (grizzlus) : sont forms par des barres de fer rigides soudes en
formant des ouvertures rgulires.
- Les tles perfores
- Les toiles tisses.
3. Les cribles
Un crible est une machine munie douvertures rgulires dimensionnes pour laisser passer le
maximum de grains de dimension infrieure cette ouverture. Les grains qui passent
constituent le pass et ceux qui restent constituent le refus. On distingue 3 types de crible :
Les cribles de laboratoire sont utiliss au laboratoire. Ils sont de taille 28 et servent aux projets
pilotes. On les assimile aux tamis. Pour effectuer le classement, on effectue des mouvements
rapides dans le plan latral comme dans le cas dun simple tamisage.
Les cribles rudimentaires sont des appareils simples et robustes faciles fabriquer, moins
chre et rendant beaucoup de services dans les mines artisanales des pays en voie de
dveloppement. On peut citer les tables grille, les berceaux chinois,
Les cribles modernes sont de gros appareils utiliss pour le criblage industriel. Ils sont soit
mobiles soit statiques.
Dans la pratique ce rapport est toujours plus petit que 1. Le rendement de criblage est le
pourcentage des produits fins de lalimentation passs travers le crible. On entend par
lments fins tous les lments de Qi.
Soit r le pourcentage dlments fins pigs dans le refus. On note QiR la quantit dlments
fins dans le refus et QR la quantit de refus : r= QiR/QR
Exercice dapplication
Louverture de maille du crible est 12mm. Le pass pse 196t aprs le criblage.
Solution
Rcr=196/245
Rcr=0,8=80%
r=49/154=31,81%
e=1-r AN : e=1OO-31,81
e= 68,19%
3. La courbe de partage
Elle permet de diffrencier les cribles en fonction de la courbe de refus cumuls en fonction
des ouvertures de maille.
4. La capacit (C)
V. LA CLASSIFICATION
Elle est efficace sur les grains infrieurs 1 mm. Il existe la classification pneumatique et la
classification hydraulique.
1. La classification pneumatique
Elle seffectue dans un gaz temprature ambiante. Avec cette mthode on peut effectuer des
coupures fines et des coupures grossires respectivement de 1-100 m et de 100-250 m. La
capacit maximale est de 100t/h mais la coupure nest jamais parfaite. En effet, plusieurs
autres forces interviennent en outre de la vitesse de chute.
2. La classification hydraulique
Le fluide utilis est un liquide. On utilise le seul champ de pesanteur pour sparer les
grains. Les coupures vont de 75 200 m.
1. Le procd gravimtrique
Cest un procd physique. Son principe est simple. Il utilise leffet combin de la masse, du
volume et de la forme des particules pour obtenir des trajectoires diffrentes dans un milieu
liquide statique ou en mouvement. Il sagit de sparer les lments du minerai partir de leur
vitesse de sdimentation. Les grains nauront pas la mme vitesse de chute. Les grains et
particules constituant le minerai ont des vitesses de sdimentation diffrentes compte tenu des
diffrences de proprits. De faon thorique tous les lments ont la mme taille la fin de la
PMM mais ont des proprits diffrentes telles que la masse. Ce procd permet dobtenir des
concentrs de charbon, de fer, de wolframite, de cassitrite, etc. il rentre aussi dans
llaboration de pr-concentr de fluorine, de barytine et de plusieurs minerais mtalliques.
Comme fluide, on utilise leau car sa masse volumique est leve. Mais on utilise aussi lair.
Dans ce procd, les quipements gnralement utiliss sont :
Pour les laboratoires : concentrateur KNELSON, lutriateur air et eau, les tables
secousses,
2. Le procd densimtrique
Cest aussi un procd physique. Il sagit de sparer les lments en fonction de leur densit.
Ce procd obit la loi des chutes des particules dans un fluide. Le cas le plus frquent est
lutilisation de la bate ou du sluice. Les lments lourds se dposent et les plus lgers sont
vacus avec leau.
Ce procd est efficace pour les grains de taille moyenne gale 0,2 mm et ayant une
diffrence de densit considrable. On concentre ainsi la magntite, la galne, la pyrite, la
barytine,
Pour les laboratoires : concentrateur KNELSON, lutriateur air et eau, les tables
secousses,
Pour les quipements pilotes : classificateur vis, la spirale simple, le sluice,
Les limites de ce procd sont atteintes pour les produits ultrafins et lorsque les lments ont
des densits voisines.
