G4223II
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G4223II
DSAC/NO
Guide disponible en
téléchargement sur
www.osac.aero
Indice I
20 février 2020
G-42-23
G - 42 - 23 Indice I Ministère
20 février de la Transition écologique
2020 Page : et1 solidaire
www.ecologie-solidaire.gouv.fr
EVOLUTION DU GUIDE
Ce document est modifié, il amende le guide G-42-23 indice H – Guide de rédaction des
spécifications de l’organisme de gestion du maintien de la navigabilité en aviation générale.
*statut :
Toute remarque ou proposition de modification portant sur un document peut être adressée à
contact@osac.aero en spécifiant dans l’objet de votre e-mail « Documentation publique – [référence du
document concerné] – [Indice de révision du document concerné] ».
1. OBJET .........................................................................................................................................................5
2. DOMAINE D’APPLICATION........................................................................................................................5
3. RÉFÉRENCES ............................................................................................................................................5
4. ABRÉVIATIONS ET DEFINITIONS ............................................................................................................6
4.1 Abréviations ........................................................................................................................................6
4.2 Définitions ...........................................................................................................................................7
5. GENERALITES ...........................................................................................................................................9
6. FORMAT ET PRESENTATION DU MANUEL ..........................................................................................10
ANNEXE 1 MANUEL DES SPECIFICATIONS DE L’ORGANISME DE GESTION DE NAVIGABILITE .........12
Le présent Guide a pour objet de donner les modalités d’élaboration du Manuel des
spécifications de l’organisme de Gestion de la Navigabilité (MGN) conformément aux sous
parties G et I de l’annexe 1 du règlement communautaire (UE) 1321/2014 modifié.
2. DOMAINE D’APPLICATION
Il est applicable aux organismes de gestion du maintien de la navigabilité définit comme "petits
organismes M/G" tels que définis dans le §5.2 de la P-03-00 c’est-à-dire qui ne gèrent pas le
maintien de la navigabilité d’aéronefs utilisés par des transporteurs aériens titulaire d’une
licence octroyée conformément au règlement (CE) 1008/2008, et:
ne délivrent pas de certificat d’examen de navigabilité d’aéronefs de MTOM ≥ à
2730Kg et n’ont pas d’aéronef motorisé complexe dans leur domaine d'activité agréé.
Ne sous traite pas des tâches de gestion du maintien de la navigabilité
3. RÉFÉRENCES
Documents Européens :
Documents DGAC :
4. ABRÉVIATIONS ET DEFINITIONS
4.1 Abréviations
Activité commerciale : Toute exploitation d'un aéronef, contre rémunération ou à tout autre
titre onéreux, qui est à la disposition du public ou, lorsqu'elle n'est pas
mise à la disposition du public, qui est exercée en vertu d'un contrat
conclu entre un exploitant et un client, et dans le cadre duquel ce dernier
n'exerce aucun contrôle sur l'exploitant.
Aéronef ELA1 : signifie European Light Aircraft (aéronef léger européen) et renvoie aux
aéronefs habités suivants:
i) un avion d'une masse maximale au décollage (MTOM) n'excédant
pas 1200Kg, non classé comme aéronef motorisé complexe;
ii) un planeur ou motoplaneur d'une MTOM n'excédant pas 1200Kg;
iii) un ballon dont le volume maximal par construction des gaz de
sustentation ou d'air chaud n'excède pas 3 400 m 3 pour les ballons à
air chaud, 1 050 m 3 pour les ballons à gaz et 300 m 3 pour les
ballons à gaz captifs
iv) un dirigeable conçu pour un maximum de 4 occupants et dont le
volume maximal par construction des gaz de sustentation ou d'air
chaud n'excède pas 3 400 m 3 pour les dirigeables à air chaud et 1
000 m 3 pour les dirigeables à gaz.
Aéronef ELA2 : signifie European Light Aircraft (aéronef léger européen) et renvoie aux
aéronefs habités suivants:
— un avion d'une masse maximale au décollage (MTOM) inférieure ou
égale à 2000Kg, non classé comme aéronef motorisé complexe;
— un planeur ou motoplaneur d'une MTOM inférieure ou égale à
2000Kg;
i) un ballon;
ii) un dirigeable à air chaud;
iii) un dirigeable à gaz présentant toutes les caractéristiques suivantes:
— poids statique de 3 % maximum,
— poussée non dirigée (sauf inversion de poussée),
— conception simple et classique de la structure, du système de
commande et du système de ballonnets,
et
— commandes non assistées;
iv) un aéronef à voilure tournante très léger.».
Organisme sous-traitant : Entité externe exécutant des tâches spécifiées par un organisme
donneur d'ordre agréé et sous couvert de l’agrément de celui-ci. La
sous-traitance est l'opération par laquelle une société délègue à une
autre une partie de son activité ou encore une partie d'un contrat obtenu
par le donneur d'ordre. Le sous-traitant s'engage à exécuter un produit
ou une tâche sur la base des instructions de l'entreprise donneuse
d'ordre qui conserve la haute main sur le produit et ses caractéristiques.
Organisme contractant : Entité extérieure ayant son propre agrément et effectuant des
tâches sous couvert de ce dernier pour le compte d’un autre organisme
également agréé
Un organisme peut choisir d’adopter pour son MGN un plan différent de celui proposé par le
présent canevas. Il devra simplement dans ce cas justifier que tous les points requis sont
couverts, par exemple au moyen d’un tableau de correspondance entre le plan adopté et les
exigences règlementaires.
De même, l’organisme peut choisir d’adopter une organisation ou des procédures différentes
de celles proposées, car le MGN doit être personnalisé pour l’adapter aux spécificités ou
pratiques de l’organisme. Il faudra simplement justifier que l’organisation et les procédures
retenues permettent bien de garantir une conformité aux exigences règlementaires de la
Partie-M et de la Partie-ML.
Note :
Le canevas proposé couvre toutes les prérogatives que peut demander un organisme M/G.
Lors de l’élaboration du MGN, il appartient au postulant de ne renseigner que les paragraphes
correspondant aux prérogatives demandées.
Les autres paragraphes seront conservés et renseignés « non applicable » (N/A).
Le MGN doit couvrir les prérogatives demandées par l’organisme, sous réserve de
satisfaction des exigences règlementaires applicable à chacune, ces prérogatives sont :
- Gérer le maintien de la navigabilité d’aéronefs utilisés en aviation générale compris
dans son domaine d’agrément
- Effectuer des examens de navigabilité et émettre des CEN ou REN pour les types
d’aéronefs compris dans son domaine d’agrément
- Proroger les CEN des aéronefs gérés, placés en environnement contrôlé et utilisés en
aviation générale
- Recommander des personnels d’examen de navigabilité (1)
- Approuver les programmes d’entretien et leurs modifications des aéronefs qu’il gère
sous Partie-ML
- Approuver en approbation indirecte les programmes d’entretien et leurs modifications
des aéronefs qu’il gère sous Partie-M (2)
- Émettre une autorisation de vol pour les aéronefs compris dans son domaine
d’agrément
- Approuver les modifications mineures de son référentiel (3)
(1) Cette prérogative ne peut être attribuée lors de l’instruction initiale et fait l’objet d’une
modification majeure que l’organisme ne peut demander qu’au moins un an après son
agrément.
(2) Cette prérogative ne peut être attribuée lors de l’instruction initiale et fait l’objet d’une
modification majeure.
(3) Selon les conditions du §0.6.3.1 du MGN.
Le texte en italique sur fond gris constitue des commentaires qui doivent être supprimés ou
remplacés dans le MGN final.
Le texte en caractères droits sur fond blanc constitue des propositions de rédaction qui
doivent être adaptées en fonction des spécificités de l’organisme.
Format :
Chaque page du manuel comporte un cartouche reprenant les informations suivantes :
o le nom de l’organisme (nom officiel inscrit sur le certificat et non le nom
commercial)
o la désignation du document "Manuel de spécifications de l’Organisme de
Gestion du Maintien de la Navigabilité»
o le numéro de page
o l’indice de révision du manuel et sa date
En cas de modification du manuel, les évolutions du texte sont identifiées par un trait vertical
dans la marge.
Dans tous les cas, le manuel comporte une page d’historique des évolutions, identifiant pour
chaque évolution (révision, ou édition/amendement) :
o l’indice de révision, ou édition/amendement
o sa classification (mineur/majeur)
o sa date
o l’objet de l’évolution
o les pages impactées (si choix de la 2ème solution)
o les données relatives à son approbation (date d’approbation, référence à
l’approbation autorité ou en cas d’approbation indirecte, approbation interne
(nom et signature))
Dans tous les cas, à chaque évolution du document, une version électronique complète et
consolidée est transmise à OSAC.
Il est possible de présenter des procédures détaillées associées dans un document séparé du
MGN basique. Dans ce cas, le MGN basique doit décrire les éléments clefs associés à
chaque procédure détaillée, à savoir :
o l’objet de la procédure
o la référence de la procédure détaillée associée
o les conditions d’application de la procédure
o les principales exigences à respecter
o le responsable associé à la procédure
o les principales tâches à réaliser et principaux moyens utilisés.
L’organisme doit alors fournir séparément un index à jour de son référentiel identifiant
précisément les références des documents qui composent ce référentiel.
MANUEL
DE SPECIFICATIONS
DE L’ORGANISME
DE GESTION DU MAINTIEN
DE LA NAVIGABILITE
(MGN)
[Nom de l’organisme]
(pour une société c’est le nom inscrit sur le Kbis, pour une association c’est le nom inscrit sur le récépissé de
déclaration)
Adresse :
Tel. :
Fax :
E-mail :
Abréviations/Définitions………....……………………………...………………..………….......... Page x
5.1 Modèles de documents (modèle de liste des aéronefs gérés, CEN 15b et 15c, liste ELA1
du domaine d’activité, revue d’organisation, etc...)................................................................. Page x
5.2 Liste des personnels d’examen de navigabilité……………………………...................... Page x
5.3 Liste des sous traitants : non applicable dans ce guide................................................... Page x
5.4 Liste des organismes de maintenance sous contrat………………………………...... Page x
5.5 Copie des contrats de sous-traitants : non applicable dans ce guide............................ Page x
Page x
Page x
A chaque évolution du MGN (Amendement ou ré-édition), l’ensemble des pages à insérer, y compris la page
décrivant l’évolution, sont diffusées aux destinataires identifiés dans la liste de diffusion.
Chaque destinataire doit retirer du manuel les pages « à supprimer » et insérer les pages « à insérer ».
Les pages suivantes proposent un format pour les pages d’amendement et des exemples :
- page AMDT-2 : édition originale du MGN
- page AMDT-3 : amendement 1 majeur approuvé par OSAC
- page AMDT-4 : amendement 1 mineur approuvé en interne par l’OG (approbation indirecte)
Note : Si l’organisme choisit de gérer les évolutions du manuel au moyen d’un indice de
révision unique pour toutes les pages du manuel, se reporter au §6 « FORMAT ET
PRESENTATION DU MANUEL ».
Si l’organisme détient la prérogative d’approbation indirecte (voir §0.6.3 du MGN), rajouter le tableau ci-
dessous. Il devra alors être renseigné, au lieu du tableau ci-dessus, en cas d’amendement mineur approuvé
par l’organisme. En cas d’évolution majeure (y compris l’édition initiale du MGN) le laisser vierge.
LISTE DE DIFFUSION
Le MGN doit inclure une liste de diffusion afin de garantir une diffusion appropriée du manuel et pour
démontrer à l’Autorité que tous les personnels impliqués dans le maintien de la navigabilité ont accès à
l’information nécessaire. Cela ne signifie pas que tout le personnel doit être destinataire du manuel mais un
nombre suffisant de manuels doit être distribué à l’intérieur de l’organisme afin que le personnel concerné y
ait un accès aisé et rapide.
Le manuel doit aussi être diffusé à l’autorité compétente.
ABREVIATIONS / DEFINITIONS
Abréviations :
Partie-21F : Partie 21 sous partie F du règlement (UE) 748/2012 modifié (organisme de production sans
agrément de production)
Partie-21G : Partie 21 sous partie G du règlement (UE) 748/2012 modifié (organisme de production)
PEN : Personnel d’Examen de Navigabilité.
