Course de Vitesse
Course de Vitesse
Course de Vitesse
LA COURSE DE VITESSE
AU
CYCLE 3
1
SOMMAIRE
INTRODUCTION.
INTRODUCTION. ........................................................................................................... 3
I - QU’EST-CE QUE LA COURSE DE VITESSE ?....................................................... 4
II - ELEMENTS CONSTITUTIFS DE L’ACTIVITE. .................................................... 5
A- L’échauffement........................................................................................................ 5
B- La technique de course. ........................................................................................... 6
1- Le départ............................................................................................................... 7
a – Le départ accroupi.......................................................................................... 7
b – Le départ debout ............................................................................................. 9
2- La réaction à un signal........................................................................................ 10
3- L’accélération. .................................................................................................... 10
4- La course à vitesse maximale. ............................................................................ 10
a – La phase d’appui .......................................................................................... 10
b – La phase de suspension................................................................................. 12
5- Le finish.............................................................................................................. 12
III - L’ENFANT ET LA COURSE DE VITESSE. ........................................................ 12
IV - L’ENSEIGNEMENT DE LA COURSE DE VITESSE. ........................................ 14
V- LA POPULATION.................................................................................................... 16
VI- DEROULEMENT DE NOTRE UNITE D’APPRENTISSAGE. ............................ 17
VII- LES MOYENS D’EVALUER LES ELEVES........................................................ 19
VIII- LES OUTILS D’EVALUATION.......................................................................... 20
A- La prise de performance : le chronomètre. ............................................................ 20
B- Le viseur. ............................................................................................................... 21
1- La prise de vue.................................................................................................... 21
2- Le logiciel de numérisation. ............................................................................... 21
IX- LES RESULTATS. .................................................................................................. 23
X- ERREURS POSSIBLES ET LIMITES DE LA DEMARCHE ADOPTEE.............. 29
CONCLUSION............................................................................................................... 32
BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................................... 33
2
INTRODUCTION.
Apprendre aux enfants à courir peut paraître ridicule tant cet acte semble inné.
L’enfant qui arrive à l’école sait marcher, courir, sauter… il se montre autonome.
primaire.
L’enseignant doit donc l’aider à développer ses capacités grâce à des situations
pédagogiques. Il doit ainsi l’aider à s’améliorer et lui permettre d’évaluer ses progrès.
Pendant notre stage, nous avons pu constater, lors de jeux pratiqués par les
enfants (le maire, des courses défis...), que ces derniers couraient de manière inadaptée.
Puis nous verrons successivement les éléments constitutifs de cette activité, son rapport
d’apprentissage, ses évaluations ainsi que les outils de ces évaluations et ses conditions
expérimentales.
3
I - QU’EST-CE QUE LA COURSE DE VITESSE ?
Le mot athlétisme vient du grec athlos qui signifie combat. C’est une des plus
anciennes pratiques sportives qui remontent à l’Antiquité : en effet, des courses et des
concours de sauts organisés lors des funérailles de Patrocle sont décrits dans L’Iliade
(Homère, IXème siècle avant JC). A l’origine, ce sport était uniquement destiné à
développer les qualités physiques des guerriers. De nos jours, il est devenu le premier
sport olympique.
Il se fonde sur les activités les plus naturelles qui soient : courir, sauter, lancer. Il
s’agit là de créer une performance pour réduire le temps, étendre l’espace et /ou se
A THLETISME
Haies
Longue
/ Vitesse Hauteur Longueur Triple Marteau Javelot Disque
durée
Relais
Epreuves combinées
Ce sport permet de :
4
distances, des vitesses, de l'équilibre, maîtrise du corps dans l'espace...), le
le résultat d’apprentissages.
La course de vitesse est une des épreuves reine de l’athlétisme. Elle consiste à
courir le plus rapidement possible sur une courte distance. Elle représente une
succession de foulées.
une aptitude innée, alors que la seconde relève d’un travail technique et régulier qui
A- L’échauffement.
