BCC Rapport - Ann - 2013 - Integral PDF
BCC Rapport - Ann - 2013 - Integral PDF
BCC Rapport - Ann - 2013 - Integral PDF
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Siège social :
Boulevard Colonel Tshatshi
B.P. 2697
KINSHASA I
Tél. : +243 81 07 50 340 (Haute Direction)
+243 99 23 20 001 (Direction Générale de la Politique
Monétaire et des Opérations Bancaires)
+243 97 00 44 802 (Direction des Analyses Economiques)
+243 97 00 44 803 (Direction de la Recherche et des Statistiques)
E-mail : info@bcc.cd
Site Web : http:/www.bcc.cd
Directions Provinciales :
Bandundu, Bukavu, Goma, Kananga, Kindu, Kisangani,
Lubumbashi, Matadi, Mbandaka et Mbuji-Mayi.
Agences autonomes :
Boende, Boma, Bumba, Bunia, Gbadolite, Gemena, Ilebo, Inongo, Isiro, Kabinda,
Kalemie, Kamina, Kasumbalesa, Kikwit, Kongolo, Lodja, Tshikapa, Uvira et Zongo.
9
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Pour ce qui est des finances publiques, l’exercice budgétaire 2013 s’est soldé par
un léger déficit de 0,3 % du PIB contre un excédent de 1,3 % en 2012. Cette
situation résulte notamment de certaines rigidités tant externes qu’internes à la
gestion des finances publiques qui n’ont pas permis au Gouvernement d’atteindre
aisément l’objectif fixé dans le cadre de son Programme d’Action.
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9,
Les perspectives, quant à elles, plaident pour une croissance économique soutenue
au cours des années 2014 et 2015 sous l’impulsion des secteurs primaire et
tertiaire. De même, les marchés des biens, des services ainsi que celui de change
devraient demeurer stables, en dépit de certaines pressions attendues, à la suite
notamment de l’accroissement de la demande intérieure.
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Tableau IV.32 Situation monétaire de la Banque Centrale du Congo en 2013 ................... 233
Tableau IV.33 Situation monétaire des autres institutions de dépôts ................................ 234
Tableau IV.34 Situation monétaire des autres institutions de dépôts en 2013..................... 235
Tableau IV.35 Réserves de la Banque Centrale du Congo ................................................ 236
Tableau IV.36 Réserves de la Banque Centrale du Congo ................................................. 237
Tableau IV.37 Réserves de la Banque Centrale du Congo en 2013 .................................... 238
Tableau IV.38 Réserves de la Banque Centrale du Congo en 2013 .................................... 239
Tableau IV.39 Taux d’intérêt appliqués par le système bancaire ....................................... 240
Tableau IV.40 Taux d’intérêt appliqués par le système bancaire ....................................... 241
Tableau IV. 41 Situation consolidée des avoirs extérieurs nets des organismes monétaires . 242
Tableau IV. 42 Situation consolidée des avoirs extérieurs nets des organismes
monétaires en 2013 ................................................................................. 243
Tableau IV.43 Situation résumée de la Société Financière de Développement ................... 244
Tableau IV.44 Situation résumée de la Société Nationale d’Assurances ............................ 245
Tableau IV.45 Recettes et dépenses de différentes branches d’assurances ........................ 246
TITRE V PERSPECTIVES MACROECONOMIQUES ................................................. 247
Tableau V.1 Contribution à la croissance ..................................................................... 255
Tableau V.2 Projection de la balance des paiements ..................................................... 258
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AVERTISSEMENT
Les signes conventionnels et sigles suivants ont été utilisés dans les tableaux
statistiques :
… non disponible
- nul
p provisoire
e estimation
r rectifié
a chiffre inférieur à l’unité
n.d.a. chiffre non déterminé ailleurs
t tonne
tm tonne métrique
m³ mètre cube
brl. baril
c.s. cotation suspendue
n.c. non communiqué
DTS (XDR) Droit de Tirage Spécial
USD Dollar des Etats-Unis
(CDF) Franc Congolais
Cc Centime congolais
Cts Cents
PIR Programme Intérimaire Renforcé du Gouvernement
PEG Programme Economique du Gouvernement
BTR Billet de trésorerie
PRC Programme Relais de Consolidation
PSSF Programme Suivi par les Services du Fonds
ME Monnaies Etrangères
MN Monnaie Nationale
BCM Banques Créatrices de Monnaie
TMP Taux d’intérêt Moyen Pondéré
IMF Institution de Micro-Finance
PGAI Plate-forme pour la Gestion de l’Aide Internationale
et des Investissements
REDD + Réduction des émissions de gaz à effet de serre résultant
de la déforestation et de la dégradation des forêts
XAF Franc CFA
5$33257$118(/
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APERCU GENERAL
3URGXFWLRQPRQGLDOH
3D\VDYDQFpV
3D\VpPHUJHQWVHWHQGpYHORSSHPHQW
$IULTXH6XEVDKDULHQQH
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S’agissant de l’inflation dans les pays avancés, elle a régressé à 1,4 % au cours de
l’année sous examen contre 2,0 % une année plus tôt en raison de l’importance et
de la persistance des écarts de production, posant de nouveaux défis aux pouvoirs
publics, aux entreprises et aux consommateurs.
K .=<33C@=
L’économie européenne est demeurée dans la récession, malgré les efforts consentis
par la BCE dans l’amélioration de la liquidité, notamment à travers le programme
d’opérations sur titre. En effet, la croissance économique s’est établie à -0,5 % revenant
de -0,7 % une année plus tôt. Cette évolution reflète l’insuffisance des réformes
destinées à mettre en place une union bancaire intégrale et l’approfondissement de
l’intégration budgétaire.
Cette décroissance de l’activité économique s’est manifestée tout le long de l’année, à
l’exception du dernier trimestre, où il a été observé des signes de reprise dans certains
pays de la Zone, favorisée par l’accroissement des dépenses tant des ménages que
des entreprises.
K B/BA)<7A
Dans un contexte d’assainissement budgétaire, la Fed, par sa politique de forward
guidance, a maintenu son taux directeur à un niveau proche de zéro en vue de
soutenir l’activité interne et de faire reculer le taux de chômage qui s’est établi à
6,7 % à fin décembre 2013. En dépit de cette politique, le taux de croissance a connu
une contraction, passant de 2,8 % en 2012 à 1,9 % en 2013.
En mai 2013, la Fed a annoncé son intention de revoir à la baisse son programme
d’achats d’actifs. Cette nouvelle, qui a donné un signal fort aux marchés sur
l’orientation future de la politique monétaire de la Fed, a provoqué un relèvement
des taux d’intérêt à long terme avec un niveau du rendement des titres américains à
10 ans qui avait gagné 80 points de base.
K />=<
Le PIB réel a progressé de 1,5 % en 2013 après 1,4 % en 2012, soutenu par un
vaste programme de relance budgétaire et un nouvel assouplissement de la
politique monétaire, conjugués à un redressement de la demande extérieure et à
un affaiblissement du yen. Ces mesures ont permis à ce pays d’afficher un taux
d’inflation à fin décembre 2013 de 1,6 % après plusieurs années de déflation.
K $/GAT;3@53<BA3B3<2TD3:=>>3;3<B
La croissance économique observée dans les économies émergentes et en
développement a légèrement ralenti en 2013, se situant à 4,7 % contre 5,0 % en
5$33257$118(/
;,;
2012 à la suite du brusque mouvement de sorties des capitaux vers les pays avancés
consécutivement aux nouvelles orientations de la politique monétaire de la Fed.
K 67<3
La croissance s’est maintenue à son niveau de 2012, soit un taux de 7,7 %, soutenue
par une expansion du crédit et une accélération des investissements.
K 4@7?C3AC0A/6/@73<<3
L’activité en Afrique subsaharienne est restée vigoureuse affichant un taux de
croissance identique à celui de 2012, soit 4,9 %, grâce à la vigueur de la demande
intérieure et au maintien des cours de matières premières à un niveau favorable.
!/@16T23A>@=2C7BA230/A3
Les cours mondiaux de produits de base sont restés rémunérateurs en 2013, en dépit
d’une baisse d’environ 7,0 % en moyenne. La demande privée, notamment celle de
la Chine, qui est restée à un niveau favorable, a permis de soutenir substantiellement
cette évolution des cours.
;;
PREMIERE PARTIE
EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE
ET FINANCIERE EN 2013
Première partie (92/87,21'(/¶$&7,9,7((&2120,48((7),1$1&,(5((1
'(9(/233(0(17(&2120,48( 7,75(,
TITRE I
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
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'(9(/233(0(17(&2120,48( 7,75(,
CHAPITRE I
(QFDGUp /DPLJUDWLRQHIIHFWLYHGX6\VWqPHGH&RPSWDELOLWp1DWLRQDOHGHV1DWLRQV8QLHVYHUVLRQ
6&1jFHOOHGH6&1
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10
8,5
8 7,8
7,2 7,2
6,9
6,3 6,2
6 5,6
4
2,8
0
Taux de croissance du PIB réel
Taux de croissance du revenu réel par tête d'habitant
-2
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Commerce
1,2
Electricité, gaz,
vapeur et eau
0,1
BâƟŵĞŶt et
travaux publics /ŶĚƵstries
0,6 ŵĂŶƵfacturières ExtrĂĐƟŽŶ
1,1 2,7
5@71C:BC@3=@UB:3D/53$U1633B6/AA3
Au cours de l’année sous examen, les activités de cette branche se sont améliorées
dans la quasi-totalité de ses composantes. En effet, la valeur ajoutée de la branche
s’est accrue de 4,2 % contre 3,5 % une année auparavant. De même, son indice de
production est passé de 104,8 points à 106,3 d’une année à l’autre. En termes de
contribution au PIB, cette branche a représenté 9,1 % en 2013 contre 9,0 % en 2012.
I.1.1.1. Agriculture
En 2013, l’indice d’activité de cette sous-branche s’est établie à 103,2 points contre
102,7 une année auparavant. Cet accroissement a résulté essentiellement de celui
de la composante « production agricole vivrière » qui a pesé pour 96,3 % dans
l’ensemble de la production agricole. Ce dynamisme fait suite notamment aux
Première partie (92/87,21'(/¶$&7,9,7((&2120,48((7),1$1&,(5((1
actions engagées par l’Etat au plan national à travers les différentes campagnes
agricoles en vue d’améliorer la sécurité alimentaire et de renforcer la vigueur des
filières d’exportation.
2009=100
130
production agricole, forêt, élevage,chasse et pêche
production agricole 120
syviculture
élevage, pêche et chasse 110
100
140
90
120
80
100
80
60
40
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Source : Banque Centrale du Congo.
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HQVHPEOHG¶LQIUDVWUXFWXUHVHWGHVHUYLFHVTXLDVVXUHQWDX[HQWUHSULVHVTXL\VRQWLPSODQWpHVOHVPHLOOHXUHVFRQGL
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PRGHUQHVSDUODPLVHHQSODFHGHVPHVXUHVLQFLWDWLYHVG¶LQYHVWLVVHPHQWjVDYRLULODUpGXFWLRQ¿VFDOHFUpDWLRQ
G¶XQH]RQHVDQVWD[HVQLGURLWVGHGRXDQHLLO¶LQVWDXUDWLRQG¶XQHSULPHjO¶LQYHVWLVVHPHQWHWLLLODIRXUQLWXUHGH
WHUUDLQVHWGHORFDX[jSUL[UpGXLWHWF
&H FRQFHSW H[LVWH VRXV SOXVLHXUV IRUPHV GHSXLV XQH pSRTXH ORLQWDLQH &HSHQGDQW YHUV OHV DQQpHV XQH
DSSURFKHPLHX[DGDSWpHDFRQGXLWDXGpYHORSSHPHQWGXGLWFRQFHSWFRXYUDQWFHWWHIRLVFLXQHVSDFHODUJHHW
SHUPHWWDQWGHVDFWLYLWpVSUDWLTXHPHQWVDQVUHVWULFWLRQ&HOOHFLGpSDVVHOHFRQFHSWGH]RQHIUDQFKHLQGXVWULHOOH
FDUHOOHFRPSUHQGQRQVHXOHPHQWXQSDUFLQGXVWULHOGHVHVSDFHVGHVHUYLFHVGHVEXUHDX[HWXQHSODWHIRUPH
ORJLVWLTXHPDLVpJDOHPHQWXQH]RQHFRPPHUFLDOHGHVFRPSOH[HVWRXULVWLTXHVHWGHV]RQHVUpVLGHQWLHOOHV
ZES en RDC
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PLTXHOH*RXYHUQHPHQWDPLVHQSODFHSOXVLHXUVUpIRUPHVYLVDQWjDPpOLRUHUO¶HQYLURQQHPHQWGHVDIIDLUHV$LQVL
SRXUPHQHUjELHQFHVUpIRUPHVXQGHVRXWLOVOHSOXVFRQYHQDEOHHVWODFUpDWLRQG¶XQUpJLPHQDWLRQDOGHV=(6
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/DVWUDWpJLHYLVHUDOHGpYHORSSHPHQWGHVLQGXVWULHVGHWUDQVIRUPDWLRQQRWDPPHQWGXVHFWHXUGHO¶DJURLQGXVWULH
HQWHQDQWFRPSWHGHODVSpFL¿FLWpGHFKDTXHSURYLQFH/H*RXYHUQHPHQWWLHQWjODYDOHXUDMRXWpHGHFHV=(6
GDQVO¶pFRQRPLHHQ\FUpDQWXQHQYLURQQHPHQWSURSLFHjO¶LQQRYDWLRQjO¶LQYHVWLVVHPHQWHWjODFUpDWLRQG¶HP
SORLVDLQVLTX¶jODSURPRWLRQHQSDUDOOqOHGHODGpFHQWUDOLVDWLRQDGPLQLVWUDWLYH
I.1.1.2. Forêt
L’indice d’activité dans la sylviculture a connu un accroissement de 4,8 % en 2013
par rapport à son niveau de 2012. La production de bois de chauffage et celle de
charbon de bois ont enregistré des accroissements respectifs de 4,9 % et 3,1 %,
atteignant 78.980,0 tonnes et 3.039,0 tonnes. Les évolutions notées sont consécutives
à l’accroissement de la demande de ces produits par les ménages pour pallier le
déficit en fourniture de l’énergie électrique.
Première partie (92/87,21'(/¶$&7,9,7((&2120,48((7),1$1&,(5((1
:3D/53$U1633B6/AA3
L’indice d’activité de la sous-branche « Elevage, pêche et chasse » s’est accru de
4,1 % en 2013, s’établissant à 117,7 points contre 113,1 points en 2012.
S’agissant de l’élevage, les bonnes techniques et pratiques utilisées ont permis de
relever, quoique faiblement, le niveau de production de certains bétails, notamment
les bovins (0,3 %), les ovins (0,2 %), les caprins (0,1 %) et les porcins (0,2 %).
Quant aux activités de pêche et chasse, elles ont enregistré des évolutions positives.
En effet, la production de poisson frais et celle de gibier se sont accrues respectivement
de 6,2 % et 2,7 %.
I.1.2. Extraction
En progression de 9,8 % en 2012, la valeur ajoutée de la branche « Extraction » a
poursuivi son rythme d’ascension, lequel s’est établi à 11,2 % en 2013. Cette branche
a ainsi confirmé sa prépondérance en termes de contribution au PIB, avec une part
de 31,2 %.
De même, son indice d’activité a renseigné une amélioration de 15,4 %, passant
de 154,1 points à 177,8 points, d’une année à l’autre. Au regard des évolutions
attendues de la demande mondiale de certains produits miniers, le dynamisme de ce
secteur pourra s’inscrire dans la durée.
,QGLFHGHSURGXFWLRQPLQLqUHHWK\GURFDUEXUH ,QGLFHGHSURGXFWLRQGXSpWUROHEUXW
200 100
98
160
96
120
94
92
80
90
40
88
0 86
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
FB@/1B7=<23A;TB/CF<=<43@@3CF
L’indice de l’activité extractive des métaux non ferreux s’est accru de 20,2 %,
s’établissant à 209,7 points. Cette évolution traduit le dynamisme de ce secteur sous
l’impulsion principalement de la production du cuivre.
'(9(/233(0(17(&2120,48( 7,75(,
Cuivre
La production totale de cuivre a atteint un niveau record en 2013, soit 919.588,0
tonnes venant de 619.942,0 tonnes en 2012. Ce dynamisme de la production du
cuivre est consécutif au maintien des cours à un niveau favorable sur le marché
mondial, et à l’entrée en phase d’exploitation ainsi qu’à l’extension des activités de
certaines sociétés.
Comparativement à 2012, la production de la GECAMINES a enregistré une progression
exponentielle en 2013, se situant à 158.960,0 tonnes contre 36.452,0 tonnes, en raison
essentiellement de nouveaux investissements réalisés qui ont permis d’étendre les
activités dans certains sites. Parallèlement, la production d’autres entreprises est
restée prédominante, avec un accroissement de 30,4 %, atteignant une quantité
produite de 760.628,0 tonnes.
Cobalt
Après avoir atteint un pic en 2011, l’activité de production du cobalt a poursuivi, à
l’instar de 2012, sa tendance baissière. En effet, le volume global de la production de
ce métal s’est chiffré à 76.517,0 tonnes en 2013 contre de 86.433,0 tonnes en 2012.
Ce faible niveau est expliqué notamment par l’affaiblissement de la demande de ce
produit sur le marché mondial et la tendance à la baisse de son cours.
&REDOW &XLYUH
120,000
FXLYUH 100,000
FREDOW
80,000
60,000
15,000 40,000
12,500 20,000
10,000 0
7,500
5,000
2,500
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
.7<1
La production du zinc a enregistré un accroissement, passant de 10.572,0 tonnes à
12.114,0 en 2013. Cette évolution est attribuée à la ferme volonté de la GECAMINES
d’accroître ses investissements dans ce minerai.
4.000
3.500
3.000
2.500
2.000
1.500
1.000
500
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Source : Banque Centrale du Congo.
Pétrole brut
L’indice de production du pétrole brut a révélé un recul, passant de 97,8 points à 86,4
points, d’une année à l’autre. En effet, les statistiques fournies par les entreprises
'(9(/233(0(17(&2120,48( 7,75(,
pétrolières ont renseigné une légère contraction de l’activité en 2013, au même titre
que l’année d’avant. Il en ressort un niveau de production de 8.351,4 milliers de
barils de pétrole brut à fin 2013 contre 8.545,5 milliers à fin 2012, dans un contexte
de relèvement des cours.
Cette situation serait liée aux travaux de reconditionnement de certains puits
et d’entretien des machines d’une grande société opérant dans ce secteur, en
association avec des réserves en baisse des puits exploités, nécessitant des méthodes
de production assistée.
Or
La production de l’or a poursuivi son expansion en atteignant 2.860,0 kg après le
boom de 2012, soit un volume de 2.403,0 kg, venant de 286,0 kg en 2011. Cette
évolution est liée à l’entrée en phase d’exploitation d’une nouvelle unité de production
industrielle.
<2CAB@73A;/<C4/1BC@7V@3A
L’activité manufacturière a renseigné globalement une amélioration de la production
pour l’année 2013. En effet, son indice d’activité s’est établi à 134,9 points contre
121,6 points en 2012. De même, la valeur ajoutée de la branche a enregistré une
progression de 10,1 % contre 5,2 % une année plus tôt. Cette évolution est attestée
par le raffermissement du niveau de production de ses deux sous-branches, à
Première partie (92/87,21'(/¶$&7,9,7((&2120,48((7),1$1&,(5((1
savoir les industries alimentaires, boissons et tabacs ainsi que les autres industries
manufacturières.
Par ailleurs, la contribution à la croissance du PIB a été de 1,1 point en 2013 contre
0,6 point en 2012.
CB@3A7<2CAB@73A;/<C4/1BC@7V@3A
Bien qu’en faible progression par rapport à l’année précédente, l’indice d’activité des
« autres industries manufacturières » s’est accru de 7,4 %, se situant à 127,0 points.
Comme en 2012, cette tendance a été particulièrement entretenue par le caractère
évolutif des activités extractives et de construction.
L’analyse des composantes de cette sous-branche indique que des variations
importantes ont été enregistrées au niveau des indices des industries suivantes :
minéraux non métalliques (12,5 %), papiers-cartons-articles en papier et carton
(4,0 %), transformations de bois (3,8 %), fabrications métalliques lourdes (3,5 %),
de l’Edition, imprimerie et reproduction (3,5 %) ainsi que fabrications des produits
pétroliers raffinés (3,0 %).
140 160
120 140
100 120
80 100
60 80
40 60
20 40
0 20
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Certaines industries ont connu de faibles variations de leurs indices, tel que : les
industries de matériels de transport (2,2 %), les industries de fabrications métalliques
légères (2,2 %) et celles de plastique (2,2 %) et les autres industries non classées
ailleurs (2,5 %). D’autres, par contre, ont accusé des variations nulles ou négatives
de leurs indices, comme : les industries de chimie de consommation (0,2 %), celles
de chaussures et cuirs (-37,2 %) ainsi que celles de confection-bonneterie-tissage et
impression de tissu (-2,0 %).
L’amélioration de l’indice de production des industries de minéraux non métalliques
est la résultante de celle des productions notamment des ciments portland normal
(6,9 %), des carrelages (6,1 %), de fibrociment (5,0 %), des produits en béton
(4,0 %), des bouteilles (3,0 %) et des concassés (1,8 %), consécutive au dynamisme
des activités de construction.
Pour ce qui est des industries de fabrication des papiers-cartons-articles en papier et
carton, leur indice de production s’est affermi, suite essentiellement à l’amélioration
du climat des affaires, entrainant un accroissement des commandes par les opérateurs
économiques.
2009=100
180
Indice. Autres Industries
170 Indice global
Indice alimentaire, boissons et tabacs
160
150
140
130
120
110
100
90
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
,QGLFHGHSURGXFWLRQG
HDX ,QGLFHGHSURGXFWLRQG
pOHFWULFLWp
I.1.4.1. Electricité
L’indice de production d’électricité s’est accru de 20,3 %, se chiffrant à 126,3 points.
En effet, les statistiques disponibles font état d’un accroissement de la production
de 10,6 % en 2013, résultant principalement d’un relèvement de la production des
centrales hydroélectriques, laquelle est passée de 7.538,0 milliers de MWh à 8.341,0
milliers, d’une année à l’autre.
Les indicateurs de performance de la principale entreprise du secteur dévoilent une
nette augmentation de la puissance disponible, passant de 1.281 Mwh à 1.501 Mwh,
d’une année à une autre, tandis que le taux de disponibilité des équipements a
atteint 64,3 % en 2013 alors qu’il était de 57,0 % en 2012. En outre, la réalisation
des travaux de fiabilisation des groupes, l’obtention de certains financements et le
remplacement de certains équipements et matériels de production sont à la base de
cette évolution.
Quant à la consommation d’électricité, son indice a augmenté de 32,6 %, s’établissant
à 135,4 points. En effet, cette consommation s’est améliorée de 11,2 % en 2013 contre
une contraction de 1,5 % l’année d’avant. En volume, elle a été évaluée à 7.424,0
milliers de MWh en 2013, après s’être établie à 6.678,0 milliers de MWh en 2012.
'(9(/233(0(17(&2120,48( 7,75(,
I.1.4.2. Eau
L’indice de production d’eau potable a progressé de 5,2 %, se situant à 104,6 points.
En effet, la principale entreprise du secteur a produit 277,6 milliards de m3 d’eau
potable, venant de 271,3 milliards de m3 en 2012. Cette performance tient notamment
de l’installation de nouvelles usines de captage et de traitement d’eau dans certaines
contrées pour accroître le taux de rendement.
Parallèment, l’indice de consommation intérieure d’eau potable s’est replié de 2,8 %,
la consommation s’étant établie à 165,5 milliards de m3 en 2013 contre 166,9 milliards
l’année précédente, en raison notamment de pertes d’eau enregistrées dans le circuit
de distribution.
I.1.6. Commerce
En 2013, la valeur ajoutée de la branche « Commerce » a connu une croissance de
8,3 %, avec une contribution à la croissance de 1,2 point. Cette évolution s’explique
par l’amélioration des infrastructures de base qui ont permis de stimuler les échanges
tant nationaux qu’internationaux.
I.1.7.1. Transports
L’activité de cette sous-branche a globalement été marquée, en 2013, par une
amélioration de ses activités, suite principalement à l’accroissement des activités
liées au transport des personnes.
Première partie (92/87,21'(/¶$&7,9,7((&2120,48((7),1$1&,(5((1
I.1.7.2. Télécommunications
Les activités de la téléphonie mobile ont poursuivi leur mouvement haussier en 2013
grâce aux nouveaux investissements liés à l’arrivée de nouvelles sociétés et à la
diversité des produits de consommation offerts sur ce marché. Il en a résulté une nette
hausse du nombre d’unités consommées, lequel est passé de 9.304.236,7 milliers
d’unités en 2012 à 11.619.142,5 milliers en 2013. De même, le nombre d’abonnés a
suivi le même rythme d’accroissement, atteignant 29.778,9 milliers en 2013 contre
20.092,7 milliers l’année précédente.
CB@3AA3@D713A6=@A2;7<7AB@/B7=<>C0:7?C3
La valeur ajoutée de cette branche a progressé de 6,5 % en 2013 contre 4,3 %
une année plus tôt. Les efforts entrepris par le Gouvernement dans l’amélioration
du climat des affaires et la restauration de la paix sur toute l’étendue du territoire
national ont contribué à l’épanouissement de certaines activités, notamment les
services bancaires, la restauration, l’hôtellerie, etc.
10
8,5
7,8 8
7,2 6,9 7,2
6,3 6,2
5,6 Taux de croissance du PIB réel 6
Consommation privée
Consommation des Administrations publiques
Formation brute de capital fixe 4
1,0 2,8 Exportations
Importations
0,8 2
0,6
0,4
0,2
0,0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Source : Banque Centrale du Congo.
Première partie (92/87,21'(/¶$&7,9,7((&2120,48((7),1$1&,(5((1
Demande Intérieure Brute
&RQVRPPDWLRQSXEOLTXH
&RQVRPPDWLRQSULYpH
,QYHVWLVVHPHQWVEUXWV
Demande extérieure neƩe
ExportaƟons de biens et services
ImportaƟons de biens et services
Produit Intérieur Brut
Source: Banque Centrale du Congo.
&RQVRPPDWLRQ
SXEOLTXH
,QYHVWLVVHPHQWV
SXEOLFV
&RQVRPPDWLRQ
SULYpH
Consommation finale
La consommation finale a affiché un accroissement de 7,1 % contre 3,5 % en 2012. La
consommation des ménages s’est accrue de 7,2 %, avec une part contributive de 5,7
points de pourcentage dans la croissance, sous l’effet notamment de l’amélioration
de leurs revenus disponibles, dans un contexte de stabilité du taux de change et
d’accroissement du niveau d’emplois.
A l’opposé, la consommation publique, dont la contribution à la croissance n’a
été que de 0,5 point, s’est accrue de 6,4 % contre 3,5 % en 2012. N’eût-été le
ralentissement dans l’exécution de certains projets, ce niveau serait beaucoup plus
important. Cependant, cette évolution est en liaison avec, d’une part l’accroissement
des dépenses liées au fonctionnement courant des Institutions et Services publics, et
d’autre part au financement des reformes de l’Administration publique.
Investissements bruts
Une progression de 7,4 % des investissements bruts, en volume, a été notée en 2013,
à mettre en liaison avec celle de la formation brute de capital fixe (7,4 %) et de la
variation des stocks (63,3 %). En particulier, les investissements privés se sont accrus
de 7,4 % en 2013 pour se situer à 2.244,0 milliards de CDF en raison de l’extension des
activités de certaines sociétés minières, de la poursuite des travaux de reconstruction
et de modernisation du pays, et de la création de certaines entreprises notamment
dans le secteur de la téléphonie mobile. Quant à ceux du secteur public, ils n’ont
été que de 330,0 milliards de CDF, soit 7,1 % d’accroissement, suite notamment à
certaines pressions sur les recettes publiques, entrainant du retard dans le démarrage
de certains projets publics déjà programmés.
Par ailleurs, la contribution des investissements bruts à la croissance a été de 2,1
points de pourcentage contre 1,1 point en 2012, avec une part prépondérante du
secteur privé (1,8 point de pourcentage).
Rapproché à son niveau de 2012, le taux d’investissement en 2013 a faiblement baissé
pour se situer à 27,9 % du PIB contre 28,2 %. Ce niveau reste faible pour permettre
la réalisation d’une croissance économique soutenue et susceptible de consolider la
création d’emplois et de réduire le chômage.
En volume, les exportations totales des biens et services ont progressé de 33,8 %
contre une baisse de 1,4 % en 2012, suite essentiellement à la baisse des cours de
certains produits d’origine minière et agricole sur le marché mondial, affectant de ce
fait leur demande extérieure. De même, le volume d’importations totales en biens et
services s’est accru de 16,0 % en 2013 contre un recul de 9,0 % l’année précédente.
'(9(/233(0(17(&2120,48( 7,75(,
CHAPITRE II
PRIX INTERIEURS
En 2013, le marché des biens et services a été caractérisé globalement par une stabilité
des prix intérieurs. En effet, l’inflation enregistrée sur l’étendue du territoire national
s’est située à 1,07 %, en deça de l’objectif fixé de 4,0 % et au taux de 2,72 % réalisé
en 2012.
L’indice des prix à la consommation a non seulement ralenti mais aussi et surtout n’a
pas beaucoup varié au cours de l’année 2013. Le faible niveau d’inflation enregistrée
s’explique notamment par la politique de désenclavement de zones rurales qui a
contribué à la réduction de la pénurie de certaines denrées dans quelques localités.
Première partie (92/87,21'(/¶$&7,9,7((&2120,48((7),1$1&,(5((1
60 140
Taux d'inflation mensuel Taux d'inflation annualisé
Taux d'inflation en cumul annuel Taux d'inflation en glissement annuel
40 120
100
20
10
80
8 0
6 60
4 -20
2 40
0
20
-2
-4 0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Ces tensions ont été expliquées par la grève des transporteurs routiers ayant entrainé
la hausse des prix des produits alimentaires d’importation, la baisse de l’offre de
ciment suite aux problèmes techniques rencontrés par le principal producteur local,
l’interdiction d’exportation du maïs à partir de la Zambie ayant entrainé la hausse de
son prix à Lubumbashi et l’insuffisance de l’offre de certains produits de première
nécessité du fait de l’état de délabrement avancé des infrastructures de transport à
Kisangani.
D=:CB7=<23A>@7F@3:/B74A
En 2013, toutes les fonctions de l’indice de prix à la consommation ont présenté
des prix relatifs négatifs consécutifs à la production d’une part importante de leurs
articles et à l’administration des prix de certains produits. Par contre, seule la fonction
«produits alimentaires et boissons non alcoolisées» a présenté un prix relatif positif
de l’ordre de 0,21 point.
Il sied de relever que cette fonction regorge la quasi-totalité des produits d’origine
importée notamment les matières premières utilisées dans la production des boissons
non alcoolisées. De ce fait, les prix relatifs de ces produits sont fonctions des coûts
consentis pour les droits d’entrée et pour le transport.
'(9(/233(0(17(&2120,48( 7,75(,
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)RQFWLRQVGHFRQVRPPDWLRQ
HQ HQSRLQWVGH
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7UDQVSRUWV
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/RLVLUHWFXOWXUH
(QVHLJQHPHQW
5HVWDXUDQWVHWK{WHOV
%LHQVHWVHUYLFHVGLYHUV
Source : Banque Centrale du Congo.
Infl/B7=<A=CA8/13<B3
L’évolution des prix sur le marché intérieur des biens et services est demeurée
relativement stable sur toute l’année, en dépit de faibles tensions constatées aux
mois de juillet et décembre.
MDQYLHU IpYULHU PDUV DYULO PDL MXLQ MXLOOHW DRW VHSW RFW QRY GpF
7DX[0HQVXHO
7DX[0HQVXHO
7DX[HQFXPXODQQXHO
7DX[HQFXPXODQQXHO
Source : Banque Centrale du Congo.
60 140
Taux d'inflation mensuel Taux d'inflation annualisé
Taux d'inflation en cumul annuel Taux d'inflation en glissement annuel
40 120
100
20
10
80
8 0
6 60
4 -20
2 40
0
20
-2
-4 0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
(VWGXSD\V 6XGGXSD\V
2XHVWGXSD\V En CDF / litre
En CDF / litre En CDF / litre 1,800
1,600 1,600
(VVHQFH
(VVHQFH (VVHQFH
1,600 *DVRLO
1,400 *DVRLO 1,400 *DVRLO
3pWUROH
3pWUROH 3pWUROH
1,400
1,200 1,200
1,200
1,000 1,000
1,000
800 800
800
600 600
600
400 400
400
200 200
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
CHAPITRE III
EMPLOI ET SALAIRE
III.1.EMPLOI
L’évolution de l’emploi a été dominée, en 2013, par une faible augmentation des
effectifs des travailleurs dans le secteur privé et par la recomposition du fichier des
agents de l’Administration publique. Cette évolution a permis la prise en compte dans
le fichier définitif d’un certain nombre d’agents non répertoriés autrefois, notamment
les militaires et policiers actifs et les agents de services de migration.
Ainsi, les données de l’Institut National de Sécurité Sociale (INSS), des Ministères du
Budget et de la Fonction Publique indiquent une création nette d’emplois de l’ordre
de 158,1 milliers de postes, laquelle s’est traduite par une légère baisse du chômage.
Il sied de relever qu’en dépit de ce résultat, le marché du travail en RDC demeure
caractérisé par des pressions permanentes sur l’offre d’emplois et la précarité des
emplois créés, par manque de protection de ceux-ci par l’Etat ainsi que par des
méthodes de recrutement inadaptées.
60
56
52
15 48
10
44
5
0
-5
-10
-15
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Source : Banque Centrale du Congo.
III.2. SALAIRES
Comme en 2012, l’indice du salaire minimum légal (en nominal) reste au même
niveau qu’en 2013, soit 100,0 points. Par ailleurs, en adéquation avec l’évolution
de l’indice général des prix, l’indice du salaire réel a reculé de 1,1 % contre 8,5 %
l’année précédente.
CHAPITRE IV
'pSHQVH
'pSHQVH 51%SDU
3XEOLTXH (VSpUDQFH 7DX[
3XEOLTXHSRXU ,'+QRQ +DELWDQW
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+XPDLQPR\HQ
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+XPDLQIDLEOH
$IULTXH6XEVDKDULHQQH
5'&
Source : PNUD, Rapport sur le développement humain 2013.
