Differentes Forme de Maintenance
Differentes Forme de Maintenance
Differentes Forme de Maintenance
LA MAINTENANCE INDUSTRIELLE
ENSEM: B.P. 8118, Oasis, Route d’El Jadida, Casablanca, Tel: 23 07 89, Fax: 2312 99
REFERENCES
Formation continue
Inter et intra entreprises et Consulting
Afriquia Logistique, AKZO Nobel, Brasseries du Maroc, CADEM, CARRE,
CECOFORMA, Centrale thermique de Jorf Lasfar (JLEC), CFTSM (Forces Armées
Royales), CMCP, COBOMI, COMANAV, Cristal Strass, 2M International, DRAPOR,
ERRM, ESIHT, FST Mohammedia , HOLCIM Temara, IBERMA, ISEM, Lafarge, Lesieur
Cristal, LPEE, OCP, ODEP, OFPPT, ONDA, ONE, ONEP, ORMVAM, Régie des Tabacs,
Renault Industrie Maroc, SAMIR, SMBG, SHELL, SIALIM, SMADIA, SMEA, Station
thermale Moulay Yakoub, TECHNOCONSULTING, TECHNOGAZ…
2. LES METHODES
Le choix entre les méthodes de maintenance s’effectue dans le cadre de la politique de la maintenance
et doit s’opérer en accord avec la direction de l’entreprise.
Pour choisir, il faut donc être informé des objectifs de la direction, des directions politiques de
maintenance, mais il faut connaître le fonctionnement et les caractéristiques des matériels, le
comportement du matériel en exploitation, les conditions d’application de chaque méthode, les coûts de
maintenance et les coûts de perte de production.
Le diagramme suivant synthétise selon la norme NF EN 13306 les méthodes de maintenance.
MAINTENANCE
Méthodes de maintenance
Maintenance Maintenance
préventive corrective
Inspection
Opérations de
maintenance
Contrôle
Dépannage Réparation
Visite
Ne sont vues ici que les opérations essentielles. Pour le reste, se référer à la norme NF EN 13306
donnée en annexe.
3.1. Les opérations de maintenance corrective
3.1.1. Le dépannage
Actions physiques exécutées pour permettre à un bien en panne d’accomplir sa fonction requise pendant
une durée limitée jusqu’à ce que la réparation soit exécutée (EN 13306 : avril 2001).
Le dépannage n’a pas de conditions d’applications particulières. La connaissance du comportement du
matériel et des modes de dégradation n’est pas indispensable même si cette connaissance permet
souvent de gagner du temps.
Souvent, les opérations de dépannage sont de courtes durées mais peuvent être nombreuses.
De ce fait, les services de maintenance soucieux d’abaisser leurs dépenses tentent d’organiser les
actions de dépannage. Certains indicateurs de maintenance (pour en mesurer son efficacité) prennent en
compte le problème du dépannage.
Ainsi, le dépannage peut être appliqué par exemple sur des équipements fonctionnant en continu dont
les impératifs de production interdisent toute visite ou intervention à l’arrêt.
3.1.2. La réparation
Actions physiques exécutées pour rétablir la fonction requise d’un bien en panne (EN 13306 : avril 2001).
L’application de la réparation peut être décidée soit immédiatement à la suite d’un incident ou d’une
défaillance, soit après un dépannage, soit après une visite de maintenance préventive conditionnelle ou
systématique.
Remarque : la réparation correspond à une action définitive. L’équipement réparé doit assurer les
performances pour lesquelles il a été conçu.
Tous les équipements sont concernés.
3.2. Les opérations de maintenance préventive
Les inspections :
contrôles de conformité réalisés en mesurant, observant, testant ou calibrant les caractéristiques
significatives d’un bien. En général, l’inspection peut être réalisée avant, pendant ou après d’autres
activités de maintenance (EN 13306 : avril 2001).
Visites :
opérations de surveillance qui, dans le cadre de la maintenance préventive systématique, s’opèrent selon
une périodicité déterminée. Ces interventions correspondent à une liste d’opérations définies
préalablement qui peuvent entraîner des démontages d’organes et une immobilisation du matériel. Une
visite peut entraîner une action de maintenance corrective.
Contrôles :
vérifications de conformité par rapport à des données préétablies suivies d’un jugement.
Le contrôle peut :
- Comporter une activité d’information ;
- Inclure une décision : acceptation, rejet, ajournement ;
- Déboucher comme les visites sur des opérations de maintenance corrective.
Les opérations de surveillance (contrôles, visites, inspections) sont nécessaires pour maîtriser l’évolution
de l’état réel du bien. Elles sont effectuées de manière continue ou à des intervalles prédéterminés ou
non, calculés sur le temps ou le nombre d’unités d’usage.
3.3. Autres opérations
4. NIVEAUX DE MAINTENANCE
La maintenance et l’exploitation d’un bien s’exercent à travers de nombreuses opérations, parfois
répétitives, parfois occasionnelles, communément définies jusqu’alors en 5 niveaux de maintenance.
Le classement de ces opérations permet de les hiérarchiser de multiples façons. Ce peut être en fonction
des critères suivants :
Définir qui fait quoi au regard de chacun des niveaux de maintenance :
- Le personnel de production ;
- Le personnel de maintenance en tenant compte de la qualification de l’intervenant ;
- Le personnel de l’entreprise ou un sous-traitant ;
- Une combinaison des 3.
