P422020 PDF
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Page Ed. Date Rév. Date Page Ed. Date Rév. Date
PG 2 12/2003 0
EV/1 2 12/2003 0
PV/1 2 12/2003 0
SO/1 2 12/2003 0
1 2 12/2003 0
2 2 12/2003 0
3 2 12/2003 0
4 2 12/2003 0
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A1/2 2 12/2003 0
A1/3 2 12/2003 0
A1/4 2 12/2003 0
A1/5 2 12/2003 0
A1/6 2 12/2003 0
A1/7 2 12/2003 0
A1/8 2 12/2003 0
A1/9 2 12/2003 0
A1/10 2 12/2003 0
A1/11 2 12/2003 0
A1/12 2 12/2003 0
A1/13 2 12/2003 0
A1/14 2 12/2003 0
A1/15 2 12/2003 0
A1/16 2 12/2003 0
A1/17 2 12/2003 0
A1/18 2 12/2003 0
A1/19 2 12/2003 0
A2/1 2 12/2003 0
1. Objet Page 1
2. Domaine d’application Page 1
3. Références Page 1
4. Définitions Page 1
5. Rappel des principales dispositions réglementaires Page 2
5.1. Responsabilités Page 2
5.2. Tenue à jour des documents de bord Page 2
5.3. Aptitude au vol Page 3
5.4. Validité du CDN Page 3
6. Surveillance par le GSAC de l'entretien dans le cadre agréé figé Page 3
6.1. Surveillance par le GSAC de l'entretien dans le cadre Page 4
agréé variable
6.2. Surveillance par le GSAC de l'entretien dans le cadre non Page 4
agréé
Le présent fascicule décrit en annexe les mesures à prendre pour garantir que la navigabilité
d’un aéronef est maintenue et les dispositions qu’un propriétaire doit mettre en oeuvre pour
répondre aux exigences de l’arrêté du 24 juillet 1991 relatif aux conditions d’utilisation des
aéronefs civils en aviation générale.
Son but est de formaliser de façon concrète, pour les personnes intervenant dans le maintien
de la navigabilité et l’entretien des aéronefs, les obligations liées à la réglementation et de
donner un moyen acceptable pour remplir ces obligations.
Une démarche volontairement chronologique a été choisie, afin que ce guide soit facilement
utilisable.
2. DOMAINE D’APPLICATION
Ce fascicule est applicable à tous les aéronefs civils français immatriculés et utilisés en
aviation générale à l’exception des aéronefs CNRA, CNRAC, CNSK, CDNR.
3. REFERENCES
4. DEFINITIONS
ENTRETIEN : ensemble des opérations ayant pour but de remettre en état un aéronef ou un
élément d’aéronef ou de le maintenir en état de fonctionnement.
ATELIER : ensemble des moyens matériel et humain permettant d’assurer l’entretien d’un
aéronef.
Le texte complet de l’arrêté du 24 juillet 1991 relatif aux conditions d’utilisation des aéronefs
civils exploités en aviation générale est publié dans le fascicule RP-42-15.
Des extraits de cet arrêté relatifs à l’entretien sont reproduits et commentés ci-après, le texte
des articles de l’arrêté étant imprimé en italique.
5.2. Tenue à jour des documents de bord (Carnet de route) (article 6.2.1)
- Tout aéronef doit être doté d’un carnet de route dont la forme est acceptée par les
services compétents de l’état d’immatriculation de l’aéronef.
Le carnet de route doit être tenu à jour et convenablement renseigné au plus tard en fin
de journée et à chaque changement de commandant de bord.
- La mise à jour du carnet de route doit être faite sous la responsabilité du commandant
de bord et signé par lui, notamment en ce qui concerne :
• la date,
• le nom des membres d’équipage et leur fonction à bord,
• l’origine et la destination du vol,
• l’heure de départ et l’heure d’arrivée,
• le temps de vol,
• la nature du vol,
• le carburant embarqué lors de l’avitaillement,
• les anomalies constatées pendant le vol ou une mention explicite d’absence
d’anomalie.
