Comment Dynamiser Le Rôle de La Fonction Audit Interne
Comment Dynamiser Le Rôle de La Fonction Audit Interne
Comment Dynamiser Le Rôle de La Fonction Audit Interne
de l’audit interne
6/ le canevas d’audit..................................................................................................31
IR
M
7/ Le manuel d’audit...................................................................................................31
1/ Dossier courant............................................................................67
2/ Le questionnaire de controle interne (Q.C.I)...........................68
3/ Les papiers de travail de l’auditeur interne............................71
4/ Positionnement de l’auditeur interne.......................................75
CHAPITRE 3 : ANNEXES
1/ Feuille de couverture...................................................................81
2/ Rapport de temps........................................................................82
3/ Plan d’approche...........................................................................83
4/ Rapport d'orientation..................................................................84
MA
SO
)
6/ Fiche de suivi d'une recommandation......................................87
7/ Tableau des états des actions de progres................................88
8/ Ordre de mission:.........................................................................89
9/ Le tableau des forces et faiblesses apparentes (tffa)............90
10/ Etat d’avancement de la mission : …………………………..........91
11/ Tableau de bord de l’etat d’avancement de la mission : …………………..
................................................................................................................. 92
Utilisée dès que l’on souhaite conférer une quelconque solennité à un acte ou à un
document, l’appellation «charte» recouvre une réalité multiforme, reflet de sa
définition.
Du latin chartula -petit écrit- et charta -feuille de papyrus- le mot revêt une double
signification.
C’est un écrit solennel, destiné à consigner des droits ou à régler des intérêts.Ce
premier sens peut être illustré par les chartes de bourgeoisie, par lesquelles les
habitants d’une ville qui possédaient les qualités requises recevaient de leur
seigneur un certain nombre de privilèges.
C’est aussi la loi ou règle fondamentale. Ce deuxième sens est illustré par de
nombreux exemples historiques, tels la grande Charte de Jeans sans Terre accordée
en juin 1215 ou la charte des Nations Unies signée le 26 juin 1945 à San- Francisco.
La charte n’est donc un contrat par lequel une ou plusieurs personnes s’obligent
envers une ou plusieurs autres, ni un simple texte réglementaire, ni un livre blanc.
C’est un écrit qui s’impose à tout par l’autorité que lui confère son ou ses
signataires, et qui met en place une organisation basée sur des droits et des
devoirs.
Les textes définissant la fonction d’audit au sein des entreprises sont, dans la
plupart des cas, baptisés charte et répondent, de fait, aux principales
caractéristiques des définitions ci dessus mentionnées.
Recommandées par l’IIA et l’IFACI, adoptées très largement par la profession, les
chartes font au quotidien la preuve de leur utilité dans les services d’audit.Si les
arguments plaidant en faveur de l’adoption d'un tel document ne manquent pas, ils
n’excluent pas une opinion contraire
Les résultats de l’enquête menée auprès des adhérents de l’IFACI indiquant qu’un
très faible pourcentage (moins de 4 %) de responsables de services d’audit jugent
leur charte peu utile
Soit parce qu’elle existe mais est méconnue des audités, voir des auditeurs
,faute d’une diffusion suffisance au sein de l’entreprise après sa rédaction
,faute aussi d’être utilisée régulièrement en tant que support de
communication lors des missions d’audit;
Soit parce que la fonction d’audit, reposant sur une tradition ancienne, est
particulièrement bien structurée et acceptée. En ce cas un texte solennel et
fondamental n’est nécessaire mais par contre le contenu de la charte doit
être diffusé d’une manière ou d’une autre, par exemple à travers un article
dans la revue interne de l’organisation: c’est notamment le cas de Peugeot
S.A. dont la Direction Général a de plus écrit une note fixant le rôle de l’Audit
Interne.
De l’enquête réalisée auprès des adhérents de l’IFACI, il ressort que 75% d’entre
eux jugent leur charte utile et de 14% plutôt utile. Cette très large majorité ne
saurait surprendre car la charte s’applique à un très spécifique- le corps de
contrôle-qui dispose grâce à ce document d’un levier d’action particulièrement
efficace
A partir de cette fonction première, se déclinent les autres arguments tout aussi
essentiels qui militent pour l’existence d’une charte :
porter des jugements sans partialité et sans préjugé, ce qui est essentiel à la
bonne conduite des audits.
Pour les plus hautes autorités de l’entreprise, à l’approbation des quelles elle
est soumise. En obligeant à une réflexion sur la fonction audit, la charte peut
contribuer à renouveler l’intérêt que lui portent les instances dirigeantes;
Pour les audités, et notamment les cadres de l’entreprise, qu’elle prépare
psychologiquement à l’intervention de l’audit et aux modalités de
déroulement des missions. La charte est aussi un support utile pour les
présentations réalisées en début de mission. Surtout, elle possède un fort
pouvoir de mobilisation dans les différents secteurs de l’entreprise, car elle
témoigne que le corps de contrôle est en mesure de prendre en compte
l’ensemble des intérêts de l’entreprise
L’enquête réalisée auprès des adhérents de l’IFACI permet de mieux cerner les
motifs principaux qui sous-tendent la rédaction d’une charte
Dans les deux cas, même si le besoin est ressenti de longue date, c’est souvent
l’arrivée d’un nouveau responsable à la tête du Service d’Audit qui est l’élément
déclencheur de la mise en chantier de la rédaction de la charte.
La diversité des fonctions remplies par les chartes, la multiplicité des causes
conduisant à leur adoption, ne sont pas contradictoires avec l’homogénéité
conceptuelle qui transparaît à leur lecture La rédaction d’une charte obéit en effet
à des règles suffisamment fortes pour engendrer une relative unité dans la tonalité
générale des textes.
A- La Rédaction de la Charte
a- Choix du Rédacteur
Ecrire une charte suppose une bonne connaissance, d’une part de la fonction audit,
et d’autre part, de la culture d’entreprise de sa société. Ainsi, la responsabilité de
rédiger la charte doit-elle être confiée au responsable du Service d’Audit ou
d’Inspection, où à l’un de ses collaborateurs les plus expérimentés.
Il ne paraît en revanche pas utile que le canevas du futur document soit tracé par
la Direction Générale, surtout si le corps de contrôle est rattaché à un comité
d’audit de type anglo-saxon, lequel lui confère une certaine indépendance vis à vis
de la Direction Générale elle-même .
b- Préparation de la rédaction
Les points mentionnées dans le paragraphe précédent devront être évoqués avec
les cadres dirigeants de l’entreprise, et complétés le cas échéant par des questions
portant par exemple sur:
L’existence éventuelle de domaines d’activité inaccessibles à l’audit interne
et la justification de telles limites;
les moyens d’assurer l’indépendance du corps de contrôle;
La désignation des destinataires des rapports d’audit et la définition des
modalités d’application des recommandations ainsi que la procédure
d’arbitrage en cas de désaccord entre auditeurs et audités.
b- La présentation de la charte
Loin d’être sans importance, la question de la forme à donner au document est liée
à son objet principal. L’enquête menée auprès des adhérents de l’IFACI montre que
la charte est à la fois un cadre méthodologique (pour82% des entreprises ayant
répondu au questionnaire) est un support de communication (66% des entreprises)
La palette des présentations possibles est très large et dépend outre de l’objet
principal du document des habitudes de communication dans l’entreprise et les
moyens disponibles pour concevoir matériellement la charte:
Certaines chartes ont une très forte coloration médiatique et paraissent relever
dans certains cas d’une démarche de quasi-marketing en vue de la promotion du
Service d’Audit ou d’Inspection.
La longueur des chartes est très variables, s’étageant de 5-6 pages pour les plus
courtes à 32 pages pour la plus longue.
