Rapport
Rapport
Rapport
Rapport Bibliographique
DE LECOLE NORMALE SUPERIEURE DE CACHAN
Presentee par
Domaine
Sujet de stage :
LMT-Cachan
ENS Cachan / CNRS / UPMC / PRES UniverSud Paris
61 avenue du President Wilson, F-94235 Cachan cedex, France
Table des matieres
Introduction 1
1 Reduction de modele 3
1 Approximation a variables separees . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2 Proper Orthogonalized Decomposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.1 Principe de la Proper Orthogonalized Decomposition . . . . . . . 6
2.2 Decomposition aux Valeurs Singulieres (SVD) . . . . . . . . . . 7
2.3 Analyse en composantes principales (PCA) . . . . . . . . . . . . 8
2.4 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3 Proper Generalized Decomposition (PGD) . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.1 Principe de la Proper Generalized Decomposition (PGD) . . . . 12
3.2 Application de la PGD a un probleme parametre . . . . . . . . . 13
3.3 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Conclusion 41
Bibliographie 43
tigue, lensemble du domaine detude est generalement considere comme ayant un com-
portement elastique. Leffort de modelisation est concentre sur la fissure et sur sa propaga-
tion. La prise en compte de conditions dinterface de type contact frottant sur les levres de
la fissure influe sur la cinetique et le trajet de propagation mais engendre des difficultes en
simulation numerique. Le chargement cyclique de nature non-proportionnelle induit un
chargement en mode mixte de la fissure. Celle-ci est alors soumise a des sequences com-
plexes detats douverture, fermeture, glissement ou adherence qui necessitent une des-
cription fine aussi bien spatiale que temporelle des phenomenes conduisant a des couts de
calculs prohibitifs avec les techniques de resolution actuelles. Suscitant un interet crois-
Reduction de modele
Sommaire
1 Approximation a variables separees . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2 Proper Orthogonalized Decomposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.1 Principe de la Proper Orthogonalized Decomposition . . . . . . . . 6
2.2 Decomposition aux Valeurs Singulieres (SVD) . . . . . . . . . . . 7
2.3 Analyse en composantes principales (PCA) . . . . . . . . . . . . . 8
2.4 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3 Proper Generalized Decomposition (PGD) . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.1 Principe de la Proper Generalized Decomposition (PGD) . . . . . 12
3.2 Application de la PGD a un probleme parametre . . . . . . . . . . 13
3.3 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Introduction
La simulation numerique de modeles mecaniques a aujourdhui une role importante
dans de nombreuses branches de la science et de lingenierie. En raison de la complexite
croissante des modeles, de plus en plus raffinees discretisations et techniques de solu-
tion numeriques robustes sont necessaires pour obtenir des previsions fiables de leurs
reponses. En outre, dans le cadre de loptimisation, lidentification du modele, ou ana-
lyses parametrique, avec le but est predire la reponse dune famille de modeles. Afin de
realiser ces analyses, les techniques traditionnelles de solutions necessitent lutilisation
optimale des ressources informatiques en constante evolution. Les methodes de reduction
de modele exploitent le fait que la reponse de modeles complexes (ou dune famille de
modeles) peut souvent etre approchee avec une precision par la reponse dun modele de
substitution, qui est la projection du modele initial sur une faible dimension reduite base.
La dimension de bases reduction peut etre de plusieurs ordres de grandeur inferieure a
la dimension des modeles numeriques utilises classiquement. Methodes de reduction de
modele se distinguent par la maniere de definir et de construire les bases reduits de fonc-
tions. Parmi ces methodes, les methodes de reduction de modeles bases sur la separation
des variables recoivent un interet croissant dans divers domaines du calcul scientifique.