REN : Recommandation d’Examen de Navigabilité
RN : Responsable de Navigabilité
RRO : Responsable de Revue d’Organisation
SPO : Exploitation d’aéronef conforme à l’annexe Partie-SPO du règlement (UE) 965/2012 permet
l’exploitation d’aéronef pour des activités spécialisées
TCH: Type Certificate Holder - Détenteur du certificat de type d'un aéronef
Définitions :
Activité commerciale : Toute exploitation d'un aéronef, contre rémunération ou à tout autre titre onéreux, qui
est à la disposition du public ou, lorsqu'elle n'est pas mise à la disposition du public, qui
est exercée en vertu d'un contrat conclu entre un exploitant et un client, et dans le
cadre duquel ce dernier n'exerce aucun contrôle sur l'exploitant.
Aéronef ELA1 : signifie European Light Aircraft (aéronef léger européen) et renvoie aux aéronefs habités
suivants:
i) un avion d'une masse maximale au décollage (MTOM) n'excédant pas 1200Kg, non
classé comme aéronef motorisé complexe;
ii) un planeur ou motoplaneur d'une MTOM n'excédant pas 1200Kg;
iii) un ballon dont le volume maximal par construction des gaz de sustentation ou d'air
3 3
chaud n'excède pas 3 400 m pour les ballons à air chaud, 1 050 m pour les ballons
3
à gaz et 300 m pour les ballons à gaz captifs;
iv) un dirigeable conçu pour un maximum de 4 occupants et dont le volume maximal
3
par construction des gaz de sustentation ou d'air chaud n'excède pas 3 400 m pour
3
les dirigeables à air chaud et 1 000 m pour les dirigeables à gaz;
Aéronef ELA2 : signifie European Light Aircraft (aéronef léger européen) et renvoie aux aéronefs habités
suivants:
i) un avion d'une masse maximale au décollage (MTOM) inférieure ou égale à
2000Kg, non classé comme aéronef motorisé complexe;
ii) un planeur ou motoplaneur d'une MTOM inférieure ou égale à 2000Kg;
iii) un ballon;
iv) un dirigeable à air chaud;
v) un dirigeable à gaz présentant toutes les caractéristiques suivantes:
— poids statique de 3 % maximum,
— poussée non dirigée (sauf inversion de poussée),
— conception simple et classique de la structure, du système de commande
et du système de ballonnets,
et
— commandes non assistées;
vi) un aéronef à voilure tournante très léger.»
— pour une exploitation par un équipage de conduite minimal d'au moins deux
pilotes, ou
iii) un aéronef à rotors basculants;
Catégories d’aéronef ELA1 pouvant être inscrites dans le domaine d’agrément et le domaine d’activité :
Avions ELA1et motoplaneurs ELA1
Planeurs ELA1
FAC
Ballons ELA1
Dirigeables ELA1.
Domaine d'activité: Correspond au domaine décrit dans le MGN au §0.2. L'organisme est agréé pour
l'ensemble des modèles d’aéronefs et des prérogatives listés dans ce domaine. Une
modification de ce domaine est classée majeure, sauf dans les cas couverts par la
procédure d'approbation indirecte du domaine d’une catégorie ELA1 lorsque l'organisme
détient ce privilège.
Domaine d'agrément: Correspond au domaine décrit sur le certificat d'agrément de l'organisme. Le domaine
d'agrément présenté est plus large que le domaine d'activité pour lequel l'organisme est
agréé. Il est précisé sous le tableau que le domaine agréé est celui décrit dans le MGN (le
domaine d'activité donc)
Propriétaire : désigne le propriétaire de l’aéronef (tel qu’identifié sur le Certificat d’Immatriculation) ou bien le
locataire de l’aéronef lorsque les responsabilités lui sont transférées, conformément au §
M.A.201(b) ou ML.A.201(b)
Référentiel : Ensemble constitué par le MGN et tous les documents propres au postulant approuvés ou
acceptés par l’autorité au titre de l’agrément. Il inclut, entre autre, les Formulaires 4, les
contrats-types de gestion de navigabilité passés entre un propriétaire et l’organisme, les
programmes d’entretien de tous les types d’aéronefs du domaine d’activité de l’organisme.
Ce manuel décrit l’organisation et les procédures sur la base desquelles [nom de l’organisme] est agréé
selon la sous-partie G de la Partie-M.
Ces procédures sont approuvées par le signataire et doivent être respectées afin de garantir que toutes les
activités (dont la maintenance) nécessaires au maintien de la navigabilité des aéronefs dont [nom de
l’organisme] assure la gestion, sont réalisées à temps et selon un standard approuvé.
Il est accepté que ces procédures ne prévalent pas sur des règlements nouveaux ou amendés lorsque ces
derniers sont en conflit avec ces procédures.
Si ce manuel ne permet plus de répondre aux exigences de la Partie-M et/ou de la Partie-ML en raison d’une
évolution réglementaire, d’un changement de l’organisme ou de ses activités, ou pour toute autre raison, un
amendement du manuel sera préparé et soumis au processus d’approbation.
Il est entendu qu’OSAC se réserve le droit de suspendre, amender ou révoquer l’agrément Partie M sous-
partie G si :
elle a établi que les procédures n’étaient pas respectées ou les exigences règlementaires applicables
non satisfaites ;
l’Autorité n’a pas accès à l’Organisme pour exercer sa surveillance.
Fait à
Le
Indiquer aussi les autres agréments ou autorisations éventuellement détenus par l’OG (Partie 145, Partie
M/F, Partie 147, Partie 21/F ou 21/G, DOA, procédures alternatives au DOA, exploitation Partie-SPO, Partie-
NCO…)
Décrire les moyens matériels de l’OG pour les activités de gestion du maintien de la navigabilité :
installations utilisées pour les activités de gestion du maintien de la navigabilité : bureaux, salles
d’archive, bibliothèque etc. (fournir un plan dans ce § ou en annexe)
moyens informatiques
moyens de communication
Si l’OG fait partie d’un groupe, préciser la position de l’OG au sein de ce groupe, et indiquer les éventuelles
relations, intéressant le maintien de la navigabilité, avec les autres membres du groupe. En particulier,
indiquer les agréments ou autorisations éventuellement détenus par les autres membres du groupe (Partie
145, Partie M/F, Partie 21/F ou 21/G, DOA, procédures alternatives au DOA…).
Sinon, indiquer : « Non applicable »
Réf : M.A.704(a)(2). Préciser le domaine d’activité en listant les types d’aéronefs pour lesquels l’OG
est agréé selon la liste des produits certifiés de l’EASA, en précisant les modèles, les moteurs, les
programmes d’entretiens associés.
Pour les aéronefs ELA1 l’organisme peut indiquer des catégories ELA1 (voir Abréviations/Définitions):
Les catégories ELA1 possibles sont:
- Avions ELA1 et motoplaneurs ELA1et/ou
- Planeurs ELA1 et/ou
FAC - Ballons ELA1 et/ou
- Dirigeables ELA1.
Le domaine d’activité d’une catégorie ELA1 doit au §0.2 MGN indiquer la liste des modèles d’aéronefs pour
lesquels l’OG est agréé selon la liste des produits certifiés de l’EASA en précisant, les modèles, les moteurs
et des programmes d’entretien associés, ou avec un renvoie à une liste ELA1 dans une annexe référencée
au MGN reprenant ces informations. Cette règle s’applique également aux aéronefs du groupe 3 le cas
échéant.
Si le manuel de maintenance couvre plusieurs modèles d’un même type et que l’organisme démontre sa
capacité à assurer la gestion du maintien de la navigabilité de ces différents modèles, (programme
d’entretien couvrant tous les modèles, compétences pour tous les modèles, données constructeur pour tous
les modèles) ces modèles pourront être regroupés sous la mention « Série »
Rappel : Toute modification du domaine d’agrément (Certificat) reste un amendement majeur soumis à
l’approbation par l’autorité.
Préciser également, pour chaque type d ‘aéronef et/ou catégorie d’aéronef ELA1 et/ou aéronef du groupe 3:
FAC si l’OG est habilité ou non pour réaliser des examens de navigabilité pour le type/catégorie d’aéronef
considéré
les références du (des) programme(s) d’entretien gérés par l’OG (y compris le cas échéant le PE
générique) : voir § 1.2 du MGN.
Note : Les ratings associés à un STC (mentionné dans la liste 66 en vigueur) sont mentionnés dans le
domaine d’activité à l’aide de la mention « (STC) » - voir exemple « Technify » ci-dessous.
Référence du (des)
Détenteur Approbation
programme(s) Laissez-
du pour réaliser des
Type Modèles d’entretien passer
certificat de examens de
approuvé(s) et/ou autorisés
type navigabilité
générique
Série DR 400 sauf PEDR400
CEAPR DR400 Oui Non
Thielert (PE Générique)
L’OG tient à jour une liste des aéronefs gérés (via un contrat de gestion prévu en Annexe 5.1, sauf si l’OG
est propriétaire de l’aéronef, voir §1.1 de ce MGN). Cette liste précise pour chaque aéronef l’immatriculation,
le nom du propriétaire/exploitant, la référence du programme d’entretien approuvé, le(s) type(s) d’opération
(court/moyen/long courrier, vol régulier/charter, régions/pays/continents survolés, etc) et le régime
d’exploitation (TAC sous licence 1008/2008, TAC hors licence, commerciale spécialisée, etc.) de chaque
aéronef géré par l’organisme.
Une copie de cette liste et de toutes ses évolutions est transmise à OSAC.
N’apparaissent dans cette liste que des aéronefs relevant de la réglementation AESA et immatriculés dans
un Etat Membre (ou un Etat associé). Les autres aéronefs éventuellement gérés par l’organisme (aéronefs
militaires, " Annexes 1 " du règlement (UE) 2018/1139, ou immatriculés dans un Etat tiers) le sont hors
agrément Partie M/G.
0.3 – PERSONNEL
Note : pour le personnel chargé des examens de navigabilité, voir aussi la Partie 4 du MGN.
0.3.1 – DIRIGEANT RESPONSABLE
Réf. : M.A.706( a) et (b)
Nom et prénom : …
Titre : gérant, PDG, président etc.
L’OG peut aussi choisir de répartir les responsabilités associées à la fonction de RN entre plusieurs
responsables comme un Responsable du système de revues d’organisation, un Responsable planification,
un Responsable bureau technique, etc. Dans ce cas décrire les responsabilités respectives des différents
responsables.
Nom et prénom : …
Titre : Responsable Navigabilité, Responsable Entretien, Directeur Technique, Responsable technique etc.
Suppléance du RN :
Si l’organisme identifie un suppléant (le suppléant doit répondre aux exigences de l’AMC MA 706) :
Suppléant :
Nom et prénom :…
Le RN a la responsabilité de s’assurer que l’OG est à tout moment conforme aux règlements applicables et
respecte les procédures du MGN. A ce titre :
il définit l’organisation et les procédures de fonctionnement nécessaires au respect des règlements
il s’assure que ces procédures sont correctement décrites dans le MGN, et si nécessaire prépare ou fait
préparer des amendements du MGN
il valide les contrats de gestion avec les propriétaires des aéronefs
il valide les contrats d’entretien avec les organismes de maintenance (si l’OG entend conclure de tels
contrats : voir §3.3.3)
Nom et prénom :
Par défaut, c’est le DR de l’organisme qui est responsable du programme de revue à moins qu’il ne délègue
cette responsabilité à une autre personne qui doit alors être désignée au paragraphe 0.3.3 et sera approuvée
directement par l'Autorité. Cette personne devra avoir une bonne connaissance de la règlementation
applicable et des procédures du MGN. Elle devra également maîtriser les techniques d’audit acquises soit
par des formations spécialisées ou par l'expérience acquise en tant qu’auditeur ou personne ayant participé
aux audits réalisés par l’autorité.
En date du ..., … personnes participent à la gestion du maintien de la navigabilité des aéronefs sous contrat
de gestion.
Autre CC cc
Total équivalent temps plein* XXXX
*Doit figurer ici le nombre total d’employés (en équivalent temps plein) affectés aux activités de gestion du maintien de
la navigabilité. « En équivalent temps plein » signifie que par exemple, deux personnels employés à temps partiel à
hauteur de 50% seront considérés comme 1 équivalent temps plein pour le calcul du total.
Conformément à l’AMC M.A.706, pour permettre d’assurer l’adéquation du nombre de personnel et leur
qualification avec les activités de l’organisme, en parallèle de la description des effectifs, l’organisme doit
réaliser une analyse des tâches à effectuer et de décrire la manière dont il prévoit de diviser ou combiner ces
tâches pour ainsi établir le nombre de personnels nécessaires pour les effectuer ainsi que leur qualification.
En cas de modification importante sur des aspects impactant le nombre de personnels nécessaires à la
réalisation des tâches et leur qualification, cette analyse doit être mise à jour.