S’il n’est pas possible de fixer une norme de référence pour la présentation des
chartes, chaque entreprise ayant ses propres standards, les différents motifs sous-
jacents à la création de ses documents et évoqués dans la première partie
permettent ce pendant d’insister:
Cette adhésion est fortement préconisée par l’IIA et l’IFACI? Puisque la Déclaration
des responsabilités prévoit que «l’objet, l’autorité et la responsabilité du
département d’audit interne doivent être clairement établis par un document
(charte), dont le responsable de la fonction doit rechercher l’approbation par la
Direction Général et l’acceptation par la Conseil d’Administration».Ce
postulat est réitéré dans les Normes pour la pratique de l’audit interne.
Aussi n’est-il pas surprenant que près de 80% des adhérents ayant répondu à
l’enquête déclarent disposer une charte émanent de la Direction Générale, contre
20% s’appuyant sur un simple document interne au service.
Diverses par leur forme, les chartes le sont aussi par le contenu, lequel reflète la
conception de la fonction d’audit interne propre à chaque entreprise .Mais au-delà
des spécificités de chacun, tenant aux positionnements différents des services
d’audit sur le long chemin qui mène la fonction de vérification de conformité à
l’audit de conseil, une certaine homogénéité prévaut quant aux sujets traités et à la
manière de les aborder.
Cette homogénéité n’est pas fortuite, mais s’explique par l’influence exercée par
les Normes pour la pratique professionnelle de l’audit interne sur 85% des chartes
des adhérents de l’IFACI ayant participé à l’enquête.
Il est fréquent que le texte des chartes renvoie à titre de référence aux Normes, à
la déclaration des responsabilités et au Code de déontologie, ou en cite des
passages. Plus rarement, le texte est complété par des annexes reproduisant une
partie du corpus doctrinal de l’IFACI.
Cette situation est en accord avec les positions de l’IIA et de l’IFACI qui précisent
expressément dans l’introduction aux normes que «le document (charte) ... doit
être conforme aux présentes Normes pour la pratique professionnelle de l’audit
interne».
Le socle minimal de sujets devant être abordés dans la charte est également
indiqué par l’IIA et l’IFACI.
Les Normes soulignent dans le chapitre consacré à l’indépendance que «la charte
doit:
Il a été indiqué plus haut qu’il était essentiel de matérialiser dans la charte
l’adhésion de la Direction Générale.
La charte pourrait donc commencer par une courte introduction, signé du Directeur
Général, et où celui-ci exprimerait :
Les raisons qui ont conduit à l’adoption d’un tel document, au travers d’un
historique de la fonction d’audit interne et de l’évolution de son
positionnement dans l’entreprise ;
La production du patrimoine ;
La régularité des opérations ;
L’application des directives ;
La qualité de l’information ;
L’efficacité du fonctionnement de l’entreprise (..)
La charte de la Poste insiste bien de son côté sur la complémentarité des deux
notions en écrivant que « l’audit est la fonction qui permet d’évaluer le niveau de
contrôle interne... »
Cette clarification de base exposée, il peut être utile, afin d’éviter tout conflit de
compétences, de distinguer la fonction d’audit interne de fonctions qui lui sont
proches :
Contrôle général ;
Contrôle de gestion ;
Révision des comptes
Audit interne
Il importe de donner dans la charte une définition claire du rôle et des objectifs de
l’audit interne. Cette définition constituera la référence obligée, d’une part pour les
auditeurs dont elle légitimera l’action, et d’autre part pour les audités qu’elle
convaincra de la nécessité des interventions de l’audit.
«L’audit interne est, à l’intérieur d’une entreprise (ou d’un organisme), une fonction
indépendante d’appréciation au service de celle-ci ; il est responsable de l’examen
et de l’évolution de se activités.
Son objectif est d ‘assister les dirigeants de l’entreprise, afin de leur permettre
d’exercer efficacement leurs responsabilités, en leur apportant des analyses, des
appréciations, des recommandations, des avis et des informations sur les activités
qu’il examine ».
La plupart des définitions rencontrées dans les chartes tournent autour des mêmes
principes :
« L’inspection général doit s’assurer que les dispositifs existants, dont les objectifs
majeurs sont la pérennité, la protection du patrimoine, la rentabilité, contribuent à
la maîtrise des risques de l’entreprise ».
La définition retenue est plus général encore mais fait une utile référence au
bénéficiaire de la fonction :
Cette description doit être suffisamment détaillée pour informer clairement les
audités de la nature des interventions de l’audit. Il importe ce pendant également
d’insérer dans le texte un paragraphe beaucoup plus général, ouvrant la porte à la
01 Les préalables à la mission d’audit interne 16 / 116
Document élaboré par M. Abderrazek SOUEI
Comment mettre en place et dynamiser le rôle
de l’audit interne
Audit de régularité :
Audit général
Audit partiel ;
Audit thématique, intra direction ou inter directions
Audit récurrent et audit spécifique
* Enquêtes disciplinaires ;
* Missions de notation des agents.
Au total, la définition des missions dévolues au Service d’Audit doit être claire,
précise et, aussi, suffisamment générale pour paraître exhaustive. Dans un souci de
transparence et d’information des audités, une liste des audits et enquêtes réalisés
au cours des dernières années peut être utilement annexée à la charte.
Si une telle structure est crée, il est utile de préciser dans la charte :
La composition du comité d’audit. La configuration qui revient le plus
fréquent parmi les chartes étudiées est celle qui réunit le Collège de la
Direction Générale (Président ou vice-Président, Directeurs Généraux et
Directeurs Généraux adjoints, etc.), certains directeurs opérationnels ou de
branches (ex : directeur comptable, directeur financier, directeur des
ressources humaines...) et le responsable de l’audit interne. Les commissaires
aux comptes sont dans quelques cas partie prenante au comité d’audit, soit
en tant que membre à part entière, soit au travers d’une participation,
épisodique. Peuvent également être conviés les responsables des entités et
les auteurs des rapports d’audit ;
Cette conception ne s’est pas imposée dans les entreprises françaises, ni, la même
au sein de la profession bancaire en dépit de s efforts de la Commission bancaire.
Ces différences d’approche n’interdisent ce pendant en rien l’utilisation de
l’appellation « comité d’audit » dans les chartes, dès lors qu’y participent un ou
plusieurs représentants de la Direction Générale. Baptiser comité d’audit un simple
collège réunissant le responsable de l’audit et des directeurs opérationnels
(directeur financier comptable...) paraît en revanche quelque peu abusif.
4. Principes d’action
L’objet de cette section est de préciser les droits et les devoirs de s auditeurs dans
la conduite de leurs missions .L’IIA et l’IFACI proposent dans ce domaine un corpus
doctrinal fourni, lequel inspire la plupart des chartes.
La déclaration des responsabilités de l’audit interne stipule que la « charte doit (...)
préciser que le travail ne connaît pas des limites et mentionner que l’auditeur n’a ni
autorité ni responsabilité à l’égard des activités qu’il audite ».
01 Les préalables à la mission d’audit interne 20 / 116
Document élaboré par M. Abderrazek SOUEI
Comment mettre en place et dynamiser le rôle
de l’audit interne
Pour pouvoir assurer « le travail ne connaît pas de limite », la charte doit, d’après
les normes, « autoriser l’accès aux documents, aux personnes et aux biens,
nécessaire à la bonne exécution des audits ».
La plupart des chartes reprennent une formulation semblable, parfois même avec
un libellé encore plus favorable pour les auditeurs. Il s’agit en effet De légitimer
l’intervention des auditeurs dans les domaines sensibles : accès à des documents
confidentiels, possibilité d’interroger toute personne individuellement, de procéder
à des constats en tout lieu, etc. La charte de La poste prévoit ainsi que « les
auditeurs ne pourront se voir opposer de fin de non recevoir par les services
audités et devront avoir accès à l’ensemble des personnes et des documents
nécessaires pour mener leur action à bonne fin ».