5
dans des conditions optimales (physique, physiologique et psychologique), en vue de
Cet échauffement doit être lent et progressif et ne doit, en aucun cas, fatiguer le
sportif.
Il permet :
du relâchement musculaire ;
le transport d’oxygène.
musculaires.
- une bonne concentration et une motivation qui permettent d’entrer tout de suite
B- La technique de course.
l’effort maximal d’un sprinter pour le 100m est d’environ dix secondes ; l’athlète doit
donc maîtriser son énergie afin de garder assez de puissance pour les derniers mètres.
1
BERTHON P. (juillet/Août 2001), EPS n°290, L’échauffement en EPS, p , Revue EPS
6
Pour mener à bien sa course, le coureur doit ainsi concilier la fréquence et l’amplitude
de la foulée.
dans les starting-blocks (les cales de départ adoptées en 1928). Ainsi, les plantes des
pieds prennent un point d’appui solide pour la poussée oblique des jambes. La
technique de départ est très importante : il s’agit de s’éjecter très vite des starting-blocks
La vitesse obtenue doit être conservée sans aucun ralentissement jusqu’au delà
Départ.
Accélération. Maintien de la Finish.
vitesse de course.
Réaction
au signal.
1- Le départ.
a – Le départ accroupi
Il est obligatoire pour toutes les courses d’une distance allant jusqu’au 400
7
"A vos marques !"
Les coureurs, se placent dans les ¨ Les mains derrière la ligne de départ.
en avant ;
"Prêts !"
des épaules ;
Signal.
Le signal sonore n’est donné que ¨ Ces derniers bondissent vers l’avant
Pour les novices, ce type de départ est plutôt désavantageux dans la plupart des
cas car :
- il exige du temps avant qu'il n'y ait une réelle fixation des bons acquis techniques,
8
- le jeune n'a pas le plus souvent la puissance musculaire nécessaire pour l'exploiter2.
b – Le départ debout
Les coureurs sont debout derrière ¨ Ils viennent se placer derrière celle-
la ligne de départ. ci ;
"Signal de départ"
Le signal n’est donné que si les ¨ Les coureurs partent d’une position
jambes en course.
instantanée.
2
CESARI, E & LAIGRET, F (1999). Les fondamentaux de l’athlé, L’initiation pour tous 170 exercices.
@mphora, p.34.
9
2- La réaction à un signal.
cas contraire, il existe alors un moment important entre le signal et le début des actions
motrices, d’où une perte de temps. Ainsi, le coureur doit apprendre et sans cesse
3- L’accélération.
leurs foulées. De même, ils se redressent pour atteindre leur vitesse maximale.
C’est une partie de la course. Le coureur reproduit un geste cyclique : la foulée, qu’il
tente de maintenir identique. On appelle foulée, le bond compris entre deux contacts
successifs (Gauche – Droit) avec le sol (posé). Celle-ci se compose d’une phase d’appui
et d’une phase de suspension. Le cycle (Gauche – Droit – Gauche) est composé d’une
phase d’appui et d’une phase de retour de la jambe libre. L’évaluation de la foulée peut
a – La phase d’appui
Elle correspond au moment où le coureur pose son pied au sol. Elle est
l’amortissement :
3
Il s’agit d’un mode de classification des habiletés motrices par niveaux proposé par Jean-Paul Gérard
(2003).
10
D'un point de vue purement mécanique, l'amortissement débute à l'instant où le pied
de gravité coïncide avec la verticale de l'appui. Elle s'opère sur toute la surface du pied.
le soutien :
ce moment, la force tout entière est utilisée à soutenir le centre de gravité. Le soutien est
(le coureur est haut ou bas ?). Cette phase doit être la plus courte possible.
la poussée :
au moment où le pied quitte le sol. La composante des forces exercées par le coureur sur
le sol est orientée dans le sens de son déplacement. C'est donc le moment moteur par
excellence.
11
b – La phase de suspension
La suspension est le résultat objectif des efforts produits lors de la phase d'appui
qui l'a précédée. Elle permet au coureur de réaliser des ajustements segmentaires
termine au moment où l'athlète reprend appui. Pendant cette phase aérienne, le coureur
5- Le finish.