'(9(/233(0(17(&2120,48( 7,75(,
a. Agriculture et élevage
L’agriculture et l’élevage sont des activités de base pour assurer la sécurité et
l’indépendance alimentaires d’une société.
Pour le développement durable, un enjeu crucial est d’assurer que l’agriculture et
l’élevage soient durables, c’est-à-dire qu’ils respectent les capacités de sustentation
au regard des ressources qui leur sont nécessaires (terres, eau, pâturage, biodiversité,
etc).
Il s’avère que la production alimentaire en RDC reste en deçà de 20,0 millions de tonnes
pour une demande de 25,0 millions, le déficit étant comblé par des importations.
Cette situation va en s’aggravant du fait que la production croit à un rythme annuel
de 2,0 % alors que le taux annuel de croissance démographique dépasse 3,0 %.
L’activité agricole occupe plus de 70,0 % de la population active et ne contribue que
pour presque 10,0 % au PIB, ce qui dénote une productivité nettement inférieure à
celle d’autres secteurs de l’économie.
b. Energie
Elle est une condition du développement économique et social. L’accès aux ressources
énergétiques permet d’assurer l’amélioration de la santé et du bien-être ainsi que
la lutte contre la pauvreté. En outre, les évolutions récentes ont montré l’impact
Première partie (92/87,21'(/¶$&7,9,7((&2120,48((7),1$1&,(5((1
négatif des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) sur le climat et l’environnement,
à travers l’émission importante des gaz à effet de serre liée à leur production et à leur
consommation. Ainsi, l’intégration de sources d’énergies renouvelables et de modes
de production et de consommation énergétiques durables est un objectif essentiel du
développement durable.
En 2013, un projet d’assistance technique de 73,1 millions de USD de la Banque
mondiale a constitué l’une des étapes permettant de donner accès à l’électricité à
9,0 millions de personnes en RDC. Les objectifs principaux de ce projet ont été de
généraliser l’accès à l’électricité, tout en promouvant un développement responsable
de l’énergie hydraulique, de créer des emplois et de faciliter les échanges d’énergie
en Afrique.
c. Tourisme
Ce secteur peut être une source importante du développement économique et social,
en particulier dans le cas de la RDC qui jouit d’un patrimoine naturel exceptionnel.
Pour être durable, l’activité touristique doit veiller à offrir des emplois de qualité et à
améliorer les sites naturels qui la font vivre.
d. Forêts
La gestion durable des forêts est à la fois un élément important du développement
économique et social actuel d’un pays tel que la RDC (disposant d’un espace forestier
très vaste et riche), et l’assurance de ressources naturelles importantes pour les
générations futures. Les forêts jouent un rôle majeur au niveau des biens alimentaires,
des réserves en eau potable, de la lutte contre le réchauffement climatique, de
la biodiversité, des sources d’énergie. Leur bonne gestion est essentielle pour le
développement durable.
'(9(/233(0(17(&2120,48( 7,75(,
Encadré 3. : Crédit-carbone
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O¶DFKHWHURXODYHQGUHDXJUpGHOHXUVEHVRLQVFUpDQWDLQVLXQPDUFKpLQWHUQDWLRQDOTXLQ¶HVWSDVVDQVGpULYHV
/HFUpGLWFDUERQHGHYLHQWDLQVLXQRXWLO¿QDQFLHUSHUPHWWDQWGHYHQGUHOHVLPSDFWVHQYLURQQHPHQWDX[GHVSURMHWV
SRXUHQSHUPHWWUHOH¿QDQFHPHQWjORQJWHUPH/HXUDFKDWSHUPHWFRQFUqWHPHQWGHGpYHORSSHUGHVSURMHWVHWGH
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HQYLURQQHPHQWDX[HWpFRQRPLTXHVHQV¶LQWpJUDQWGLUHFWHPHQWGDQVOHVVWUDWpJLHVGHYpULWDEOHRXWLOGHGpYHORS
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6pQpJDO/¶DGPLVVLRQGHOD5'&DX)RQG&DUERQHGHOD%DQTXH0RQGLDOHOXLSHUPHWWUDGHSUpVHQWHUGHVSURMHWV
SRXUEpQp¿FLHUG¶XQ¿QDQFHPHQWLPSRUWDQW
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HVVHQWLHOVHWGHIRXUQLUDX[DJULFXOWHXUVGHVUHYHQXVFRPSOpPHQWDLUHVHQUpDOLVDQWGHVSURMHWVGH©PpFDQLVPH
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O¶DPpOLRUDWLRQGHODVpFXULWpDOLPHQWDLUH
&H SURMHW GpPRQWUH OHV V\QHUJLHV HQWUH O¶DGDSWDWLRQ GX FKDQJHPHQW FOLPDWLTXH HW OHV VWUDWpJLHV GH PLWLJDWLRQ
DGRSWpHVQRWDPPHQWGDQVODV\OYLFXOWXUHHWODELRpQHUJLH
/HSURMHWSRUWHUDDXVVLXQVXSSRUWLQVWLWXWLRQQHOGHVIRUPDWLRQVVSpFL¿TXHVHWODJHVWLRQGHVFRQQDLVVDQFHVDX
QLYHDXUpJLRQDOHWLQWHUQDWLRQDOD¿QG¶DFFRPSDJQHUOD5'&GDQVODYRLHGXGpYHORSSHPHQWGXUDEOH
a. Industrialisation
L’industrialisation contribue aussi à l’autonomie et au bien-être de la population, à
condition que les richesses générées soient suffisamment réparties en son sein. En
outre, l’industrialisation peut avoir des répercussions négatives sur l’environnement
et sur la société, dans le cas où elle met en danger les ressources naturelles et
humaines qu’elle emploie et provoque des pollutions. Une industrialisation durable
fait donc pleinement partie du développement durable, surtout, à travers l’éco-
conception, la promotion d’une industrie pour l’assainissement de l’environnement
Première partie (92/87,21'(/¶$&7,9,7((&2120,48((7),1$1&,(5((1
(collecte et traitement des déchets, des eaux usées) en synergie par les services éco-
systémiques indispensables dans les milieux urbains ; pour une production moins
polluante et adaptée aux conditions locales par le respect des normes et la lutte
contre la dégradation des sols.
b. Mines
L’exploitation minière et des hydrocarbures contribuent à l’activité et aux ressources
économiques en RDC. En tant que telle, elle devrait permettre aussi l’indépendance
financière et le bien-être de la population, à condition que la répartition des richesses
générées soit suffisante. Tout comme l’industrie, l’enjeu durable pour l’activité
minière est de ne pas épuiser les ressources naturelles utilisées et, plus globalement,
d’assurer une exploitation respectueuse de l’environnement, tout en protégeant les
intérêts des générations futures.
c. Transports
Le réseau de transport, existant en RDC, a un caractère multimodal et s’articule
autour des réseaux d’infrastructures routières, ferroviaires, aéroportuaires, maritimes
et fluviales.
Le besoin permanent et en pleine augmentation de la mobilité des produits et des
personnes rend le transport un facteur déterminant important du développement
économique et social. Pour être durables, les modes de transport doivent être
accessibles (physiquement et financièrement), suffisamment confortables
et respectueux de l’environnement (par exemple, en favorisant les énergies
renouvelables et une meilleure efficacité énergétique). La mobilité des biens et des
hommes est un accélérateur de l’activité économique qui est, par ricochet, le moteur
du développement.
a. Santé
La mise en place d’un système de santé efficace et performant est une exigence
pour le développement durable. Ce dernier suppose aussi la réduction sensible des
inégalités sociales et la protection des personnes vulnérables.
b. Education
En matière de devéloppement durable, il est préconisé l’amélioration des conditions
de vie de la population, à travers une bonne éducation. Cela n’est possible que
lorsque les déterminants de cette amélioration sont maintenus et même perfectionnés
par les générations futures, avec une jeunesse formée et instruite.
La diffusion du savoir, du savoir-faire et du savoir-être demeure un facteur majeur
pour le développement durable d’une société, dans la mesure où cela permet l’accès
aux différentes ressources nécessaires à l’amélioration des conditions de vie et à la
réduction de la pauvreté.
1<4@/AB@C1BC@33B/;T</53;3<B2CB3@@7B=7@3
Le développement durable est concevable dans un environnement où les
infrastructures permettent l’accès aux services sociaux de base. De ce fait, le
développement durable exige des infrastructures scolaires, sanitaires, immobilières,
énergétiques, commerciales, agricoles et autres.
Première partie (92/87,21'(/¶$&7,9,7((&2120,48((7),1$1&,(5((1
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TITRE I
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TITRE I
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$JULFXOWXUHIRUHWpOHYDJHFKDVVHHWSrFKH
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6,),0
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3,%jSUL[FRXUDQWVGXPDUFKp
Demande Intérieure Brute
ConsommaƟon
6HFWHXUSXEOLF
6HFWHXUSULYp
InvesƟssements bruts
)%&)
6HFWHXUSXEOLF
6HFWHXUSULYp
9DULDWLRQGHVVWRFNV
Demande extérieure neƩe
ExportaƟons de biens et services
ExportaƟons des biens
Produits miniers et pétrol brut
Autres produits
ExportaƟons des services
ImportaƟons de biens et services
ImportaƟons des biens
ConsommaƟons
Equipements
Intermédiaires
ImportaƟons des services
Produit Intérieur Brut
Source : Banque Centrale du Congo.
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TITRE I
5HYHQXGHVIDFWHXUVGXUHVWHGX
0RQGH
5HYHQXGHVIDFWHXUVDXUHVWHGX
0RQGH
5HYHQXQDWLRQDOEUXW
&RQVRPPDWLRQGHFDSLWDO¿[H
5HYHQXQDWLRQDOQHW
7UDQVIHUWVFRXUDQWVGXUHVWHGX
0RQGH
7UDQVIHUWVFRXUDQWVDXUHVWHGX
0RQGH
5HYHQX1DWLRQDOGLVSRQLEOH
&RQVRPPDWLRQ¿QDOH
(SDUJQHQHWWH
Source : Banque Centrale du Congo.
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TITRE I
6HFWHXUSULPDLUH
$JULFXOWXUHIRUHWpOHYDJHFKDVVHHWSrFKH
$JULFXOWXUH
YLYULqUH
UHQWH
V\OYLFXOWXUH
HOHYDJHSHFKHHWFKDVVH
([WUDFWLRQ
([WUDFWLRQPpWDX[QRQIHUUHX[
FXLYUH
FREDOW
]LQF
$XWUHVSURGXLWVG¶H[WUDFWLRQ
SpWUROH
GLDPDQW
RU
FDVVLWpULWH
FROWDQ
DXWUHVPLQpUDLV
FDUULqUHV
6HFWHXUVHFRQGDLUH
,QGXVWULHVPDQXIDFWXULqUHV
LQGXVWULHVDOLPHQJWDLUHVERLVVRQVHWWDEDFV
$XWUHVLQGXVWULHVPDQXIDFWXULqUHV
%kWLPHQWHWWUDYDX[SXEOLFV
(OHFWULFLWpHWHDX
6HFWHXUWHUWLDLUH
&RPPHUFH
7UDQVSRUWVHQWUHSRWVHWWHOHFRP
$XWUHVVHUYLFHVKRUVDGPSXEOLTXH
6HUYLFHVG¶DGPLQLVWUDWLRQSXEOLTXH
6,),0
3,%DXFRWGHVIDFWHXUV
7D[HVVXUOHVSURGXLWV
3,%DX[SUL[FRXUDQWVGXPDUFKp
Source: Banque Centrale du Congo.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
(Q (QSRLQWV
6HFWHXUSULPDLUH
$JULFXOWXUHIRUHWpOHYDJHFKDVVHHWSrFKH
$JULFXOWXUH
YLYULqUH
UHQWH
V\OYLFXOWXUH
HOHYDJHSHFKHHWFKDVVH
([WUDFWLRQ
([WUDFWLRQPpWDX[QRQIHUUHX[
FXLYUH
FREDOW
]LQF
$XWUHVSURGXLWVG¶H[WUDFWLRQ
SpWUROH
GLDPDQW
RU
FDVVLWpULWH
FROWDQ
DXWUHVPLQpUDLV
FDUULqUHV
6HFWHXUVHFRQGDLUH
,QGXVWULHVPDQXIDFWXULqUHV
,QGXVWULHVDOLPHQWDLUHVERLVVRQVHWWDEDF
$XWUHVLQGXVWULHVPDQXIDFWXULqUHV
%kWLPHQWHWWUDYDX[SXEOLFV
(OHFWULFLWpJD]YDSHXUHWHDX
6HFWHXUWHUWLDLUH
&RPPHUFH
7UDQVSRUWVHWWHOHFRPPXQLFDWLRQV
$XWUHVVHUYLFHVKRUVDGPSXEOLTXH
6HUYLFHVG¶DGPLQLVWUDWLRQSXEOLTXH
6,),0
3,%DXFRWGHVIDFWHXUV
7D[HVVXUOHVSURGXLWV
3,%DX[SUL[FRQVWDQWVGXPDUFKp
Source : Banque Centrale du Congo.
Tableau I.14 Utilisation du Produit Intérieur Brut
(en milliards de CDF courants)
Demande Intérieure Brute
ConsommaƟon
6HFWHXUSXEOLF
6HFWHXUSULYp
InvesƟssements bruts
)%&)
6HFWHXUSXEOLF
6HFWHXUSULYp
9DULDWLRQGHVVWRFNV
Demande extérieure neƩe
ExportaƟons de biens et services
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
ExportaƟons des biens
Produits miniers et pétrol brut
Autres produits
ExportaƟons des services
ImportaƟons de biens et services
ImportaƟons des biens
ConsommaƟons
Equipements
Intermédiaires
ImportaƟons des services
Produit Intérieur Brut
Source : Banque Centrale du Congo.
TITRE I
'HPDQGH,QWpULHXUH%UXWH
&RQVRPPDWLRQ
6HFWHXUSXEOLF
6HFWHXUSULYp
,QYHVWLVVHPHQWVEUXWV
)%&)
6HFWHXUSXEOLF
6HFWHXUSULYp
9DULDWLRQGHVVWRFNV
'HPDQGHH[WpULHXUHQHWWH
([SRUWDWLRQVGHELHQVHWVHUYLFHV
([SRUWDWLRQVGHVELHQV
3URGXLWVPLQLHUV
$XWUHVSURGXLWV
([SRUWDWLRQVGHVVHUYLFHV
,PSRUWDWLRQVGHELHQVHWVHUYLFHV
,PSRUWDWLRQVGHVELHQV
&RQVRPPDWLRQV
(TXLSHPHQWV
,QWHUPpGLDLUHV
,PSRUWDWLRQVGHVVHUYLFHV
3URGXLW,QWpULHXU%UXW
Source : Banque Centrale du Congo.
EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TITRE I
7UDQVIHUWVFRXUDQWV
6XEYHQWLRQVG¶H[SORLWDWLRQDX[
(QWUHSULVHV
7UDQVIHUWVDX[PpQDJHV
7UDQVIHUWVjO¶H[WpULHXU
,QWpUrWVGHODGHWWHSXEOLTXH
$XWUHVWUDQVIHUWVQGD
3UHVWDWLRQVGHOD6pFXULWp6RFLDOH
(SDUJQHGHO¶(WDW
727$/
5(66285&(6
5HFHWWHVRUGLQDLUHV
&HVVLRQVGHELHQVHWVHUYLFHV
,PS{WVGLUHFWV
,PS{WVLQGLUHFWV
,QWpUrWVHWGLYLGHQGHV
$XWUHVUHFHWWHVRUGLQDLUHV
7UDQVIHUWVFRXUDQWVGHO¶H[WpULHXU
&RWLVDWLRQVjOD6pFXULWp6RFLDOH
727$/
Source : Banque Centrale du Congo.
(1) Recettes administratives, judiciaires et domaniales.
(2) Il s’agit de recettes diverses.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
(03/2,6
)RUPDWLRQEUXWHGHFDSLWDOU
6XUUHVVRXUFHVLQWpULHXUHV
6XUUHVVRXUFHVH[WpULHXUHV
7UDQVIHUWVGHFDSLWDO
6XEYHQWLRQVG¶pTXLSHPHQWYHUVpHVDX[
HQWUHSULVHV
$FTXLVLWLRQQHWWHG¶DFWLIVLQFRUSRUHOV
&DSDFLWp%HVRLQVGH¿QDQFHPPHQWU
727$/
5(66285&(6
(SDUJQH
7UDQVIHUWVHQFDSLWDOUHoXVSDUO¶(WDW
727$/
Source: Banque Centrale du Congo.
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TITRE I
3DUDJHQW
6HFWHXUSULYp
Dont ménages
$GPLQLVWUDWLRQVSXEOLTXHV
7RWDO
3DUW\SHGHELHQVG¶LQYHVWLVVHPHQW
0DWpULHOVG¶pTXLSHPHQW
%kWLPHQWVHWWUDYDX[SXEOLFV
3URMHWVDGPLQLVWUDWLIV
&KHSWHOV
7RWDO
Source : Banque Centrale du Congo.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
([SRUWDWLRQVGHELHQVHWVHUYLFHV
6ROGHVXUELHQVHWVHUYLFHV
5pPXQpUDWLRQVGHVVDODULpVUHoXHV
QHWWHVGX5HVWHGX0RQGH
5HYHQXQHWGHODSURSULpWpHWGH
O¶(QWUHSULVHHQSURYHQDQFHGX5HVWH
GX0RQGH
$XWUHVWUDQVIHUWVFRXUDQWVQHWVHQ
SURYHQDQFHGX5HVWHGXPRQGH
6ROGHGHVRSpUDWLRQVFRXUDQWHV
DYHFOH5HVWHGX0RQGH
7UDQVIHUWVQHWVHQFDSLWDO
9DULDWLRQGHVHQJDJHPHQWVHQYHUV
OH5HVWHGX0RQGH
$FKDWG¶DFWLIVLQFRUSRUHOV
9DULDWLRQGHVFUpDQFHVVXU
OH5HVWHGX0RQGH
7RWDOGX¿QDQFHPHQWQHW
Source : Banque Centrale du Congo.
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TITRE I
,92/80('(352'8&7,21
3URGXFWLRQDJULFROHIRUrWpOHYDJHFKDVVHHWSrFKH
3URGXFWLRQDJULFROH
3URGXFWLRQDJULFROHYLYULqUH
3URGXFWLRQDJULFROHGHUHQWH
6\OYLFXOWXUH
(OHYDJHSrFKHHWFKDVVH
([WUDFWLRQ
([WUDFWLRQGHVPpWDX[QRQIpUUHX[
$XWUHVSURGXLWVG¶H[WUDFWLRQ
3URGXFWLRQGHSpWUROHEUXW
3URGXFWLRQPDQXIDFWXULqUH
3URGXFWLRQLQGXVWULHVDOLPHQWDLUHVERLVVRQVHWWDEDFV
3URGXFWLRQG¶DXWUHVLQGXVWULHVPDQXIDFWXULqUHV
3URGXFWLRQGHFLPHQW
3URGXFWLRQG¶HDX
3URGXFWLRQG¶pOHFWULFLWp
,,92/80('(&216200$7,21
&RQVRPPDWLRQG¶HDX
&RQVRPPDWLRQLQWpULHXUHG¶pOHFWULFLWp
&RQVRPPDWLRQLQWpULHXUHGHFLPHQW
&RQVRPPDWLRQGHVSURGXLWVSpWUROLHUV
,,,92/80('¶$&7,9,7('(75$163257
0DQXWHQWLRQGDQVOHVSULQFLSDX[SRUWV
7UD¿FGHVPDUFKDQGLVHVHWGHVSHUVRQQHV
,935,;
,QGLFHGHVSUL[PR\HQVjODFRQVRPPDWLRQGHVSURGXLWVSpWUROLHUV
,QGLFHGHVSUL[GHGpWDLODX[PDUFKpVGH.LQVKDVD%&&
,QGLFHGHVSUL[GHGpWDLODX[PDUFKpVGH.LQVKDVD,5(6
,QGLFHGHVSUL[GHGpWDLOGDQVOHVPDJDVLQVGH.LQVKDVD,5(6
,QGLFHGHVSUL[jODFRQVRPPDWLRQGHVPpQDJHVj.LQVKDVD86(PEDVV\(FRQ
,QGLFHGHFRXUVGHSpWUROHEUXWVXUOHPDUFKpGH1HZ<RUN
9,QGLFHGHYROXPHGX3,%
3URGXFWLRQFRPPHUFLDOLVpH
0DQLRFHQFRVVHWWHV
7XEHUFXOHV
%DQDQHVSODQWDLQV
0DLV
5L]
3RLVHWKDULFRWV
3RLVVRQVIUDLV
9LDQGH
)UXLWV
,PSRUWDWLRQV
0DwV
5L]
3RLVVRQVVDOpVHWIXPpV
9LDQGHHWDEDWV
%Op
Source : Banque Centrale du Congo, d’après les données du Ministère de l’Agriculture et de l’OFIDA.
(1) Patates douces, pommes de terre et ignames.
(2) Feuilles de manioc, piments et poivre.
(3) Tomates, bananes douces et autres fruits.
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TITRE I
,&8/785(69,95,(5(6
&pUpDOHV
0DvVJUDLQV
5L]SDGG\
0LOOHW VRUJKR
%Op RUJH
5DFLQHVHWWXEHUFXOHV
0DQLRFWXEHUFXOHV
3DWDWHGRXFH
7DUR
3RPPHGHWHUUH
2LJQRQVDLOV
,JQDPH
/pJXPHVHWOpJXPLQHXVHV
+DULFRWV
9DQG]RX
)HXLOOHGHPDQLRF
7RPDWHV
3LPHQWVHWSRLYUH
$XWUHVOpJXPHV
2OpDJLQHX[
$UDFKLGHV
6RMD
1RL[GHSDOPHSDOPLHUjKXLOH
$XWUHVROpDJLQHX[
)UXLWV
%DQDQHVSODQWDLQV
%DQDQHVGRXFHV
$XWUHVIUXLWV
,,(/(9$*(
%RYLQVHQPLOOLHUVGHWrWHV
2YLQVHQPLOOLHUVGHWrWHV
&DSULQVHQPLOOLHUVGHWrWHV
3RUFLQVHQPLOOLHUVGHWrWHV
9RODLOOHVHQPLOOLHUVGHWrWHV
2HXIVHQPLOOLRQVG¶RHXIV
/DLWHQPLOOLRQVGHOLWUHV
,,,6</9,&8/785(
%RLVGHFKDXIIDJH
&KDUERQGHERLV
,93(&+((7&+$66(
3RLVVRQVIUDLV
*LELHU
Sources : Service National des Statistiques Agricoles ( SNSA), Ministères de l’Agriculture et de l’Environnement.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
352'8,76 S H H
3/$17(667,08/$17(6
&DIpUREXVWD
H[SRUWDWLRQV
&DIpDUDELFD
H[SRUWDWLRQV
&DFDR
H[SRUWDWLRQV
7Kp
7DEDF
%2,6
*UXPHVP
H[SRUWDWLRQV
2/($*,1(8;
+XLOHGHSDOPH
+XLOHGHSDOPLVWHV
H[SRUWDWLRQV
7RXUWHDX[GHSDOPLVWHV
3/$17(67(;7,/(6(7'(5,9((6
&RWRQ¿EUHV
+XLOHGHFRWRQ
7RXUWHDX[GHFRWRQ
3/$17(60(',&,1$/(6
4XLQTXLQD
H[SRUWDWLRQV « « « « « « « « «
3/$17(6$&$287&+28&
&DRXWFKRXF
H[SRUWDWLRQV
3/$17(6,16(&7,&,'(6
3\UqWKUH « « « « « « « « «
3/$17(66$&&+$5,)(5(6
&DQQHjVXFUH
Sources : Banque Centrale du Congo, ONC, Ministère de l’Agriculture, OCC et Fonds de Reconstruction du Capital Forestier.
(1) Production exportée.
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TITRE I
&XLYUH WRQQHV
GRQW*pFDPLQHV WRQQHV
3DUWHQDLUHVGHOD*pFDPLQHV WRQQHV
=LQF WRQQHV
GRQW*pFDPLQHV WRQQHV
3DUWHQDLUHVGHOD*pFDPLQHV WRQQHV
&REDOW WRQQHV
GRQW*pFDPLQHV WRQQHV
3DUWHQDLUHVGHOD*pFDPLQHV WRQQHV
2U¿Q NLORV
'LDPDQW PLOOLHUVGHFDUDWV
GRQW0,%$ PLOOLHUVGHFDUDWV
6HQJDPLQHV DXWUHVLQG PLOOLHUVGHFDUDWV
$UWLVDQDO PLOOLHUVGHFDUDWV
&DVVLWpULWH WRQQHV
&RORPERWDQWDOLWH WRQQHV
3pWUROHEUXW PLOOLHUVGHEDULOV
,QGLFHGHODSURGXFWLRQPLQLqUH
HWK\GURFDUEXUH
$,1'8675,(6$/,0(17$,5(6%2,66216(77$%$&6
,QGXVWULHVDOLPHQWDLUHV
/DLWSDVWHXULVp OLWUHV
)DULQHGHPDwV WRQQHV
)DULQHGHIURPHQW WRQQHV
5L]GpFRUWLTXp WRQQHV
6XFUH WRQQHV
&KRFRODWHULHELVFXLWHULH WRQQHV
3DLQ WRQQHV
*UDLVVHVHWKXLOHVGHWDEOH WRQQHV
+XLOHVGHSDOPH WRQQHV
0DUJDULQH WRQQHV
$OLPHQWVSRXUDQLPDX[ WRQQHV
3rFKHODFXVWUH WRQQHV
,QGXVWULHVGHVERLVVRQV
%LqUHV G¶KO
/LPRQDGHVHWHDX[JD]HXVHV G¶KO
%RLVVRQVDOFRROLTXHV KO
,QGXVWULHVGXWDEDF
&LJDUHWWHV G¶XQLWpV
%$875(6,1'8675,(60$18)$&785,(5(6
,QGXVWULHVGHWLVVXFRQIHFWLRQ
HWERQQHWHULH
%RQQHWHULH GHSLqFHV
&RXYHUWXUHV GHSLqFHV
6DFV GHSLqFHV
7RLOHVG¶HPEDOODJHV PLOOLHUVGHP
7LVVXVGHFRWRQpFUXVEODQFKLVWHLQWV PLOOLHUVGHP
7LVVXVLPSULPpV PLOOLHUVGHP
7LVVXVSRO\HVWKHU PLOOLHUVGHP
)LODWXUHV WRQQHV
,QGXVWULHVGHVFKDXVVXUHVHWFXLUV
&KDXVVXUHV GHSDLUHV
,QGXVWULHVGHODFKLPLH
GHFRQVRPPDWLRQ
6DYRQV WRQQHV
3HLQWXUHVYHUQLVpPDX[ WRQQHV
$OOXPHWWHV FDUWRQV
([SORVLIV WRQQHV
$FpW\OqQH NLORV
2[\JqQH GHP
&KDX[ NLORV
,QGXVWULHVGHIDEULFDWLRQGHV
SURGXLWVSpWUROLHUVHWUDI¿QpV
/XEUL¿DQWV OLWUHV
,QGXVWULHVGXSODVWLTXH
3QHXVSRXUDXWRPRELOHV GHSLqFHV
&DVLHUVHWEDFVGHOLWUHV GHSLqFHV
'LYHUVDUWLFOHVSODVWLTXHV GHSLqFHV
,QGXVWULHVGHVIDEULFDWLRQV
PpWDOOLTXHVOpJqUHV
$UWLFOHVJDOYDQLVpV GHSLqFHV
0DFKHWWHVHWKRXHV GHSLqFHV
3HOOHVHWErFKHV GHSLqFHV
7{OHVJDOYDQLVpHV GHSLqFHV
$UWLFOHVGHPpQDJHHQDOXPLQLXP WRQQHV
9DOLVHVHWPDOOHV SLqFHV
%RXFKRQVFRXURQQHV GHSLqFHV
,QGXVWULHVG¶pGLWLRQG¶LPSULPHULHV
HWUHSURGXFWLRQ
,PSULPpV GHSLqFHV
,QGXVWULHVGHIDEULFDWLRQGHSDSLHU
FDUWRQHWG¶DUWLFOHVHQSDSLHUHWFDUWRQ
3DSLHUVHWFDUWRQV WRQQHV
3DSLHUVK\JLpQLTXHV 6DFKURXO
Source : Banque Centrale du Congo.
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TITRE I
%$875(6,1'8675,(60$18)$&785,(5(6
,QGXVWULHVGHVIDEULFDWLRQVPpWDOORXUGHV
&KDUSHQWHVHWFRQVWUXFWLRQVPpWDOOLTXHV WRQQHV
&KDXGURQQHULH WRQQHV
)RQGHULHIRQWHHWDFLHU WRQQHV
)RQGHULHPpWDX[QRQIHUUHX[ WRQQHV
,QGXVWULHGXPDWpULHOGHWUDQVSRUW
5pSDUDWLRQVQDYDOHV SLqFHV
&RQVWUXFWLRQVQDYDOHV SLqFHV
$XWRPRELOHVYpKLFXOHVPRQWpV SLqFHV
,QGXVWULHVGHVPLQpUDX[QRQPpWDOOLTXHV
&LPHQW3RUWODQGQRUPDO GHWRQQHV
&LPHQWPpWDOOXUJLTXH GHWRQQHV
3URGXLWVHQEpWRQ WRQQHV
&DUUHODJHV PLOOLHUVGHP
)LEURFLPHQW PLOOLHUVGHP
&RQFDVVpV GHWRQQHV
%RXWHLOOHV GHSLqFHV
,QGXVWULHVGHWUDQVIRUPDWLRQGHERLV
7UDQFKDJHV P
&RQWUHSODTXpV P
%RLVVFLpV P
3ODFDJHV P
0DWHODV GHSLqFHV
6W\ORjELOOHV GHSLqFHV
0HQXLVHULHPpWDOOLTXH WRQQHV
0RELOLHUVPpWDOOLTXHV SLqFHV
S H H
$,1'8675,(6$/,0(17$,5(6%2,66216(77$%$&6
3URGXLWVDOLPHQWDLUHV
%RLVVRQV
7DEDFV
%$875(6,1'8675,(60$18)$&785,(5(6
&RQIHFWLRQHWERQQHWHULHWLVVDJHHWLPSUHVVLRQGHWLVVX
&KDXVVXUHVHWFXLUV
&KLPLHGHFRQVRPPDWLRQ
)DEULFDWLRQGHVSURGXLWVSpWUROLHUVUDI¿QpHV
3ODVWLTXH
)DEULFDWLRQVPpWDOOLTXHVOpJqUHV
(GLWLRQLPSULPpULHHWUHSURGXFWLRQ
)DEULFDWLRQGHVSDSLHUVFDUWRQVHWG¶DUWLFOHVHQSDSLHUHWFDUWRQ
)DEULFDWLRQPpWDOOLTXHVORXUGHV
0DWpULHOGHWUDQVSRUW
0LQpUDX[QRQPpWDOOLTXHV
7UDQVIRUPDWLRQGHERLV
$XWUHVQRQFODVVpHVDLOOHXUV
&,1',&(*/2%$/
Source : Banque Centrale du Congo , Enquêtes économiques.
(1) base 2009 = 100.
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TITRE I
(VVHQFHDXWR
&DUEXUDQWDYLDWLRQ
3pWUROH
*DVRLO
)XHORLO
+XLOHV
7RWDO
Source : SEP-Congo.
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TITRE I
,3URGXFWLRQEUXWH
GRQW
FHQWUDOHVK\GURpOHFWULTXHV
FHQWUDOHVWKHUPLTXHV
.LQVKDVD%DV&RQJRHW%DQGXQGX « « « « « « « « « «
3URYLQFH2ULHQWDOH « « « « « « « « « «
.LYX « « « « « « « « « «
.DVDL2ULHQWDOHW.DVDw2FFLGHQWDO « « « « « « « « « «
(TXDWHXU « « « « « « « « « «
.DWDQJD « « « « « « « « « «
7RWDO
,,&RQVRPPDWLRQ
LQWpULHXUHQHWWH
.LQVKDVD%DV&RQJRHW%DQGXQGX « « « « « « « « « «
GRQWYLOOHGH.LQVKDVD « « « « « « « « « «
KDXWHWHQVLRQ « « « « « « « « « «
EDVVHWHQVLRQ « « « « « « « « « «
pFODLUDJHSXEOLF « « « « « « « « « «
3URYLQFH2ULHQWDOH « « « « « « « « « «
.LYX « « « « « « « « « «
.DVDL2ULHQWDOHW.DVDw2FFLGHQWDO « « « « « « « « « «
(TXDWHXU « « « « « « « « « «
.DWDQJD « « « « « « « « « «
$MXVWHPHQWV « « « « « « « « « «
7RWDO
,,,([SRUWDWLRQV
,9,PSRUWDWLRQVHW$FKDWVORFDX[
93HUWHV
Source: S.N.EL.
(1) I = II + III - IV + V non compris les autoproducteurs.
(2) Conformément au tableau 26.
(3) Exportations nettes vers la Zambie, le Burundi, la République du Congo (Brazza), l’Angola et le Rwanda.
(4) En provenance de la Zambie et de la SINELAC.
(5) Pertes en lignes et aux différents niveaux du système de distribution.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
,75$163257)/89,$/
21$75$
9RLHVÀXYLDOHV
%DVÀHXYH
,,75$163257)(5529,$,5(
61&&
5pVHDX6XG2&6
5pVHDX(VW6)(
21$75$&)0.
,,,75$163257$(5,(1
,975$1632575287,(5
7RWDOJpQpUDO
9R\DJHXUV9R\DJHXUVNP
,75$163257)/89,$/
21$75$
9RLHVÀXYLDOHV
%DVÀHXYH
,,75$163257)(5529,$,5(
61&&
5pVHDX6XG2&6
5pVHDX(VW6)(«««« « « « « « « « « « «
5pVHDX1RUG&)8
21$75$
9RLHIHUUpH&)0.
78.
,,,75$163257$(5,(1
,975$1632575287,(5
7RWDOJpQpUDO
,QGLFHGHWUD¿FGHVPDUFKDQGLVHV
HWGHVSHUVRQQHV
Sources : Rapports des sociétés de Transport.
(1) Données indisponibles à partir de 2005.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
S S
3RUWGH0DWDGL
(QWUpHV
6RUWLHV
3RUWSXEOLFGH.LQVKDVD
5pVHDXÀXYLDO
&KDUJHPHQW
'pFKDUJHPHQW
&)0.