Si les chartes étudiées posent bien le principe du libre accès, elles ne traitent pas
explicitement des modalités de lever des entraves rencontrées. Les Normes
prévoient que des restrictions de ce type et leurs répercussions possibles doivent
être communiquées au Conseil d’Administration par écrit »Il n’est pas dans la
tradition française d’ériger le Conseil d’administration en instance de recours pour
les auditeurs internes et la proposition figurant dans les Normes n’est reprise dans
aucune des chartes. La solution consistant à prévoir dans la charte l’information
systématique du comité d’audit de toute entrave à l’exercice des missions pourrait
constituer une alternative efficace.
Les textes de l’IIA et l’IFACI énoncent sans ambiguïté l’incompatibilité entre les
fonctions d’auditeurs et de l’exercice de responsabilités opérationnelles dans
l’entreprise .Le souci est de garantir l’objectivité de l’auditeur interne. Dans le
même esprit, le normes précisant que « l’objectivité est présumée alertée lorsque
des auditeurs internes sont appelés à l’auditeur une activité dans laquelle ils sont
exercé une autorité ou une responsabilité. Les Normes indiquent également que la
« conception, la mise en place, l’exploitation de système (de contrôle interne) ne
sont pas du ressort du Service d’Audit Interne. De même, le Service d’Audit Interne
ne doit pas rédiger de procédures ».
Une telle unanimité autour de ces principes de base ne doit pas acculer l’existence
de possibles divergences d’interprétation, peu nombreuses il est vrai :
Dans quelques très rares cas, le Service d’Audit peut intervenir dans la
rédaction de procédures ;
Très rarement aussi, la charte érige l’Inspection Générale en garant de
l’indépendance du corps d es contrôleurs internes de premier niveau.
Toutes ces notions fixent des règles exigeantes de comportement pour les
auditeurs. Elles constituent une entrave à la liberté d’action du Service d’Audit
.Bien au contraire, elles contribuant à asseoir la légitimité de ces interventions et
de ses conclusions, en affirmant publiquement le niveau de qualité requis de ses
membres.
Presque toutes les chartes étudiées font état de la déontologie à laquelle doivent
se référer les auditeurs. Certaines renvient essentiellement au corpus doctrinal de
l’IIA et de l’IFACI.
Il est loin d’être superflu d’insister également dans la charte sur la prise de la
dimension humaine dans les rapports auditeurs/audité :
La solution la plus efficace pour donner toute sa force à cette partie de la charte
semble être de mentionner le corpus doctrinal de la profession, en insistant sur son
caractère obligatoire, et de décliner ensuite les notions qui apparaissent comme les
plus importantes aux yeux du responsable de l’audit et de la Direction Générale. Un
simple renvoi au Code de déontologie et aux Normes paraît insuffisant car le
contenu de ces documents n’est pas connu un moment propice pou indiquer que
« l’Auditeur Interne ne peut donner une assurance absolue qu’il n’existe aucune
anomalie ou irrégularité ».
5. Modalités d’intervention
Après avoir défini et situé la fonction d’audit interne dans l’entreprise, après avoir
rappelé ses principes d’intervention, la charte plus concrètement encore se
prolonger dans les modalités pratiques d’intervention du Service d’Audit .Le but
poursuivi est double :
Toutes les chartes étudiées font état d’un processus de programmation des
missions, dont les finalités sont multiples
Elle est opposable aux audités lorsque ceux-ci cherchent, pour des motifs
parfois peu étayés, à différer les interventions de l’audit ;
Elle constitue un instrument de gestion du service pour son responsable et la
base d’un tableau de bord d’activité à destination de la Direction Générale ou
comité d’audit ;
Elle est enfin un des moyens de mesurer l’efficacité du service et d’apprécier
le respect des objectifs qui lui sont assignés.
Il est certain que le Service d’Audit doit pouvoir susciter de sa propre initiative des
missions, mais qu’il doit aussi être à l’écoute des demandes des directions.
Ce thème est abordé de façon détaillée dans la plupart des chartes, les quelles
consacrent en moyenne entre une et deux pages à décrire concrètement les étapes
d’une mission sur le terrain. La charte d’Usinor-Sacilor se conclut même par un
tableau schématisant et expliquant très clairement les différentes phases du
déroulement d’un audit.
Cette partie est, là encore, essentielle, car elle assoit la crédibilité du service
d’Audit et témoigne de son efficacité.
La charte doit préciser quels sont les signataires du rapport d’audit « le Directeur
de l’Audit interne ou une personne désignée doit approuver et signer tous les
rapports définitifs ». Il est utile de prévoir une double signature : celle bien sûr du
chef de mission, et celle aussi du directeur du Service d’Audit, car il est le garant
de la méthodologie utilisée et l’élément permanent pouvant s’assurer de
l’application de s recommandations. La charte doit aussi indiquer quels sont les
destinataires des rapports.
Soit autour d’une information des auditeurs par les audités sur les mesures
mises en oeuvre, au terme d’un délai convenu à l’avance ;
Soit à partir d’une démarche du Service d’Audit auprès de la Direction
auditée, accompagnée le cas échéant d’une mission de suivi effectivement
appliqué.
Le comité d’audit n’est en revanche que rarement investi de façon explicite par la
charte d’une mission d’arbitrage entre les auditeurs et les audités quant à
l’opportunité de telle ou telle recommandation. La démarche d’audit retracée par la
majorité des chartes repose en effet sur une série d’étapes obligées, les quelles
dégagent progressivement un consensus autour de la réalité des constats, de leurs
causes, de leurs conséquences et des recommandations utiles.
Les normes insistent très largement sur le rôle fondamental du Directeur de l’audit
interne ou de l’inspection générale. Elles lui confèrent de façon précise des
responsabilités essentielles pour le fonctionnement harmonieux du service. Dans le
chapitre « indépendance », le Directeur de l’audit est décrit comme l’interface
obligée avec la Direction générale et le conseil d’administration pour tout ce qui
touche à l’indépendance et à la légitimité du service. Les normes constatent à cet
égard que l’indépendance est favorisée lorsque le conseil intervient dans la
nomination et dans la révocation du directeur de l’audit.
De longs développements sont consacrés à cette question par les normes dans le
chapitre « compétences professionnelles ». Certaines chartes n’y font pas allusion,
d’autres dessinent au contraire une véritable démarche de gestion des auditeurs. Il
semble essentiel de souligner dans la charte que l’efficacité d’un service audit
dépend de la qualité des hommes qui le composent.
Inscrire dans la charte le principe de l’élaboration d’un rapport annuel sur l’activité
du service audit constitue un moyen efficace de renforcer sa crédibilité.
Le principe du rapport annuel est affirmé dans de nombreuses chartes. Pour être
véritablement crédible, le rapport doit avoir pour destinataire la direction générale
et le conseil d’administration.
La charte peut enfin prévoir les conditions dans lesquelles sera appréciée la qualité
des prestations accomplies par le service d’audit.
Les normes disposent ainsi que le Directeur de l’audit interne doit établir et mettre
en oeuvre un plan de contrôle qualité pour évaluer les activités de son service.
Certaines chartes prévoient à ce titre une mesure stricte du temps passé sur
chaque mission. C’est un des moyens de confirmer que la charte confère certes des
droits aux auditeurs, mais leur impose aussi des devoirs.