Tout "propriétaire d'un aéronef choisissant de faire effectuer l'entretien par une ou
plusieurs personnes physiques ou morales agréées à cet effet par les services
compétents doit, afin de bénéficier des avantages liés à cette formule en matière de
durée de validité pour certaines catégories de certificats de navigabilité, en faire la
déclaration aux services compétents en précisant le programme d'inspection ou
d'entretien utilisé".
La vérification du respect des conditions liées à la validité du CDN 3 ans dans le cadre agréé
figé se fait par la surveillance de l’organisme d’entretien (UEA, AEA, JAR 145).
Cette surveillance s’intéresse :
• Par le contrôle direct des travaux qui est assuré par sondage lors des
renouvellements de la validité des CDN afin de vérifier la qualité des travaux
effectués.
Ce paragraphe définit dans l’ordre les divers points et démarches à engager avant de pouvoir
effectuer la gestion du maintien de la navigabilité.
1.1. Généralités
Les vérifications faites par le pilote ou l’équipage avant chaque vol ont pour but de
s’assurer que l’aéronef qu’il va utiliser est en état pour effectuer le vol qu’il a prévu. Ces
vérifications de la visite pré-vol ne donnent lieu à enregistrement que si des défauts sont
constatés.
La visite pré-vol ne nécessite pas d’APRS, mais la correction des défauts constatés (ou le
report des travaux) nécessite une APRS avant que le vol soit entrepris sauf si ces défauts
ne concernent que des équipements opérationnels inutilisables et que le pilote peut
déterminer qu’ils ne sont pas nécessaires pour le vol considéré.
Les différents cadres d’entretien et les documents à utiliser sont décrits dans le fascicule
RP-41-10 de la documentation du GSAC.
Dans le cadre non agréé, les personnes chargées de l’entretien doivent se doter de moyens
acceptables permettant le respect des règles de maintenance. Pour les ateliers agréés, ces
règles sont reprises dans le manuel de spécifications d’agrément.
Dans le cadre non agréé, si le propriétaire ne peut remplir l’ensemble de ces conditions, il lui
est vivement recommandé de s’orienter vers un atelier agréé pour l’entretien de son aéronef.
2.1. Qualification
Une personne qualifiée pour effectuer l’entretien signifie une personne en mesure de
prouver qu’il a travaillé directement en entretien sur le type d’aéronef concerné ou
similaire et ce pendant au moins deux ans.
2.2. Locaux
Il est nécessaire de disposer pour l’entretien d’un aéronef d’un espace de travail couvert,
adapté tant par la taille que par l’environnement (propreté, protection contre les
intempéries, protection contre la pollution, luminosité, température…).
2.3. Documentation
2.4. Outillages
Ce programme doit être établi sur la base des exigences des constructeurs et être rédigé
conformément aux recommandations du fascicule P-42-21.
L’enregistrement des heures et cycles est essentiel pour la planification des tâches
d’entretien.
a) Carnet de route
L’enregistrement des vols et temps de vol sur le carnet de route incombe au commandant
de bord.
Les livrets cellule et moteur et la fiche hélice ne sont pas considérés comme
documents de bord et ne doivent pas se trouver à bord des aéronefs.
Le livret d’aéronef et le livret moteur doivent être d’un modèle agréé par les services
compétents.
Le livret d’aéronef doit recevoir une identification du GSAC.
Le modèle de fiches d’hélice est laissé à l’initiative des propriétaires et leur identification
par les services compétents n’est pas requise.
Afin d'être disponibles en cas d'accident, le livret d’aéronef, le livret moteur et la fiche
hélice ne doivent pas être transportés dans l'aéronef. Ils doivent être détenus soit par le
propriétaire, soit par l'atelier chargé de l'entretien, selon les accords passés entre eux. Ils
doivent normalement être disponibles dans l'atelier lors de l'exécution d'opérations
d'entretien.
Les carnets de route, livrets d'aéronef, livrets moteur doivent être conservés durant la vie
de l'aéronef.
Les dossiers de travaux, ou autres documents d'enregistrement doivent également être
conservés.
Un point régulier sur les éléments de gestion de navigabilité est nécessaire, il devra faire
apparaître :
Ce point technique est très important, car il constitue le point de départ de la gestion de
navigabilité d’un aéronef, pour son entretien qui sera formalisé par le bon de lancement
ou bon de commande.