&KDUJHPHQW
'pFKDUJHPHQW
3RUWGH%RPD
&KDUJHPHQW
'pFKDUJHPHQW
3RUWGH.DOHPLH « « « « « « « « « «
&KDUJHPHQW « « « « « « « « « «
'pFKDUJHPHQW « « « « « « « « « «
3RUWGH.DOXQGX « « « « « « « « « «
&KDUJHPHQW « « « « « « « « « «
'pFKDUJHPHQW « « « « « « « « « «
7RWDO
,QGLFHGHPDQXWHQWLRQ
( 2009 = 100 )
Sources : Rapports de l’ONATRA et de la S.N.C.C.
(1) Indice calculé par la Banque Centrale du Congo. Il ne comprend pas C.F.M.K.
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TITRE I
&RQVRPPDWLRQ
XQLWpV
1RPEUHG¶DERQQpV
0DUV -XLQ 6HSWHPEUH 'pFHPEUH $QQpH 0DUV -XLQ 6HSWHPEUH 'pFHPEUH $QQpH 0DUV -XLQ 6HSWHPEUH 'pFHPEUH $QQpH
,3UL[
DX[PDUFKpV
,QGLFHJpQpUDO
GRQW
$OLPHQWDWLRQ
+DELOOHPHQW
$UWLFOHVGLYHUV
,,3UL[
DX[PDJDVLQV
,QGLFHJpQpUDO
GRQW
$OLPHQWDWLRQ
$UWLFOHVGLYHUV
EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
0HXEOHV
3URGXLWV /RJHPHQW
%RLVVRQVDOFR $UWLFOHVG¶ $UWLFOHVGH
DOLPHQWDLUHVHW (DX*D](OHF &RPPXQLFD /RLVLUHW 5HVWDXUDQWVHW %LHQVHW6HU ,QGLFH
3pULRGHV OLVpHVWDEDFV KDELOOHPHQWHW PpQDJHHW 6DQWp 7UDQVSRUWV (QVHLJQHPHQW
ERLVVRQVQRQ WULFLWpHW$XWUHV WLRQV &XOWXUH +{WHOV YLFHV *pQpUDO
HWVWXSp¿DQWV FKDXVVXUHV HQWUHWLHQFRX
DOFRROLVpHV &RPEXVWLEOHV
UDQWGXIR\HU
'pFHPEUH
'pFHPEUH
'pFHPEUH
'pFHPEUH
Source : Banque Centrale du Congo.
EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TITRE I
Tableau I.38 Variation des indices des prix à la consommation
(en pourcentage)
7DX[PHQVXHOV 7DX[FXPXOpV 7DX[PR\HQVPHQVXHOV
-DQYLHU
)pYULHU
0DUV
$YULO
0DL «
-XLQ
-XLOOHW
$RW «
6HSWHPEUH
2FWREUH
1RYHPEUH «
'pFHPEUH «
-DQYLHU
)pYULHU
0DUV
$YULO
0DL
-XLQ
-XLOOHW
$RW
6HSWHPEUH
2FWREUH
1RYHPEUH
'pFHPEUH
-DQYLHU
)pYULHU
0DUV
$YULO
0DL « « «
-XLQ « « «
-XLOOHW « « «
$RW « « «
6HSWHPEUH « « «
2FWREUH « « «
1RYHPEUH « « «
'pFHPEUH « « «
-DQYLHU « « «
)pYULHU « « «
0DUV « « «
$YULO « « «
0DL « « «
-XLQ « « «
-XLOOHW « « «
$RW « « «
6HSWHPEUH « « «
2FWREUH « « «
1RYHPEUH « « «
'pFHPEUH « « «
-DQYLHU « « «
)pYULHU « « «
0DUV « « «
$YULO « « «
0DL « « «
-XLQ « « «
-XLOOHW « « «
$RW « « «
6HSWHPEUH « « «
2FWREUH « « «
1RYHPEUH « « «
'pFHPEUH « « «
-DQYLHU « « «
)pYULHU « « «
0DUV « « «
$YULO « « «
0DL « « «
-XLQ « « «
-XLOOHW « « «
$RW « « «
6HSWHPEUH « « «
2FWREUH « « «
1RYHPEUH « « «
'pFHPEUH « « «
Source : Banque centrale du Congo.
(1) Variations en pourcentage par rapport au mois précédent.
(2) Variations calculées par rapport au mois de décembre de l’année précédente.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
&7RWDOGHVWUDYDLOOHXUV$%
'1RPEUHG¶HPSORLVFUppV
(,QGpSHQGDQWV
)3RSXODWLRQDFWLYHRFFXSpH
*3RSXODWLRQDFWLYH
+1RPEUHGHFK{PHXUV(&
,7DX[GHFK{PDJHHQ
Sources : Ministères du Budget et de la Fonction Publique.
TITRE I
Tableau I.41 Répartition par secteur des salaires dans l’Administration publique
(En CDF)
Première partie
0DJLVWUDWV&LY 0LOLWDLUHV
&RXUV'HV&RPSWHV
'*0
)$5'&
31&
)RQFWLRQ3XEOLTXH
-Actifs 12 521 557 714 12 833 853 397 12 984 292 128 12 984 292 128 12 984 292 128 14 948 179 417 14 948 179 417 14 948 179 417 16 571 572 653 16 571 572 653 16 571 572 653 16 703 483 944 16 703 483 944 16 703 483 944 15 301 882 036
-Retraités 904 666 655 891 640 087 848 517 205 848 517 205 848 517 205 845 636 482 845 636 482 845 636 482 850 010 504 850 010 504 850 010 504 873 141 058 873 141 058 873 141 058 854 326 312
6(&23((16(,*1$176
(68(QVHLJQHPHQW6XSpULHXUHW8QLYHUVLWDLUH
5HFKHUFKH6FLHQWL¿TXH
3URIHVVLRQQHOVGH6DQWp
3URIHVVLRQQHOVGH/¶$JULFXOWXUH
%XGJHWV$QQH[HV0DQGDWDLUHV
,3&pWDEOLSDUOD%&&EDVHGpFHPEUH
,QGLFHGHVDODLUHQRPLQDO
,QGLFHGHVDODLUHUpHO
%6DODLUHVGDQVOHVHFWHXUSULYp
,QGLFHGHVDODLUHQRPLQDO
,QGLFHGHVDODLUHUpHO
EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
&6DODLUHPLQLPXPOpJDO
,QGLFHGHVDODLUHQRPLQDO
,QGLFHGHVDODLUHUpHO
TITRE II
FINANCES PUBLIQUES
Première partie (92/87,21'(/¶$&7,9,7((&2120,48((7),1$1&,(5((1
),1$1&(638%/,48(6 7,75(,,
L’exécution du budget de l’Etat pour l’exercice 2013 s’est effectuée dans le cadre
d’un programme économique et financier autonome du Gouvernement « PAG » qui
excluait tout recours à un financement monétaire du déficit. Cependant, certaines
rigidités tant externes qu’internes à la gestion des finances publiques n’ont pas
permis au Gouvernement d’atteindre aisément l’objectif susmentionné. Les difficultés
rencontrées ont conduit à une nette dégradation de la situation des finances publiques
et ont nécessité des mesures idoines pour le rétablissement des équilibres.
Sur le plan externe, il sied de signaler l’absence des appuis budgétaires et à la balance
des paiements, suite à la non conclusion d’un programme financier appuyé par les
institutions de Bretton Woods.
Au plan interne, il y a lieu de citer les écueils rencontrés dans la mise en œuvre
de la TVA et dans la collecte des recettes non fiscales ainsi que des ressources
exceptionnelles, lesquels ont induit une mobilisation moins importante des recettes
que prévu.
Pour parer à cette situation, le Gouvernement a pris, en cours de l’exercice, un train
de mesures correctives sur le volet recettes et sur celui de dépenses publiques. En
ce qui concerne le volet recettes, il s’est agi de : (i) l’organisation des assises sur
le coulage des recettes et les moyens d’y remédier, (ii) la révision du code minier
et des investissements et (iii) la rationalisation des recettes de télécommunication,
pétrolière et environnementale.
En dépit de ces mesures, les recettes du cadre budgétaire dont la part représentait
11,2 % du PIB en 2012, sont descendues à 11,1 % en 2013. Par contre la pression
fiscale s’est située à 9,2 % contre 8,1 %1 en 2012. L’augmentation observée résulte
essentiellement d’une mobilisation accrue des recettes de droits de porte. Cette
évolution positive a compensé la moins-value enregistrée au niveau des recettes non
fiscales.
Pour ce qui est du volet dépenses, le Gouvernement a renforcé la discipline
budgétaire en réduisant au minimum les dépenses opportunes mais non prioritaires
compte tenu du faible niveau des ressources disponibles. Ainsi, la part des dépenses
d’investissement dans le PIB, qui était de 1,6 % en 2012 est descendue à 1,3 %. Par
contre celle des dépenses courantes est passée de 8,5 % à 10,0 % d’une année à
l’autre.
Ainsi, les opérations du Trésor se sont clôturées par un déficit de 0,3 % du PIB contre
un excédent de 1,3 % une année plus tôt.
Enfin, il convient d’indiquer que les opérations à financement extérieur spécifique
ont enregistré une contraction de 17,9 % par rapport à l’exercice précédent.
3UHVVLRQ¿VFDOHGHHQVHORQ6&1.
Première partie (92/87,21'(/¶$&7,9,7((&2120,48((7),1$1&,(5((1
CHAPITRE I
En 2013, l’exécution des opérations du cadre budgétaire a été marquée par la poursuite
des réformes des finances publiques notamment dans le volet fiscal avec la publication
des deux textes de lois, à savoir : l’Ordonnance-Loi n° 13/008 du 23 février 2013 et
la Loi de Finances n° 14/002 du 31 janvier 2014. Il s’est agi respectivement de la
modification du taux de l’impôt sur les bénéfices et profits de grandes entreprises qui
est passé de 40,0 à 35,0 % et de l’impôt minimum à payer en cas de déclaration d’un
résultat déficitaire, soit 1/100 en lieu et place de 1/1000 du chiffre d’affaires déclaré.
Ces mesures, conjuguées au mécanisme de comptabilisation unique des recettes
au titre de la TVA du cordon douanier et du régime intérieur mis en place par les
régies financières (DGI et DGDA), ont eu un impact positif sur la mobilisation des
recettes fiscales. Cependant, la contreperformance observée au niveau des recettes
non fiscales et celles exceptionnelles a amenuisé le niveau des recettes totales.
Cette situation a amené l’Autorité budgétaire à contenir les dépenses publiques par
un contrôle strict des engagements au niveau de la chaîne de la dépense, en vue de
rencontrer l’objectif de la Loi des finances 2013.
En conséquence, l’exécution du budget s’est clôturée par un léger déficit de 0,3%
du PIB, lequel a été financé par la consommation d’une partie des excédents de
l’exercice précédent.
UDWLRVROGHSLE
5HFHWWHV 'pSHQVHVWRWDOHV VROGH
I.1. RECETTES
En 2013, les recettes totales se sont chiffrées à 4.121,6 milliards de CDF, soit une
moins-value de 35,9 % par rapport aux prévisions. Cette situation est principalement
),1$1&(638%/,48(6 7,75(,,
due à la faible mobilisation des recettes non fiscales et celles exceptionnelles qui ont
été collectées respectivement à concurrence de 54,8 % et 3,7 % des prévisions.
D’une année à l’autre, la part des recettes totales dans le PIB a reculé de 0,1 point de
pourcentage.
5HFHWWHV¿VFDOHV
5HFHWWHVGHVLPS{WVVXUOH
FRPPHUFHH[WpULHXU
5HFHWWHVGHVLPS{WVVXUOHV
5HYHQXV
5HFHWWHVGHVLPS{WVVXUOHV
ELHQVHWVHUYLFHV
$XWUHVUHFHWWHV¿VFDOHV
5HFHWWHVQRQ¿VFDOHV
5HFHWWHVH[FHSWLRQQHOOHV
727$/
Source : Banque Centrale du Congo.
Première partie (92/87,21'(/¶$&7,9,7((&2120,48((7),1$1&,(5((1
'pSHQVHVHQFDSLWDO 'pSHQVHVFRXUDQWHV
</:GA323A2T>3<A3A1=C@/<B3A>/@</BC@3
est due essentiellement au paiement des intérêts sur la dette financière des créanciers
bilatéraux et multilatéraux.
'C0D3<B7=<A3BB@/<A43@BA
Les dépenses de subventions et transferts ont été exécutées à concurrence de 524,7
milliards de CDF, soit une augmentation de 13,6 % par rapport à l’exercice précédent.
Hormis les subventions et transferts aux ménages qui se sont contractées de 3,1 %,
les autres dépenses inhérentes à cette rubrique se sont inscrites en hausse. Il s’agit
particulièrement des transferts aux organismes et entreprises publics (10,6 %).
</:GA323A2T>3<A3A>/@A3@D713
Cette analyse a révélé que l’augmentation des dépenses courantes de 29,7 % par
rapport à 2012 a été induite par une progression de 46,5 % des « Autres services »
dans un contexte de contraction des dépenses des Institutions Politiques et des
Ministères, respectivement de 6,1 % et 3,8 %.
Par rapport aux prévisions, l’exécution des dépenses a enregistré une sous-
consommation des crédits au niveau des Ministères (84,5 %) et des Autres
services (92,8 %). Par contre, les dépenses des Institutions Politiques ont connu un
dépassement de 21,3 %, notamment sous l’impulsion des dépenses de la Présidence
(207,7 %) et de la Primature (155,3 %).
Quant à la structure des dépenses courantes par service, elle a mis en exergue la
prépondérance du poids des Services Communs avec 75,9 % des dépenses, en hausse
de 8,7 points de pourcentage par rapport à 2012.
Tableau II.3 Structure des dépenses courantes par ministères et institutions
(en pourcentage)
6HUYLFHV&RPPXQV
,QVWLWXWLRQVSROLWLTXHV
0LQLVWqUHV
GRQW)LQDQFHV
,QWpULHXU
'pIHQVHV1DWLRQDOHV
$XWUHV0LQLVWqUHV
727$/
Source : Banque Centrale du Congo.
expliquée par la baisse des montants décaissés au titre des dépenses d’équipement,
d’aménagement et de construction.
Les opérations du cadre budgétaire ont enregistré un déficit de 0,3 % du PIB contre
un excédent de 1,3 % en 2012. Ce déficit a été financé par une partie d’excédents des
exercices antérieurs.
Ainsi, le flux d’épargne publique qui a été de 441,2 milliards de CDF contre 924,2
milliards en 2012, n’a représenté que 10,6 % des recettes totales, soit une contraction
de 14,0 points de pourcentage de son niveau de l’année précédente.
),1$1&(638%/,48(6 7,75(,,
Au courant de l’année 2013, la couverture des dépenses par les ressources s’est soldée,
par moment, d’importants besoins mensuels de financement dont 70,9 milliards de
CDF et 95,7 milliards aux mois de mai et septembre.
VROGHHQ
VROGHHQ
PDUV
DYULO
PDL
MXLQ
MXLOOHW
DRW
VHSWHPEUH
RFWREUH
QRYHPEUH
GpFHPEUH
MDQYLHU
IpYULHU
Cette évolution contraste avec celle constatée une année auparavant, laquelle s’était
plus caractérisée par la réalisation des excédents.
Première partie (92/87,21'(/¶$&7,9,7((&2120,48((7),1$1&,(5((1
CHAPITRE II
II.1. RECETTES
Les partenaires bilatéraux ont financé des activités et des projets pour 419,2 milliards
de CDF en 2013, soit 32,5 % du total des donations tandis que les organismes
internationaux ont contribué pour 869,0 milliards, soit 67,5 %. Parmi les partenaires
bilatéraux, le Royaume-Uni vient en première position avec 211,4 milliards de CDF
(50,4 %), suivi du Canada avec 132,7 milliards (31,6 %) et de la Suède avec 33,2
milliards (7,9 %).
S’agissant des partenaires multilatéraux, la Banque Mondiale, l’Union Européenne,
les Nations Unies et la BAD ont été les principaux donateurs avec des contributions
respectives de 498,5 milliards de CDF, 196,2 milliards, 101,3 milliards et 73,0 milliards.
II.2. DEPENSES
Les dépenses publiques, sur les ressources extérieures provenant des partenaires
multilatéraux et bilatéraux, ont servi à financer les investissements à concurrence de
902,9 milliards de CDF. Quant au financement lié à l’aide alimentaire, il s’est chiffré
à 65,2 milliards et celui relatif à l’assistance et secours d’urgence à 320,2 milliards.
Concernant les dépenses courantes, la part de l’aide alimentaire a été de 39,1 milliards
de CDF, soit 21,9 %, tandis que celle de l’assistance humanitaire et secours d’urgence
de 139,6 milliards, représentant 78,1 %.
),1$1&(638%/,48(6 7,75(,,
'pSHQVHV 'pSHQVHVHQ
$QQpHV 5HVVRXUFHV
FRXUDQWHV FDSLWDO
Source : Banque Centrale du Congo.
'pSHQVHVHQFDSLWDOFDGUHEXGJpWDLUH
'pSHQVHVHQFDSLWDOILQDQFHPHQWH[WpULHXU
CHAPITRE III
L’analyse des Etats de Suivi Budgétaire (ESB) de l’exercice 2013 renseigne que, sur
un montant total de 6.434,7 milliards de CDF des crédits votés, environ 60,0 % a
fait l’objet d’un engagement. Par ailleurs, les dépenses ordonnancées ont totalisé
3.755,9 milliards de CDF sur une liquidation totale de 3.863,0 milliards, soit une
proportion de 97,2 %.
Le rapprochement entre les paiements de 3.682,2 milliards de CDF et le total des
ordonnancements dégage des arriérés de paiements de 73,6 milliards.
$XFRXUVGHFHVGHUQLqUHVDQQpHVODSUREOpPDWLTXHGHVDUULpUpVGHSDLHPHQWV¶HVWpULJpHFRPPHXQHGHVTXHV
WLRQVPDMHXUHVGXGpEDWDXWRXUGHODVRXWHQDELOLWpGHV¿QDQFHVSXEOLTXHV*pQpUDOHPHQWO¶DSSDUXWLRQG¶DUULpUpV
GHSDLHPHQWVV¶H[SOLTXHSDUODIDLEOHVVHGHVUHFHWWHV'DQVFHFDVO¶(WDWIDLWUHFRXUVjXQHIRUPHGH¿QDQFHPHQW
PRLQVRUWKRGR[HTXHFRQVWLWXHQWOHVDUULpUpVGHSDLHPHQWV
&HSHQGDQW O¶(WDW D LQWpUrW GH UHVWDXUHU VD FUpGLELOLWp ¿QDQFLqUH SDU O¶DSXUHPHQW GHV DUULpUpV GH OD GHWWH WDQW
H[WpULHXUHTX¶LQWpULHXUH/HEXWSRXUVXLYLHVWQRQVHXOHPHQWOHUpWDEOLVVHPHQWGHODFRQ¿DQFHjO¶pJDUGGHO¶(WDW
PDLVpJDOHPHQWODUHODQFHGHO¶pFRQRPLHQDWLRQDOHSDUOHUHQIRUFHPHQWGHODVROYDELOLWpGHVDJHQWVpFRQRPLTXHV
SUHVWDWDLUHVGHVVHUYLFHVjO¶(WDW
3RXU\SDUYHQLUOHSODQG¶DSXUHPHQWGHVDUULpUpVGHODGHWWHLQWpULHXUHGHYUDLWUHVSHFWHUOHVWURLVSLOLHUVHVVHQWLHOV
VXLYDQWV
O¶pTXLWpXQDFRPSWHHVWYHUVpjWRXVOHVFUpDQFLHUVHQUHJLVWUpVjODGHWWH
ODVROLGDULWpDSUqVO¶DFRPSWHOHVROGHVHUDIUDSSpG¶XQHGpFRWH&HWWHGpFRWHWUDGXLWODSDUWLFLSDWLRQGHV
RSpUDWHXUVpFRQRPLTXHVQDWLRQDX[jO¶HIIRUWG¶DVVDLQLVVHPHQWGHO¶pFRQRPLHQDWLRQDOH
ODGpPRFUDWLHFRQWUDLUHPHQWDX[SUDWLTXHVDEXVLYHVREVHUYpHVGDQVOHSDVVpRO¶RSpUDWHXUpFRQRPLTXH
GHYDLWFpGHUXQHSDUWLHGHVRQHQYHORSSHDXWLWUHGHSRWGHYLQFHWWHVWUDWpJLHSHUPHWjFHOXLFLGHSHUFHYRLU
LQWpJUDOHPHQWVRQG
6¶DJLVVDQWGHOD5'&ODUpDOLVDWLRQGHVVROGHVEXGJpWDLUHVH[FpGHQWDLUHVDXFRXUVGHGHX[GHUQLHUVH[HUFLFHV
GDQV XQ FRQWH[WH G¶DFFXPXODWLRQ G¶HQFRXUV GH SDLHPHQWV PDVTXH XQH YpULWDEOH GHWWH SXEOLTXH LQWpULHXUH HW
GHVGp¿FLWVEXGJpWDLUHVpYHQWXHOV$XUHJDUGGHFHTXLSUpFqGHLO\DOLHXGHV¶LQWHUURJHUVXUO¶DSSURFKH©EDVH
FDLVVHªTXLLPSRVHXQHDXVWpULWpSHUPDQHQWHDXSD\VEORTXDQWGHFHIDLWOH¿QDQFHPHQWGHFHUWDLQHVGpSHQVHV
VXVFHSWLEOHVGHUHODQFHUO¶DFWLYLWppFRQRPLTXH
Les arriérés de paiements, analysés par nature des dépenses, ont été interceptés
principalement au niveau des dépenses de construction et de transfert, lesquelles ont
représenté respectivement 37,4 % et 28,3 %.
Pour ce qui est des charges de construction, cette situation s’explique par le non-
paiement de certaines charges ordonnancées sous les libellés « acquisition d’édifices
publics », « réhabilitation cabinets ministres » et « réfection d’ouvrages hydrauliques ».
),1$1&(638%/,48(6 7,75(,,
Les arriérés sur les dépenses dénommées « affaires économiques » ont représenté
38,4 % de l’ensemble. Cette rubrique est composée des lignes de crédit affectées au
« transport » et à « l’agriculture ». Le poids des arriérés de la rubrique « administration
publique », constituée des organes exécutifs et législatifs ainsi que de l’administration
des provinces, a été de 29,6 % du total.
FINANCES PUBLIQUES TITRE II
FINANCES PUBLIQUES TITRE II
SXEOLTXHV
$FTXLVLWLRQGLUHFWHGHVELHQV
GHFDSLWDO
7UDQVIHUWVG¶pTXLSHPHQWV
5HYHQXVGHVPpQDJHV
&RQWULEXWLRQGHVDGPLQLVWUDWLRQV
SXEOLTXHV
$5(&(77(6),6&$/(6
,PS{WVVXUOHFRPPH[W
'URLWVGHVRUWLH
'URLWVG¶HQWUpH
'LYHUV
,PS{WVVXUOHVUHYHQXV
3HUVRQQHVSK\VLTXHV
6RFLpWpVHWHQWUHSULVHV
$PHQGHVHWDFFURLVVHPHQWV
,PS{WVVXUELHQVHWVHUY
$XWUHVUHFHWWHV¿VFDOHV
D,(5FKDUJHGHVHPSOR\HXUV
E,PS{WVVXUOHSDWULPRLQH
,PS{WVVXUSURSULpWpLPPRELOLqUH
$XWUHV
F)RQGVVSpFLDX[
)RQGVGHUHODQFHpFRQRPLTXH
7D[HVVXUSURGXLWVSpWUROLHUV
G'LYHUV
H*pFDPLQHV
I3pWUROLHUV
%5(&(77(6121),6&$/(6
5HFHWWHVDGPMXGLFLDLUHVHW
GRPDQLDOHV
3RUWHIHXLOOH
'LYHUV
&5(&(77(6(;&(37,211(//(6
'RQVSURMHWV
3UrWVSURMHWV
5HVVRXUFHV337(
$SSXLEXGJpWDLUH
$XWUHV5HPERXUVHPHQW%&&
'%8'*(76328525'5(
727$/$%&'
Source : Ministère du Budget.
(1) Non compris le fonds de contrepartie.
(2) Cf tableau II.12.
(3) Cf tableau II.14.
(4) Cf tableau II.16.
(5) A partir de 2008 , Bonus sur le contrat chinois, Pas de porte minier et vente de participations (CCT, CILU, CINAT, OKIMO).
(6) A partir de 2008 il s’agit des recettes des provinces
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE 2013
7RWDO,,,
Sources : Ministère des Finances et Banque Centrale du Congo.
(1) Encaissements enregistrés dans les comptes du Trésor à la Banque non compris les recettes de fonds de contrepartie (A+B)
(2) Non compris la Gécamines.
(3) Non compris les rémunérations payées aux agents de l’Etat.
(4) Cfr tableau II.17.
(5) Bonus sur le contrat chinois,vente de participation et reliquat paie.
FINANCES PUBLIQUES TITRE II
Tableau II.12 Prévisions des recettes des impôts sur le commerce extérieur
(en millions de CDF)
$'52,76'(6257,(
'URLWVGHVRUWLHRUGLQ
3URGXLWVPLQpUDX[
3URGXLWVYpJpWDX[
$XWUHVSURGXLWV
,&$jO¶H[SRUWDWLRQ
$PHQGHV
%'52,76'¶(175((
'URLWVGHGRXDQH
,&$jO¶LPSRUWDWLRQ
7D[HVWDWLVWLTXH
$PHQGHV
&(175(3276
727$/$%&
$'52,76'(6257,(
'URLWVGHVRUWLHRUGLQ
3URGXLWVPLQpUDX[
3URGXLWVYpJpWDX[
$XWUHVSURGXLWV
,&$jO¶H[SRUWDWLRQ
7D[HVWDWLVWLTXH
$PHQGHV
%'52,76'¶(175((
'URLWVGHGRXDQH
,&$jO¶LPSRUWDWLRQ
7D[HVWDWLVWLTXH
$PHQGHV
&(175(3276
727$/
Sources : Ministère des Finances et Banque Centrale du Congo.
(1) Non compris la Gécamines.
(2) à partir de 2012, Taxe sur la Valeur Ajoutée (T.V.A).
(3) Comprend les droits de magasin, la taxe progressive, la taxe d’ouverture d’entrepôts particuliers et la taxe d’entreposage
d’office.
FINANCES PUBLIQUES TITRE II
Tableau II.14 Prévisions des recettes des impôts sur les revenus (1)
(en millions de CDF)
$5(9(186'(63(563+<6
5pPXQpUDWLRQV
5HYHQXVORFDWLIV
5HYHQXVPRELOLHUV
3URIHVVLRQVOLEpUDOHV
%5(9(186'(662&(7(17
6RFLpWpV
(QWUHSULVHV
&$0(1'(6(7$&&52,66(0(176
727$/
Sources : Ministère du Budget et Banque Centrale du Congo.
(1) Cfr note 1, tableau II.12.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE 2013
$5(9(186'(63(563+<6
5pPXQpUDWLRQV
5HYHQXVORFDWLIV
5HYHQXVPRELOLHUV
3URIHVVLRQVOLEpUDOHV
%5(9(186'(662&(7(17
6RFLpWpV
GRQW*pFDPLQHV
3pWUROLHUV
(QWUHSULVHV
&$0(1'(6(7$&&52,66(0(176
727$/
Sources :Ministère des Finances et Banque Centrale du Congo.
(1) Cfr note 1, tableau II.12.
(2) Non compris les rémunérations payées aux agents de l’Etat.
FINANCES PUBLIQUES TITRE II
Tableau II.16 Prévisions des recettes des impôts sur biens et services (1)
(en millions de CDF)
$,&$$/¶,17(5,(85
%'52,76'(&216200$7,21
%LqUHV
+XLOHVPLQpUDOHV
7DEDFVHWDOOXPHWWHV
$XWUHVSURGXLWV
$PHQGHV
&&2175,%87,2166859(+
727$/$%&
$,&$$/¶,17(5,(85
%'52,76'(&216200$7,21
%LqUHV
+XLOHV
7DEDFVIDEULTXpV
$XWUHVSURGXLWV
$PHQGHV
&62&,(7(63(752/,(5(6
'&2175,%87,2166859(+
727$/
Tableau II.18 Budget des dépenses courantes de l’Etat : Répartition par ministères
et institutions
(en millions de CDF)
,,QVWLWXWLRQVSROLWLTXHV
3UpVLGHQFHGHOD5pSXEOLTXH
$VVHPEOpH1DWLRQDOH 6pQDW
3ULPDWXUH
2UJDQLVPHVDX[LOLDLUHV
$XWUHV
0DJLVWUDWXUH&RXUV 7ULEXQDX[
,,0LQLVWqUHV
$GPLQLVWUDWLRQGXWHUULWRLUH
$IIDLUHV(WUDQJqUHV
&RPPHUFH
'pIHQVH1DWLRQDOH
$QFLHQV&RPEDWWDQWV
-XVWLFH
)LQDQFHV
(FRQRPLH1DWLRQDOH
(GXFDWLRQ1DWLRQDOH
,QIRUPDWLRQHWSUHVVH
$JULFXOWXUH3rFKH (OHYDJH
7UDYDX[3XEOLFVHW$PpQDJHPHQWGX7HUULWRLUH
0LQHV +\GURFDUEXUH
7UDQVSRUWVHW&RPPXQLFDWLRQV
)RQFWLRQ3XEOLTXH
$IIDLUHVVRFLDOHV
3RVWHV7pOpJUDSKHV7pOpJUDPPHV
6DQWp3XEOLTXH
&XOWXUHHW$UWV
(QHUJLH
6SRUWV -HXQHVVH
$IIDLUHV)RQFLqUHV
7UDYDLOHW3UpYR\DQFH6RFLDOHV
3RUWHIHXLOOH
(QYLURQQHPHQW
'pYHORSSHPHQWUXUDO
3ODQ
5HFKHUFKHVFLHQWL¿TXH
&RQGLWLRQ)pPLQLQH )DPLOOH
'URLWVKXPDLQV
%XGJHW
8UEDQLVPHHW+DELWDW
5HFRQVWUXFWLRQ
&RRSpUDWLRQLQWHUQDWLRQDOH
5HODWLRQVDYHFOHSDUOHPHQW
5pIRUPHV,QVWLWXWLRQQHOOHV
5HODWLRQVDYHFSDUWLVSROLWLTXHV
3HWLWHVHW0R\HQQHV(QWUHSULVHV
7RXULVPHHWK{WHOOHULH
,QGXVWULH
0LQLVWqUHVQRQLGHQWL¿pV
,,,$XWUHVVHUYLFHV
'HWWH3XEOLTXH
9LOOHVHW3URYLQFHV
'pSHQVHVFRPPXQHV
%XGJHWVDQQH[HV
'pSHQVHVSRXURUGUH
'pSHQVHVH[FHSWLRQQHOOHV
$XWUHVVHUYLFHV
727$/
Source : Ministère du Budget.
(1) Primature, Vice-Primatures et Secrétariat du Gouvernement.
(2) Principalement les Services de Sécurité.
(3) Cour des Comptes, Commission Electorale Indépendante, Commission Vérité et Reconciliation, Haute Autorité des Médias,
Commission de l’Ethique et de Lutte contre la Corruption.
Délégation Générale à la francophonie, Délégation générale à la MONUC.
(4) Il s’agit de l’Enseignement Supérieur et Universitaire et de l’Enseignement Primaire et Secondaire.
(5) Les rémunérations sont comprises dans les dépenses communes.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE 2013
,%LHQVHWVHUYLFHV
5pPXQpUDWLRQV
$XWUHVELHQVHWVHUYLFHV
)RXUQLWXUHVHWPDWpULHO
)UDLVJpQpUDX[HWGLYHUV
'pSHQVHVH[WpULHXUHV
3URYLQFHVHWYLOOHV
2UJDQLVPHVPpGLFDX[
(QVHLJQHPHQW
9R\DJHV
$YHQWLOHU
,,9HUVHPHQWVG¶LQWpUrWV
6XUGHWWHLQWpULHXUH
'pFRXYHUWMRXUQDOLHU
'HWWHFRQVROLGpH
6XUGHWWHH[WpULHXUH
'HWWH¿QDQFLqUH
'HWWHFRPPHUFLDOH
$YHQWLOHU
,,,6XEYHQWLRQVHWWUDQVIHUWV
2UJDQLVPHVSXEOLFV
(QWUHSULVHV
0pQDJHV
%RXUVHVG¶pWXGHV
3HQVLRQVFLYLOHVHWPLOLWDLUHV
6RLQVPpGLFDX[
'LYHUV
$O¶pWUDQJHU
7RWDO
3UpVLGHQFH
3ULPDWXUH
)LQDQFHV
(GXFDWLRQ1DWLRQDOH
,QIRUPDWLRQ
$JULFXOWXUH
7UDYDX[3XEOLFV
0LQHVHW$IIDLUHV)RQFLqUHV
7UDQVSRUWVHW
&RPPXQLFDWLRQV
3RVWHV7pOpJUDSKHV7pOp
6DQWp3XEOLTXH
(QHUJLH
'pIHQVH1DWLRQDOH
(QYLURQQHPHQW
3ODQ
'pYHORSSHPHQWUXUDO
-XVWLFH
$IIDLUHVVRFLDOHV
$IIDLUHVpWUDQJqUHV
5HFKHUFKHVFLHQWL¿TXH
$VVHPEOpH1DWLRQDOH
&RQGLWLRQIpPLQLQH
%XGJHW
)RQFWLRQ3XEOLTXH
&XOWXUHV $UWV
6SRUWV /RLVLUV
$QFLHQV&RPEDWWDQWV
8UEDQLVPH +DELWDW
&RPPHUFH([WpULHXU
,QWpULHXU
$XWUHVPLQLVWqUHV
7RWDO
Sources : Ministère du Budget et Banque Centrale du Congo.
