Guide Secheur Prunes PDF
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Guide Secheur Prunes PDF
US/MOR/04/A48
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Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y
figurent n’impliquent, de la part du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies pour le
développement industriel, aucune prise de position quant au statut juridique des pays,
territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou
limites. Les opinions, chiffres et estimations qui y figurent sont ceux de l’auteur et ne doivent
pas nécessairement être considérés comme étant ceux de l’Organisation des Nations Unies
pour le développement industriel ou comme impliquant son approbation. Les appellations
‘pays développés’ et ‘pays en développement’ sont employées à des fins statistiques et
n’expriment pas nécessairement un jugement quant au niveau de développement de tel ou
tel pays ou telle ou telle zone. La mention dans le texte de la raison sociale ou des produits
d’une société n’implique aucune prise de position en leur faveur de la part de l’Organisation
des Nations Unies pour le développement industriel.
Cette publication n’a pas fait l’objet d’une mise au point rédactionnelle.
TABLE DES MATIERES
Page
INTRODUCTION 4
INFORMATIONS GENERALES 5
HYGIENE ET QUALITE 20
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 27
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INTRODUCTION
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INFORMATIONS GENERALES
Variétés des prunes
Il existe deux types de prunes :
- Les prunes qui sont consommées à l’état frais :
Exemple les prunes japonaises variétés ‘’Golden
Japan’’ ou ‘’Methley’’ qui sont précoces mais très peu
parfumées ou les ‘’Reines Claude’’ du groupe des
prunus domestica, de très bonne qualité mais très
fragiles lorsqu’elles sont cueillies à maturité tardive.
- Les prunes généralement destinées à la
transformation, telles que les ‘’Mirabelles et les
‘’Quetsches’’, destinées à la fabrication de conserves,
confitures, et eaux de vie, et les ‘’Prunes d’Ente’’ ou
d’Agen, et surtout la variété Stanley destinées à la Photo1 : Reines Claude
fabrication des pruneaux.
Prunes d’Ente et Quetsches font partie, comme les
Reines Claude, de la famille des prunus domestica,
importée d’orient à l’époque des croisades, et
développée en de nombreuses variétés hybrides. Ces
fruits sont les seules prunes à noyaux ‘’non
adhérents’’.
Au Maroc, la variété Stanley est la plus dominante
pour la fabrication des prûneaux. Elle est cultivée
essentiellement dans les zones agricoles de Meknès
et Fez. Cependant, il existe des clones de cette variété
dans d’autres régions comme Meknassi et Zouitni à
Photo 2 : Golden et Quetsches
Taounate.
Pour tous les fruits destinés à l’industrie, les plantations sont faites avec des interlignes
de 7 mètres pour permettre la récolte mécanique. L’espacement sur le rang varie de 4 à
7 mètres, selon la vigueur des porte-greffes et des variétés. Les variétés dites
industrielles, Pruniers d'Ente, Mirabelliers et Quetsches sont auto-fertilisantes alors que
la plupart des autres sont auto-stériles et nécessitent des plantations intercalaires de
variétés de pollinisation. La production est en moyenne de 8 tonnes à l’hectare.
Fréquemment le prunier ne donne qu’une année sur deux. Ce rythme peut être réduit
par la taille. Lorsque l’arbre est trop chargé de bourgeons à fleurs un éclaircissement
(taille) limite la production fruitière de l’arbre et diminue les effets de l’alternance. On
peut aussi diminuer cette alternance en secouant l’arbre au moment de la nouaison pour
faire tomber un certain nombre de jeunes fruits.
Les fruits récoltés à bonne maturité peuvent être refroidis dès la cueillette et être
conservés à la température de 4°C pendant cinq à six semaines. Les mirabelles perdent
leur saveur lors du stockage au froid et ne peuvent donc être conservées qu’avec cette
méthode.
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Poids, composition moyenne des prunes, et rendement au dénoyautage
Noyau 11 à 8%
pH 3,4 – 4,0
Brix 15 - 25
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TRAITEMENT DES PRUNES APRES RECOLTE
Quelque soit leur destination, le traitement des prunes obéit à des pratiques qu’il faut
respecter au niveau de tous les maillons importants de la chaîne de production y
compris les cultures (Bonnes Pratiques Agricoles ou BPA), la récolte et la
conservation des matières premières, le traitement du produit (BPF/BPH),
l’emballage et le conditionnement du produit fini.