Cette analyse devrait, entre autres, prendre en compte :
Le type d’exploitation.
Le nombre total d’aéronefs.
Le nombre de type aéronefs.
La complexité des aéronefs.
La taille et la complexité de l’organisme.
L’âge de la flotte (aéronefs qui demandent beaucoup d’entretien, aéronefs sujets à un grand
nombre d’AD, etc.).
Le nombre de renouvellements/prorogations de CEN envisagé sur une période donnée (si
applicable).
Le schéma de maintenance (Part-145/Part-M/F/Part-CAO en interne ou nombreux contrats de
maintenance).
Activités effectuées comme sous-traitant pour le compte d’un autre organisme.
Etc.
Il en va de même dans le cas ou l’organisme est lui-même sous-traitant non agréé pour le compte d’un autre
organisme.
Note : Conformément à l’article M.A.712(f) Dans le cas où il n'existe pas de système qualité, l'organisme ne
doit pas sous-traiter à d'autres parties les tâches de gestion du maintien de la navigabilité.
Formation initiale
Pour chaque nouvel employé ou en cas d’attribution de nouvelles responsabilités, une formation appropriée
est dispensée.
[Indiquer ici le titre du responsable] évalue le besoin de formation, en fonction des connaissances, des
qualifications et de l’expérience préalable de la personne, et désigne le formateur approprié au sein de l’OG.
Il peut aussi choisir de faire appel à un organisme extérieur (selon le cas : autorité, constructeur, organismes
de maintenance etc.).
Pour chaque nouvel employé ou en cas d’attribution de nouvelles responsabilités, l’OG s’assure de l’aptitude
de la personne avant de l’autoriser à travailler sans une supervision directe et constante.
Formation continue
Afin de maintenir son aptitude, le personnel participant à la gestion du maintien de la navigabilité reçoit une
formation continue relative aux évolutions :
de la réglementation
des procédures de l’organisme
techniques (nouveaux types ou nouvelles variantes de matériels, évolution des manuels de maintenance,
nouveaux BS/AD/CN etc.)
[Indiquer ici le titre du responsable] définit le plan de formation continue. Il désigne le formateur approprié au
sein de l’OG ou peut aussi choisir de faire appel à un organisme extérieur (selon le cas : autorité,
constructeur, organismes de maintenance etc.).
Enregistrement
Pour chaque personne participant à la gestion du maintien de la navigabilité, l’OG tient à jour un dossier
contenant :
les informations démontrant son aptitude (CV, copie des diplômes, des attestations de stages, etc.)
les formations reçues.
Toutefois :
chaque personnel peut consulter son dossier personnel et en obtenir une copie
ces données sont tenues à la disposition de l’Autorité pour contrôles éventuels.
0.4 – ORGANIGRAMMES
0.4.1 – ORGANIGRAMME GENERAL
Cet organigramme présente la structure globale de l’organisation à laquelle appartient l’organisme Partie
M/G.
Exemple, dans le cas d’un aéroclub où toutes les activités de maintenance et de gestion du maintien de la
navigabilité (y compris les revues d’organisation) seraient placées sous la responsabilité d’un Responsable
technique unique :
Président
DR Partie M/F
DR Partie M/G
RRO
Responsable
Secrétaire Trésorier Chef pilote technique
RE Partie M/F
RN Partie M/G
Exemple, dans le cas d’une société où le RN (Partie M/G) et le RE (Partie M/F) seraient la même personne et
où le système de revues d’organisation serait placé sous la responsabilité d’un responsable des revues
d’organisation séparé :
Gérant
DR Partie M/F
DR Partie M/G Responsable des revues
d’organisation
Exemple, dans le cas d’un aéroclub où le RN exerce seul l’ensemble des activités de gestion du maintien de
la navigabilité à l’exception des revues d’organisation et de certaines fonctions de support administratif :
Président
DR Partie M/G
Responsable
des revues
d’organisation
RN Partie M/G
PEN
Documentation
Archives
Gérant
DR Partie M/G
Responsable des revues
d’organisation
RN Partie M/G
PEN-Examens de navigabilité tous aéronefs
[Indiquer ici le titre du responsable] classe les évolutions de l’OG en « mineures » ou « majeures ».
L’ajout ou le retrait d’un type d’aéronef qui n’est pas associé à une catégorie ELA1 dans le domaine
d’agrément est une modification majeure approuvée directement par l’autorité.
La modification des prérogatives d’examen de navigabilité et de laissez-passer du tableau au §0.2) restent
des modifications majeures approuvées directement par l'autorité.
Les évolutions mineures sont approuvées par l’autorité ou par l’organisme si ce dernier détient la prérogative
d’approbation indirecte.
Les évolutions mineures soumises à l’approbation indirecte sont listées dans le MGN au §0.6.3.1 et peuvent
être :
Approbation des programmes d’entretien, ou
évolution du domaine d’activité dans une catégorie ELA1, ou
toutes autres évolutions mineures du MGN.
Pour toute évolution majeure, une DGAC Form 2-12-50-51-60, signée par le DR, est adressée à OSAC local
avec un préavis suffisant avant la date prévue de mise en œuvre (ou dans les meilleurs délais en cas de
changement imprévu de personnel).
La mise en œuvre de l’évolution ne se fait qu’après l’approbation de l’Autorité, sauf dans les cas où l’Autorité
a défini les conditions dans lesquelles l’OG peut continuer à opérer en attendant l’approbation (exemples :
changement imprévu de personnel, déménagement complet de l’OG, changement de raison sociale).
Les formulaires DGAC Form 2-12-50-51-60 et EASA Form 4 sont disponibles dans leur dernière version, en
français, sur le site http://www.osac.aero/docformulaires
Dans le cas où des procédures/documents approuvés sont référencés dans le MGN et associés à celui-ci,
les § ci-dessous doivent être étendus à ces procédures/documents associés et approuvés.
Les évolutions mineures de l’OG sont validées par le RN qui s’assure notamment du maintien de la
conformité règlementaire.
Elles sont mises en œuvre dès validation par le RN qui s’assure notamment du maintien de la conformité
règlementaire.
Elles sont mises en œuvre dès approbation du MGN (voir §0.6.3 ci-dessous).
L’organisme gère les évolutions du manuel au moyen d’un indice de révision pour toutes les pages du
manuel, les évolutions du texte sont identifiées par un trait vertical dans la marge.
Chaque évolution (ré-édition ou révision) est enregistrée dans la page d’historique des évolutions du Manuel,
cette page contient:
o l’indice de révision (édition et/ou révision)
o sa classification (mineur/majeur)
o sa date
o l’objet de l’évolution
o les données relatives à son approbation (date d’approbation, référence à l’approbation
autorité ou en cas d’approbation indirecte, approbation interne (nom et signature))
A chaque évolution du document, une version électronique complète et consolidée est transmise à OSAC.
0.6.2. – VALIDATION
Les évolutions du MGN sont validées par le RN qui s’assure notamment de la conformité à la réalité de l’OG
et à la réglementation.
0.6.3. – APPROBATION
(Si l’OG a demandé et possède la prérogative d’approbation indirecte des révisions/amendements mineurs
du MGN. Si ce n’est pas le cas indiquer "non applicable")
L’attribution de cette prérogative par OSAC se fait au travers d’une révision (majeure) du MGN
incorporant la procédure d’approbation indirecte. La demande ne peut se faire que si :
l’organisme est agréé sous-partie G depuis au moins un an
la surveillance d’OSAC n’a pas révélé d’écart significatif.
Les évolutions mineures qui peuvent faire l’objet d’une approbation indirecte doivent être présentées dans ce
paragraphe, avec le détail des étapes techniques à respecter pour prononcer l’approbation indirecte. Ces
étapes peuvent s’inspirer de celles suivies par l’Autorité pour le traitement de ces évolutions.
L’organisme détient l’approbation indirecte des modifications mineures suivantes : (Indiquer N/A si
l’organisme ne détient pas cette prérogative)
- Approbation des programmes d’entretiens : (renvoyer au §1.2.4.2 du MGN ou indiquer N/A s’il
n’existe pas de procédure approuvée)
- Révision du domaine d’activité ELA1 : (renvoyer au §0.6.3.1.1 du MGN ou indiquer N/A s’il
n’existe pas de procédure approuvée)
- Autres modifications mineures du MGN : (renvoyer au §0.6.3.1.2 du MGN ou indiquer N/A s’il
n’existe pas de procédure approuvée)
En cas d’amendement mineur, le DR (ou par délégation le RN) signe la page d’amendement à la rubrique
« Approbation indirecte ».
Pour le retrait d'un modèle d'aéronef, une procédure simplifiée peut être présentée.
Exemple :
Le détail des étapes techniques à respecter pour prononcer l’approbation indirecte d’une modification
mineure du domaine d’activité « Moto-planeurs et avions ELA1 » est décrit dans la revue interne des
évolutions du domaine d’activité d’une catégorie d’aéronef ELA1 de l’annexe 5.1.x (annexe disponible dans
canevas MGN sur le site OSAC).
Pour chaque modification, le RN s’il est satisfait du résultat de l’exécution de la revue interne d’approbation
indirecte, prononce l’approbation en validant la revue Annexe 5.1.x, il archive la revue interne d’approbation
indirecte, il complète le domaine d’activité du §0.2 ou la liste ELA1 référencée dans le MGN.
Rappel : Toute modification du domaine d’agrément (Certificat) reste un amendement majeur soumis à
l’approbation par l’autorité.
FAC
0.6.3.1.2 – Révisions du domaine d’activité groupe 3 (M.A.704(c))
(Si l’organisme détient le domaine d’activité du groupe 3, et possède, ou demande, la prérogative
d’approbation indirecte des changements de type aéronef du groupe 3, si ce n’est pas le cas indiquer N/A)
Pour le retrait d'un modèle d'aéronef, une procédure simplifiée peut être présentée.
Exemple :
Le détail des étapes techniques à respecter pour prononcer l’approbation indirecte d’une modification
mineure du domaine d’activité « groupe 3» est décrit dans la revue interne des évolutions du domaine
d’activité du groupe 3 de l’annexe 5.1 (annexe disponible dans canevas MGN sur le site OSAC).
Pour chaque modification, le RN s’il est satisfait du résultat de l’exécution de la revue interne d’approbation
indirecte, prononce l’approbation en validant la revue Annexe 5.1, il archive la revue interne d’approbation
indirecte, il complète le domaine d’activité du §0.2 ou la liste groupe 3 référencée dans le MGN.
Rappel : Toute modification du domaine d’agrément (Certificat) reste un amendement majeur soumis à
l’approbation de l’autorité.
Note : l’organisme peut faire évoluer son MGN par approbation indirecte la prise en compte de l’évolution
réglementaire liée à la mise en application du règlement (UE) 2019/1383, y compris le fait qu’il puisse
approuver le PE des aéronefs dont il a la gestion du maintien de navigabilité.
Le projet d’amendement du MGN est adressé à OSAC local par un courrier signé par le RN et décrivant
l’évolution en question.
La mise en œuvre de l’évolution ne se fait qu’après l’approbation de l’Autorité.
0.6.4. – DIFFUSION
Après approbation, l’évolution du MGN est diffusée à l’ensemble des destinataires.
Dans le cas d’un amendement ayant fait l’objet de la procédure d’approbation indirecte, rajouter :
Lors de l’approbation indirecte d’une modification, l’organisme notifie celle-ci par écrit au RS, et lui transmet
le nouveau référentiel approuvé. La date d’envoi à OSAC fait foi pour l’application de la modification.
0.6.5. – ARCHIVAGE
L’OG conserve l’ensemble de toutes les éditions et amendements antérieurs du MGN, l’ensemble de toutes
les revues internes d’approbation indirecte du §0.6.3.1 le cas échéant et les tient à la disposition de l’Autorité
en cas de contrôles éventuels dans le cadre de la surveillance de l’agrément. Les conditions d’archivage sont
décrites au §1.3.3.
1.1.1.1. – Généralités
Lorsqu’un propriétaire entend confier la gestion du maintien de la navigabilité de son (ses) aéronef(s) à l’OG,
un contrat de gestion conforme à l’Appendice 1 de la Partie M doit être signé entre le propriétaire et l’OG.
Un même contrat peut couvrir tous les aéronefs d’un même propriétaire.
L’OG s’assure, en coordination avec le propriétaire, qu’une copie du contrat est transmise à l’autorité
d’immatriculation des aéronefs concernés.
Pour les aéronefs immatriculés en France : OSAC en charge de la surveillance de l’OG.
Pour les aéronefs immatriculés à l’étranger, détailler ici la démarche à suivre.