(1) A partir de 2008, y compris les investissements sur ressources extérieures.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE 2013
,$FTXLVLWLRQGHVELHQVGHFDSLWDO
$,QIUDVWUXFWXUHpFRQRPLTXH
9RLHVGHFRPPXQLFDWLRQV
5RXWHVSRQWVHWFKDXVVpHV
9RLHVÀXYLDOHV
9RLHVPDULWLPHV
9RLHVIHUUpHV
9RLHVDpULHQQHV
7pOpFRPPXQLFDWLRQV
$JULFXOWXUH
0LQHV
%,QIUDVWUXFWXUHVRFLDOHHWFROOHFWLYH
(QVHLJQHPHQW
6DQWpSXEOLTXH
8UEDQLVPH
,QIRUPDWLRQ
'LYHUV
&(TXLSHPHQWGHVDGPLQLVWUDWLRQV
&RQVWUXFWLRQVFLYLOHV
0DWpULHOGXUDEOH
'&RQVWUXFWLRQVPLOLWDLUHV
,,7UDQVIHUWG¶pTXLSHPHQWV
6HFWHXUpQHUJLH
6HFWHXUDJULFROH
6HFWHXUWRXULVPH
727$/
Sources : Ministère des Finances et Banque Centrale du Congo.491 516,0
FINANCES PUBLIQUES TITRE II
Tableau II.24 Encours de la dette publique intérieure auprès des institutions financières
(en millions de CDF)
$$XSUqVGHVLQVWLWXWLRQVPRQpWDLUHV
%DQTXH&HQWUDOHGX&RQJR
%DQTXHVGHGpS{WV
%$XSUqVGHVLQVWLWXWLRQV¿QDQFLqUHV
HWGHVRUJDQLVPHVVRFLDX[
727$/
Source : Banque Centrale du Congo.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE 2013
%HVRLQVQHWVGH¿QDQFHPHQW
0R\HQVGH¿QDQFHPHQW
$)LQDQFHPHQWLQWpULHXUPRQpWDLUH
%DQTXH&HQWUDOHGX&RQJR
%DQTXHVGHGpS{WV
%)LQDQFHPHQWLQWpULHXUQRQPRQpWDLUH
,QVWLWXWLRQV¿QDQFLqUHVHW
RUJDQLVPHVVRFLDX[
TITRE III
RELATIONS ECONOMIQUES EXTERIEURES TITRE III
CHAPITRE I
COMMERCE EXTERIEUR
Les échanges des biens entre la RDC et le reste du monde ont connu un accroissement
de 20,1 %, se chiffrant à 19.231,1 milliards de CDF en 2013. Cette progression reste,
toutefois, inferieure à la moyenne de 36,4 % enregistrée au cours de la dernière
décennie, suite notamment aux effets persistants de la récession dans l’Union
Européenne.
La baisse de l’indice des prix des produits primaires exportés s’est poursuivie en
2013. Elle a été de 4,7 %, ramenant cet indice à 128,3 points contre 134,5 points en
2012 et 155,9 points en 2011. Cette situation a fait suite aux effets persistants de la
récession dans l’Union Européenne, au chômage élevé dans la plupart des économies
de la zone euro et à l’incertitude quant à la fin des mesures de relance monétaire aux
États-Unis.
3URGXLWVPLQpUDX[
3URGXLWVYpJpWDX[
,QGLFHJOREDO
0DUFKpGH1HZ<RUN
0DUFKpGH/RQGUHV
0DUFKpGH3DULV
Source : Banque Centrale du Congo.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
&RXUVGX=LQF
&RXUVGX&REDOW
Source : Banque Centrale du Congo.
I.1.2.PRODUITS VEGETAUX
L’indice des cours mondiaux de principaux produits végétaux exportés par la RDC
a enregistré une baisse de 12,5 % à fin 2013, s’établissant à 113,2 points. Cette
situation a fait suite à la baisse des cours du café, du cacao, de l’huile de palme et
du caoutchouc.
Ces baisses ont été justifiées par des récoltes surabondantes enregistrées ces
dernières années dans les pays producteurs, incitées notamment par des mesures
gouvernementales et une météorologie favorable. Cependant, la demande de ces
produits ne fait que chuter suite au ralentissement économique observé dans les
grands pays consommateurs.
RELATIONS ECONOMIQUES EXTERIEURES TITRE III
&DIp5REXVWD
+XLOHGH3DOPH
&DRXWFKRXF
de cette zone a été stable, se situant à 23,1 %. Cette quasi-stabilité a également été
observée pour tous les autres partenaires à l’exception de la Chine et de l’Afrique
du Sud dont les parts ont respectivement augmenté de 4,4 points de pourcentage
et baissé de 2,2 points de pourcentage. Cette évolution résulte essentiellement du
niveau des prix relativement bas en Chine par rapport aux autres partenaires dont
l’Afrique du Sud.
Situés à 114,1 points en 2012, les termes de l’échange se sont améliorés de 8,2 % en
2013, à la suite d’une augmentation plus sensible des prix à l’exportation par rapport
à ceux à l’importation.
,QGLFHGHSUL[jO
H[SRUWDWLRQ
,QGLFHGHSUL[jO
LPSRUWDWLRQ
7HUPHVGHO
pFKDQJH
CHAPITRE II
POLITIQUE DE CHANGE
La politique de change en 2013 a été mise en œuvre dans un contexte marqué par la
poursuite de la stabilité du cadre macroéconomique. A cet effet, la Banque Centrale
du Congo a maintenu les dispositions de la règlementation du change et, dans une
moindre mesure, procédé à des interventions spontanées sur le marché des changes.
Ces interventions ont notamment permis de conforter le niveau des réserves.
Comme pour l’année 2012, le cadre de suivi de la politique de change est demeuré le
Comité de Politique Monétaire, dans ses deux volets, à savoir : le Comité de Politique
Monétaire restreint et le Comité de Politique Monétaire élargi. Ce Comité a été ainsi
à la base des décisions liées aux interventions ou non de la Banque Centrale sur le
marché des changes.
Sur l’ensemble de l’année 2013, les objectifs de la politique de change sont restés les
mêmes, à savoir :(i) le lissage des fluctuations du taux de change afin de garantir
la stabilité monétaire sur la durée et (ii) l’amélioration du niveau des réserves de
change.
Pour atteindre ces objectifs, la Banque Centrale du Congo s’est appuyée sur sa
règlementation du change et est intervenue directement sur le marché pour acquérir
ou céder les devises selon les exigences.
S’agissant particulièrement de ces interventions, il y a lieu de relever que l’unique
cession des devises d’un import de 24,0 millions de USD du mois de janvier a permis
de contrer les pressions sur le taux de change en début d’année. Ensuite, l’accalmie
qui s’en était découlée, avait incité l’autorité monétaire à racheter globalement 23,0
millions, au cours du premier trimestre, afin de consolider ses réserves de change.
Enfin, l’échéance fiscale du mois de juillet a été à la base d’un achat de 4,0 millions.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
$FKDWV
9HQWHV
-DQY )pY 0DUV $YU 0DL -XLQ -XLO $RXW 6HS 2FW 1RY 'pF
(/CF2316/<53
La stabilité, bien que relative, du taux de change observée depuis 2010 s’est poursuivie
en 2013, grâce à une bonne coordination des politiques conjoncturelles. En effet, le
taux de change indicatif s’est établi à 925,5 CDF/USD à fin décembre 2013 contre
915,2 CDF en 2012. Toutefois, il s’est observé, entre août et décembre 2013, des
tensions sur les différents segments du marché des changes.
RELATIONS ECONOMIQUES EXTERIEURES TITRE III
&RXUVGHFKDQJHLQGLFDWLI
&RXUVGHFKDQJHSDUDOOqOH
W
W
Y
V
LO
FW
QY
LQ
DL
YU
RY
pF
HS
RX
MX
Ip
DU
R
MX
P
D
MD
Q
G
V
D
P
;T:7=@/B7=<2C<7D3/C23A@TA3@D3A2316/<53
Les réserves de change se sont consolidées en 2013. En effet, de 1.645,1 millions de
USD à fin décembre 2012, le stock de ces réserves a atteint un montant de 1.745,4
millions de USD au 31 décembre 2013, soit 9,2 semaines d’importation des biens et
services.
$FKDWVPHQVXHOV
9HQWHVPHQVXHOOHV
6ROGH
-DQY )pY 0DUV $YU 0DL -XLQ -XLO $RXW 6HSW 2FW 1RY 'pF
Source : Banque Centrale du Congo.
L’accroissement des réserves a été induit par des recettes en devises ayant atteint
1.178,1 millions de USD contre des dépenses de 1.077,8 millions.
,5(&(77(6
$5HFHWWHVG¶H[SORLWDWLRQ
%2SpUDWLRQVGHFKDQJH
5DFKDWVUHFHWWHV¿VFDOHVHWQRQ¿VF
- Recettes pétrolières
- Recettes minières
- Pas de porte de chinois
- Pas de porte de minier
- Autres recettes du Trésor Public
5DFKDWV)LQDQFHPHQWVH[WpULHXUV
- IDA
- BAD
- UE
$FKDWVLQWHUEDQFDLUHV
6ZDS$FKDWV
&)53&)(&
,,'(3(16(6
$'pSHQVHVGX7UpVRU
GRQW
- Fournisseurs étrangers
- Institutions
- CENI
%'pSHQVHVGHOD%&&
GRQW
9HQWHVLQWHUEDQFDLUHV
6ZDS5HPERXUVHPHQWV
%$/$1&(
Source : Banque Centrale du Congo.
Ces recettes ont été impulsées principalement par les encaissements au titre des
opérations de change qui ont représenté 95,8 % des recettes totales. Ces opérations
de change ont plus porté sur les redevances minières et pétrolières qui ont atteint un
montant global de 973,0 millions de USD, soit 82,6 % de l’ensemble de recettes. Les
recettes d’exploitation ont été de 4,2 % du total contre 2,4 % une année auparavant.
Quant aux dépenses, elles ont été dominées par les charges du Trésor, soit 91,8 %
du total, ayant permis de couvrir les dépenses liées au service de la dette extérieure,
au paiement de diverses créances et au fonctionnement. Les dépenses de la Banque
Centrale du Congo ont représenté 8,2 % de l’ensemble des dépenses en devises.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
CHAPITRE III
S
Graphique III.9 Evolution des soldes des composantes du compte des transactions courantes
(en millions de USD)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
%WUDQVIHUWV %FRPPHUFLDOH %UHYHQXV %VHUYLFHV &RPSWH
FRXUDQWV FRXUDQW
Cfr. Tableau III.4
III.1.1.1. Exportations
Les exportations des biens ont enregistré une hausse de 24,8 % en 2013, alors
qu’elles avaient connu un recul de 7,7 % en 2012. Etant donné leur poids élevé
dans la structure des exportations, soit 97,7 %, les exportations des produits miniers
et hydrocarbures, lesquelles se sont accrues de 23,6 %, ont été à la base de cette
performance.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
3
9DOHXU 9DOHXU
F>=@B/B7=<A23A>@=2C7BA;7<73@A3B6G2@=1/@0C@3A
Les exportations des produits miniers et hydrocarbures se sont chiffrées à 9.794,6
milliards de CDF en 2013 contre 7.927,1 milliards en 2012, en raison notamment (i) du
maintien des cours à des niveaux favorables en dépit de leurs baisses, (ii) de l’entrée
en production de grands projets miniers et (iii) des performances de principales
entreprises minières déjà en exploitation.
La hausse des exportations du cuivre est essentiellement expliquée par l’augmentation
de la production en dépit d’une baisse de prix sur le marché international, lequel a
chuté de 7.943,6 USD la tonne au marché de Londres, en 2012, à 7.329,5 USD. Par
RELATIONS ECONOMIQUES EXTERIEURES TITRE III
9DOHXUHQPLOOLRQVGH&') 9DULDWLRQHQSRXUFHQWDJH
S S
3URGXLWVPLQLHUVHW
K\GURFDUEXUHV
&XLYUH
&REDOW
=LQF
'LDPDQW
2U
&DVVLWpULWH
3pWUROHEUXW
$XWUHV
Source: Banque Centrale du Congo.
(1) Cours de change moyen annuel : 2011=919,44 CDF/USD; 2012=919,36 CDF/USD; 2013 = 919,67 CDF/USD
Ainsi, d’une année à l’autre, les quantités exportées du café sont passées de 8.302,4
tonnes à 8.702,4 tonnes et celles du caoutchouc à 2.314,8 tonnes contre 1.092,0
tonnes en 2012.
III.1.1.2. Importations
Les importations ont enregistré un accroissement en 2013 contre un recul observé
en 2012. Elles ont progressé de 15,4 % contre un recul de 2,7 % l’année d’avant.
Toutefois, cette tendance n’a pas été observée au niveau de toutes les catégories
de biens. En effet, alors que les importations d’énergie et des matières premières
et semi-produits ont régressé respectivement de 67,3 % et de 52,4 %, d’une année
à l’autre, celles des biens d’équipement et de consommation se sont sensiblement
accrues, soit respectivement 101,0 % et 30,9 %. Il faut relever que la structure des
importations a été dominée par les rubriques « Biens de Consommation » et « Biens
d’équipement » qui ont ensemble constitué 86,7 % du total.
H S
9DOHXU 9DOHXU
$%,(16'(&216200$7,21
1RQGXUDEOHV
'XUDEOHV
%(1(5*,(
0DWLqUHVEUXWHV
0DWLqUHVpODERUpHV
&0$7,(5(635(0,(5(6(7
6(0,352'8,76
'HVWLQpHVjO¶DJULFXOWXUHHWO¶DOLPHQWDWLRQ
'HVWLQpHjO¶LQGXVWULH
'%,(16'¶(48,3(0(17
%LHQV¿[HVHWURXODQWVGHVWLQpVjO¶DJULFXOWXUH
0DWpULHOVGHWUDQVSRUW
0DFKLQHVSRXULQGXVWULHVVSpFLDOLVpHV
$XWUHV
($875(6
727$/
Source : Banque Centrale du Congo.
(1) Cours de change moyen annuel : 2012=919,36 CDF/USD; 2013=919,67 CDF/USD
RELATIONS ECONOMIQUES EXTERIEURES TITRE III
S
5HFHWWHV 'pSHQVHV 6ROGH 5HFHWWHV 'pSHQVHV 6ROGH
7UDQVSRUWV
9R\DJHV
6HUYLFHVGHFRPPXQLFDWLRQ
6HUYLFHVEkWLPHQWVHWWUDYDX[SXEOLFV
6HUYLFHVG¶DVVXUDQFHV
6HUYLFHV¿QDQFLHUV
6HUYLFHVG¶LQIRUPDWLTXHHWG¶LQIRUPDWLRQ
5HGHYDQFHVHWGURLWVGHOLFHQFH
$XWUHVVHUYLFHVDX[HQWUHSULVHV
6HUYLFHVSHUVRQQHOVFXOWXUHOVHWUHODWLIVDX[ORLVLUV
6HUYLFHVIRXUQLVRXUHoXVSDUOHVDGP3XE
727$/
Source : Banque Centrale du Congo.
(1) Cours de change moyen annuel: 2012=919,36 CDF/USD ; 2013=919,67 CDF/USD
S
5(&(77(6
5pPXQpUDWLRQGHVVDODULpV
5HYHQXVGHVLQYHVWLVVHPHQWV
'(3(16(6
5pPXQpUDWLRQGHVVDODULpV
5HYHQXVGHVLQYHVWLVVHPHQWV
62/'(
5pPXQpUDWLRQGHVVDODULpV
5HYHQXVGHVLQYHVWLVVHPHQWV
Source : Banque Centrale du Congo.
(1) Cours de change annuel: 2012=919,36 CDF/USD; 2013=919,67 CDF/USD
=;>B323AB@/<A43@BA1=C@/<BA
L’excédent du compte des transferts sans contrepartie a reculé, en proportion du PIB,
passant de 4,8 % à 3,0 % d’une année à l’autre. Cette évolution a résulté de la baisse
de 29,5 % des transferts publics, suite notamment à la situation de crise financière
que certains pays donateurs ont connue.
S
Ce compte s’est soldé par un excédent représentant 7,3 % du PIB contre 5,0 % en
2012. Ce résultat découle du bon comportement observé dans les deux composantes
de ce compte.
Toutefois, alors que l’excédent du compte capital s’est contracté à 0,4 % du PIB
en 2013 revenant de 1,3 % en 2012, celui du compte financier a progressé, passant
de 3,4 % du PIB à 6,9 % au cours de la même période. L’évolution du solde des
opérations financières est tributaire de l’amélioration du compte des investissements
de portefeuille alors que le compte capital s’est ressenti de la baisse de transferts des
capitaux publics.
S
5HFHWWHV 'pSHQVHV 6ROGHV 5HFHWWHV 'pSHQVHV 6ROGHV
CHAPITRE IV
DETTE EXTERIEURE
Quatre nouveaux emprunts concessionnels ont été contractés par la RDC pour une
somme totale de 110,9 millions de USD comme l’indique le tableau ci-dessous :
IV.2. TIRAGES
*
@/0/<94=@1=<=;71TD3:=>;3<B7<4@71/
et Fonds de l’OPEP pour le Développement International (OFID)
En 2013, un montant de 8,0 millions de USD a été décaissé au profit de la RDC. Ce
montant a été destiné au bitumage des certaines artères de Kinshasa et dont l’accord
a été signé, à Washington, le 20 avril 2013, entre le gouvernement congolais et l’OFID
en co-financement avec la BADEA.
*
:C0237<A6/A/
Des négociations ont eu lieu entre la RDC et l’Inde, du 26 avril au 06 mai 2013,
lesquelles ont permis la réconciliation des comptes auprès d’Eximbank of India.
Cette réconciliation a mis en lumière un trop perçu de 1,1 million de USD par
Eximbank of India. Les deux délégations avaient alors convenu d’affecter ce trop
perçu à l’échéance du 22 mai 2013, la ramenant ainsi de USD 1,1 million de USD à
0,015 million.
En outre, d’autres activités méritent d’être signalées. Elles concernent : (i) la prise
en gestion de la créance de la Banque Nationale de Burundi sur la Banque Centrale
du Congo, (ii) l’accord de rééchelonnement du prêt N°362172301 du 04 décembre
1995 du fond Koweïtien ainsi que le mémorandum en rapport avec le traitement des
prêts commerciaux hors club de Paris et (iii) la transmission d’un mémorandum aux
autorités pour l’indemnisation des biens zaïrianisés.
/HSDVVLIFRQGLWLRQQHOHVWODJDUDQWLHG¶XQ(WDWGHSUHQGUHHQFKDUJHOHUHPERXUVHPHQWG¶XQHGHWWHSXEOLTXHHWSXEOLTXHPHQW
JDUDQWLHHQFDVGHGLI¿FXOWpVGHWUpVRUHULHGXGpELWHXUFRQWUDFWXHOŜ
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
%($&
&OXEGH/RQGUHV
CHAPITRE V
DONATIONS EXTERIEURES
*"/B7=<A)<73A
L’aide en provenance des Nations-Unies, bien que couvrant les trois volets
d’assistance, a été en baisse de 37,0 % par rapport à son niveau de 2012,
s’établissant à 101,3 milliards de CDF. Cette évolution résulte principalement de
la réduction de l’enveloppe relative à « l’Assistance et Secours d’urgence », suite
à l’arrivée à termes de certains projets bénéficiant de ce concours.
*/<?C34@71/7<323TD3:=>>3;3<B
En baisse de 13,4 % par rapport à 2012, les donations de la BAD se sont situées à
72,9 milliards de CDF. Elles ont été orientées vers les trois domaines de coopération
avec une forte proportion pour celui relatif à la « Coopération technique, projets
d’investissements et autres ».
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CHAPITRE VI
Les activités, dans le cadre de l’OMC, ont été dominées par la tenue de la 9ème
session de la Conférence Ministérielle, à Bali (Indonésie) du 03 au 07 décembre
2013. Elle a été inscrite dans le cadre du cycle des négociations de DOHA lancé en
2001 au Qatar qui avait mis en place un programme de libéralisation des échanges
commerciaux, qui n’avait malheureusement connu aucune avancée significative.
Le “Paquet de Bali” a été le seul point inscrit à l’ordre du jour. Au terme de cette
conférence, quatre décisions ont été prises en faveur des Pays les Moins Avancés
(PMA) permettant également de tenir compte de l’objectif du Cycle de Doha visant
l’amélioration de l’accès de ces pays aux marchés. Elles ont concerné (i) la poursuite
de la mise en œuvre d’un accès au marché hors taxes et hors quotas pour les PMA,
(ii) des recommandations pour des règles d’origine préférentielles simplifiées, (iii) un
traitement préférentiel dans le domaine des services, ainsi que (iv) la transparence
accrue et une meilleure surveillance des aspects touchant le commerce du coton.
A ce propos, les Ministres ont chargé leurs négociateurs à Genève de mettre sur pied,
dans un délai d’un an, un programme de travail sur les sujets du Cycle de Doha qui
sont toujours en suspens, en s’appuyant sur les résultats obtenus à Bali.
Dans cette déclaration, il a été fait référence notamment aux textes suivants : (i)
les plaintes en situation de non violation ou motivées par une autre situation dans
le domaine des accords sur les aspects des droits de propriété intellectuelle, (ii) le
programme de travail sur le commerce électronique, (iii) l’aide pour le commerce, (iv)
le commerce et transfert de technologie, (v) l’accord sur la facilitation des échanges
et, (vi) les règles d’origine préférentielles pour les PMA.
RELATIONS ECONOMIQUES EXTERIEURES TITRE III
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Plusieurs activités ont été organisées, dont l’atelier sur l’intégration du secteur
financier en zone CEEAC, lequel s’est tenu du 17 au 18 décembre 2013 à Kinshasa.
Cet atelier a permis de relever les avantages suivants :
− les pays en besoin de financement pourraient emprunter auprès de ceux en
capacité de financement et favoriser ainsi la croissance économique intra-zone ;
− la taille des marchés est plus grande, augmentant ainsi la capacité de réunir les
ressources pour financer les projets d’investissement de grande envergure au
niveau régional ;
− les pays bénéficieront d’un système bancaire plus efficace ainsi que de systèmes
financiers nationaux plus stables en période d’instabilité ;
− la promotion, le renforcement et le soutien du secteur privé sont assurés grâce aux
plateformes visant à mobiliser un capital financier productif ;
− l’épargne nationale des pays de la zone pourrait être complétée grâce à l’aide
aux pays dans l’accroissement de leur taux d’investissement national et dans
l’amélioration des conditions de vie.
Aussi, pour créer un environnement favorable à l’intégration du secteur financier,
est-il indispensable de disposer des politiques communes, des cadres institutionnels
et régionaux et une volonté politique. Ceci devrait se faire tout en veillant à la
stabilité macroéconomique, à la pro-croissance des politiques nationales, aux
marchés financiers soutenus par des mécanismes de réglementation et de supervision
juridiques solides et à la bonne gouvernance économique et d’entreprises.
Au terme de cet atelier, les recommandations suivantes ont été formulées :
1. Sur l’opérationnalisation de la Zone de Libre Echange de la CEEAC :
(i) procéder à l’élaboration, par le Secrétariat Général, d’une feuille de route pour
la poursuite, en 2014, des actions de sensibilisation et de vulgarisation des
instruments de la ZLE en vue de leur appropriation et de leur mise en œuvre
effective dans tous les Etats membres.
2. Dans le domaine de l’intégration monétaire :
RELATIONS ECONOMIQUES EXTERIEURES TITRE III
(ii) faire un état des lieux de l’intégration monétaire dans l’espace CEEAC en menant
dans les meilleurs délais, une étude régionale en vue de lever les obstacles
qui entravent les échanges, notamment l’existence de plusieurs monnaies non
convertibles dans la zone ;
(iii) procéder à l’évaluation du fonctionnement de l’ancienne chambre de
compensation et envisager des solutions pour la réactiver. Il sied de relever que
cette chambre de compensation était gérée par la RDC.
3. Dans le secteur financier :
3.1. Services bancaires
(iv) élaborer une politique régionale de développement du secteur financier et
développer les instruments de gestion des risques.
3.2. Marchés financiers
(v) développer une infrastructure financière régionale et promouvoir des normes
régionales pour faciliter le développement de l’inclusion financière.
&/>>=@B2C'31@TB/@7/B3FT1CB74
Ce rapport a mis en lumière ce qui suit :
− la région a joui d’une stabilité politique considérable durant la période 2012-2013,
en dépit de certains défis rencontrés par quelques pays dont la RDC, le Zimbabwe
et le Madagascar ;
− la performance économique a été quelque peu assombrie par l’évolution
économique mondiale. A cet effet, le taux de croissance du PIB s’est situé à 4,4
% contre 5,3 % une année auparavant. Ce taux s’éloigne de 7,0 % constituant
la cible régionale. Cependant, des améliorations ont été constatées en ce qui
concerne d’autres indicateurs économiques sélectionnés ;
− la région continue à faire face à d’immenses défis dans le secteur de l’alimentation
et de l’agriculture. Parmi ces défis figurent les pénuries alimentaires, la sous-
production et la baisse des rendements dans l’agriculture, la dégradation des
terres et l’utilisation non durable de certaines ressources naturelles de la région.
B/0:7AA3;3<B23://<?C33<B@/:34@71/7<3
A ce sujet, il a été retenu que l’objectif de l’établissement de la Banque Centrale
Africaine au plus tard à la fin de la prochaine décennie n’est pas réalisable compte
tenu des divergences des programmes de convergence macroéconomique de la SADC
et de l’Union Africaine et des délais irréalistes fixés par les deux programmes. Cette
préoccupation sera examinée et la réponse de la SADC sera communiquée à l’Union
Africaine et à l’Association des Banques Centrales Africaines qui agit comme chef de
file du projet continental.
L’une des activités réalisées en 2013, dans le cadre du COMESA, a été la tenue de la
onzième réunion du sous-comité « politique monétaire et de change » du COMESA,
du 11 au 13 novembre 2013, à l’Institut Monétaire du COMESA, à Nairobi au Kenya.
L’ordre du jour prévoyait, notamment, l’examen de rapports relatifs aux points
suivants :
− proposition de régimes appropriés de politique monétaire ciblant un taux d’inflation
à un chiffre pour la région du COMESA ;
− symposium des Gouverneurs des banques centrales du COMESA sur les défis
relatifs à l’innovation financière aux fins de stabilité du système financier et de la
politique monétaire ;
− rapport relatif à la formation sur l’économétrie appliquée de panel.
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sur les défis liés à l’innovation financière aux fins de stabilité de
:/>=:7B7?C3;=<TB/7@33B2CAGABV;3Inancier.
Ce symposium s’est tenu à Kampala, le 24 mai 2013. Des présentations ont été faites
sur les sous-thèmes suivants :
− innovation financière et politique monétaire : défis et opportunités liés aux
réformes de politique monétaire ;
− innovation financière, infrastructures de paiement et stabilité financière en
Afrique ; et
− inclusion et règlementation financières : opportunités et synergies dans les pays
en développement.
Au terme de ces présentations, les Gouverneurs ont pris les décisions ci-après :
− les banques centrales de la région doivent soutenir les politiques de promotion
de l’inclusion financière en fonction des réalités de l’économie de leurs pays sans
compromettre la réalisation de leur principale mission ;
− elles doivent s’assurer que la conduite de la politique monétaire, la surveillance
et la réglementation bancaires doivent toujours évoluer de concert avec le rythme
de l’innovation financière ;
− la nécessité de réviser la conduite de la politique monétaire au regard de
l’évolution du secteur financier afin d’instaurer la crédibilité et arrimer les attentes
inflationnistes. A cet effet, la justification du ciblage d’inflation en tant que cadre
de politique monétaire a été fournie en mettant en exergue les avantages et les
inconvénients ;
− le développement du système des paiements par téléphone mobile au niveau
transfrontalier a créé des opportunités inédites pour les commerçants transfrontaliers
et les populations de la diaspora. En conséquence, il y a lieu d’harmoniser le cadre
réglementaire et d’assurer le règlement efficace des opérations effectuées entre les
Etats membres. Les gouverneurs ont souligné que cela pourrait être facilité par
l’utilisation optimale du REPS par les Etats membres.
&/>>=@B@3:/B74S:/4=@;/B7=<AC@:T1=<=;TB@73/>>:7?CT323
panel
L’IMC a organisé cette formation du 16 au 27 juin 2013, au Caire (Egypte) en
collaboration avec la Banque Centrale d’Egypte. Le principal résultat de la formation
a été le renforcement des capacités en matière de modélisation des données de panel
et de partage de connaissances ainsi que d’informations entre les participants.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
&TC<7=<#@27</7@32CC@3/C3B2C=;7BT=<8=7<B)
Cette réunion s’est tenue à Dakar le 27 février 2013, en République du Sénégal. Elle
a examiné et adopté plusieurs projets de rapport dont :
− le rapport du Symposium de l’ABCA qui s’est tenu le 29 août 2012 à Alger, en
Algérie ;
RELATIONS ECONOMIQUES EXTERIEURES TITRE III
'G;>=A7C;23A=CD3@<3C@A
Cette rencontre a été structurée en quatre sessions plénières suivantes : (i) inclusion
financière en Afrique, politique monétaire et stabilité financière: expériences des
pays, (ii) inclusion financière et développement durable : rôle des institutions de
micro-finance et des autres institutions financières non bancaires, (iii) renforcement
de l’inclusion financière par le biais de la technologie de l’information et des
communications : opportunités et défis pour la Politique Monétaire et (iv) échanges
d’expériences.
En outre, les recommandations suivantes ont été formulées à l’endroit des
Gouvernements et des Banques Centrales, notamment : (i) l’accélération de
l’élaboration d’une stratégie nationale de l’inclusion financière par les Gouvernements
en collaboration avec leurs partenaires et (ii) le Développement des outils de collecte
et d’analyse des données.
En outre, les dossiers d’intégration régionale examinés par le Conseil ont concerné
notamment les rapports (i) des activités du Comité Conjoint CUA-ABCA et (ii) de
la mise en œuvre du Programme de Coopération Monétaire en Afrique (PCMA) en
2012.
S’agissant du rapport d’étape sur les activités du Comité Conjoint CUA-ABCA, le
Conseil des Gouverneurs a pris acte du processus de mise en place de l’Institut
Monétaire Africain (IMA) dans un horizon minimum de 2 ans et souligné l’importance
d’une approche progressive et prudente dans la création des institutions régionales
notamment la Banque Africaine d’Investissement et le Fonds Monétaire Africain.
Aussi, pour permettre aux Gouverneurs des banques centrales de se concerter au
niveau national et sous-régional, en vue d’obtenir des vues harmonisées, l’examen
du rapport sur l’étude de la stratégie pour la création de la Banque Centrale Africaine
a été renvoyé à la prochaine réunion du Conseil.
Quant au rapport d’étape sur la mise en œuvre du Programme de Coopération
Monétaire en Afrique (PCMA) en 2012, le Conseil a pris note des difficultés que
les pays ont éprouvé pour réaliser les critères de convergence macroéconomique
au niveau de l’étape 3. A cet effet, seuls 4 pays membres, sur les 46, ont respecté
en 2012 les critères de 1er rang contre 7 en 2011. D’où, la difficulté de passer à la
prochaine étape (phase 4).
Ainsi, le Conseil a approuvé la proposition du Bureau qu’une évaluation des
conditions de mise en œuvre des critères soit faite au niveau de chaque sous-région.
Le Bureau de l’ABCA soumettra les conclusions de cet état des lieux de critères
à l’Institut Monétaire Africain qui a été chargé par le Conseil de les réexaminer
en évaluant notamment la pertinence des indicateurs tenant compte des problèmes
prévalant dans les différentes sous-régions.
Au sujet de l’élection du Bureau de l’ABCA pour l’année 2014, le Gouverneur de
la Bank of Mauritius, actuel Vice-Président, a été désigné Président du Bureau de
l’ABCA et le Gouverneur de la BEAC, Vice-Président.
Les Gouverneurs des banques centrales des pays ci-après ont été nommés Présidents,
chacun en ce qui le concerne, dans les 5 sous-régions :
− Afrique Centrale : Sao tomé e Principe
− Afrique du Nord : Tunisie
− Afrique Australe : Lesotho
− Afrique de l’Est : Rwanda
− Afrique de l’Ouest : Nigéria
RELATIONS ECONOMIQUES EXTERIEURES TITRE III
Cotation
Produits et Marchés
Cuivre New York USD/tm 2 834,4 3 808,0 6 187,6 7 311,3 7 172,2 6 102,0 7 730,1 8 819,1 7 960,3 7 349,8
Londres : 3 mois USD/tm 2 867,3 3 724,5 6 338,5 7 249,7 6 801,3 5 155,2 7 540,7 8 818,8 7 943,6 7 329,5
Paris (1)
EUR/tm 2 411,9 3 139,8 5 496,3 5 346,5 4 877,1 4 331,8 5 790,4 6 494,7 6 341,9 5 680,9
Etain Londres : 3 mois USD/tm 8 486,0 7 155,5 8 358,9 14 085,2 18 085,2 14 855,2 21 281,5 26 094,9 21 104,1 22 341,0
Zinc Londres : 3 mois USD/tm 1 047,5 1 410,8 3 163,2 3 321,5 1 892,4 1 655,1 2 162,7 2 190,5 1 946,0 1 909,9
Diamant Kinshasa (CEEC) USD/carat 22,3 23,1 24,9 22,6 26,5 13,7 18,4 20,0 13,2 14,4
Cobalt Londres (2) USD/lb 24,5 15,9 17,2 29,4 32,1 17,6 20,8 17,5 13,9 13,0
Or New York USD/o.t. 405,6 445,2 597,3 693,6 871,0 968,8 1 225,2 1 570,8 1 668,0 1 411,7
Pétrole New York (3) USD/baril 35,8 50,7 61,6 71,7 100,5 61,7 79,5 95,1 94,2 97,9
Argent New York Cts/o.t. 654,1 716,5 1 029,4 1 058,2 1 086,9 1 466,0 2 014,6 3 515,8 3 120,5 2 389,2
Sources : Bourse Les Echos et Centre d’Evaluation, d’Expertise et de Certification des minérales précieuses et semi-précieuses
(CEEC).
(1) Avant 2009, la cotation est celle de l’Union Minière sur le Marché de Bruxelles.
(2) Avant de 2009, la cotation est celle sur le Marché de Bruxelles.
(3) Avant 2008, la cotation est celle sur le Marché de l’Arabie Saoudite.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE 2013
Café
USD/
Robusta Londres tonne 705,0 995,1 1 315,8 1 731,0 1 765,0 1 541,4 1 549,6 2 178,4 2 013,8 1 850,6
Arabica New York Cts/lb 75,5 107,7 109,6 117,6 108,0 125,5 163,3 253,4 174,6 126,0
USD/
Cacao New York tonne 1 526,8 1 474,7 1 496,2 1 887,2 2 548,3 2 801,2 2 928,0 2 929,1 2 237,7 2 210,0
(Marché à terme)
Huile (1)
de palme Kuala Lumpur EUR/tm 463,4 424,8 481,3 778,3 962,1 682,5 734,9 743,2 640,0 517,6
de palmistes Kuala Lumpur EUR/tm 625,2 623,0 571,3 877,3 1 135,0 694,2 923,5 917,6 864,1 901,7
Coton New York Cts/lb 55,8 50,3 52,6 57,9 64,4 57,0 93,7 137,1 79,9 83,3
Caoutchouc (2) Londres C.I.F. Pence/Kg 111,6 129,0 147,7 170,8 194,9 190,9 250,2 483,3 336,2 279,7
Bois Sapelli
Grumes, qualité LM (3) Congo F.O.B. USD/m3 1 215,2 1 237,5 1 226,4 … … … … … … …
Bois dur grume (3) Cameroun F.O.B. USD/m3 … … … 272,6 292,2 286,4 340,0 306,2 287,4 311,2
Bois dur Scié (3) Cameroun F.O.B. USD/m3 … … … 797,1 958,3 748,8 771,4 826,2 750,0 782,5
Sources : Bourse Les Echos et Marchés Tropicaux et Méditerranéens.