La maturité des prunes est un paramètre déterminant sur la qualité du fruit sec. La
couleur et la fermeté du fruit étant les critères généralement employés pour
déterminer la date optimale de récolte.
Les prunes destinées au séchage sont cueillies avec les précautions suivantes :
Les fruits récoltés à bonne maturité, autres que mirabelles qui perdent leur saveur
lors du stockage au froid, peuvent être refroidis dès la cueillette et être conservés à
la température de 4°C pendant cinq à six semaines.
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Le rendement et la main-d’œuvre appliquée pour la récolte
Coloration des pépins Aux approches de la maturité des prunes, les pépins brunissent.
Mesure des sucres Pour les prunes de séchage, les taux de sucres totaux doivent
atteindre 25 à 35% à la récolte. Ce taux de sucre est mesuré à l’aide
d’un réfractomètre.
Mesure de l’amidon L’amidon contenu dans un fruit est transformé en sucre au cours de la
maturation. On considère que la date de récolte correspond à la
disparition de l’amidon du fruit.
Les prunes sont très fragiles et nécessitent une manipulation extrêmement délicate.
Le matériel de récolte (caisses, seaux, etc.) doivent être soumis régulièrement à un
nettoyage et désinfection. Les fruits seront disposés sur un seul ou deux rangs dans
leur emballage et transportés à l’unité.
Le matériel utilisé pour le transport des fruits frais doit être d’une matière et d’une
conception permettant un nettoyage et entretien faciles (par exemple caisses aérées
en plastique) pour ne pas constituer un foyer de quelque contamination que ce soit.
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La conservation des prunes
La durée des prunes après la récolte varie selon la variété et surtout selon la gestion
de la température et du degré de maturité au moment de la récolte. Après la récolte,
le fruit évolue très vite. Les fruits récoltés à bonne maturité peuvent être refroidis dès
la cueillette et être conservés à la température de 4°C pendant cinq à six semaines.
A température ambiante, il ne peut rester en place plus de deux à trois jours et
nécessite un tri régulier.
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PRODUCTION DES PRUNES SECHEES
Pesage
Triage
(Prunes avariées et non mûres rejetées et prunes saines et mûres retenues)
Calibrage
(Prunes de trop petit calibre rejetées et prunes saines, mûres et de diamètre convenable retenues)
Lavage
(Lavage effectué en utilisant de l’eau potable)
Rinçage
(Pour les prunes traitées par la méthode 1)
Egouttage
Séchage
(Le séchage doit être régulier et maîtrisable : température recherchée 65 degrés)
Conditionnement et emballage
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La réception
Le triage
Le triage vise à avoir des fruits homogènes du point de vue maturité et état sanitaire.
Ce choix se fait aussi bien sur les arbres qu’après récolte. Un triage manuel permet
de supprimer tous les fruits impropres à la consommation, peu mûrs, abîmés, etc.
Si la grosseur n’est généralement pas liée à la qualité gustative, elle est néanmoins
souvent exigée par les usages et exigences du commerce et contribue
essentiellement à une bonne homogénéité du produit et donc à une meilleure
présentation. Une certaine uniformité de taille s’est révélée utile, voire indispensable,
pour un traitement efficace par séchage. Le triage par grosseur est souvent imposé
par des normes réglementaires.
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Le calibrage
Il consiste à obtenir des fruits de même calibre (même volume, même densité) pour
leur assurer un comportement uniforme durant le processus de séchage et de
combiner la qualité du produit fini et une homogénéité dans sa présentation. Les
fruits de petit calibre sont triés et valorisés en produits dérivés comme la confiture. A
partir d’un lot d’une même variété on classe les fruits en différents calibres ou
grosseur sur la base du diamètre équatorial ou volume. Chaque classe nous donne
le nombre de fruits par kg. On peut, de ce fait, calculer le pourcentage de chaque
calibre par rapport au lot tout entier. Ce calibrage peut se faire à la main ou à l’aide
d’un calibre industriel.