1.1.1.2. – Responsabilités
1.1.1.3. – Contenu
Le contrat reprend les dispositions de l’Appendice 1 de la Partie M et apporte des précisions dans les
domaines suivants :
Visites prévol : elles sont définies dans les manuels de vol et sont de la responsabilité du pilote.
Dispositions relatives aux organismes de maintenance autorisés et au lancement des travaux (voir §3.3)
Lorsque la documentation d’entretien est fournie par le propriétaire à l’OG, description des modalités
pratiques de mise à disposition.
Pour ces aéronefs, un contrat de gestion n’est pas nécessaire. Les obligations de l’organisme en tant que
propriétaire et organisme de gestion, ainsi que les procédures d’interface entre l’OG et l’exploitation sont
décrites directement dans le MGN. Les aéronefs concernés doivent être identifiés dans la liste des aéronefs
gérés par l’OG (cf. §0.2.3.1).
Remarque : cela suppose que l’on puisse considérer que la signature de ce MGN par le DR de l’OG (cf. §0.1)
engage l’organisme y compris pour ce qui concerne les responsabilités du propriétaire telles que décrites
dans l’Appendice 1 de la Partie-M. C’est normalement le cas, par exemple, pour un aéroclub titulaire d’un
agrément partie M/G dont le DR est le président du club. Dans le cas contraire (organisation complexe dans
laquelle le DR n’a de responsabilités qu’en matière d’entretien mais pas d’exploitation) un contrat de gestion
« classique » sera signé selon §1.1.1 ci-dessus entre l’OG et un responsable approprié couvrant aussi
l’exploitation.
Si l’OG n’est le propriétaire d’aucun des aéronefs sous contrat (exemple : cas d’un atelier de maintenance
professionnel), ne conserver que le §1.1.1.
Si à l’opposé l’OG ne gère le maintien de la navigabilité que d’aéronefs dont il est lui-même le propriétaire
(exemple : cas des aéroclubs) : ne conserver que le §1.1.2.
Pour les aéronefs dont l’OG est lui-même le propriétaire, les principes suivants seront appliqués :
Reprendre ici des dispositions équivalentes à celles d’un contrat tel que décrit au §1.1.1.3, avec les
adaptations/simplifications appropriées liées au fait que propriétaire et l’OG sont la même personne.
1.2.1. – GENERALITES
L’objectif du programme d’entretien (PE) est de décrire l’ensemble des opérations d’entretien nécessaires au
maintien de l’aéronef en état de navigabilité et au maintien des niveaux de bruit certifiés.
Un PE générique ou commun à plusieurs immatriculations peut couvrir des types/modèles/variantes qui font
l’objet du même manuel de maintenance.
Le programme générique n’est pas utilisable en l’état pour un aéronef particulier, il permet à l’organisme de
démontrer sa capacité à rédiger un PE, dans l’attente de l’intégration d’un aéronef en gestion pour lequel un
PE personnalisé devra être élaboré et approuvé. Un PE générique n’est pas directement approuvé, il n’est
pas obligatoire de l’amender à chaque évolution des données constructeur.
La mise à jour pour prise en compte des révisions des données constructeur et adaptation à l’immatriculation
concernée se fait au moment de l’approbation du PE personnalisé.
1.2.1.1.- Elaboration d’un programme d’entretien pour un propriétaire gérant lui-même la navigabilité
de son aéronef en Partie-M
Pour les aéronefs redevables de la Partie-M, qui sont non CMPA et dont l’exploitation est non commerciale,
l’organisme peut conclure un contrat restreint avec un propriétaire afin d’élaborer le programme d’entretien
de son aéronef.
Dans ce cas, le contrat restreint transfère la responsabilité de l'élaboration et des démarches pour
l'approbation du programme d'entretien décrites au § 1.2.4.».
1.2.2. – CONTENU
Ce paragraphe doit décrire le contenu type d’un programme d’entretien (PE) retenu par l’organisme.
Références utiles : Appendice I aux AMC M.A.302(a) et M.B.301(d) et le formulaire F-40-01-2 « Check-list de
conformité du programme d’entretien ».
Rappel et compléments :
Pour identifier des listes de tâches (exemple : contenu visite protocolaire), il est possible de renvoyer à la
documentation du constructeur, sans la dupliquer, en précisant la référence et le niveau de amendement
du document concerné.
L’échéancier des opérations d’entretien (vies limites, potentiels, visites protocolaires) peut faire l’objet
d’un document séparé, référencé dans le PE. Ce peut être par exemple le « kardex » utilisé pour la
gestion du maintien de la navigabilité. Mais étant considéré alors comme une partie du PE, il doit être
approuvé au même titre que le PE (par OSAC ou l’OG, selon le cas : voir §1.2.4.).
Tâches du pilote propriétaire d’un aéronef non complexe, non TAC, non utilisé dans le cadre d’une
exploitation commerciale spécialisée, non utilisé par un ATO commercial et de MTOM ≤ 2730Kg.
Si il est prévu de faire réaliser certains travaux de maintenance par le(s) pilote(s)-propriétaire(s), le PE doit
lister le(s) pilote(s)-propriétaire(s) et identifier les travaux de maintenance qu’ils sont autorisés à réaliser.
(Travaux conformes à l’appendice VIII de la Partie-M).
Ce programme d’entretien est propre à chaque aéronef, pour cela il doit clairement identifier l’aéronef y
compris le ou les moteurs et hélice(s) installés et lister le propriétaire ou les propriétaires.
Concernant la maintenance, il existe 2 possibilités. Soit le PE doit comprend les tâches d’entretien et les
inspections contenues dans le programme d’inspection minimum, appelé MIP, correspondant à l’aéronef, soit
les instructions pour le maintien de navigabilité fournies par le titulaire du certificat de type de l’aéronef.
Il peut également contenir des instructions supplémentaires ou alternatives proposées par le propriétaire ou
l’exploitant ou par l’organisme CAMO, CAO ou M/F. Dans le cas d’instructions alternatives, celles-ci ne
doivent pas être moins restrictives que celles contenues dans le MIP.
Dans le cas d’un PE conforme aux instructions pour le maintien de la navigabilité fournies par les
constructeurs (DAH), hormis les éventuelles tolérances prévues par les DAH, le règlement ne prévoit pas de
tolérance. En revanche, l’organisme ayant l’aéronef en gestion est libre d’introduire des alternatives aux
recommandations du constructeurs à conditions de les justifier conformément à l’article ML.A.302(c)(2)(3).
S’agissant du programme minimum d’inspection, MIP il doit être réalisé à intervalles définis en fonction du
type de l’aéronef.
Pour les avions, les planeurs motorisés appelés TMG et les ballons l’entretien conforme au MIP doit
être réalisé à un intervalle d'un an ou de 100 heures, à la première butée atteinte, auquel une
tolérance d'un mois ou de 10 heures peut être appliquée. L'intervalle suivant est calculé à partir du
moment où l'inspection est effectuée.
Pour les planeurs et les motoplaneurs autres que TMG l’intervalle de 100 heures disparait. L’entretien
conforme au MIP doit alors être réalisé tous les ans avec une tolérance de un mois. Et la même
manière, l'intervalle suivant est calculé à partir du moment où l'inspection est effectuée.
Son contenu est détaillé dans un AMC, en fonction du type de l’aéronef :
avions de moins de 2730Kg,
planeur et motoplaneur classés ELA2
ballons classés ELA2.
A cela vient s’ajouter l’ensemble des informations obligatoires relatives au maintien de la navigabilité, telles
que les consignes de navigabilité, les limites de vie comprises dans les instructions du détenteur du certificat
de type, les exigences spécifiques en matière d’entretien contenues dans la fiche de navigabilité du certificat
de type.
Il doit également être personnalisé en prenant en compte les spécifications de l’aéronef, c’est-à-dire les
éventuelles modifications et réparations qui nécessitent un entretien particulier comme les crochets de
remorquage pour les planeurs et le type d’exploitation de l’aéronef, tel que le survol maritime.
De plus, le PE doit lister le ou les pilotes propriétaires accompagné de leur numéro de licence de pilote
autorisés à délivrer des remises en service de l’aéronef dans la limite des tâches autorisées par la
réglementation.
En dernier lieu, celui-ci doit contenir une approbation de l’organisme, qui conserve les enregistrements
contenant la justification de tout écart par rapport aux recommandations du détenteur de la certification de
type.
Il existe un cas particulier qui ne prévoit pas de développer de programme d’entretien pour un aéronef : ce
cas consiste à suivre toutes les données d’entretien « à la lettre » sans déviation possible, de plus l’aéronef
ne doit pas faire l’objet de tâche d’entretien supplémentaire dût à une modification, une réparation, à son
exploitation
1.2.3. – ELABORATION
1.2.3.1. – Sources
On entend ici par « détenteur de la définition», le détenteur du certificat de type TC, du certificat de type
restreint RTC, du certificat de type supplémentaire STC, de l’ETSO ou de toute modification/réparation
installée sur l’aéronef.
Les données d’entretien des éléments (OEM) fournies par un fabricant (radio, transpondeur…) ne font pas
parties des instructions pour la gestion de la navigabilité issues des exigences des DAHs sauf si ceux-ci y
renvoie clairement dans leurs exigences.
Lister l’ensemble des sources utilisées par l’OG (il n’est pas nécessaire d’indiquer l’édition ni la date) en
précisant comment sont obtenus ces documents et leurs évolutions (abonnements etc.). Il est possible aussi
de faire référence à une liste gérée séparément du MGN.
1.2.3.2. – Responsabilités
Le programme d’entretien est établi par le RN (ou bien préciser les responsabilités, notamment dans le cas
où la rédaction du programme est partiellement sous-traitée) et fait l’objet d’une revue suivant le §1.2.3.3.1.
Par ailleurs, pour rester valide, le programme d’entretien est revu périodiquement (au minimum une fois par
an) et amendé si besoin, pour tenir compte :
du retour d’expérience (défauts rapportés par les pilotes et les organismes de maintenance,
consommation de pièces de rechanges etc.)
des évolutions des données d’entretien ayant servi de base à l’élaboration du programme
(notamment les révisions des manuels de maintenance et les BS relatifs à l’entretien).
1.2.4. – APPROBATION
1.2.4.1. – Approbation par l’Autorité pour les PE des aéronefs sous Partie-M
A l’exception des cas éligibles à l’approbation indirecte (voir §1.2.4.2 ci-dessous) (si non applicable,
supprimer ce qui précède), le programme d’entretien de chaque aéronef ainsi que tous ses amendements
doivent être approuvés par OSAC :
le projet de programme ou d’amendement est transmis à OSAC avec les justifications
nécessaires à son étude
la référence du courrier d’approbation d’OSAC est inscrite dans le document
responsable de la gestion du maintien de la navigabilité, sauf accord spécifique entre les 2 autorités pour les
aéronefs immatriculés à l’étranger)
Toutefois l’OG est autorisé à approuver en interne (procédure dite d’ « approbation indirecte ») des
programmes d’entretien et des amendements à ces programmes dans les cas suivants :
Approbation initiale
L’OG est autorisé à approuver le programme d’entretien pour un nouvel aéronef (n/s) dans les cas suivants :
Extension d’un programme d’entretien de l’OG déjà approuvé pour le même type
d’aéronef :
les items spécifiques à l’aéronef rajouté sont basés, sans déviation, sur les données
de référence identifiées au §1.2.3.1.
Dans le cas du premier programme pour un constructeur donné ou si l’OG souhaite s’écarter des données
de référence, le programme doit être soumis à l’approbation de l’Autorité.
Amendements
L’OG est autorisé à approuver un amendement à un programme d’entretien lorsque cet amendement se
limite à l’incorporation de données référence identifiées au §1.2.3.1 : prise en compte d’une révision du
manuel de maintenance ou d’un bulletin service du constructeur, incorporation des instructions d’entretien
définies par le titulaire d’un STC qui vient d’être appliqué etc.
Si en revanche l’amendement proposé s’écarte des données de référence, le programme doit être soumis à
l’approbation de l’Autorité.
Procédure d’approbation indirecte du PE
Le détail des étapes techniques à respecter pour prononcer l’approbation indirecte d’un Programme
d’Entretien et les enregistrements associés doivent être décrits ici.
Si les contrôles sont satisfaisants, le RN appose une mention d’approbation indirecte dans le programme
d’entretien.
Note : Un PE déclaré par le propriétaire de l’aéronef n’est approuvé ni par OSAC, ni par un organisme G.
