These de Magister PDF
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SPECIALITE : ELECTROTECHNIQUE
THEME
Le travail présenté ici, s’inscrit dans le cadre de la demande scientifique actuelle qui consiste
à l’optimisation et à la conception des configurations des systèmes électriques avec des
contraintes de fiabilité et de coût.
Dans ce contexte, l’optimisation des systèmes parallèles –séries dont la demande se distingue
par des niveaux différents qui doivent être satisfaits avec une fiabilité exigée est traitée.
Lorsque le système se caractérise par une disponibilité multi –états, une nouvelle méthode
d’évaluation de la fiabilité dite « UMGF (Univesal Moment GéneratingFunction) » offre
plusieurs avantages par rapport à la méthode classique, et comme le système comporte
plusieurs variétés d’éléments, une situation combinatoire de choix d’élément fait appel aux
méta – heuristiques qui permettent d’évaluer la structure ,nous nous sommesintéressés dans
notre travail à l’algorithme HarmonySearch.
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
Chapitres Pages
Introduction générale……………………………………………………………………. 1
Chapitre I
I.2.1 La production………………………………………………………………………...…6
I.2.3 Distribution……………………………………………………………………………..8
I.3 Constitution du réseau …………………………………………………………………….8
I.5 Conclusion………………………………………………………………………………...15
Chapitre II
II.2 Systèmes………………………………………………………………………………….16
II .8 Reserve d’énergie………………………………………………………………………..31
II.9 Conclusion………………………………………………………………………………..32
Chapitre III
Système multi-états
III.1 Introduction……………………………………………………………………………...33
III.3 Estimation de la fiabilité des systèmes multi états basée sur la méthode UMGF
(Universal Moment GeneratingFunction)……………………………………………………35
III.6 Conclusion………………………………………………………………………………47
Chapitre IV
IV.5 Conclusion………………………………………………………………………………61
Chapitre V
Application et Interprétation
V.1 Système série-parallèle………………………………………………………………...…62
Conclusion générale…………….……………………………………………………….71
Bibliographie……..……………………………………………………………………….73
Liste des figures
Figure I.3 Photo d’une ligne à très haute tension (pylône en acier)………………...... 10
Figure I.4 Photo d’une ligne à haute tension sur poteaux en bois………………….… 11
Figure I.5 Photo d’une ligne à moyenne tension sur poteaux en bois………………... 11
Figure I.6 Photo d’une ligne à basse tension sur poteaux en bois……………………. 11
Figure I.7 Photo d’une fibre optique insérée dans un câble de garde……………… 11
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Le système électrique est un réseau-source alimentant un très grand nombre de clients à partir
d’un petit nombre de centrales de production. L’énergie produite par les centrales transite sur
les lignes de haute et très haute tensions du réseau de transport maillé sur une zone couvrant
un ou plusieurs états, puis est acheminée sur des réseaux de distribution de moyennes et
basses tensions dont l’arborescence permet d’atteindre les clients.
De ce fait les réseaux électriques modernes sont caractérisés par leur structure complexe, leur
majeure fonction est d’assurer une continuité de service pour le consommateur et le plus
économiquement possible tout en assurant une qualité de service raisonnable. Cette dernière
est extraordinairement importante lorsqu’on projette la signification de facteur de fiabilité et
de son implication dans une industrie de production de transport et de distribution d’énergie
électrique. De cette façon, il est indispensable de garantir une certaine qualité de service une
fois que le réseau dispose d’une réserve de production et d’une marge de réserve appropriée
au niveau du transport et de distribution. Cela est caractérisé par la disposition d’une capacité
de réserve appropriée au niveau de transport et de distribution. Le système nécessite donc la
disposition d’une capacité de réserve appropriée pour faire face à différentes fluctuations dues
à la charge. La détermination des marges de réserve que le système doit disposer afin de
garantir une continuité de service compte parmi les objectifs de la fiabilité. Celle-ci n’est pas
souvent facile à déterminer une fois que l’on connait que la plus part des réseaux électriques
sont caractérisés par leur structure complexe et la plupart d’entre eux assurent leur fonctions
selon des niveaux de charge déférentes.
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Introduction générale
Dans ce cas, ledéfaut peut entrainer l’incapacité de système à couvrir une charge donnée
sans causer sa défaillancecomplète du système. Le systèmese caractérise par une disponibilité
multi-états.Lesméthodes de solution traditionnelles ne sont pas valides.
L’objectif de notre travail repose essentiellement d’une part sur le choix optimal des
composants du système au point de vue types, fiabilité et coût afin de faire une conception
nouvelle d’un système réseau électrique. Ce problème se résout au point de vue coût optimal
répondant à une contrainte de fiabilité.
Organisation
Le premier chapitre est une généralité sur les réseaux électriques avec une description de
chaque sous- système qui forme ce réseau.
Le deuxième chapitre est conçu pour décrire les concepts généraux de la fiabilité des
systèmes ainsi que les méthodes d’évaluer la fiabilité, puis une explication sur la fiabilité des
systèmes électrique et leur hiérarchisation.
2
Introduction générale
Et fin nous terminons avec une conclusion générale sur le travail effectué.
3
Chapitre I
généralité sur
les réseaux
électriques
Chapitre I Généralité sur les réseaux électriques
CHAPITRE I
L'électricité, produite et livrée aux clients grâce à une installation complexe assumant un
objectif fonctionnel (la production, transport et distribution), constitue l'un des plus grands
marchés de consommation dans le monde.Pour assurer ces objectifs fonctionnels de haut
niveau, le processus fait appel à un ensemble de systèmes interconnectés. Chaque système
assure une ou plusieurs fonctions bien définies.
La fiabilité des systèmes d'alimentation électrique desservant des charges est d’assurer le non
interruption de la tension d'alimentation. Les centrales de production doivent produire
suffisamment d’énergie pour répondre à la demande des clients. Les réseaux de transport
doivent transporter toute l’énergie sur de longues distances sans échauffement ou perturbation
de la stabilité du système. Les réseaux de distribution doivent fournir de l’électricité à chaque
client.
4
Chapitre I Généralité sur les réseaux électriques
Le poste de transport
Système de
transmission
Le poste de distribution
Consommateur
5
Chapitre I Généralité sur les réseaux électriques
I.2.1 La production [1, 5, 6]
Les cycles combinés sont le fruit d’une technologie hybride. Une turbine à combustion
(ou plusieurs) fonctionne en parallèle d’une turbine à vapeur. Le gaz d’échappement de la
turbine à combustion est utilisé pour produire de la vapeur dans une chaudière classique. Cette
chaudière alimente la turbine à vapeur. Ces centrales sont caractérisées par un très bon
rendement, et donc un coût variable relativement faible (mais dépendant du prix du
combustible). En termes de souplesse, ces centrales sont un peu plus souples qu’une centrale
thermique classique en cycle simple. Le temps de démarrage est, également, plus court qu’une
centrale classique.
Centrales nucléaires
On y utilise l’énergie émise lors de la fission d’un atome à base d’uranium. Lachaleur
qui en résulte est transmise à un fluide caloporteur qui est utilisé pour produire de lavapeur.
La vapeur, comme dans le cas des centrales thermiques classiques, est utilisée dansun
turboalternateur pour produire l’électricité.
6
Chapitre I Généralité sur les réseaux électriques
Ces centrales sont caractérisées par un coûtvariable très faible. Leur souplesse dépend d’une
programmation conçue avec anticipation.De plus, les centrales de ce type ne sont pas flexibles
quand les variations sont demandées àdes délais très courts. Le temps de démarrage à froid est
assez long (~40 h).
Centrales hydrauliques
L’énergie potentielle de gravité de l’eau est utilisée pour produire de l’électricité.