En cadre agréé, les critères ci dessus sont définis dans les spécifications d'entretien des
ateliers (UEA, AEA, JAR 145).
L’utilisation d’un logiciel informatique de suivi technique est conseillée pour la gestion du
maintien de la navigabilité.
Le moyen le plus efficace d’effectuer la gestion de navigabilité est de tenir, en temps réel,
des listes et des états reprenant les éléments qui doivent être suivis pour démontrer la
navigabilité d’un aéronef.
Il est nécessaire de faire le relevé périodique des heures de vol et éventuellement des
atterrissages à partir du carnet de route renseigné par le pilote afin de planifier les tâches
d’entretien, prévoir les immobilisations de l’aéronef et la disponibilité de l’atelier pour
appliquer les CN, effectuer les visites d’entretien, les déposes d’éléments à potentiel ou
en limite de vie et de s’assurer qu’il n’y a pas de dépassement du potentiel défini.
Le dépassement d’une échéance constitue un cas d’inaptitude au vol pouvant être
sanctionné.
A l’issue d’une visite programmée, il est possible que des opérations d’entretien
programmé aient été reportées si celles ci ne mettent pas en cause la navigabilité et la
sécurité de l’aéronef.
La liste des travaux reportés fait apparaître les travaux reportés et l’échéance butée du
report.
La fiche de travaux doit être renseignée des travaux qui ont été reportés.
Le report des éléments à potentiel est traité dans le fascicule P-42-21 Programme
d’entretien. Une fiche de travaux reportés doit être établie pour les éléments à potentiels
reportés par l’atelier.
La liste des travaux reportés (tâches d’une visite d’entretien programmée et/ou éléments
à potentiel) doit être acceptée par le propriétaire de l’aéronef.
Les consignes de navigabilité ont pour but de signaler un état dangereux, une absence
de conformité par rapport aux exigences constituant la base de certification d’un aéronef
ou d’un élément d’aéronef, ainsi que tout état susceptible de compromettre la navigabilité
d’un aéronef.
Les consignes de navigabilité stipulent des mesures à prendre obligatoirement pour
assurer la poursuite de l’utilisation en toute sécurité d’un aéronef ; elles interdisent parfois
tout vol avant que les mesures correctives prescrites n’aient été prises.
Lorsque qu’une consigne de navigabilité n’est pas applicable, la mention “non applicable”
(N/A) en précisant le motif (n° de série par exemple) doit être portée sur le statut dans la
colonne applicabilité.
Note : Dans certains cas les lettres service (SIL) jouent un rôle comparable à celui des
bulletins service (SB).
Les bulletins service (BS) sont classés en 3 catégories : impératif, recommandé,
facultatif.
Les bulletins service dit «entretien», édités par les constructeurs, sont considérés comme
une évolution du programme d’entretien recommandé des constructeurs et de ce fait,
sont applicables au même titre que le programme recommandé.
Les BS «entretien» édités par le constructeur de l’aéronef, le motoriste et l’hélicier après
la date d’édition ou d’évolution du programme d’entretien recommandé sont applicables
aux échéances préconisées dans le bulletin service.
Ceux-ci peuvent être incorporés dans le programme d’entretien personnalisé.
Un état des bulletins service doit faire apparaître l’ensemble des BS appliqués.
Cette modification est définie généralement par un bulletin service du constructeur ou par
un supplément au certificat de type (STC), elle peut être appliquée à tous les aéronefs du
même type suivant les modalités définies par le document approuvé (SB ou STC).
L’application de ce type de modification fera l’objet d’un enregistrement dans le livret
d’aéronef ou livret moteur de l’aéronef concerné, et dans un document séparé (Statut des
BS et des modifications).
L’entretien peut être réalisé par des ateliers agréés (UEA, AEA, JAR 145) ou être réalisé par
des ateliers ou des mécaniciens non agréés.
Un bon de commande ou de lancement doit être établi par le propriétaire/exploitant et
transmis à l’organisme d’entretien ou au mécanicien.
Le but du lancement et de la préparation des travaux est de s’assurer que toutes les
opérations d’entretien dues lors d’une intervention technique sont bien programmées, que
toutes celles dues avant la prochaine visite programmée le sont également.
Il convient, dans un premier temps, à partir des listes établies pour effectuer la gestion du
maintien de la navigabilité, de définir les opérations d’entretien à effectuer au cours de la
visite.
