Jarry, Alfred - Gestes - Et - Opinions - Du - Docteur - (... ) PDF
Jarry, Alfred - Gestes - Et - Opinions - Du - Docteur - (... ) PDF
Jarry, Alfred - Gestes - Et - Opinions - Du - Docteur - (... ) PDF
docteur Faustroll,
pataphysicien : roman néo-
scientifique ; suivi de
Spéculations / Alfred Jarry
GESTES ET OPINIONS
DU
ry PATAPH¥SIGIEN
f SUIVI DE
SPÉCULillONS
PARIS
BIBLIOTHÈQUE-CUÀftPENTIER
EUGÈNE FASOUELLE, ÉDITEUR
t t, RUE DE CRBNEI.Mî, Il
1911
Extrait du Catalogue de la BIBLIOTHÈQUE-CHARPENTIER
A S fr. *• le volume
«MÊME FA8QUELLE, ÉDITEUR, Il, KPK DE «MHELLE
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DOCTEUR FA USTROLL
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SPÉCULATIONS
PARIS
BIBLIOTHÈQUE-CHARPENTIER
EUGÈNE FASGUELLE, ÉDITEUR
11, RUE DE GRENELLE. 11
i9ii
Tous droits de reproduction, de traduetion et d'adaptation
réwrrds pour tout payt.
GESTES ET OPINIONS
DU DOCTEUR FAUSTROLL
PATAPHYSICIEN
LIVRE PREMIER
PROCÉDURE
COMMANDEMENT
EN VERTU DE L'ARTICLE 819
n
DE L'HABITUDE ET DES CONTENANCES
DU DOCTEUR FAUSTROLL
IV
SIGNIFICATION
D'ORDONNANCE AFIN DE VENDRE
SUR PLACE
VI
conde de étant
vement grosses et petites, les vibrations par se-
à celles de celles-cri
fmjffijfôQ
selon le rapport sous la simple force
de la membrane élastique du liquide. Cet as a
toutes les apparences d'une grande toile d'arai-
gnée véritable, et prend les mouches avec la
même facilité.. Mais il n'est aménagé que pour
une personne.
« Et comme celui-ci porte trois personnes,
vous m'dccompagnerez, et quelqu'un qui vous
sera présenté voire quelques-uns, car j'em-
mène des êtres qui ont évadé votre Loi et Jus-
tice entre les lignes de mes volumes saisis.
« Et pendant que je les dénombre et con-
voque l'autre personne, voici un livre, par moi
manuscrit, que vous pouvez saisir vingt-hui-
tième et lire, afin non seulement de prendre
patience, mais de plus probablement me com-
prendre au cours de ce voyage sur la nécessité
duquel je ne demande pas votre avis.
Oui, mais cette navigation en crible.
L'as n'est pas seulement mû par des pelles
d'avirons, mais par des ventouses au bout de
leviers à 'ressort. Et sa quille roule sur trois ga-
lets d'acier dans le même plan. Je suis d'autant
mieux persuadé de l'excellence de mes calculs
et de son insubmersibilité, que, selon mon ha-
bitude invariable, nous ne naviguerons point
sur l'eau, mais sur la terre ferme. »
Vil
sujets.
de Baudelaire.
De Bergerac, l'arbre précieux auquel se mé-
tamorphosèrent, au pays du soleil, le rossignol
roi et sçs
De Luc, le Calomniateur qui porta le Christ
sur un lieu élevé.
De Bloy, les cochons noirs de Mort, cor-
tège de la Fiancée.
De Coleridge, l'arbalète du vieux marin et le
squelette flottant du vaisseau, qui, déposé dans
l'as, fut crible sur crible.
De Darien, les couronnes de diamant des
perforatrices du Saint-Gothard.
De Desbordes-Vaîmore, le canard que déposa
le bûcheron aux pieds des enfants, et les cin-
quante-trois arbres marqués à Pécorce.
D'Elskamp, les lièvres qui, courant sur les
draps, devinrent dés mains rondes et portèrent
l'univers sphérique comme un fruit.
De Florian, le billet de loterie de Scapin.
Des Mille et une Nuits, l'œil crevé par la
queue du cheval volant du troisième Kalender,
fils de .roi.
De Grabbe, les treize compagnons tailleurs
que massacra, à l'aurore, le baron Tuai par
l'ordre du chevalier de l'ordre pontifical du
Mérite Civil, et la serviette qu'il se noua préala-
blement autour du cou.
De Kahn, un des timbres d'or des célestes or-
févreries.
De Lautréamont, le scarabée, beau comme
le tremblement des mains dans l'alcoolisme,
qui disparaissait à l'horizon.
De Maeterlinck, les lumières qu'entendit la
première sœur aveugle.
De Mallarmé, le vierge, le vivace et le bel
aujourd'hui.
De Mendès, le vent du nord qui, soufflant
sur la verte mer, mêlait à son sel la sueur du
forçat qui rama jusqu'à cent vingt ans.
De l'Odyssée, la marche joyeuse de l'irrépro-
chable fils de Pélée, par la prairie d'aspho-
dèles.