(1) Avant 2009, la cotation est celle du marché de Bruxelles.
(2) A partir de 2011, Cts/kg.
(3) AFRISTAT à partir de 2007.
RELATIONS ECONOMIQUES EXTERIEURES TITRE III
HQPLOOLRQVGH&')
PAYS
2004 2005 2006 2007 2008 2009(e) 2010 (e) 2011 (e) 2012 (e) 2013 (e)
1. Union Européenne 340 565,9 683 987,3 669 443,3 1 107 262,4 525 293,7 991 974,7 1 707 140,1 1 812 468,1 1 735 118,3 2 121 807,7
U.E.B.L. (1) 216 909,8 434 973,5 372 103,6 557 791,2 229 400,6 291 991,1 681 065,8 680 389,8 671 330,9 835 785,5
France 5 355,8 90 921,0 24 094,2 161 512,2 28 827,3 101 135,5 171 441,9 163 554,3 165 214,2 226 837,6
Italie 5 748,0 14 890,1 18 509,4 27 855,4 9 896,8 15 829,3 33 328,2 33 090,4 32 751,6 43 500,1
Allemagne 3 131,0 14 723,7 12 322,3 16 859,8 7 145,9 12 141,4 23 076,8 23 800,0 23 112,1 30 020,4
Pays-Bas 791,2 6 405,2 18 589,2 36 040,9 20 417,2 48 418,1 69 870,6 77 548,4 72 663,6 86 371,2
Royaume-Uni 3 225,7 8 401,7 1 037,2 1 954,8 2 511,6 6 317,0 7 717,5 9 306,6 8 388,7 14 079,0
Irlande, Danemark et Grèce 148,5 249,6 91 111,1 1 343,9 1 163,7 3 019,6 3 838,6 4 493,0 4 105,9 7 327,5
Portugal 8 459,7 19 798,0 20 184,9 28 954,9 20 775,1 39 043,8 60 556,6 68 045,3 63 385,6 73 316,8
Espagne 1 095,5 3 244,2 3 111,5 5 925,4 - 2 858,1 6 986,3 7 544,3 7 162,9 10 663,6
Autres pays de l’U.E. 95 700,8 90 380,3 108 379,9 269 024,0 205 155,5 471 220,8 649 257,8 744 695,9 687 002,8 793 906,0
2. Amérique du Nord 49 662,8 203 594,9 62 788,5 232 005,7 136 731,0 236 468,2 403 269,3 438 809,4 415 095,3 528 955,4
3. Japon 3 469,1 2 495,5 1 835,0 3 420,8 12 447,2 34 284,6 37 450,5 47 379,8 41 793,1 55 643,0
4. Autres pays de l’O.C.D.E. 59 765,8 2 578,7 14 719,8 2 321,3 4 944,4 8 729,6 11 949,6 14 668,1 13 115,1 20 635,6
Sous-total O.C.D.E.
(1+2+3+4) 453 463,7 892 656,5 748 786,6 1 345 010,2 679 416,2 1 271 457,1 2 159 809,6 2 313 325,4 2 205 121,8 2 727 041,6
5. Destinations diverses 310 149,3 245 728,0 517 147,4 1 831 489,3 3 175 362,2 2 253 571,6 5 519 903,0 6 395 523,4 5 833 199,8 7 301 891,2
Chine (2) … … … … 230 796,3 367 923,9 1 261 373,6 1 990 228,2 2 604 964,2 3 428 880,5
Brésil (2) … … … … 52 575,8 61 608,3 175 285,7 187 132,0 177 475,6 233 733,1
Afrique du Sud (2)® … … … … 110 700,9 65 727,0 181 869,6 231 814,0 644 023,8 779 354,7
Autres pays … … … … 2 781 289,1 1 758 312,4 3 901 374,1 3 986 349,3 2 406 736,2 2 859 922,8
Total 763 613,0 1 138 384,5 1 265 934,0 3 176 499,5 3 854 778,4 3 525 028,7 7 679 712,6 8 708 848,8 8 038 321,5 10 028 932,8
Taux de change moyen CDF/1 USD 398,3 473,8 468,0 516,7 561,1 806,5 905,9 919,4 919,4 919,7
Sources : - Direction of Trade Statistics (IMF) et Statistiques du Commerce Extérieur de l’O.C.D.E.
- A partir de 2002, les estimations sont faites sur base des données des statistiques miroirs.
- A partir de 2008, les estimations sont faites sur base du Rapport commercial, Statistical Database - Comstat.
(1) A partir de 2004, Belgique et Luxembourg inclus dans l’Union européenne.
(2) Chiffres estimés sur base des statistiques miroires.
(r) Chiffres rectifiés.
RELATIONS ECONOMIQUES EXTERIEURES TITRE III
HQPLOOLRQVGH&')
PAYS
2004 2005 2006 2007 2008 2009(e) 2010 (e) 2011 (e) 2012 (e) 2013 (e)
1. Union Européenne 221 042,1 778 261,4 473 980,8 817 571,7 612 476,4 1 159 700,5 1 720 160,6 1 852 949,7 1 845 415,2 2 124 024,2
U.E.B.L. (1) 79 019,4 450 033,9 148 062,9 269 695,3 239 851,4 422 981,0 621 596,4 681 049,8 672 739,2 774 305,1
France 54 822,4 115 797,2 115 100,2 177 878,6 111 573,6 187 131,4 313 244,0 322 901,6 328 605,9 378 216,7
Italie 10 976,6 29 477,1 32 424,3 69 313,4 56 219,7 105 929,8 153 270,3 166 607,2 165 202,6 190 143,8
Allemagne 29 564,1 58 954,3 47 619,4 87 779,8 72 582,5 123 250,1 188 779,8 203 956,9 202 835,7 233 458,5
Pays-Bas 15 828,1 52 782,8 45 047,0 79 792,0 79 391,5 142 124,5 201 642,9 224 635,5 220 133,8 253 368,2
Royaume-Uni 5 458,0 18 595,8 20 399,8 21 902,0 15 379,3 28 586,0 43 390,4 46 045,6 46 193,8 53 167,9
Irlande, Danemark et Grèce 10 212,5 19 651,4 21 835,5 31 435,8 3 596,2 7 225,4 25 499,8 18 092,6 22 549,0 25 953,3
Portugal 1 880,0 4 222,6 6 221,6 9 052,8 5 714,8 12 818,0 17 935,9 19 073,9 19 115,5 22 001,4
Espagne 4 790,9 9 176,1 12 682,6 19 239,4 - 17 228,4 32 203,1 35 492,0 34 959,7 40 237,7
Autres pays de l’U.E. 8 490,2 19 570,2 24 587,4 51 482,6 28 167,4 112 425,9 122 598,2 135 094,5 133 080,1 153 171,7
2. Amérique du Nord 33 415,0 68 698,8 58 178,3 122 221,8 85 450,0 167 563,2 246 663,8 262 901,1 263 186,9 302 921,2
3. Japon 4 518,0 15 071,5 15 554,1 19 153,5 22 786,5 43 231,1 57 249,9 65 444,5 63 354,4 72 919,2
4. Autres pays de l’O.C.D.E. 247 064,5 31 060,6 31 377,4 41 081,3 8 234,8 83 317,1 81 436,2 86 428,5 86 702,4 99 792,1
Sous-total O.C.D.E. (1+2+3+4) 506 039,6 893 092,3 579 090,5 1 000 028,3 728 947,6 1 453 811,9 2 105 510,5 2 267 723,7 2 258 658,9 2 599 656,8
5. Provenances diverses 311 044,2 381 578,7 774 294,2 1 716 258,2 3 045 050,9 2 537 355,0 5 179 794,6 5 929 640,3 5 718 864,1 6 602 477,1
Chine (2)
… … … … 645 685,1 521 575,5 1 081 548,5 1 678 337,3 1 419 147,3 2 043 012,6
Brésil (2) … … … … 31 333,2 43 903,4 71 462,2 71 411,3 73 584,9 84 954,4
Afrique du Sud (2)® … … … … 61 112,7 90 004,6 118 196,8 136 495,4 1 127 429,1 1 097 322,3
Autres pays … … … … 2 306 920,0 1 881 871,5 3 908 587,1 4 043 396,3 3 098 702,8 3 377 187,8
Total 817 083,8 1 274 671,0 1 353 384,7 2 716 286,4 3 773 998,6 3 991 167,0 7 285 305,1 8 197 364,0 7 977 523,0 9 202 133,9
Taux de change moyen CDF/1 USD 398,3 473,8 468,0 516,7 561,1 806,5 905,9 919,4 919,4 919,7
Sources : - Direction of Trade Statistics (IMF) et Statistiques du Commerce Extérieur de l’O.C.D.E.
- A partir de 2002, les estimations sont faites sur base des données des statistiques miroirs.
- A partir de 2008, les estimations sont faites sur base du Rapport commercial, Statistical Database - Comstat.
(1) A partir de 2004, Belgique et Luxembourg inclus dans l’Union européenne.
(2) Chiffres estimés sur base des statistiques miroires.
(r) Chiffres rectifiés.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE 2013
2004 763 613,0 817 083,8 -53 470,8 1 917,2 2 051,4 -134,2
2005 1 138 384,5 1 274 671,0 -136 286,5 2 402,8 2 690,4 -287,7
2006 1 265 934,0 1 353 384,7 -87 450,7 2 704,7 2 891,6 -186,8
2007 3 176 499,5 2 716 286,4 460 213,1 6 147,9 5 257,2 890,7
2008 3 854 778,4 3 773 998,6 80 779,8 6 869,8 6 725,8 144,0
2009 3 525 028,7 3 991 167,0 -466 138,3 4 371,0 4 949,0 -578,0
2010 7 679 712,6 7 285 305,1 394 407,4 8 477,9 8 042,5 435,4
2011 8 708 848,8 8 197 364,0 511 484,8 9 471,9 8 915,6 556,3
2012 8 038 321,5 7 977 523,0 60 798,6 8 743,4 8 677,2 66,1
2013 (p) 10 028 932,8 9 202 133,9 826 798,9 10 904,9 10 005,9 899,0
2005
Décembre 431,28 - 434,31 -
2006
Décembre 503,43 - 515,93 -
2007
Décembre 502,99 729,81 504,72 -
2008
Décembre -
2009
Décembre 902,66 1292,00 904,60 - -
2010 (1)
Décembre 915,13 1202,05 931,67 1 214,07
2011
Janvier 920,82 1 263,51 1 246,48
Février 924,05 1 273,55 1 306,21
Mars 919,15 1 294,45 1 312,55
Avril 921,03 1 363,41 1 421,81
Mai 926,78 1 323,22 1 328,35
Juin 919,87 1 316,08 1 336,27
Juillet 919,00 1 313,29 1 323,36
Août 920,59 1 327,92 1 339,18
Septembre 922,91 1 258,01 1 258,83
Octobre 923,08 1 306,24 1 312,98
Novembre 888,19 1 184,08 1 157,61
Décembre 910,82 1 173,90 1 178,00
2012
Janvier 920,08 1 212,05 1 206,40
Février 918,03 1 233,83 1 234,24
Mars 919,93 1 226,92 1 223,64
Avril 922,73 1 218,80 1 213,06
Mai 923,05 1 144,42 1 127,28
Juin 919,32 1 157,15 1 138,98
Juillet 915,32 1 125,83 1 105,20
Août 919,28 1 159,61 1 138,98
Septembre 917,02 1 177,85 1 172,21
Octobre 917,00 1 190,72 1 177,60
Novembre 913,77 1 186,41 1 169,67
Décembre 915,17 1 214,23 1 211,75
2013
Janvier 918,22 1 237,46 925,67 1 169,27
Février 918,43 1 203,51 922,00 1 177,61
Mars 918,89 1 173,17 922,33 1 146,80
Avril 917,05 1 202,27 922,00 1 158,70
Mai 918,06 1 191,06 922,67 1 132,67
Juin 917,49 1 194,79 925,00 1 143,00
Juillet 916,34 1 213,75 922,67 1 136,80
Août 917,89 1 212,50 928,00 1 147,00
Septembre 921,59 1 249,91 929,00 1 156,30
Octobre 918,99 1 273,63 932,75 1 192,28
Novembre 921,06 1 260,22 938,75 1 188,10
Décembre 925,50 1 266,42 938,00 1 173,38
A. Biens et services 2 319,3 2 745,9 3 137,6 6 540,4 7 697,9 5 021,0 8 866,5 10 211,3 9 031,1 11 176,3 2 828,1 3 515,0 3 797,4 6 874,9 8 825,4 6 766,1 10 705,2 11 804,9 11 008,8 12 418,7
Balance commerciale 1 917,2 2 402,8 2 704,7 6 147,9 6 869,8 4 371,0 8 477,9 9 471,9 8 743,4 10 904,9 2 051,4 2 690,4 2 891,6 5 257,2 6 725,8 4 949,0 8 042,5 8 915,6 8 677,2 10 005,9
1. Marchandises 1 917,2 2 402,8 2 704,7 6 147,9 6 869,8 4 371,0 8 477,9 9 471,9 8 743,4 10 904,9 2 051,4 2 690,4 2 891,6 5 257,2 6 725,8 4 949,0 8 042,5 8 915,6 8 677,2 10 005,9
2. Or non monétaire - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Services 402,2 343,1 432,9 392,5 828,1 650,0 388,6 739,4 287,7 271,4 776,7 824,5 905,8 1 617,7 2 099,6 1 817,0 2 662,7 2 889,3 2 331,6 2 412,8
3. Transports 8,0 11,5 2,7 21,8 37,0 52,4 88,7 114,5 91,3 91,8 299,8 331,2 357,0 734,5 995,2 800,0 1 513,1 1 412,6 921,5 1 229,3
4. Voyages 3,0 3,2 3,1 0,7 0,7 24,0 10,7 11,4 6,9 0,8 49,4 53,5 92,7 108,7 126,7 121,2 149,6 298,3 107,5 170,0
5. Services de communications 34,0 28,5 57,5 62,3 101,4 92,5 67,4 74,4 44,5 17,4 1,4 1,2 1,0 1,0 1,4 33,5 0,9 1,2 3,0 1,3
6. Services de bâtiment et travaux publics - - - - - 27,2 - - - - 28,8 23,4 21,2 20,8 28,1 51,2 14,1 18,8 47,2 18,5
7. Service d’assurance - - - - - 20,0 - 5,8 - - 89,4 89,6 93,4 213,7 249,6 197,1 326,1 338,3 401,7 415,4
8. Services financiers 22,7 19,1 38,5 41,7 67,9 69,7 45,1 49,6 29,8 11,6 34,1 27,0 27,2 28,4 46,7 72,0 33,3 42,4 75,5 48,5
9. Services d’informatique et d’information - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
10. Redevances et droits de licence 41,9 35,2 49,6 53,8 125,0 108,5 - - - - 2,6 2,1 1,9 1,9 2,6 34,3 0,0 - - -
11. Autres services aux entreprises 39,2 32,9 66,4 71,9 117,0 103,1 77,7 69,5 51,4 20,1 174,8 147,3 166,8 331,7 402,7 348,5 458,1 519,1 380,9 240,7
12. Sces personnels, culturels et relatifs
aux loisirs 0,6 0,5 1,0 1,1 1,8 24,8 1,2 1,0 0,8 0,3 2,9 2,4 2,2 2,1 2,9 34,5 1,9 2,5 6,3 2,6
13. Sces fournis ou reçus par les admin.
publiques 252,8 212,3 214,1 139,1 377,4 127,7 97,8 413,2 63,0 129,4 93,3 146,9 142,4 174,8 243,7 124,8 165,6 255,9 388,0 286,4
B. Revenus 20,5 9,5 17,6 26,0 17,7 26,0 48,3 168,2 18,3 49,2 305,4 260,3 474,5 687,5 935,8 805,0 1094,5 1266,1 1065,8 2886,8
14. Rémunérations des salariés 19,9 8,9 12,8 8,8 14,7 19,5 15,7 114,6 12,2 33,1 27,9 32,3 31,5 26,4 37,4 30,9 57,2 39,6 55,3 35,9
15. Revenus des investissements 0,6 0,6 4,9 17,2 3,1 6,5 32,6 53,6 6,1 16,1 277,5 228,0 443,0 661,1 898,4 774,1 1 037,3 1 226,5 1 010,5 2 850,9
C. Transferts courants 695,1 943,7 1 203,1 1 484,4 1 738,3 1 704,2 1 688,0 2 430,4 2 709,6 2 327,3 233,9 195,8 481,7 622,6 742,5 303,2 845,2 1 019,5 944,7 1 110,8
16. Transferts publics 475,7 752,6 819,1 909,1 1 243,0 1 385,9 906,5 1 417,5 1 865,9 1 400,8 36,4 30,5 129,6 168,5 202,8 76,0 212,7 246,5 330,3 319,2
17. Transferts privés 219,4 191,0 384,0 575,3 495,4 318,4 781,5 1 012,9 843,7 926,6 197,5 165,3 352,1 454,0 539,6 227,2 632,6 773,0 614,4 791,7
TOTAL ( A + B+ C ) 3 035,0 3 699,0 4 358,4 8 050,8 9 453,9 6 751,3 10 602,8 12 809,9 11 758,9 13 552,9 3 367,5 3 971,0 4 753,7 8 184,9 10 503,7 7 874,2 12 645,0 14 090,5 13 019,4 16 416,3
D. Capital 30,4 59,1 151,5 54,8 170,5 403,8 333,6 1 240,5 645,1 167,2 64,5 150,4 69,9 56,3 60,5 259,8 494,2 307,9 158,7 13,9
D.1. Transferts des capitaux 30,3 59,1 151,5 52,6 170,5 401,0 333,6 1 240,1 645,1 97,5 61,9 150,4 69,7 56,3 59,9 259,6 493,1 260,8 151,4 10,5
Capitaux publics 30,3 57,6 151,4 50,9 117,1 227,0 77,7 913,0 392,4 7,8 - - - - - - - - - -
18 . Remises de dettes - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
19. Autres transferts 30,3 57,6 151,4 50,9 117,1 227,0 77,7 913,0 392,4 7,8 - - - - - - - - - -
Capitaux privés - 1,5 0,1 1,6 53,5 174,0 255,9 327,1 252,7 89,7 61,9 150,4 69,7 56,3 59,9 259,6 493,1 260,8 151,4 10,5
20. Transferts des migrants - 1,5 - - - - - - - - - - - - - - - - - -
21. Remises de dettes - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
22. Autres transferts - - 0,1 1,6 53,5 174,0 255,9 327,1 252,7 89,7 61,9 150,4 69,7 56,3 59,9 259,6 493,1 260,8 151,4 10,5
D.2. Acquisitions et cessions d’actifs non fin.
non produits 0,1 - - 2,2 - 2,9 - 0,4 0,1 69,7 2,7 - 0,1 0,0 0,6 0,3 1,2 47,0 7,3 3,4
E. Opérations financières 1 255,3 923,7 1 202,2 2 903,6 3 274,6 2 554,5 5 180,4 3 493,2 6 061,3 4 023,1 1 148,8 748,2 1 270,7 2 958,7 2 983,0 2 240,5 4 341,7 3 100,1 4 715,9 1 241,9
24. Investissements directs 409,0 266,6 256,1 1 808,0 1 726,8 663,8 2 939,3 1 686,9 3 312,1 2 098,2 7,6 13,4 18,4 14,3 54,1 34,8 7,2 90,9 420,5 400,7
25. Investissements de portefeuille 0,0 - 0,1 0,0 0,1 0,0 0,3 2,9 - - 505,6 294,7 413,3 1 833,6 1 575,0 1 189,4 3 237,7 2 139,8 3 532,4 4,2
26. Autres investissements 846,2 657,1 946,0 1 095,6 1 547,6 1 890,7 2 240,9 1 803,4 2 749,2 1 924,8 635,6 440,1 839,0 1 110,8 1 353,9 1016,3 1096,9 869,4 762,9 837,1
TOTAL ( D + E ) 1 285,6 982,8 1 353,8 2 958,4 3 445,1 2 958,4 5 514,0 4 733,7 6 706,4 4 190,3 1 213,4 898,6 1 340,6 3 015,0 3 043,5 2 500,4 4 836,0 3 407,9 4 874,6 1 255,8
F. Erreurs et omissions 16,0 - - - 16,0 - 166,1 30,10 29,9 - - 7,3 42,7 80,8 - 247,0 - - - 4,5
Total ( A à F) 4 336,6 4 681,8 5 712,1 11 009,2 12 915,0 9 709,6 16 282,9 17 573,7 18 495,2 17 743,2 4 580,9 4 876,9 6 136,9 11 280,6 13 547,2 10 621,6 17 481,0 17 498,4 17 894,0 17 676,6
A. Biens et services -508,8 -769,1 -659,8 -334,5 -1 127,6 -1 745,1 -1 838,7 -1 593,6 -1 977,8 -1 242,4
Balance commerciale -134,2 -287,7 -186,8 890,7 144,0 -578,0 435,4 556,3 66,1 899,0
1. Marchandises -134,2 -287,7 -186,8 890,7 144,0 -578,0 435,4 556,3 66,1 899,0
2. Or non monétaire - - - - - - - - - -
Services -374,5 -481,4 -472,9 -1 225,2 -1 271,5 -1 167,1 -2 274,1 -2 149,9 -2 043,9 -2 141,4
3. Transports -291,9 -319,7 -354,3 -712,7 -958,3 -747,6 -1 424,4 -1 298,1 -830,2 -1 137,4
4. Voyages -46,4 -50,3 -89,7 -108,0 -126,0 -97,3 -138,9 -286,9 -100,6 -169,2
5. Services de communications 32,5 27,4 56,5 61,3 100,0 59,0 66,5 73,2 41,5 16,1
6. Services de bâtiment et travaux publics -28,8 -23,4 -21,2 -20,8 -28,1 -24,0 -14,1 -18,8 -47,2 -18,5
7. Service d’assurance -89,4 -89,6 -93,4 -213,7 -249,6 -177,1 -326,1 -332,5 -401,7 -415,4
8. Services financiers -11,4 -7,9 11,3 13,4 21,2 -2,2 11,8 7,2 -45,7 -36,9
9. Services d’informatique et d’information - - - - - - - - - -
10. Redevances et droits de licence 39,2 33,1 47,7 51,9 122,4 74,3 - - - -
11. Autres services aux entreprises -135,6 -114,4 -100,4 -259,8 -285,7 -245,4 -380,4 -449,6 -329,5 -220,7
12. Services personnels, culturels et relatifs aux loisirs -2,3 -1,9 -1,1 -1,0 -1,0 -9,6 -0,7 -1,5 -5,5 -2,3
13. Services fournis ou reçus par les adminisatrations publiques 159,5 65,4 71,6 -35,7 133,7 2,9 -67,8 157,3 -325,0 -157,1
B. Revenus -284,9 -250,8 -456,9 -661,5 -918,1 -778,9 -1 046,2 -1 097,9 -1 047,5 -2 837,6
14. Rémunérations des salariés -8,0 -23,4 -18,8 -17,5 -22,7 -11,4 -41,5 75,0 -43,1 -2,8
15. Revenus des investissements -277,0 -227,4 -438,1 -643,9 -895,3 -767,5 -1 004,7 -1 172,9 -1 004,4 -2 834,8
C. Transferts courants 461,2 747,9 721,4 861,8 995,9 1 401,1 842,7 1 410,9 1 764,8 1 216,5
16. Transferts publics 439,3 722,1 689,5 740,6 1 040,1 1 309,9 693,9 1 171,0 1 535,6 1 081,6
17. Transferts privés 21,9 25,7 31,9 121,2 -44,3 91,1 148,9 239,9 229,2 134,9
TOTAL ( A + B+ C ) -332,5 -272,0 -395,3 -134,1 -1 049,8 -1 123,0 -2 042,2 -1 280,6 -1 260,5 -2 863,5
D. Capital -34,2 -91,3 81,7 -1,5 110,0 144,0 158,3 932,6 486,4 153,3
D.1. Transferts des capitaux -31,6 -91,3 81,8 -3,7 110,6 141,4 159,5 979,3 493,7 87,0
Capitaux publics 30,3 57,6 151,4 50,9 117,1 227,0 77,7 913,0 392,4 7,8
18, Remises de dettes - - - - - - - - - -
19. Autres transferts 30,3 57,6 151,4 50,9 117,1 227,0 77,7 913,0 392,4 7,8
Capitaux privés -61,9 -148,8 -69,6 -54,6 -6,4 -85,6 -237,1 66,3 101,2 79,3
20. Transferts des migrants - 1,51 - - - - - - - -
21. Remises de dettes - - - - - - - - - -
22. Autres transferts -61,9 -150,4 -69,6 -54,6 -6,4 -85,6 -237,2 66,3 101,2 79,3
D.2. Acquisitions et cessions d’actifs non financiers non produits -2,6 - -0,1 2,2 -0,6 2,6 -1,2 -46,6 -7,3 66,3
E. Opérations financières 106,4 175,4 -68,5 98,9 291,5 314,0 838,7 393,1 1 345,4 2 781,2
24. Investissements directs 401,5 253,2 237,8 1 793,7 1 672,8 629,0 2 932,1 1 596,0 2 891,6 1 697,6
25. Investissements de portefeuille -505,6 -294,7 -413,2 -1 833,6 -1 574,9 -1 189,4 -3 237,4 -2 136,9 -3 532,4 -4,2
26. Autres investissements 210,6 217,0 107,0 -15,2 193,7 874,4 1 144,0 934,0 1 986,2 1 087,8
TOTAL ( D + E ) 72,3 84,2 13,2 97,4 401,6 458,0 678,0 1 325,8 1 831,8 2 934,5
F. Erreurs et omissions 16,0 -7,3 -42,7 -80,8 16,0 -247,0 166,1 30,1 29,9 -4,5
SOLDE GLOBAL TOTAL (A à F) -244,3 -195,1 -424,8 -271,0 -632,2 -912,0 -1 198,0 75,3 601,2 66,6
Moyens de financement 244,3 195,1 424,8 271,0 632,2 912,0 1 198,0 -75,3 -601,2 -66,6
G. Financement traditionnel -60,7 0,6 -35,8 -293,0 121,3 469,0 771,8 -75,3 -601,2 -66,6
1. Arriérés (réduction -) - - - - - 123,7 197,0 - - -
2. Avoirs extérieurs nets (accroissement -) -60,7 0,6 -35,8 -293,0 121,3 345,3 574,8 -75,3 -601,2 -66,6
- Avoirs extérieurs nets BCC (accroissement -) -8,9 46,9 31,7 -199,2 82,0 -790,6 -807,0 166,4 -347,2 -66,1
* Crédit net du FMI 117,1 -20,3 44,1 -35,6 -9,5 -526,4 -421,4 157,6 -0,2 -2,2
- FMI compte spécial en DTS 2,4 4,1 1,1 -3,0 -2,8 126,4 69,1 -2,6 0,7 2,0
- Crédit FMI 114,6 -24,4 43,0 -32,6 -6,7 -652,8 -490,5 160,2 -0,8 -4,2
* Autres avoirs extérieurs nets (accroissement -) -126,0 67,2 -12,4 -163,7 91,5 -264,2 -385,7 8,8 -347,1 -46,5
- Autres avoirs en devises -140,9 100,9 -24,4 -23,6 105,9 -134,9 -376,2 7,8 -347,8 -43,1
- Autres engagements 14,9 -33,7 12,0 -140,0 -14,4 -129,3 -9,4 1,0 0,7 -3,4
- Avoirs extérieurs nets BCM (accroissement -) -51,8 -46,3 -4,1 -93,8 39,3 -445,3 -232,3 -91,1 -254,0 -0,5
* Avoirs -62,9 -10,1 -71,8 -139,0 -36,7 -401,6 -216,4 -80,7 -304,1 -130,3
* Engagements 11,1 -36,2 67,7 45,2 76,0 -43,7 -15,8 -10,4 50,2 129,8
- Différence de change -17,4
H.Financement exceptionnel 305,0 194,5 460,6 564,0 510,9 443,0 426,3 - - -
1. Consolidation des arriérés - - 121,6 - - - - - - -
2. Allégement de la dette 305,0 194,5 339,0 564,0 510,9 443,0 426,3 - - -
- Réechélonnement dette extérieure - - - - - - - - -
- Remise de la dette 305,0 194,5 339,0 564,0 510,9 443,0 426,3 - - -
3. Assistance au delà de l’Initiative PPTE - - - - - - - - - -
I. Solde résiduel - - - - - - - - - -
A. Biens et services 923 791,5 1 300 950,1 1 468 558,4 3 379 282,4 4 319 428,4 4 049 200,5 8 031 753,4 9 388 683,1 8 302 814,6 10 278 521,1 1 126 439,0 1 665 322,0 1 777 364,6 3 552 106,6 4 952 127,4 5 456 526,1 9 697 314,1 10 853 905,7 10 121 086,4 11 421 117,2
Balance commerciale 763 613,0 1 138 384,5 1 265 934,0 3 176 499,5 3 854 778,4 3 525 028,7 7 679 712,6 8 708 848,8 8 038 321,5 10 028 932,8 817 083,8 1 274 671,0 1 353 384,7 2 716 286,4 3 773 998,6 3 991 167,0 7 285 305,1 8 197 364,0 7 977 523,0 9 202 133,9
1. Marchandises 763 613,0 1 138 384,5 1 265 934,0 3 176 499,5 3 854 778,4 3 525 028,7 7 679 712,6 8 708 848,8 8 038 321,5 10 028 932,8 817 083,8 1 274 671,0 1 353 384,7 2 716 286,4 3 773 998,6 3 991 167,0 7 285 305,1 8 197 364,0 7 977 523,0 9 202 133,9
2. Or non monétaire - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Services 160 178,5 162 565,6 202 624,4 202 782,8 464 650,0 524 171,8 352 040,8 679 834,3 264 493,1 249 588,3 309 355,2 390 651,0 423 979,9 835 820,2 1 178 128,8 1 465 359,1 2 412 008,9 2 656 541,6 2 143 563,4 2 218 983,3
3. Transports 3 172,3 5 427,4 1 277,4 11 273,3 20 740,8 42 281,0 80 349,0 105 275,9 83 930,7 84 468,1 119 419,0 156 916,1 167 103,8 379 513,8 558 449,7 645 153,1 1 370 642,9 1 298 783,0 847 198,8 1 130 527,4
4. Voyages 1 191,1 1 508,4 1 443,6 383,5 383,0 19 337,0 9 719,8 10 481,6 6 340,6 745,9 19 671,1 25 354,2 43 407,3 56 173,8 71 090,9 97 771,8 135 515,3 274 315,1 98 831,7 156 382,8
5. Services de communications 13 527,2 13 511,1 26 916,8 32 187,7 56 887,7 74 589,9 61 054,3 68 406,4 40 932,8 15 980,3 568,0 547,5 490,0 531,0 781,5 27 003,5 815,3 1 134,4 2 797,2 1 181,1
6. Services de bâtiment et travaux publics - - - - - 21 935,5 - - - - 11 477,6 11 063,5 9 902,1 10 729,9 15 792,1 41 320,8 12 772,5 17 265,9 43 354,7 17 055,3
7. Service d’assurance - - - - - 16 129,0 - 5 332,8 - - 35 601,8 42 450,7 43 709,2 110 420,1 140 081,5 158 949,7 295 397,9 311 075,3 369 287,5 382 024,3
8. Services financiers 9 060,1 9 049,3 18 028,0 21 558,3 38 101,6 56 243,0 40 881,0 45 604,3 27 415,5 10 703,1 13 592,2 12 792,1 12 742,9 14 659,9 26 189,9 58 056,5 30 164,8 39 017,4 69 437,8 44 600,2
9. Services d’informatique et d’information - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
10. Redevances et droits de licence 16 673,9 16 654,1 23 224,8 27 772,7 70 121,2 87 514,0 - - - - 1 045,5 994,9 902,0 977,4 1 438,5 27 630,2 - - - -
11. Autres services aux entreprises 15 610,4 15 591,9 31 062,1 37 144,8 65 648,8 83 146,2 70 357,4 63 901,1 47 236,7 18 441,4 69 638,4 69 787,9 78 056,1 171 396,3 225 953,6 281 031,7 414 970,3 477 295,5 350 177,7 221 376,9
12. Sces personnels, culturels et relatifs aux loisirs 243,0 242,7 483,4 578,1 1 021,7 20 030,1 1 087,0 919,4 735,2 287,0 1 168,5 1 126,4 1 008,1 1 092,4 1 607,8 27 791,6 1 721,1 2 333,7 5 754,5 2 429,9
13. Sces fournis ou reçus par les admin. publiques 100 700,6 100 580,8 100 188,4 71 884,6 211 745,2 102 966,1 88 592,2 379 912,8 57 901,6 118 962,5 37 173,1 69 617,8 66 658,4 90 325,6 136 743,3 100 650,1 150 008,9 235 321,6 356 723,4 263 405,2
B. Revenus 8 169,7 4 502,5 8 259,5 13 442,2 9 949,5 20 979,2 43 752,6 154 649,9 16 789,0 45 262,6 121 650,4 123 304,1 222 109,2 355 206,9 525 091,6 649 158,7 991 489,9 1 164 103,7 979 855,3 2 654 893,7
14. Rémunérations des salariés 7 932,2 4 206,4 5 969,2 4 556,2 8 230,6 15 698,1 14 221,9 105 367,9 11 215,7 30 451,5 11 104,3 15 282,1 14 749,3 13 616,1 20 977,7 24 904,6 51 814,7 36 409,8 50 846,4 33 027,6
15. Revenus des investissements 237,4 296,1 2 290,3 8 886,0 1 719,0 5 281,0 29 530,7 49 282,0 5 573,3 14 811,1 110 546,1 108 022,0 207 359,9 341 590,8 504 113,9 624 254,1 939 675,3 1 127 693,8 929 008,9 2 621 866,1
C. Transferts courants 276 867,0 447 083,2 563 101,7 766 960,8 975 417,6 1 374 391,3 1 529 049,0 2 234 608,3 2 491 081,6 2 140 390,8 93 180,1 92 759,4 225 470,7 321 662,7 416 613,7 244 508,1 765 661,3 937 369,6 868 563,8 1 021 610,8
16. Transferts publics 189 466,1 356 577,2 383 374,1 469 719,9 697 448,3 1 117 634,8 821 153,8 1 303 307,0 1 715 458,5 1 288 245,6 14 502,4 14 440,6 60 655,3 87 068,3 113 810,3 61 251,1 192 629,2 226 642,1 303 671,3 293 547,2
17. Transferts privés 87 400,9 90 506,0 179 727,6 297 240,9 277 969,3 256 756,5 707 895,2 931 301,3 775 623,1 852 145,2 78 677,7 78 318,9 164 815,4 234 594,3 302 803,3 183 257,0 573 032,2 710 727,5 564 892,5 728 063,7