1.2.4.3. – Approbation par l’organisme des PE pour les aéronefs sous Partie-ML
Attention : A compter du 24/03/2020, OSAC ne sera plus en mesure d’approuver des programmes
d’entretien pour des aéronefs répondants aux exigences de la Partie-ML. Il revient à l’organisme d’approuver
obligatoirement les programmes d’entretien des aéronefs répondants aux exigences de la Partie-ML dont il
gère le maintien de la navigabilité.
L’article M.A.711(a)(5) permet aux organismes agréés Partie-M/G qui gèrent des aéronefs redevables de la
Partie-ML d’approuver directement les PE pour ces aéronefs. Cette approbation par l’organisme agréé est
impérative conformément au ML.A.302(b)(2). L’organisme doit ici décrire la procédure d’approbation
correspondante. Il est suggéré de suivre le même cheminement que pour l’élaboration d’un PE avec une
étape supplémentaire d’approbation à la fin du processus. Cette dernière étape d’approbation devrait être
documentée via l’utilisation d’une checklist similaire au formulaire F-40-01-2 disponible sur le site internet
d’OSAC et adapté au ML.A.302. Par ailleurs, la procédure doit indiquer qui est responsable de l’approbation
des programmes d’entretien.
Tolérances
Les tolérances indiquées par les TCH (ou, à défaut, celles indiquées dans l’annexe II du G-40-01 pour les
aéronefs non CMPA, non exploités en TAC sous licence et redevables de la Partie-M), peuvent être
intégrées dans le programme d’entretien de l’aéronef sous couvert de l’article M.A.302(e).
Note : les AD/CN et les limitations de navigabilité ne font pas l’objet de tolérance sauf exception.
Autorisations exceptionnelles
A titre exceptionnel, en cas d’imprévu qui ne peut être couvert par l’usage des tolérances, l’OG peut solliciter
une autorisation exceptionnelle auprès de l’Autorité d’immatriculation.
La demande doit justifier que le niveau de sécurité n’est pas impacté et proposer les mesures
compensatoires nécessaires.
Pour les aéronefs immatriculés en France ces demandes se font selon les dispositions décrites dans la
procédure OSAC P-04-00 « Autorisations exceptionnelles dans le domaine de la navigabilité (Aéronefs et
organismes relevant du règlement (UE) 2018/1139)».
Les organismes agréés depuis plus d’un an qui disposent de la prérogative d’approbation indirecte
des évolutions mineures des programmes d’entretien peuvent dans certaines conditions bénéficier
FAC
d'une prérogative d'approbation indirecte de certaines déviations exceptionnelles "aéronefs"
mineures sous réserve du développement d'une procédure équivalente aux préconisations du §9
de la P-04-00.
Cette procédure doit être intégrée dans le PE ou décrite dans ce chapitre du MGN et référencée
dans le PE.
Dans le cas d’un PE conforme aux exigences du MIP alors il doit être réalisé à intervalles et tolérances
définis en fonction du type de l’aéronef.
Pour les avions, les planeurs motorisés appelés TMG et les ballons l’entretien conforme au MIP doit
être réalisé à un intervalle d'un an ou de 100 heures, à la première butée atteinte, auquel une
tolérance d'un mois ou de 10 heures peut être appliquée. L'intervalle suivant est calculé à partir du
moment où l'inspection est effectuée.
Pour les planeurs et les motoplaneurs autres que TMG l’intervalle de 100 heures disparait.
L’entretien conforme au MIP doit alors être réalisé tous les ans avec une tolérance de un mois. Et la
même manière, l'intervalle suivant est calculé à partir du moment où l'inspection est effectuée.
Dans le cas d’un PE conforme aux instructions pour le maintien de la navigabilité fournies par les
constructeurs (DAH), hormis les éventuelles tolérances prévues par les DAH, le règlement ne prévoit pas de
tolérance. En revanche, l’organisme ayant l’aéronef en gestion est libre d’introduire des alternatives aux
recommandations du constructeurs à conditions de les justifier conformément à l’article ML.A.302(c)(2)(3).
Décrire ici les outils (papier ou informatique) de suivi technique et leur utilisation par l’organisme pour la
planification de l’entretien :
suivi de la validité du CEN
suivi des consignes de navigabilité (AD/CN)
suivi des échéances du programme d’entretien (limites de vie, potentiels, visites périodiques)
suivi des travaux reportés
suivi des modifications et réparations
suivi des pesées
En cas de retrait de service d’un aéronef, les données de planification doivent être conservées au moins
un an.
Les butées d’entretien sont établies grâce aux outils de suivi décrits ci-dessus.
Personne chargée de communiquer les butées d’entretien au propriétaire/exploitant : XXX
Modalités de transmission des butées d’entretien: voir §1.1.
1.3.2. – ENREGISTREMENTS
Réf. : M.A.305(a) ; M.A.305(h) et AMC M.A.305(h) ; M.A.306(a) ; M.A.306(b) et AMC M.A.306(a) ou ML.A.305
En plus des outils de suivi décrits au §1.3.1.2., l’OG tient à jour les enregistrements suivants :
Cellule :
Historique des AD/CN appliquées. Livret d’aéronef ou état 12 mois après retrait du service de
L’état des AD/CN doit lister le niveau de séparé. l’aéronef
révision de la AD/CN, la date Pour les AD/CN
d’application, le nombre d’heures de vol / répétitives, il est
cycles de l’aéronef au moment de possible d’utiliser
l’application de la AD/CN, la méthode comme historique
appliquée (pour les AD/CN offrant un l’outil de suivi des
choix), la partie de la AD/CN appliquée AD/CN (voir §1.3.1.2.).
(pour les AD/CN en plusieurs parties). Les
AD/CN applicables au type d’aéronef mais
pas aux n/s sous contrat doivent tout de
même être listées (avec la mention n/a).
Pour les AD/CN répétitives, il n’est
nécessaire de conserver que
l’enregistrement de la dernière application.
Historique des modifications et Livret d’aéronef ou état 12 mois après retrait du service de
réparations appliquées. séparé. l’aéronef
Avec une référence prouvant leur
approbation (n° FAM/FAR, STC, BS, SRM
etc.)
* En plus des exigences du point M.A.305 ou ML.A.305, le CRM (M.A.306) est obligatoire en cas
d'exploitation commerciale d’un aéronef redevable des exigences de la Partie-M (exemple : l'exploitation
spécialisée commerciale SPO et pour des ATO ou DTO commerciaux). Le CRM doit être approuvé par
l’autorité.
Il n’y a pas d’exigence de CRM pour un aéronef répondant aux exigences de la Partie-ML.
Moteur :
Hélice :
Pour ces éléments, il est acceptable de ne constituer des enregistrements spécifiques (notamment une fiche
matricule) qu’en cas de dépose (définitive) de l’aéronef en vue de son installation ultérieure sur un autre
aéronef.
En effet :
Tant que l’élément reste associé au même aéronef, l’entretien réalisé sur cet élément est enregistré
dans le cadre de l’entretien aéronef ;
En cas de dépose temporaire (par exemple pour RG) il est conservatif de ne pas prendre en compte
cette dépose pour le suivi des heures de l’élément.
Les opérations de maintenance sont enregistrées au plus tard 30 jours après leur réalisation dans les
historiques de navigabilité.
Ces enregistrements doivent être clairs et précis. Lorsqu’il est nécessaire de rectifier des données, les
corrections sont apportées de manière à laisser la trace des données d’origine.
Ce paragraphe doit décrire les personnes responsables et les moyens mis en œuvre pour protéger les
enregistrements du feu, de l’eau, du vol etc… et les procédures spécifiques pour garantir que les
enregistrements ne seront pas détériorés avant la fin de leur période d’archivage (en particulier les données
informatiques)
L'organisme doit posséder à minima une armoire qui ferme à clé avec détecteur d’incendie fonctionnel et
extincteur à proximité valide. L’archivage numérique est à privilégier.
[Indiquer ici le titre du responsable] identifie toutes les AD/CN applicables au type d’aéronef, et détermine
leur applicabilité aux aéronefs sous contrat.
Si la CN n’est pas applicable aux aéronefs sous contrat (en raison de leur numéro de série ou de leur
configuration particulière), elle est identifiée dans l’état des AD/CN comme « non applicable ».
Si une CN est applicable, [indiquer ici le titre du responsable] détermine la butée d’application (butée
calendaire et/ou en nombre d’heures de vol ou de cycles) et renseigne l’outil de suivi des AD/CN.
Il coordonne alors l’application de l’AD/ CN, à l’intérieur des butées applicables, avec le propriétaire et un
organisme de maintenance approprié.
En cas de consigne de navigabilité urgente, le propriétaire est informé dès réception de l’AD/CN.
[Indiquer ici le titre du responsable] s’assure qu’il a reçu l’APRS de l’organisme de maintenance qui a
appliqué l’AD/ CN avant la butée identifiée dans l’outil de suivi.
A réception de l’APRS de l’organisme de maintenance, [indiquer ici le titre du responsable] renseigne l’état
des AD/CN appliquées :
niveau de révision de l’AD/CN
date d’application
nombre d’heures de vol / cycles du matériel concerné au moment de l’application de l’AD/CN
méthode appliquée (pour les AD/CN offrant un choix)
partie de l’AD/CN appliquée (pour les AD/CN en plusieurs parties)
Dans le cas d’une AD/CN répétitive ou en plusieurs parties, la butée d’application suivante est établie et l’outil
de suivi des AD/CN est renseigné.
L’OG coordonne l’application suivante de l’AD/CN, à l’intérieur des butées applicables, avec le propriétaire et
un organisme de maintenance approprié.
Le programme d’entretien doit faire l’objet d’une analyse d’efficacité de manière périodique (au moins tous les
ans). Cette revue est réalisée :
Pour les aéronefs redevables de la Partie-ML : soit par le PEN en conjonction avec l’examen de
navigabilité soit par l’organisme gestionnaire de l’aéronef si elle n’est pas réalisée en conjonction
avec l’examen de navigabilité.
Pour les aéronefs redevables de la Partie-M : par l’organisme gestionnaire de l’aéronef.
Ainsi, ce paragraphe du MGN doit contenir le processus de revue et d’analyse mis en œuvre par l’organisme.
Lorsque l’analyse de l’efficacité du PE est réalisée lors de l’examen de navigabilité, pour effectuer l’analyse
de l’efficacité du programme d’entretien, le PEN devrait prendre en compte les éléments suivants :
les résultats de la maintenance effectuée au cours de l’année écoulée, qui peuvent révéler que le
programme de maintenance actuel n'est pas adéquat ;
les résultats de l'examen de navigabilité effectué sur l'aéronef, qui peuvent révéler que le programme
de maintenance actuel n'est pas adéquat ;
les révisions apportées aux documents affectant la base du programme, telles que les données du
programme d’inspection minimale (MIP) ou du détenteur de la définition de type ; et
les exigences obligatoires permettant d’assurer la conformité à la Partie 21, telles que les consignes
de navigabilité (AD), les limitations de navigabilité, et les exigences de maintenance spécifiques
contenues dans la fiche de données de certificat de type (TCDS).
Lors de la revue de l’efficacité du programme d’entretien, le personnel chargé de l’examen de navigabilité (ou
le personnel de l’organisme, si l’examen du PE n’est pas effectué conjointement avec un examen de
navigabilité) peuvent avoir besoin d’examiner les travaux de maintenance effectués au cours des 12 derniers
mois, y compris les travaux de maintenance non planifiés. À cette fin, le propriétaire ou l’OG est tenue de
mettre à disposition du personnel chargé de l’examen, l’ensemble des dossiers de travaux de maintenance
concernés.
Lors de l'examen des résultats de la maintenance effectuée au cours de l’année écoulée, il convient de
vérifier si les éventuels défauts trouvés auraient pu être évités en intégrant au programme de maintenance
certaines recommandations du détenteur de la définition de type qui avaient initialement été ignorées par le
propriétaire ou l’OG.
L’OG informe les propriétaires des bulletins service (ou équivalent) relatifs à des modifications optionnelles
potentiellement applicables à leur aéronef lorsqu’il considère que ces modifications seraient utiles du point de
vue de la fiabilité/navigabilité.