Une representation separee de la solution u(x,t) definie sur un domaine spatio-temporel
se compose dune somme de produits scalaires des fonctions de la variable de temps par
des fonctions de la variable de lespace :
m
u(x,t) um (x,t) = R(x)S(t) (1.1)
i=1
Lorsque la solution u est connu un optimal ordre m representation (1.1) aussi connu
comme tenseur separe rapprochement des produits ou des sommes limitees decomposition
peut etre defini de facon classique comme celle qui minimise la distance a la solution en
ce qui concerne une norme particuliere. Cette representation separee est optimal dans
le sens ou elle minimise cette distance pour un ordre donne m de decomposition. Dans
certaines hypotheses sur la norme choisie, ce est la definition de base de la Proper Or-
thogonal Decomposition classique (POD), egalement connu sous le nom de Karhunen-
Loeve Decomposition(KLD) et Decomposition en Valeurs singulieres(SVD) ou Ana-
lyse en Composantes Principales (PCA). Cette decomposition est utilise comme une
technique posteriori de reduction de modele pour les simulations de longue date ou pa-
rametrique analyse des problemes devolution. Un autre rapproche est probleme plus dif-
ficile. Cest le probleme de la construction a priori de telles representations separees. Les
decompositions en resultent ont ete recemment appele Proper Generalized Decomposi-
tions. Ce type de methode a ete introduite par Ladeveze dans le cadre de la methode de
reduction des couts LATIN (LArge Time INcrement)[Ladeveze, 1999] associes a la so-
lution de plusieurs problemes devolution lineaires resultant dune strategie iterative non
lineaire qui est globale dans le temps. Dans le rapport, on presente deux type de reduction
de modele. Une methode de reduction de modele, basee sur la POD et dautre type de
reduction de modele a priori PGD.
Avec k.k2 est une norme de L2 . On realise le difference (1.3) par rapport a Sm (t) et Rm (x),
on obtient :
Z Z Z Z
Sm , Rm ,
Sm (u Sm Rm )Rm dxdt + Rm (u Sm Rm )Sm dxdt = 0 (1.4)
I I
Lequation (1.4) est couple au systeme suivante :
R R
u(x,t)R m (x)dx I U(x,t)S m (t)dt
Sm (t) = R
2
et Rm (x) = R
2
(1.5)
Rm (x)dx I Sm (t)dt
R R
Si on represente ( f , g) = f gdx et h f , gi = I f gdt, alors (1.5) est reecrit suivante :
(u, Rm ) hu, Sm i
Sm (t) = et Rm (x) = (1.6)
(Rm , Rm ) hSm , Sm i
En remplacant la premiere equation de (1.6) dans la seconde equation, on obtient alors
lequation en Rm suivante :
(u, Rm ) (u, Rm ) (u, Rm )
hu, i=h , iRm (1.7)
(Rm , Rm ) (Rm , Rm ) (Rm , Rm )
On peux represente (1.7) sous forme dun probleme aux valeurs propres : [Ladeveze,
1985]
(Rm ) = Rm (1.8)
Determination de valeurs propres nous permet les fonction du temps S(t) ainsi que les
fonctions de lespace R(x)
Chacun deux peut etre considere comme une regression lineaire, on predit Yi , (i = 1, 2, ..., m)
a partir de X1 , X2 , ..., Xm . Les ei1 , ei2 , ..., eim peut etre vu comme regression lineaire. Alors
Yi est aussi vu comme une donnee aleatoire. Donc, la variance de Yi est represente suivant :
m m
var(Yi ) = eik eil kl = EiT Ei (1.21)
i=1 l=1
De plus, la covariance de Yi et Y j :
m m
var(Yi ,Y j ) = eik e jl kl = EiT E j (1.22)
i=1 l=1
T
Ici, les coefficients Ei j sont collectees dans le vecteur : Ei = ei1 ei2 . . . eim Main-
tenant, on va considere respectivement les composante principaux :
La premiere composante principale est la combinaison lineaire des variables x qui a
variance maximale. On va definir coefficients e11 , e12 , ..., e1m pour ce composant dune
maniere telle que sa variance est maximise, sous reserve de la contrainte que la somme des
carres des coefficients est egale a 1. Cette contrainte est necessaire pour que une reponse
unique peut etre obtenu. On choisit les coefficients e11 , e12 , ..., e1m tel que maximales :
m m m
var(Y1 ) = eik eil kl = E1T E1 sous contrainte : E1T E1 = e21 j = 1 (1.23)
i=1 l=1 j=1
Pour le second composant principal est la combinaison lineaire des variables x. On choisit
les coefficients e21 , e22 , ..., e2m tel que maximales :
m m
var(Y2 ) = e2k e2l kl = E2T E2 sous contrainte : E2T E2 = 1 (1.24)
i=1 l=1
m
et cov(Y1 ,Y2 ) = e1k e2l kl = E1T E2 = 0 (1.25)
k=1
Pour le i-eme composant principal. On choisit ei1 , ei2 , ..., eim tel que maximales :
m m
var(Yi ) = eik eil kl = EiT Ei sous contrainte : EiT Ei = 1 (1.26)
i=1 l=1
m
et cov(Y1 ,Yi ) = e1k eil kl = E1T Ei = 0 (1.27)
k=1
m
cov(Y2 ,Yi ) = e2k eil kl = E2T Ei = 0 (1.28)
k=1
..