Il est caractérisé par le comportement que l’athlète doit adopter afin de ne pas
Or, chez les débutants, il est fréquent de les voir ralentir ou même, dans les cas
les plus extrêmes, s’arrêter avant la ligne d’arrivée. Ce qui pose un problème
d’apprentissage.
course de vitesse, en particulier, est une activité que l’enfant découvre et expérimente de
manière assez spontanée. En effet, selon Keller Jean, les premières courses apparaissent
vers les 15-18 premiers mois de l'enfant. À partir de cet âge, la vitesse de course va
4
PAULY O. (juin 2002). Dossier EPS n°58, Athlétisme les erreurs à éviter, p.11, Revue EPS.
12
Paoletti René partage cet avis. Pour lui : « L'ébauche de la course se manifeste vers
18 mois comme une forme de marche accélérée (…). Chez l'enfant actif, le modèle de
course propre à l’adulte peut être observé à partir de l'âge de quatre ans »5.
vitesse correspond parfaitement aux types d’effort naturellement mis en place par eux.
Effectivement, ces derniers préfèrent les efforts brefs et intenses suivis de phase de
Il sera donc très facile de solliciter leur participation active aux exercices de vitesse
surtout si l’on tient compte de leur attitude mentale vis-à-vis de ce type d’effort grâce à
des formes (compétition, jeux) particulièrement faciles à mettre en place dans ce type
d’activité.
des différents paramètres de vitesse permet d’éviter toute lassitude de la part des
des exercices provoque un taux d'acide lactique important que les enfants ne sont pas
entre chaque activité, ce qui offre la possibilité à l'enfant de renouveler son stock d’ATP
pulmonaire médiocre du fait d'une cage thoracique encore exiguë. Lors d'un effort
5
Idem.
6
HUBICHE J. L. & PRADET M. (1993). Comprendre l’athlétisme : sa pratique et son enseignement.
Paris, INSEP, p.51.
13
provoque une élévation du rythme cardiaque. Par contre, le rendement musculaire ainsi
crise et diminue dans les programmations d’éducation physique et sportive des écoles
pour diverses raisons. Pourtant, ce sport permet un bon développement des fonctions
que :
- gérer la récupération,
14
l'aspect technique (départ, foulée, attitude,...) ;
Le maître devra, cependant, veiller à ne pas axer uniquement son enseignement vers
la performance (dans le cas présent : le temps). Mais il devra tenir compte de cet
comme les autres activités athlétiques, offre une satisfaction immédiate du résultat :
toujours agréables pour l’enfant. Par la pratique, par cette alternance jeu - compétition et
apprentissage, l’enfant pourra acquérir des habitudes psycho-motrices très générales qui
Pour améliorer les compétences motrices citées plus haut, l’enseignant peut
proposer des situations de jeux avec des consignes précises et concrètes où l’enfant peut
constater ses progrès, des situations où il peut également s’évaluer et évaluer ses
- des jeux,
7
CESARI, E & LAIGRET, F (1999). Les fondamentaux de l’athlé, L’initiation pour tous 170 exercices.
@mphora, p.26.
15
Les Programmes Officiels.
Compétences générales :
Vivre ensemble :
V- LA POPULATION.
La classe concernée par cette activité - la course de vitesse- est une classe de
11 garçons. Ainsi, il s’agit d’un panel d’élèves âgés entre 8 et 9 ans. Aucun d’entre eux
16
VI- DEROULEMENT DE NOTRE UNITE D’APPRENTISSAGE.
Positions de départ
2 variées.
Réagir vite à un signal de départ.
Jeux du chiffon.