Les travaux supplémentaires découverts en cours de visite seront enregistrés sur une
fiche de travaux supplémentaires et devront avoir obtenu l’acceptation formelle du
propriétaire avant application.
Ce sont les travaux nécessaires à la remise en conformité de l’aéronef à la suite d’une
non conformité relevée au cours d’une inspection.
Pour la préparation des travaux, ce bon de lancement fera état des outillages et de la
documentation nécessaire pour effectuer la visite. La partie des travaux sous-traités y
figurera également.
De plus, ce même arrêté stipule que toute personne procédant au remplacement d’un
élément d’aéronef, de moteur, ou d’hélice doit utiliser des pièces en bon état et :
• dont le marquage assure l’originalité ou la qualité ; ou
• produite par elle-même suivant les règles applicables ;
• acceptée par les services compétents.
Ceci consiste à partir des besoins émis sur le bon de lancement à prendre les
dispositions appropriées pour :
• disposer de locaux adéquats pour la durée des travaux,
• disposer des éléments d’aéronef conformes et accompagnés d’un document
libératoire autorisé en tenant compte des délais de livraison,
• disposer des outillages préconisés par le constructeur, ou des outillages de
substitution acceptés,
• disposer du protocole de visite, de la documentation constructeur, des données
approuvées (CN, SB, dossier de modification/réparation…),
• s’assurer de détenir toutes les compétences pour mener à bien les travaux envisagés,
• prévoir et commander les travaux qui seront sous-traités,
• faire approuver par l’autorité tous les procédés utilisés qui ne l’ont pas déjà été,
comme les modifications, les réparations utilisant des procédés différents de ceux
préconisés par le constructeur.
Toutes ces opérations doivent être faites en amont des travaux, afin qu’en cours des
travaux, le mécanicien puisse se concentrer sur les opérations d’entretien et la correction
des défauts découverts en cours de chantier.
Le lancement et la préparation des travaux sont les points qui permettent de faciliter le
bon déroulement des travaux.
Des erreurs lors du lancement entraînent en général des retards lors de la sortie de visite,
et donc des immobilisations parfois coûteuses et abaissent le niveau de sécurité lorsque
ces erreurs ne sont pas vues avant la libération de l’aéronef.
Les opérations d’entretien décrites dans le protocole de visite (ou gamme ou carte de
travail) doivent être visées lisiblement par celui qui a exécuté et/ou contrôlé l’opération.
Si une inspection demande un relevé de valeur, la valeur mesurée doit être inscrite ainsi
que la référence et le numéro de série de l’outillage ayant servi pour cette mesure.
Lorsqu’une inspection n’est pas effectuée et que celle-ci est justifiée, elle est inscrite sur
la feuille de travaux reportés et sera réalisée ultérieurement.
Les anomalies découvertes au cours des inspections sont enregistrées sur la feuille de
travaux supplémentaires découverts en cours de visite, et mises en œuvre.
Si l’action corrective nécessite le changement d’un élément, celui-ci sera également
inscrit sur la liste des éléments remplacés.
Pour chaque élément remplacé, la liste devra faire apparaître la désignation, la référence,
le numéro de série, éventuellement son potentiel et le numéro du document libératoire
autorisé (JAA form 1 ou équivalent).
Voir fascicule P-42-16 documents libératoires autorisés en aviation générale.
Il doit être établi un document ou un dossier visé par le ou les mécanicien(s) ayant réalisé
les opérations d’entretien. Ce dossier ou document doit comporter ou mentionner, très
explicitement et de façon détaillée, la nature des travaux effectués :
• visite selon programme d’entretien (référence programme),
• exécution d’inspections complémentaires et, notamment de consignes de navigabilité,
les bulletins service,
• application de modifications,
• exécution de travaux supplémentaires résultant de la visite ou des inspections,
• remplacement de pièces ou organes.
7.1. Généralités
L'aptitude au vol est l'expression du maintien dans le temps des conditions techniques de
navigabilité.
L'aptitude au vol est assurée notamment par le respect des dispositions du présent guide.