De Péladan, le reflet, au miroir du bouclier
étamé de la cendre des ancêtres, du sacrilège
massacr e des sept planétes.
De Rabelais, les sonnettes auxquelles dan-
sèrent les diables pendant la tempête.
De Rachilde, Cléopâtre.
De Régnier, la plaine saure où le centauré
moderne s'ébroua.
De Rimbaud; les'glaçons jetés par le vent de
Dieu aux mares.
De Schwob, les bêtes écailleuses que mi-
mait la blancheur des mains du lépreux.
D'Ubu Roi la cinquième lettré du premier
mot du premier acte.
ÉLÉMENTS DE PATAPHYSIQUE
A Tlwdée Nalamon.
vin
DÉFINITION
A William Croakes.
répétaient sans!
« D'autres fous
cesse qu'un était en même
temps plus grand et plus petit
que lui-même, et publiaient
nombre d'absurdités sem-
blables, comme d'utiles dé-
couvertes. »
Le Tulisman d'Oromane.
A Christian Beck.
Est-ce tout ?
Non, écoutez encor
.4 Alfred Vallêtte.
S'enquestantquelz gens sçavans
estoient pour lors en la ville,
et quel vin on y beuvoit.
Gargantua, ch. xvi.
XI
XII
A Louis L.
« Ce corps mort, dit-il, de la charogne duquel
tu vois des barbons blancs, au tremblement sé-
nile, et des jeunes gens roussâtres, aux paroles
'et au silence d'idiotie équivalente, donner la
becquée à des oiseaux grivolés, de la couleur
de l'écriture, comme l'ichneumon taraude pour
réserver son. œuf, n'est pas seulement une'île,
mais un homme il se plaît à être nommé le
Baron Hildebrand de la mer d'Habundes.
« Et comme l'île est stérile et désolée/ il n'a
aucune espèce de barbe. Il pâtit de la gourme
en son enfance, et sa nourrice, qui était vieille
à ce point qu'on obtenait de ses conseils des
selles anorniales; lui prédit que c'étaitiuri signe
comme quoi il ne pourrait dissimuler aux
hommes
L'infâme nudité de son mufle de veau.
XIII
DU PAYS DE DENTELLES
A Aubrey Beardsley.
DU BOIS D'AMOUR
A Emile Bernard.
A Léon Bloy.
A Franc- Nohaîn.
XVII
DE L'ILE FRAGRANTE
A Paul Gauguin.
XVIII
A Gusfave Kâhn.
A Stéphane Mallarmé.
A Henri de Régnier.
XXI
DE L'ILE CYRIL
Marcel Scluuob.
XXII
XXIII
DE L'ILE SONNANTE
A Claude Terrasse.
mus
XXIV
il
DES TÉNEBRES HERMÉTIQUES, ET DU ROI QUI
ATTENDAIT LA MORT
A Rachîtde.
CÉPHÂLORGIE
XXV
A Paul Valéry.
(
xxyi
BOIRE
,A Pierre Quiîlard.
Or Faustroll soulevait de sa fourchette vers
ses dents cinq jambons entiers, rôtis et dé-
sossés, de Strasbourg, de Bayonne, des Ar-
dennes,: d'York et de Westphalie, dégouttants
de Johannisbèrger, et la fille de l'évêque, à ge-
noux sous la table, remplissait derechef chaque
unité de la file ascendante des coupes hecto-
litres de la chaîne sans fin, qui traversait la
table devant le docteur et passait vide près du
siège élevé de Bosse-de-Nage; je m'altérais
par la déglutition d'un mouton rôti vivant par
sa course imbibée de pétrole jusqu'à la halte
du ,cuit-à-point Distingué et Extravagant bu-
vaient comme l'acide sulfurique anhydre, ainsi
que je l'avais osé préjuger à leurs noms, et trois
de leurs gueules eussent comblé un stère ce-
pendant l'évéque Mensonger se sustentait exclu-
sivement d'eau claire et de pipi de rat.
Il avait associé jadis cette dernière substance
au pain et au fromage de Melun, mais était ar-
rivé à supprimer la superfétatoire vanité de
ces condiments solides. Il humait l'eau d'une
carafe d'or aminci jusqu'à la longueur d'onde
de la lumière verte, servie sur le plateau de
fourrure (et non de pelleterie, 1 évoque se vou-
lant raffiné) du renard fraîchement écorché
d'un ivrogne, de saison, bien égal au vingtième
du poids. Uu tel luxe n'est pas donné à tous
l'évéaue entretenait des rats à grands frais, et,
dans des salles pavées d'entonnoirs, tout un
sérail d'ivrognes, dont il imitait les discours
« Vous croyez, dit-il à Faustroll, qu'une
femme peut être nue? A quoi reconnaissez-
vous la nudité d'une muraille ?
Qusnd el,le est dépourvue de fenêtres,
portes et autres ouvertures, professa le dpc-
teur.