La présence d’une charte bien structurée est une garantie d’efficacité pour la
fonction audit interne. La charte constitue la référence à partir de laquelle les
différents partenaires de l’entreprise pourront juger de la réalité de cette fonction. Il
ne s’agit cependant en aucun cas d’une garantie absolue. Aussi les normes
proposent-elles que soit engagé, au moins tout les trois ans, un contrôle externe du
service d’audit pour apprécier la qualité des travaux du service. Aucune des
chartes étudiées n’envisage explicitement une telle démarche, laquelle peut être
perçue comme attentatoire à l’indépendance de la fonction contrôle et susceptible
de remettre en cause sa légitimité. Pourtant, force est de constater qu’une
appréciation extérieure portée périodiquement sur le fonctionnement du service
audit et sur l’application de sa charte constitue un garde-fou utile.
01 Les préalables à la mission d’audit interne 30 / 116
Document élaboré par M. Abderrazek SOUEI
Comment mettre en place et dynamiser le rôle
de l’audit interne
Toute fonction a ses propres outils. L’audit interne se base sur plusieurs outils bien
diversifiés. Nous pouvons signaler en particulier :
Enfin, le document permanent d’audit doit être considéré comme l’outil de base de
l’auditeur interne puisqu’il constitue le point de départ pour une future opération
d’audit.
Les feuilles de travail constituent un recueil des informations collectées auprès des
personnes contactées lors de l’examen du dispositif de contrôle interne ou en
examinant les opérations, objet de l’audit.
Elles sont utilisées par l’auditeur pour permettre de suivre l’évolution des missions
et d’émettre des conclusions à chaque étape d’intervention. Elles serviront de
support à son rapport d’audit puisqu’elles lui permettent de transférer ses
conclusions dans les rapports intérimaires et dans le rapport final.
Les feuilles de travail doivent être classées conformément aux étapes d’audit
prévues par le programme d’audit de l’auditeur afin de pouvoir s’y référer
facilement.
Le planning montre comment des fonctions clés sont examinées selon des
périodicités déterminées ou à des intervalles prévus. Il simplifie énormément le
travail d’affectation des taches aux assistants.
Le planning doit aussi indiquer pour chaque projet d’audit, la nature de l’audit à
effectuer et fournir une estimation du temps nécessaire.
Pour chaque projet d’audit, on indique les références par dossier annuel ou de
mission les dates critiques de réalisation des opérations d’audit ainsi que les
urgences qui doivent être clairement mentionnées.
La référence aux dits programmes (questionnaire et guide d’action) ainsi que la
nature de l’audit à effectuer doivent être spécifiées.
Les références d’intervention prévues dans le cadre de programme spécifique et
le nombre de jours alloués.
Ces questionnaires sont élaborés par l’auditeur interne de telle sorte qu’il puisse
percevoir les véritables objectifs, déceler les contrôles clés, comprendre le style et
particularités de a direction, apprécier la qualité du personnel.
C’est ainsi qu’il lui est possible de déterminer la nature de l’audit à appliquer,
d’élaborer un guide d’action logique et sensé et de constituer une base pour les
examens qu’il aura à effectuer.
Dans ce cas, le spécialiste note les réactions du sujet aux situations quotidiennes,
ses réponses typiques et son comportement.
6) le canevas d’audit
7) Le manuel d’audit
Il s’agit d’un manuel qui regroupe l’ensemble des procédures d’audit appliquées
par l’entreprise. C’est un ensemble d’informations internes relatives à l’activité
d’un service d’audit (méthodes, organisation, retours d’expériences, déontologie).
Dans un deuxième temps, nous essayons de donner les principales conditions que
nous avons jugées utiles pour la réussite d’une mission d’audit.
A notre avis, le travail d’audit interne ne devrait pas être une entrave ou être une
source de gêne pour les activités permanentes de l’entreprise.
Le plus souvent, le contrôle et plus précisément l’audit, est ressenti comme une
contrainte, un frein, un obstacle à l’activité de l’entreprise.
Or l’audit, par essence, met en évidence les dysfonctionnements, les carences, les
défaillances et parfois les malversations. Il entraîne, dans son acceptation
traditionnelle comme dans sa nouvelle conception, un jugement assorti dans la
plus part du temps d’une connotation moralisatrice.
Donc, c’est l’homme qu’il faut éviter et qu’il ne faut pas aider, à qui on ne soit pas
dire la vérité des choses, à qui il faut tout cacher.
L’auditeur, de son côté, essaie par tous les moyens à justifier son travail et sa
raison d’être dans l’entreprise. Il lui appartient de prouver que son apport est
indispensable pour une gestion plus adaptée aux besoins de l’entreprise et ses
objectifs.
1- Définition de l’auditeur
L’auditeur est, par définition classique, est la personne qui écoute la radio, qui
écouter attentivement ses clients, les audités.
Cependant l’expression « professionnel mandaté » a donné un sens particulier à
cette définition. Pour cette raison ce « professionnel mandaté » ne peut être qu’un
employé de l’entreprise.
C’est en tant que conseiller que l’auditeur exerce une influence sur les mesures à
adopter pour améliorer les contrôler.
En plus des rôles cités, l’auditeur interne est un analyste des situations, un
descripteur, un inventeur de solutions et de suggestions efficaces, un agent de
réalisation et de suivi.
Dans des termes les plus acceptés, l’auditeur est un professionnel à double titre : *
il a une connaissance suffisante sur l’entreprise.
* il est habilité de mener des opérations d’audit dans les conditions prévues par la
Charte d’audit.
Cette importance à été accentuée voire « imposée » grâce aux apports des
universitaires et des patriciens qui ont encouragé au développement de ce
« noble » métier.
Nous avons jugé très intéressant de présenter les expériences d’un Banque
européenne qui a développé au sien de ses services d’audit un fonction rarement
rencontrée dans les entreprises.
Son rôle est de reprendre les recommandations présentées par les auditeurs et
acceptées par les audités qui nécessitent un travail d’étude ou de mise en œuvre
relativement important en vue d’aider concrètement à la mise en exécution les
dites recommandations adoptées.
C’est une activité exercée au sein d’une organisation par une équipe désignée pour
la cause. Les normes pour la pratique de l’audit interne constituent un corps de
doctrine commun à l’ensemble des auditeurs des divers pays.
Pour devenir un auditeur interne, les entreprises font recours à deux modes de
recrutement selon la nature des missions d’audit à réaliser : soit, à la sortie de
l’enseignement supérieur pour les missions à caractère réplétif et plutôt
modélisées, soit parmi des cadres opérationnels à fort potentiel de reconversion
ayant quelques années d’expérience dans l’entreprise et aptes à mener des
opérations d’audit avec aisance.
Il résulte d’un enquête menée par l’IIA et par le cabinet Arthur Anderson que les
auditeurs sont en France majoritairement issus des filières de l’enseignement :36%
de l’Université, 35% des grandes écoles de commerce et d’ingénieurs, 12% de la
filière comptable, 17% des diverses disciplines.
01 Les préalables à la mission d’audit interne 38 / 116
Document élaboré par M. Abderrazek SOUEI
Comment mettre en place et dynamiser le rôle
de l’audit interne
L’auditeur interne doit subir une formation permanente. Cette dernière rentre dans
le champ de la formation continue auditeurs internes doivent entretenir leurs
compétences techniques par la formation continue ».
Les auditeurs internes certifiés sont évalués sur quatre éléments : méthode de
l’audit interne ; aptitude à l’audit interne ; organisation, management et système
d’information, environnement de l’audit.
L’audité est tout organisme, organe de gestion, cellule, unité, bureau, service,
direction, direction générale et toute autre entité interne à l’entreprise ayant subi
une mission d’audit. Par extrapolation, tout interlocuteur qui détient les
informations nécessaires pour la réalisation d’une opération d’audit.
Autrement dit, toutes les activités menées par chaque employé sont un sujet de
mission d’audit.