Pour toutes les modifications ou réparations non encore approuvées au moment de leur installation sur
l’aéronef (exemples : modifications en cours de développement à l’initiative du propriétaire, réparations
nécessaires à la remise en service de l’aéronef suite à la découverte d’anomalies en cours de maintenance),
l’OG coordonne avec le propriétaire et si nécessaire l’organisme de maintenance le processus d’approbation
de la modification ou de la réparation :
choix du postulant (qui doit être titulaire d’un agrément de conception ou d’une approbation
de procédures alternatives à l’agrément de conception pour les modifications et
réparations majeures)
respect du processus d’approbation défini par la Partie 21 et les procédures de l’EASA
des données de modification/réparation standard contenues dans les spécifications de
certification (CS-STAN) visées au point 21A.431B 21A.90B de l'annexe I (partie 21) du
règlement (UE) 748/2012. Les aéronefs éligibles à ces données sont décrits au §
« éligibilité » de chaque CS-SC ou CS-SR.
Pour les modifications/réparations développées par l’OG lui-même, voir le §1.9 du MGN.
1.8.1. – ANALYSE
Tout défaut rapporté par les pilotes ou par un organisme de maintenance est analysé afin d’en déterminer la
cause et de définir si nécessaire des actions préventives comme par exemple une évolution du programme
d’entretien ou l’application d’une modification.
L’analyse prend en compte le cas échéant le caractère répétitif du défaut.
L’OG rapporte tout défaut significatif à l’autorité d’immatriculation au plus tard dans les 72 heures suivant
l’identification du défaut, conformément au M.A.202(d) ou ML.A.202(d) et au règlement (UE) 376/2014.
Le formulaire CRES (Compte rendu d’évènement de sécurité), disponible sur le site d’OSAC doit être utilisé,
il contient toutes les instructions nécessaires pour notifier un événement et indique les adresses/liens ou ce
formulaire doit être renvoyé après avoir été renseigné.
La procédure mise en place par l’organisme et décrite dans ce paragraphe doit contenir des dispositions
équivalentes à l’annexe I du guide G-40-01 dans lequel certains des éléments ci-dessous sont repris.
Événements à rapporter :
- Le règlement d’exécution (UE) 2015/1018 définit dans son annexe 2, §3 la liste d’événements devant
obligatoirement être rapportés à l’Autorité dans le cadre du règlement (UE) 376/2014.
- L’AMC20-8 donne une liste d'événements à rapporter dans le cadre du règlement (UE) 1321/2014.
S’il s’agit d’un défaut susceptible d’être rencontré sur d’autres aéronefs du même type, l’OG en informe le
détenteur du TC (ou STC) de l’aéronef et le cas échéant du moteur ou de hélice.
Note : Plus d’informations sur la notification des évènements, la culture juste, la confidentialité des
informations transmises sur la page du site https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/ « Notifier un incident »
L’OG veille à ce que le nombre de reports de rectification de défauts reste aussi faible que possible.
Tous les reports de rectification de défauts sont suivis par [indiquer le titre du responsable] en liaison avec le
propriétaire/exploitant et l’organisme de maintenance concerné, afin de procéder à une rectification dans les
meilleurs délais et en tout cas à l’intérieur du délai maximal de report.
Les dispositions nécessaires sont prises dès que possible après l’acceptation du report : selon le besoin,
commande des pièces nécessaires, réservation d’une date de rectification, du personnel nécessaire, des
outils etc.
Le pilote peut accepter certains défauts mineurs, sous sa responsabilité (c'est-à-dire, sans qu’une APRS soit
nécessaire pour reporter la correction du défaut) :
- perte d’une fonction non requise par les exigences opérationnelles ou de navigabilité telles
qu’indiquées notamment dans le manuel de vol ou la MEL le cas échéant,
Le délai maximal de rectification de ces défauts est défini par l’OG, en accord avec le propriétaire.
Dans l’attente de la rectification, l’OG veille (en liaison avec le propriétaire/exploitant) à ce que les
équipements qui ne fonctionnent pas soient clairement identifiés comme étant hors service.
Pour les autres défauts, le report de leur rectification nécessite une APRS. La possibilité de report et le délai
maximal sont définis en coordination avec l’organisme de maintenance, sur la base :
d’informations explicites dans les données d’entretien ; ou
d’une approbation de l’AESA ou d’un organisme DOA (cas de la non-réparation d’un
dommage prévu à la sous-partie M de la Partie 21),
d’une dérogation de l’autorité d’immatriculation (DGAC pour les aéronefs français).
A défaut, un laissez-passer peut être demandé à la DGAC pour permettre notamment le convoyage vers un
lieu où la rectification du défaut pourra être réalisée. (Voir la procédure P-04-00 disponible sur le site OSAC)
Au-delà de la maintenance courante, ce paragraphe précise les impératifs relatifs à la gestion des défauts
constatés sur un aéronef en service.
Dans un premier temps il est nécessaire d’évaluer si le défaut porte gravement atteinte à la sécurité des vols
ou non.
Si le défaut porte gravement atteinte à la sécurité du vol alors sa rectification avant le prochain vol est
obligatoire. Dans le cas contraire, il est possible de réaliser le vol sans corriger au préalable le défaut à
condition de le consigner dans les enregistrements de l’aéronef (ML.A.305), de le porter à la connaissance
du pilote et de le corriger dès que possible.
Le terme "requis pour le vol" désigne un équipement requis par le code de navigabilité applicable
(spécification de certification) ou par les réglementations applicables aux opérations aériennes ou les règles
de l'air applicables, ou requis par les règlements relatifs à la gestion du trafic aérien (par exemple, un
transpondeur dans certaines zones contrôlées).
Un équipement d'aéronef doit être déclaré défectueux s'il existe un risque important qu'il ne puisse pas
exécuter les fonctions requises à un niveau de performance correspondant au niveau de sécurité acceptable
pour l’opération considérée. Cela n'empêche pas le pilote d'enregistrer des observations et des
commentaires sur les performances de l'équipement de l'aéronef lorsque cela n'est pas considéré comme un
défaut.
Le tableau suivant désigne les personnes habilitées à reporter la correction du défaut en fonction de son
type :
(2) Défauts affectants des équipements requis Le pilote si le défaut est couvert par la LME ou un
pour le vol personnel de certification habilité
ML.A.403(b)(2)
(3) Défauts autres que les cas (1) et (2) sur un Le pilote avec l’accord de l’organisme agréé ayant
planeur ou un ballon non exploité en commercial l’aéronef en gestion de navigabilité
et sur tout aéronef exploité conformément à la ML.A.403(b)(3)(i).
Partie-NCO
Tout défaut non couverts par les points (1), (2) et Un personnel de certification habilité
(3) ML.A.403(b)(4)
Le pilote est responsable de la réalisation des visites prévol, conformément au manuel de vol.
Ce point est rappelé dans le contrat de gestion pour les aéronefs dont l’OG n’est pas le propriétaire.(Voir §
1.1.1)
La pesée doit répondre aux exigences du règlement opérationnel correspondant au type d’aéronef et du type
d’exploitation de cet aéronef.
L’OG s’assure qu’après toute modification/réparation de l’aéronef affectant la masse ou le centrage de façon
non négligeable, la fiche de pesée de l’aéronef est mise à jour :
par une pesée (selon les procédures du constructeur) lorsque l’impact sur la masse ou le centrage
est important ou non connu précisément ;
par calcul dans les autres cas
C’est normalement l’organisme de maintenance qui a appliqué la modification/réparation qui est chargé par
l’OG de mettre la fiche de pesée à jour et d’en adresser une copie à l’OG, accompagnée de l’inventaire de
l’aéronef.
Procédure recommandée :
Lorsque l’aéronef a subi de nombreuses modifications/réparations dont l’impact sur la masse et le centrage a
été pris en compte par calcul ou a été jugé négligeable, une pesée de l’aéronef doit être réalisée.
Des vols de contrôles doivent être exécutés à l’issue de l’exécution de certaines opérations d’entretien selon
un programme qui doit figurer ou être référencé dans le PE.
Les cas d'exigibilité types et le programme des vols de contrôle sont définis dans le programme d’entretien.
Dans les cas non couverts dans le programme d’entretien, le besoin d’un vol de contrôle et son programme
sont définis par [indiquer le titre du responsable] en liaison, si nécessaire, avec l’organisme de maintenance
concerné.
Les procédures de remise en service pour vol de contrôle sont normalement celles de l’organisme de
maintenance concerné.
Si le CDN ou le CEN de l’aéronef sont invalides, un laissez-passer doit être obtenu pour le vol de contrôle.
De plus, les vols de contrôle doivent répondre aux exigences du règlement opérationnel correspondant au
type d’aéronef et au type d’exploitation de cet aéronef.
Voir BI 2019/05 qui fait suite à l’entrée en vigueur le 25 septembre 2019 du règlement (UE) 2019/1384
modifiant le règlement (UE) 965/2012 (AIROPS).
Un système qualité complet n’est pas requis pour un "petit organisme M/G" tel que défini dans la P-03-00
Dans les cas où un système qualité complet est requis, se référer au guide G-42-11 disponible sur le site
Osac.
2.1 – BUT
Le système de revues d’organisation a pour objectif de garantir que l’Organisme de Gestion du maintien de
la navigabilité (OG) réalise ses prestations de gestion du maintien de la navigabilité dans le respect de la
sécurité et des exigences règlementaires.
Le [indiquer le titre du responsable en relation avec le §0.3.3] définit le programme annuel des revues
d’organisation.
Ce planning peut être révisé en cours d’année pour ajouter des revues d’organisation additionnelles sur des
sujets spécifiques, ainsi que des revues de suivi d’actions correctives (voir §2.4).
L’ensemble des thèmes règlementaires doivent être couverts sur une période de 12 mois.
1. L’enquête de terrain, visant à vérifier que l’Organisme travaille conformément au MGN et au règlement.
Les techniques suivantes sont utilisées :
Etude de la documentation, des enregistrements, des rapports internes d’anomalies etc. (une
attention particulière est à exercer dans les cas d’intégration de nouveaux aéronefs ou de nouvelles
exigences clients)
Revue des procédures d’approbations indirectes, (le cas échéant)
contrôle par sondage sur des aéronefs sous contrat de gestion
tenue du carnet de route/CRM, livrets aéronef, livret moteur(s)
respect du programme d’entretien
gestion des AD/CN
tenue des états aéronef (modifications, réparations, pièces à vie limite, éléments à potentiels…)
interview du personnel
Revue des plaintes de clients
Fonctionnement du processus de contrôle en besoin de formation initiale (en particulier lors de
l'intégration de nouveaux aéronefs), du contrôle de la formation continue ainsi que les principes
2. Le débriefing, avec les personnes concernées, pour expliquer les anomalies détectées
3. La rédaction du rapport, constitué de la check-list en annexe 5.1.x (disponible dans le canevas du MGN
sur le site OSAC, rubrique téléchargement/documents pratiques) utilisée pour la revue, complétée par la
mention des documents, matériels, personnes contrôlées, et par la description détaillée des anomalies
détectées.
Le rapport est adressé au Responsable des Revues d’Organisation et au Dirigeant Responsable, qui
l’analyse et l’archive pour une durée minimale de 2 ans durant laquelle il est tenu à disposition de l’Autorité.
Pour chaque anomalie détectée (en interne, notamment à l’occasion des revues d’organisation, ou par
l’Autorité), l’OG conduit une analyse visant à identifier :
La cause de la non-conformité constatée ;
L’impact éventuel sur la flotte gérée par l’OG :
Toute anomalie ayant un impact, même mineur, sur la conformité des aéronefs (i.e. une anomalie qui n’est
pas purement documentaire) fait l’objet d’un traitement avant tout nouveau vol :
régularisation de l’anomalie (correction ou mise en travaux différés lorsque c’est
règlementairement possible), ou
demande d’accord de l’autorité d’immatriculation (sous la forme d’une dérogation pour les écarts
aéronefs de niveau 1 ou d’un délai de correction pour les écarts aéronefs de niveau 2)
Dans le cas d’une anomalie détectée par l’Autorité et lorsque OSAC en a fait la demande, le plan d’actions
correctives est soumis à OSAC pour validation, avant mise en œuvre.
Les anomalies (détectées en interne ou par l’Autorité) sont enregistrées dans un document de suivi indiquant
les actions prévues et les butées calendaires associées.
Cas particulier : pour les anomalies qui peuvent être soldées immédiatement, l’action corrective mise en
œuvre est identifiée dans le rapport de la revue d’organisation (anomalies détectées en interne) ou dans le
CRIS OSAC (anomalie détectée par l’Autorité) en indiquant que l’anomalie est soldée.
Lorsqu’il apparaît qu’une échéance initialement fixée ne pourra être respectée mais qu’il serait acceptable
d’accorder un délai supplémentaire :
pour les anomalies détectées en interne, le RRO valide le délai supplémentaire
pour les anomalies détectées par l’Autorité, le RRO sollicite auprès d'OSAC une extension du délai
de correction, en joignant les justificatifs nécessaires, au minimum 10 jours avant la butée de clôture
notifiée par OSAC.