C'est bien conclu, reprit Mensonger. Les
femmes nues ne sont jamais hues, et principa-
lement les vieilles. »
Il but un grand trait à même sa carafe, dont
le point de sustentation au visqueux tapis
s'érigea, comme une 1 racine dont on viole la
sépulture. Le monte-charge caténoïdal dès
coupes pleines de liquide ou de vent psalmo-
diait comme l'incision au ventre d'ur rivière
du chapelet d'un toueur illuminé.
« Présentement, continua l'évêque, buvez et'
mangez. Visite, sers-nous du homard
N'a-t-il pas été de mode à Paris, hasar-
dai-je, de s'offrir par courtoisie de 'ces ani-
maux, comme un priseur tend sa tabatière ?
mais lesgensj à ce que j'ai ouï dire, avaient cou-
tume de les décliner, alléguant qué c'étaient
des pluripèdes velus et d'une malpropreté re-
poussante.
Ho hu, ho hu, condescendit l'évêque. Les
homards sont malpropres et non. épilés, c'est
une preuve peut-être qu'ils sont libres. Sort
plus noble que celui de cette boîte de corned-
beef, que vous portez en sautoir, docteur navi-
gateur, comme l'étui d'une jumelle salée n tra-
vers laquelle vous aimez scruter les hommes
et les choses.
«
Or, écoutez
FABLE
A A.-F. Hérold.
XXVII
CAPITALEMENT
« SESO'VAASeAI. »
XXVIII
PlRON.
BOSSE-DE-NAGE
Cynocéphale papion,
OFFICIELLEMENT
XXX
A Pierre Loti.
Or l'évêque, décapité de sa mitre, allait mal
à ses affaires, ayant accoutumé de n'y vaquer
nisi in pontificalibus. C'est pourquoi il entra
dans son cabinet, avitaillé de mille sortes de
choses propres à exciter à cagar.
Sur la tablette où d'ordinaire des cylindres de
papier se déroulent, un gros petit buste de jo-
vial petit homme à barbe gocourte faisait son
persil en vert scarabée.
Le jovial petit homme se dandina de droite
et de gauche sur l'hémisphéricité de sa base, et
l'évêque aurait reconnu, s'il eût fait auparavant
le voyage, le cul-de-jatte coureur expulsé de
l'île Fragrante. J'ai su depuis qu'il l'avait ren-
contré, à moins de frais et plus identique à lui-
même,- sur la pendule bourgeoise du salon d'une
vieille dame. Le cul-de-jatte palmé se haussa
sur les talons postiches de sa jatte, et offrit cour-
toisement à l'évêque un abstersif block-notes
carré
« Je l'avais réservé pour ma mère, dit-il, mais
comme à elle (désignant l'amëthyste de 1`évêque)
la foi chrétienne vous permet de lire avec sérénité
les plus sombres choses. Vous n'avez pas encore
essayé cette sorte de; mes offices, mais vous
verrez que c'est encore plus moi.
Ce papier va donc ? ditl'évêqiie.
Lisez avec persévérance de tous vos yeux,
voire du plus secret. Ce papier est souverain. Il
vous en.ra tant, si vous saviez
Vous me décidez, dit Mensonger. j
XXXI
DU JET MUSICAL
A Pierre .Boyard.
XXXIII r
DU TERMES
XXXIV
CLINAMEN
A Paul Fort.
LE FLEUVE ET LA PRAIRIE
VERS LA CROIX
AMOUR
LE BOUFFON
AUX ENFERS
SIMPLE SORCIÈRE
KHURMOOKUM
XXXV
DE LA LIGNE
A Félix hênëon. r
Dans le manuscrit dont Panmuphlé ne dé.
chiffra que les prolégomènes, interrompu par la
monotone prolixité du grand singe, Faustroll
avait noté une toute petite partie du Beau 'qu'il
savait, et une toute petite partie du Vrai qu'il'
savait, durant la syzygie des mots; et on aurait
pu par cette petite facette reconstruire tout art
et toute science, c'est à-dire Tout mais sait-on
si Tout est un cristal régulier, ou pas plus vrai-
semblablement un monstre (Faustroll définis-
sait l'univers ce qui est l'exception de soi)?
Ainsi'pensait l'évêque marin nageant sur le
naufrage du bateau mécanique, des quin-
tessences des œuvres, de la-.charogne de Pan-
mu phle et du corps de Faustroll.
Or, se souvient-il d'aprës un propos du doc-
teur, le professeur Cayley, d'une courbe de
craie sur deux mètres cinquante de tableau
noir, détaille toutes les atmosphères d'une sai-
son, tous les cas d'une épidémie, tous les mar-
chandages des bonnetiers de toutes les villes,
les périodes et les intensités de tous les sons de
tous les instruments et de toutes les voix de
cent chanteurs et deux cents musiciens, avec
les phases, selon la place de chaque auditeur
ou orchestrant, que l'oreille ne peut percevoir.
Et voici que le papier de tenture se déroulait,
sous la salive et les dents de l'eau, du corps de
Faustroll.
Comme une partition, tout art et toute
science s'écrivaient dans les courbes des mem-
bres de l'éphèbe ultrasexagénaire, et prophéti-
saient leurs perfectionnements jusqu'à l'infini.