3. La flottation
Aprs la PMM, les lments doivent dabord tre fins ultrafins. Elle est utilis lorsque les
procds physiques ont atteint leur limite, c'est--dire que les sont fins ultrafins. Cest une
mthode assez rpandue. Elle est utilise pour la concentration des minerais mtalliques et des
minerais non mtalliques en particulier dans le cas des minerais sulfurs.
Le principe de la flottation est bas sur les proprits physico-chimiques de la surface des
minraux plongs dans leau. Certains vont flotter et dautres couler do le nom de flottation.
Cette technique est polyvalente et permet de traiter plusieurs minerais complexes de sulfure,
doxyde et mme de minerais non mtalliques.
Grace ce procd il est possible de concentrer des minerais pauvres dont le traitement ne
serait pas rentable par les procds densimtriques et gravimtriques.
Il sagit dutiliser les proprits hydrophobes et hydrophiles de la surface des solides. Cest la
capacit dun lment se mouiller. Cest aussi la capacit qua un lment accrocher des
bulles dair qui agiront comme des flotteurs et pousseront les particules vers la surface du
liquide. Ces proprits sont naturelles ou peuvent tre stimules laide de ractifs ajouts
dans leau. Parmi ces ractifs on peut citer : les collecteurs, les moussants, des dprimants et
activants, les rgulateurs.
Certains sulfures, les graphites, le charbon flottent facilement. Par contre les carbonates, les
silicates doxydes mtalliques flottent difficilement. Il exige un traitement chimique spcial
au moyen des ractifs cits prcdemment.
a. La sparation magntique
Elle exploite les proprits magntiques des matriaux pour les sparer. La susceptibilit
magntique dun lment est sa proprit qui dtermine son comportement dans un champ
magntique. Ainsi on distingue :
On opre par voie sche ou par voie humide. La force magntique dun lment dpend dune
part de susceptibilit et de son volume et dautre part du sparateur magntique utilis pour la
dviation ou la rtention. Il existe donc en gnral 3 familles de sparateurs :
Ici on utilise le feu comme moyen de concentration. Il sagit dextraire les mtaux prcieux
par fusion. On dit quon purifie les matriaux. Cette technique est celle des hauts fourneaux.
Cest une vieille technique. Elle tait utilise par les premiers forgerons. Mais la technologie a
considrablement volu et la rcupration atteint 95%.
Cette technique utilise les microorganismes (bactries) pour mettre en valeur les mtaux.
Cette technique lavantage davoir un faible cot dinvestissement er dopration. Elle
permet aussi le traitement de minerai complexe et de faible teneur. Mais il est trs difficile de
maitriser lactivit des microbes do un grand risque de contamination et de pollution. Ces
procds tendent disparaitre.
Le rendement poids
Le rendement mtal
Le taux de concentration
Dans un atelier de concentration, il rentre une quantit Mo de minerai ayant subit la PMM. La
teneur du minerai est To. Il en ressort une quantit M1 de concentr de teneur T1, et une
quantit de strile M2 de teneur T2. Ainsi, nous avons :
Mo = M1 + M2 (1)
Dans une unit parfaite, on devrait avoir un concentr 100% et un strile 0% de substance
utile.
1. Le taux de rcupration
Aussi appel le rendement mtal, cest le rapport entre la quantit de mtal rcupre dans le
concentr et la quantit de mtal contenu dans le tout-venant. On le note gnralement et
= M1T1/MoTo
2. Le rendement pondral
Aussi appel rendement poids, cest le rapport entre la masse du concentr et la masse tout-
venant. On le note gnralement R et R = M1/Mo.
Lunit de traitement est dfinit par deux paramtres indpendants : la teneur du concentr T1
et le taux de rcupration . Ainsi R = To/T1. On pourra dterminer la teneur de rejet T2.
Cette teneur est trs faible. On peut dire que :
Les minraux dont la substance utile a une grande valeur (or-platine-coltan, ), il faut
sefforcer davoir un meilleur rendement mtal .
Les minraux qui ont une substance utile de faible valeur (Fe-Cu-Al, ), il est
fondamental davoir un bon rendement poids pour diminuer les frais du transport.
3. Le taux de concentration
On le note gnralement Rc. Plus la teneur est haute, plus le recouvrement est meilleur. Le
aux de rcupration sexprime comme suit : Rc = (T1-T2)/(To-T2). Aussi, le recouvrement
se dtermine comme suit : R = T1(To-T2)/To(T1-T2).
Lixiviation
L'lution
Fusion
LABORATOIRE
Rduction Agglomrer
de taille des pour viter
morceaux de les phnomnes
minerai de colmatage