On distingue les calibres suivants :
Géant : au maximum 40 fruits aux 500g
Très gros : au maximum 50 fruits aux 500g
Gros : au maximum 66 fruits aux 500g
Moyen : au maximum 88 fruits aux 500g
Petit : au maximum 121fruits aux 500g
Nettoyage et lavage
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On a alors la composition suivante :
Sucres 60,0%
Autres oses 1,0%
Acides 1,7%
Fibres 9,7%
Lipides 0,7%
Protides 3,1%
Cendres 1,4%
Eau 22,8%
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des corps solubles de part et d’autre de la membrane. Le fruit, étant moins dense
que le sirop, a tendance à flotter et il faut l’enfermer dans un panier perforé et fermé
en acier inoxydable pour qu’il reste immergé dans la cuve de sirop.
Ce procédé est financièrement intéressant, car avec des prunes contenant 17,3% de
sucres, il est possible d’obtenir, après trempage dans un sirop de glucose concentré
et acidulé, le pruneau commercial suivant :
Sucres du fruit 34,6%
Sucre absorbé 24,3%
Sorbitol, et autres oses 0,6%
Acides 1,0%
Fibres 5,6%
Lipides 0,3%
Protides 1,6%
Cendres 0,7%
Eau résiduelle 31,3%
Les prunes sont récoltées avec un taux d’humidité très élevé, propice aux
dégradations diverses ce qui rend les produits très périssables. En conséquence,
faute de moyen de conservation, les pertes peuvent être très élevées. Par ailleurs,
l’approvisionnement du marché et les prix varient au grès des saisons de production.
Le séchage constitue un des moyens de conservation efficace en mesure de :
• Réduire l’humidité des produits, ce qui permet un long stockage sans pertes
en qualité et en quantité ;
• Prolonger la durée du stockage ;
• Valoriser des produits alimentaires en produits séchés stables qui peuvent
trouver des débouchés dans le marché national et international.
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Le séchage solaire des prunes est le
plus pratiqué. Dans le séchage
traditionnel, les prunes sont étalées
sous le soleil, à même le sol, sur une
natte ou sur une bâche exposant les
produits à la poussière, aux mouches
et aux souillures et contaminations
nombreuses et variées.
En outre cette méthode qui ne coûte
pratiquement rien ne permet aucun
contrôle sur les paramètres de
séchage et allonge la période de
séchage. En conséquence la qualité
du produit est très mauvaise sur les
plans hygiénique et nutritif. Cette
méthode est donc déconseillée pour
des raisons économiques et surtout
de santé publique (les produits ainsi
obtenus constituent un réel danger à
la santé du consommateur).
Photos 9+10 : Séchage rural traditionnel
Le séchoir
Pour le séchage des prunes à petite échelle et en zones rurales au Maroc le choix a
porté sur le séchoir hybride développé par l’ONUDI et l’Université d’Agriculture et des
Forêts de Vienne (Autriche).
Le séchoir hybride utilise principalement l’énergie solaire indirecte et une source
d’appoint utilisant le gaz ou le diesel qui est mise en service la nuit et en temps
faiblement ensoleillé.
L’énergie solaire est cueillie par des collecteurs installés sur le toit et acheminée vers
la chambre de séchage et répartie dans les compartiments de l’enceinte du séchoir
par des tubes souples en polyéthylène. Un système de ventilation alimenté par des
cellules solaires permet de propulser l’air chaud dans les différentes parties du
séchoir. La source d’énergie d’appoint est constituée par un moteur muni d’un
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brûleur marchant au gaz ou au diesel et qui se déclenche automatiquement dès que
la température descend au-delà du minimum requis pour éviter la réhydratation des
produits. Le séchoir solaire type hybride possède plusieurs avantages dont les plus
importants sont:
Photo 13 : Cellules
photovoltaïques
Photo 14 : Source
d’énergie d’appoint :
Diesel
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Technique de séchage
Chargement du séchoir
Directement après les opérations de réception, triage, nettoyage, lavage, calibrage,
traitement, égouttage, etc., on répartit le produit de façon égale sur les claies, on les
place dans le séchoir et on ferme le séchoir.
Photo 15 : Disposition
des fruits dans les claies
Démarrage du séchage
Le processus de séchage est commencé. On règle la température à l’intérieur du
séchoir. Cette dernière dépend du type de produit à sécher. La température
maximale admissible ne doit pas dépasser 65°C. La température est réglée en
modifiant la vitesse de rotation du ventilateur par l’intermédiaire de la tension. La
tension d’alimentation est réglée par un thermostat avec un détecteur de température
et un transformateur.