Deux types principaux de centrales hydrauliques sont distingués : les centrales hydrauliques
au fil de l’eau et les centrales à réservoir. Dans le premier type, l’eau est turbinée au fil du
courant des cours d’eau. On dit que cette production est « fatale » ; si cette énergie ne sert pas
à produire de l’électricité, elle est perdue.Les centrales installées au fil de l’eau fonctionnent
en continu au rythme des affluents. Dans le deuxième type, l’eau est stockée dans des
réservoirs (barrages), et turbinée au rythme des besoins. Certaines turbines sont conçues aussi
pour fonctionner comme pompes, afin de stocker de l’eau dans les moments de la journée où
il y a un excès d’électricité. La caractéristique de stockabilité de cette technologie amène à
considérer non seulement le coût variable de production pour leur exploitation, qui est réputé
être très faible, mais aussi le coût d’opportunité à produire à un moment où la production sera
mieux valorisée. En outre, bien que les centrales à réservoir soient caractérisées par un coût
variable très faible, étant donné qu’elles ont aussi des caractéristiques de souplesse
extraordinaires, elles sont utilisées en grande partie pour suivre les fluctuations brusques de la
consommation.
L’électricité est acheminée depuis les centres de production vers les zones d’utilisation à
traversun réseau de lignes dont la longueur totale représente des milliers de kilomètres. La
répartition et lalivraison de l’électricité s’opèrent en cascade suivant des voies de plus en plus
ramifiées et des tensionsde plus en plus basses, afin d’être adaptées aux besoins des
utilisateurs.Le réseau de transport d’énergie électrique comprendle réseau de grand transport
et d’interconnexion, et les réseauxde répartition. Le réseau de grand transportet
d’interconnexion relie les centres de production aux zones de consommation. Il assure
également les exportations et importations d’électricité entre les pays.
En permettant le secours mutuel entre pays, ilaméliore la sécurité de fonctionnement des
systèmes électriques de toute l’Europe par exemple.
7
Chapitre I Généralité sur les réseaux électriques
Sastructure maillée garantit la continuité de l’alimentation en cas de défaillance d’une liaison.
Cettestructure permet aussi de faire appel aux centrales par ordre croissant de coût (les moins
coûteusespour la production dite « de base », les plus coûteuses pour la production « de
pointe »), ajustant le différents moyens de production.
Le réseau de répartitionsestdestiné à répartir l’énergie en quantité sur des distances plus
courtes.Le transport est assuré en très haute tension (225KV) et en haute tension (90KV et
63Kvvolts). Ce type de réseau est l’équivalent des routes nationales dans le réseau routier. La
finalité de ce réseau est avant tout d’acheminer l’électricité du réseau de transport vers les
grands centres de consommation. Ces derniers sont : soit du domaine public avec l’accès au
réseau de distribution HTA, soit du domaine privé avec l’accès aux abonnés à grande
consommation (supérieure à10 MVA) livrés directement en HT.
Un poste électrique est donc un élément clé du réseau électrique servant à la fois à la
transmission et à la distribution d’électricité. Il permet d’élever la tension électrique pour sa
transmission, puis de la redescendre en vue de saconsommation par les utilisateurs
(particuliers ou industriels). Les postes Electriques se trouvent donc aux extrémitésdes lignes
de transmission ou de distribution. Dans les autres langues, on parle généralement de sous-
station.
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Chapitre I Généralité sur les réseaux électriques
Postes de sortie de centrale : lebut de ces postes est de raccorder une centrale de production
de l’énergie au réseau ;
Postes élévateurs : le but est de monter le niveau de tension, à l’aide d’un transformateur, ils
comprennent au moins deux jeux de barres à des tensions différentes liés par un ou plusieurs
transformateurs ;
Les postes de distribution : le but est d’abaisser le niveau de tension pour distribuer l’énergie
électrique aux clients résidentiels ou industriels.
L’aspect des postes électriques varie fortement suivant leurs fonctions. Les postes peuvent
être en surface à l’intérieur d’enceinte, souterrains, dans des bâtiments qu’ils desservent.
9
Chapitre I Généralité sur les réseaux électriques
I.3.2 Les lignes électriques
Les lignes électriques assurant la fonction de transport de l’énergie sur les longues distances.
Le genre de ligne utilisée est imposé par les facteurs suivant : Puissance active à transporter,
distance de transport, coût, esthétique, encombrement et facilité d’installation. Nous
distinguons quatre types de lignes :
Lignes de transport très haute tension (THT) :Ce sont les lignes qui relient les centrales
éloignées aux centres d’utilisation. Ces lignes peuvent atteindre des longueurs de 1000 km et
elles fonctionnent à des tensions allant jusqu’à 765 kV.
Lignes de transport haute tension (HT) :Ce sont les lignes reliant les postes de
transformation principaux aux centrales de génération.
Lignes de distribution moyenne tension (MT) : Ce sont les lignes qui relient les clients aux
postes de transformation principaux de la compagnie d’électricité.
Lignes de distribution basse tension (BT) : Ce sont les lignes installées à l’intérieur des
édifices, usines et maisons pour alimenter les moteurs, cuisinières, lampes, etc.
Une ligne aérienne est composée de pylônes (supports), de câbles conducteurs et des
isolateurs.
Les pylônes : Le rôle des pylônes est de maintenir les câbles à une distance minimale de
sécurité du sol et des obstacles environnants, afin d’assurer la sécurité des personnes et des
installations situées au voisinage des lignes. Le choix des pylônes se fait en fonction des
lignes à réaliser, de leur environnement et des contraintes mécaniques liées au terrain et aux
conditions climatiques de la zone. Leur silhouette est caractérisée par la disposition des câbles
conducteurs.
Pour les lignes à très haute tension, on a recours à des pylônes composés d’un treillis
enacier. Plus la tension est élevée, plus l’envergure est grande et plus les poteaux sont
élevés.
Figure. I.3 : photo d’une ligne à très haute tension (pylône an acier)
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Chapitre I Généralité sur les réseaux électriques
Pour les lignes à haute tension, on utilise des pylônes en acier ou en béton
Figure. I.4 : photo d’une ligne à haute tension sur pylônes en béton
Pour les lignes à moyenne tension, il s’agit de poteaux en bois ou de mâts en béton
Figure. I.5 : photo d’une ligne à moyenne tension sur poteaux en bois
Pour les lignes aériennes basse tension, on utilise de simples poteaux en bois ou en béton.
Figure. I.6 : photo d’une ligne à basse tension sur poteaux en bois
11
Chapitre I Généralité sur les réseaux électriques
Les câbles conducteurs : Pour transporter le courant, on utilise des câbles conducteurs qui
sont portés par les pylônes. Le courant utilisé étant triphasé, il y a trois câbles (ou faisceaux de
câbles) conducteurs par circuit. Les lignes sont soit simples (un circuit), soit doubles (deux
circuits par file de pylônes). Chacune des phases peut utiliser 1, 2, 3 ou 4 câbles conducteurs,
appelés faisceaux. Les câbles conducteurs sont « nus » c’est-à-dire que leur isolation
électrique est assurée par l’air. La distance des conducteurs entre eux et avec le sol garantit la
bonne tenue de l’isolement. Cette distance augmente avec le niveau de tension.
Les conducteurs en cuivre sont de moins en moins utilisés. On utilise en général des
conducteurs en aluminium, ou en alliage aluminium-acier ; on trouve aussi des conducteurs
composés d’une âme centrale en acier sur laquelle sont tressés des brins d’aluminium.
Câbles de garde : Les câbles de garde ne conduisent pas le courant. Ils sont situés au-dessus
des conducteurs. Ils jouent un rôle de paratonnerre au-dessus de la ligne, en attirant les coups
de foudre, et en évitant le foudroiement des conducteurs. Ils sont en général réalisés en acier.