Rappel : l’Autorité a l’obligation règlementaire d’engager les démarches de suspension de l’agrément
lorsqu’une action corrective n’a pas été réalisée dans un délai accepté par l’Autorité (ref. M.B.705(b))
Lorsque les actions prévues dans le plan d’actions ont été mises en œuvre, le RRO, après s’en être assuré
par tout moyen jugé utile :
Clôt l’anomalie dans le registre de suivi en apposant sa signature et la date (anomalies détectées en
interne), ou
Notifie à OSAC, au minimum 10 jours avant la butée de clôture (sauf accord de OSAC), que les
actions prévues ont été efficacement mises en œuvre, en joignant les preuves de cette mise en
œuvre. L’anomalie peut être clôturée dans le registre de suivi après accord d’OSAC.
Rappel : le délai de clôture notifié par OSAC correspond à la clôture de l’anomalie par l’Autorité, ce qui
suppose qu’OSAC puisse prendre connaissance du message de l’OG, vérifier les éléments de preuve, voire,
si un plan d’actions n’avait pas été requis pour validation, juger de l’acceptabilité des actions décidées par
l’OG. C’est pourquoi il est impératif que l’OG adresse son message de fin de réalisation des actions avec un
préavis suffisant avant la butée. En cas de difficulté à tenir ce planning, l’OG doit impérativement informer
OSAC.
Partie 3 – GESTION DE LA
MAINTENANCE
—————————
3.1 – GENERALITES
Lorsque des opérations d’entretien doivent être réalisées, le choix de la personne ou de l’organisme qui sera
chargé des travaux est défini en coordination entre l’OG et le propriétaire/exploitant.
Le choix peut être réalisé au cas par cas, ou bien le contrat de gestion avec le propriétaire/exploitant peut
identifier des choix d’organismes de maintenance par défaut, en fonction de la nature des travaux. Dans ce
cas l’OG peut formaliser les procédures de travail avec les organismes de maintenance concernés, dans des
contrats de maintenance (voir §3.3).
Afin de s’assurer que l’organisme de maintenance réalise correctement les travaux commandés, l’organisme
de gestion réalise périodiquement des audits d’aéronefs (voir §3.4).
Aéronef CMPA quel que soit le Seul un organisme agréé Partie-145 peut remettre en service un
régime d’exploitation aéronef CMPA. Cette exigence est issue des articles M.A.201(f) et
(g)
Exploitation en TAC sous licence Seul un organisme agréé Partie-145 peut remettre en service un
quel que soit le type aéronef aéronef exploité en transport aérien commercial sous licence.
Cette exigence est issue de l’article M.A.201(e)
Aéronef non CMPA et de -Un organisme agréé Partie-145 est autorisé à effectuer la remise
MTOM>2730Kg exploité en en service quel que soit le type d’exploitation et le type d’aéronef.
opération commerciale hors licence -L’article M.A.201(h) permet à un organisme agréé Partie-CAO ou
MF d’effectuer la remise en service.
Note 1 : Lorsqu’une catégorie d’aéronef est évoquée, cela comprend aussi la maintenance sur les éléments
d’aéronefs correspondants
Aéronef léger exploité en non commerciale -organismes agréés Partie-145 et/ou Partie-CAO ou
MF,
-l’article ML.A.801(b)(2) permet à un personnel de
certification indépendant de délivré l’APRS sans
limitation sur la complexité des travaux effectués.
-l’article ML.A.803(b) permet au pilote propriétaire
de délivré l’APRS sauf si les travaux effectués
contiennent des tâches non éligibles au pilote
propriétaire (voir appendice II de la Partie-ML)
Note :
Une intervention sur équipement est considérée comme de la maintenance aéronef (et donc couverte par les
tableaux ci-dessus) lorsque :
- elle est réalisée à l’aide de la documentation technique du constructeur de l’aéronef (ou
du moteur pour un équipement moteur), et
- l’équipement reste monté sur l’aéronef (ou moteur) ou est temporairement déposé pour
faciliter l’accès
Maintenance équipements :
Pour des éléments d'aéronef entretenus conformément aux données d'entretien des éléments d'aéronef
CMM (données fournies par le fabricant de l'élément d'aéronef)
Pour les éléments d'aéronef entretenus conformément aux données d'entretien des aéronefs AMM (données
fournies par le constructeur de l'aéronef)
Indiquer ici la personne responsable de la validation du choix d’un organisme de maintenance et les critères
appliqués, qui doivent au minimum comprendre la vérification que le domaine d’agrément est adapté au type
de matériel et au type de tâches envisagés.
Indiquer ici la personne responsable de la validation du choix d’une personne titulaire d’une licence de
maintenance et les critères appliqués, qui doivent au minimum comprendre la vérification :
que la licence détenue (sous-catégorie, qualification de type ou de groupe) est adaptée au type d’aéronef
et au type de tâches envisagées
que l’expérience récente de la personne est suffisante pour qu’il soit en mesure règlementaire de délivrer
l’APRS à l’issue des travaux
en environnement contrôlé : que les tâches prévues relèvent bien de l’Appendice VIII de la Partie-M ou
de l’Appendice II de la Partie-ML.
Pilote propriétaire
Indiquer ici la personne responsable de la validation du choix du pilote-propriétaire et des critères appliqués,
qui doivent au minimum comprendre la vérification :
que la personne est bien (co-)propriétaire de l’aéronef (le membre d’un aéro-club est considéré dans ce
cadre comme co-propriétaire des aéronefs du club)
que la personne a une licence de pilote valide pour le type d’aéronef
que la personne est apte à réaliser les tâches envisagées
que les tâches prévues relèvent bien de l’Appendice VIII de la Partie-M ou de l’Appendice II de la Partie-
ML
Bon de commande
Décrire ici et/ou en annexe la procédure de rédaction d’un bon de commande (par exemple : spécimen
commenté et identification du (des) responsable(s) autorisés à signer).
Si l’OG est aussi un organisme de maintenance, le bon de commande et le bon de lancement peuvent être
confondus (voir canevas du manuel d’organisme de maintenance sous-partie F).
Rectifications de défauts
La règle normale est que l’OG est responsable de la définition de l’action corrective (avec l’appui éventuel de
l’organisme de maintenance ou du constructeur), de son approbation si nécessaire (voir §1.7), puis du
lancement des travaux nécessaires.
Toutefois, il peut être possible de lancer des travaux de rectification de défauts sans bon de commande de
l’OG :
défauts détectés en exploitation : dans les cas éventuellement prévus dans le contrat de gestion entre le
propriétaire et l’OG, le propriétaire peut être autorisé à demander directement la rectification de défauts
par des organismes identifiés dans le contrat, le carnet de route (ou CRM) servant de commande.
Défauts détectés en maintenance : dans les cas éventuellement prévus dans un contrat de maintenance
entre l’OG, le propriétaire et l’organisme de maintenance concerné (voir §3.3.3), l’organisme de
maintenance peut être autorisé à rectifier certains types de défaut sans accord préalable de l’OG.
Les demandes de travaux différés reçus des organismes de maintenance sont validées par [indiquer le titre
du responsable]
Réf. : M.A.708(c)
Pour les aéronefs autres que motorisés complexes et/ou non exploités en TAC ou en opération commerciale
spécialisée ou dans le cadre d’un ATO commercial, il n’existe pas d’obligation d’établissement de contrat
mais dans le cas où un organisme de maintenance (OM) privilégié a été identifié, il est recommandé de
formaliser les responsabilités et les interfaces de l’OG, de l’OM et du propriétaire dans un contrat (voir
notamment §3.3.1 ci-dessus).
Indiquer ici la personne responsable de la validation d’un contrat de maintenance, ainsi que le contenu type
d’un tel contrat.
Avant signature l’organisme doit prévoir une revue de contrat afin de s’assurer que :
le contrat est clair et complet,
toutes les personnes impliquées dans le contrat (à la fois dans l’organisme de gestion et dans
l’organisme de maintenance) sont d’accord sur les termes du contrat et ont une idée claire de leurs
responsabilités respectives,
L’OG s’assure du respect de la bonne exécution des bons de commande par les organismes de
maintenance en réalisant, par échantillonnage, des audits produits. Ces audits sont combinés avec les
sondages produits cités au §2.3 visant à s’assurer du bon fonctionnement de l’OG et de l’état de l’aéronef.
non
Examen de oui
oui navigabilité non
(§§ 4.3 ou
Prorogation
4.4)
(§ 4.2)
(1) depuis la date d’émission ou, le cas échéant, de la précédente prorogation, l’aéronef :
est resté continuellement sous la responsabilité de gestion de l’OG
a été entretenu exclusivement par des organismes de maintenance agréés (sauf éventuellement
pour les tâches simples relevant de l’Appendice VIII de la Partie-M ou de l’Appendice II de la Partie-
ML)
(2) Si l’aéronef est en cours de maintenance au moment de la prorogation, les travaux identifiés sur le bon
de commande ne sont pas considérés comme des non-conformités de navigabilité.
[Pour les organismes G+I voir au §4.4.1 le commentaire relatif au système de numérotation des
autorisations]
Archivage
- formulaire de prorogation : jusqu’au prochain examen de navigabilité
- copie du CEN prorogé : jusqu’à 2 ans après le retrait de service de l’aéronef.
La date de l’examen est fixée avec un préavis suffisant avant l’expiration du CEN : jusqu’à 90 jours de
préavis, la date anniversaire d’expiration du CEN est conservée.
L’OG communique à l’organisation réalisant l’examen de navigabilité tous les enregistrements de navigabilité
demandés par cette organisation.
L’OG et le propriétaire se coordonnent pour organiser la présence d’une personne habilitée APRS au
moment de l’examen physique, pour le cas où des APRS soient nécessaires suite à cet examen (ex :
ouverture de trappe).
L’OG s’assure qu’il reçoit une copie du CEN délivré suite à l’examen.
[Pour les organismes G+I, l’OG doit gérer 2 types d’autorisation : personnels habilités à proroger les CEN
(cf §4.2) et personnels d’examen de navigabilité (tableau ci-dessus). L’OG a le choix entre :
- 2 systèmes distincts de numérotation des autorisations (dans ce cas : la mention de l’autorisation portée
sur les CEN doit permettre d’identifier le type d’autorisation), ou
- un système unique (dans ce cas : un n° d’autorisation correspond à une personne unique et apparaît
dans les 2 tableaux si la personne détient les 2 types d’autorisation. Dans le cas de personnes ne
détenant qu’un seul type d’autorisation et n’apparaissant donc que dans un seul tableau, son n°
d’autorisation apparaît « Réservé » dans l’autre tableau)]
Conditions d’habilitation du personnel d’examen de navigabilité
Réf. : M.A.707(a) et AMC M.A.707
Le RN s’assure que le personnel envisagé satisfait les exigences du M.A.707 avec les interprétations de
l’AMC associée, en particulier le personnel doit avoir réalisé un examen de navigabilité sous supervision de
l’autorité ou d’un PEN de l’organisme suivant une procédure approuvée par l’autorité.
Le domaine d’habilitation sera limité aux types d’aéronefs dont la personne a une connaissance suffisante.
L’ajout d’un personnel d’examen de navigabilité est une modification majeure de l’agrément : pour chaque
personne envisagée, une Forme 4 est rédigée et transmise à OSAC, avec un projet d’amendement du MGN
pour ajouter la personne.
Avant d’affecter le personnel pour la réalisation d’un examen de navigabilité, le RN s’assure que le personnel
d’examen de navigabilité satisfait les exigences suivantes :
Avoir été impliqué dans les activités de gestion du maintien de la navigabilité pendant 6 mois au cours
des 24 derniers mois ou ;
Avoir réalisé au moins un examen de navigabilité au cours des 12 derniers mois
Dossier d’habilitation
Pour chaque personnel d’examen de navigabilité, l’OG établit un dossier contenant tous les justificatifs de
son habilitation.
Ce dossier est archivé jusqu’à 2 ans après que la personne a quitté l’OG.
Préparation
Les enregistrements suivants doivent être mis à la disposition de la personne chargée de l’examen de
navigabilité :
certificat d’immatriculation, CDN et CEN, CA
manuel de vol
programme d’entretien et ensemble de la documentation constructeur/équipementier référencée (ex :
manuel de maintenance constructeur)
livret aéronef, livret moteur, livret/fiche hélice (ou équivalent)
fiches matricules des équipements à potentiel ou vie limite
carnet de route (ou équivalent)/CRM
état des modifications et réparations
état de conformité au programme d’entretien
état des AD/CN
état des travaux reportés
devis de masse et centrage
tout autre document demandé par l’examinateur au cours de l’examen
Examen
L’OG et le propriétaire se coordonnent pour organiser la présence d’une personne habilitée APRS au
moment de l’examen physique, pour le cas où des APRS soient nécessaires suite à cet examen
(ex : ouverture de trappe).