Elle est donc, en particulier, le fruit du déroulement correct d'un processus qui, après
l'exécution d'une opération d'entretien, se termine par la délivrance d’une Approbation
Pour Remise en Service prononcée et visée par une personne habilitée.
En conséquence, l'aptitude au vol ne doit pas être confondue avec l'approbation pour
remise en service qui a pour unique objet d'attester que les travaux d'entretien ont été
correctement et complètement effectués compte tenu des opérations qui pouvaient être
différées et qu’il na pas été constaté de défaut rendant manifestement l’aéronef inapte au
vol.
Nota : Pour les aéronefs français, après toute action de remise en état consécutive à une
anomalie signalée au carnet de route, mention doit être faite des actions
correctives effectuées ainsi que de l’identification de l’organisme ou de la
personne physique ayant effectué ces opérations sur le carnet de route (§ 6.2.1.5
de l’arrêté du 24/07/91).
Pour les aéronefs français, après toute opération d’entretien, le carnet de route doit être
revêtu de l’approbation pour remise en service, ainsi que de l’identification de l’organisme
ou de la personne physique ayant effectué ces opérations (§ 6.2.1.4 de l’arrêté du
24/07/91).
Elle assure que les travaux d'entretien qui avaient été commandés ont été correctement
et complètement effectués compte tenu des opérations qui pouvaient être reportées.
L' Approbation Pour Remise en Service doit être prononcée par une personne habilitée.
Cette APRS signifie que le signataire s'est assuré par tous les moyens appropriés :
Elle n'est valable qu'au moment où elle intervient et ne comporte aucune indication de
"durée". Par exemple, elle ne précise nullement si des vérifications doivent (ou pas) être
effectuées après "n" heures de vol.
7.4.3. Formulation
L'abréviation APRS est autorisée, mais les autres appellations telles que "aptitude au vol,
apte au retour en service etc…, ne sont pas admises.
L'approbation pour remise en service ne peut pas être prononcée si les conditions
définies ci-dessus ne sont pas réunies ou s'il apparaît des éléments mettant en cause
l'aptitude au vol de l’aéronef.
Dans ce cas, l'exécution des travaux effectués sera attestée sans mention d' APRS sur le
rapport de travaux. Il appartient alors au propriétaire de faire effectuer les travaux ou de
prendre les dispositions nécessaires permettant la remise en service.
Si à l’issue des travaux un vol de contrôle est nécessaire, Il sera porté au carnet de route
une «APRS sous réserve de l'exécution satisfaisante du vol de contrôle».
• soit le vol a donné lieu à des remarques : les actions correctives correspondantes
doivent formellement recevoir l'APRS. Le cas échéant un nouveau vol de contrôle peut
être nécessaire pour valider ces actions correctives.
A l’issue des travaux, il est nécessaire de conserver les preuves des travaux réalisés.
Pour cela l’atelier doit collationner l’ensemble des documents du dossier de travaux
comprenant :
• le bon de commande,
• le bon de lancement,
• le protocole de visite d’entretien programmée visé par l’exécutant,
• la feuille de travaux supplémentaires programmés et/ou découverts en cours de visite,
• les données approuvées appliquées (consigne de navigabilité, bulletin service…),
• le dossier de modification/réparation approuvé (si nécessaire),
• les JAA form one ou équivalents pour les pièces remplacées,
• le compte rendu de vol de contrôle (si nécessaire),
• le certificat d’APRS.
9. RAPPORT DE VISITE
10. ARCHIVAGE
Le dossier de travail doit être archivé (5 ans dans le cadre des UEA et AEA).
Les durées d’archivage doivent être adaptées aux exigences de traçabilité que l’on doit
démontrer.
Note : Un atelier agréé qui assure l’entretien d’un aéronef dans le cadre figé doit, par delà
les exigences réglementaires d’archivage des dossiers de travaux liées à son
agrément, conserver pour le compte de son client les données permettant d’établir la
navigabilité de l’aéronef (rapport de visite).
Dans le cadre de la loi n° 99-243 du 29 mars 1999, le BEA (Bureau d’Enquêtes d’Analyses
pour la sécurité de l’Aviation Civile) a pour mission de déterminer et d’analyser les
circonstances et les causes des accidents et incidents d’aviation afin d’éviter qu’ils se
reproduisent.