Car, ainsi que le professeur Cayley mémorait'le
passé dans les deux dimensions du plan noir,
le progrès du futur solide enlaçait le corps en
spirale. La Morgue r ecéla deux jours sur son
pupitre le livre révélé par Dieu de la vérité
belle étalée dans les trois (quatre ou N pour
quelques-uns) directions de l'espace.
Cependant Faustroll, avec son âme abstraite
et nue, revêtait le royaume de l'inconnue di-
mension.
.LIVRE VIII
ÉTHERNITÉ
À Louis
Levés gustus ad philosophiam mo.
veve portasse ad atheismum, sed
pleniores haustus ad religionem
reducere.
FRANÇOIS BACON
XXXVII i
DE LA RÈGLE DE MESURE, DE LA MONTRE ET DU
DIAPASON
vité terrestre.
«
Je n'avais même plus mon diapason. Songez
à la perplexité d'un homme hors du temps et
de l'espace, qui a perdu sa montre, et sa règle
dé mesure, et son diapason. Je crois, Monsieur,
que c'est bien cet état qui constitue la mort.
« Mais je me suis souvenu de vos enseigne-
ments et de mes anciennes expériences. Etant
donc simplement NULLE PART, Oll QUELQUE PART,
ce qui est égal, j'ai trouvé de quoi fabriquer un
morceau de verre, ayant rencontré divers dé-
mons, dont le Distributeur de Maxwell, qui a
groupé des modes particuliers de mouvement
dans un liquide continu répandu partout (ce
que vous appelez des petits solides élastiques
ou des molécules), au gré de mon désir, en
figure de silicate d'alumine. J'ai tracé les traits,
allumé les deux chandelles, le tout avec un peu
de temps et de persévérance, ayant dû fabriquer
sans même l'aide d'instruments en silex. J'ai vu
les deux rangées de spectres, et le spectre jaune
m'a rendu mon centimètre par, la vertu du
chiffre 5,892 x ÎO"1.
« A présent que nous voici bien et confor-
table, et en terre ferme, selon mon atavique
habitude, puisque je porte sur moi la milliar-
dième partie de sa circonférence, ce qui est
plus honorable que d'être attaché par l'attrac-
tion à la surface dé sa sphère, souffrez que je
note pour vous quelques impressions.
« L'éternité m'apparait sous là figure d'un
éther immobile, et qui par suite n'est pas' lumi-
neux. J'appellerai circulaire mobile et périssaêle
l'éther lumineux. Et je déduis d'Aristote (Traité
du Ciel) qu'il sied d'écrire éthernité.
« L'éther lumineux et toutes les particules de
la matière, que je distingue parfaitement, mon
corps astral ayant de bons yeux pataphysiques,
a la forme, à première vue* d'un système de
tringles rigides articulés et de volants animés
d'un rapide mouvement de rotation, portés par
quelques-unes de ces tringles. Il répond ainsi
exactement aux conditions mathématiques idéa-
les poséesparNavier, Poisson et Cauchy. De plus
il constitue un solide élastique capable de dé-
terminer la rotation magnétique du plan de po-
larisation de la lumière, découverte par Fara-
day. -le ver rai, dans mes loisirs posthumes, à
l'empêcher de tourner dans son ensemble étala
réduire à l'état de simple peson a ressort.
« Je crois d'ailleurs qu'on pourrait rendre
beaucoup moins compliqué le peson ressort
ou cet éther lumineux en substituant aux gy-
rostats articulés des systèmes de circulations
de liquides infiniment grands à travers des ou-
vertures de-solides infiniment petits.
«
Il ne perdra à ces modifications aucune de
ses qualités. L'éther m'a paru au toucher élas-
tique comme la gelée et cédant à la pression
comme la poix. des cordonniers d'Ecosse ».
XXXVIII
XXXIX
MATHETÉS
Dis-moi, ô Ibicrate, toi que nous avons nom-
mé le Géomètre parce que tu connais toutes
choses par le moyen de lignes tirées en diffé-
rents sens et nous as donné le véritable por-
trait des trois personnes de Dieu par trois écus
qui sont la quarte essence de signes du Tarot,le
second étant barré de bâtardise et le quatrième
révélant la distinction du bien et du mal gravée
dans le bois de l'arbre de science, je souhaite
bien fort, s'il te plaît, de savoir tes pensées sur
l'amour, toi qui a déchiffré les impérissables
parcequ'ineonnusfragments. tracésen rougesur
papyrus sombre, des Pataphysiques de Sophro-'
tatos l'Arménien. Réponds, je te prie, car je
t'interrogerai, et tu m'instruiras.
IBICBATE
Cela certes est exactement juste du moins, ô
Mathetès. Ainsi donc, parle.
MATSETÊS
Avant toute chose, ayant remarqué comment
tous les philosophes ont incarné l'amour en des
êtres et l'exprimèrent en différents symboles
de contingence, enseigne-moi, ô Ibicrate, la si-
gnification éternelle de ceux-ci.