Les points suivants doivent être vérifiés :
la présence des marquages et placards requis
le manuel de vol est compatible avec la configuration de l’aéronef (y compris avec les modifications et
STC appliqués)
la définition de l’aéronef est conforme aux données approuvées
l’aéronef ne présente pas de défauts apparents dont le report n’aurait pas été approuvé
il n’y a pas d’incohérence entre l’aéronef et les enregistrements documentaires examinés au titre du
§4.4.2
En particulier, pour les dossiers de travaux vérifiés lors de l’examen documentaire, l’examinateur vérifie par
sondage sur l’aéronef le respect des instructions techniques/gamme de travail.
Pour un examen d’un aéronef répondant aux exigences de la Partie-M, si celui-ci n'est pas concluant,
l'organisme ayant procédé à l'examen doit en informer l'autorité compétente dès que possible, et en tout état
de cause dans les 72 heures à compter du moment où l'organisme a déterminé la raison pour laquelle
l'examen de navigabilité n'est pas concluant.
Pour un examen d’un aéronef répondant aux exigences de la Partie-ML, si celui-ci révèle des manquements
sur l'aéronef liés à des lacunes dans le contenu du programme d'entretien de l'aéronef, le programme
d'entretien de l'aéronef doit être modifié en conséquence. Le PEN qui effectue l’examen informe l'autorité
compétente de l'État membre d'immatriculation si elle n'est pas d'accord avec les mesures modifiant le
programme d'entretien de l'aéronef prises par le propriétaire ou l’organisme de gestion de navigabilité. Dans
ce cas, l'autorité compétente décide des modifications qu'il est nécessaire d'apporter au programme
d'entretien de l'aéronef.
Examen de navigabilité
Paragraphe optionnel dans le cas où l’OG souhaite réaliser par délégation de l’autorité les contrôles
complémentaires spécifiques à la classification française :
- vérification de la langue des plaquettes, marquages et manuels,
- conformité du marquage de l’immatriculation,
- prise en compte des mesures urgentes françaises au titre de l’article 70 du règlement 2018/1139
(«CN nationales »)
- pour les aéronefs usagés importés d’un état tiers ou les aéronefs neufs, contrôle relatif à la période
entre le CDN export/la form 52 et la date de présentation à l’autorité française
Dans ce cas, décrire ici les procédures correspondantes incluant l’usage des formulaires mis en place par
OSAC
Voir également le §13 du G-40-01 « Prorogation et renouvellement des CEN » qui traite également des
recommandations.
L’OG émet une recommandation, un CEN EASA Form 15b ou 15c, selon les cas.
Examen de
navigabilité
par l’OG
Classification
(aéronef usagé
importé)
Aéronef utilisé en
non Emission d’un
TAC (*) ou
aéronef de plus CEN 15b
de 2,730 t ?
Emission d’une
recommandation à oui
l’intention de l’autorité
d’immatriculation.
(*)TAC = transport aérien commercial
sous licence communautaire (règlement
(CE) 1008/2008)
Si l’examen de navigabilité n’est pas satisfaisant :
La recommandation ou le CEN ne peuvent être émis tant que toutes les anomalies n’ont pas été traitées,
c’est-à-dire :
régularisées (correction de l’anomalie ou mise en travaux différés lorsque c’est
règlementairement possible), ou
couvertes par un accord de l’autorité d’immatriculation (sous la forme d’une dérogation pour
les écarts aéronefs de niveau 1 ou d’un délai de correction pour les écarts aéronefs de
niveau 2)
dans le cas d’une classification d’un aéronef importé d’un état tiers (voir P-22-00) tous les
écarts doivent être soldés ou couverts par une dérogation de l’autorité d’immatriculation
L’OG doit obtenir les preuves d’un traitement acceptable des anomalies détectées. Cela peut nécessiter un
complément d’examen physique.
Le rapport d’examen de navigabilité (voir §4.4.6) mentionne toutes les anomalies détectées et leur mode de
traitement.
Recommandation
Réf. : M.A.904(a)(2) et (3) et (b) et AMC M.A.904(a)(2) et (b), M.A.901(d) et AMC M.A.901(d)
Format :
aéronefs français : F-22-00-2 [Disponible sur http://www.osac.aero/docformulaires. L’OG peut
toutefois choisir un autre format à faire valider lors de l’instruction de la prérogative I
aéronefs d’un autre Etat membre : [Lister ici le format de recommandation utilisé, le cas échéant en
fonction de l’Etat d’immatriculation. Ce peut être, par défaut, une traduction en anglais du modèle
utilisé pour les aéronefs français, ou bien tout autre format validé par l’Autorité d’immatriculation.]
La recommandation est signée par la personne qui a réalisé l’examen de navigabilité.
L’OG adresse la recommandation au propriétaire ainsi qu’à l’autorité d’immatriculation, lorsqu’il est mandaté
par le propriétaire pour effectuer la demande de CEN.
Une copie du rapport d’examen de navigabilité est jointe à la recommandation.
Emission du CEN
Réf. : M.A.901(e) et AMC M.A.901(e), M.A.710(f) et ML.A.903(e)
Le CEN 15b ou le CEN 15c (modèle en annexe 5.1) est signé par la personne qui a réalisé l’examen de
navigabilité.
Rubriques du CEN à remplir :
- date d’expiration :
la date d’expiration précédente + 1 an si l’examen intervient moins de 90 jours avant l’expiration
du CEN
la date de signature + 1 an si l’examen intervient plus de 90 jours avant l’expiration du CEN ou
après son expiration
- n° d’autorisation : celle du signataire du CEN (voir tableau au §4.4.1 ou en annexe 5.2)
- n° d’agrément : n° d’agrément Partie M/G de l’OG
Une copie du CEN délivré est adressée à l’autorité d’immatriculation sous 10 jours :
aéronefs français : OSAC, responsable de l’OG, accompagné du formulaire AC158 [Disponible sur
http://www.osac.aero/docformulaires
aéronefs étrangers : [Lister ici les modalités de diffusion aux autorités étrangères.]
Décrire ici le responsable et les conditions (lieu, protection) d’archivage, ainsi que les modalités de transfert.
Renvoi possible aux §1.3.3 et §1.3.4 qui traitent déjà de ces sujets.
GENERALITES
Ce paragraphe précise les cas pour lesquels l’organisme est habilité à délivrer un laissez-passer :
Aéronefs :
o Aéronefs immatriculés en France
o Aéronefs sous contrat de gestion avec l’organisme
o Types d’aéronefs pour lesquels l’organisme est autorisé à émettre un CEN après examen de
navigabilité.
o Cas des aéronefs de plus de 2,730T : l’organisme ne disposant que d’un système de revue
d’organisation n’est pas autorisé à émettre un CEN ni un laissez-passer pour ces aéronefs.
Types de laissez-passer :
o Raison du besoin d’un laissez-passer :
CEN périmé (depuis moins de 3 mois), ou
Butée calendaire prévue dans le programme d’entretien approuvé de l’aéronef
dépassée (moins de 10% / 3 mois, hors ALI, CMR, AD/CN)
o Objet des vols :
Vol de contrôle après maintenance et/ou
Vol de convoyage vers un site de maintenance ou un site d’examen de navigabilité
Ce paragraphe précise comment est effectuée et documentée la conformité à des conditions de vols
approuvées.
Aspects à couvrir :
- Obtention de conditions de vol approuvées (ref. 21.A.708, 21.A.709) (rappel : un organisme Partie M/G ne
peut pas être habilité à approuver des conditions de vol).
Les conditions de vol doivent être approuvées par :
un organisme DOA ou l’AESA (EASA form 18B) quand les aspects « certifications de type » sont
impactés (définition non certifiée, dommage/défaut non réparé/rectifié selon un standard approuvé,
AD/CN ou ALI non appliquée …) ;
l’Autorité d’immatriculation (formulaire DGAC LP1 ou LP3 en France) dans les autres cas.
Note : Les conditions de vols peuvent éventuellement être génériques pour couvrir des situations
récurrentes.
- Vérification que tous les items invalidant le CEN (CEN périmé, configuration non approuvée, défaut ou
dommage non rectifié selon un standard approuvé, AD/CN ou butée d’entretien dépassée…) sont bien
identifiés au § « Situation/configuration de l’aéronef » des conditions de vol approuvées.
- Réciproquement, pour chacun des points identifiés au § « Situation/configuration de l’aéronef » des
conditions de vol approuvées : vérification que l’aéronef est réellement dans l’état décrit. Les modalités de
vérification peuvent comporter toute combinaison appropriée de : consultation des statuts de navigabilité,
conformité réalisée sur aéronef par un organisme d’entretien, examen de navigabilité complet ou partiel
etc.
- Vérification que les actions requises avant le vol et décrites dans les conditions de vol approuvées ont
bien été réalisées.
L’ensemble de ces contrôles doit être documenté et soumis à la validation du signataire du laissez-passer
(voir §4.5.2 et 4.5.3)
4.5.2.1 – Délivrance
L’organisme Part M/G est le titulaire du laisser passez qu’il délivre (et identifié comme tel sur le laissez-
passer). A ce titre, il est responsable du respect des conditions associées au laisser passez pendant toute sa
durée de validité.
Ce paragraphe décrira comment l’organisme garantit qu’à chaque vol sous laissez-passer, les conditions
associées au laissez-passer sont respectées :
- l’aéronef reste dans une configuration couverte par les conditions de vol approuvées (exemple :
prévoir qu’à chaque modification de l’aéronef pendant la période de validité du laissez-passer,
l’organisme s’assure que la modification réalisée ne remet pas en cause les hypothèses de
configuration des conditions de vol approuvées),
- les conditions de maintien de navigabilité (gestion de navigabilité, maintenance) définies dans les
conditions de vol ont été respectées.
4.5.2.3 – Révocation
Il devra être décrit ici comment l’organisation garantit la conformité à l’exigence 21.A.711(g) dans le cas de
la révocation du laissez-passer.
Ce paragraphe listera le nom, la signature et le domaine d’activité de la personne autorisée à signer les
laissez-passer, selon la prérogative M.A.711(c).
Remarque : les informations requises peuvent être enregistrées dans une liste référencée dans le MGN.
Rappel : ces personnes doivent faire l’objet d’une EASA Form 4 et satisfaire les exigences du M.A.707.
Dans ce paragraphe, l’organisme précisera la communication avec l’ (ou les) autorité(s) locale(s) des états
survolés, afin d’obtenir toutes les autorisations nécessaires dans les domaines autres que ceux couverts par
les conditions de vol (c’est-à-dire les aspects autres que la navigabilité) : licences des équipages, exigences
opérationnelles, règlement radio de l’UIT (*) etc.
(*) UIT : l’organisme devra s’assurer que l’aéronef fait l’objet d’une Licence de Station d’Aéronef (LSA) valide
(rappel : une attestation de conformité de la station émettrice de bord au règlement radio de l’UIT portant
mention d’un accusé-réception de l’OSAC vaut LSA pour 2 mois).
Partie 5 – ANNEXES
5.1 – Modelés de documents (modèle de liste des aéronefs gérés, CEN 15b et 15c, liste ELA1 du
domaine d’activité, revue d’organisation, etc …)
Organisme :
FORMULAIRE DE PROROGATION
FR.MG.xxx
Aéronef :
Constructeur :
Type :
Numéro de série :
Immatriculation :
Date de délivrance ou, le cas échéant, D1 =
de première prorogation :
D2 =
Date d’expiration :
CONDITIONS DE PROROGATION :
Depuis la date D1 :
La gestion du maintien de navigabilité de l’aéronef a été gérée en continu par l’organisme
qui effectue la prorogation.
La maintenance a été assurée par un organisme d'entretien agréé conformément à la
sous-partie F de la Partie-M, à la Partie-145 ou à la Partie-CAO, cela inclut les tâches
d'entretien dites « pilote-propriétaire » et leur remise en service soit par le pilote-
propriétaire, soit par le personnel de certification indépendant.
L’organisme ne dispose pas d’information montrant que l’aéronef n’est pas navigable
DATE :
NOM, PRENOM :
N° D’AUTORISATION :
SIGNATURE :