Au centre du câble d’acier on place parfois un câble fibre optique qui sert à la communication
de l’exploitant.
Les isolateurs : l’isolation entre les conducteurs et les pylônes est assurée par des isolateurs
(chaînes d’isolateurs). Ceux-ci sont réalisés en verre, en céramique, ou en matériau
synthétique. Les isolateurs verre ou céramique ont en général la forme d’une assiette.On les
associe entre eux pour former des chaînes d’isolateurs. Plus la tension de la ligne est élevée,
plus le nombre d’isolateurs dans la chaîne est important.
La structure des réseaux souterrains est un seul type de ligne : les dorsales. Ces réseaux de
faible longueur et forte section des conducteurs sont le siège de chute de tension réduite. De
ce fait, et tenant compte de l’importance des incidents, il sera prévu une réalimentation soit
par les réseaux voisins soit par un câble de secours.
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Chapitre I Généralité sur les réseaux électriques
Le principe de l’égalité (I.1) est assuré par une prévision statistique de l’évolution de la
charge, seule une gestion rigoureuse et continue permet d’éviter une instabilité, c’est le rôle
du dispatching national. Dans la plupart des pays, ce travail se fait la veille pour le lendemain.
La préparation de l’exploitation est contractualisée entre les acteurs. C’est lors de la
préparation journalière que sontfigées les demandes de chacun, que l’accès au réseau de
transport est accepté ou refusé, et que sontdéfinies précisément les conditions techniques et
économiques de la production électrique et des services de transport de l’énergie.
La prévision statistique est en grande partie aidée par les diagrammes de charge. À titre
exemplatif, la fluctuation par rapport aux prévisions est notamment liée à une variation de
latempérature ambiante.
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Chapitre I Généralité sur les réseaux électriques
Ces écarts, ou erreurs de prévision, peuvent provenir des erreurs de prévision des variables
explicatives (Température, nébulosité) ou/et des simplifications du modèle de prévision. Les
figures (I.8) et (I.9) montrent des exemples d‘écarts entre les valeurs de la consommation
prévue et de la consommation réelle pour le cas de la France.
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Chapitre I Généralité sur les réseaux électriques
I.5 Conclusion
La fonction principale des compagnies de production, de transport et de distribution de
l’énergie électrique est d’assurer une couverture du consommateur le plus économiquement
possible avec une qualité de service raisonnable. Ce service est importance majeur lorsqu’on
se fixe pour le but d’analyser la fiabilité du système de production et son implication sur le
réseau de transport et de distribution. De cette façon il est indispensable de garantir une
certaine qualité de service une fois que le système de production dispose d’une réserve
suffisante. Celle-ci se traduit par une marge de réserve appropriée au niveau du réseau de
transport et de distribution de l’énergie électrique. Avant d’aborder ces bases fondamentales,
on présentera dans ce chapitre les concepts de base nous permettant d’avoir les contextes des
arguments développés dans le chapitre suivants.
On a fait dans ce chapitre une étude générale du réseau électrique, avec l’étude de ses
différents composants nécessaire à la production, au transport, à la distribution et à la
livraison de l’énergie électrique.
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Chapitre II
Fiabilité des
systèmes
Chapitre II Fiabilité des systèmes
CHAPITRE II
FIABILITE DES SYSTEMES
Le problème de résolution d’un système multi états auquel se sont confrontés beaucoup de
chercheurs n’est pas aussi simple à résoudre. Levitin et Lisnianski ont utilisé la méthode de la
fonction génératrice universelle (appelé aussi la méthode d’Ushakov) qui est utilisée pour une
estimation rapide de la fiabilité des systèmes à multi états et donne la disponibilité des
systèmes parallèle-série et les systèmes ayant une structure de bridge qui s’appliquent bien à
des systèmes physiques.
On représentera dans ce chapitre les concepts généraux de la fiabilité des systèmes du point
du vue générale et les méthodes classiques pour évaluer leur fiabilité, en suite on expliquera la
fiabilité des réseaux électrique et leur hiérarchisation. Puis on considérera les services
auxiliaires et leurs rôles joués dans les réseaux électriques. Finalement, on finira ce chapitre
en discutant les réserves de puissance. La fiabilité des réseaux électriques considère la
performance de l’ensemble du système, on considérant les groupes de production, les réseaux
de transport et de distribution. Dans le cadre de cette thèse seulement la fiabilité de production
et de réseaux de transport est analysée.
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Chapitre II Fiabilité des systèmes
Dans la réalité, les systèmes rencontrés peuvent avoir des configurations différentes à savoir
des systèmes en série, en parallèle, une composition entre des composants en série et en
parallèle, c’est à dire., des systèmes série-parallèle, parallèle-série.
Système série
Considérons un système de éléments. Celui- ci est dit de type série si la défaillance de l’un
des composants entraine la défaillance du système.
E1 E2 E3 En
Système parallèle
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Chapitre II Fiabilité des systèmes
E1
E2
E3
En
Systèmesérie - parallèle
E11 E12
E21 E22
En1 En2
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Chapitre II Fiabilité des systèmes
Systèmeparallèle - série
Le système parallèle-série est constitué de n sous- systèmes connectés en série. Chaque sous-
système est composé de i éléments placés en parallèle figure. (II.6).
E11 E21
E12 E22
E1n E2n
Afin d'évaluer l'efficacité d'un système et d'apprécier la manière dont il remplit l'objectif pour
lequel il a été conçu, nous disposons de différents outils d'analyse. Le plus connu est la
fiabilité, mais nous avons également la disponibilité ou encore la maintenabilité.
Fiabilité
Le terme « fiabilité » est un néologisme dans les années 60 pour traduire le terme anglo-saxon
« reliability » et, si l’on accepte de considérer comme une science, la fiabilité est la science
des défaillances. La Commission Electrotechnique Internationale donne la fiabilité la
définition suivante :
Aptitude d’un dispositif à accomplir une fonction requise, dans des conditions données,
pendant une durée donnée. Le terme fiabilité caractérise une probabilité de succès ou un
pourcentage de succès.
La fiabilité d’un système S est la probabilité que le système soit non défaillant sur
l’intervalle de temps [0, t]. C’est une fonction décroissante de 1 à 0 sur [0, +∞].
La disponibilité
La disponibilité « Aviability en anglais » est l’aptitude d’un système à être d’accomplir les
fonctions requises dans les conditions données et à un instant donné.
19
Chapitre II Fiabilité des systèmes
Les éléments constituant le système sont susceptibles d’avoir des défaillances. Ces éléments
peuvent être réparables ou non réparables. Dans le cas de système non réparable la
disponibilité est égale à la fiabilité du système.
La disponibilité d’un système S est la probabilité que le système soit non défaillant à
l’instant t.
Maintenabilité
La maintenabilité d’un système S est la probabilité que le système soit en état, à l’instant
t, à d’accomplir ses fonctions, sachant que le système était en panne à l’instant 0.
La fiabilité à l’instant est la probabilité qu’un composant soit non défaillant sur la
durée . On appelle également fiabilité, la probabilité associée définie par :
(II.1)
20
Chapitre II Fiabilité des systèmes
Pour compléter l’approche théorique de la notion de fiabilité, il est nécessaire de définir aussi
les notions suivantes, qui sont issues de la théorie des probabilités.
(II.2)
Sachant qu’une variable aléatoire est définie par sa fonction de réparation et par sa densité de
probabilité.
(II.3)
(II.4)
(II.5)
Les figures (II.8) et (II.9) illustrant des exemples de fonctions de répartition et la densité de
probabilité.
est la surface délimité par la courbe et la droite qui coupe l’axe de à l’instant ,
pour cette raison la fonction de répartition est appelée également la probabilité cumulée.