IBICRATE
Les poètes grecs, ô Mathetès, encorbellérent
le front d'Eros d'une bandelette horizontal, qui
est la bande ou fasce du blason, et le signe
Moins des hommes qui étudient en la mathé-
matique. Et Eros' étant fils d'Aphrodite, ses
armes héréditaires furent ostentatrices de la
femme. Et contradictoirement l'Egypte érigea
ses stèles et obélisques perpendiculaires à l'ho-
rizon crucifère et se distinguant par le signe
Plus, qui est mâle. La juxtaposition des deux
signes, du binaire et du ternaire, donne la
figure de la lettre H, qui est Chronos, père du
Temps ou de la Vie, et ainsi comprennent les
hommes. Pour le Géomètre, ces deux signes
s'annulent ouise fécondent, et subsiste seul leur
fruit, qui devient l'oeuf ou le zéro. identiques à
plus forte raison, puisque le sont les con-
traire. Et de la dispute du signe Plus et du signe
Moins, le R. P. Ubu, de la Cie de Jésus, ancien roi
de Pologne, a fait un grand livre qui a pour
titre César- Antéchrist, où se trouve la seule dé-
monstration pratique, par l'engin mécanique
dit bâton ci physique, de l'identité des con-
traircs.
MATHE1ES
Cela est-il possible, ô Ikicrate?
IBICRATE
Tout à fait donc véritablement. Ella troisième
figure abstraite des tarots, selon Sophrotaios
l'Arménien, est ce que nous appelons le trèfle,
qui est le Saint-Esprit en ses quatre angles, les
deux ailes, la queue et la tète de l'Oiseau, ou
renversé Lucifer debout cornu avec son ventre
et ses deux ailes, pareil la seiche officinale,
cela principalement du moins quand on sup-
prime de sa figure toutes les lignes négatives,
c'est-à-dire horizontales ou, en troisième
lieu, le tau ou ,la croix, emblème de la religion
de charité et d'amour; ou le phallus enfin,
qui est dactyliquement à la vérité triple, ô Ma-
thetès.
MATHETES
Donc en quelque sorte en nos temples ac-
tuellement, l'amour serait Dieu encore, quoique.
j'en conviens, sous des formes absconses quelque
peu, ô Ibicrate ?
IBICRATE
PANTAPHYSIQUE ET CATACHIMIE
DE LA SURFACE DE DIEU
pour
a sera * if* = à»
ses
a» = 0
COROLLAIRE.
droites
ANTHROPOPHAGIE
CYNÉGÉTIQUE DE L'OMNIBUS
I E OHANT DU CYGNE
POINTS D'INTERVIEW
LE LANGAGE INSTANTANÉ
L'ADJUDANT FOURNAUX
HOMMAGES POSTHUMES
A PROPOS DE « L'AVARIE »
affaire qu'à n il
contribuables > n chaque contribuable n'aura
microbes = < 1 microbe,
c'est-à-dire une fraction de microbe. L'orga-
nisme vivant n'étant point, sauf le cas de scis-
siparité, divisible sans périr, ce sera la guérison
universelle.
On a pu lire dans les quotidiens que l'Assis-
tance publique s'emploie activement à cette
diffusion raisonnée.' De courageux infirmiers,
pères nourriciers ou nourrices, après avoir as-
sumé sur eux-mêmes une part du mal, l'ont fait
circuler à la hâte et au prix du sacrifice de Jeur
pudeur individuelle, en n'hésitant pas à violer
les petites filles et même les petits garçons con-
fiés à leur garde. Au prochain banquet officiel,
le maire de la Nièvre ne manquera point de les
célébrer par la citation classique Et qtiasi cur-
sores, v. lampada tràdunt.
A peine quelque préfet, sournoisement, en-
trave-t-il leur œuvre humanitaire, ainsi qu'il
appert de ce fragment de l'ordre du jour de
M. Poirier de Narçay
Le Conseil général.
Blâme l'Administration de l'Assistance publi-
que.
Regrette que le service des enfants assistés et des
filles en particulier soit en fait sinon en droit-
soumis, AU POINT DE VUE DE L'ÉTOUFFEMENT à l'au-
torité abusive du Préfet.
BALISTIQUE DE LA DANSE
d'Or. ¡
habile, devient à son tour possesseur du Casque
BANGING
LA MI CARÊME
LE GUET-APENS DE M. TIMBRE
L'OBEISSANCE ACTIVE
L'AIGUILLAGE DU CHAMEAU
LA LEGENDE DU POISON
DEUS EX MACHINA
r
L'idée- de l'automobile n'est pas récente Ja-
son laboura au moyen de taureaux d'airain à
vapeur (ignivomes, comme les chevaux du So-
leil) et locomobiles.
L'idée de Dieu est à peine plus ancienne;!
Elle date fort exactement du jour où le qua-
drupède ou le quadrumane sentit les
muscles de ses fesses assez durs et assez forts
pour lui permettre la station verticale. Ce jour-
là il regarda le ciel et eut peur qu'il ne lui
tombât sur la tête. Et ses pattes de devant ne
lui servant plus à marcher, il joignit les mains.