TOTAL ( A + B+ C ) 1 208 828,1 1 752 535,7 2 039 919,7 4 159 685,4 5 304 795,6 5 444 570,9 9 604 555,0 11 777 941,3 10 810 685,2 12 464 174,5 1 341 269,6 1 881 385,5 2 224 944,5 4 228 976,2 5 893 832,6 6 350 192,8 11 454 465,4 12 955 379,0 11 969 505,5 15 097 621,7
D. Capital 12 090,8 27 996,6 70 931,0 28 300,4 95 679,4 325 680,7 302 191,8 1 140 566,0 593 105,0 153 784,0 25 698,0 71 234,7 32 705,2 29 095,9 33 945,8 209 554,7 447 698,6 283 056,4 145 945,3 12 761,0
D.1. Transferts des capitaux 12 055,9 27 996,6 70 931,0 27 171,8 95 679,4 323 356,1 302 191,8 1 140 198,2 593 049,2 89 675,3 24 637,2 71 234,7 32 644,4 29 080,4 33 599,5 209 331,9 446 647,9 239 833,1 139 201,9 9 625,8
Capitaux publics 12 055,9 27 281,8 70 872,4 26 323,1 65 681,9 183 044,6 70 384,6 839 449,2 360 762,6 7 137,8 - - - - - - - - - -
18 . Remises de dettes - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
19. Autres transferts 12 055,9 27 281,8 70 872,4 26 323,1 65 681,9 183 044,6 70 384,6 839 449,2 360 762,6 7 137,8 - - - - - - - - - -
Capitaux privés - 714,8 58,6 848,7 29 997,5 140 311,5 231 807,2 300 749,0 232 286,6 82 537,5 24 637,2 71 234,7 32 644,4 29 080,4 33 599,5 209 331,9 446 647,9 239 833,1 139 201,9 9 625,8
20. Transferts des migrants - 714,8 - - - - - - - - - - - - - - - - - -
21. Remises de dettes - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
22. Autres transferts - - 58,6 848,7 29 997,5 140 311,5 231 807,2 300 749,0 232 286,6 82 537,5 24 637,2 71 234,7 32 644,4 29 080,4 33 599,5 209 331,9 446 647,9 239 833,1 139 201,9 9 625,8
D.2. Acquisitions et cessions d’actifs non fin.non produits 34,9 - - 1 128,6 - 2 324,6 - 367,8 55,9 64 108,7 1 060,7 - 60,8 15,5 346,3 222,9 1 050,8 43 223,3 6 743,4 3 135,3
E. Opérations financières 499 966,7 437 617,8 562 699,3 1 500 239,3 1 837 428,9 2 060 087,5 4 692 687,6 3 211 789,7 5 572 525,1 3 699 908,0 457 577,1 354 504,2 594 744,3 1 528 687,5 1 673 843,6 1 806 879,7 3 932 968,7 2 850 315,9 4 335 597,5 1 142 131,7
24. Investissements directs 162 916,9 126 309,9 119 875,8 934 174,8 968 968,1 535 325,3 2 662 540,1 1 551 004,2 3 045 057,8 1 929 697,7 3 013,3 6 370,2 8 591,8 7 389,8 30 332,7 28 065,0 6 522,1 83 554,8 386 623,8 368 478,2
25. Investissements de portefeuil e 4,0 - 51,1 - 56,1 - 271,8 2 666,4 - - 201 389,6 139 623,1 193 446,9 947 369,0 883 785,7 959 232,5 2 932 846,0 1 967 427,3 3 247 587,5 3 821,0
26. Autres investissements 337 045,8 311 307,9 442 772,4 566 064,4 868 404,7 1 524 762,2 2 029 875,8 1 658 119,1 2 527 467,3 1 770 210,3 253 174,1 208 510,8 392 705,6 573 928,7 759 725,2 819 582,2 993 600,6 799 333,8 701 386,2 769 832,5
TOTAL ( D + E ) 512 057,6 465 614,4 633 630,3 1 528 539,7 1 933 108,3 2 385 768,2 4 994 879,5 4 352 355,7 6 165 630,2 3 853 692,0 483 275,0 425 738,9 627 449,5 1 557 783,4 1 707 789,4 2 016 434,4 4 380 667,3 3 133 372,3 4 481 542,7 1 154 892,7
F. Erreurs et omissions 6 364,8 - - - 8 977,9 - 150 461,8 27 675,2 27 488,9 - - 3 458,6 19 985,6 41 727,1 - 199 193,7 - - - 4 139,1
Total ( A à F) 1 727 250,5 2 218 150,2 2 673 550,0 5 688 225,0 7 246 881,9 7 830 339,1 14 749 896,2 16 157 972,1 17 003 804,3 16 317 866,5 1 824 544,6 2 310 583,1 2 872 379,7 5 828 486,7 7 601 622,0 8 565 820,9 15 835 132,7 16 088 751,3 16 451 048,3 16 256 653,5
Taux de change moyen CDF/1 USD 398,3 473,8 468,0 516,7 561,1 806,5 905,9 919,4 919,4 919,7 398,3 473,8 468,0 516,7 561,1 806,5 905,9 919,4 919,4 919,7
A. Biens et services -202 647,5 -364 371,9 -308 806,2 -172 824,3 -632 698,9 -1 407 325,6 -1 665 560,7 -1 465 222,5 -1 818 271,8 -1 142 596,1
Balance commerciale -53 470,8 -136 286,5 -87 450,7 460 213,1 80 779,8 -466 138,3 394 407,4 511 484,8 60 798,6 826 798,9
1. Marchandises -53 470,8 -136 286,5 -87 450,7 460 213,1 80 779,8 -466 138,3 394 407,4 511 484,8 60 798,6 826 798,9
2. Or non monétaire - - - - - - - - - -
Services -149 176,7 -228 085,4 -221 355,4 -633 037,3 -713 478,8 -941 187,3 -2 059 968,1 -1 976 707,3 -1 879 070,3 -1 969 395,0
3. Transports -116 246,8 -151 488,7 -165 826,4 -368 240,5 -537 708,9 -602 872,1 -1 290 293,9 -1 193 507,0 -763 268,2 -1 046 059,4
4. Voyages -18 480,0 -23 845,8 -41 963,7 -55 790,3 -70 707,9 -78 434,8 -125 795,5 -263 833,4 -92 491,1 -155 636,9
5. Services de communications 12 959,2 12 963,6 26 426,7 31 656,7 56 106,2 47 586,4 60 239,1 67 272,0 38 135,6 14 799,2
6. Services de bâtiment et travaux publics -11 477,6 -11 063,5 -9 902,1 -10 729,9 -15 792,1 -19 385,3 -12 772,5 -17 265,9 -43 354,7 -17 055,3
7. Service d’assurance -35 601,8 -42 450,7 -43 709,2 -110 420,1 -140 081,5 -142 820,7 -295 397,9 -305 742,5 -369 287,5 -382 024,3
8. Services financiers -4 532,1 -3 742,8 5 285,1 6 898,3 11 911,7 -1 813,5 10 716,2 6 586,9 -42 022,3 -33 897,1
9. Services d’informatique et d’information - - - - - - - - - -
10. Redevances et droits de licence 15 628,4 15 659,1 22 322,8 26 795,3 68 682,6 59 883,8 - - - -
11. Autres services aux entreprises -54 027,9 -54 196,0 -46 994,0 -134 251,5 -160 304,8 -197 885,6 -344 612,8 -413 394,3 -302 941,0 -202 935,6
12. Services personnels, culturels et relatifs aux loisirs -925,6 -883,7 -524,7 -514,3 -586,0 -7 761,5 -634,1 -1 414,3 -5 019,4 -2 142,9
13. Services fournis ou reçus par les adminisatrations publiques 63 527,5 30 963,0 33 530,0 -18 441,0 75 001,9 2 316,0 -61 416,7 144 591,3 -298 821,8 -144 442,7
B. Revenus -113 480,8 -118 801,6 -213 849,7 -341 764,7 -515 142,1 -628 179,6 -947 737,3 -1 009 453,8 -963 066,3 -2 609 631,1
14. Rémunérations des salariés -3 172,1 -11 075,7 -8 780,1 -9 059,9 -12 747,2 -9 206,5 -37 592,8 68 958,0 -39 630,7 -2 576,1
15. Revenus des investissements -110 308,7 -107 725,9 -205 069,6 -332 704,8 -502 394,9 -618 973,1 -910 144,5 -1 078 411,8 -923 435,6 -2 607 055,0
C. Transferts courants 183 686,8 354 323,8 337 631,0 445 298,1 558 804,0 1 129 883,2 763 387,7 1 297 238,7 1 622 517,8 1 118 780,0
16. Transferts publics 174 963,7 342 136,6 322 718,8 382 651,6 583 638,0 1 056 383,7 628 524,6 1 076 664,9 1 411 787,2 994 698,5
17. Transferts privés 8 723,1 12 187,1 14 912,2 62 646,5 -24 834,0 73 499,5 134 863,1 220 573,8 210 730,5 124 081,5
TOTAL ( A + B+ C ) -132 441,4 -128 849,8 -185 024,9 -69 290,9 -589 037,0 -905 621,9 -1 849 910,4 -1 177 437,6 -1 158 820,3 -2 633 447,3
D. Capital -13 607,1 -43 238,1 38 225,8 -795,5 61 733,6 116 125,9 143 432,4 857 509,6 447 159,7 141 023,0
D.1. Transferts des capitaux -12 581,3 -43 238,1 38 286,7 -1 908,6 62 080,0 114 024,2 144 483,2 900 365,1 453 847,3 80 049,5
Capitaux publics 12 055,9 27 281,8 70 872,4 26 323,1 65 681,9 183 044,6 70 384,6 839 449,2 360 762,6 7 137,8
18, Remises de dettes - - - - - - - - - -
19. Autres transferts 12 055,9 27 281,8 70 872,4 26 323,1 65 681,9 183 044,6 70 384,6 839 449,2 360 762,6 7 137,8
Capitaux privés -24 637,2 -70 519,9 -32 585,7 -28 231,7 -3 602,0 -69 020,4 -214 777,2 60 915,9 93 084,7 72 911,8
20. Transferts des migrants - 714,8 - - - - - - - -
21. Remises de dettes - - - - - - - - - -
22. Autres transferts -24 637,2 -71 234,7 -32 585,7 -28 231,7 -3 602,0 -69 020,4 -214 840,6 60 915,9 93 084,7 72 911,8
D.2. Acquisitions et cessions d’actifs non financiers non produits -1 025,8 - -60,8 1 113,1 -346,3 2 101,8 -1 050,8 -42 855,5 -6 687,5 60 973,4
E. Opérations financières 42 389,7 83 113,6 -32 045,0 51 097,2 163 585,3 253 207,8 759 737,1 361 473,8 1 236 927,7 2 557 776,3
24. Investissements directs 159 903,6 119 939,7 111 284,0 926 785,0 938 635,4 507 260,3 2 656 018,0 1 467 449,4 2 658 434,0 1 561 219,6
25. Investissements de portefeuille -201 385,6 -139 623,1 -193 395,8 -947 369,0 -883 729,6 -959 232,5 -2 932 574,2 -1 964 760,9 -3 247 587,5 -3 821,0
26. Autres investissements 83 871,7 102 797,1 50 066,8 -7 864,3 108 679,5 705 180,0 1 036 275,2 858 785,2 1 826 081,1 1 000 377,8
TOTAL ( D + E ) 28 782,6 39 875,5 6 180,8 50 301,7 225 318,9 369 333,7 614 166,8 1 218 983,3 1 684 087,4 2 698 799,3
F. Erreurs et omissions 6 364,8 -3 458,6 -19 985,6 -41 727,1 8 977,9 -199 193,7 150 461,8 27 675,2 27 488,9 -4 139,1
SOLDE GLOBAL TOTAL (A à F) -97 294,0 -92 432,9 -198 829,7 -139 994,8 -354 743,6 -735 481,8 -1 085 209,3 69 220,9 552 756,1 61 213,0
Moyens de financement 97 294,0 92 432,9 198 829,7 140 003,5 354 743,6 735 481,8 1 085 209,3 -69 220,9 -552 756,1 -61 213,0
G. Financement traditionnel -24 184,6 284,3 -16 756,1 -140 003,5 68 064,0 378 226,1 699 127,6 -69 220,9 -552 756,1 -61 213,0
1. Arriérés (réduction -) - - - - - 99 758,1 178 451,9 - - -
2. Avoirs extérieurs nets (accroissement -) -24 184,6 284,3 -16 756,1 -151 404,2 68 064,0 278 467,9 520 675,7 -69 220,9 -552 756,1 -61 213,0
- Avoirs extérieurs nets BCC (accroissement -) -3 552,8 22 220,3 14 837,1 -102 939,2 46 011,9 -637 581,1 -731 063,6 152 967,3 -319 226,7 -44 790,1
* Crédit net du FMI 46 632,7 -9 617,7 20 640,9 -18 369,5 -5 330,6 -424 516,4 -381 701,7 144 903,8 -153,1 -2 018,4
- FMI compte spécial en DTS 971,8 1 942,5 514,9 -1 547,9 -1 571,1 101 935,6 62 594,7 -2 408,9 622,3 1 818,9
- Crédit FMI 45 660,9 -11 560,2 20 126,0 -16 821,6 -3 759,5 -526 452,0 -444 296,3 147 312,8 -775,4 -3 837,3
* Autres avoirs extérieurs nets (accroissement -) -50 185,5 31 838,1 -5 803,8 -84 569,7 51 342,6 -213 064,7 -349 361,9 8 063,5 -319 073,6 -42 771,6
- Autres avoirs en devises -56 120,2 47 804,5 -11 420,4 -12 217,4 59 422,7 -108 790,4 -340 820,3 7 180,8 -319 712,4 -39 680,3
- Autres engagements 5 934,6 -15 966,4 5 616,6 -72 352,3 -8 080,1 -104 274,3 -8 541,6 882,7 638,8 -3 091,4
- Avoirs extérieurs nets BCM (accroissement -) -20 631,8 -21 936,0 -1 919,0 -48 465,0 22 052,1 -359 113,1 -210 387,8 -83 805,8 -233 529,4 -458,1
* Avoirs -25 052,9 -4 785,2 -33 605,8 -71 840,8 -20 593,1 -323 871,2 -196 040,9 -74 186,4 -279 609,9 -119 871,8
* Engagements 4 421,1 -17 150,9 31 686,8 23 375,8 42 645,2 -35 242,0 -14 347,0 -9 619,4 46 080,6 119 413,7
- Différence de change -15 964,8
H.Financement exceptionnel 121 478,7 92 148,6 215 585,8 291 399,0 286 679,6 357 255,8 386 081,7 - - -
1. Consolidation des arriérés - - 56 909,9 - - - - - - -
2. Allégement de la dette 121 478,7 92 148,6 158 675,9 291 399,0 286 679,6 357 255,8 386 081,7 - - -
- Réechélonnement dette extérieure - - - - - - - - - -
- Remise de la dette 121 478,7 92 148,6 158 675,9 291 399,0 286 679,6 357 255,8 386 081,7 - - -
3. Assistance au delà de l’Initiative PPTE - - - - - - - - - -
I. Solde résiduel - - - - - - - - - -
Tableau III.31 Balance des paiements agrégée selon la 6ème édition du Manuel du FMI (MBP6)
( en millions de USD )
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 (p)
B. PAIEMENTS 3 367,5 3 971,0 4 753,7 8 184,9 10 503,7 7 874,2 12 645,0 14 090,5 13 019,4 16 416,3
Biens et services 2 828,1 3 515,0 3 797,4 6 874,9 8 825,4 6 766,1 10 705,2 11 804,9 11 008,8 12 418,7
Biens 2 051,4 2 690,4 2 891,6 5 257,2 6 725,8 4 949,0 8 042,5 8 915,6 8 677,2 10 005,9
Services 776,7 824,5 905,8 1 617,7 2 099,6 1 817,0 2 662,7 2 889,3 2 331,6 2 412,8
Revenus primaires 305,4 260,3 474,5 687,5 935,8 805,0 1 094,5 1 266,1 1 065,8 2 886,8
Rémunération des salariés 27,9 32,3 31,5 26,4 37,4 30,9 57,2 39,6 55,3 35,9
Revenus de placements 277,5 228,0 443,0 661,1 898,4 774,1 1 037,3 1 226,5 1 010,5 2 850,9
Autres revenus primaires - - - - - - - - - -
Revenus secondaires (transferts courants) 233,9 195,8 481,7 622,6 742,5 303,2 845,2 1 019,5 944,7 1 110,8
C. SOLDES -332,5 -272,0 -395,3 -134,1 -1 049,8 -1 123,0 -2 042,2 -1 280,6 -1 260,5 -2 863,5
Biens et services -508,8 -769,1 -659,8 -334,5 -1 127,6 -1 745,1 -1 838,7 -1 593,6 -1 977,8 -1 242,4
Biens -134,2 -287,7 -186,8 890,7 144,0 -578,0 435,4 556,3 66,1 899,0
Services -374,5 -481,4 -472,9 -1 225,2 -1 271,5 -1 167,1 -2 274,1 -2 149,9 -2 043,9 -2 141,4
Revenus primaires -284,9 -250,8 -456,9 -661,5 -918,1 -778,9 -1 046,2 -1 097,9 -1 047,5 -2 837,6
Rémunération des salariés -8,0 -23,4 -18,8 -17,5 -22,7 -11,4 -41,5 75,0 -43,1 -2,8
Revenus de placements -277,0 -227,4 -438,1 -643,9 -895,3 -767,5 -1 004,7 -1 172,9 -1 004,4 -2 834,8
Autres revenus primaires - - - - - - - - - -
Revenus secondaires (transferts courants) 461,2 747,9 721,4 861,8 995,9 1 401,1 842,7 1 410,9 1 764,8 1 216,5
II. COMPTE DE CAPITAL -34,2 -91,3 81,7 -1,5 110,0 144,0 -160,6 932,6 486,4 153,3
III. SOLDE DU COMPTE COURANT ET DU COMPTE DE CAPITAL -366,7 -363,2 -313,6 -135,6 -939,7 -979,0 -2 202,8 -348,0 -774,1 -2 710,1
IV. COMPTE FINANCIER, PRETS NETS (+)/ EMPRUNTS NETS (-) -350,7 -370,5 -356,3 -215,9 -923,7 -1 226,0 -2 036,7 -317,9 -744,2 -2 714,6
Acquisition nette d’actifs financiers 904,6 553,1 845,9 2 687,7 2 350,8 1 328,5 3 143,7 3 175,3 5 317,1 1 308,5
Investissements directs 7,6 13,4 18,4 14,3 54,1 34,8 7,2 90,9 420,5 400,7
Investissements de portefeuille 505,6 294,7 413,3 1 833,6 1 575,0 1 189,4 3 237,7 2 139,8 3 532,4 4,2
Autres investissements 635,6 440,1 839,0 1 110,8 1 353,9 1 016,3 1 096,9 869,4 762,9 837,1
Avoirs de réserves -244,3 -195,1 -424,8 -271,0 -632,2 -912,0 -1 198,0 75,3 601,2 66,6
Accroissement net du passif 1 255,3 923,7 1 202,2 2 903,6 3 274,6 2 554,5 5 180,4 3 493,2 6 061,3 4 023,1
Investissements directs 409,0 266,6 256,1 1 808,0 1 726,8 663,8 2 939,3 1 686,9 3 312,1 2 098,2
Investissements de portefeuille 0,0 - 0,1 - 0,1 - 0,3 2,9 - -
Autres investissements 846,2 657,1 946,0 1 095,6 1 547,6 1 890,7 2 240,9 1 803,4 2 749,2 1 924,8
VI. ERREURS ET OMISSIONS NETTES (*) 16,0 -7,3 -42,7 -80,2 16,0 -247,0 166,1 30,1 29,9 -4,5
Tableau III.32 Balance des paiements agrégée selon la 6ème édition du Manuel du FMI (MBP6)
( en millions de CDF )
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 (p)
B. PAIEMENTS 1 341 269,6 1 881 385,5 2 224 944,5 4 228 976,2 5 893 832,6 6 350 192,8 11 454 465,4 12 955 379,0 11 969 505,5 15 097 621,7
Biens et services 1 126 439,0 1 665 322,0 1 777 364,6 3 552 106,6 4 952 127,4 5 456 526,1 9 697 314,1 10 853 905,7 10 121 086,4 11 421 117,2
Biens 817 083,8 1 274 671,0 1 353 384,7 2 716 286,4 3 773 998,6 3 991 167,0 7 285 305,1 8 197 364,0 7 977 523,0 9 202 133,9
Services 309 355,2 390 651,0 423 979,9 835 820,2 1 178 128,8 1 465 359,1 2 412 008,9 2 656 541,6 2 143 563,4 2 218 983,3
Revenus primaires 121 650,4 123 304,1 222 109,2 355 206,9 525 091,6 649 158,7 991 489,9 1 164 103,7 979 855,3 2 654 893,7
Rémunération des salariés 11 104,3 15 282,1 14 749,3 13 616,1 20 977,7 24 904,6 51 814,7 36 409,8 50 846,4 33 027,6
Revenus de placements 110 546,1 108 022,0 207 359,9 341 590,8 504 113,9 624 254,1 939 675,3 1 127 693,8 929 008,9 2 621 866,1
Autres revenus primaires - - - - - - - - - -
Revenus secondaires (transferts courants) 93 180,1 92 759,4 225 470,7 321 662,7 416 613,7 244 508,1 765 661,3 937 369,6 868 563,8 1 021 610,8
C. SOLDES -132 441,4 -128 849,8 -185 024,9 -69 290,9 -589 037,0 -905 621,9 -1 849 910,4 -1 177 437,6 -1 158 820,3 -2 633 447,3
Biens et services -202 647,5 -364 371,9 -308 806,2 -172 824,3 -632 698,9 -1 407 325,6 -1 665 560,7 -1 465 222,5 -1 818 271,8 -1 142 596,1
Biens -53 470,8 -136 286,5 -87 450,7 460 213,1 80 779,8 -466 138,3 394 407,4 511 484,8 60 798,6 826 798,9
Services -149 176,7 -228 085,4 -221 355,4 -633 037,3 -713 478,8 -941 187,3 -2 059 968,1 -1 976 707,3 -1 879 070,3 -1 969 395,0
Revenus primaires -113 480,8 -118 801,6 -213 849,7 -341 764,7 -515 142,1 -628 179,6 -947 737,3 -1 009 453,8 -963 066,3 -2 609 631,1
Rémunération des salariés -3 172,1 -11 075,7 -8 780,1 -9 059,9 -12 747,2 -9 206,5 -37 592,8 68 958,0 -39 630,7 -2 576,1
Revenus de placements -110 308,7 -107 725,9 -205 069,6 -332 704,8 -502 394,9 -618 973,1 -910 144,5 -1 078 411,8 -923 435,6 -2 607 055,0
Autres revenus primaires - - - - - - - - - -
Revenus secondaires (transferts courants) 183 686,8 354 323,8 337 631,0 445 298,1 558 804,0 1 129 883,2 763 387,7 1 297 238,7 1 622 517,8 1 118 780,0
II. COMPTE DE CAPITAL -13 607,1 -43 238,1 38 225,8 -795,5 61 733,6 116 125,9 143 432,4 857 509,6 447 159,7 141 023,0
Accroissement net du passif 499 966,7 437 617,8 562 699,3 1 500 239,3 1 837 428,9 2 060 087,5 4 692 687,6 3 211 789,7 5 572 525,1 3 699 908,0
Investissements directs 162 916,9 126 309,9 119 875,8 934 174,8 968 968,1 535 325,3 2 662 540,1 1 551 004,2 3 045 057,8 1 929 697,7
Investissements de portefeuille 4,0 0,0 51,1 0,0 56,1 0,0 271,8 2 666,4 0,0 0,0
Autres investissements 337 045,8 311 307,9 442 772,4 566 064,4 868 404,7 1 524 762,2 2 029 875,8 1 658 119,1 2 527 467,3 1 770 210,3
VI. ERREURS ET OMISSIONS NETTES (*) 6 364,8 -3 458,6 -19 985,6 -41 727,1 8 977,9 -199 193,7 -150 461,8 27 675,2 27 488,9 -4 139,1
Taux de change moyen CDF/1 USD 398,30 473,78 468,05 516,68 561,12 806,45 905,85 919,44 919,36 919,67
Source : Banque Centrale du Congo.
(*) Compte financier net moins la somme des soldes des comptes courant et de capital.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE 2013
A. Entreprises minières 477 493,6 697 224,6 876 247,5 2 639 461,7 3 191 204,3 3 394 965,5 6 930 388,8 7 648 698,4 7 048 669,1 8 993 847,0
Gécamines et Partenaires (1)
44 866,7 66 821,8 171 930,5 137 890,4 118 911,3 90 815,9 6 272 992,1 7 206 119,8 6 636 587,9 8 672 257,8
MIBA (2) 38 871,7 42 817,7 13 673,9 3 832,7 5 634,6 - - - - -
Sengamines (2) 4 706,8 4 254,1 - - - - - - - -
Comptoirs diamant (2) 245 613,3 442 896,2 300 624,3 319 057,9 280 338,3 168 417,5 255 828,7 304 765,6 245 083,9 184 515,1
KDC (2) 564,9 - - 232,5 - - - - - -
Comptoirs d’Or (3) - - 714,0 1 094,4 2 034,8 4 885,4 5 345,4 9 255,6 94 626,8 137 074,1
Autres 142 870,2 140 434,7 389 304,9 2 177 353,8 2 784 285,4 3 130 846,7 396 222,6 128 557,4 72 370,5 0,1
B. Entreprises agricoles 17 001,5 29 001,8 40 281,5 67 071,6 72 813,9 38 010,0 75 192,2 79 148,5 72 649,8 154 616,6
Sous-total 644 986,9 986 419,3 1 152 112,7 3 047 528,0 3 727 043,8 3 478 242,4 7 626 353,3 8 657 963,8 8 001 675,1 9 969 811,0
D. Ajustements 118 626,1 151 965,2 113 821,3 128 971,4 127 734,7 46 786,3 53 359,3 50 883,5 36 638,5 59 121,8
-Produits miniers 112 147,0 146 155,7 99 848,6 105 434,0 94 342,9 24 464,4 25 582,8 30 476,6 24 508,4 20 506,3
Diamant 112 147,0 146 155,7 99 206,0 104 449,0 92 511,5 20 067,6 25 582,8 30 476,6 24 508,4 20 506,3
Autres - - 642,6 985,0 1 831,3 4 396,9 - - - -
-Produits agricoles 4 681,6 2 958,1 11 846,5 21 805,2 31 677,1 18 051,6 25 357,2 18 081,5 10 619,4 35 311,8
Café 4 298,8 2 668,2 10 581,6 19 986,3 29 950,8 18 047,6 25 357,2 17 331,4 10 183,1 28 563,1
Autres 382,8 289,9 1 264,8 1 818,8 1 726,3 4,0 - 750,1 436,3 6 748,7
-Produits industriels 1 797,5 2 851,4 2 126,2 1 732,2 1 714,7 4 270,2 2 419,2 2 325,4 1 510,7 3 303,7
Total des recettes d’exportation des marchandises 763 613,0 1 138 384,5 1 265 934,0 3 176 499,3 3 854 778,4 3 525 028,7 7 679 712,6 8 708 847,2 8 038 313,6 10 028 932,8
Taux de change moyen CDF/1 USD 398,3 473,8 468,0 516,7 561,1 806,5 905,9 919,4 919,4 919,7
Source: Banque Centrale du Congo.
(1) Cuivre, Cobalt, concentré de Zinc, Argent, Or, Cadmium et Germanium.
(2) Diamant industriel et artisanal.
(3) Or.
RELATIONS ECONOMIQUES EXTERIEURES TITRE III
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 (r) 2012 (r) 2013 (p)
A. Ressources propres 388 191,1 721 649,1 884 205,1 1 193 028,8 2 279 889,3 2 919 405,5 6 628 862,5 6 239 313,2 5 196 933,1 6 879 310,9
B. Ressources extérieures 428 892,6 553 021,9 469 179,6 1 523 257,6 1 494 109,3 1 071 761,5 656 442,6 1 958 050,8 2 780 589,9 2 322 823,0
1. Dons et contributions assimilables 120 417,4 254 859,3 224 947,8 492 522,4 465 271,2 321 528,4 - 1 034 070,1 1 406 676,0 1 159 421,0
Etat 120 417,4 254 859,3 224 947,8 492 522,4 465 271,2 321 528,4 - 1 034 070,1 1 406 676,0 1 159 421,0
Particuliers et organismes bénévoles - - - - - - - - - -
3. Capitaux 250 397,3 191 159,1 157 641,3 1 030 735,2 1 028 838,1 750 233,0 656 442,6 923 980,7 1 373 913,9 1 163 402,0
Crédits fournisseurs - - - - - - - - - -
Investissements en nature 214 809,5 148 407,1 123 566,9 992 043,1 990 517,7 725 797,8 640 432,7 908 691,1 1 362 920,0 1 139 753,3
Apports non contrôlés 35 587,8 42 752,0 34 074,5 38 692,1 38 320,4 24 435,2 16 009,9 15 289,6 10 993,9 23 648,7
Total 817 083,8 1 274 671,0 1 353 384,7 2 716 286,4 3 773 998,6 3 991 167,0 7 285 305,1 8 197 364,0 7 977 523,0 9 202 133,9
Taux de change moyen CDF/1 USD 398,3 473,8 468,0 516,7 561,1 806,5 905,9 919,4 919,4 919,7
Source: Banque Centrale du Congo.
(1) Valeur FOB.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE 2013
Produits miniers et hydrocarbures 732 942,5 1 098 536,5 1 206 422,5 3 061 196,8 3 716 786,8 3 434 884,1 7 550 445,5 8 583 093,7 7 927 148,0 9 794 648,0
Cuivre 22 751,4 55 749,2 219 479,6 1 053 966,4 1 379 307,9 1 335 569,5 2 814 496,8 3 772 693,0 4 165 310,1 6 801 880,0
Cobalt 162 102,9 277 147,1 245 101,3 1 193 656,8 1 425 733,5 1 385 503,9 3 436 324,1 3 395 224,4 2 445 988,2 1 681 242,5
Zinc 2 118,8 10 142,7 106 198,7 57 263,5 13 961,0 25 343,2 18 503,9 38 181,7 18 854,1 21 755,2
Diamant 401 903,7 548 464,1 409 525,8 427 569,8 378 484,0 189 336,9 281 246,5 335 241,2 269 592,3 225 569,1
Argent 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Or 0,0 0,0 1 343,0 2 079,3 3 866,1 4 907,5 5 341,9 9 255,6 94 626,8 137 074,1
Cassitérite 0,0 0,0 0,0 9 208,1 76 447,7 91 923,7 121 734,0 123 632,2 56 296,5 61 580,4
Pétrole brut 143 301,8 205 110,3 209 594,4 316 315,7 433 325,7 394 129,6 594 124,6 903 940,7 870 129,2 797 147,3
Autres 763,8 1 923,1 15 179,6 1 137,2 5 660,9 8 169,8 278 673,7 4 924,8 6 350,8 68 399,2
Produits agricoles 21 683,1 27 555,7 45 408,7 84 878,8 100 131,5 62 609,4 100 548,6 97 256,1 84 066,8 193 925,3
Produits du règne animal 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Café 7 164,6 3 834,2 17 520,1 33 310,4 49 917,9 30 215,3 42 261,7 28 885,5 16 971,8 47 605,2
Thé 0,0 0,0 40,3 0,4 0,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Cacao 1 139,5 437,0 79,4 1 080,2 120,0 24,3 37,5 159,0 47,4 35 750,4
Rauwolfia 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Huile de palme, palmistes 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Tourteaux (palmistes, coton) 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Caoutchouc 1 704,2 1 787,8 3 529,3 8 797,6 9 132,5 0,0 0,0 8 251,0 4 363,1 8 693,3
Bois 11 674,8 21 496,7 24 239,5 41 690,1 40 941,5 32 369,8 58 231,4 59 960,6 61 431,2 97 879,6
Quinquina 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Autres 0,0 0,0 0,0 0,0 19,1 0,0 18,1 0,0 1 253,2 3 996,9
Produits industriels 8 987,4 12 292,3 14 102,8 30 424,0 37 860,2 27 535,2 28 718,4 28 498,9 27 106,8 40 359,5
Ciment 6 047,3 7 784,7 9 110,9 7 110,6 6 889,7 12 722,1 12 096,0 11 627,1 7 553,6 5 441,4
Produits chimiques 151,0 515,9 391,8 436,8 474,3 684,8 0,0 0,0 0,0 75,9
Sucre de canne 2 508,6 3 491,8 3 601,1 4 014,6 4 359,9 6 294,5 0,0 0,0 0,0 0,0
Divers 280,5 499,8 999,0 18 862,1 26 136,2 7 833,8 16 622,4 16 871,9 19 553,2 34 842,2
Total 763 613,0 1 138 384,5 1 265 934,0 3 176 499,5 3 854 778,4 3 525 028,7 7 679 712,6 8 708 848,8 8 038 321,5 10 028 932,8
Taux de change moyen CDF/1 USD 398,3 473,8 468,0 516,7 561,1 806,5 905,9 919,4 919,4 919,7
Source: Banque Centrale du Congo et CEEC.