21
Chapitre II Fiabilité des systèmes
(II.6)
22
Chapitre II Fiabilité des systèmes
(II.7)
(II.8)
(II.9)
(II.10)
(II.11)
Durant la période de jaunasse, les pannes nombreuses du début diminuent avec le temps
contrairement à la période de vieillissement ou le nombre de pannes s’accroit sans cesse.
La période le plus importante est la période de vie utile durant laquelle le nombre de panne est
plus faible. Pour simplifier les calculs, il est communément admis pendant la période de vie
utile que le taux de défaillance soit approximé une constante appelée .
23
Chapitre II Fiabilité des systèmes
Sinon, le problème posé est de modéliser ces grandeurs par les lois de probabilité connues. En
effet, il existe plusieurs lois, à titre d’exemple la loi exponentielle, la loi Normale, la loi log-
Normale, la loi de Weibell et la loi Gamma.
Sous l’hypothèse que la distribution des durées de vie est représentée par une loi
exponentielle, la fiabilité peut être exprimée comme suit :
(II.12)
La figure (II.11) présente la courbe en fonction du temps t avec constant. Notons que
la loi exponentielle représente correctement la fonction de distribution lorsque :
• MTTF (Mean Time To Failure) : durée moyenne de fonctionnement d’une entité avant
la première défaillance.
(II.13)
24
Chapitre II Fiabilité des systèmes
(II.14)
(II.15)
L’objectif est de suivre une logique déductive en partant d’un Evénement Redouté pour
déterminer de manière exhaustive l’ensemble de ses causes jusqu’aux plus élémentaires.
25
Chapitre II Fiabilité des systèmes
Exemple :
E.R
!
!
V1 Réservoir
Opérateur P1 en Vide
bloquéef
défaillant panne
ermée
Le diagramme de fiabilité est une représentation graphique du système sous forme de boites
ou de blocs. C’est une modélisation naturelle car elle est proche du schéma fonctionnel de
celui-ci. Le diagramme de fiabilité est un graphe orienté sans boucle, comprenant une entrée
et une sortie. Dans les cas les plus simples : les nœuds du graphe représentent des
composants. Un nœud est passant si le composant correspondant est en marche. Le système
fonctionne si et seulement s’il existe un chemin dans le graphe entre l’entrée et la sortie. Les
systèmes ayant une structure élémentaire indépendants en série ou en parallèle ou toutes
combinaisons possibles de ces deux cas.
Un système peut être décomposé en plusieurs modules à structure élémentaire, est considéré
comme système simple ou compliqué si sa taille est très importante. A l’inverse nous parlons
de systèmes complexes quand le système n’est pas constitué de structure élémentaire et si les
composants ne sont pas indépendants.
26
Chapitre II Fiabilité des systèmes
Exemple
M1 M4
E S
M3
M2 M5
E S
P1 M3 P2
E S
Le modèle de Markov est une méthode puissante basée sur des états et la transition du
système entre ces états. Bien qu’elles soient purement informatiques (calculs intenses), les
techniques de Markov sont bien adaptées à une variété de modèle des problèmes et ont été
avec succès appliquées à de nombreux domaines liés à l’analyse de la fiabilité. Les modèles
de Markov font deux hypothèses de base concernant le comportement du système.
La première hypothèse est que le système est sans mémoire. Ceci signifie que la probabilité
des futures événements est seulement une fonction de l’état actuel du système et non pas de ce
qui s’est produit avant que le système entre dans l’état actuel. La deuxième hypothèse est que
le système est stationnaire, ce qui signifie que les probabilités de transition entre les états sont
constantes et ne changent pas avec le temps.
27
Chapitre II Fiabilité des systèmes
Les modèles de Markov peuvent être discrets ou continus. Les modèles discrets ont des
transitions d’états qui se produisent à des intervalles spécifiques, alors que les modèles
continus ont des transitions d’états constantes. Bien que la ^plupart des applications de
modélisation de la fiabilité utilisent les modèles continus de Markov, les modèles discrets
sont plus faciles à comprends.
La sécurité du système électrique est une problématique de court terme. Elle concerne les
opérations visant à assurer la stabilité du système. Ces opérations sont appelées les services
auxiliaires qui incluent la prise en compte des pertes en ligne, les besoins de réserves
tournantes, les réserves non tournantes, etc. Assurer la sécurité ne permet pas d’éviter
quelques externalités.
28
Chapitre II Fiabilité des systèmes
HL-III
HL-II
HL-I
Production
Transport et interconnexion
Distribution
Dans l’analyse de fiabilité au niveau HL-I, on vise à déterminer les besoins en capacité
installée pour satisfaire la demande future et pour fournir une marge suffisante permettant une
maintenance préventive, ainsi que de garantir des situations aléatoires de la production et de la
demande. A ce niveau, on ne tient pas compte de la capacité du système pour transporter
l’énergie depuis les unités de production jusqu’aux consommateurs finaux. Historiquement, la
marge de capacité est déterminée en fonction d’un pourcentage de la demande ou de la
production, ou d’une combinaison de ces derniers critères déterministes. Ceux-ci peuvent être
remplacés par des critères probabilistes qui sont plus adaptés pour représenter les facteurs
stochastiques dans l’analyse de fiabilité.
L’analyse de fiabilité au niveau HL-II évalue la capacité du système pour transporter l’énergie
provenant des unités de production. A la différence de l’évaluation au niveau HL-I, on prend
en compte (en plus de déterminer les besoins en capacité installée) le réseau de transport et les
interconnexions. L’analyse de fiabilité du système intégré est plus complexe, car elle doit
tenir compte des effets de chaque sous-système (production et transport) sur la fiabilité de
fourniture et du phénomène des foisonnements des aléas entre systèmes interconnectés.
29
Chapitre II Fiabilité des systèmes
Le terme service auxiliaire a été utilisé pour la première fois durant le premier processus
de restructuration et de libéralisation du marché de l’énergie électrique aux Etats Unis. Il
désigne la gamme entière des services nécessaires pour la réussite des différentes taches de
bases à savoir la production et la distribution de l’énergie électrique. Les services auxiliaires
assurent les fonctions de bases de livraison de l’énergie électrique qui sont essentielles pour la
fiabilité du système. En effet, le problème d’estimation de la fiabilité du système devrait
obligatoirement passer par l’évaluation de disponibilité des services auxiliaires. On peut
d’ailleurs définir les services auxiliaires comme étant ceux nécessaires pour supporter le
transport de l’énergie électrique depuis les centrales de production jusqu’aux abonnées avec
l’obligation de maintenir un fonctionnement fiable du réseau électrique interconnecté. On
reconnait les services auxiliaires suivants :
Une amélioration de la fiabilité du système peut être obtenue par l’utilisation des
meilleurs composants ou par l’introduction des éléments à redondances. Ces unités permettent
la poursuite de la couverture de la charge en cas de pannes d’unités déjà en service. Les unités
redondantes sont contraintes à desservir une énergie dépassant l’ensemble de l’énergie
demandée par la charge et des pertes encourues durant le transport. Cette énergie qui devrait
être disponible à n’importe quel moment représente la réserve de production nécessaire afin
d’éviter tout risque de manque de puissance marquée par la chute de production au-delà d’un
certain niveau.
Dans ces conditions, la détermination de la réserve exigée devient un aspect important pour le
bon fonctionnement du réseau électrique. De plus le problème peut en premier lieu être posé
par les exigences de la puissance maximale installée, en second lieu posé par les exigences de
la puissance maximale opérationnelle. Sachant que la puissance de réserve installée se traduit
par la capacité à couvrir à long terme les charges prévisionnelles, la réserve quant à elle ne
couvre ces charges qu’à court terme.