Opposés par les sens commun aux responsables, le plus souvent des adultes
représentant une minorité des audités, les jeunes sont eux-mêmes opposés à leur
Chef selon le milieu dont ils s’émancipent et celui auquel ils se préparent et
évoluent.
De même, il n’est pas exclu que la majorité des audités sont assez souvent
méfiants des auditeurs. Leurs activités sont assurées dans un cadre structurel et
organisationnel en respectant un ensemble de conduites appelées le plus souvent
des procédures de gestion internes.
En effet, dans cette section, il est fort utile de mettre l’accent sur le comportement
du contrôleur d’une part et celui de l’auditeur d’autre part, par opposition à celui de
la personne contrôlée ou auditée.
Dans la majorité des cas, il existe une confusion très dominante entre les notions
de contrôle et d’audit.
Ce sont, en réalité deux notions, même si elles convergent pour la recherche d’une
certaine rigueur de gestion, elles divergent énormément sur l’ensemble des points
au niveau de l’objectif, méthodes, approches, applications et pratiques…
L’autre condition d’amélioration des relations entre auditeurs et audités est de
spécialiser de plus en plus les intervenants de la mission d’audit de part et d’autre.
De la sorte, à chaque domaine audité lui correspond des auditeurs qui maîtrisent ce
domaine.
Pour le premier point, l’apport de A. AKTOUF dans son livre « Le management entre
tradition et renouvellement » est d’une grande utilité qui peut traduire la distinction
entre la notion de contrôle et l’audit.
Le deuxième point sera traité sur la base d’une synthèse de l’enquête menée
conjointement en France par l’IFACI et le Cabinet d’Ernest & Young publiée en 1996.
Selon la tradition la plus connue, le contrôle a presque été toujours rattaché à une
sorte de volonté, de la part de ceux qui dominent une situation. Donc, le contrôle,
contrairement à la notion d’audit, est basé sur la notion de dominance. C’est pour
cette raison, le contrôle est corollaire obligé de l’ordre et de la discipline.
De même, le contrôle est lié aux règles et aux pratiques de surveillances pour
s’assurer du respect de ces règles.
Il s’agit, donc, de tenir deux registres différents où sont portées par ordre
chronologique les transactions pour pouvoir comparer, et s’assurer que les
protagonistes en affaires ont bien consigné des faits qui se recoupent.
Ainsi, le sens le plus fort du terme contrôle reste celui de vérification, avec des
connotations, de surveillance et d’inspection très marquées.
Il est nécessaire de présenter la définition la plus proche qui peut être ainsi
résumée : le contrôle est « toute activité qui consiste à suivre, à vérifier et à
évaluer le degré de conformité des actions entreprises ou réalisées par rapport aux
prévisions et aux programmes, en vue de combler les écarts et d’apporter les
corrections nécessaires ».
Mais contrôler c’est aussi connaître en permanence ses forces et ses faiblesses.
C’est mettre au point un système par lequel on peut formellement, assurer la
régularité des activités des membres d’une organisation.
Contrôler c’est également disposer des moyens de s’assurer que toute les unités de
l’organisation agissent d’une façon homogène, coordonnée et synergique. Tout
peut être traduit en vue de canaliser les comportements vers la performance et
pousser dans le sens de l’élimination des comportements égarés ou peu rentables.
Il est facile de retenir que le contrôle est loin de ressembler à un acte de simple
vérification périodique, notamment et généralement en fin d’activités, destiné à
dresser un constat et à servir avant de reprendre ce qui a été raté. Les auteurs les
plus progressistes considèrent le contrôle comme un processus de gestion à la fois
Enfin, arrêter en commun les mesures de correction à apporter dans les objectifs,
les normes ou dans la conception, l’exécution à tous les niveaux.
Le premier renvoie à un contrôle qui s’exerce avant que ne survienne une situation
désespérée. Il permet de prévoir les situations difficiles et essaie d’éviter leur
réalisation.
Les objectifs, les méthodes et surtout les acteurs ne sont pas les mêmes et ne
peuvent avoir les mêmes approches ni conceptions.
En effet, la notion d’audit a été introduire dans les habitudes de gestion plus
tardivement que celle du contrôle et de ce fait beaucoup de ressemblances sont
apparues dès les premières applications de la notion d’audit.
Dans ce sens, les intellectuels, les chercheurs et les praticiens n’ont cessé
d’insister sur l’évolution remarquable et continue qu’a connue l’audit dans ses
diverses formes.
Cette enquête n’a pas donné ni analysé les rapports qui peuvent être entre
auditeurs et audités. Mais, la lecture de ses plus importants résultats permet de
retenir les points suivants :
1) Il est nécessaire de mettre l’accent que les premiers « clients » de l’audit sont,
en réalité, les audités. Car les résultats de la mission d’audit revient, en premier
lieu, aux audités qui vont en tirer profit.
Donc, il est indispensable de classer les audités à tous les niveaux de l’entreprise
parmi les clients privilégiés des auditeurs.
L’effort doit parvenir, en premier lieu, des auditeurs. Ces derniers sont appelés à
s’adapter à toutes les attentes et, parfois, à des refus de collaboration de la part
des audités.
Durant ces occasions, la volonté des auditeurs est de jouer un rôle non seulement
préventif mais également prospectif. Ils doivent montrer une habilité énorme en
vue de garder une bonne image de marque de l’audit.
01 Les préalables à la mission d’audit interne 47 / 116
Document élaboré par M. Abderrazek SOUEI
Comment mettre en place et dynamiser le rôle
de l’audit interne
Ces indicateurs de performance sont, non seulement, des facteurs clés de succès
d’une mission d’audit, mais aussi, des occasions de rencontre des acteurs d’audit.
6) Le personnel du service d’audit est renouvelé en moyenne tous les cinq ans. La
justification de la rotation du personnel peut être résumée en trois points essentiels
à savoir la retraite des employés (7 %), leur départ (13 %) et leur transfert (80 %).
Son rattachement est situé au plus haut niveau de la hiérarchie dans la majorité
des cas et facilite l’instauration d’une relation privilégiée avec les organes
d’administration et de contrôle.
Ce facteur est déterminant pour la conception du rôle des auditeurs, d’une part,
d’autre part pour refus des audités de cette situation privilégiée acquise par les
auditeurs. Cette position crée une sorte de « jalousie » au niveau des audités et le
sentiment de force et même de « confort » administrateurs de l’entreprise
entraînent une prise de conscience de rééquilibrer les relations entre les deux
acteurs de l’audit mis en relation avec le niveau suprême de leur Hiérarchie.
Les meilleurs rapports entre audités et auditeurs conduisent aux meilleurs résultats
d’une mission d’audit.
De même, ils établissent voire ils décrivent les meilleurs tendances pour bâtir une
politique d’audit efficace et utile. Audités et auditeurs peuvent ainsi tracer en
commun les grandes lignes d’audit.
Il ne s’agit pas d’une invitation à voir les audités intervenir pour dicter aux
auditeurs des lignes de conduite, mais plutôt, il s’agit d’u essai de rapprocher les
acteurs et de les mettre dans une situation de confiance mutuelle.
Les procédures de gestion sont les lignes de conduite d’ordre général qui devraient
être actualisées. D’autre part, il est difficile voire impossible d’avoir des procédures
qui peuvent prévoir l’ensemble des situations de gestion avec le maximum de
détails pour éviter les défaillances et les faiblesses pouvant surgir.
D’autres motifs restent toujours valables à cause des textes de gestion en vigueur
qui peuvent présenter des passages assez faibles imprécis et donnant lieu à des
interprétations contradictoires à plusieurs niveaux. Parfois, certains textes sont
muets n’ayant pas prévu certaines circonstances.