NB : On ne doit pas dépasser la température maximale de séchage pour ne pas
endommager le produit. Si l’on atteint cette valeur critique à l’entrée du séchoir dans
les mois de juillet et août, on doit couvrir le collecteur partiellement, pendant
quelques heures, avec une bâche.
Déchargement du séchoir
Si lors d’une pression sur le
produit entre indexe et pousse,
l’eau ne sort plus, on peut sortir le
produit final du séchoir. La durée
de séchage dépend du type de
produit à sécher. En effet, lors du
séchage, chaque produit a un
comportement différent. On peut
classer les fruits, des figues et des
prunes étudiés, suivant leur
comportement au séchage.
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Contrôle des paramètres de séchage
La température de l’air est déterminée à l’aide d’un thermocouple relié à un
multimètre à affichage digital.
L’humidité relative à une température donnée est le degré de saturation de l’air en
vapeur d’eau. Elle est déterminée par une sonde hygrométrique couplée au
multimètre à affichage digital.
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CONDITIONNEMENT, EMBALLAGE ET STOCKAGE
On choisit une certaine
quantité de produit séché et on
effectue la pesée avant de la
mettre dans un emballage
approprié. La détérioration de
la couleur, de la flaveur et de
la texture est possible aussi
bien avant ou au cours du
séchage qu’au cours du
stockage. Donc un
conditionnement s’impose.
Les produits séchés sont triés selon l’humidité (on élimine les fruits grillés et trop
hydratés), la dimension et la couleur pour avoir un ensemble de fruits de bonne
qualité et homogènes.
Les produits secs sont conditionnés dans pellicules cellulosiques (cellophane), des
sachets polyéthylène ou polyvinyle (protègent bien leurs qualités organoleptiques,
mais coûtent cher) ou des emballages en papier et carton (ont l’inconvénient majeur
d’être perméabilité à l’humidité ). Le carton est souvent utilisé pour l’emballage des
sacs.
Le conditionnement et l’emballage permettent
de :
- Préserver aux fruits leur couleur et arômes (en
empêchant la décoloration des pigments,
l’oxydation des vitamines, le rancissement des
lipides).
- Les conserver à l’abri de l’humidité (pour
inhiber la prolifération microbienne et l’évolution
des sucres) et protéger les produits de toute
contamination extérieure.
- De ralentir au maximum les réactions de
détérioration du produit à condition, bien
entendu, que l’on ait utilisé un emballage
approprié permettant de maintenir le bas niveau
de l’activité de l’eau atteint à la fin de séchage Photo 19 : Produit conditionné
et la température maintenue intérieure à
environ 25°C.
La fermeture des sacs en plastique est réalisée par une thermo-soudeuse ou tout
simplement à l’aide d’une ficelle ou d’un ruban adhésif.
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HYGIENE ET QUALITE
Les règles d’hygiène sont précisées dans le Manuel BPH (Bonnes Pratiques
d ‘Hygiène) maintenu au niveau de l’unité de séchage et qui couvre :
L’hygiène du personnel
Le personnel doit porter des vêtements de travail (blouses ou combinaisons),
entretenus propres et se laver les mains au sortir des toilettes avant de regagner le
poste de travail. Le tabac doit être interdit et des distributeurs d’eau potable doivent
être mis à la disposition des ouvriers.
Hygiène de l’eau
L’unité doit être approvisionnée en eau de bonne qualité (eau potable) et en quantité
suffisante. Dans l’unité de transformation l’eau est utilisée à diverses fins : lavage,
triage, nettoyage du local et des appareils, protection contre le feu, etc. Pour être
considérée comme potable, une eau doit répondre aux exigences prévues dans la
réglementation mise en vigueur. Conformément à ces textes une eau potable doit
satisfaire à des normes visant à la fois des caractères physiques, microbiologiques et
chimiques énumérés ci-dessous.
Il est indiqué également que l’eau ne doit présenter ni odeur ni saveur désagréable,
ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas pour les eaux de distribution.
Lorsqu’il n’est pas fait appel à de l’eau de distribution publique, l’eau utilisée doit soit
satisfaire naturellement aux normes bactériologiques ci-dessous, soit être traitée par
un procédé approuvé, à moins qu’elle ne subisse au cours des opérations une
stérilisation de quelque nature que ce soit.