30
Chapitre II Fiabilité des systèmes
En outre, elle est obligatoirement planifiée pour couvrir les incertitudes résultantes des
prévisions de la croissance de la demande, des révisions des équipements de production
suivant une politique de maintenance planifiée ou tout simplement des pannes de production.
A ce stade, une coordination est plus que nécessaire afin de programmer les entretiens durant
la saison de basse demande, ou des périodes creuses pour lesquelles le prix de l’énergie
descend au-dessous d’une certaine moyenne.
Bien que la puissance maximale installée est suffisante, le réseau doit disposer de
moyen de réserve afin qu’il soit prêt à couvrir tout manque de puissance provoqué par une
panne de ses unités. Dans ce cas, l’attribution de la réserve n’est autre qu’une
décisionconcernant les unités de production destinée à commuter afin de remplacer les unités
en panne. Cette pratique vise à minimiser le risque de délestage suite à tout défaut de l’unité
de production, tout maintenant une partie de la réserve fonctionnelle par le maintien d’unités
synchronisées et reliées au réseau. Pour cela, on doit maintenir disponible un groupe d’unités
rapidement mises en ligne afin de couvrir la charge. Issus de cette considération, deux types
de réserves sont à dénombrer, les réserves à maintenir en service continu ou réserve tournante
et les réserves normalement à l’arrêt ou réserve non tournante.
Plusieurs auteurs utilisent le terme de réserve tournante mais peu d’entre eux donnent
une définition plus ou moins précise. Soit parce qu’ils considèrent que sa signification
physique est évidente ou qu’elle est parfaitement claire. De plus, en consultant plusieurs
ouvrages on constate les définitions suivantes :
Composée des groupes synchronisés tournant à vide prêts à couvrir une charge
supplémentaire.
La réserve non tournante est une réserve moins rapide obtenue à partir des turbines
hydrauliques ou à gaz, ces derniers ont un temps très lents.
31
Chapitre II Fiabilité des systèmes
II.9 Conclusion
Nous nous somme intéressé à l’évaluation de la fiabilité des systèmes. En règle générale, la
fiabilité est considérée comme un critère pertinent quant à l’évaluation de l’efficacité des
systèmes. Dans ce chapitre, nous avons parlé sur la fiabilité des systèmes de point de vue
générale, ainsi que les grandeurs qui caractérise et prévoit la fiabilité d’un système à partir de
la connaissance de la fiabilité de ses composants, et aussi nous avons cité quelques méthodes
classiques pour évaluer la fiabilité des systèmes.
Les méthodes classiques présents l’inconvénient de ne mesurer la fiabilité que pour des
modèles binaires simples, alors la réalité du comportement des composants d’un système
peut être en dégradation, ce type de système est appelé système multi-états.
On considérera plus tard l’évaluation de fiabilité d’un système multi états en utilisant la
méthode de la fonction universellement appelée technique d’Ushakov.
32
Chapitre III
Systèmes multi-
états
Chapitre III Système multi-états
CHAPITRE III
SYSTEME MULTI-ETATS
Tous les systèmes sont conçus pour effectuer leurs taches destinées dans un
environnement donné. Certains systèmes ne peuvent accomplir leur tâche avec différent
niveaux distinctifs de l’efficacité habituellement appelé le taux de rendement. Un système qui
peut avoir un nombre fini de taux de rendement est appelé un système Multi-états « MSS »
(Multi-states system).
En réalité, les éléments du système peuvent fonctionner à des performances multi-niveaux dus
à la dégradation des éléments du système. Cette dégradation est maintenue entre les états
binaires du bon fonctionnement et l’échec total de l’élément.
En général, le taux de rendement d’un importe élément peut varie de parfait fonctionnement
jusqu’à a rupture. Les échecs qui conduisent à une diminution de la performance des éléments
sont appelés des échecs partiels. Après un échec partiel les éléments continuent de fonctionner
à des taux de rendement réduits, et après l’échec complet les éléments sont totalement
incapables d’accomplir leurs taches.
Prenons un exemple d’un système multi- états : dans un système électrique constituant à
générer et transporté de l’électricité, chaque unité de production peut fonctionner à différents
niveaux de capacité. Les unités de production sont des assemblages complexes de plusieurs
parties. Les échecs des différentes parties peuvent conduire à des situations dans lesquelles
l’unité de production continue de fonctionner, mais à un taux de capacité réduit. Cela peut se
produite en cas de panne de plusieurs auxiliaires tels que les pulvérisateurs, pompes à eau,
ventilateurs, … etc.
III.2 Généralité sur le modèle du système multi- états [1, 36, 37]
Afin d'analyser un comportement d’un MSS doit connaître les caractéristiques de
ses éléments. Tous élément du système peuvent avoir différentes états, correspondant à
un taux de performance représentés par l’ensemble
(III.1)
33
Chapitre III Système multi-états
Par conséquent, pour l'intervalle de temps [0, T], où T est la période d'exploitation du système
multi-états (Multi State system : MSS), le taux de rendement de l'élément est définie
comme un processus stochastique.
Les probabilités associées aux différents états d'élément du système à tout instant peuvent
être représenté par l'ensemble :
(III.2)
Où
(III.3)
A noter que depuis les états d’élément compose le groupe complet des événements s'excluant
mutuellement (ce qui signifie que l'élément peut toujours être dans l'un et un
seul des états ),
(III.4)
Soit , l'espace
des combinaisons possibles des taux de rendement pour tous les éléments du MSS et
, l'espace des valeurs possibles du taux de rendement pour l'ensemble du système.
Notez que la fonction de structure MSS est une extension d'une fonction
de structure binaire. La seule différence est dans la définition de l'espace d'état: la fonction
de structure binaire est mappée comme {0,1}n → {0,1}, tandis que dans le MSS, on a affaire
à beaucoup plus d'espaces complexes.
34
Chapitre III Système multi-états
Maintenant, nous pouvons définir un modèle générale du MSS. Ce modèle devrait inclure des
modèles de processus stochastiques .
(III.5)
Dans la pratique, les performances des processus stochastiques Gj(t) peuvent être
présentées dans certaines formes différentes. Par exemple, les distributions de probabilité de
rendement pour tous les éléments du système peut être donné à tout instant t au cours de la
période d'exploitation [0, T]. Ensuite, le MSS est présenté par ces distributions de probabilité
(III.6)
Beaucoup d'efforts sont intensifiés afin de développer une méthode pour analyser la
disponibilité ou bien la fiabilité d'un système multi-états (MSS). Ces méthodes reposent sur la
technique d'Ushakov. Généralement, la méthode d'évaluation de la disponibilité et la fiabilité
des systèmes multi-états (MSS) est basée sur quatre approches :
L'extension d’UGF en UMGF est l'outil efficace dans la résolution des problèmes du type
combinatoire. Cette modification nous permet un algorithme.
III.3 Estimation de la fiabilité des systèmes multi états basée sur la méthode
UMGF (Universal Moment Generating Function) [38, 39, 40]
Les méthodes d'évaluation de la disponibilité sont des méthodes nouvelles développées afin
de résoudre le problème d'estimation de la disponibilité. Certaines de ces méthodes se sont
basées sur des méthodes déjà existantes, les autres sont nouvelles comme UMGF. Vu
l'estimation qualitative et quantitative de cette méthode, elle est devenue plus moderne par
rapport à celle de Monté- Carlo, Markovienne et logique représentative des systèmes (coupe
minimale et arbre de défaillance), cette méthode permet une analyse spécifique des cas
dégradables d'un système. Cette dégradation conduit le système à se présenter sous forme d'un
système à plusieurs niveaux de performances ou capacité. Les systèmes dégradables se
présentent généralement dans le cas des générateurs de production en électrotechnique,
capacité d'un conduit en hydraulique, ...etc.