L'agenouillement est la manière de se baisser
naturelle à l'ex-quadrupède de qui les reins se
sont déshabitués, de fléchir en avant.
La religiosité est, du moins fut à l'origine, en
raison directe du développement des muscles
grands' fessiers. On comprendra, sans plus
amples commentaires, que les femmes de-
meurent plus dévotes que les hommes
Il est remarquable que si les muscles des
épaules, et non des fesses, se fussent dévelop-
pés, l'homme eût prié vers un autre ciel situé
au nadir, au centre de la terre ou au fond de
l'Oééan. On sait que ces autres étoiles, les
astéries, sont les habitantes infaillibles des
extrêmes profondeurs.
La machine remplace fort bien le Dieu. Elle
est en progrès sur Dieu pour cette raison, que
l'homme l'a construite non à son image, mais
d'une puissance inattendue.
L'ignare piéton hurle après les nouveaux
monstres, comme les chiens, aujourd'hui en-
core, après les véhicules rapides. Oublie-t-il, ce
piéton, que la vitesse est d'être immobile
c'est l'inertie qu'il est emporté dans la gra-
vitation universelle à des millions de kilo-
mètres à l'heure, et arrêtera-t-il le monde pour
excès de vitesse ?
Les véhicules qui, de Paris vers Madrid
du nord-est au sud-ouest faisaient du cent
quarante, étaient plus immobiles de ce nombre
de kilomètres, à rebours et à déduire, de là
rotation de \a terre.
Pauvre M. Piault Il affronta, l'édile, des
1
A propos
L'Ennemi Héréditaire vive Krûgèr est
pour quatre jours dans nos murs. Les patriote
peuvent avoir cette illusion, qu'ils l'ont fait pri-
sonnier. x
A propos.
Edouard VII est venu en France parce qu'il
n'a pu faire autrement
Si tous les chemins mènent àRome, laFrance
est le chemin --le plus court pour revenir de
Rome à Londres.
Time is Money.
LA RENTRÉE DE LA CHAMBRE
LE TURFISTE DIOMEDE
geable.
podrome de Longchamps dans son diri-
L'EXISTENCE DU PAPE
MARFORIO
Quelles nouvelles?
PASQUIN
La fin du monde ne saurait tarder, je vois
cela à de certains signes les chemins ne
mènent plus à Rome, ils en partent.
MARFORIO
Vous voulez dire que S. M. Victor^-Emma-
nuel part de Rome pour se rendre à Paris? Je
me demande si la courtoisie parisienne fera à
l'original l'accueil qu'elle ne fait pas à son
image, en un mot, si, à l'occasion de sa visite,
elle octroiera, un cours valable aux pièces de
monnaie à son effigie, qu'elle s'obstine à refu-
ser.
PASQUIN
Pas toutes. Quant au roi, il circulera libre-
mént, par monts et par vaux, par delà les monts
et par delà les vaux, et par voies ferrées et par
landaus; librement, c'est-à-dire au centre des
bravos et bousculades d'une foule hurlanté, et
lui-même claquemuré dans un véhicule envi-
ronné de policiers. Un roi est toujours une
bonne pièce.
MARFORIO
Pas en son pays. Mais vous ne ni'avez pas
compris, Pasquin. Je vous demandais quelles
nouvelles importantes ?
PASQUIN
.Quelles nouvelles. de ma santé?
MARFORIO
Ne pasquinez pas en ces douloureuses cir-
constances où la Chrétienté est en jeu. Votre
santé est excellente, mon cher collègue de
pierre. Quelles nouvelles, Pasquin, de la santé
de Sa Sainteté ?
PASQUIN
Mais je vous ai répondu, Marforio tous les
chemins partent de Rome, y compris celui qui
mène de Rome au ciel.
MARFORIO
Que voulez-vous dire? Le pape serait-il
mor t?
PASQUIN
Le pape n'est pas mort. Il a de bonnes rai-
sons pour cela.
MARFORIO
Le ciel en soit loué Alors,» Sa Sainteté va
Inieux ?
PASQUIN
Hé non. Elle ne va pas mieux. Elle a, aussi,
de bonnes raisons pour cela.
MARFORIO N
C'est donc que le mal ne fait pas de progrès,
et que l'étal du Saint-Père est stationnaire. Pé-
nible, mais consolante incertitude
PASQUIN
C'est ce que l'on appelle l'infaillibilité
pale. Mais prêtez l'oreille, Marforio, je vais
vous confier un secret le pape n'est ni mort,
ni guéri, ni maladie, ni vivant.
MARFORIO
Hein?
PASQUIN
Le pape n'est rien de tout cela. Il n'y a au-
cun pape, il n'y a jamais eu trace de pape
Léon XIII.
MARFORIO
Mais les journaux sont pleins de récits de
gens qui ont été admis à son audience, et des
détails de la maladie.
PASQUIN
La vanité humaine est crédule. Et vous,
l'avez-vous vu, Marforio?