. (1.29)
m
T
cov(Yi1 ,Yi ) = ei1,k eil kl = Ei1 Ei = 0
k=1
La resolution de tous les equations en bas. On va obtenir les valeurs propres de la ma-
trice variance-covariance dans valeurs decroissant : 1 2 ... m et les vecteurs
propres : E1 , E2 , ..., Em
Il se avere que les elements de ces vecteurs propres seront les coefficients de nos compo-
sants principaux. La variance de la i-eme composante principale est alors egale a la valeur
propre du i-eme.
var(Yi ) = var(ei1 X1 + ei2 X2 + ... + eim Xm ) = i (1.30)
Alors, la matrice de variance-covariance peut etre secrire sous forme :
r
= i Ei EiT
i=1
2.4 Exemple
Pour illustrer une application de POD, on considere un exemple simplifie qui est ecrit
dans [Chattejee 2000]. Considere la fonction f (x,t) = e|(x1)(t1.5)| + sin(xt) avec x
[0; 1] et t [0; 2]. On va discretise lespace en 25 points et le temps en 50 instants. On
se decompose avec POD et tronque la decomposition a lordre 1, 2 et 3 sur la figure
1.1. On peux trouver que lorsque lordre augmente, on a une mieux approximation. Il
est represente dans lordre 3 approximation. Il est possible dexpliquer par figure 1.3(a),
represente les valeurs singulieres de fonction f . Ces valeurs diminuent rapidement a partir
de lordre 3.
1 1
0.5 0.5
z
z
0 0
2 2
2 2
1 1 1 1
x 0 0 t x 0 0 t
1 1
0 0.5
z
1 0
2 2
2 2
1 1 1 1
x 0 0 t x 0 0 t
5 5
10 10
0
10
0
10
Valeurs singulieres
Valeurs singulieres
5
10
5
10
10
10
10
10
15
10
20 15
10 10
0 5 10 15 20 25 0 5 10 15 20 25 30 35 40
Ordre Ordre
Avec k.k2 la norme L2 . On trouve que la fonction a une bonne approximation a lordre
6 45
SVD SVD
40
5
35
Erreur relative (%)
25
3
20
2 15
10
1
5
0 0
1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8 3 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8 3
Modes Modes
L(u(), u , ) = f (u , ) u U (1.33)
Dans le cadre de rapport, on introduit deux approches pour construire la PGD : methode
de Galerkin PGD et methode de la minimisation dun residu PGD
Approximation a lordre 1
On trouve :
Ce probleme peut etre resolu par technique de point fixe [Ladeveze, 1999].