Les réserves d’audit les plus pertinentes sont sélectionnées puis reprises dans le
rapport d’audit.
Nous essayons de classer les réserves d’audit interne et externe et ainsi que les
réponses avancées à ces réserves. En même temps, nous essayons de reprendre
les supports d’audit de certaines sociétés tunisiennes privées.
Le but essentiel est de mettre en relief les écarts entre les remarques de l’auditeur
et les réponses de l’audit en absence de collaboration et d’entente entre eux.
Dans la plupart des cas, les réponses viennent pour anéantir les constats de
l’auditeur. Beaucoup d’expressions sont le plus souvent employées :
Les attitudes constatées sont les résultats de la culture traditionnelle qui favorise la
résistance au changement et le conservatisme.
Les cercles de qualité sont d’apparition récente dans certains établissements. Ils
comptent parmi les pratiques de gestion participative qui sont imposées par force
dans le monde industriel depuis les années 70.
Les cercles de qualité sont presque présents dans la majorité des fonctions de
l’entreprise. Mais il n’existe pas de cercle de qualité, à notre connaissance, entre
audités et auditeurs.
Nous espérons que cette expérience permet de créer une nouvelle forme
d’organisation bien prometteuse et bien adaptée à la réalité du travail plus efficace
de l’audit interne.
La réussite du travail des cercles de qualité dépend des variables individuelles des
participants et, en particulier, des animateurs de ces cercles.
La culture d’entreprise insiste sur ce qui est commun dans l’organisation, sur ce qui
est partagé, notamment ses valeurs, ses croyances, ses convictions et symboles.
L’ensemble de ces vecteurs forme l’idéologie de l’organisation qui définit comment
l’entreprise conduit ses affaires.
En revanche, la prise en compte des dispositions initiées par les responsables d’une
organisation qui s’engagent sur des objectifs ciblés d’amélioration et de progrès
continus et permanents pourront aider à l’élaboration d’un outil diagnostic des
engagements de la société.
Il est évident et certain que plus l’entreprise s’engage à respecter les standards et
les grandes orientations des travaux d’audit vers la recherche de la performance,
plus elle écarte les dangers qui risquent d’altérer la création de valeurs, moteurs de
cette performance globale.
Certains principes moraux ne font pas appel à des valeurs fondamentales, car les
adeptes du relativisme moral sont convaincus que toutes tentative d’établir de
telles valeurs est vouée à l’échec. Ce type de doctrine morale, qui érige
l’épanouissement naturel de l’Homme en souverain bien, considère la sagesse, le
plaisir ou le pouvoir comme la source de la satisfaction naturelle de l’Homme.
Pour la comptabilité et les finances par les experts comptables, des experts en
finances et des auditeurs qui maîtrisent parfaitement les dites spécialités.
En effet, les hommes de noter groupe d’audit travaillent ensemble, ce qui les
amène à créer des organisations. L’une des difficultés à la base de ce travail en
collectif réside dans le fait que chaque individu est un « univers complexe à lui
seul ».
Nos hommes si différents les uns des autres travaillent ensemble, cela peut être
considéré déjà comme « un miracle ».
Si nous disons « miracle », c’est parce que ces hommes ont des origines, intérêt,
cultures, place, etc. divers. Et pourtant ils mènent ensemble une mission d’audit,
les uns ‘les auditeurs) font leurs investigations, les autres essaient de leur fournir
les informations.
Par conséquent, nous pouvons nous poser la question comment les hommes
arrivent-ils à travailler harmonieusement.
Si un personne travaille seule, elle définit elle-même ses objectifs et gére les
moyens dont elle a besoin en suivant ses décisions individuelles. « Je dois
(uniquement) me mettre d’accord avec moi-même ».
Chaque organisation est formée par des hommes qui se ressemblent mais qui ont
des différents caractères et vivent la dynamique sociale de l’attraction comme la
répulsion.
c. Les coordinations par ajustement mutuel direct dans lesquelles les hommes du
groupe d’audit cherchent à se mettre en accord directement soit d’une façon
formelle (réunions), soit d’une façon informelle (communication informelle).
Les réunions sont très importantes pour notre groupe d’audit qui peut travailler par
projet. Mintzberg appelle ce type de groupes ad-hoc
Etant donnée qu’une organisation ne pas tout prévoir, elle a besoin que ses
membres arrivent à des accords de détail. Elle apparaît comme une conséquence
des difficultés de communication formelle.
Cette forme de coordination requiert mais développe aussi la confiance envers les
autres et peut être interprétée comme un acte d’évitement de la hiérarchie.
L’image de soi est une variable trop peu prise en compte et pourtant elle est
déterminante dans tout le processus de motivation.
L’image de soi se constitue surtout par autoévaluation, par l’observation des autres
et de ses propres réactions. Elle est de plus fortement dépendante des influences
sociales : toutes les formes feedback et l’expression des attentes.
Chacun de nous devient référence, modèle, exemple et l’individu forge son image
de soi par comparaison ; nous sommes encore source d’informations évaluatives,
normatives et l’individu modèle de son comportement selon les attentes.
Agir sur l’image de soi n’est cependant pas facile. La complexité, la diversité, la
continuité de l’image de soi rend toute intervention sensible.
Malgré une littérature foisonnante sur le concept, l’image de soi a été trop peu
intégrée dans les études sur la motivation.
L’identité est l’image de soi que chacun tente de transmettre aux autres. C’est par
l’identité que la personne se fait comprendre et accepter par les autres. C’est aussi
un mayen de contrôler la façon dont les autres nous perçoivent (l’impression
management).
Les comportements d’une personne sont déterminés à la fois par l’image qu’elle a
d’elle-même, l’image qu’elle veut donner d’elle-même. Les réactions à ces
comportements modifient en partie l’identité via l’image de soi.
S’adapter puis réagir en faisant par de sa propre opinion, c’est corriger des
impressions fausses, des informations mal interprétées.
Les exigences des organisations d’aujourd’hui appelle cette maturité qui engendre
créativité, prise d’initiatives et autonomie bien exercée par le groupe d’audit.
En abordant l’identité, nous sommes déjà au cœur de l’action. Selon l’image que la
personne veut projeter, elle met en œuvre différentes facettes d’elle-même.
Elle fera appel à certain de ses apprentissages elle aura des comportements
spécifiques et agira avec plus au moins de motivation. A cette étape, la personne a
reçu une quantité d’informations qui ont été filtrées par la perception. Ces
informations sont de nature différentes : objectifs, données, stimulation, conseil…
L’image de soi peut positivement se développer grâce aux compétences. Elles sont
une sélection des apprentissages, qualifications, habilités que l’individu croit devoir
utiliser en situation.
Ce sont aussi des compétences perçues qui peuvent s’ajouter aux compétences
réelles.
La principale limite de ces actions est l’incohérence constatée entre elles ou entre
le discours et l’action. On place trop souvent les membres de groupe d’audit dans
un état de dissonance cognitive, les obligeant à effectuer des choix que
l’organisation se refuse à faire. La transparence dans l’action, la clarté des
01 Les préalables à la mission d’audit interne 58 / 116
Document élaboré par M. Abderrazek SOUEI
Comment mettre en place et dynamiser le rôle
de l’audit interne
comportements et, encore une fois, l’affirmation que les programmes doivent être
conçu par et pour des personnes, sont les moyens de réussite d’une mission
d’audit.