3 Chameaux chamois.
réagir à un signal,
17
Séances Situations prévues Situations réalisées
1 1;2 1;2
2 5;1 2;3;1
3 6 ;1 2;3;1
4 8;3;1 3;9;2;1
5 9;5;1 3;9;2
6 1 3;9;1;8
7 10 ; 1
8 4;6;1
9 8;6;1
10 2;1
11 5;1
12 10 ; 1
Suite à celle-ci, nous avons décidé de porter nos efforts sur le travail du départ et
de l'arrivée. En effet, les enfants n'adoptaient pas une position convenable de départ et
tout travailler. Certaines situations n’ont donc pas pu être mises en place et en
18
VII- LES MOYENS D’EVALUER LES ELEVES.
sport. En effet, dans le domaine des mathématiques, nous avons étudié les mesures afin
En français, un travail sur le sommaire a été mené, ainsi que sur la règle du jeu et la
sommative.
l’enseignement.
L’évaluation Elle s’est faite à chaque fin de séance. Elle renseigne à tout
formative. moment l’élève sur les niveaux acquis, sur les objectifs à
8
Annexes
19
d’enseignement et devient ainsi moyen pédagogique.
camarades.
chronomètre et le caméscope.
peut se confronter à lui-même ou à autrui. Il peut ainsi comparer ses différents résultats
et voir s’il a fait mieux ou moins bien que lors de la séance précédente.
Le chronomètre permet aussi d’établir un classement entre les élèves, ce qui peut
raison réside dans le fait que la performance est très fortement influencée par des
facteurs génétiques. La deuxième est que le chronomètre ne permet pas d’évaluer les
20
B- Le viseur.
Le viseur nous permet d’analyser les films réalisés sur la course de vitesse maximale
des enfants.
1- La prise de vue.
Pour filmer les élèves en pleine course, nous avons utilisé une caméra de type Hi
30 mètres
←→
←→
15 mètres ↑ Arrivée
7 mètres
↓
⊗
7 mètres
: couloir
⊗ : caméra
2- Le logiciel de numérisation.
Les films ont été numérisés grâce au logiciel Miro Video Capture9. Une fois, ces
acquisitions faites, on obtient grâce à Virtual Dub10 une séquence d’images pour la
11
course de chaque enfant. Ensuite, ces images ont été retravaillées sous Photoshop et
assemblées une à une afin de réaliser des kinnogrammes individuels. La démarche peut
9
Ce logiciel fonctionne sur PC et permet d’obtenir la numérisation d’une vidéo.
10
Logiciel permettant de décomposer une vidéo en une séquence d’images.
11
Logiciel permettant le retouche de photo.
21
Réalité : course Films Numérisation
des élèves des courses des images
apprentissages.
A l’aide de cet outil, on peut observer les enfants lors de leurs courses. Pour
mieux observer un élève en train de courir, il est préférable de se centrer sur les
L’inclinaison du tronc.
A l'aide de cet outil, on peut distinguer cinq niveaux d'habiletés dont les caractéristiques
Tableau 2 : Valeurs des différents indicateurs du viseur pour les 5 niveaux d’habileté.
Les figures ci-dessous montrent traduites en images les représentations des viseurs aux
22
Tableau 3 : Modélisation du développement de la foulée chez l’enfant en 5 niveaux.
constitution des kinogrammes. Le viseur permet d’évaluer les acquisitions des élèves en
fin d’apprentissage.
Ces deux moyens d’évaluer l’enfant doivent cependant se faire au cours d’une
Les représentations.
Suite à un questionnaire initial, nous avons pu recueillir les représentations des enfants
sur la course de vitesse. Après avoir fait une synthèse des différentes réponses, nous les
12
SENERS P. (1998, L’athlétisme en EPS, Didacthlétisme, Tome 2, Vigot, p.52
23
Oui/ Non/ Ne sait
réponse réponse pas
correcte incorrecte
Pratiques-tu l’athlétisme ? 7 8
Pour toi, c’est quoi courir vite ? 15
Le départ est-il important pour courir vite ? 6 7 2
La fin de la course est-elle importante pour courir 6 8 2
vite ?