Approximation a lordre m
Maintenant, en supposant une decomposition um1 dordre m 1 est connue. On va
determiner la decomposition dordre m suivant :
hR(u), u i = f u , A u(), u , u
(1.44)
En pratique, cette minimisation est effectuee avec une methode iterative type point fixe
comme methode precedente :
Avec un nouveau couple (Sm (t), Rm (x)) est trouve, on calcul lindicateur derreur par :
||R(um1 + Sm (t), Rm (x))||2
PGD = (1.48)
||R(um1 ||2
3.3 Exemple
Le probleme qui sera utilise pour illustrer est un probleme de la barre 1D (voir figure
1.5 ) encastree avec une force repartie imposee. La resolution du probleme se traduit
de la fac suivant, avec f (x,t) est une force repartie. Des conditions sont imposees a :
u(0,t) = u(L,t) = 0, t [0, T ].
u(0,t) = u(L,t) = 0
Equation dequilibre :
N
+ f (x,t) = 0
x
Relation de comportement :
u
N = ES
x
du
Z L Z L
u U0 , N dx + f u dx = 0 (1.49)
0 dx 0
Enfin, on obtient :
RL
f (x,t)R(x)dx
S(t) = R 0L (1.56)
0 0
0 R (x)R (x)dx
RT hRL i
0 S(t) 0 f (x,t)R (x)dx dt
Z L
ES R0 (x)R0 (x)dx = RT (1.57)
0 0 S2 (t)dt
Dans cet exemple, on considere la resolution avec 3 methode : methode POD avec
SVD, methode de Galerkin PGD, et methode approximation a variable separees. Les
modes spatiaux et temporels du champ de deplacement sont representes sur la figure
3.3.3, on observe que les premiere modes est presse similaire. Les modes temporelle
est represente sur la figure 3.3.3. La figure 1.12 illustre la solution 8 mode en POD, on
observe le huitieme mode, la solution est presque avec la solution exacte. Cela est ex-
plique dans sur la figure 1.8 lorsque les valeurs singulieres diminue soudain a huitieme
mode. Il est aussi raison que lerreur relative dans ce methode est debut petite a partir de
10 4
12
10
8
force repartie
-2
10
8 5
6 4
4 3
2
2
1
x(m) 0 t(s)
0
10 -5
4
3.5
2.5
1.5
0.5
0
10
8
5
6 4
4 3
2
2
1
0 0
10 -2
10 -4
10 -6
10 -8
10 -10
10 -12
10 -14
10 -16
10 -18
10 -20
0 10 20 30 40 50 60
Modes
3
SVD-POD
Approximation variables separes
Galerkin PGD
2.5
2
Erreur relative (%)
1.5
0.5
0
1 2 3 4 5 6 7 8
Nombre de modes
0.4
0.2
-0.2
R(x)
mode 1
-0.4 mode 2
mode 3
mode 4
mode 5
mode 6
-0.6 mode 7
mode 8
-0.8
-1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
x(m)
0.15
mode 1
mode 2
mode 3
mode 4
mode 5
0.1 mode 6
mode 7
mode 8
0.05
R(x)
-0.05
-0.1
-0.15
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
x(m)
0.3
mode 1
mode 2
mode 3
mode 4
mode 5
0.2 mode 6
mode 7
mode 8
0.1
R(x)
-0.1
-0.2
-0.3
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
x(m)
10 -4
0.5
-0.5
-1
S(t)
-1.5
-2
-2.5
-3
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
t(s)
10 -3
3
2.5
1.5
S(t)
0.5
-0.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
t(s)
10 -4
3
2.5
1.5
S(t)
0.5
-0.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
t(s)
huitieme mode. La figure 1.13 illustre la solution en approximation avec la solution exact
est connue. Ce methode est plus optimale que en POD, cela est explique sur la figure
1.9 lorsque la convergence de cette methode est plus rapide que la methode POD. Et la
solution de methode Galerkin PGD est illustre sur la figure 1.14. Enfin, la convergence
chaque methode est illustre sur la figure 1.9. En generale, on trouve que la methode dap-
proximation en PGD avec la solution connue est plus optimale. Parce que, le vitesse de
convergence est plus rapide.