I- LA PREPARATION DE LA MISSION
II- LA REALISATION DE LA MISSION
III- LA CONCLUSION DE LA MISSION
1/ La préparation de la mission
Pendant cette étape l’Auditeur réalise tous les travaux préparatoires avant de
passer à l’action. Il s’agit d’établir un ordre de mission, procéder à la prise de
connaissance de l’unité à auditer identifier les points de contrôles et les risques
associés
A Monsieur le directeur
De l’Audit Interne
Outre les documents relatifs à l’unité auditée (manuel des procédures, budgets...),
Les moyens les plus utilisés pour prendre connaissance de la fonction à auditer
sont le questionnaire et l’interview
* Données quantitatives
* Information Réglementaires
* Procédures
* Organisation
* LES INTERVIEWS
Il est recommandé
1. Définir l’interview: objectif, thèmes abordés, plan de l’interview
2. Bien choisir les interviewés (éviter les participants inutiles)
3. Contacter l’interviewé et prendre rendez-vous (en respectant la
hiérarchie)
4. Aller chez l’interviewé
5. Préparer l’interview
informations nécessaires
liste de points à aborder
liste de documents à demander
L’ordre des questions est important
PENDANT L’INTERVIEW ?
1. Commencer par se présenter et rappeler les objectifs de la mission et les
thèmes à aborder
2. Veiller à l’atteinte de l’objectif fixé
3. Eviter les interrogatoires
4. Suivre une seule idée à la fois
5. Ecouter et laisser l’interviewé s’exprimer
6. Eviter les jugements
01 Les préalables à la mission d’audit interne 63 / 116
Document élaboré par M. Abderrazek SOUEI
Comment mettre en place et dynamiser le rôle
de l’audit interne
APRES L’INTERVIEW ?
Pour chaque rubrique on identifie les points de contrôle interne sans faire de tests
ni vérifications. On observe si les procédures de contrôle sont bien documentées, et
ne présentent aucune faiblesse apparente, si non il s’agit d’un risque potentiel à
étudier
L’AUDITEUR vérifie donc si :
Les procédures sont claires et explicites
Les procédures sont toutes utiles pour’ contribuer à l’accomplissement de la
mission de l’unité
Il existe des dépassements budgétaires
Les activités où il existent des doubles emplois ou des fonctions
incompatibles identifiées à la première vue
La coordination et la collaboration entre les différents services sont établies
L’information communique normalement....
Les premiers constats de l’auditeur peuvent être présentés dans un tableau qui
aide à l’identification de certains points de contrôle
EXEMPLE DE T.I.R.
2/ la réalisation de la mission
Les auditeurs font savoir les différents points de contrôle qu’ils souhaitent examiner
(ces points sont dégagé par le T.I.R); et les audités ont l’occasion de proposer
l’élimination, de certains points ou solliciter l’examen d’autres éléments.
C’est le planning de travail qui détermine les taches de chaque auditeur et leurs
délais de réalisation
2-2/ C’est un document de travail permettant une répartition précise des taches de
tous les auditeurs afin que personne ne se hasarde à dévider des objectifs fixés ;
01 Les préalables à la mission d’audit interne 65 / 116
Document élaboré par M. Abderrazek SOUEI
Comment mettre en place et dynamiser le rôle
de l’audit interne
2-4/ C’est un document qui détermine tous les points de contrôle à examiner selon
le degré des risques déjà identifiés ;
C’est le planning de travail qui détermine les taches de chaque auditeur et leur
délai de réalisation
2-2-2/ C’est un document de travail permettent une répartition précise des taches
de tous les auditeurs afin que personne ne se hasarde à dévier des objectifs fixés ;
2-2-4/ C’est un document qui détermine tous les points de contrôle à examiner
selon le degré des risques déjà identifiés ;
Les questionnaires de contrôle interne ont pour principal objectif la détection des
anomalies liées au dispositif, de contrôle internes.
Les dysfonctionnements relevés sont étudiés et justifiés par des preuves tangibles.
1-Qui?
2-QUOI?
3-Où?
4-Quand?
5-Comment?
Ce questionnaire est donné à titre indicatif, il doit être par ailleurs adapté à
l’organisation de l’entreprise
EXEMPLE
Définition :
Le sondage statistique est une méthode qui permet à partir d’un échantillon
prélevé de façon aléatoire dans une population donnée, d’extrapoler à la population
les observations faites sur l’échantillon.
1. N’utiliser le sondage que s’il est adapté aux objectifs de l’audit : Ne pas faire
de sondage pour le plaisir de connaître des informations supplémentaires
2. Connaître la population : il faut bien définir les populations
3. Le choix de l’échantillon doit être aléatoire
4. Pas de biais personnel: pas de préjugé ou d’idées anticipées)
5. L’échantillon reste aléatoire en dépit des configurations particulières, de la
population ne pas négliger un gros client qui représente plus de 10°/° du
chiffre d’affaires dans un échantillon
6. Ne pas extrapoler de façon déraisonnable: éviter les déduction rapide
7. Ne pas perdre de vue la réalité: s’intéresser trop au chiffre et oublier le
contexte
8. Stratifier chaque fois que cela réduit la dispersion de l’échantillon : ne pas
hésiter à faire plusieurs sondages au lieu d’un seul
9. Ne pas fixer sans nécessité des niveaux de confiance élevés. En Audit interne
il n’est pas nécessaire d’exiger des niveaux de confiance élevés. Chaque
anomalie qui se répète mérite d’être étudiée
10. Ne pas s’arrêter aux résultats statistiques, rechercher les causes, le
sondage n’est pas une fin en soi
ces analyses soient fiables il faut que ces analyses soient fiables il faut que les
informations soient exhaustives et à jour
Il s’agit de confirmer une information par l’examen d’une source différente qui
procure la même information.
Exemple
C’est une méthode très utilisée par les auditeurs et permet souvent de dégager les
anomalies
L’observation physique
Le manuel des procédures
La grille d’analyse
L’auditeur interne est appelé à observer les processus utilisés dans la fonction à
évaluer
C’est un document qui a été vulgarisé par l’IFACI. Il constitue un moyen d’analyse
claire et précis permettant une lecture facile des constatations relevées
LA FRAP est rempli par l’auditeur chaque fois où il détecte une anomalie. Elle
constitue un document de base pour la rédaction du rapport d’Audit
MODELE DE FRAP
Feuille de révélation et d’analyse de problème
Problème
Constat
Cause
Conséquence
Recommandations
Etablie par
Validé avec Approuvé par :
Date Date
Date
LA FRAP doit être remplie d’une manière claire et synthétique. Il faut éviter les
rédactions longues et les informations inutiles.
EXEMPLE
5. Recommandation
Tout au long de la mission l’auditeur remplie les FRAP suivants les constatations
qu’il relève:
Après avoir vérifie les informations prévues par les FRAP, l’auditeur les valide avec
l’audité.
3/ La conclusion de la mission
Plan d’action
Le suivi des recommandations peut être fait par une visite de l’unité audité,
l’interview des responsables ou par un questionnaire adressé aux responsables de
l’unité audité
4/ Le comportement de l’auditeur
1. Inspecteur
2. Contrôleur
3. Policier
4. Enquêteur
5. L’œil de la Direction Générale
6. L’homme qui ne sait que critiquer
Il est vrai que l’auditeur interne à une image de contrôleur mais il doit essayer de
rappeler à chaque occasion qu’il est aussi assistant et conseiller
1. Sensibiliser les différentes parties de l’entreprise des rôles que peut jouer l’audit
dans la maîtrise de l’activité
2. Saisir toutes les occasions (réunion, assemblée, ...) pour parler de l’audit
3. Associer les directeurs dans la mesure du possible pour le choix des sujets à
auditer
4. Respecter les réglementations et ne pas profiter de son statut d’auditeur
5. Etre coopératif et amicale tout en étant indépendant et objectif
6. Etablir des études d’analyse de l’activité et dégager certains indicateurs de
performance de l’entreprise (ceci aide à changer certains jugements péjoratifs
de la fonction)
7. Aviser à l’avance l’audité du lancement de la mission et lui donner la possibilité
de choisir les dates des réunions
8. Expliquer à l’audité que l’audit peut lui offrir une occasion de communiquer
avec la Direction Générale
9. Eviter les ordres de mission sec et improviste du genre «suite aux nombreux
dysfonctionnements constatés il a été décider de réaliser une mission
d’audit...»