Par quoi débute une course de vitesse ? 2 13
Quand se termine la course de vitesse ? 15
Connais-tu des coureurs de vitesse ? 6 9
On remarque qu’aucun élève ne sait ce que représente courir vite, une minorité
seulement semble savoir que les moments du départ et de l’arrivée sont importants dans
la course de vitesse. Nous n’avons pu faire renseigner le questionnaire final par manque
de temps, il nous est donc impossible de constater une évolution dans les
représentations des coureurs. Cependant, nous avions quand même questionné les
leur représentation.
1- Les performances.
Les performances relevées à l’aide du chronomètre et du viseur ont été regroupées dans
le tableau suivant, afin de permettre un suivi et une analyse des performances des
élèves.
24
Swan 6,53 6,12 6,06 5,79 5,84 6 meilleure perf 4 4
Clément 6,91 6,87 6,81 6,79 7,28 7,1 3 4 amélioration
Juan 6,37 6,43 ABS 5,9 6,12 6,5 3 3
Jonathan 6,43 6,62 6,53 ABS 5,75 6,1 meilleure perf 2 4 amélioration
Mathias 6,41 6,34 6,75 6,31 5,97 6,3 meilleure perf 4 5 amélioration
Olivier 5,72 6,43 6,63 6,44 6,25 5,9 5 5
Sylvain 6,32 6,21 5,78 5,68 5,05 6,1 meilleure perf 4 4
Aude 7,6 7,38 ABS 7,25 7,03 7,2 meilleure perf 2 4 amélioration
Maëva 7,53 8,07 8,06 7,34 6,81 7,8 4 4
Floriane 8,12 10,75 7,84 7,34 7,56 7,7 meilleure perf 1 3 amélioration
Samantha 7,12 7,03 7,09 6,41 7 6,8 meilleure perf 4 3
la dernière séance (13/04), on remarque que dans 71,5% des cas, le temps a été
Globalement, 35.7% des élèves ont progressé au niveau des habiletés motrices.
57.1% stagnent et 7.2% ont régressé. En effet, prenons le cas de Clément. On remarque
qu’au niveau des habiletés motrices, il a progressé d’un niveau ; seulement, au niveau
coureur.
Afin de constater visuellement les progrès des coureurs, nous avons comparé les
25
Niveau d’habileté avant.
Kinogramme après
Prénom
Kevin 5 5
Romain 4 4
Brian 3 4
Ida 2 4
Swan 4 4
Jonathan 2 4
Mathias 4 5
Samantha 4 3
Olivier 5 5
Sylvain 4 4
Juan 3 3
Aude 2 4
Maëva 4 4
Clément 4 3
Floriane 1 3
Le graphique suivant présente la répartition des coureurs par niveau d’habiletés lors
26
Répartition des coureurs par niveaux d'habiletés.
9
8
Nombre de coureurs
7
6
5 Première séance
4 Dernière séance
3
2
1
0
"1" "2" "3" "4" "5"
Niveau d'habileté atteint
On constate sur ce graphique que lors de la première séance, tous les niveaux
d'habiletés sont représentés. Le niveau quatre est majoritaire. Lors de la dernière séance,
on remarque une disparition des niveaux un et deux au profit des autres niveaux. Le
On peut donc dire que les élèves ont fait beaucoup de progrès au niveau des
habiletés motrices.
Maintenant, nous allons étudier cette répartition chez les garçons puis chez les
du sexe.
27
Répartition des niveaux d'habiletés chez les garçons.
7
6
NB de coureurs.
5
4 Première séance
3 Dernière séance
2
1
0
1 2 3 4 5
Niveau d'habileté atteint.
Lors de la première séance, mis à part pour le niveau un, tous les niveaux
d'habileté sont représentés chez les coureurs. Lors de la dernière séance les niveaux un
et deux ont disparu au grand profit des niveaux quatre et cinq. Il apparaît ainsi une nette
2
NB de coureurs.
Première séance
1
Dernière séance
0
1 2 3 4 5
Niveau d'habileté atteint.