Le propriétaire doit informer le GSAC local de tout incident ou accident qui touche à la
navigabilité de son aéronef.
11.1. Accident
Evénement, lié à l'utilisation d'un aéronef, qui se produit entre le moment où une
personne monte à bord avec l'intention d'effectuer un vol et le moment où toutes les
personnes sont montées dans cette intention, sont descendues, et au cours duquel :
- une personne est mortellement ou grièvement blessée du fait qu'elle se trouve:
• dans l'aéronef, ou
• en contact direct avec une partie quelconque de l'aéronef, y compris les parties
qui s'en sont détachées, ou
• directement exposée au souffle des réacteurs,
sauf s'il s'agit des lésions dues à des causes naturelles, de blessures infligées à la
personne par elle-même ou par d'autres ou de blessures subies par un passager
clandestin caché hors des zones auxquelles les passagers et l'équipage ont
normalement accès, ou
- l'aéronef subit des dommages ou une rupture structurelle :
• qui altèrent ses caractéristiques de résistance structurelle, de performances ou de
vol, et
• qui devraient normalement nécessiter une réparation importante ou le
remplacement de l'élément endommagé,
sauf s'il s'agit d'une panne de moteur ou d'avarie de moteur lorsque des dommages
sont limités au moteur, à ses capotages ou à ses accessoires, ou encore de
dommages limités aux hélices, aux extrémités d'ailes, aux antennes, aux
pneumatiques, aux freins, aux carénages ou à des petites entailles ou perforations
du revêtement; ou
- l'aéronef a disparu ou est totalement inaccessible.
Un fiche d'anomalie technique (FAT) relatant l'incident sera rédigée par le GSAC local et
transmise au GSAC central.
12.1. Définition
Le nombre des autorisations exceptionnelles doit être maintenu aussi faible que
possible. La bonne adaptation du programme d’entretien et si nécessaire l’existence de
tolérances correctement établies concourent notamment à en abaisser le nombre.
Dans tous les cas, les dépassements ou écarts correspondant aux autorisations
exceptionnelles doivent rester suffisamment faibles pour ne pas affecter le niveau de
sécurité.
L'utilisateur doit faire état des événements imprévisibles qui sont survenus, ne laissant
d'autre solution que celle de demander une autorisation exceptionnelle, c'est-à-dire qu'il
doit faire la preuve que la demande n'est pas une solution de facilité, qu'il a tout mis en
œuvre pour l'éviter et qu'il ne la sollicite qu'en dernier ressort.
Une programmation à moyen ou long terme ne peut en aucun cas s'appuyer sur des
autorisations exceptionnelles.
Il faut s'efforcer de ne jamais cumuler plusieurs autorisations exceptionnelles sur le
même avion.
Une autorisation exceptionnelle peut être refusée sans explication des raisons du
refus.
12.6. Justifications
NOTA 1 : Quand une visite a fait l'objet d'une autorisation exceptionnelle, les échéances
des visites suivantes seront déterminées à partir de la butée à laquelle la
visite aurait dû être réalisée.
NOTA 3 : Les moteurs entretenus en cadre agréé ayant obtenu les 5 ou 20%
d’extension au titre du fascicule P-41-40 ne peuvent pas prétendre à la
délivrance d’une autorisation exceptionnelle de 2%.
12.9. Procédures
Toute autorisation exceptionnelle doit faire l'objet d'une demande préalable écrite
adressée au niveau local du GSAC.
Le dépassement demandé n'est autorisé qu'après son acceptation écrite explicite.
Une autorisation exceptionnelle ne peut être accordée par le GSAC local si l’aéronef a
volé après la butée dont le report est demandé.
La demande doit être établie en 2 exemplaires sur un imprimé dont le modèle est joint
en annexe I.
Elle est instruite par le niveau local du GSAC.
L’accord ou le refus motivé est indiqué sur l’exemplaire retourné visé au demandeur.
NOM : N° :
Date :
Avion type :
Immatriculation :
(1) Moteur
- Référence :
- Position et N° de série :
(1) Hélice
- Référence :
- Position et N° de série :
Situation de l’avion dans son cycle d’entretien (visite de rang inférieur et supérieur) et état
technique de l’appareil (travaux différés, absence de limitations : CN, vies limites, …) :
AC 164