35
Chapitre III Système multi-états
La technique UMGF permet l'estimation des de la disponibilité des systèmes de grandes
dimensions ou les méthodes itératives (stochastiques, markoviennes, monté- Carlo) restent
inapplicables à ces systèmes.
Pour un système de grandes dimensions séries-parallèles, la numérotation des états est trop
fastidieuse alors avec l'introduction d'une nouvelle méthode d'évaluation a prouvé que son
efficacité dans les systèmes combinatoires complexe est assez puissante. Généralement dans
la littérature moderne (Fiabilité Moderne) cette méthode n'est que l'extension de la transformé
de LAPLACE, la raison qu’elle peut prendre une variable de la transformé variable (Z). Elle a
pris les noms : Z transformé, et a fait naître L'UMGF (Universal Moment Generating
Function) ou simplement u-transform. D'UMGF est largement connu à partir de l'extension
de « UGF » (Ordinary Générationg Function).
Par définition pour un élément L’UMGF est un polynôme d’Ushakov de la forme suivante :
(III.7)
Ou la variable (Z) présente J possible valeur et P est la probabilité que G soit égal à G j . la
probabilité caractéristique de la variable aléatoire G peut se calculer par l’utilisation de la
fonction d’Ushakov (u(Z)).
(III.8)
(III.9)
Ou
Et
(III.10)
36
Chapitre III Système multi-états
(III.11)
(III.12)
Par l’utilisation de l’opérateur . Finalement les coefficients du polynôme u(Z) sont sommés
pour tous les termes avec Considérons le cas d’une machine simple avec en seul
mode de défaillance (Tous- Rien) et chaque élément i à une performance G i et une
disponibilité A i .
(III.13)
(III.14)
Soit la configuration d’un système de production qui représente par la figure (III. 1).
Produit M1 M2 M3 Mn Produit
Brut Fini
G1 G2 G3 Gn
Alors G n-1 : représente la performance la plus faible dans le système de l’élément M n-1.
37
Chapitre III Système multi-états
Alors la performance du système équivalent peut être donnée par la performance de cet
élément du système de plus faible performance.
Quand les composants ou les éléments d’un système sont placés en série, l’élément de plus
faible performance détermine l’étranglement de la ligne à son tour le système équivalent aura
sa performance.
(III.15)
(III.16)
(III.17)
(III.18)
Maintenant on suppose que le système est représenté par une configuration parallèle. Le
système comporte des éléments placés en parallèle figure (III. 2). La performance du système
est déterminée par la somme de toutes les performances individuelles de chaque composant.
La performance totales est donnée par la fonction u(Z) du système multi states de l’élément
composant éléments en parallèle peut être calculé en utilisant l’opérateur :
(III.19)
(III.20)
Cependant pour une paire d’élément connecté en parallèle l’UMGF est donné par :
M1
M2
MEqui
M3
Mn
38
Chapitre III Système multi-états
(III.21)
(III.22)
: est un opérateur qui permet de faire un produit simple entre les fonctions individuelles
u(Z).
(Z) (III.23)
(III.24)
C’est le cas le plus général ou les défaillances peuvent causer des réductions sur la
performance des éléments du composants et cependant différentes performances appeler
dégradation peuvent être pris considérations dans ce cas ou il y a une dégradation L’UMGF
d’un élément est :
(III.25)
39
Chapitre III Système multi-états
La première étape (j=1) peut être considérée comme une défaillance totale (G ij =0) et la kiéme
état est comme élément à performance nominale. Utilisant l’opérateur ; nous obtenons
iéme
l’UMGF du i composant du système contenant K i éléments en parallèle comme :
(III.26)
(III.27)
Considérons le cas le plus général quand la défaillance est totale et chaque sub-système de
type i et de version V i a des performances nominales G iv et disponibilité A iv . Dans ce cas
nous aurons la proba(G=G iv ) = A iv et proba(G=W) =1- A iv . L’UMGF des éléments à
défaillance totales se procure par deux états q i peuvent être formulé comme suite :
(III.28)
(III.29)
(III.30)
40
Chapitre III Système multi-états
Alors :
41
Chapitre III Système multi-états
Avec :
Stop
Étape 8. Polynôme d’Ushakov /*Système de charge + Production*/
La Charge
Étape 9. Lecture des données de la charge à partir du fichier de données :
/* W : Niveaux de charges* /
La Production
STOP
42
Chapitre III Système multi-états
Sous-système 2 : un transformateur
Etat 1 2 1 2 1 2
Charge en MW 100 70
Durée en (h) 6570 2190
(%) 75 25
Pour évaluer la probabilité proba ( ) que la capacité totale du système multi états
n’est pas inferieure aux différents niveaux requis de la demande , nous appliquons
l’opérateur défini par : ).
43
Chapitre III Système multi-états
Ou :
On constate que le système considéré dans cet exemple satisfait la demande de 70Mw avec
une probabilité de 90.25% et la demande de 100Mw avec une probabilité de 81.22%. La
disponibilité moyenne du système est de 83.48%.
44
Chapitre III Système multi-états
Sous-système 1 Sous-système 2
Etat 1 2 3 1 2 3 4 1 2 3
Probabilité 0.10 0.30 0.6 0.05 0.25 0.30 0.40 0.05 0.30 0.65
Charge en MW 100 70
Durée en (h) 6570 2190
(%) 75 25
L'UMGF du système est obtenue par l'application des opérateurs et , pour les éléments
en parallèles et pour les éléments en séries
45
Chapitre III Système multi-états
Pour évaluer la probabilité proba ( ) que la capacité totale du système multi états
n'est pas inférieure aux différents niveaux requis de la demande , nous appliquons
l'opérateur défini par les équations (4) et (5).
46
Chapitre III Système multi-états
A=0.25 *(0.779) + 0.75*(0.5131) = 0.5795
On constate que le système considéré dans cet exemple satisfait la demande de 70MW avec
une probabilité de 77.9% et la demande de 100MW avec une probabilité de 51.31%. La
disponibilité moyenne du système et de 57.97%.
III.6 Conclusion
Le nombre important d’états pris en compte constitue à la fois comme une force, car
elle permet d’envisager tous les situations possibles, et une faiblesse car le nombre important
de ces états est très difficiles à résoudre. Deux inconvénients majeurs, et inhérents à
l’utilisation des systèmes multi-états : la capacité de charge ainsi que la taille des états pris en
considération rend la modélisation du système très difficile, d’autre part, les techniques
actuelles de résolution et de simulation ne permettent pas d’obtenir rapidement des résultats.
47
Chapitre IV
Les méthodes
d’optimisation
Chapitre IV Les méthodes d’optimisation
CHAPITRE IV
LES METHODES D’OPTIMISATION
IV.1 Introduction[45-46]
C’est à l’utilisateur de définir les variables du problème. Il peut avoir intérêt à faire varier un
grand nombre de paramètres pour augmenter les degrés de liberté de l’algorithme afin de
découvrir des solutions nouvelles, ou bien, s’il a une vue suffisamment précise de ce qu’il
veut obtenir, il peut limiter le nombre de variables.
Les variables peuvent être de natures diverses. Nous désignerons par x 1 , , x n les n
variables du problème. Celles-ci peuvent être continues (réelles ou complexes) ou discrètes
(entières ou booléennes).
48
Chapitre IV Les méthodes d’optimisation
(IV.2)
(IV.3)
49
Chapitre IV Les méthodes d’optimisation
La figure IV.1 montre la structure d’un algorithme d’optimisation itératif pour la conception
assistée par ordinateur (CAO).
50
Chapitre IV Les méthodes d’optimisation
(IV.4)
Recherche locale
Recherche globale
51
Chapitre IV Les méthodes d’optimisation
Les méthodes déterministes sont les plus appropriées en cas de convexité. Toutefois, elles
ne sont pas indiquées pour les problèmes non convexes, c’est à dire quand on a une forte
probabilité de rester bloqué dans un optimum local.