RELATIONS ECONOMIQUES EXTERIEURES TITRE III
A. Biens de consommation 378 167,7 539 992,2 468 503,2 675 557,8 813 960,4 1 051 514,6 1 216 052,2 1 860 959,0 1 720 603,9 2 252 415,2
Alimentation, boissons, tabacs 225 388,0 321 835,4 279 227,9 402 632,5 485 120,4 626 702,7 724 767,1 1 079 869,9 1 012 063,4 1 324 876,1
Textiles, habillement 9 454,2 13 499,8 11 712,6 16 888,9 20 349,0 26 287,9 30 401,3 51 749,3 133 742,6 175 080,4
Autres biens non durables 43 489,3 62 099,1 53 877,9 77 689,2 93 605,4 120 924,2 139 846,0 238 046,7 280 799,9 367 590,7
Biens de consommation durables 99 836,3 142 557,9 123 684,8 178 347,3 214 885,5 277 599,8 321 037,8 491 293,2 293 997,9 384 868,0
B. Energie 242 509,0 456 147,4 250 472,6 330 681,0 613 956,5 547 522,5 684 009,8 934 951,7 2 693 569,7 881 379,9
Matières brutes 485,0 912,3 500,9 661,4 1 227,9 1 095,0 1 368,0 1 869,9 725 905,0 237 527,9
Matières élaborées 242 024,0 455 235,1 249 971,7 330 019,6 612 728,6 546 427,5 682 641,7 933 081,8 1 967 664,7 643 851,9
C. Matières premières et semi-produits 90 462,7 119 667,5 69 721,4 88 108,6 172 161,9 164 062,9 213 144,4 331 772,1 712 888,7 339 507,4
Destinés à l’alimentation 42 336,5 56 004,4 32 629,6 41 234,8 80 571,8 76 781,4 99 751,6 154 992,9 348 807,4 166 116,6
Destinés à l’agriculture 2 080,6 2 752,4 1 603,6 2 026,5 3 959,7 3 773,4 4 902,3 7 907,3 8 580,7 4 086,5
Textiles, cuirs, caoutchouc 10 403,2 13 761,8 8 018,0 10 132,5 19 798,6 18 867,2 24 511,6 33 602,5 12 828,1 6 109,3
Produits chimiques, colorants 20 716,0 27 403,9 15 966,2 20 176,9 39 425,1 37 570,4 48 810,1 62 475,8 159 432,6 75 928,4
Matériaux de construction 4 523,1 5 983,4 3 486,1 4 405,4 8 608,1 8 203,1 10 657,2 36 987,0 90 332,1 43 019,9
Minerais et produits métalliques 6 784,7 8 975,1 5 229,1 6 608,1 12 912,1 12 304,7 15 985,8 24 071,0 39 709,0 18 911,1
Autres 3 618,5 4 786,7 2 788,9 3 524,3 6 886,5 6 562,5 8 525,8 11 735,8 53 198,8 25 335,5
D. Biens d’équipement 105 944,4 158 863,9 564 687,5 1 621 939,0 2 173 919,8 2 228 067,0 5 172 098,8 5 069 681,2 2 850 460,7 5 728 831,4
Biens fixes et roulants destinés
à l’agriculture 9 535,0 14 297,8 50 821,9 145 974,5 195 652,8 200 526,0 465 488,9 454 243,4 523 012,2 1 051 157,8
Véhicules routiers non domestiques 55 514,9 83 244,7 295 896,3 849 896,0 1 139 133,9 1 167 507,1 2 710 179,8 1 698 530,7 124 649,0 250 521,4
Autres matériels de transport 3 919,9 5 878,0 20 893,4 60 011,7 80 435,0 82 438,5 191 367,7 119 934,4 74 131,4 148 990,4
Machines pour industries spécialisées 3 602,1 5 401,4 19 199,4 55 145,9 73 913,3 75 754,3 175 851,4 1 775 909,3 228 952,7 460 152,6
Autres 33 372,5 50 042,1 177 876,6 510 910,8 684 784,7 701 841,1 1 629 211,1 1 021 063,3 1 899 715,4 3 818 009,3
E. Autres 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Total 817 083,8 1 274 671,0 1 353 384,7 2 716 286,4 3 773 998,6 3 991 167,0 7 285 305,1 8 197 364,0 7 977 523,0 9 202 133,9
Taux de change moyen CDF/1 USD 398,3 473,8 468,0 516,7 561,1 806,5 905,9 919,4 919,4 919,7
Source: Banque Centrale du Congo.
(1) Valeur FOB.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE 2013
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 (p)
Stock 11 186,3 9 999,6 10 522,1 10 973,2 10 878,8 12 467,7 4 783,4 4 652,2 4 939,7 5 191,0
* F.M.I. 815,4 792,4 831,3 867,2 653,4 1 602,4 321,5 476,4 476,0 476,0
* Club de Paris 6 418,8 5 106,0 5 349,0 5 856,4 5 972,3 6 679,3 353,2 346,5 354,9 158,1
* Club de Kinshasa 438,6 471,6 612,7 586,3 540,3 609,2 1 452,0 1 497,6 1 776,8 2 409,7
* Club de Londres 58,1 28,6 28,6 41,4 41,4 41,4 80,8 80,8 80,8 80,8
* Institutions multilatérales 3 125,2 3 297,4 3 383,3 3 446,2 3 501,7 3 371,8 2 570,0 2 245,0 2 245,7 2 060,9
dont BAD 1 041,9 969,9 970,4 978,5 1 070,5 2 945,0 - 1 208,5 - -
* Autres 330,2 303,6 317,3 175,8 169,7 163,7 5,9 6,0 5,4 5,4
Encours 10 943,3 9 884,6 9 761,9 10 606,2 10 383,9 10 764,7 4 197,4 4 089,7 4 455,0 4 703,9
* F.M.I. 815,4 792,4 831,3 867,2 653,4 796,9 321,5 476,4 476,4 476,0
* Club de Paris 6 354,9 5 106,0 5 272,7 5 650,1 5 640,0 5 944,9 352,5 345,4 354,8 158,1
* Club de Kinshasa 340,7 363,2 255,5 439,9 396,9 463,9 1 025,2 1 095,3 1 372,7 2 003,5
* Club de Londres 28,8 28,6 28,6 28,6 28,6 28,6 - - - -
* Institutions multilatérales 3 078,2 3 295,6 3 373,9 3 444,6 3 500,2 3 371,6 2 492,3 2 166,8 2 245,7 2 060,9
dont BAD 1 041,9 - 970,4 978,5 1 070,5 2 945,0 1 208,5 1 005,0 851,5
* Autres 325,3 298,8 - 175,8 164,9 158,8 5,91 6,0 5,4 5,4
Service de la dette
- Service dû 954,6 720,0 931,3 675,3 1 751,9 2 538,1 192,6 168,0 172,9 191,5
* F.M.I. - - 3,5 70,3 146,4 156,9 66,3 2,6 1,0 -
* Club de Paris 188,0 142,3 206,3 807,2 1 736,2 33,5 4,5 12,8 43,7
* Club de Kinshasa 284,2 349,9 402,5 201,3 400,8 403,3 36,1 108,0 64,2 57,1
* Club de Londres 57,9 28,6 28,6 12,8 41,4 41,4 - 0,0 - -
* Institutions multilatérales 94,3 37,9 24,7 28,1 186,4 28,9 56,6 52,9 95,0 90,7
dont BAD - - - - - - - 20,9 - 29,1
* Autres 330,2 303,6 329,8 156,5 169,7 171,4 - - - -
- Service effectué 89,5 143,5 142,6 163,0 378,7 208,0 158,9 184,1 172,9 191,5
* F.M.I. - - 3,5 70,3 135,4 134,3 53,2 3,6 1,0 -
* Club de Paris 44,3 67,5 66,0 - - - 33,5 3,3 12,8 43,7
* Club de Kinshasa 23,4 41,1 45,3 54,9 55,3 15,3 22,2 124,2 64,2 57,1
* Club de Londres 0,1 - - - - - - - - -
* Institutions multilatérales 21,8 35,0 15,3 26,5 188,0 51,5 50,0 53,0 95,0 90,7
dont BAD - 4,5 7,9 - - - 29,7 - 29,1
* Autres - - 12,5 11,4 - 6,9 - - - -
- Arriérés 865,2 576,5 788,8 512,2 1 373,2 2 330,1 33,7 -16,2 - -
* F.M.I. - - - - 10,9 22,6 13,1 -1,0 - -
* Club de Paris 143,7 -67,5 76,3 206,3 807,2 1 736,2 0,0 1,2 - -
* Club de Kinshasa 260,8 308,8 357,2 146,4 345,5 388,0 14,0 -16,3 - -
* Club de Londres 57,9 28,6 28,6 12,8 41,4 41,4 - - - -
* Institutions multilatérales 72,6 2,9 9,4 1,6 -1,6 -22,6 6,7 -0,1 - -
dont BAD - - - - - - - -8,8 - -
* Autres 330,2 303,6 317,3 145,2 169,7 164,5 - - - -
Sources : DGDP, sauf pour les chiffres du FMI et du Club de Londres - Banque Centrale du Congo.
RELATIONS ECONOMIQUES EXTERIEURES TITRE III
Service de la dette
- Service dû 423 935,0 310 520,7 472 411,5 339 666,4 1 120 023,9 2 291 064,7 176 260,2 152 984,2 158 233,7 177 224,6
* F.M.I. 0,0 0,0 1 798,0 35 359,9 93 585,0 141 667,7 60 675,7 2 328,7 906,0 0,0
* Club de Paris 83 497,4 0,0 72 177,1 103 766,0 516 068,5 1 567 207,3 30 698,9 4 115,1 11 695,9 40 481,5
* Club de Kinshasa 126 200,8 150 904,5 204 164,5 101 251,1 256 238,9 364 045,9 33 061,8 98 330,4 58 726,8 52 827,7
* Club de Londres 25 726,0 12 321,6 14 492,0 6 438,2 26 448,7 37 342,9 - - - -
* Institutions multilatérales 41 877,5 16 341,2 12 513,5 14 133,9 119 172,9 26 114,5 51 823,8 48 210,0 86 905,0 83 915,4
dont BAD - - - - - - - 19 065,5 - 26 941,4
* Autres 146 633,3 130 953,5 167 266,4 78 717,3 108 510,0 154 686,3 - - - -
- Service effectué 39 732,5 61 892,8 72 318,4 81 986,7 242 110,5 187 796,3 145 385,9 167 700,3 158 233,7 177 224,6
* F.M.I. - - 1 798,0 35 334,8 86 591,4 121 267,9 48 679,9 3 242,5 906,0 -
* Club de Paris 19 677,5 29 089,8 33 460,1 - - - 30 687,0 3 005,7 11 695,9 40 481,5
* Club de Kinshasa 10 373,9 17 725,6 22 956,4 27 613,9 35 340,7 13 822,7 20 285,7 113 142,2 58 726,8 52 827,7
* Club de Londres 22,2 - - - - - - - - -
* Institutions multilatérales 9 658,9 15 077,5 7 762,5 13 329,1 120 178,3 46 514,3 45 733,3 48 309,9 86 905,0 83 915,4
dont BAD - - 2 264,9 3 973,6 - - - 27 069,6 - 26 941,4
* Autres - - 6 341,3 5 708,9 - 6 191,4 - - - -
- Arriérés 384 202,5 248 627,9 400 093,2 257 679,7 877 913,4 2 103 268,4 30 874,3 -14 716,1 - -
* F.M.I. - - - - 6 993,5 20 399,8 11 995,7 -913,8 - -
* Club de Paris 63 819,8 -29 089,8 38 717,0 103 766,0 516 068,5 1 567 207,3 11,9 1 109,4 - -
* Club de Kinshasa 115 827,0 133 178,9 181 208,1 73 637,2 220 898,2 350 223,2 12 776,1 -14 811,8 - -
* Club de Londres 25 703,8 12 321,6 14 492,0 6 413,1 26 448,7 37 342,9 - - - -
* Institutions multilatérales 32 218,6 1 263,6 4 751,0 804,8 -1 005,5 -20 399,8 6 090,5 -99,9 - -
dont BAD - - - - - - - -8 004,1 - -
* Autres 146 633,3 130 953,5 160 925,1 73 008,4 108 510,0 148 494,9 - - - -
Taux de change fin période CDF/
USD 444,1 431,3 507,2 503,0 639,3 902,7 915,1 910,8 915,2 925,5
Sources : DGDP, sauf pour les chiffres du FMI et du Club de Londres - Banque Centrale du Congo.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE 2013
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
TITRE IV
MONNAIE ET CREDIT
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
Au cours de l’année 2013, le secteur monétaire a été marqué par la mise en œuvre
d’une politique monétaire expansive dans un contexte d’un léger déficit public. Ainsi,
la masse monétaire s’est accrue de 18,3 % et la base monétaire de 16,8 %. S’agissant
de la masse monétaire, son accroissement est expliqué par celui des avoirs intérieurs
nets, spécialement le crédit au secteur privé en vue de booster le financement de
l’économie et de soutenir la croissance économique. Quant à la base monétaire, sa
hausse est essentiellement expliquée par la consommation des excédents antérieurs
du Trésor, laquelle a impulsé le crédit net à l’Etat.
Par ailleurs, une modification du cadre opérationnel a été opérée par la limitation
de la souscription aux billets de trésorerie aux seules banques et l’introduction de
la discrimination dans la fixation du coefficient de la réserve obligatoire, selon la
maturité des dépôts. Cette discrimination vise à encourager les banques à mobiliser
davantage des dépôts à terme.
En ce qui concerne les transactions sur le marché monétaire, elles se sont globalement
situées à un niveau moindre par rapport à celui de 2012. Cette évolution est liée à
celle du volume de refinancement et de soumissions aux billets de trésorerie.
S’agissant des taux d’intérêt, ils ont enregistré une baisse consécutivement aux
ajustements baissiers du taux directeur, lesquels ont entrainé la chute du taux moyen
pondéré des billets de trésorerie et du taux d’intérêt moyen interbancaire.
Quant aux activités bancaires, elles ont poursuivi leurs croissances observées depuis
2010, attestant ainsi du renforcement de la confiance envers le système bancaire. Ce
comportement marque néanmoins un ralentissement par rapport à celle de l’année
précédente. La faiblesse du développement des infrastructures et la faible inclusion
financière sont notamment des facteurs qui continuent à freiner l’expansion des
activités bancaires.
Toutefois, mesuré par le rapport dépôts en devises sur le total des dépôts, la
dollarisation de l’économie a, quoique faiblement, enregistré un léger recul, à la
faveur d’importtantes mesures incitatives prises par le Gouvernement et la Banque
Centrale du Congo.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
CHAPITRE I
POLITIQUE MONETAIRE
Comme pour les années précédentes, le suivi de la politique monétaire a été assuré
par le Comité de Politique Monétaire (CPM), à travers ses réunions hebdomadaires
et mensuelles. Il convient de noter que la date de la tenue des réunions mensuelles
a été fixée dans les dix jours du mois suivant en vue de fonder les décisions sur les
informations exhaustives et définitives du mois précédent.
Au second semestre, les facteurs autonomes ont connu une forte montée atteignant
193,5 milliards de CDF contre une programmation de 121,9 milliards. Cet accroissement
est expliqué par le rachat des recettes publiques en devises entrainant une expansion
des avoirs extérieurs nets.
=;>=@B3;3<B23A4/1B3C@A7<AB7BCB7=<<3:A
En réaction au dépassement observé au niveau des facteurs autonomes et eu égard
à la nécessité d’en endiguer les effets sur le marché, les facteurs institutionnels ne
pouvaient que ponctionner plus que prévu. Dans ces conditions, ils ont ponctionné
130,4 milliards de CDF sur une programmation de 100,4 milliards.
Au premier semestre, une ponction de 35,4 milliards de CDF a été réalisée contre
une injection programmée de 15,9 milliards. Cette ponction a fait suite à l’action du
facteur refinancement qui a liquéfié le système bancaire à hauteur de 2,6 milliards
contre 76,6 milliards attendus.
Au second semestre, le refinancement n’a ponctionné que 2,6 milliards de CDF alors
que la programmation chiffrait cette ponction à 76,6 milliards. Ainsi au cours de cette
période, les facteurs institutionnels ont entrainé une diminution de la liquidité de
94,9 milliards. L’expansion de la liquidité suite aux dépôts de l’Etat dans les banques
commerciales a réduit le recours des banques au refinancement.
9DULDWLRQSDUUDSSRUWjILQGpFHPEUHpFKHOOHGHGURLWH
5pVHUYHREOLJDWRLUHpFKHOOHGHJDXFKH
GpF
MDQY
DYU
VHSW
QRY
GpF
MXLQ
MXLO
IpYU
PDUV
PDL
DRW
RFW
Source : Banque Centrale du Congo.
9DULDWLRQPHQVXHOOHGHV%75
(QFRXUV%75HFKHOOHGHGURLWH
-DQY )pY 0DUV $YULO 0DL -XLQ -XLOOHW $RW 6HSW 2FW 1RY 'pF
Source : Banque Centrale du Congo.
Par contre, les ponctions réalisées, entre fin mars et novembre, sont expliquées
par l’anticipation de l’accroissement de liquidité, impulsé notamment par le
remboursement des arriérés 2012 de la TVA et la consommation accrue des ressources
issues de l’allègement de la dette multilatérale (IADM).
S’agissant de la maturité des BTR, la volonté de favoriser les soumissions à 28 jours
a été maintenue, induisant la prédominance de l’encours de cette maturité. Ainsi, à
fin 2013, le BTR à 28 jours a représenté 63,0 % de l’encours global.
En ce qui concerne le volume des soumissions reçues des banques, il a traduit la
surliquidité ayant caractérisé celles-ci au cours de la période. En effet, leurs moyennes
pour les BTR à 7 jours se sont situées à 54,9 milliards de CDF contre 42,1 milliards
pour le volume moyen d’appels d’offres.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
FLEOH
UpDOLVDWLRQ
,3& %DVHPRQpWDLUH 0DVVHKRUVSURYHW
GHS{WVHQGHYLVHV
Pour ce qui est des objectifs intermédiaire et opératoire, ils ont globalement subi des
dépassements par rapport à leurs niveaux programmés. En effet, la base monétaire
au sens strict s’est accrue de 17,0 % contre un accroissement programmé de 15,3 %.
Quant à la masse monétaire hors provisions et dépôts en devises, elle a progressé de
21,3 % contre une hausse programmée de 18,3 %.
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
CHAPITRE II
GpF
QRY
GpF
VHSW
DYU
PDUV
PDL
IpYU
MXLQ
MDQY
MXLO
DRW
RFW
Les dépôts des banques ont connu une hausse de 6,1 %. Cet accroissement est
essentiellement lié à l’augmentation des réserves obligatoires, passant de 150,3
milliards de CDF à 211,4 milliards, d’une année à l’autre. La poursuite du processus
de la bancarisation de la paie des agents et des fonctionnaires de l’Etat explique
aussi cette évolution.
SURJUDPPDWLRQ
UpDOLVDWLRQ
PDUVͲ
MXLOͲ
VHSWͲ
GpFͲ
MDQYͲ
IpYUͲ
DYUͲ
PDLͲ
MXLQͲ
DRWͲ
RFWͲ
QRYͲ
GpFͲ
Source : Banque Centrale du Congo.
En ce qui concerne les avoirs intérieurs nets, ils se sont accrus de 18,4 %, se situant
à 609,5 milliards de CDF à fin décembre 2013.
Cette évolution a été tributaire de l’accroissement du Crédit Net à l’Etat, lequel a
été contrebalancé par une diminution des Autres Postes Nets. En effet, le Crédit Net
à l’Etat s’est accru de 72,1 milliards de CDF pour s’établir à -302,3 milliards à fin
décembre. Cette situation est liée, entre autres, à la faiblesse de recettes mobilisées
au cours de l’année notamment celles d’origine pétrolière, eu égard à la chute de la
production observée dans ce produit au cours de l’année.
Quant aux Autres Postes Nets, ils ont baissé de 1,4 % pour s’établir à 855,1 milliards
de CDF. Cette chute est principalement localisée au niveau de l’encours des BTR. En
effet, cet instrument a ponctionné 69,3 milliards de CDF, en raison d’une injection de
liquidité opérée par le Trésor au second semestre.
A fin 2013, la masse monétaire s’est établie à 3.493,5 milliards de CDF, soit une
augmentation de 18,3 % contre 20,8 % en 2012. Cette évolution est essentiellement
expliquée par celle des avoirs intérieurs, laquelle a enregistré une hausse de crédit
en faveur du secteur privé.
Par ailleurs, la décélération de la masse monétaire notée par rapport à 2012 est
expliquée par celle des avoirs extérieurs nets induite par une hausse modérée des
dépôts en devises.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
GpF
IpYU
DYU
MDQY
VHSW
MXLQ
MXLO
QRY
GpF
PDL
PDUV
RFW
DRW
Source : Banque Centrale du Congo.
Quant aux dépôts en devises, leur décélération, liée à celle de l’excédent de la balance,
des paiements s’explique en partie par la faiblesse de la production du pétrole.
&UpDQFHVVXUOHVHFWHXU
SULYp
est consécutif à une augmentation tant des avoirs de l’Institut d’Emission que ceux
des banques commerciales, en raison de la grande échéance fiscale.
$(1UpDO $(1SURJ
GpF
VHSW
QRY
GpF
IpYU
MXLQ
PDUV
PDL
MDQY
DYU
DRW
MXLO
RFW
Source : Banque Centrale du Congo.
$,1UpDO $,1SURJU
DYU
GpF
MDQY
IpYU
MXLQ
QRY
GpF
MXLO
PDUV
PDL
VHSW
RFW
DRW
Source : Banque Centrale du Congo.
IpYU
MXLO
GpF
MDQY
DYU
MXLQ
PDUV
PDL
DRW
VHSW
QRY
GpF
RFW
CHAPITRE III
MARCHE MONETAIRE
Le marché monétaire a connu des évolutions variées sur ses différents compartiments.
Le marché en banque a enregistré des opérations sporadiques sur le guichet des
facilités permanentes alors que celui des prêts à court terme est demeuré inactif à
l’instar de deux années précédentes. Le marché interbancaire a été très dynamique
avec un volume plus important des transactions par rapport à 2012. Quant aux
opérations sur le billet de trésorerie, le niveau des transactions, quoi qu’en léger
recul par rapport à celui de 2012, s’est situé à un seuil appréciable. Pour ce qui est
des taux d’intérêts, des réajustements ont été opérés compte tenu des décélérations
des taux d’inflation.
Les trois compartiments de ce marché ont affiché des volumes des transactions
inférieurs comparativement à ceux de 2012. En effet, les opérations sur ces guichets
se sont contractées de 9,9 points de pourcentage en 2013, passant de 27,9 % du PIB
à 18,0 %. D’une année à l’autre, le volume des transactions enregistré s’est chiffré à
5.150,3 milliards de CDF contre 4.629,9 milliards en 2012, soit une baisse de 11,24 %.
0DUFKpHQEDQTXH
0DUFKp,QWHUEDQFDLUH
0DUFKpGHV%LOOHWVGHWUpVRUHULH
Source : Banque Centrale du Congo.
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
!/@16T3<0/<?C3
Le guichet de prêt à court terme n’a connu aucune opération au courant de l’année
2013, à l’instar de trois dernières années. Cette situation s’explique par la surliquidité
des banques dont les besoins à court terme demeurent marginaux.
Quant au guichet des facilités permanentes, il a enregistré un volume de transactions
de 54,4 milliards de CDF au cours de l’année. Cependant, l’évolution de ces dernières
n’a pas été uniformément répartie. En effet, un montant de 21,4 milliards de CDF a
été accordé à l’économie au cours des cinq premiers mois de l’année suivi d’un temps
d’arrêt des activités durant cinq mois. La surliquidité issue de la persistance et du
volume des dépôts de l’Etat dans les banques commerciales a expliqué notamment
cette évolution.
Une reprise timide des opérations a été observée en novembre et décembre,
respectivement de 3,5 milliards de CDF et 30,0 milliards, ce qui a porté le cumul
annuel des transactions à 54,4 milliards.
MDQY
IpYU
GpF
QRY
GpF
PDUV
DYU
RFW
PDL
DRW
MXLQ
MXLO
VHSW
!/@16T7<B3@0/<1/7@3
Le marché interbancaire a enregistré un volume de 1.648,1 milliards de CDF contre
706,6 milliards une année auparavant. Au cours des cinq premiers mois de l’année
2013, le guichet interbancaire est resté très dynamique. A partir de juin, il s’est
observé une baisse sensible des activités sur ce guichet compte tenu de la surliquidité
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
des banques. A cet effet, les transactions ont baissé sensiblement, passant de 119,0
milliards à fin mai à 9,0 milliards à fin novembre. Le taux d’intérêt moyen appliqué
sur ce marché s’est chiffré à 1,9 % contre 5,2 % en 2012.
GpF
MXLQ
QRY
GpF
VHSW
IpYU
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PDL
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PDUV
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MXLO
!/@16T23A7::3BA23(@TA=@3@73(&
A l’instar de 2012, la BCC a été très active sur le marché monétaire avec ses
adjudications des BTR. Il importe de noter également que l’Autorité Monétaire a
poursuivi sa stratégie d’orienter les souscripteurs vers des maturités longues au regard
de la pérennisation de la stabilité du cadre macroéconomique, dans la perspective de
la mise en place d’une maturité à 84 jours des BTR.
Tableau IV.7 Evolution de l’encours des BTR en 2013
(en milliards de CDF)
GpF MDQY IpYU PDUV DYU PDL MXLQ MXLO DRW VHSW RFW QRY GpF
(QFRXUV%75
9DULDWLRQFXPXOpH
GHO¶HQFRXUV
7DX[PR\HQ
SRQGpUp
Le volume annuel des soumissions retenues des BTR s’est chiffré à 3.447,4 milliards de
CDF contre 3.957,1 milliards en 2012, soit une baisse de 12,9 %. Cette évolution tient
d’un environnement macroéconomique marqué par une faible inflation entraînant
ainsi des baisses concomitantes du taux directeur et d’appels d’offre.
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
MXLQ
GpF
MDQY
IpYU
PDUV
PDL
MXLO
VHSW
DYU
DRW
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GpF
Source : Banque Centrale du Congo. RFW
7DX[GLUHFWHXU 7DX[)DFLOLWpVSHUPDQHQWHV 7DX[PR\HQLQWHUEDQFDLUH 703%75MRXUV
GpF MDQY IpYU PDUV DYU PDL MXLQ MXLO DRW VHSW RFW QRY GpF
7DX[GpELWHXUV%&001
7DX[GpELWHXUV%&00(
7DX[FUpGLWHXUV%&001
7DX[FUpGLWHXUV%&00(
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GpF-
MDQY-
IpYU-
PDUV-
DYU-
PDL-
MXLQ-
MXLO-
DRW-
RFW-
QRY-
GpF-
Source : Banque Centrale du Congo.
7DX[GLUHFWHXUUpHO
7DX[GpELWHXUV%&001UpHO
7DX[FUpGLWHXUV%&001UpHO
7DX[GpELWHXUV%&00(UpHO
7DX[FUpGLWHXUV%&00(UpHO
7DX[PR\HQSRQGpUpUpHO
-
PDUV-
MXLO-
VHSW-
RFW-
GpF-
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DYU-
MDQY-
DRW-
PDL-
MXLQ-
QRY-
GpF-
Source : Banque Centrale du Congo.
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
CHAPITRE IV
Le volume de crédit à l’économie s’est établi à 2.093,5 milliards de CDF contre une
réalisation de 1.661,6 milliards enregistré en 2012, soit une hausse de 26,0 % contre
36,4 % en 2012.
Rapporté au PIB, le crédit à l’économie indique une légère hausse de 0,7 point de
pourcentage, s’établissant à 5,7 % en 2013. Cette évolution est attribuable à la baisse
de la perception des risques par les banques suite à la consolidation de la stabilité
macroéconomique.
FUpGLWVjGpFDLVVHPHQW
FUpGLWVjGpFDLVVHPHQW
FUpGLWG
HQJDJHPHQW
FUpGLWG
HQJDJHPHQW
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&UpGLWjFRXUWWHUPH &UpGLWPR\HQHWORQJWHUPHV
&UpGLWPR\HQHWORQJWHUPHV
&UpGLWjFRXUWWHUPH
&UpGLWjORQJWHUPH
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FUpGLWHQGHYLVHV
FUpGLWHQGHYLVHV
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FUpGLWjO
LPSRUW
FUpGLWjO
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FUpGLWjO
H[SRUW
DXWUHV
DXWUHV
*<1=C@A23A2T>WBAAC7D/<B:6=@7H=<B3;>=@3:
En 2013, le volume des dépôts a connu une augmentation de 314,6 milliards de CDF,
s’établissant à 2.787,8 milliards. Cette hausse est localisée dans ses deux composantes
que sont les dépôts à vue et ceux à terme.
En effet, d’une année à l’autre, les dépôts à vue ont augmenté de 11,0 %, atteignant
2.496,0 milliards de CDF, tandis que ceux à terme se sont accrus de 30,5 %. Toutefois,
la part des dépôts à vue dans le total de dépôts a légèrement baissé, se situant à
89,5 % contre 91,0 % l’année précédente.
GpS{WjWHUPH GpS{WVjYXH
GpS{WVjYXH GpS{WVjWHUPH
PRQQDLHVpWUDQJqUHV PRQQDLHVpWUDQJqUHV
PRQQDLHQDWLRQDOH PRQQDLHQDWLRQDOH
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
$YRLUVH[WpULHXUVQHWVDE
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E(QJDJHPHQWV
$YRLUVLQWpULHXUVQHWV
&UpGLWVLQWpULHXUV
D&UpDQFHVQHWWHVVXUO¶(WDW
E&UpGLWVjO¶pFRQRPLH
$XWUHVSRVWHVQHWV
0DVVHPRQpWDLUH
0RQQDLH
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$YRLUVH[WpULHXUVQHWVDE
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$YRLUVLQWpULHXUVQHWV
&UpGLWV,QWpULHXUV
D&UpDQFHVQHWWHVVXUO¶(WDW
E&UpGLWVjO¶pFRQRPLH
$XWUHVSRVWHVQHWV
0DVVHPRQpWDLUH
0RQQDLH
4XDVLPRQQDLH
7DX[GHFKDQJH&')'76
Source : Banque Centrale du Congo.
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
'pFHPEUH 0DUV -XLQ 6HSWHPEUH 'pFHPEUHS
$XWUHVSRVWHVQHWV
S
&LUFXODWLRQ¿GXFLDLUHKRUVEDQTXHV
&LUFXODWLRQ¿GXFLDLUHKRUV%&&
(QFDLVVHV%&&
(QFDLVVHV%&0
0RQQDLHVFULSWXUDOH
'pS{WVjYXH
%DQTXH&HQWUDOHGX&RQJR
%DQTXHV&UpDWULFHVGH0RQQDLH
'pS{WVjWHUPHHQ01HWGpS{WVHQGHYLVHVGHVUpVLGHQWV
'pS{WVjWHUPHHQ0RQQDLH1DWLRQDOH
%DQTXH&HQWUDOHGX&RQJR
%DQTXHV&UpDWULFHVGH0RQQDLH
'pS{WVHQGHYLVHVGHVUpVLGHQWV
%DQTXH&HQWUDOHGX&RQJR
%DQTXHV&UpDWULFHVGH0RQQDLH
3URYLVLRQSRXUSDLHPHQWVGHVLPSRUWDWLRQV
%DQTXH&HQWUDOHGX&RQJR
%DQTXHV&UpDWULFHVGH0RQQDLH
7RWDO
Source : Banque Centrale du Congo.
(1) Circulation fiduciaire hors BCC à partir de 2007, ancien poste «Emissions monétaires».
Première Partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
'pFHPEUH
0DUV -XLQ 6HSWHPEUH 'pFHPEUHS
0RQQDLHVFULSWXUDOH
'pS{WVjWHUPHHQ0RQQDLH1DWLRQDOHHWGpS{WVHQ
GHYLVHV
'pS{WVHQGHYLVHVGHVUpVLGHQWV
%DQTXH&HQWUDOHGX&RQJR
%DQTXHV&UpDWULFHVGH0RQQDLHV
7RWDO
Source : Banque Centrale du Congo.
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
9DULDWLRQVGHODPDVVHPRQpWDLUH
0RQQDLH¿GXFLDLUH
0RQQDLHVFULSWXUDOH
2ULJLQHGHVYDULDWLRQV
$YRLUVH[WpULHXUVQHWV
$YRLUVLQWpULHXUVQHWV
&UpDQFHVQHWWHVVXUO¶(WDW
&UpGLWVjO¶pFRQRPLH
$XWUHVSRVWHVQHWV
0RQQDLH¿GXFLDLUH
0RQQDLHVFULSWXUDOH
2ULJLQHGHVYDULDWLRQV
$YRLUVH[WpULHXUVQHWV
$YRLUVH[WpULHXUVQHWV
)& 370 652 370 652 370 652 370 652 370 652 370 652
)& 41 122 41 122 41 122 41 122 41 122 41 122
&& 49 352 49 352 49 352 49 352 49 352 49 352
&& 14 967 14 967 14 967 14 967 14 967 14 967
&& 8 266 8 266 8 266 8 266 8 266 8 266
&& 3 015 3 015 3 015 3 015 3 015 3 015
&& 150 150 150 150 150 150
727$/ 400 128 000 556 796 000 721 291 450 862 233 452 999 331 452 1 239 531 451
Source: Banque Centrale du Congo.
TITRE IV
Première Partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
Tableau IV.23 Ventilation des dépôts à terme (1) par secteur d’activités, catégorie de
déposants, provinces et échéance
( en millions de CDF)
S
$6HFWHXUG¶DFWLYLWpV
$JULFXOWXUH
6\OYLFXOWXUHHWH[SORLWDWLRQ
IRUHVWLqUH
(OHYDJHHWSrFKH
,QGXVWULHVH[WUDFWLYHV
,QGXVWULHVPDQXIDFWXULqUHV
(DXJD]pOHFWULFLWp
,QGXVWULHVGXEkWLPHQWHW
WUDYDX[SXEOLFV
&RPPHUFH
7UDQVSRUWV
(QWUHSULVHVLPPRELOLqUHV
HWG¶DVVXUDQFHV
$XWUHVVHUYLFHV
'LYHUV
%&DWpJRULHGHGpSRVDQWV
3DUWLFXOLHUV
(QWUHSULVHVSULYpHV
(QWUHSULVHVSXEOLTXHV
2UJDQLVPHV¿QDQFLHUVQRQPRQpWDLUHV
3RXYRLUVSXEOLFVVXERUGRQQpV
2UJDQLVPHVSXEOLFVjFDUDFWqUH
DGPLQLVWUDWLI
&3URYLQFH
.LQVKDVD
%DV&RQJR
%DQGXQGX
(TXDWHXU
2ULHQWDOH
6XG1RUG.LYXHW0DQLHPD
.DWDQJD
.DVDL2ULHQWDO
.DVDL2FFLGHQWDO
'(FKpDQFH
MRXUV
PRLV
PRLV
PRLV
DQHWSOXV
Source : Banque Centrale du Congo.