MARFORIQ
Vous savez bien que vous et moi, étant en
pierre, ;les déplacements nous sont difficiles.
Non, bien sûr, je n'ai pas été voir le pape. Je
me mobiliserai un jour vers le Vatican si l'on
me charge sur un carrosse, comme un ambassa-
deur ou si l'on adapte à mon piédestal un petit
moteur et des roulettes. Mais ce n'est pas une
raison, si je n'ai pas vu le pape, pour qu'il
n'existe pas. Vous-même, Pasquin, avez-vous
vu Dieu ?
PASQUIN
Sije l'avais vu, je me méfierais. On ne
montre que ce qui n'est pas sûr, pour inspirer
confiance. Voici la vérité, Marforio le Con-
clave, fonctionnant à huis-clos.
MARFORIO
Oui, dans Conclave il y a clave.
PASQUIN
Élit clandestinement un pape. le plus
vieux et le plus moribond cardinal. Et, tout de
suite après, ce vieillard quasi-défunt se met à
jouir d'une longévité extraordinaire.
'VIARFORIO
Comme s'il n'avait fait que ça toute sa vie.
PASQUIN
Mais, précisément, toute sa vie il n'avait au-
cune aptitude pour ce sport, et on l'a élu parce
qu'il devait mourir prochainement.
Il;n'y a aucun pape vivant, Marforio il y a
un homme empaillé habilement ou un auto-
mate perfectionné, inusable et infaillible.
MARFORIO
Ce ne serait déjà pas si mal pour que le pou-
voir spirituel ne garde rien de temporel.
tion.
On peut hardiment affirmer que presque tous
nous disons presque, pour ménager quel-
ques hautes. susceptibilités presque tous les
enfants en circulation sont issus des œuvres du
célibat
PROPOS DE VILLÉGIATURE
LA CONQUÊTE INDIVIDUELLE
LA DÉCOUVERTE DE PARIS
PLAISIR PERMIS
LA VIERGE AU MANNEKEN-PIS
A Loyson-Bridet, journaliste.
Mais il y a unenuance.
On connaît aussi les frères « convers».
Mais le fait-divers.
C'est un fait..
LA PÊCHE A L'AMIRAL
' ambitieux.
qui se respecte, s'il est
Et s'il respecte son uniforme, il sera ambi-
tieux.
PENSÉES HIPPIQUES
bête. :y'\
le cheval a ceci de bon, qu'il est une très grosse
V.
Le cavalier est détachable, et peut être admis
ailleurs qu'à l'écurie il ne dépare ni un salon
ni une chambre à coucher.
Le cocher est un cavalier à roulettes.
Le bourgeois répète volontiers que la
«
femme du monde » a l'équipage pour le
cocher.
Le cocher, c'est Orphée charmant les ani-
maux, c'est Hercule vainqueur des monstres
c'est le mâle qui dompte la bête ou l'ange
au besoin.
Mais il peut y avoir une femme qui ne pos-
sède point de cocher.
Çélle-là va au Concours Hippique.
Les habits rouges et les uniformes sont là
pour se donner en spectacle à tout le monde, et
aussi à elle.
Elle peut s'imaginer qu'ils sont de sa livrée.
La plus noble conquête du cheval, c'est la
femme.
«
Le grand facteur du péril dans Paris, com-
mença-t-il, c'est le trottoir, encore que ce mot
soit pris inconsidérément: car le piéton, n'y
trotte pas, il piète. J'
Mais le trottin ? objectâmes-nous.
Le trottin ne trotte pas non plus^îréjor-
qua avec sévérité l'Homme coupé en mor-
ceaux car cette progéniture de l'homme à pied
(on désigne d'un vocable voisin celle du che-
val) a pour fonction de le guider, l'entraînant à
sa suite sans le « lâcher » ni distancier, quand il
est devenu vieux. Ainsi, Antigone se fit une si-
tuation, conduisant Œdipe, de qui le sobriquet,
renouvelé des Grecs, est le Pied-Enflé ou le
Gros-Marcheur.
« Mais revenons à nos
piétotrs. C'est le pié-
toir ou trottoir, donc, qui fait tout le mal, parce
qu'il y a deux trottoirs. Le piéton qui gambade
sur l'un, se demande toujours s^Ji n'eût pas
mieux fait d'élucubrer ses entrechats à même
l'autre.:Et le voilà qui bondit, faisant la capri-
cieuse navette, du trottoir droit au trottoir gau-
che, et vice versa, à une allure qui ne serait
comparable qu'à celle du vol des oiseaux ou
celle du rat empoisonné.
« Des édiles déments, en outre, ont institué
au beau milieu de la circulation des véhicules,
des refuges. Ça fait trois trottoirs.Du haut de ces
pyramides, quarante fourneaux pour le moins,
à la fois, contemplent sous quelles roues ils se
jetteront.