1er Niveau
Actions simples nécessaires à l’exploitation et réalisées sur des éléments facilement accessibles en toute
sécurité à l’aide d’équipements de soutien intégrés au bien. Ce type d’opération peut être effectué par
l’utilisateur du bien avec, le cas échéant, les équipements de soutien intégrés au bien et à l’aide des
instructions d’utilisation.
Commentaire : Ce type d'intervention peut être effectué par l'exploitant du bien, sur place, sans outillage
et à l'aide des instructions d'utilisation. Le stock de pièces consommables nécessaires est très faible.
Exemples en maintenance préventive :
ronde de surveillance d’état, graissages journaliers, manœuvre manuelle d’organes mécaniques, relevés
de valeurs d’état ou d’unités d’usage, test de lampes sur pupitre, purge d’éléments filtrants, contrôle
d’encrassement des filtres.
Exemples en maintenance corrective :
remplacement des ampoules, ajustage, remplacement d’éléments d’usure ou détériorés, sur des
éléments composants simples et accessibles.
2ème Niveau
Actions qui nécessitent des procédures simples et/ou des équipements de soutien (intégrés au bien ou
extérieurs) d’utilisation ou de mise en œuvre simple. Ce type d’actions de maintenance est effectué par
un personnel qualifié avec les procédures détaillées et les équipements de soutien définis dans les
instructions de maintenance. Un personnel est qualifié lorsqu’il a reçu une formation lui permettant de
travailler en sécurité sur un bien présentant certains risques potentiels, et est reconnu apte pour
l’exécution des travaux qui lui sont confiés, compte tenu de ses connaissances et de ses aptitudes.
Commentaire : Ce type d'intervention peut être effectué par un technicien habilité de qualification
moyenne, sur place, avec l'outillage portable défini par les instructions de maintenance, et à l'aide de ces
mêmes instructions.
Exemples
révisions générales avec le démontage complet de la machine ; reprise dimensionnelle et géométrique ;
réparations importantes réalisées par le constructeur ; reconditionnement du bien ; remplacement de
biens obsolètes ou en limite d’usure.
Remarques sur une décomposition différente
On observe que la décomposition détaillée en 5 niveaux de maintenance proposée ci-dessus peut être
parfois ramenée à 4 ou à 3 niveaux selon d’autres normes ou usages. Une classification simplifiée sur 3
niveaux distingue :
Les opérations de maintenance simples (réglages, remplacements de consommables, graissages, etc.).
Elles concernent en particulier les tâches effectuées sur les « Unités Remplaçables en Ligne (URL) » qui
sont caractérisées par une détection aisée de leurs défaillances ou dégradations et un remplacement
simple, sans démontage des éléments avoisinants. Cette 1ère classe d’interventions rassemble les
niveaux 1 et 3 de la classification en 5 niveaux ;
Les opérations de maintenance de complexité moyenne (réparations de composants, contrôles intrusifs,
examens des parties internes d’un matériel, visites, etc.). Elles s’appliquent en particulier aux « Unités
Remplaçables en Atelier (URA) » qui ne peuvent pas être aisément changées sur le terrain. On retrouve
ici le niveau 4 de la décomposition en 5 niveaux ;
Les opérations de maintenance majeures qui s’identifient au niveau 5 et qui sont généralement
effectuées par le constructeur ou des sociétés spécialisées.
5. ECHELONS DE MAINTENANCE
Il est important de ne pas confondre les niveaux de maintenance avec la notion d’échelon de
maintenance qui spécifie l’endroit où les interventions sont effectuées. On définit généralement 3
échelons qui sont :
La maintenance sur site :
l’intervention est directement réalisée sur le matériel en place ;
La maintenance en atelier :
le matériel à réparer est transporté dans un endroit, sur site, approprié à l’intervention ;
la maintenance chez le constructeur ou une société spécialisée :
le matériel est alors transporté pour que soient effectuées les opérations nécessitant des moyens
spécifiques.
Bien que les 2 concepts de niveau et d’échelon de maintenance soient bien distincts, il existe souvent
une corrélation entre le niveau et l’échelon : les opérations de niveaux 1 à 3, par exemple, s’effectuant
sur site, celles de niveau 4 en atelier, et celles de niveau 5 chez un spécialiste hors site (constructeur ou
société spécialisée).
Si cela se vérifie fréquemment, il convient cependant de ne pas en faire une généralité. On peut
rencontrer en milieu industriel des tâches de niveau 5 effectuées directement sur site.
6. LES ACTIVITES CONNEXES
Ces activités complètent les actions de maintenance citées précédemment et participent pour une part
non négligeable à l’optimisation des coûts d’exploitation.
7. Conclusion
Même si les activités connexes sortent du cadre direct de la maintenance (= maintenir en état) elles
s'intègrent bien dans le champ de compétence des techniciens et des professionnels de maintenance.
En période de crise économique, certains industriels peuvent se montrer prudents à l'égard des
investissements et trouvent des possibilités d'amélioration par l'intermédiaire de ces formes de
maintenance.
En résumé nous pouvons présenter les opérations de maintenance suivant le tableau synoptique
suivant :