• Caractères physiques : Des limites sont fixées pour la turbidité, pour le pouvoir
colmatant et pour la coloration.
• Caractères microbiologiques : L’eau doit être exempte d’organismes parasites
ou pathogènes et ne pas contenir d’Escherichia coli dans 100 ml; de
streptocoques fécaux dans 50 ml ; de clostridium sulfito-réducteurs dans 20
ml.
20
• Caractères chimiques:
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• de systèmes convenables pour l’évacuation rapide et totale des divers rejets :
eaux résiduaires, déchets solides (qui attirent insectes et rongeurs), effluents
humains.
Les prunes sont soumis à un ou plusieurs lavages lors de leur transformation; quant
aux caractères que doit présenter l’eau utilisée aux divers lavages, ils sont indiqués
plus loin.
Il faut veiller aussi à éviter la prolifération de microorganismes, tant dans les matières
premières des fruits, au cours de leur transformation et dans les produits séchés.
Photo 20 : Formation
Analyses de laboratoire
Les analyses pour les figues séchées doivent concerner les bactéries (coliformes
totaux et fécaux ainsi que les pathogènes), les moisissures et les champignons ainsi
que leurs toxines libérées, en particulier les mycotoxines (exemple : les aflatoxines).
L’analyse des mycotoxines sous lampe UV permet de détecter certaines toxines
comme les aflatoxines. De même, outre un contrôle des plantations, les produits
séchés doivent subir un contrôle de résidus de pesticides et des métaux lourds. Les
22
analyses sont effectuées par chromatographie (CPG et HLPC) et spectrophotométrie
(SAA).
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choisit la note qu’il préfère pour chaque critère. Il met une croix devant l’attribut qui lui
semble le plus approprié.
Dans la colonne « préférence », il indique la couleur, la texture et le goût qui lui
semble pouvoir produire la meilleure qualité pour ce produit.
Dans la partie « remarques », il indique toute autre impression sur les quatre critères.
Organisation du test
On convoque d’avance un groupe restreint du panel formant le jury de dégustation. Il
doit être informé sur le type de questions posées et le but recherché de cette
dégustation. Chaque membre doit évaluer les critères dans l’ensemble du lot de
l’échantillon. Il est demandé aux membres du panel de rincer la bouche à l’eau
distillée entre deux dégustations. Le jour suivant, le même jury doit juger la qualité
des fruits du même lot de l’échantillon restant.
ii)Texture de la prune
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iv) Goût de la prune
Très sucré Très acide Très amer Très aromatique Remarques Préférence
Sucré Acide Amer Aromatique
Peu sucré Peu acide Peu amer Peu aromatique
Non sucré Non acide Non amer Non aromatique
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GESTION TECHNIQUE DE LA COMMERCIALISATION
La mise en vente du produit obéit à certaines règles et conditions :
Le conditionnement du produit
Les fruits séchés étant hygroscopiques, on doit les laisser refroidir au moins un jour
pour avoir une homogénéité de l’humidité et éviter la condensation de la vapeur sur
les parois des sachets en plastique. Ces derniers sont ensuite mis ensachés et
emballés.
L’étiquetage du produit
L’emballage du produit séché doit porter les mentions suivantes :
• Le nom commercial du produit
• La dénomination du produit
• Le poids net
• Le nom de l’unité de séchage (société, coopérative ou association)
• L’adresse de l’unité de production
• La date limite de validité (ou de consommation)
• La marque et la composition s’il y a lieu.
La présentation
L’emballage doit être attractif pour le consommateur aussi bien dans sa forme que
ses couleurs.
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CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Conclusions
Pour obtenir des fruits séchés de meilleure qualité, on doit récolter les fruits à leur
maturité complète et on applique des pré-traitements qui, en plus, accélèrent le
séchage, améliorent la qualité organoleptique du fruit séché et prolongent la durée
de conservation, et enfin, on procède à un emballage approprié.
L’application des BPH (Bonnes Pratiques d’Hygiène) et du HACCP (Hazard Analysis
Critical Control Points) permet de répondre aux exigences des marchés en terme de
qualité sanitaire et de traçabilité.
Recommandations
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