52
Chapitre IV Les méthodes d’optimisation
La figure IV.4 présente une liste de méthodes déterministes en deux groupes, avec et sans
contraintes.
Les méthodes dites méta-heuristiques constituent une partie importante de ces méthodes. Une
méthode méta-heuristique est définie de manière similaire à d’une méthode heuristique, mais
avec un niveau d’abstraction plus élevé. C’est à dire que les méta-heuristiques sont une forme
d’algorithme d’optimisation stochastique, hybridé avec une recherche locale. Les méta-
heuristiques concernent les algorithmes évolutionnaires tels que les algorithmes génétiques.
Les méthodes glouton, tabou, du recuit simulé, des essaims particulaires et de type
algorithmegénétique sont les méthodes d’optimisation globales les plus connues.
53
Chapitre IV Les méthodes d’optimisation
IV. 4 Quelques méthodes d’optimisation heuristiques
Le recuit simulé trouve ses origines dans la thermodynamique. Cette méthode est
issue d'une analogie entre le phénomène physique de refroidissement lent d'un corps en
fusion, qui le conduit à un état solide, de basse énergie. Il faut abaisser lentement la
température, en marquant des paliers suffisamment longs pour que le corps atteigne
l'"équilibre thermodynamique" à chaque palier de température. Pour les matériaux, cette basse
énergie se manifeste par l'obtention d'une structure régulière, comme dans les cristaux et
l'acier.
L'analogie exploitée par le recuit simulé consiste à considérer une fonction f à minimiser
comme fonction d'énergie, et une solution x peut être considérée comme un état donné de la
matière dont f(x) est l'énergie. Le recuit simulé exploite généralement le critère défini par
l'algorithme de Metropolis pour l'acceptation d'une solution obtenue par perturbation de la
solution courante.
Dans une première phase, la méthode de recherche Tabou peut être vue comme une
généralisation des méthodes d'amélioration locales. En effet, en partant d'une solution
quelconque x appartenant à l'ensemble de solutions X, on se déplace vers une solution s (x)
située dans le voisinage [S (x)] de x. Donc l'algorithme explore itérativement l'espace de
solutions X.
Afin de choisir le meilleur voisin s(x) dans S(x), l'algorithme évalue la fonction objectif f en
chaque point s(x), et retient le voisin qui améliore la valeur de la fonction objectif, ou au pire
celui qui la dégrade le moins.
Un algorithme génétique est une méthode méta-heuristique qui simule des évolutions
biologiques, en parcourant l’espace des paramètres. Le changement des paramètres de
conception suit un processus d’évolution basé les règles de la génétique qui modifient les
chromosomes.Dans un problème d’optimisation, les variables définissent chacune un gène du
chromosome. Ces chromosomes évoluent grâce à différentes opérations (reproduction,
croisement, mutation) et calquées sur les lois de la génétique vers un chromosome optimal.
54
Chapitre IV Les méthodes d’optimisation
Premièrement cet algorithme génère aléatoirement une population initiale (comme solution
possible). Il opère, ensuite à un croisement des meilleurs chromosomes (les meilleurs sont
choisis par une fonction d’évaluation propre au problème à résoudre). Ce croisement consiste
en l’échange d’un certain nombre de bits (gène) entre les deux parents. Les meilleurs seront
croisés, à leur tour, pour obtenir encore une meilleure génération.
L’algorithme crée des mutations (change la valeur de quelques bits aléatoirement) pour bien
imiter le processus naturel. Selon la théorie évolutionniste, la nouvelle génération sera
globalement plus adaptée au problème que précédente. On répété ces étapes jusqu’à ce qu’un
enfant soit estimé proche de la solution recherché.
55
Chapitre IV Les méthodes d’optimisation
Dans le processus, chaque musicien joue une note pour trouver une meilleure harmonie tous
ensemble. De même que, dans les processus d’optimisation, chaque variable de décision
prend une valeur de façon à avoir une meilleure combinaison (vecteur) de l’ensemble.
Prenons un exemple d’un trio de jazz composé d’un saxophone, contrebasse et guitare.
Supposons qu’il existe un certain nombre de notes préférables dans la mémoire de chacun des
musiciens : le saxophoniste (Do, Mi, Sol), le contrebassiste (Ti, Sol, Re) et guitariste (La, Fa,
Do). Si le saxophoniste joue la note Sol, le contrebassiste joue Ti, et le guitariste joue Do,
ensemble leurs notes produit une nouvelle harmonie (Sol, Ti, Do). Si cette nouvelle harmonie
est meilleure que la mauvaise harmonie dans leurs mémoires, la nouvelle harmonie est incluse
dans leurs mémoires el la mauvaise harmonie est exclue. Cette procédure est répétée jusqu’à
ce qu’une harmonie sensationnelle soit trouvée. De même dans les techniques d’optimisation,
chaque variable de décision choisit au commencement n’importe quelle valeur dans un
intervalle possible, faisant l’ensemble d’un vecteur de solution. Si toutes les valeurs des
variables de décision font une bonne solution, cette expérience est stockée dans la mémoire de
chaque variable, et la possibilité pour faire une bonne solution est également augmentée la
fois prochaine.
Selon le concept ci- dessus, l’algorithme de HS comprend les cinq étapes suivantes :
56
Chapitre IV Les méthodes d’optimisation
Minimise f ( xi ) (IV.5)
Avec xi ∈ X i , i = 1,2,......., N (IV.6)
N : le nombre de variable de conception, k : le nombre des valeurs possibles pour les variables
discrètes.
Les paramètres d’algorithme HS qui sont exigés pour résoudre les problèmes d’optimisation
de l’équation (V.5) sont également spécifies dans cette étape :
HMCR et PAR sont des paramètres qui sont employés pour améliorer le vecteur de solution.
Tous les deux sont définis dans l’étape 3.
57
Chapitre IV Les méthodes d’optimisation
Improvisation d’une nouvelle harmonie [58-59]
Dans l’étape (3), un nouveau vecteur d’harmonie x ′ = (x1' , x 2' , , x N' ) , est produit et basé
sur trois règles :
Considération de mémoire ;
Ajustement de première variable de décision ( x1' ) pour le nouveau vecteur est choisie de
n'importe quelle valeur dans la gamme spécifique de HM ( x11 ∼ x1HMS ). Des autres variables de
décision ( x1' ,…, x N' ) sont choisies de la même manière. lancement,
Choix aléatoire.
Production d'une nouvelle harmonie qui s'appelle « l'improvisation ».
Dans la considération de mémoire, la valeur de la Le HMCR, qui varie entre 0 et 1, est le taux
de choisir une valeur des valeurs historiques stockées dans HM., alors que (1-HMCR) est le
taux de choisir aléatoirement une valeur à partir de la gamme possible des valeurs.
{ }
xi' ∈ xi1 ; xi2 ;.......; xiHMS w. p.HMCR
x ← '
'
i (IV.8)
xi ∈ X i .........................w. p.(1 − HMCR).
Dans le nouveau vecteur d'harmonie x ′ = (x1' , x 2' , , x N' ) , n'importe quel composant obtenu par
la considération de mémoire est examiné pour déterminer s'il devrait être ajusté pour le lancer.
Cette opération emploie le paramètre de PAR qui est le taux d'ajustement de lancement.
oui → PAR
Taux d ' ajustement pour xi' ← (IV.9)
Non → (1 − PAR)
Le lancement ajustant le processus est exécuté seulement après qu'une valeur soit choisie de
HM. La valeur (1-PAR) place le taux de nerien faire. Si la décision d'ajustement de lancement
pour xi' est oui, et on assume que xi' est xi (K ) , c-à-d, l'élément de K eme dans Xi , la valeur est
lancée à partir du xi (K ) :
58
Chapitre IV Les méthodes d’optimisation
Les paramètres d'algorithme HMCR et PAR présentés dans cette étape aident à constater que
les solutions globalement et localement sont améliorées.