(1) Y compris les dépôts en monnaies étrangères.
(2) Y compris l’Institut National de la Sécurité Sociale.
(3) Essentiellement les particuliers, les pouvoirs publics, la Caisse Générale d’Epargne du Zaire et les fonds de contrepartie
détenus par les ambassades.
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
$%DQTXHV
FUpGLWVjGpFDLVVHPHQW
FUpGLWVGHVLJQDWXUH
%,QVWLWXWLRQVVSpFLDOLVpHV
7RWDO
Source: Banque Centrale du Congo.
(1) Y compris les utilisations des crédits accordés par la Banque Centrale du Congo.
Première Partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
$&UpGLWVjFRXUWWHUPH
$JULFXOWXUH 25 757,0
,QGXVWULHVPDQXIDFWXULqUHV 172 868,0
'LVWULEXWLRQ
7UDQVSRUW
$XWUHV
&RWRQ
)LEUHV
6XFUH
*pFDPLQHV
9LYUHV
$XWUHVFUpGLWVWUpVRUHULH
&UpGLWV%DQTXH0RQGLDOH
%&UpGLWVjPR\HQWHUPH
,QYHVWLVVHPHQWVSURGXFWLIV
3UrWVVSpFLDX[
$XWUHV
,&UpGLWVjGpFDLVVHPHQWWRWDO$%
,,&UpGLWVG¶HQJDJHPHQW
&UpGRFVjO¶H[SRUWDWLRQ
&UpGRFVjO¶LPSRUWDWLRQ
SD\DEOHVjO¶HPEDUTXHPHQW
SD\DEOHVjGpODLG¶HPEDUTXHPHQW
$XWUHV
727$/*(1(5$/,,,
Source: Banque Centrale du Congo.
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
Tableau IV.26 Ventilation des crédits bancaires à décaissement par secteur d’activité (1)
( en millions de CDF)
6HFWHXUVG¶DFWLYLWpVpFRQRPLTXHV
$JULFXOWXUHIRUrWVpOHYDJHHWSrFKH 38 127,0
3URGXFWLRQPLQLqUH
3URGXFWLRQLQGXVWULHOOH
%kWLPHQWVHWWUDYDX[SXEOLFV
(QHUJLH
7UDQVSRUWV
'LVWULEXWLRQ
&RPPHUFH,PSRUWELHQV
GHFRQVRPPDWLRQ
&RPPHUFH,PSRUWELHQVG¶pTXLSHPHQW
HWPDWLqUHVLQFRUSRUpHVjODSURGXFWLRQ
&RPPHUFHH[SRUWPDWLqUHVSUHPLqUHV
&RPPHUFHH[SRUWSURG¿QLVRXVHPL
¿QLV
$XWUHV
Tableau IV.27 Ventilation des crédits bancaires à décaissement par branche d’activité
( en millions de CDF )
%UDQFKHVG¶DFWLYLWp S
3URGXFWLRQDJULFROH
7UDLWHPHQWHWFRQGLWLRQQHPHQW
GHODSURGXFWLRQDJULFROH
6\OYLFXOWXUHHWH[SORLWDWLRQ
IRUHVWLqUH
(OHYDJH
3rFKH
0LQHUDLVPpWDOOLTXHV
0LQHUDLVQRQPpWDOOLTXHV
$OLPHQWDWLRQ
%RLVVRQV
7DEDF
7H[WLOHVHWFRQIHFWLRQV
,QGXVWULHVFKLPLTXHV
0DWpULDX[GHFRQVWUXFWLRQ
0pWDOOXUJLHHWIDEULFDWLRQV
PpWDOOLTXHV
$XWUHVLQGXVWULHVPDQXIDFWXULqUHV
(DXJD]pOHFWULFLWp
,QGXVWULHVGXEkWLPHQWHWWUDYDX[
SXEOLFV
&RPPHUFHGHJURVHWGHPLJURV
&RPPHUFHGHGpWDLO
&RPSDJQLHVSpWUROLqUHV
7UDQVSRUWV
(QWUHSULVHVLPPRELOLqUHVHW
G¶DVVXUDQFHV
$XWUHVVHUYLFHV
'LYHUV
7RWDO
Source : Banque Centrale du Congo.
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
Tableau IV.28 Ventilation des crédits bancaires de signature par branche d’activité
( en millions de CDF)
%UDQFKHVG¶DFWLYLWp
3URGXFWLRQDJULFROH
7UDLWHPHQWHWFRQGLWLRQQHPHQW
GHODSURGXFWLRQDJULFROH
6\OYLFXOWXUHHWH[SORLWDWLRQIRUHVWLqUH
(OHYDJH
0LQHUDLVPpWDOOLTXHV
0LQHUDLVQRQPpWDOOLTXHV
$OLPHQWDWLRQ
%RLVVRQV
7DEDF
7H[WLOHVHWFRQIHFWLRQV
,QGXVWULHVFKLPLTXHV
0DWpULDX[GHFRQVWUXFWLRQ
0pWDOOXUJLHHWIDEULFDWLRQVPpWDOOLTXHV
$XWUHVLQGXVWULHVPDQXIDFWXULqUHV
(DXJD]pOHFWULFLWp
,QGXVWULHVGXEkWLPHQWHWWUDYDX[SXEOLFV
&RPPHUFHGHJURVHWGHPLJURV
&RPPHUFHGHGpWDLO
&RPSDJQLHVSpWUROLqUHV
7UDQVSRUWV
(QWUHSULVHVLPPRELOLqUHVHWG¶DVVXUDQFHV
$XWUHVVHUYLFHV
'LYHUV
7RWDO
Source : Banque Centrale du Congo.
Première Partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
Tableau IV.29 Ventilation des crédits bancaires de signature suivant la forme des crédits
( en millions de CDF )
)RUPHVGHVFUpGLWV S
&UpGLWVG¶DFFHSWDWLRQjO¶LPSRUWDWLRQ
&UpGLWVGRFXPHQWDLUHVjO¶LPSRUWDWLRQ
&UpGLWVGRFXPHQWDLUHVjO¶H[SRUWDWLRQ
&UpGLWVGRFXPHQWDLUHVjO¶LQWpULHXU
/HWWUHVGHJDUDQWLH
&DXWLRQV
$YDOV
7RWDO
Source : Banque Centrale du Congo, Centrale des Risques.
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
Tableau IV.30 Ventilation des crédits octroyés par les institutions spécialisées de crédit par
branche d’activité
(en millions de CDF)
%UDQFKHVG¶DFWLYLWp
3URGXFWLRQDJULFROH
7UDLWHPHQWHWFRQGLWLRQQHPHQWGHOD
SURGXFWLRQDJULFROH
6\OYLFXOWXUHHWH[SORLWDWLRQIRUHVWLqUH
(OHYDJH
3rFKH
,QGXVWULHVPpWDOOLTXHV
$OLPHQWDWLRQ
%RLVVRQV
7DEDF
7H[WLOHVHWFRQIHFWLRQV
,QGXVWULHVFKLPLTXHV
0DWpULDX[GHFRQVWUXFWLRQ
0pWDOOXUJLHHWIDEULFDWLRQVPpWDOOLTXHV
$XWUHVLQGXVWULHVPDQXIDFWXULqUHV
(DXJD]pOHFWULFLWp
,QGXVWULHVGXEkWLPHQWHWWUDYDX[SXEOLFV
&RPPHUFHGHJURVHWGHPLJURV
&RPPHUFHGHGpWDLO
&RPSDJQLHVSpWUROLqUHV
7UDQVSRUWV
$XWUHVVHUYLFHV
'LYHUV
7RWDO
Source : Banque Centrale du Congo, Centrale des Risques.
Première Partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
S
$YRLUVH[WpULHXUVQHWV
$YRLUV
(QJDJHPHQWV
$YRLUVLQWpULHXUVQHWV
&UpGLWVLQWpULHXUV
D&UpDQFHVQHWWHVVXUO¶(WDW
E&UpGLWVjO¶pFRQRPLH
$XWUHVSRVWHVQHWV
%DVHPRQpWDLUHVHQVODUJH
%DVHPRQpWDLUHVHQVVWULFW
'pS{WVHQGHYLVHV SURYLVLRQV
SRXULPSRUWDWLRQV
Source : Banque Centrale du Congo.
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
&UpGLWVLQWpULHXUV
D&UpDQFHVQHWWHVVXUO¶(WDW
E&UpGLWVjO¶pFRQRPLH
$YRLUVLQWpULHXUVQHWV
&UpGLWVLQWpULHXUV
D&UpDQFHVQHWWHVVXUO¶(WDW
E&UpGLWVjO¶pFRQRPLH
$XWUHVSRVWHVQHWV
7RWDOGHVGpS{WV
'pS{WVHQPRQQDLHQDWLRQDOH
'pS{WVHQPRQQDLHVpWUDQJqUHV
SURYLVLRQVSRXULPSRUWDWLRQV
Source : Banque Centrale du Congo.
(1) y compris les réserves des banques commerciales.
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
'pFHPEUH 0DUV -XLQ 6HSWHPEUH 'pFHPEUHS
S
$92,56(1'(9,6(6
$YRLUVOLEUHV
$92,56(1'76
'(9,6(6(7'76
2U
D$YRLUVHQRU
2UHQGpS{W
2UHQQDQWLVVHPHQW
2U.LOR0RWR620,1.,
2U'*03
E2UjUHFHYRLU©VZDSª
(1*$*(0(176(;7(5,(856jFW
5(6(59(61(77(6
$92,56(;7(5,(8561(76
5pVHUYHVQHWWHV
)0,SRVLWLRQQHWWH
3URYLVLRQVDUULpUpV
$92,56(1'(9,6(6
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
7$8;'(%,7(85%&&
%DQTXHFHQWUDOHWDX[GLUHFWHXU 14,0 28,8 40,0 22,5 40,0 70,00 22,00 20,00 4,00 2,00
%DQTXHFHQWUDOHIDFLOLWpSHUPDQHQWH 19 31,25 42,5 25,0 42,5 72,50 24,50 22,50 5,25 3,00
7$8;&5(',7(85%&&
7DX[DQQXHOGHV%75
jMRXUV 11,0 24,75 41,00 15,50 68,27 18,16 15,24 0,20 1,72
jMRXUV 13,0 26,75 43,00 17,50 - - - -
jMRXUV 14,0 28,75 45,00 19,50 17,32 2,13 1,63
jMRXUV
7$8;685/(0$5&+(,17(5%$1&$,5(
0DUFKpLQWHUEDQFPR\HQQHPLQPD[ 21,0 39,0 30,0 17,0 23,5 66,50 15,50 11,50 1,50 1,38
0DUFKpLQWHUEDQFDLUH±PLQLPXP 14,0 28,0 14,5 17 65,00 9,00 10,00 1,00 1,00
0DUFKpLQWHUEDQFDLUH±PD[LPXP 27,0 32,0 19,5 30 68,00 22,00 13,00 2,00 1,75
7$8;',17(5(7'(%,7(85%$148(6&200(5&,$/(6
%DQTXHVFRPPWDX[FUpGLWV01 28,0 32,0 44,4 41,3 44,38 69,77 44,69 40,61 22,51 19,18
%DQTXHVFRPPWDX[FUpGLWV0( - - - - - 16,98 18,90 19,22 15,93 14,84
7$8;',17(5(7&5(',7(85%$148(6
&200(5&,$/(6
%DQTXHVFRPPWDX[GpS{WV01 13,0 22,0 22,4 15,0 15,0 19,03 11,57 14,58 6,10 3,87
%DQTXHVFRPPWDX[GpS{WV0( 3,55 2,87 3,30 3,35 3,19
&2()),&,(17'(5(6(59(62%/,*$72,5(6
Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
7$8;'(%,7(85%&&
%DQTXHFHQWUDOHWDX[GLUHFWHXU 4,00 4,00 4,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 2,00 2,00
%DQTXHFHQWUDOHIDFLOLWpSHUPDQHQW 5,25 5,25 5,25 4,00 4,00 4,00 4,00 4,00 4,00 4,00 4,00 3,00 3,00
7$8;&5(',7(85%&&
7DX[DQQXHOGHV%75
jMRXUV 0,20 0,35 0,21 0,25 0,41 1,02 2,06 1,79 1,35 2,08 2,40 1,56 1,72
jMRXUV -
jMRXUV 2,13 2,55 1,70 1,41 1,15 1,75 1,99 2,09 1,87 1,93 2,22 1,60 1,63
7$8;685/(0$5&+(,17(5%$1&$,5(
0DUFKpLQWHUEDQFPR\HQQHPLQPD[ 1,50 1,25 1,50 2,00 1,75 1,88 2,00 2,25 1,75 1,65 1,65 1,65 1,38
0DUFKpLQWHUEDQFDLUH±PLQLPXP 1,00 1,00 1,00 1,00 0,50 1,25 1,50 2,00 1,50 1,30 1,50 1,50 1,00
0DUFKpLQWHUEDQFDLUH±PD[LPXP 2,00 1,50 2,00 3,00 3,00 2,50 2,50 2,50 2,00 2,00 1,80 1,80 1,75
7$8;',17(5(7'(%,7(85%$148(6
&200(5&,$/(6
%DQTXHVFRPPWDX[FUpGLWV01 22,51 21,01 20,06 19,10 19,20 19,26 19,19 18,79 19,29 19,21 19,29 18,81 19,18
%DQTXHVFRPPWDX[FUpGLWV0( 15,93 15,50 15,01 16,40 14,90 14,95 14,84 14,56 14,94 14,91 14,94 14,47 14,84
7$8;',17(5(7&5(',7(85%$148(6
&200(5&,$/(6
%DQTXHVFRPPWDX[GpS{WV01 7,86 7,77 4,08 4,41 4,41 4,17 4,00 4,00 3,97 4,10 3,87 3,87
%DQTXHVFRPPWDX[GpS{WV0( 3,38 2,91 3,15 3,37 3,26 3,33 3,20 3,20 3,32 3,40 3,25 3,19
&2()),&,(17'(5(6(59(62%/,*$72,5(6
'pS{WVjYXH0RQQDLH1DWLRQDOH 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 8,00 8,00 8,00
'pS{WVjWHUPHHQ0RQQDLH1DWLRQDOH 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00
'pS{WVjYXHHQGHYLVH 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 8,00 8,00 8,00
GpS{WVjWHUPHHQGHYLVH 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00 7,00
Source : Banque Centrale du Congo.
Première Partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
Tableau IV. 41 Situation consolidée des avoirs extérieurs nets des organismes monétaires
( en millions de CDF)
S
$$YRLUVH[WpULHXUVEUXWV
D%DQTXH&HQWUDOHGX&RQJR
$YRLUVHQRU
)0,FRPSWHVSpFLDOHQ'76
$YRLUVHQGHYLVHV
E%DQTXHVGHGpS{WV
%(QJDJHPHQWVH[WpULHXUV
D%DQTXH&HQWUDOHGX&RQJR
&UpGLW)0,
$XWUHVHQJDJHPHQWV
)0,DOORFDWLRQV'76
E%DQTXHVGHGpS{WV
&$YRLUVH[WpULHXUVQHWV$%
VHQVVWULFW
D%DQTXH&HQWUDOHGX&RQJR
E%DQTXHVGHGpS{WV
Tableau IV. 42 Situation consolidée des avoirs extérieurs nets des organismes
monétaires en 2013
(en millions de CDF)
0DUV -XLQ 6HSWHPEUH 'pFHPEUHS
$$YRLUVH[WpULHXUVEUXWV
$YRLUV (QJDJHPHQWV
)RQGVSURSUHV
&DSLWDO
5pVHUYHVHWSURYLVLRQV
4XDVLFDSLWDO
$YDQFHSHUPDQHQWHGHO¶(WDW
3UrWVjORQJWHUPHGHO¶(WDW
)RQGVFRQVROLGpV
3UpOqYHPHQWVXUOLJQHVGHFUpGLWV
H[WpULHXUV
%pQp¿FHVFXPXOpV
$XWUHVpOpPHQWVQHWV
Source : Société Financière de Développement.
(1) Y compris les fonds divers et dettes à CT
MONNAIE ET CREDIT TITRE IV
7UpVRUHULH
&UpDQFHVGLYHUVHV
5pDVVXUDQFH
,PPRELOLVpVQHWV
$&7,) 3$66,)
)RQGVSURSUHV
D&DSLWDOOLEpUp
E%pQp¿FHVHWUpVHUYHV
'HWWHVGLYHUVHVj/7
3URYLVLRQVWHFKQLTXHV
3URYLVLRQVPDWKpPDWLTXHV
(QJDJHPHQWVjFRXUWWHUPH
$XWUHVpOpPHQWVQHWV
Source: Direction financière de la SONAS.
(1) Y compris le portefeuille titres.
(2) A titre symbolique.
Première Partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
,5(&(77(6
3ULPHVHWIUDLV
$XWRPRELOHVHWF\FOHV
,QFHQGLH
7UDQVSRUW
5LVTXHVGLYHUV
9LH
$VVXUDQFHYR\DJH
$XWUHVUHFHWWHV
,,'(3(16(6
5pJOHPHQWVGHVVLQLVWUHV
$XWRPRELOHVHWF\FOHV
,QFHQGLH
7UDQVSRUW
5LVTXHVGLYHUV
9LH
)UDLVGHUpJOHPHQWV
$XWUHVFKDUJHVWHFKQLTXHV
&RPPLVLRQV
'pSHQVHVG¶H[SORLWDWLRQ
3URYLVLRQVGLYHUVHV
&KDUJHVGLYHUVHV
,,,62/'(,,,
Source : Direction Financière de la SONAS.
(1) Y compris les primes et frais ainsi que les réglements des sinistres Multi-Branches.
PERSPECTIVES MACROECONOMIQUES TITRE V
TITRE V
PERSPECTIVES MACROECONOMIQUES
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
PERSPECTIVES MACROECONOMIQUES TITRE V
CHAPITRE I
$&'$(*'!#" '
I.1.2. Inflation
Les tensions inflationnistes des pays avancés resteraient modérées puisque l’activité
économique risque de se situer en-deçà de la production potentielle. Pour l’ensemble
PERSPECTIVES MACROECONOMIQUES TITRE V
de ces pays, le taux d’inflation pourrait s’établir à 1,5 % en 2014 et 1,6 % en 2015.
Aux Etats-Unis, le taux d’inflation se fixerait à 1,4 % en 2014 et 1,6 % en 2015,
alors que dans la zone Euro, sous la même période, il pourrait atteindre 0,9 % et
1,2 %.
I.2.1. Inflation
Dans les pays émergents et en développement, le taux d’inflation pourrait se situer à
4,1 % en 2014 et 4,0 % en 2015. Aussi, dans les pays émergents et en développement
de l’Europe, l’inflation devrait-elle ralentir ou se situer à un niveau peu élevé,
témoignant d’un affaiblissement de la demande intérieure.
En Afrique sub-saharienne, l’amélioration de l’offre de produits alimentaires et
la poursuite de politiques monétaires prudentes devraient faciliter un nouveau
ralentissement de l’inflation. De ce fait, le taux d’inflation pourrait se situer autour
de 6,1 % en 2014 et 5,9 % en 2015.
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
CHAPITRE II
$&'$(*'"(&)&'
3ULPDLUH
7HUWLDLUH
6HFRQGDLUH
&GB6;3234=@;/B7=<23A>@7F7<BT@73C@A
Le rythme de formation des prix intérieurs de 2014 à 2015 devrait être sous contrôle,
quoique relativement plus élevé que celui observé en 2013 et 2012. En effet, le taux
Première partie EVOLUTION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN 2013
Par ailleurs, les dépenses courantes seront contenues autour d’une moyenne annuelle
de 9,9 % du PIB contre 9,6 % en 2013. Il sied de signaler que, pour la période
2014-2015, une certaine pression serait exercée sur les dépenses de fonctionnement,
particulièrement sur les dépenses exceptionnelles liées à l’organisation des élections
et sur les dépenses sécuritaires.
Le déficit attendu au cours de la période serait financé essentiellement par les
emprunts et les donations extérieurs.
D=:CB7=<2CB/CF2316/<53
Une légère dépréciation de 0,4 % est attendue à fin décembre 2014 par rapport à
l’année précédente. Ainsi, à l’indicatif, le taux de change, fin période, se situerait à
929,1 CDF le dollar américain à fin 2014.
Pour ce qui est des réserves internationales, un accroissement de leur niveau devrait
être enregistré sur cette période, en l’absence des dépenses exceptionnelles. En effet,
il est attendu une couverture d’importations des biens et services de 2,5 mois en 2014
et 3 mois en 2015.
$'0,1,675$7,21(7$&7,9,7(6'(/$%$148( 7,75(,
DEUXIEME PARTIE
ADMINISTRATION, ACTIVITES
ET COMPTES DE LA BANQUE
Deuxième partie $'0,1,675$7,21$&7,9,7(6(7&2037(6'(/$%$148((1
$'0,1,675$7,21(7$&7,9,7(6'(/$%$148( 7,75(,
TITRE I
$'0,1,675$7,21(7$&7,9,7(6'(/$%$148( 7,75(,
CHAPITRE I
ADMINISTRATION
I.2. GOUVERNEUR
Dans l’exercice de ses fonctions, le Gouverneur est assisté d’un Vice-Gouverneur qui
exerce les fonctions qui lui sont déléguées par ce dernier.
Le poste du Gouverneur est occupé par Monsieur Déogratias MUTOMBO MWANA
NYEMBO, nommé par l’Ordonnance présidentielle n°13/021 du 14 mai 2013 et celui
de Vice-Gouverneur est assumé par Monsieur Jules BONDOMBE ASSANGO.
La Haute Direction est assistée par un cabinet structuré de la manière suivante :
Directeur de Cabinet : Monsieur IPANGA MUNENGE
Conseillers : Monsieur MAWAKANI SAMBA ;
Monsieur MALATA KAFUNDA ;
Monsieur N’SA ELONGO ;
Monsieur EKETEBI MOYIDIBA DJOLI ;
Monsieur BAGALWA MURHULA ;
Madame ILUNGA KABUYA ;
Monsieur N’KAMBUA MUKANKU ;
Monsieur PLANTE KIBADHI ;
Madame PUNGU LUAMBA.
Outre le Collège des Commissaires aux comptes prescrit par le législateur, la Banque
Centrale dispose également d’autres structures de contrôle, à savoir : le Comité
d’Audit et la Direction de l’Audit Interne.
CHAPITRE II
ACTIVITES DE LA BANQUE
Plusieurs Ordres de Service ont été signés par le Gouverneur, en 2013, dans le cadre
de la gestion courante de la Banque, notamment :
1. Pour le Gouverneur
− du 18 au 20 avril 2013 : participation aux réunions respectives du G24, du Comité
Monétaire et Financier International (CMFI) et du Comité du Développement
Deuxième partie $'0,1,675$7,21$&7,9,7(6(7&2037(6'(/$%$148((1
$=C@:3*713=CD3@<3C@
− le 13 juin 2013 : participation à la conférence sur « le financement des économies
de la CEMAC » à Libreville (Gabon) ;
− les 21 et 22 août 2013 : participation à la réunion du Caucus africain à Khartoum
(Soudan) ;
− du 11 au 13 septembre 2013 : participation à la 37ème réunion du Comité des
Gouverneurs des Banques Centrales de la SADC (CCBG) à Ezuluini (Swaziland) ;
et
− le 15 novembre 2013 : participation à la conférence organisée par la Banque
Centrale de la République d’Argentine à Buenos Aires.
II.3. PERSONNEL
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727$/
Deuxième partie $'0,1,675$7,21$&7,9,7(6(7&2037(6'(/$%$148((1
II.4. FORMATION
En 2013, le nombre d’agents formés s’est situé à 572 unités dont 93 à l’étranger et
479 à l’intérieur du pays. Rapporté à celui de l’année précédente, il se dégage une
baisse de 0,7 %.
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&ODVVL¿FDWLRQGHVHPSORLVjO¶LQJpQLHULHGHODUpPXQpUDWLRQ )HE %&&.LQVKDVD
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0DQDJHPHQWVWUDWpJLTXHHQIDYHXUGHVPHPEUHVGHOD+DXWH'LUHFWLRQ 6HS %&&.LQVKDVD 0$75$&(
$'0,1,675$7,21(7$&7,9,7(6'(/$%$148( 7,75(,
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727$/
(*) Cette situation n’intègre pas les données des entités provinciales
$'0,1,675$7,21(7$&7,9,7(6'(/$%$148( 7,75(,
CHAPITRE III
– MABATA NTANTU
– NKUVU Dany
– FOKO TOMENA
Directeur Général
KAYEMBE wa KAYEMBE
$'0,1,675$7,21(7$&7,9,7(6'(/$%$148( 7,75(,
Direction de la Trésorerie
Titulaire : MULAMBA MUSAFIRI
Adjointe : MULENGEZI CHISHIBANJI
7@31B7=<23A</:GA3A1=<=;7?C3A
Titulaire : MWANA NKWARA
7@31B7=<23:/&3163@1633B23A'B/B7AB7?C3A
Titulaire : MUTOMBO MULE MULE
7@31B7=<23A#>T@/B7=<A/<1/7@3A3B23A!/@16TA
Titulaire : MUGANZA BEYA
Adjoints :
Chargé de la Sous-Direction des Opérations Bancaires
SIAZO GINI
Chargé de la Sous-Direction des Marchés
MBOMA NDONGO
7@31B7=<2C'GABV;323A$/73;3<BA
Titulaire : KAPINGA TSHIMANGA
Directeur Général
MUDERHWA IGULU
7@31B7=<23:<4=@;/B7?C3
Titulaire : LUSAMBA NTUMBA
Adjoints :
Chargé du Développement et Maintenance
BOSONGA EKILA
Chargé de l’Infrastructure :
BOFALA BEKANGA
Direction Juridique
Titulaire : MOSEI NSAMBI
Audit interne
Titulaire : DISAMB KAZAD IRUNG
Adjoints :
Chargé de la Sous-Direction de contrôle et conformité
BEKILA MONGO BALHEO
$'0,1,675$7,21(7$&7,9,7(6'(/$%$148( 7,75(,
Centre Hospitalier
Coordonnateur : MWIKIZA MBONEKUBE
Direction Responsable
Titulaire : MUDIAYI MPINGA
Sous-Directeur chargé de contrôle et Sécurité : KASHWANTALE BUGALI
Direction Commerciale
Titulaire : NYEMBO SANGWA KILONDA
7@31B7=<(316<7?C3
Titulaire : KATHY MBAYA
Adjoints :
Chargé de la Production des billets de banque :
KABEYA SOSOLO
Chargé de la Production des Documents de sécurité :
NGONGO NGOYI BOSADI
Chargé de la Maintenance :
MBANGU KASALUMUNA
7@31B7=<$@=D7<17/:323 C0C;0/A67
Titulaire : MABAKU KINSUMUNA
Adjoint : SANGWA MULOBELWA
7@31B7=<$@=D7<17/:323!0C87!/G7
Titulaire : MUSANGU LUFULWABO
Adjoint : IMIDY PENE MALEMBA
Deuxième partie $'0,1,675$7,21$&7,9,7(6(7&2037(6'(/$%$148((1
Agence de Boende
Chef d’Agence : BOKABA SILA
$'0,1,675$7,21(7$&7,9,7(6'(/$%$148( 7,75(,
Agence de Boma
Chef d’Agence : KUMWIMBA BANZA
Agence de Bumba
Chef d’Agence : IBRAHIMU LUBOSHA
Agence de Buta
Chef d’Agence : ADEITO KEMISA
Agence de Gbadolite
Chef d’Agence : SELEMANI KATONGOLA
Agence de Gemena
Chef d’Agence : MALEMP a BOSHABO
Agence d’Ilebo
Chef d’Agence : NKASHAMA MULAMI
Agence d’Inongo
Chef d’Agence : NGOIE KAKESSE
Agence d’Isiro
Chef d’Agence : MBALE KADISHI
Agence de Kabinda
Chef d’Agence : NGUZ NTAMBWE
Agence de Kalemie
Chef d’Agence : YUMA BIN YUMA
Agence de Kamina
Chef d’Agence : KIOMA KASAY
Agence de Kasumbalesa
&KHIG¶$JHQFH%:$1*$.$/(0%:(
Agence de Kikwit
Chef d’Agence : MUYEBA KANDENGA
Deuxième partie $'0,1,675$7,21$&7,9,7(6(7&2037(6'(/$%$148((1
Agence de Kongolo
Chef d’Agence : KIMPIAB MISSIR EKOB
53<1323 =28/
Chef d’Agence : ILUNGA MUTSHIPAYI
53<1323!E3<327BC
Chef d’Agence : KALOMBO NTUMBA
53<1323(A679/>/
Chef d’Agence : DEWAGUI TOMANI
Agence d’Uvira
Chef d’Agence : EKOLA BOMBWAMBWA
53<1323.=<5=
Chef d’Agence : SAKUNGU KAKOLA
&2037(6'(/$%$148( 7,75(,,
TITRE II
COMPTES DE LA BANQUE
Deuxième partie $'0,1,675$7,21$&7,9,7(6(7&2037(6'(/$%$148((1
&2037(6'(/$%$148( 7,75(,,
CHAPITRE I
BILAN
I.1. ACTIF
CB@3A/1B74A
Les autres actifs ont augmenté de 44,7 milliards de CDF, atteignant 316,0 milliards à
fin 2013. Cette variation est essentiellement expliquée par l’accroissement des Autres
actifs divers.
La valeur comptable des immobilisés a connu une augmentation à la suite des
acquisitions effectuées au cours de l’exercice.
&2037(6'(/$%$148( 7,75(,,
I.2. PASSIF
<5/53;3<BA3<=@3B;=<</73ATB@/<5V@3A6=@A('
Le solde global des comptes des Engagements à vue en Monnaies étrangères envers
les résidents a connu une variation nette positive de 7,9 milliards de CDF. Cette
dernière, à l’instar de l’année 2012, s’explique par les ajustements dus aux variations
des cours de change, d’une part et, d’autre part, par les opérations relatives à chaque
composante.
CB@3A>/AA74A
Les autres passifs se sont accrus de 6,7 % par rapport à 2012, se situant à 28,1
milliards de CDF.
Les engagements en monnaie nationale envers le personnel ont totalisé 0,2 milliard
de CDF au 31 décembre 2013, soit une progression de de 0,01 milliard. Par contre,
les sommes exigibles en monnaie nationale, après encaissement, ont enregistré les
montants des chèques envoyés à l’encaissement dans les banques agréées par le
biais de la chambre de compensation, en attente de confirmation de paiement.
Deuxième partie $'0,1,675$7,21$&7,9,7(6(7&2037(6'(/$%$148((1
CHAPITRE II
L’exercice 2013 s’est cloturé par un résultat négatif de 13,3 milliards de CDF, alors
qu’il était positif à concurrence de 5,3 milliards une année plûs tôt. Cette situation
s’explique par les baisses observées au niveau des produits d’exploitation monétaire
pour 4,7 milliards, des produits d’exploitation bancaire pour 5,1 milliards et des
reprises sur provisions exigibles pour 17,0 milliards, dans un contexte d’accroissement
des charges notamment pour la production des signes monétaires.
Cette marge s’est chiffrée à 155,1 milliards de CDF, après avoir baissé de 7,1 milliards
par rapport à 2012. Cette régression est principalement justifiée par une baisse de
12,8 milliards au titre des intérêts perçus sur titres en monnaie nationale. En effet,
le Trésor a versé à la Banque Centrale des intérêts sur créances titrisées de 62,0
milliards de CDF contre 78,9 milliards en 2012.
La valeur ajoutée, quoique positive, a enregistré une baisse de 6,2 milliards de CDF
pour s’établir à 106,5 milliards. Cette regression a été induite principalement par la
baisse de la marge d’exploitation bancaire.
Deuxième partie $'0,1,675$7,21$&7,9,7(6(7&2037(6'(/$%$148((1
CHAPITRE III
&2037(6'(/$%$148( 7,75(,,
&2037(6'(/$%$148( 7,75(,,
I. ETABLISSEMENTS DE CREDIT
Deuxième partie $'0,1,675$7,21$&7,9,7(6(7&2037(6'(/$%$148((1
<B@3>@7A3A23!71@=1@T27B
1. IMF BUSINA MICROCREDIT
2. IMF ADEKOR
3. IMF APE
4. IMF HOPE INTERNATIONAL RDC
5. IMF VIA NOVA
6. IMF HEKIMA
7. IMF SOFIGL
8. Société de Microfinance Light in Business «SMF LBC»
9. IMF YOASI
10. IMF CREP
11. IMF SILVER FINANCE
12. IMF PALMIER
13. IMF CONGO CREDIT FINANCE
14. IMF CREDIT YA MPA
15. IMF OXUS RDC
16. IMF MAMA TOMBWAMA
17. IMF PADERU
B. Sociétés de Micro Finance
1. FINCA RD CONGO
2. IMF LIFE VEST
3. IMF SMICO
4. SMF P.A.I.D.E.K
5. IMF OPPORTUNITY INTERNATIONAL RDC
6. IMF TUJENGE
12. JJ WELCOME
13. LA PREDESTINEE
14. AGENCE M. FILS EXPRESS
15. CONGO LIGHT TRANSFERT
16. AGEFRAM
17. AGENCE AIGLON SERVICE
18. AGENCE ELSA COMMECIALE
19. CHEMIN D’EMMAÜS
20. MAMAN THERESE
21. BETANY SERVICES
22. REDEF TRANSFERT
23. KKM – NDJIMBO TRANSFERT
24. SHEKINAH & FRERE
25. ENTREPRISE DES FRERES
26. LA MAIN DE L’ETERNEL PROGRES
27. ZAM ZAM EXPRESS
28. MASSAH & MERIBA
29. AMBASSADEUR POUR CHRIST
30. MAC TECHNOLOGIE
31. MAISON LUPI
32. NKUMU WATO
33. POLYTUMBA & COMPAGNONS
34. Troïka service
1. AFRICAN EXPRESS
2. AGENCE GRACE D.WORLD BUSINESS
3. APOCALYPSE 22
4. AVIDA BUSINESS LINK
5. AXES SERVICES
6. COLIKIN
7. NEW CONGO SERVICES
8. CONGO TRANS
9. CASH EXPRESS
10. DATCO
11. TRANSFERT DE FONDS EWEDGE
12. EXPRESS UNION
13. KIN EXPRESS MULTI SERVICES
14. MALU TRANSFERT
15. SOFICOM TRANSFERT
&2037(6'(/$%$148( 7,75(,,
&2037(6'(/$%$148( 7,75(,,
I. Organismes nationaux