MANUEL DE PROCEDURES
Edition
originale Page :
AUDIT INTERNE
Révision
X 1/1
DOSSIER COURANT
Référence : AI/DC
DOSSIER COURANT
Le dossier courant reprend tous les papiers de travail spécifiques à une
mission et n’ayant pas un caractère permanent.
SECTIONS CONTENU
A Programme d’audit
B Budget
C Correspondances
D Conseils d’entreprise
E Situation fiscale
MANUEL DE PROCEDURES
Edition
AUDIT INTERNE originale Page :
Révision
X 1/3
QUESTIONNAIRE DE CONTROLE
INTERNE Référence : AI/QCI
A- Importance du Q.C.I
- général,
- cycle des paiements (achats, salaires…),
- cycle de production (technique),
- cycle des revenus (travaux et services),
MANUEL DE PROCEDURES
Edition
originale Page :
AUDIT INTERNE
Révision
X 2/3
QUESTIONNAIRE DE CONTROLE
INTERNE Référence : AI/QCI
D- Réponses au Q.C.I
MANUEL DE PROCEDURES
Edition
originale Page :
AUDIT INTERNE
Révision
X 3/3
QUESTIONNAIRE DE CONTROLE
INTERNE Référence : AI/QCI
E- Utilité du Q.C.I
MANUEL DE PROCEDURES
Edition
originale Page :
AUDIT INTERNE
Révision
X 1/4
PAPIERS DE TRAVAIL
Référence : AI/PT
MANUEL DE PROCEDURES
Edition
originale Page :
AUDIT INTERNE
Révision
X 2/4
PAPIERS DE TRAVAIL
Référence : AI/PT
* Informations générales :
- L'exercice,
- Le titre de la feuille du travail,
- La date d'établissement de la feuille,
- Les initiales du nom de l’auditeur.
* Informations de travail :
avec éventuellement
la pagination.
MANUEL DE PROCEDURES
Edition
originale Page :
AUDIT INTERNE
Révision
X 3/4
PAPIERS DE TRAVAIL
Référence : AI/PT
MANUEL DE PROCEDURES
Edition
originale Page :
AUDIT INTERNE
Révision
X 4/4
PAPIERS DE TRAVAIL
Référence : AI/PT
MANUEL DE PROCEDURES
Edition
AUDIT INTERNE originale Page :
Révision
X 1/5
POSITIONNEMENT DE
L’AUDITEUR Référence : AI/01
INTERNE
I. RESPONSABILITE
L’auditeur interne est neutre, il n’est pas opérationnel. Il n’a, sur les
activités qu’il contrôle, ni responsabilité directe ni autorité. Le contrôle
et l’avis de l’auditeur interne ne doivent, en aucun cas décharger les
autres personnes de l’organisation des responsabilités qui leur sont
assignées.
II. POUVOIRS
MANUEL DE PROCEDURES
Edition
AUDIT INTERNE originale Page :
Révision
X 2/5
POSITIONNEMENT DE
L’AUDITEUR Référence : AI/01
INTERNE
IV. OBLIGATIONS
- Effectuer son audit avec objectivité pour cela, il ne doit pas être dans
une position où il
est à la fois juge et partie.
- Respecter le code de la déontologie de la profession en matière
d’honnêteté,
d’objectivité, de diligence et le loyauté
- Etre apte aux contacts humains et savoir communiquer efficacement
avec les audités.
- Entretenir sa compétence technique par la formation professionnelle
notamment dans
le domaine des normes, procédures et techniques d’audit.
- Faire preuve de conscience professionnelle lorsqu’il effectue sa
mission.
- Recueillir, analyser, interpréter les informations et documenter ce
travail pour étayer
les résultats de l’audit.
- Etablir à la fin des travaux d’audit un rapport écrit et signé.
- Effectuer un suivi des rapports pour s’assurer que des actions
appropriées soient
entreprises.
1. LIAISONS INTERNES
* Liaison hiérarchique :
MANUEL DE PROCEDURES
Edition
AUDIT INTERNE originale Page :
Révision
X 3/5
POSITIONNEMENT DE
L’AUDITEUR Référence : AI/01
INTERNE
* Liaison fonctionnelle :
2. LIAISONS EXTERNES
- Auditeurs externes.
1. Rapports internes
MANUEL DE PROCEDURES
Edition
AUDIT INTERNE originale Page :
Révision
X 4/5
POSITIONNEMENT DE
L’AUDITEUR Référence : AI/01
INTERNE
MANUEL DE PROCEDURES
Edition
AUDIT INTERNE originale Page :
Révision
X 5/5
POSITIONNEMENT DE
L’AUDITEUR Référence : AI/01
INTERNE
2. Rapports externes
- des rencontres entre les différents corps pour discuter des sujets
d’intérêt commun.
CHAPITRE 3 : ANNEXES
Société : ………..
AUDIT INTERNE
REF :
DATE :
FEUILLE DE COUVERTURE
BUT :
CONCLUSION:
SOCIÉTÉ : ...............
AUDIT INTERNE
RAPPORT DE TEMPS
Auditeur :
MISSIONS D’AUDIT
SOCIÉTÉ : ...............
AUDIT INTERNE
PLAN D’APPROCHE
SOCIÉTÉ : ...............
AUDIT INTERNE
RAPPORT D'ORIENTATION
Mission :
Objet :
- Objectifs Généraux
Rappel des objectifs du C. I auxquels on ajoute le suivi du dernier audit réalisé sur
le sujet.
- Objectifs spécifiques :
-
-
-
- Champ d'action :
-
-
-
SOCIÉTÉ : ...............
AUDIT INTERNE
Objet :.................................
_____________________________________________________________
Problème : .................................................................................................
_____________________________________________________________
Faits :
-
-
-
-
-
-
Causes :
-
-
Conséquences :
-
-
_____________________________________________________________
SOCIÉTÉ : ...............
AUDIT INTERNE
Objet :
- Monsieur....................................
- Madame......................................
Le Directeur Général
SOCIÉTÉ : ...............
AUDIT INTERNE
a- Encore à l'étude :
- raison :
- objectifs :
- responsable :
- date prévue de décision définitive :
b- Si refusée :
- raison :
- signature du responsable :
III/ REPONSES :
Établies par : Noms : ...................................
Fonctions : .............................
Signatures : ............................
Date : ....................................
SOCIÉTÉ : ...............
AUDIT INTERNE
SOCIÉTÉ : ...............
AUDIT INTERNE
SOCIÉTÉ : ...............
AUDIT INTERNE
SOCIÉTÉ : ...............
AUDIT INTERNE
T
E
R
R
A
I
N
SOCIÉTÉ : ...............
AUDIT INTERNE
TABLEAU DE BORD DE L’ETAT D’AVANCEMENT DE LA MISSION : …………………..
ETAPE/ O.M P.D’A TFFA RDO P.V BAPS F.C FRAP O.R CRPA RAID
MISSION
A
U
D
I
T
E
U
R
D
E
L
A
M
I
S
S
I
O
N
ECART
PREVISIONNEL
REEL
Référence : V : Clôture de chaque phase de la mission T : Terminé C : En cours N : Non entamé D : Début
01 Les préalables à la mission d’audit interne 114 /
Document élaboré par M. Abderrazek SOUEI 116
Comment mettre en place et dynamiser le rôle
de l’audit interne
de la
tâche
F : Fin
de la
tâche