Si le nouveau vecteur d'harmonie x ′ = (x1' , x 2' , , x N' ) est meilleur que le plus mauvais vecteur
d'harmonie dans le H.M,en termes de valeur de fonction objective, la nouvelle harmonie est
incluse dans HM et la plus mauvaise harmonie existante est exclue de HM.
Les calculs sont terminés quand le critère d'arrêt est satisfaisant. Sinon, les étapes 3 et 4 sont
répétées.
59
Chapitre IV Les méthodes d’optimisation
IV.4.5.2 L’organigramme des étapes de l’harmonySearch :
Nombre Uniforme
aléatoire
HMCR, PAR
Etape 3
OUI
La nouvelle harmonie est
meilleure que l’harmonie
stockée dans HM ? Etape 4
OUI
Stop
IV.5 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons fait un aperçu sur les problèmes d’optimisation et leur résolution
par les méthodes d’optimisation, nous avons cité quelquesméthodes méta-heuristiques. Pour
notre travail, nous avons opté pour une nouvelle méthode méta-heuristique pour la recherche
d’une conception optimale de réseaux électriques. Cette méthode est appelée
« HarmonySearch ».
60
CHAPITRE V
APPLICATION et
INTERPRETATION
Chapitre V Application et Interprétation
CHAPITREV
APPLICATION ET INTERPRETATION
L’objectif de notre travail est de déterminer la structure optimale d’un réseau suivant le
critère désiré et de faire une optimisation du réseau électrique en utilisant une fonction
objectif pour le choix minimal des composants en utilisant la méthode d’optimisation
« HarmonySearch » afin de faire une conception nouvelle d’un réseau électrique.
La structure du système d’éléments i peut être définit par le nombre des éléments ou
composants en parallèle (de chaque version) k iv pour , ou V i est le nombre de
versions pour les éléments de type i. la structure du système entier est définit par les
vecteursK i , avec et .
(V.1)
61
Chapitre V Application et Interprétation
K11 Kn1
A11, C11, G11 An1, Cn1, Gn1
Le problème d’optimisation d’un système multi-états redondent peut être formulé comme
suite :
(V.2)
(V.3)
62
Chapitre V Application et Interprétation
Les tableaux suivants donnent les caractéristiques des composants disponibles sur le marché
utilisées dans la construction du réseau électrique.
03 85 0.982 0.470
04 85 0.978 0.420
05 48 0.983 0.400
06 31 0.920 0.180
07 20 0.984 0.220
Tableau V.1 : Caractérisation de sous-système de production
63
Chapitre V Application et Interprétation
V.3.2 Sous-système 02(transformateurs élévateurs)
02 92 0.996 0.189
03 53 0.997 0.091
04 28 0.997 0.056
05 21 0.998 0.042
Ce sous- système représente les lignes de transport HT qui comporte 04 lignes HT.
02 60 0.973 4.720
03 40 0.971 3.590
04 20 0.976 2.420
64
Chapitre V Application et Interprétation
03 91 0.978 0.150
04 72 0.983 0.121
05 72 0.981 0.102
06 72 0.971 0.096
07 55 0.983 0.071
08 25 0.982 0.049
09 25 0.977 0.044
Ce sous- système représente les lignes de répartition MT qui comporte 04 lignes MT.
03 60 0.987 0.490
04 51 0.981 0.475
65
Chapitre V Application et Interprétation
La demande (la charge)
Nous avons testé notre programme pour trois niveau de fiabilité 0 .92, 0.95, 0.98, nous avons
choisi ces niveaux sur la base des causes et des indices pratiques, le tableau qui suive indique
les résultats obtenus par une hybridation entre la méthode UMGF et l’algorithme
HarmonySearch.
Les paramètres de l’algorithme HarmonySearch ont été ajustés comme suit dans notre
programme :
HMS = 5
HMCR= 0.7
PAR= 0.5
NI=75
Les données dans notre systèmes sont rassemblées dans les tableaux(V.1) jusqu’à (V.5), ainsi
que les données de la charge sont présentées dans le tableau (V.6).
66
Chapitre V Application et Interprétation
Test N° 1
Sous-système 1 :1-2
0.92 10.98 0.9501
Sous-système 2 :2-3-3
Sous–système 3 :2-3-3
Sous-système 4 :5-6-7
Sous-système 5 :3-3-3
Test N° 2
Sous-système 1 : 1 -2-2
0.95 13.43 0.9708
Sous-système 2 : 1-2-3
Sous–système 3 : 2-2
Sous-système 4 : 4-4-7-7
Sous-système 5 : 3-3-3
Test N°3
Sous-système 1 : 3-4-4-6
0.98 17.872 0.99835
Sous-système 2 :2-3-3
Sous–système 3 :2-2-2
Sous-système 4 :6-6-6-8-9
Sous-système 5 :3-3-3
67
Chapitre V Application et Interprétation
V.5 Interprétations des résultats d’optimisation par L’algorithme HS
Dans le premier test en ajustée le contrainte la fiabilité à la valeur 0.92 donc en obtient la
conception optimale suivante :
Dans le deuxième test en ajustée le contrainte la fiabilité à la valeur 0.95 donc en obtient la
conception optimale suivante :
Dans le troisième test en ajustée le contrainte la fiabilité à la valeur 0.98 donc en obtient la
conception optimale suivante :
Les tableaux (V.7, V.8, et V.9), récapitule les résultats donnés par notre programme pour un
problème de référence.
68
Chapitre V Application et Interprétation
On constate pour un niveau de fiabilité important le choix de la structure devinent important
concernant le coût. Alors ces valeurs sont :
92% 10,98%
95% 13,43%
98% 17,832
Alors l’investisseura le choix qu’il répond à une structure plus fiable, elle se répercute par une
structure trop chère(point de vue investissement) et vice versa une structure moins chère
oblige la perte du niveau de fiabilité non important.
Donc nous avons proposé dans notre travail, des structures avec différentes niveaux de
fiabilité qui donnent à l’investisseur du choix et lui facilitent la prise en décision concernant
tel ou tel investissement.
Selon la stratégie adoptée nous permettent de valider notre configuration la plus optimale
selon le cas :
69
CONCLUSION
Générale
Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
Pour résoudre les problèmes pratiques dans lesquels une variété de produits
existe sur le marché et les dépendances analytiques sont indisponibles pour le
coût de composants du système, l’ingénieur de fiabilité devrait avoir une
méthodologie d’optimisation dans laquelle chaque produit est caractérisé par sa
productivité (capacité), fiabilité, prix et /ou d’autres paramètres. Pour distinguer
parmi des produits avec différentes caractéristiques, la notion de la version
d’élément ou composant est présentée.
70
Conclusion générale
Dans ce mémoire, nous avons présenté une problématique relative aux buts des
investisseurs qui résident dans le choix d’avoir une conception à moindre coût
de point de vue production et structure tout en garantissant un niveau de
fiabilité acceptable.
Nous avons développé, dans ce mémoire une programme sous langage Matlab
basé sur la méthode méta-heuristique « HarmonySearch » qui optimise la
structure du système électro-énergétique sous contraintes de fiabilité.
Les résultats dans ce mémoire nous ont conduit à proposer des structures avec
différents niveaux de fiabilité (R 01 =0 .92, R 02 = 0.95, R 03 =0.98) qui donnent à
l’investisseur le choix et lui facilitent la prise en décision concernant tel
investissement.
71
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