Sommaire
1 Problemes de contact frottant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
1.1 Probleme de reference . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
1.2 Formulation forte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
1.3 Conditions de contact avec frottement . . . . . . . . . . . . . . . . 27
1.4 Formulation faible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2 Formulation des conditions de contact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.1 Methode de penalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.2 Methode de Lagrangien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.3 Methode de Lagrangien augmente . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.4 Methode de statuts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.5 Methode de Uzawa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.6 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3 Methode LATIN pour les problemes de contact frottant . . . . . . . . . 34
3.1 Principe de la Methode LATIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.2 Etape locale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.3 Etape globale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.4 Exemple de lapplication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Contact normal
Sur linterface 3 , les conditions de contact secrivent :
g(u(2) , u(1) ) = j + (u(2) u(1) ).n(1) 0 (2.5)
f (1) .n(1) = fN 0 (2.6)
f (1) .n(1) = fN 0 (2.7)
fN g(u(2) , u(1) ) = 0 (2.8)
Ou, j est le jeu initiale entre deux solides et g est la fonction de jeu. Lequation 2.5 indique
quil ne peut y avoir que non penetration. Lequation 2.6 indique que les efforts normaux
ne peuvent correspondre qua de la compression. Lequation 2.7 indique la reciprocite
de la force de contact. Pour finir, lequation 2.8, appelee condition de complementarite,
indique quen un point il y soit contact, soit decollement.
Ou est le coefficient de frottement qui depend des materiaux en presence et des etats de
surface. Le graphe de cette loi est trace sur la figure 2.2. On peut tracer le lieu geometrique
de lextremite du vecteur force de contact sous forme dun cone en 2D (figure 2.3(a)) ou
en 3D (figure 2.3(b)). On lappelle cone de Coulomb. Lenveloppe de ce cone est la surface
seuil du glissement dont la definition et lutilisation est a rapprocher de la definition de la
surface seuil en plasticite.
Lequilibre (2.3) est equivalente a la formulation integrale suivante compatibilite avec lite
du champ de force de contact et champ de deplacement a contacter conditions de (2.5) a
(2.9) :
Z Z Z
[0,T ]
u(x,t) U0 : : (u )dV fext .u dS f .u dS = 0 (2.11)
2 3
1
E p (u) = [u]T .[K].[u] [u]T .[F] avec : u U (2.13)
2
Ou [K] est la matrice de rigidite du probleme, [F] est le vecteur force generalisees. U est
la forme discrete du convexe U [0,T ] . Dans cette methode, lenergie potentielle en ajoutant
sous forme de penalisation la condition a verifier :
Lequation (2.14) est la condition au limite en deplacement. Avec [c] est matrice condition,
[u] est des inconnues modales et [b] est vecteur imposee. Alors, le probleme decrit :
1 g
E p (u = [u]T .[K].[u] [u]T .[F] + ([c].[u] [b])T . ([c].[u] [b]) (2.15)
2 2
Le resultat depend de g.
Si g est grand, on verifie tres bien : [c].[u] [b] = [0]
Si g est trop grand, risque numerique dordre de la resolution :
2.6 Exemple
Pour illustrer le probleme de contact, on considere deux barre 1D. Ici, barre 1D. Ici,
Premier barre compose deux elemens et deuxieme barre compose un seul element. On
impose une force traction F to premier node comme dans la figure F IG .2.10, w1 , w2 and
w3 sont des degre de liberte. Le degre de liberte en porte a faux sur la gauche est elimine.
Sur w2 et w3 il existe une condition de contact avec un jeu :
la forme :
2k k 0 w1 F
k k 0 w2 = 0 Equilibre
0 0 k w3 0
w3 w2 > ; F2>3 > 0 Condition de contract
Dans la premiere iteration de la methode detat, les conditions sont strictement prescrit (a
laide du multiplicateur de Lagrange ici) :
2k k 0 0 w1 F
k k 0 1 w2 0
=
0 0 k 1 w3 0
0 1 1 0
dont la solution est :
F 2 F k
w2 = + ; F2>3 = =
3k 3 3 3
Si le jeu de est tel que F/k , puis cette solution est recevable et il ny a pas
besoin de plus diterations.