Par contre, chez les filles, lors de la première séance, seuls les habiletés motrices
28
disparus au profit des niveaux 3 et 4. Les progrès au niveau des habiletés motrices sont
présents.
chez les garçons que chez les filles. Cela nous laisse penser que d’une façon générale,
les progrès sont présents chez tout le monde, mais qu’ils sont plus visibles chez les
garçons. Cela est peut être dû au fait que les garçons pratiquent plus de jeux de course
ADOPTEE.
Erreurs possibles.
Lors du chronométrage des temps de passage, des erreurs ont pu être commises.
mise en marche du chronomètre. Mais cela n’a pas de lourdes conséquences sur les
L’imperfection des images ne nous permet pas de cibler avec précision tous les points
De plus, notre appréciation personnelle du niveau d’habileté des élèves n’a pas la
Les limites.
Tout d’abord, nous avons eu des limites au niveau du temps. Trois semaines
sont, en effet, trop courtes pour réaliser correctement une unité d’apprentissage. A
raison de deux séances par semaine, nous n’avons pu mettre en place que sept séances
29
or une unité d’apprentissage, pour être menée à bien, devrait normalement comporter
une dizaine voire une douzaine de séances. De plus, nous avons des exigences par
rapport à l’IUFM et certaines séances ont dû être annulées à cause des visites de cette
institution.
Nous avons aussi rencontré, comme nous l’avons déjà dit, des limites au niveau
problèmes pour réaliser le travail de la foulée. En effet, des lattes en bois ont été
fabriquées, mais celles-ci ont été cassées, soit du fait que le terrain était en herbe avec
des surfaces non planes, , soit lors de la course quand les enfants posent leur pied
dessus.
recommencer, nous aborderions certains points d’une autre manière : pas au niveau de
l’unité d’apprentissage mais plutôt au niveau des représentations des élèves. Tout
d’abord, nous ferions un travail plus en profondeur sur le départ car dans la course de
vitesse c’est un point important que les élèves n’ont pas toujours compris ou qui a mis
un certain temps à être considéré. Pour cela, on proposerait de travailler sur des images
à classer avec des positions différentes de départ. Ensuite, sur le terrain, on essaierait et
justifierait les différentes postures afin de choisir la meilleure. Un travail, présenté sous
la même forme, aurait été aussi proposé pour le finish. Des analyses de films de leurs
30
Au niveau du carnet de bord en course de vitesse, nous supprimerions les
niveaux d’habiletés car cela reste très abstrait et complexe pour des enfants du cycle 3,
pas vraiment exploitable du fait que les questions ont été posées de façon à obtenir une
réponse ouverte et que le questionnaire final a été fait oralement par manque de temps.
31
CONCLUSION.
permis à une grande majorité d’enfants d’améliorer leurs habiletés motrices, leurs
savoirs et leur savoir-être. Grâce à des jeux différenciés, ils ont été amenés à changer
leur comportement afin de mener à bien la course de vitesse. Ils ont ainsi pu prendre
La motivation du maître et des élèves, le plaisir pris par ces derniers, les diverses
situations mises en place ont également joué un rôle majeur dans l’amélioration de leur
dans la course de vitesse nous ont permis d'anticiper les problèmes auxquels les enfants
leur niveau.
permis de constater des progrès dans les comportements moteurs des enfants. On
comprend bien qu’une unité d'apprentissage menée sur trois semaines n'est pas
suffisante.
Il est donc toujours possible de pratiquer une activité sportive, en l'occurrence ici
l'athlétisme, dans une école manquant de moyens matériels. Ce sport est tout aussi
motivant pour les enfants que les sports populaires tel que le football ou le basket si
activité est facilement évaluable autant pour l'enseignant que pour les enfants et elle
32
BIBLIOGRAPHIE.
CESARI, E & LAIGRET, F (1999). Les fondamentaux de l’athlé, L’initiation pour tous 170
exercices. @mphora.
PAULY O. (juin 2002). Dossier EPS n°58, Athlétisme les erreurs à éviter, Revue EPS.
33
Kevin
Romain
Brian
Ida
Swan
Jonathan
34
Mathias
Samantha
Olivier
Sylvain
Juan
Aude
35
Maëva
Clément
Floriane
36