Et, l'auto passe
Oui, feignit de sangloter, par dérision,
l'Homme coupé en morceaux. Pauvres veuves
pauvres petits enfants
« Puis il reprit froidement de sa voix natur elle
« Bien fait, fallait pas qu'ils y aillent »
Et, à brûle-pourpoint
« Avez-vous remarque qu'on ne relève ja-
mais, sous la rubrique Ecrasements, ni de des-
sous les restes, ou les dessous, pantelants et dé-
chiquetés, le nom ou le bristol de visite d'une
de ces jeunes dames qui « font le trottoir » ? Le
trottoir 1 Elles n'en ont qu'un. C'est le bon et
elles le gar dent. Les saute-ruisseau périssent.
Elles né traversent jamais.
La police bienveillante et morale veille
sans doute ?
L'homme au bâton blanc veille aussi sur
l'être humain, à pied, mâle et sans carte d'iden-
tité, qui traverse et qui a la rage de prendre les
rues en large et non en long, rugit l'Homme
coupé en morceaux mais voilà il nesesertpas
assez souvent, pour en corriger les écarts, de
son bâton rouge chauffé à blanc.
Evidemment, sur un « tabac » préalable,
l'écràbouillement serait moins qu'un pétale de
rose mais, vous-même et nous regardions
dans les yeux l'Homme coupé en morceaux/-
vous-même, si peu rancuneux à rencontre des
écraseurs. c'est bien un accident d'automobile
qui vous a divisé ainsi en fragments épars?
-Non, dit l'Homme, lugubrement: c'est
une tuile, une ardoise coupante que j'ai reçue
sur la tête.
Tombée d'un dirigeable; alors? Accident
de locomotion aérienne?
Pas d'un dirigeable, glapit l'Homme coupé
en morceaux qu'est-ce qu il vous faut donc?
le cochon aurait visé o
PARIS-MADRID
SOUVENIRS DE LA ROUTE
ASEPTISONS! aseptisons;
NOTIONS CIVIQUES
LE PRÉSIDENT MIGRATEUR
Cercle vicieux
Le Président n'obéit point à la température,
mais à la pesanteur.
Il oscille, tel un pendule, dé ,ci et de là avec
Paris pour centre.'
Ceci explique qu'un balancement l'ait envoyé
en Algerie et que l'élan du retour le rejette,
brûlant sa bonne métropole, jusqu'à Londres.
LIVRE II
ÉLÉMENTS DE PATAPHYSIQUE
VIII. Définition 21
Il Fauslroll plus petit que Fatistroll 29
X.
Nage, lequel ne
humaine que « ha ha ».
Du grand singe papion Bosse-de-
LIVRE III
DE paris A PARIS PAR MER ou le liobinson belge
XI. De l'embarquement dans l'arche.. 31
XII. De la mer d'Habundes, du phare
olfactif et de l'île de Bran, où nous
ne bûmes point 33
XIII. Du pays de Dentelles 36
XIV. Du bois d'Amour 38
XV.
XVI. De l'île Amorphe
Du grand Escalier de marbre noir, 42
43
XVII.
jonque.
De l'île
Ptyx.
Fragrapte
XVIIU– Du Château Errant, qui est une
XIX. De l'île de
45
47
49
XX.
XXI.
XXII.
XXIII.
De File Cyril.
De l'île de Her, du Cyclope. et
grand Cygne qui est en cristal
LIVRE IV
Boire.
XXV.
XXVII.
XXVIII. De la
CÉPHALORG1E
75
XXIX, De quelques significations plus évi-
dentes des 78
OFFICIELLEMENT
LIVRE VI
XXXIII.
XXXIV.
Du termes
CHEZ LUCULLUS
Clinamen
92
93
LIVRE VII
XXXV.
XXXVI. De laligne.
KHURMOOKUM
LIVRE VIII
101
184
ETHERN1TÉ
XXXVII.
XXXVIII.
tre et du
Du Soleil,
diapason
De la règle de mesure, de la mon-
froid.
solide
106
111
Selon Ibicrate le géomètre
Dieu
XXXIX. 113
XL. Pantaphysique et Catachimic. 117
XLI. De la surface de 118
SPÉCULATIONS
Victoria.
Le cercueil de la reine
165
Les arbres
Le langage
français
Locomotion aérienne.
instantané. 0
168
169
La mobilisation des
L'adjudant Fournaux
touristes.
Le comité directeur de l'au-delà 178
179
180
Hommages posthumes
L'étude de la langueanglaise.
Essai de définition du courage
181
186
188
La photographie des accidents 190
A propos de « l'avarie » •
Copulativement parlant
L'existence du pape
Propos de villégiature
252
257
262
La conquëte individuelle 264
La découverte de Pari:=, ` 269
Plaisir permis
Faits-divers,
La vierge au mannekcn-pis
La pêche à l'amiral
275
281
284
La passion considérée comme course de côte..
294
8
vérité
La traite des blanches 205
Opinion de l'homme coupé en morceaux 298
Paris-Madrid 300
Elle arrive, la 303
Un Paris
Aseptisons aseptisons
Klondyke à 305
307
Notions civiques
Le président migra/{gui< V%\ 309
310
SAINT-ÀMAND (CHER). IMPRIMERIE RUSSIÉRE.
z
Original en couleur