Si est telle que F/k, alors la force de contact F2>3 = a le mauvais
signe. Ce est-a-dire que la condition de contact doit etre retirer pour literation
suivante
Ceci conduit au probleme suivant :
2k k 0 w1 F
k k 0 w2 = 0
0 0 k w3 0
0.015
sans contact
= 1e3
= 1e4
Mthode Lagrange
0.01
u2
0.005
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
F
fN
fN kN Id 0 wN wN
= (2.28)
fT fT 0 kT Id wT wT
Ou Id est la matrice didentite ( taille de ce matrice est egale avec nombre des nud
contacts), w est la trace du champ de deplacement u a linterface de contact tel que :
w = B.u. kN et kT sont parametre a chaque nud. Ces parametres sont similairement a
parametres penalite dans la formulation Lagrange augmente est introduit precedent. Ces
parametres sont choisit tel que la vitesse de convergence de lalgorithme est meilleur. Le
valeur de k peut etre choisit comme dans [P-A. Boucard, 2003] par :
E
k=
T Lc
Ou E est le Module dYoung, [0, T ] est lintervalle de temps etudie. Lc est la dimension
caracterise de structure. En considerant le systeme de coordonnees local a linterface de
contact avec la normale orientee vers lexterieur du solide 1. On pose des grandeurs sui-
vant :
(1) (1) (1) (1) (1)
cN = fN kN wN = fN kN wN
(1) (1) k(1) k1(1) (1) k(1) k1(1)
) = fT kT (wT wT
cT = fT kT (wT wT )
(2) (2) (2) (2) (2) (2.29)
c = f kN w = kN w
f
N N N N N
c(2) = f (2) k (wk(2) wk1(2) ) = f(2) k (wk(2) wk1(2) )
T T T T T T T T T
Ici, wkT est note le deplacement au nud sur le contact dinterface dans le plan tangent a
letape de temps tk . Les equations precedentes peuvent etre combinees et reecrites avec
mise a jours le jeu et deplacement de letape de temps precedent comme suit :
(1) (2) (2) (1)
(
CN = (cN cN ).n + kN j = 2 fNh+ kN (wN wN + j)
(1) (2) (1) (2) k(1) k1(1) k(2) k1(2)
i (2.30)
CT = cT cT = fT fT + kT wT wT (wT wT )
Solutions explicites sont donnes dans le tableau 3.2 et ils doivent etre calculees pour
chaque noeud appartenant a linterface de contact de chaque solide et pour chaque pas de
temps.
Dans letape locale, la solution s = (w, f) verifie la condition de contact frottant exacte-
Composants normaux
f(1) = f n w(1) = (c(1) f(1) )/k
N N N N N N
fN = 12 hcN i (2) (2) (2) (2)
f = f n w = (c f )/k
NN N N N N
Composantes tangentielles
Glissement : kCT k2 > 2 | fN | Adherence : kCT k2 2 | fN |
f = 1 kC k f(1) = f t f(1) = 1 C
N 2 T 2 T T T 2 T
(2) (2)
t = C /kC k f = f t
T T 2 T
T
fT = 12 CT
wk(1) = wk1(1) + ( f(1) c(1) )/k wk(1) = wk1(1) + ( f(1) c(1) )/k
T T T T N T T T T N
wk(2) = wk1(2) + ( f(2) c(2) )/k wk(2) = wk1(2) + ( f(2) c(2) )/k
T T T T N T T T T N
ment et eme temps fournit une prediction pour la solution s = (w, f ) dans letape globale
apres.
(E ) : f f = k(w w) (2.31)
fN
fN kN Id 0 wN wN
= (2.32)
fT fT 0 kT Id wT wT
K.u = fext + BT . f
w = B.u (2.33)
f = f k(w w)
Ici, k0 est parametre dans formulation de Lagrange augmente. Le condition de contact sur
linterface 2 et 3 est represente par :
i
w2 wi3
(2.35)
f3i = f2
Lequation (2.34) sest ecrit sur le cote deux nud 2 et 3 suivant :
wi3 = wi1 1 i1
3 k0 f 3 wi3 = wi1 1 i1
3 + k0 ( f 3 f 3 )
Etape global
On trouve si = (wi , f i ) tel que :
(E ) : f i fi = k0 (wi wi ) (2.39)
On peut facilement voir que les deux problemes sont independants et peuvent donc etre
resolus en parallele.
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